Aller au contenu
Warhammer Forum

Emelia et Frederick


Imperator

Messages recommandés

Je joue au correcteur ^_^ , meme si je n'ai pas vraiment a dire( :lol::D )

de pouvoir être en paix. tre en paix pour crier

à la naissance de leur fille, qu’il fallait qu’elle alla étudier,

Voila deux chose que j'ai remarque, mais ce n'set rien de grave.

Sinon j'aime bien le doute qu'a Fred car je me rappel avoir eu le meme genre de probleme, et j'avoue que ce n'est pas tres cool comme sentiment mais c'est la vie et sa arrive.

J'attend donc la suite avec impatiente pour savoir comment il va s'en sortir. :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je joue au correcteur  , meme si je n'ai pas vraiment a dire(

Ben t'as raison de me faire remarquer mes fautes! Si tu en vois, il est parfaitement normal que tu me le fasses remarquer, je t'en suis d'ailleurs très reconnaissant!

Sinon j'aime bien le doute qu'a Fred car je me rappel avoir eu le meme genre de probleme, et j'avoue que ce n'est pas tres cool comme sentiment mais c'est la vie et sa arrive.

Ben là, je vais pousser ce doute au paroxisme (du moins, je vais essayer...) et jouer un peu avec. Et puis, c'est un sentiment que l'on m'a longuement décris et que je pense donc connaître... (ben oui, je me suis renseigné avant de commencer!)

J'attend donc la suite avec impatiente pour savoir comment il va s'en sortir.

Et moi donc! Sache qu'un jour, je lui prévois une fin heureuse et que le lendemain ( ou même l'heure suivante), je le vois terminer dans un drame que scheakespire n'aurait pas désapprouvé (dans le sens, termine mal... Après ça, il va de soit que je ne me compare pas à ce grand auteur anglais (qu'il essaie de manier le français et l'on verra...)

Imperator, empereur qui pense qu'il faut faire remarquer les fautes d'ortho (ou de grammaire).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, j'vais partir dans ce sens là...

La nuit fut bien agitée pour le pauvre Frederick qui, un moment remplit d’une joie sans borne, un autre mélancolique et réaliste, ne pouvait trouver le sommeil. Il en aurait fallut bien plus pour que, le lendemain, il fut absent des cours. En fait, il fut tant en avance qu’il trouva porte close et dut se résoudre à attendre. À vrai dire, son enthousiasme lui avait ôté le sens des réalités… La nuit n’était pas encore finie. Il s’assit donc sur le perron et patienta sagement, imaginant ce qu’il allait dire, rêvant d’une occasion de parler avec l’objet de ses rêves, avec cette personne si attachante. Il passa de longues heures ainsi, puis commença à entendre des rires et des dialogues qui se rapprochaient. Méfiant de nature, Frederick alla se cacher derrière un pan de mur et attendit. Il vit arriver au bout de quelques minutes un attroupement de joyeux lurons entourant Emelia et son amie, l’ensemble venant sans nul doute souhaiter à la belle une bonne journée. Cette vision terrifia Fred qui, détestant la foule, voyait là un obstacle de plus à une liaison avec celle de son cœur. Après beaucoup de bavardages et de petites blagues, elle se sépara du groupe et entra dans l’édifice. Le reste s’en alla. Dès que le dernier s’en fut aller hors de sa vue, Friedrick entra à son tour, déterminé à faire ce que l’on appelle communément : Le premier pas !

Seulement, quand il vit Emelia assise sur sa chaise, le regard fixé sur le retardataire, il perdit tout courage. Il présenta une ou deux rapides excuses à Vechnos, l’appelant Emelia tellement obsédé qu’il était par la belle personne. Heureusement, le vieil homme n’y fit pas attention car il était plongé dans la lecture du livre très célèbre Pensée de Francis, livre écrit par un paysan… Le cour commença un peu plus tard. Ce jour là fut dédié au grand Sigmar. Fred, bien qu’envieux de paraître intelligent ne put comprendre un mot de ce qui était dit. Soudain, sa voisine lui demanda s’il pouvait lui expliquer en quoi Sigmar était un dieu, étant à la base un humain ainsi que le lien avec la comète. Fred resta interdit. Il ne savait plus que faire ! D’un côté il pouvait répondre, mais dans ce cas, il allait paraître inculte et idiot. Sinon, il pouvait rester muet et faire comme s’il n’avait pas entendu… Mais il risquait de passer pour une andouille. De toute façon, ce devait déjà être le cas, car, à force d’hésiter, il restait figé, comme si mille années l’avaient statufié. Elle répéta sa question. Il devenait urgent de trouver une parade. Il choisit de répondre.

Difficilement, douloureusement, il se retourna et, prenant son courage à deux mains à défaut de fuir à toute jambe, il se mit à dire ce qu’il savait sur Sigmar et sa comète. Il se surprit soudain à expliquer des choses qu’il n’avait pas comprises, à élucider des mystères qu’il se posait à chaque cours ! Son esprit rebondissait aisément, inventant lorsque sa mémoire faisait défaut. Il se sentait transporté et ne voulait plus s’arrêter. Une main se posa sur son épaule, c’était le professeur.

« Vous voulez peut-être que je vous laisse ma place ? »

« … »

Frederick n’eut pas le temps de répondre. Emelia l’avait précédé.

« Monsieur, il m’expliquait certains points que je n’avais pas compris. »

« Soit, mais la prochaine fois, venez me le demander directement. »

Incapable de comprendre ce qui lui arrivait, subjugué par une force surpuissante qui le collait au dossier de sa chaise, Fred se mit à rêver. Elle lui avait parlé, il lui avait parlé ! En plus, elle avait pris sa défense ! Il se sentait libre, libre de tout problème, de tout tracas. Il n’y avait plus de barrière entre lui et elle, il n’avait qu’à lui parler, elle répondrait. Mais ce ne pouvait être qu’une illusion. Elle avait juste eut besoin de renseignements et ça s’arrêtait là. Cette version était bien plus probable. Comment aurait-elle levé les yeux sur lui alors qu’il était le plus moyen des moyens ? Il sentit la rage l’envahir. À quoi bon être là, à côté d’elle si c’était pour souffrir indéfiniment, inutilement ! Il se mit à s’imaginer dehors, loin de tout. Il en fut encore plus nerveux. tre dehors, c’était ne plus la voir… Et ça, il ne le voulait pas.

Il préféra se plonger dans ses pensées plutôt que de tenter de reprendre le contact. De toute façon, elle allait bientôt rejoindre ses amis et amies et elle ne penserait plus au petit Frederick. Ce fut presque triste qu’il partit du cour, le soir venu. Il fut convenu de reprendre deux jours plus tard. Cela était dut à une fête surprise comme il s’en faisait parfois, quand un événement quelconque venait donner un prétexte pour festoyer. Là, il s’avérait qu’un étranger était arrivé au village, fait si rare qu’il ne s’est produit que deux fois depuis l’installation de la communauté. La première fut l’arrivée d’une jeune femme enceinte qui mourut trois jours après, emportant son bébé dans la mort et la seconde fut celle d’Emelia, vu que tous croyaient qu’elle descendait du ciel. De toute façon, cette fête ne signifiait qu’une chose dans l’esprit de Fred : Tous allaient rire et chanter pendant que lui irait se plaindre dans sa cachette. Belle perspective en somme. Il allait se mettre en route pour sa maison lorsqu’une voix l’arrêta. À nouveau, il se crut emmené dans un rêve et resta immobile, comme pour échapper au regard. C’était Emelia :

« Friedrick, tu viendras à la fête ? »

« Quoi ? »

« Est-ce que tu viendras à la fête ? »

« Euh…Oui, bien sûr ! »

C’était faux. Il n’avait jamais eut l’intention d’aller rire et chanter, mais quand une personne aussi estimée vous le demande, il est impossible de refuser. Il voulut ajouter quelque chose, mais elle s’en était déjà allée, rattrapée par son groupe d’amis.

Encore abasourdi par sa journée, Frederick marcha jusqu’à sa maison comme un fantôme, croisant Willy dans les bras de Delphine mais sans le reconnaître. Il était dans un autre monde, un monde où il avait avoué à Emelia son amour et où ils s’aimaient comme l’on ne peut s’aimer, où il était heureux et où elle était heureuse. Il vivait au paradis. C’est alors qu’il arriva devant sa maison. Pour la première fois depuis longtemps, très longtemps, elle lui parut belle et joyeuse. Les murs de bois lui apparurent resplendissant et le toit de mauvaises tuiles plus solides que les murailles des châteaux. C’est dans cet état de joie qu’il arriva devant sa mère.

Voilà... ça semble plutôt bien partit! (je crois qu'il ne faut pas faire attention au scénar et attendre). Voyons plutôt si tout cela peut passer pour possible...

Modifié par Imperator
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il en fut encore plus nerveux. tre dehors, c’était ne plus la voir

Encore une fautes de frappe :lol: (non je rigole, sa ne m'ennerve pas ^_^ )

Tu ecris se texte avec une grnade rapidite ce qui, je trouve, ne te ressemble pas.

A mon avis tu te fait plaisir avec ce texte, car etant different de ceux que tu ecris d'ordinnaire, c'est comme un nouveau terrain de jeu. Mais attention car premierement les lecteurs vont avoir du mal a suivre(moi je vien tous les jours sur le forum donc je pourais suivre facilement :D ) et puis tu risque de trop jouer avec ton nouveau joue et finir par te lasser de celui-ci.

Sinon ton texte est tout a fait rationnel, je dirais qu'il decris a la perfection ce genre de sentiment qui vous emprisonne sur vous meme, ou vous etes tourmente par les meme question , savoir si oui ou non elle vous connais , regarde, aime , si il existe la moindre chance, et puis un jour ...

Je ne le dit pas car sa risquerait de detruire le suspence qui est de tres belle qualite.

:P^_^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Encore une fautes de frappe

Je crois que Word n'aime pas copier/coller les ... Mais bon, je ferais plus attention! Merci encore!

A mon avis tu te fait plaisir avec ce texte, car etant different de ceux que tu ecris d'ordinnaire, c'est comme un nouveau terrain de jeu.

J'irais même plus loin, c'est de la vengeance!!! (rire sadique...). Non, c'est en effet un beau jouet qui offre des possibilités extrêmes et qui me pose à chaque fois le problème, est-ce qu'elle l'aime ou pas... Je vais t'avouer qu'avoir la vie de ce pauvre type au bout de mon clavier me fait de plus en plus rire...

Essaie, tu verras, c'est désopilant!

Mais attention car premierement les lecteurs vont avoir du mal a suivre

Tu veux dire... À tout lirs ou bien à comprendre le texte? Parce que si c'est comprendre le texte, faut me montrer ou ça bug...

et finir par te lasser de celui-ci.

Peut-être, mais ça ne changerait pas vraiment des autres jouets... (mais là, je pense arriver au bout, même si ça s'annonce long. En plus, faut que je m'attaque à enrichir l'ntrigue...)

Je ne le dit pas car sa risquerait de detruire le suspence qui est de tres belle qualite.

Tu ne pourrais pas détruire le suspens, car même moi ne je ne pourrais pas te donner la fin. Je l'ai dit, dans ma tête, elle change chaque heures... Le bonheur de Fredercik ne tient vraiment qu'à un fil bien mince qui rsique à tout moment de se rompre..

Imperator, empereur qui, n'ayant pas de jouets dans le néant (c'est un peu vide pour ça), vient en chercher dans votre monde!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Allez, j'vais pas m'arrêter maintenant, il me reste encore beaucoup de travail!

Cette dernière était en train de discuter avec une amie. Frederick aimait bien sa mère, et celle-ci le lui rendait. Elle lui avait appris la gentillesse, l’idéal des hommes libres et égaux, la nature et les joies de la vie. Cette éducation avait dut se faire sans l’aide du père, mort depuis bien longtemps dans un accident. Si vous alliez demander à Friedrick des détails sur cette mort, il n’aurait rien put vous dire de plus que moi. Ce sujet n’avait jamais été entamé et il semblait même avoir été banni du foyer. De toute façon, Fred n’avait pas connu son père et ne le regrettait pas. Sa mère étant d’une nature douce, il avait rapidement put prendre une grande indépendance et avait maintenant une totale liberté. Voulait-il dormir à l’extérieur qu’il le faisait, sans se poser de questions. Il lui était arrivé de passer trois semaines sans donner de nouvelles. Il savait que sa mère ne s’inquiétait pas, confiante en son fils et en la sûreté de l’endroit. Elle l’imaginait vivant ses histoires d’amours, comme tous les adolescents de son âge et voyait en lui le futur doyen du clan. Comme toute mère, elle refusait d’admettre que son fils fut imparfait. Pour compenser les longues absences de celui-ci, elle s’était formée un cercle d’amies qui lui racontaient les histoires du village. C’était le seul moyen pour se renseigner, car la mère avait ce même trait de caractère qu’elle devait avoir légué à son fils et qui consistait à rester distant de la foule.

Ainsi, quand Friedrick arriva dans ce qui servait de salon, vaste pièce parfumée et vastement ensoleillée, Mme Idelfried, sa mère, était avec une de ces amies dont je viens de vous parler, en l’occurrence Mme Erdgraber. Quand la première aperçut le jeune homme, elle l’apostropha :

« Friedi ! Tu connais la nouvelle ? »

« Non… » répondit celui-ci, un peu las d’avoir à se connecter au monde extérieur à chaque fois qu’il entrait en ce lieu. « Mais je parie que je vais bientôt la connaître… ».

Il s’en fichait. Dans son esprit, seul existait encore la voix de sa chère amie, de cette merveilleuse jeune fille qu’il avait quitté un peu plus tôt.

« Il paraît qu’un homme est arrivé au village, un étranger ! Il a été amené dans la hutte des Kipellsbrieg. »

« En fait, il a été mis là-bas pour qu’il puisse se reposer. Le pauvre homme était gelé. » poursuivit la Erdgraber.

Friedrick la regarda avec un grand sourire, un de ces sourires dont seul l’auteur sait qu’il est faux. Un de ces sourires pour lesquels il s’était entraîné toute une vie.

« Et à quoi ressemble notre homme ? »

Il s’en fichait éperdument, mais il savait que la politesse voulait qu’il s’y intéressât. Il s’y intéressait donc. Il s’étonnait de la fréquence à laquelle revenait le mot homme. Bof, cette vieille pie d’Erdgraber aura été toute bouleversée par du sang nouveau, se dit-il. Vous l’aurez peut-être remarqué, Fred ne portait pas vraiment dans son cœur les amies de sa mère. C’était en fait dût au fait qu’il les avait surprises en train de le critiquer… Sans qu’il soit incapable de supporter la critique, il ne pouvait supporter qu’elle se fasse dans son dos. De plus, dans le cas présent, il s’agissait d’une critique sans fondement, de railleries basées sur des rumeurs. Il n’en avait pas fallu plus pour développer un sentiment de sourde rancune.

« Il est grand et beau, son visage est un peu sombre, mais il a subi tant d’épreuves, le pauvre…Imaginez donc ! Il lui a fallu traverser les montagnes, trouver le col… Peut-être a t’il eut à combattre des loups. Mon mari me disait justement que… »

« Le mari ? » s’écria Fred.

« Bien sûr, mon mari ne peut s’en empêcher…

À ce moment là, Frederick comprit qu’il lui fallait fuir au plus vite s’il ne voulait pas paraître trop étrange. N’arrivant pas à se concentrer, il avait mélangé le monologue de la Erdgraber avec ses pensées et en avait déduit qu’Emelia était mariée. Heureusement, son erreur semblait avoir passée inaperçue, mais il ne fallait prendre aucun risque.

« De toute manière, un étranger ici, ça ne peut être que des problèmes en plus… » dit-il soudain, profitant d’une pause de la vieille. Aussitôt, il monta l’escalier qui menait à sa chambre, en fait une sorte de grenier qui occupait tout l’étage.

Cette phrase qu’il avait utilisée pour finir la conversation, du moins celle qu’il avait lui avec l’amie de sa mère, car les deux continuaient sans lui, cette phrase donc est un moyen des plus efficaces pour résoudre les problèmes. Si, dans le cas présent, Fred ne le pensait pas, il faut savoir que, chez les villageois, l’idée était largement répandue. En effet, pour ces braves gens enfermés dans un endroit des plus paisibles et paradisiaques, tout ce qui est à l’extérieur ne peut être que dangereux et mauvais. En fait, il est à craindre que, sans l’intervention des sages, la population n’exécute tout arrivant qui viendrait troubler la quiétude de ce lieu. Est-ce que cette conduite est acceptable ? À première vue, non. Pourtant, au vu de certaines expériences, l’on ne saurait leur en vouloir d’avoir peur. Je sais d’expérience que nos voisins ne nous veulent pas tous que du bien et qu’à trop peu se méfier, l’on prend des risques inconsidérés. De là à justifier une conduite bien barbare, il n’y a qu’un pas que ni moi, ni Friedrick n’oserions franchir.

Ce dernier était donc arrivé dans son grenier aménagé et prit comme première précaution de s’assurer de la réussite de sa sortie. Il tendit l’orteil en direction du rez-de-chaussé.

« Oui, une immense barbe je vous dis. On la lui coupe en ce moment… Oui oui, vous connaissez les jeunes filles. Il suffit d’un peu de nouveauté pour qu’elles arrivent à des faire des choses indécentes… Oh, ne m’en parlez pas, j’en ai déjà repérez deux qui lui tournaient autour… »

Tout allait bien. La discussion continuait comme s’il n’avait jamais été là. Il s’en retourna donc à ses affaires. Pour commencer, il lui fallait considérer un fait, si Emelia l’avait invité à une fête, il lui faudrait être présentable, or, il n’avait jamais tenté pareil exercice… Il fallait se coiffer, s’habiller. Il faudrait, une fois là-bas, danser. Il n’avait jamais dansé. Dans sa tête, il imaginait déjà la catastrophe, le moment où il tomberait lamentablement sur le sol, pathétiquement. Emelia comprendrait qu’il ne valait rien, qu’il n’avait aucun talent et elle le laisserait tomber. De toute manière, il fallait déjà penser à l’habillement. Encore une fois, le même problème se posa. Que mettre ? Sa mère avait rempli sa garde-robe de nombreux vêtements cousus avec la soie des vers que l’on trouve non loin de la chute d’eau. Mais ces habits étaient si nombreux, de styles si différents ! Friedrick se maudit intérieurement de n’avoir jamais suivi ce courant jusqu’ici répandu et que l’on nomme la mode.

En effet, il s’était toujours défié de ce qu’il considérait comme une entrave aux libertés individuelles et s’en était totalement passé. Il était d’ailleurs traité d’original par beaucoup pour ce penchant à ne pas suivre le groupe. Peu lui importait, à l’époque. Mais là, il devait trouver ce qui plaisait en ce moment, ce qui allait le rendre plus beau. Il pensa un moment aller demander l’avis de sa mère, puis, se ravisa. En effet, comment lui dire qu’il voulait paraître bien mis dans une soirée sans lui avouer son secret… À vrai dire comment aller dans une soirée en étant bien mis sans que tous ne se doutent de quelque chose ? Il allait être la risée des autres, la honte s’abattrait sur lui. Évidemment, si Emelia le soutenait, il n’y ferait pas attention, mais pourquoi le soutiendrait-elle ? La prudence est une qualité autant qu’un défaut et, dans le cas présent, elle fit tant hésiter le brave garçon qu’il se résolut à oublier ses projets d’habillements, de danse et autres. Il allait paraître pour ce qu’il était. C’était risqué, suicidaire même, mais au moins, ce serait honorable. Quand l’on est solitaire, c’est bien la seule chose qui compte, l’honneur. Chez Frederick, c’était sa seconde obsession. Il avait développé un amour-propre, une fierté qu’il avait cultivée en secret. Il connaissait ce penchant et tous les défauts qu’il pouvait lui apporter et s’en méfiait donc. Ne croyez dès lors pas qu’il se sentait supérieur en quoi que ce soit par rapport aux autres, bien au contraire, mais simplement qu’il voulait se sentir digne de quelque chose, ou de quelqu’un. Cette pensée le faisait rire. La seule personne dont il aurait voulu être digne était une déesse. Tout effort dans ce sens était bien désespéré. Toutefois, il ne se décourageait pas et suivait sa morale autant qu’il le pouvait, pensant qu’à défaut d’être bien physiquement, il pourrait tenter d’atteindre un niveau satisfaisant moralement.

C'est toujours bien ou est-ce que je faiblis?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non tu ne faiblis pas, et un tournant se prepare.

QUOTE 

Mais attention car premierement les lecteurs vont avoir du mal a suivre

Tu veux dire... À tout lirs ou bien à comprendre le texte? Parce que si c'est comprendre le texte, faut me montrer ou ça bug...

Ils auront du mal a suivre a cause de la cadence de ton ecriture. :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non tu ne faiblis pas, et un tournant se prepare.

ouf, tu me rassure... Pour ce qui est du tournant, ce n'est que le premier... Et puis, ce qui m'embête, c'est que je n'ai toujours pas choisi la fin et je ne sais donc pas comment jouer avec cette fête... Bon, un peu d'Evanescence et c'est repartit...

Ils auront du mal a suivre a cause de la cadence de ton ecriture.

Ben... Ouais, mais si on me compare au mystère de Daerdhin ou aux exilés, je fais vraiment petit... Pis la cadence va baisser dans peu de temp (si je pars faire la fête, si un évênement vient bouleverser mes plans, si on me fauche mon CD d'evanescence (cette musique a été faite pour attirer les muses!!!)

Imperator, empereur qui, ayant perdu un défi, veut relever celui-là!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Eh bien, on voit ceux qui sont en vacances! :)

Que dire que dire...ton texte est toujours aussi bon (bien que je sente un léger ralentissement sur la fin). Et puis l'histoire est génialement décite, et si proche de nous. Je ne peux que t'inviter à continuer!

Mr Petch

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je vais decroche deja je sais pas comment j'ai fais pour tout lire!

je sais pas... Soit t'as aimé, soit t'es un as de la lecture...

Sinon c'est du tout bon

Merci!

C’est donc habillé de la manière qui lui était habituelle et complètement dénué de toute capacité de danse que Frederick alla à la grande masure qui servait de salle des fêtes.

Construite peu après l’arrivée des premiers colons, cette grande bâtisse n’avait eut de cesse de s’agrandir à tel point qu’au moment dont je vous parle, un régiment de cavalerie aurait put manœuvrer sans être en quoi que ce soit gêné, si ce n’est par les nombreux poteaux sensés soutenir l’ensemble. Les murs avaient dut, à l’origine, être fait de bois, mais avaient été refait en pierre lors du dernier aménagement. Le plafond se situait à plus de trois mètres du plancher et de nombreuses lampes alimentées par des sources de gaz souterrains éclairaient le tout. Des miroirs avaient été placés judicieusement afin de réverbérer la lumière et d’amplifier encore la capacité de l’endroit à remplacer le soleil.

Friedrick la connaissait pour y être allé lorsque personne n’y était ou pour s’y être faufilé parfois, mais c’était bien la première fois qu’il allait y rester. Il hésita un moment. Devait-il entrer par la porte principale, grande ouverte qui semblait ingurgiter le flot de fêtards ou allait-il éviter la chose en tentant de trouver un passage par l’arrière. Cette pensée lui parut un moment étrange, et ce à juste titre, mais il y céda et décida de contourner la masure. Tout absorbé par sa probable futur rencontre avec Emelia, il ne fit pas attention ni à la boue ni aux herbes folles et, en peu de temps, ses pantalons perdirent le peu de dignité qu’il leur restait. Arrivé vers le mur de derrière, il chercha l’entrée si convoitée. Il croyait se souvenir d’une petite fenêtre surélevée. Sa mémoire ne le trompant pas, il l’aperçut soudain. Il lui fallait maintenant l’atteindre, ce qui n’était pas une mince affaire. Il voulut abandonner, mais l’espoir d’au moins apercevoir sa nouvelle amie lui mit du baume au cœur et il se mit à escalader. Ce travail s’avéra plutôt facile et il voyait s’approcher son entrée de secours avec une aisance qui lui faisait perdre toute prudence. C’est ainsi que, arrivé à peu près à mi-hauteur, il chuta.

Cette chute eut deux conséquences. La première fut d’envoyer le jeune homme droit dans une énorme flaque visqueuse, probablement de ce fameux mélange de terre et d’eau. La seconde fut que, à cause d’un choc avec un bout de rocher malencontreusement situé là, Fred s’évanouit. La dernière chose qu’il entendit fut un grand silence, puis un tonnerre d’applaudissements. Il n’en doutait pas, Emelia venait d’arriver. Il sombra dans l’inconscient.

Je vous laisse aisément imaginer sa colère à son réveil. Certes, d’un côté, il était rassuré car il n’avait pas eut à montrer ses manques. Mais de l’autre, il avait trahi sa parole ! Il avait dit qu’il viendrait et il n’était pas venu ! Elle lui en voudrait ! Peut-être l’avait-elle attendu, peut-être avait-elle patienté toute la soirée. Il imaginait son visage perdu dans de sombres pensées de désespoirs. Si elle l’aimait, elle avait dut être particulièrement triste de ne pas l’avoir vu. Elle, elle ! Mais elle, elle ne l’aimait certainement pas. Alors pourquoi craindre quoi que ce soit ? Son absence n’avait certainement même pas été remarquée et tout allait rentrer dans l’ordre. Il lui fallait toutefois en être sûr. Une seule personne pouvait le renseigner, Willy.

Il se mit alors en quête de ce dernier et finit par le trouver devant chez lui alors qu’il disait au-revoir à la petite Catherine. Avant qu’il n’eut put dire mot, Will l’empoigna et le tira jusque derrière un pan de mur. Il commença :

« Dit, tu as dormi dans la boue ou quoi ? Tu t’es battu ? »

Cette pensée fit sourire Fred. S’il s’était battu et s’était, à cause de cela, retrouvé dans cet état, il savait pouvoir compter sur son ami pour obtenir une sanglante revanche. Le cas avait déjà eut lieu, mais nous en reparlerons plus tard.

« Aucune importance… Dis-moi, tu es allé à la fête hier ? »

« Bien sûr… T’imagines que j’allais pas rater ça ! Y avait une série de copines que je n’avais pas revues depuis un bout de temps, presque trois jours et je me suis fait un plaisir de renouer quelques liens. Sinon, on a eut droit à une tournée de bière ! On s’en est mit, t’imagine pas ! Et en plus… »

Il regarda soudain le visage exaspéré de Friedrick.

« Ah, oui, je vois… Tu voudrais que je te parle d’elle, n’est-ce pas ? »

« Pas ici, allons dans ma chambre. »

Mût par une force commune, ils se mirent en route pour l’endroit choisit. J’aime autant vous dire que, ce jour là, les commères eurent matière à travailler lorsqu’elles virent passer le solitaire dans un état aussi lamentable. Mais pire encore, alors que les deux compères arrivaient au but, ils croisèrent la route du groupe de fanatique d’Emelia et Emelia elle-même. Elle semblait un peu plus froide que d’habitude, comme contrariée. Lors du passage au même niveau, quelques railleries fusèrent. Pour Fred, ce n’était rien. Il n’osait pas regarder, mais il devinait le masque de dédain qui lui était réservé, il sentait peser sur lui le poids de l’amertume. Sans y faire attention, il redoubla de vitesse. Une fois à l’abri de ses murs, il s’assit, puis, prenant sa tête entre ses mains, il pleura un peu, simplement pour sortir un peu de la peine qu’il avait en lui. Willy, assit en face, ne sut que dire. Dans ces cas-là, le mieux, c’est de garder le silence. Au bout d’un moment, quand le visage boueux parsemé de traits clairs qu’avaient provoqués les larmes eut repris une apparence de marbre, il posa la question.

« Allez, avoue-moi tout. Que s’est-il passé ? »

Pendant que Friedrick avoue tout son malheur à son ami, je vous propose de s’écarter, afin de laisser un minimum de vie privée à cet être brisé. Allons plutôt du côté de Damien. Que faisait-il ? Pourquoi ais-je décidé de vous emmener voir ses actes ? Tout simplement parce que je crois que cela peut vous intéresser, presque autant que tout ce que je pourrais vous dire d’ailleurs. Commençons donc par le commencement. Un jour, Damien apprit que sa dulcinée allait suivre des cours chez un autre professeur. Cela lui allait très bien. Seulement, il apprit par la même occasion que ce professeur avait un élève. Pas n’importe quel élève… Le solitaire, Friedrick. Comme il arrive souvent dans ces cas-là, la jalousie décida de pointer le bout de son nez. En vérité, qu’avait-il à craindre ? Emelia lui avait promis mère et monde, elle l’avait déjà embrassé et lui avait avoué son amour. En face, il y avait un jeune fou, un peu idéaliste qui préférait sans doute les oiseaux à une relation et que l’on avait jamais vu, de mémoire d’homme, au bras d’une fille. De toute manière, cet être à qui toutes les pratiques du monde sont inconnues ne pouvait rivaliser. Toutes ces raisons, Damien ne voulait les entendre. Entendons-nous, il était amoureux. En tout cas, autant que l’on peut l’être. Si le feu qui le dévorait les premiers jours s’était peu à peu apaisés par une certaine habitude, il n’en restait pas moins aimant et l’idée de voir sa belle seule avec un autre pendant certaine journée le remplissait d’une terreur incontrôlable. Dès ce moment là, il décida d’éliminer cet adversaire. Il conçut pour cela une stratégie des plus vicieuses.

Quel fut-elle ? Ais-je à vous le dire ? Le sais-je même ? Me croyiez-vous omniscient ou même devin ? Certes, je connais la fin de l’histoire, mais vous ne pourriez pas tout comprendre si je vous exposais maintenant le projet funeste de Damien. De toute façon, vous seriez trompé, vous vous mettriez à croire ce qu’il ne faut pas croire, à penser ce qu’il ne faut justement pas penser. Si je vous révélais ce plan, vous déduiriez une fin qui n’est pas la bonne et vous vous désintéresseriez de ce récit, croyant tenir une vérité qui vous dégoûterait de juste droit, mais une vérité fausse. Pour toutes ces raisons, je ne peux pas vous dévoiler la chose.

Damien avait donc conçu sa stratégie et, rassuré quant à la protection de son bien le plus précieux, il s’était préparé à la fête. La suite fut des plus banales. Il dansa, il rigola beaucoup, entraînant Emelia dans des valses compliquées et dont il s’étonnait toujours qu’elle suive avec une dextérité peu commune. La soirée se passa bien et il oublia tous ses doutes et ses craintes lorsqu’il s’aperçut que le jeune Fred n’était pas dans la salle. Dès qu’il se sépara de sa douce moitié, il réunit tout de même certains de ses copains, gens plus dévoués à Emelia qu’à lui, mais qui voyait en ses paroles celles de l’objet de leur culte. Il commença donc son plan par leur dire de se méfier du solitaire, car ce dernier semblait trop proche de leur déesse. Il leur communiqua sa peur, ses craintes. En peu de temps, il eut devant lui une bande de fanatiques prêts à écharper le jeune impudent. Il leur demanda de se contenter de le surveiller, pour le moment.

Encore une fois, je vous le dis, je ne peux vous avouer le plan dans son ensemble. Si je me permets d’ajouter cela, c’est pour que vous ne pensiez pas que j’aie fait tout un cinéma uniquement pour vous cacher une réaction aussi basique. Le plan était bien plus audacieux, bien mieux imaginé. Il devait lentement, mais sûrement éliminer sa cible sans que celle-ci puisse réagir. Cette cible était Friedrick et l’étau commençait déjà à se resserrer.

Voilà... Normalement, je m'arrête là pour aujourd'hui. J'aurais même tendance à attendre un peu que d'autre puisse prendre le train avant la fin. (pis, je fatigue). Allez, j'suis sûr que quelque chose vous a titillé. Si c'est le cas, hésitez pas! Dites-moi tout, même si vous trouvez votre remarque négative! Comme on dit, j'en ai besoin.

Imperator, empereur qui sait qu'il n'a pas put tout réussir comme cela.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est tjs aussi bien !!! Continue mais moins vite!!!

Si je puis me permettre... Merci, ça fait su bien d'entendre ça!

Bon, comme je l'ai dit, ce sera tout pour ce soir, mais, avec un peu de cahnce, je reprends demain. Faut dire que ça doit être dur de tout lire au fur et à mesure. Allez, je sais ce que je vais faire! J'vais me relire. J'ai écris ça tellement vite que j'ai dut laisser un tas de non sens ou de mauvaises transition. Bon, ben si je dois faire de grands travaux, j'vous avertis.

Imperator, empereur content de voir que son texte plaît en dehors du néant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Allez, un texte plus court, mais prépondérant pour l'ensemble, Je vous l'avoue, j'ai décidé de la fin. Je vous rassure tout de suite, je ne vais pas bâclé le tout aussi vite que cela, mais cette transition a le mérite d'être assez clair. Bon, en vérité, je voulais savoir si ça allait toujours avant de commencer la description de l'étranger et de raconter une de mes petites histoires...

Les jours qui suivirent furent tristes pour Friedrick qui, ne faisant pas attention au nombre croissant de regards plutôt agressifs à son égard, voyait sa tendre et chère lui refuser tout contact, tout regard. Vechnos lui-même vint à ressentir l’atmosphère de mort qui régnait en maître dans son cour. Il fit la remarque lors d’une blague qui fit autant d’effet qu’un pet de mouche dans une conversation de taverne. D’indignation il s’écria :

« Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Quelqu’un est mort ? Allons, vous êtes jeunes, arrêtez de tirer des têtes pareilles et soyez plus attentifs ! Je vous jure que la suite est intéressante, parole de Vechnos. »

Les deux visages sourirent dans un même mouvement et les regards se croisèrent. Emelia ne boudait plus, elle était souriante, comme ressuscitée. Fred, pour la première fois, soutint ce regard et s’emplit de toute la joie dont il regorgeait. Ce moment annonça la fin du calvaire. Elle lui avait pardonné. Qu’importait qu’il ait fallut presque huit jours et une remarque du professeur, elle lui souriait à présent et seul ce fait comptait. Le cour put reprendre et l’atmosphère s’avéra cette fois si légère que Vechnos, à nouveau, se permit un commentaire :

« C’est bon les jeunes, faut pas tomber dans l’excès inverse non plus ! »

Le pauvre vieux croyait que l’on se moquait de lui et tentait de sauver son honneur. Il ne se doutait même pas que sous ses yeux se produisait un miracle à peine imaginable, un miracle des plus prodigieux, un miracle beau, atrocement et mortellement beau.

Juste avant de sortir su bâtiment, Emelia vint voir son compagnon de cour et lui dit :

« Pourquoi n’es-tu pas venu ? »

Friedrick ne savait que répondre. D’un côté, il pouvait lui avouer la vérité, dure à croire, et de l’autre, il pouvait mentir, inventer une histoire…

« J’ai voulu enter par la fenêtre de derrière et je suis tombé lors de mon escalade, ma tête a heurté quelque chose de dur et je me suis endormi, enfin je veux dire évanoui… »

Il scruta le doux regard pour savoir si elle le croyait. La réponse ne fut jamais trouvée, mais il eut au moins le bonheur de pouvoir à nouveau plonger ses pensées dans cet océan de douceur qui émanait des yeux incroyablement scintillant de la jeune fille.

« D’accord, je veux bien te croire… Écoute, j’ai quelques lacunes en lecture et je pensais que tu pourrais m’aider. J’ai chez moi un très beau livre, la ballade du bouffon, avec lequel tu pourrais m’enseigner, si tu es d’accord évidemment. »

Là, Frederick n’en revenait pas. En plus d’avoir été pardonné, il se voyait offrir une seconde chance ! Elle l’aimait donc vraiment ? Mais pourquoi se cachait-elle, pourquoi utiliser des prétextes ? Tant pis, il irait.

« Ne t’en fait pas, si tu as le moindre problème en lecture, je me fais fort de tout tenter pour le régler. »

Elle partit aussitôt chez elle, laissant pour tout adieux un rire cristallin qui mit longtemps à s’effacer des oreilles de l’adolescent. Soudain, il pensa avoir rêvé. Il allait se réveiller, dans son lit, et se dire que ça avait été un beau rêve, à classer avec tous ceux qu’il faisait d’habitude. Il attendit un moment, comme pour montrer que la rêverie était terminée, mais rien ne se produisit. Il ferma alors les yeux et se concentra afin de mettre fin à l’instant à son sommeil avant que le rêve ne se transforme en cauchemar. Une main lui frôla soudain l’épaule.

« Vous rêvez jeune homme ? »

C’était Vechnos. Tout était encore là, il ne rêvait pas.

« Dites, l’étranger est là, il vous attend. Je me demande d’ailleurs quand est-ce que vous avez put demander à le voir… »

« Quoi ? »

« Oui, c’est étrange. Je ne me souviens pas avoir entendu que vous ailliez approché cet étranger. Quoi qu’il en soit, il vous attend. »

« Soit. »

Un étranger, mais de quel étranger pouvait bien parler ce vieux sénile. Mais bien sûr, il devait s’agir du fameux qui était arrivé il y a peu. Mais il ne lui avait jamais parlé ! Comment pouvait-il avoir demander une entrevue ? Tout allait décidément bien à l’envers ces derniers temps. Tant qu’à faire, autant le faire avec. Il se laissa donc guider par son professeur jusqu’à une salle remplie d’écrits de toutes sortes et qui servait à l’entreposage des archives. Au beau milieu, assis sur une chaise, siégeait l’étranger.

Alors, ça va toujours, je n'ai pas épuisé mon jouet?

Imperator, qui se demande s'il ne ferait pas mieux de continuer à faire des petits morceaux afin de garder son texte en haut de la liste... Non, ce srait déloyal. Je ferais donc plein de longs morceaux... (vraiment chiant ce problème...)

Modifié par Imperator
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il cous attend
:wub::wink:

non ton joue n'est pas epuise, et puis la tournure qu'il vien juste de prendre fait du bien( ou alors c'est parce que je viens de lire que mon texte plaisait ^_^ ?)

L'etrange et etrange , c'est le moins que l'on puisse dire.

A oui j'oubliais tu n'as pas beaucoup montre le tracnac de Damien , est-ce normal docteur? ^_^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A oui j'oubliais tu n'as pas beaucoup montre le tracnac de Damien , est-ce normal docteur?

Tu veux dire... Je n'ai pas vraiment dévoilé ses plans? Ben tu sauras tout le moment venu. Si tu parles des sentiments de ce type, ben sache que je n'en ai rien a fo**re! (désolé pour l'injure). Cet espèce de con**rd (encore désolé) n'a qu'a cr**é en silence (bon une vie d'excuse peut suffire?) et pas faire ch*er !!!!(allez, je mets des *** ou bien tout les lecteurs sont suffisament âgé pour supporter la vue de tant de vilains mots et comprendre par là la haine farouche que je voue à cet être créer de mes mains et que j'ai lentement appris à haïr (malgré que je veuille le faire le plus saint et le plus normal du monde dans ce texte (ben oui, il aime vraiment Emelia, ben oui il n'est pas méchant, seulement jaloux...ça arrive...).

Voilà... Pis je m'énerve chaque fois que j'en parle (ou que j'écris dessus), donc pas de gros dévelloppement niveau sentiment.

il cous attend

Je ne comprends pas que Word laisse passer des choses pareils!!! (c'est corrigé)

Imeprator, désolé d'être grossier, mais il n'en pense vraiment pas moins (et puis, c'est contre un personnage fictif, donc ça ne fait pas vraiment de mal à qui que ce soit, non?)

p.s.: j'vais quand même mettre des *** un peu partout pour ne pas laisser ce forum aller vers la grossiéreté...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Arg! vite la suite, en fait non! post plus vite  bon je sais je ne sais pas ce que je veux  vite et toujours aussi bien

C'est embrouillé, mais dans l'ensemble je comprends que tu veux une suite. Ben la voilà. Prépare-toi à être achté-moult surpris, car rien n'est normal chez moi...

Et c’était, je puis vous l’avouer sans problème, un étrange étranger. Encore qu’étranger ne fut pas le mot à proprement utiliser, car s’il l’était pour Fred, Fred ne le lui était pas et sans attendre, l’étrange être se projeta à terre, face contre sol. Que ce soit une coutume de l’extérieur ou une facétie extérieurement exprimée, Friedrick eut du mal à ne pas se sentir soudain pris dans une vaste blague. L’avait-on fait passer pour le chef du village ? Que pouvait-on avoir dit à cet homme pour qu’il se prosterne ainsi ? Un coup d’œil vers Vechnos l’informa que ce dernier était lui aussi frappé par une façon de se présenter qui ne lui était pas familière. Il semblait clair qu’il n’avait encore jamais vu ça et que l’homme toujours à terre ne devait pas l’avoir encore fait. Cette sensation fut renforcée par le départ du vieux professeur, départ précipité dut certainement à une volonté de s’éloigner de tout ce qui peut paraître étrange ou bizarre. Restaient donc dans la pièce Fredercick, seul avec l’étranger aux étranges coutumes.

Ce dernier ne voulant toujours pas se relever, et ce malgré un bon quart d’heure d’attente, Fred décida de l’observer un peu plus. Il était très grand, un véritable colosse. Taillé dans un bloc de fer, il n’eut pas présenté une apparence plus rigide et musclée. Ses cheveux étaient coupés assez courts, comme ceux d’un soldat et ses vêtements reflétaient une grande richesse. Qu’il fut guerrier, cela ne faisait aucun doute. Mais qu’il fut un honorable guerrier en permet plus. En effet, en plus des habits, Friedrick aperçut une bourse, certainement pleine de pièces d’or car elle semblait lourde et des contours très nets se dessinaient sur les parois de soie. Si la seule carrure de l’homme peut le faire repérer à des mètres à la ronde, sa peau d’un blanc laiteux, presque irréel n’était pas en reste pour départager cet être du commun des mortels. Fred fut très impressionné par l’ensemble harmonieux et ne put que rester ébahi en se demandant comment une telle chose avait put escalader les montagnes pour les rejoindre en ce lieu qu’il savait isolé du monde.

Toute cette description, un enfant l’avait fait avant lui. En effet, ce fut un enfant qui le découvrit en premier. Il était seul, à bout de force, allongé sur un rocher en haut du col et qui marmonnait quelque chose dans sa longue barbe. L’enfant, bien que très jeune, comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas et il courut chercher ses parents. Ces derniers ramenèrent avec eux la moitié du village. Le reste vint assez rapidement et seuls certains exilés tels Friedrick et sa mère n’allèrent pas observer celui que partout l’on annonçait comme une curiosité. Curieux, il l’était, en effet. Comme vous le savez déjà, il avait été transporté dans la hutte des Kipellsbrieg. Ce choix se fit, non pas pour la notoriété de ces gens qui, biens que braves en règle générale, voyaient d’ailleurs d’un assez mauvais œil que l’on amène chez eux un étranger peut-être dangereux et une foule qui piétinait les acacias, mais parce que cette hutte était la plus proche du col et qu’il était donc moins épuisant de laisser cet homme plutôt lourd là que plus loin. C’est donc dans cette masure que les plus vieux de chaques clans purent venir l’observer à loisir. En plus des points évoqués juste avant, ils remarquèrent que son visage était celui d’une brute, d’un être mauvais. Ses yeux fermés semblaient renfermer une sourde colère, une mauvaise rage et la pâleur du tout lui donnait l’aspect d’un cadavre. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il y eut une vaste vague dans la foule, vague de recul car, même quand l’on s’y attend, les yeux d’un cadavre qui s’ouvrent font toujours un peu peur. Il prononça paisiblement certains mots qui, tout naturellement, formèrent des phrases. Etonnamment, il parlait la langue avec une dextérité plus qu’étrange, pour un être de l’extérieur et quand il demanda à manger, l’on s’empressa de le servir avec un empressement peu commun. Il mangea tranquillement, un moment en avalant un morceau de poulet, un moment en goûtant avec plaisir l’attention de son auditoire plutôt intéressé par son histoire. Il leur dit comment il avait décidé de tenter la traversée de la chaîne montagneuse, comment il s’égara et comment il finit par se retrouver su ce large rocher, unique refuge contre un éventuel retour de loups rameutés par celui ayant réchappé au massacre des siens lors de l’attaque du fier aventurier. Il leur avoua avoir servi comme mercenaire, mais s’être racheté depuis et avoir décidé de fuir des terres ravagées par la guerre. Quand enfin la foule s’en fut allée, soit pour vaquer à ses occupations, soit pour aller déduire ce qui pouvait l’être de ce qu’avait dit l’inconnu, celui-ci demanda à voir Frederick. Il le demanda d’une manière si naturelle que personne ne fit attention à l’incohérence d’une telle requête. On lui annonça que le garçon le verrait plus tard, quand il aurait satisfait la curiosité des vieux sages. Il accepta la condition et se mit à dormir. C’est ainsi qu’il termina dans la salle des archives, le nez dans la poussière, agenouillé devant Frederick.

Celui-ci décida d’ailleurs que la comédie avait assez duré :

« Excusez-moi, mais vous êtes dans une situation, qui, en plus de me gêner, est considérée comme d’un ridicule grave dans la région… »

Toujours aucune réaction de la part de l’autre.

« C’est bon, vous pouvez vous relever ! »s’écria soudain Fred sous l’effet de la colère.

Cette fois, l’homme se releva et retourna s’asseoir sur la chaise. Il tendit à son voisin un joli fauteuil, superbement recouvert de peau de bêtes, méthode qui permet de gagner un peu en confort. Sans chercher à comprendre, Friedrick s’avança et s’assit.

« Allons-y. Que me voulez-vous ? » commença t’il.

« Je me suis sentit obligé d’intervenir mon seigneur, j’espère que vous saurez me pardonner. »

« Ah, bien, je vous pardonne… Mais de quoi ? » continua Fred qui commençait sérieusement à s’inquiéter de la santé mentale de son interlocuteur.

« Votre grandeur est menacée. L’ennemi se rapproche et aucune de nos diversions ne l’ont arrêté. Il vous a repéré, c’est certain. De plus, vous vous compromettez dans un intérêt humain. Le code que vous nous avez laissé m’oblige à… »

« De quoi ? Code, ennemi ? Je ne comprends rien à ce que vous me dites. Écoutez-moi bien. Vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre, vous avez dut vous tromper de village… »

Cet argument plus que pathétique à nos yeux avait une chance de produire ses fruits dans le cerveau d’un type aussi gravement atteint. Friedrick espérait vraiment que cet être croie s’être trompé et arrête ainsi de l’importuner.

« Il est parfaitement normal que vous ne me compreniez pas, je n’étais d’ailleurs pas sensé venir vous voir. Mais il est temps de partir. À la vitesse de notre ennemi, il devrait arriver ici dans environ un mois. Il a déjà vaincu notre première armée et ne semble pas accepter de se jeter dans le moindre de nos pièges. »

« Excusez-moi, mais vous êtes fou, vous êtes un cinglé, un mythomane ! »

« Mon seigneur… »

« Il n’y a pas de seigneur ! Je me nomme Frederick, je suis né ici, je suis un paysan, comme mon père l’a été avant moi ! Votre histoire n’a aucun sens et je ne sais pas pourquoi je vous écouterais une seconde de plus ! »

« Il y a un autre danger ! Cette Emelia… »

« Co…Comment est-ce que vous savez ? Qui vous l’a dit ? Ne l’approchez pas, vous entendez ! Allez-vous en, allons, partez d’ici ! »

La scène était des plus incroyable. Frederick était debout, le doigt pointé vers la porte, rugissant comme un dément sur le colosse roulé en boule sur sa chaise et qui se laissait crier dessus comme un enfant par son père. Il semblait terrorisé. Nul doute qu’il ne fut fou pour tous ceux ayant put observer la chose. Lorsque Fred n’eut plus de voix, l’autre voulut ouvrir la bouche, puis, voyant l’air furibond de son tortionnaire, il se contenta de ramper, et le terme est faible, jusqu’à la sortie et de s’enfuire. Un monstre tel qu’il s’en fait dans les pires légendes n’eut pas put produire sur cet homme plus d’effet que ne le fit Friedrick. C’était absolument fantastique, extraordinaire. Deux ou trois passants, attirés par les cris s’étaient agglutinés devant une fenêtre et observait avec une certaine crainte cet adolescent maintenant seul au milieu des livres. Lorsqu’il se retourna, ce dernier les aperçut. Une seconde, chacun put apercevoir, ou plus justement, crut apercevoir dans les yeux du jeune garçon une lueur de haine, de cette haine qui mène à la mort, de cette haine indomptable que l’on nomme furie. Mais la vision s’estompa et laissa un grand sourire sur la face du principal intéressé.

« Il est complètement givré, cet étranger. » lança joyeusement Fred à l’attention des passants, en appuyant bien sur le « cet étranger ». Les autres acquiescèrent en silence et s’empressèrent de changer de décor. Ils étaient terrifiés et l’objet de leur terreur l’était plus encore. L’inconnu avait parlé d’Emelia, il avait dit qu’elle représentait un danger et vu le fanatisme inconsidéré de l’être, il y avait de fortes chances pour qu’il s’en prenne à elle. Il n’y avait qu’une chose à faire. Une chose qu’il lui dégoûtait de tenter, une chose des plus désagréables, mais nécessaire, aller parler à Damien.

Allez, mon p'tit Fred va prendre son courage à deux mains et foncer voir l'autre... (eh, 15 pages, ça fait un sacré bout... Disons encroe vingt, ça vous va? Les imprimantes suivent?)

Tiens, avant que je ne parte dans mon petit délire perso :wink: (parce que personne (presque :wub: ) lit :P et que donc je fais ce que je veux ^_^ ), vous pourriez me dire si je commence à exagérer ^_^ ou si ça reste dans le même ton :wub: (en un peu plus complexe tout de même :zzz: ). Franchement, j'ai tellement de portes de sortie que je ne sais pas laquelle je vais vraiment utiliser :wink: ... (il y en a une qui me plairait bien, mais ce ne serait qu'à moi, j'en suis certain :P:skull: . Et vu que si je voulais écrire uniquement pour moi, je ne posterais pas ici :) (enfin, en théorie :wink: )...)

Imperator, empereur qui se perd dans ses intrigues (ce qui l'amuse beaucoup d'ailleurs...)

Modifié par Imperator
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fidèle au post! Je reste jusuq'au bout!

Et c'est peu dire!!!

Une tapette ce merco!

Tu veux parler de l'étrange étranger?

A quand la suite ? au plus vite j'espere  VIIITTTEEEEEE

Si tu la chercher, tu vas l'avoir, fait attention! Non, la suite devrait venir, mais j'aimerais vraiment savoir si je ne suis pas en train de partir dans un trip (et *** de l'anglais!) à moi et donc de laisser la dimension disons "public" de la chose s'en aller en poussière...

Voilà quoi. Je pourrais aussi arrêter de me poser des questions sur comment pourir la vie d'un p'tit amoureux et lui laisser sa nana (je deviens vulgaire quand je banalise) pour qu'il ait plein d'enfants. Bof, c'est envisageable, mais bizarrement, ça ne me plait pas. Trop facile? Pas assez sadique? Je ne me connais pas assez pour pouvoir répondre.

Quoi qu'il en soit, si la tournure des choses ne t'as pas choqué, je pense que je peux continuer un moment sans réponse à ma question. (mais, au bout d'un moment, il m'en faudra une...)

Imperator, empereur incapable de juger par lui-même.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

YEEES! ^_^

Je retrouve ce bon vieil Impe avec ses intrigues incompréhensibles et ses énigmes inélucidables ( :wub: ça existe comme mot?)

Je trouve ce tournant spéctaculaire et génial, tant il contraste avec le début. J'ai vraiment hâte de connaitre la suite, depêche toi, bon dieu(si j'ose dire)! Et tant pis si tu pars dans un de tes délires fantastiques, ça n'est qu'encore mieux et rend le récit palpitant, donnant à une simple historie d'amour une dimension supplémentaire. Maintenant, c'est aussi à toi de savoir intégrer cette suite avec le début, et de lier tous les personnages!

Mr Petch

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve ce tournant spéctaculaire et génial, tant il contraste avec le début.

moi qui voulait faire passer ça en douceur... Mais bon, avec la suite, ça ira mieux...

Je retrouve ce bon vieil Impe avec ses intrigues incompréhensibles et ses énigmes inélucidables (  ça existe comme mot?)

Tout de même, il ne faut rien exagérer... Après tout, je fais là un rapport assez net avec un des mes autres textes (mais ça, le lecteur n'est pas sensé le savoir...)

Et tant pis si tu pars dans un de tes délires fantastiques, ça n'est qu'encore mieux et rend le récit palpitant, donnant à une simple historie d'amour une dimension supplémentaire.

Faut que je me gaffe quand même de ne pas tomber dans l'excés et de ne pas étouffer l'histoire d'amour. Après tout, c'est l'histoire d'Emelia et de Frederick, de Frederick et d'Emelia. Que dire d'autre... Oui, je ne peux pas m'empêcher de mettre mon grain de sel partout et je peux t'assurer que les derniers moments vont être des plus haletants (et si possible éprouvant pour le lecteur. (mon rêve, c'est qu'après avoir terminer la lecture, juste au moment du dénouement, juste après le dernier mot, le lecteur s'essuie le front et observe ses dessous de bras auréolés en se disant que, bon sang de bon soir, ce fut plutôt violent., mais je peux toujours rêver...))

Maintenant, c'est aussi à toi de savoir intégrer cette suite avec le début, et de lier tous les personnages!

Je vais me gêner! Et Will va revenir (en amenant avec lui Cassandra, Victorine, Clara, etc...). Je compte encore jouer avec Vechnos et avec deux personnages surprises... (et puis un que tout le monde devrait connaître (cf, l'autre texte dont il est question plus haut).

Mais en fait, un texte, c'est une vaste salade de fruit où le principal est que tous soient représentés.

Imperator, empereur fourbe, lâche, sadique et salaud, mais qui a le pouvoir de l'être! (et ça, c'est pas de ma faute...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Allez hop, j'ai eut un rendez-vous ce soir et j'ai dut m'arrêter en pleine écriture. (quand la mort vient vous chercher, vous ne la faites pas attendre... Ben moi non plus.)

Voici tout de même la suite.

Il ne fallait plus hésiter. Ce fut donc d’un pas ferme et décidé que Frederick se mit en route pour la maison de son rival. Accessoirement, il se disait qu’il était surtout en route pour aider Emelia, et ça, ça faisait beaucoup mieux passer la chose. En chemin, il repensa à ce que lui avait dit le fou. « Mon seigneur… Vous êtes en danger… » Rien que de très drôle et pathétique si ce n’avait pas été dit avec autant d’émotion. Il s’en voulait soudain de l’avoir chassé. Il se surprit à plaindre cette montagne de muscle assassine parce qu’elle était cinglée. Il se ressaisit. Il avait bien assez de problèmes sans chercher à secourir les pauvres givrés qui arrivaient dans le village. Et si ce qu’il avait dit était ne soit-ce un rien vrai ?

Sur cette pensée, Fred stoppa net. Une foule d’idées s’étaient précipitées au milieu de son esprit bien trop actif à son goût. En effet, il raisonnait et son raisonnement l’effrayait en le fascinant, ce qui est un mélange dur à obtenir mais plutôt courant. Venons-en au fait. Si ce qu’avait dit l’autre avait un semblant de vérité, il était un seigneur. Un grand seigneur même. Bon, il était menacé, mais vu la carrure de son nouveau gardien, il ne voyait pas ce qu’il avait à craindre. De toute façon, là n’était pas l’intérêt. Non, s’il était un seigneur, il n’était plus le petit Friedrick-le-solitaire, mais Frederick le grand, sa majesté Frederick-le-grand ! Il devait régner sur des terres, avoir de grandes richesses. Ce n’était plus Damien qui pourrait, dès lors, l’empêcher d’avoir des ambitions du côtés d’Emelia. S’il était un puissant seigneur, il n’avait qu’à faire un geste pour qu’il soit emmené dans son château avec sa promise. Il lui offrirait des montagnes de diamants, des cascades de saphirs, des ruisseaux d’émeraudes et elle prouverait chaque jour que ces pierres dites précieuses ne valent même pas le plus petit pore de sa peau. Il pourrait lui trouver chaque jour des distractions nouvelles et il la verrait sourire. Il se voyait déjà en train de l’observer rire tandis qu’une multitudes de mésanges seraient libérées pour son plaisir.

Mais à quoi bon rêver ? Ce n’était qu’un fou, rien qu’un fou. Il vit d’un coup ce qui lui avait manqué jusque là et n’eut pas la présence d’esprit d’imaginer à quel point ça avait manqué à quasiment tout le monde. Se croyant victime d’une grave injustice après cette pensée, réaction immature s’il en est, il se remit à clopiner. Soudain, il les aperçut. Elle était dans ses bras et lui l’enserrait. Emelia l’embrassait et Damien l’embrassait de plus belle. Dégoûté, blessé au plus profond de son amour-propre de nouveau grand seigneur, Fred continua son chemin pour se cacher dans un coin de rue un peu plus loin. Un moment, il eut envie d’aller tuer cet espèce de petit paysan qui osait accaparer chaque seconde un peu plus son Emelia. Il lui suffisait de retrouver le barbare et de lui raconter un petit mensonge et il y avait de fortes chances pour que… Non ! À nouveau, il dut se ressaisir. Premièrement, Damien était comme lui, un être humain tout ce qu’il y a de plus normal. Deuxièmement, Emelia l’avait choisit, donc il n’avait pas à contester ce choix. Troisièmement, Emelia lui en voudrais sûrement d’avoir tuer un homme pour elle. Il se voyait mal aller lui dire « je t’aime » avec les mains pleines de sang. Enfin, point assez facultatif à ce moment là, il n’avait moralement pas le droit de tuer. Si je dis que ce point là était facultatif, c’est parce que je peux vous assurer que Fred avait tôt mieux fait de se convaincre avec les trois premiers. En effet, il arrive bien souvent que la colère aie le pas sur la raison et la morale…

Ses envies de meurtres calmées, Frederick se mit à réfléchir. Il lui fallait avertir Damien. Ce point là était clair. Mais comment ? Il ne lui fallait pas attirer l’attention d’Emelia car elle aurait put perdre une partie de sa joie avec une telle nouvelle. Peut-être devait-il essayer d’éloigner un moment Damien en lui demandant de venir discuter à côté. Mais cette manœuvre pouvait passer pour une tentative d’intimidation et Fred était certain qu’Emelia devait détester ce procédé au moins autant que lui. Il finit par trouver la solution à son problème alors qu’il promenait nerveusement son regard sur les différentes personnes présentes dans la rue à ce moment là. La solution, c’était Willy.

Ce dernier sortait justement d’une maison, probablement celle d’une de ses copines. En fouillant sa mémoire, il crut se rappeler que Will devait passer la soirée avec une certaine Cassandra, ce soir-là. En fait, il se trompais de peu. Si Will était effectivement sensé sortir avec ce jour là, car il avait un jour réservé pour chaque fille et il était donc possible de savoir à l’avance avec qui on le trouverais. Seulement, Cassandra, car c’était bel et bien son tour, avait eut, comment dire, une sorte d’indisposition. Pour que vous compreniez bien la chose, il me faut vous expliquer absolument toute l’histoire en détail, ainsi que pour les non-initiés, les secrets des amours d’adolescents.

Commençons par les aspects techniques. Un amour d’adolescent se compose de trois phase. La première est la rencontre. Pour expliquer la chose simplement, deux adolescents qui se trouve être libre à ce moment-là se croisent et demandent l’un à l’autre de pouvoir passer la soirée en sa compagnie. Il est de coutume que ce soit le garçon qui fasse la première demande, mais certains cas rares ont été répertoriés et il s’avère que des filles peuvent très bien s’occuper de cet aspect là. Dans l’idéal, la rencontre devrait être le fruit d’une petite passion, d’un sentiment envers l’autre. Afin de rester purement dans l’aspect technique et de ne pas faire rejaillir ma propre vision de la chose, je resterais à cette version, bien qu’elle soit parfaitement illusoire à une ou deux exceptions près. Donc, la rencontre est motivée par une sensation amoureuse. La deuxième phase est la connaissance. Elle consiste, comme son nom l’indique, à faire connaissance avec le conjoint. Une nouvelle fois, j’en resterais au cadre des manuelles et ne vais donc pas parasiter votre culture générale avec des propos tels que : la connaissance est plus la phase où il faut apprendre à connaître le corps de l’autre que les pensées de l’autres. Nous en resterons donc à la version purement littérale où la connaissance sert à savoir si le conjoint nous plais et si le sentiment du départ s’avère solide et pouvant entraîner une longue passion. La troisième phase n’a pas de nom. Certains, tels que moi, la nommons affectueusement la phase de mise au rencart. Elle consiste normalement à passer à un stade de la relation sensé être plus sérieux, tel le mariage. Il est pourtant bien connu que cette phase est plutôt le moment où, la blague ayant assez duré, l’un des membres du couple décide d’aller voir ailleurs. Mes propos sont évidemment acide, mais ayant put participer volontairement à ce jeu des plus distrayant, je pense pouvoir émettre un petit avis dessus. Cependant, nous avons décidé d’en rester à une version technique et allons donc considérer la phase de mise au rencart comme une transition vers le mariage.

Une fois les aspects techniques en votre possession, je puis maintenant vous raconter la fameuse soirée de Will. Alors, tout avait commencé plus ou moins lorsque ce dernier avait voulu aller trouver sa dulcinée du soir. Il avait donc revêtit son meilleur costume pour cette occasion, ce qu’il faisait à chaque fois d’ailleurs et prépara une petite phrase sympathique afin de faire croire qu’il s’intéressait vraiment à la fille qu’il devait rencontrer. Il repensa à celle-ci. Mais, ce faisant, il remarqua qu’il n’arrivait plus à se remémorer son nom. Il voulut chercher le visage, mais celui-ci avait fuit depuis longtemps son cerveau. Il comprit soudain l’explication de ce fait. Si comme lui, vous aviez put savoir les conditions dans lesquelles furent décidé cette sortie, vous auriez aussi put comprendre qu’il était impossible que Will se souvint du nom ou du visage. Je me permets donc une petite digression sur ce moment assez particulier et représentatif de la phase une dont j’ai fait mention il y a peu.

C’était lors d’une soirée arrosée comme on fait bien peu toute les semaines. Il avait alors dans ses bras la belle Eugénie, la fille d’un homme aimant passablement la pêche et qui ne se rendait pas compte dans quel panier de crabes surnageait sa fille. Bref, quoi qu’il en soit, elle s’était endormie depuis un bout de temps et Will, plus résistant, tenait encore un œil ouvert. Il ne lui fallait, à vrai dire, que ça pour guider l’énorme bouteille de cidre jusqu’à sa gorge. Point que Will fut un soûlon, mais qu’il ne s’était pas aperçut que son adversaire était depuis longtemps terrassé. Soudain, il ressentit une présence légère au dessus de ses épaules. Un de ses camarades devaient avoir chuté et s’était écroulé sur lui. Il s’apprêtait à retourner à son travail, quand il entendit une voix lointaine :

« Eh, y a la fille là-bas qui aimerait bien savoir si t’es libre dans trois jours ? »

Will observa de son regard de cyclope Eugenie qui dormait, puis, après s’être assuré de l’authenticité de ce dernier, il cria :

« Ouais, j’dois être libre. C’est qui ? »

« Euh… Cassis, c’est cassis. »

« Ben tu peux lui dire que c’est bon. »

Il ne savait plus qui était Cassis, en fait Cassandra, mais avait réussi à se souvenir d’un trou dans son calendrier de sortie. La nouvelle tombait à pic.

« C’est bon, elle dit qu’elle t’attendra chez elle. »

« Ah, cool. Euh, c’est qui cassis déjà ? »

L’autre ne se rendit pas compte que l’alcool et la fatigue avaient déjà emporté toute l’intelligence de son interlocuteur et répondit :

« Pas mal ce coup là, fort ! Allez, n’oublie pas, dans trois jours… »

Il s’en retourna, riant encore de ce qu’il considérait comme une bonne blague et qui n’était en fait que l’ultime sursaut d’une brillante intelligence ravagée par la fameuse boisson qui rogole comme l’on la nommait dans le village. Il laissait derrière lui Will qui s’endormit rapidement en répétant :

« Dans trois jours…Dans trois jours… Dans… »

Le lendemain, il ne se souvenait plus que d’un rendez-vous dans trois jours et ne chercha pas à s’inquiéter de savoir avec qui, gueule de bois oblige. Il se contenta de repartir chez lui pour se préparer à la soirée qui s’annonçait, ainsi qu’aux suivantes. Il fallait, bien sûr, travailler entre chaque fête, mais le travail étant des plus faciles et des plus ennuyeux, il est inutile d’en faire mention. Toujours est-il, que Will se retrouva avec un rendez-vous surprise qui ne l’aurait pas plus embêté que tant si ça n’avait pas été à lui, par coutume, d’aller chercher sa promise du soir. Restait donc à la trouver. Sans nom et sans visage, ça s’annonçait des plus difficiles.

Mais si la situation avait été aussi simple, tout aurait été réglé en peu de temps, la jeunesse trouvant toujours une solution lorsqu’elle est aculée. Seulement, il s’avéra qu’une ex-petite amie de Willy qui n’avait pas compris les règles du jeu et qui lui en voulait donc avait décidé de prendre sa revanche. Elle avait été là lorsque son ancien concubin avait pris ce rendez-vous. Elle avait bien vu l’état d’ébriété dans lequel il était plongé et elle avait réussi à comprendre tout ce qu’il y avait à comprendre, c’est à dire la perte de mémoire, le problème qui se posait à Will, tout quoi… C’est donc sans aucun scrupules qu’elle vint chez ce dernier pour l’emmener sortir avec elle. Comme elle s’en doutait, il fut bien surpris de la voir, vu qu’il se souvenait parfaitement d’elle et qu’il savait le désespoir dans lequel il l’avait laissé lorsque ses yeux avaient tournés du côtés de Melissa. Cependant, il n’avait qu’une parole, et comme il avait dit qu’il était d’accord, et bien il était d’accord et il prit donc le bras de Cathy, l’ex petite amie, et se mit en route vers la cabane de Marc, qui organisait une fête ce soir-là. Cathy repéra rapidement Cassandra et attendit de passer devant en s’amusant des yeux exorbités de celle-ci pour s’arrêter et demander à Will de l’embrasser. Ne cherchant pas à comprendre, comme beaucoup dans cette situation, il l’enserra et lui accorda cette faveur. Une chaise s’abattit sur sa tête. De par sa forte carrure, il résista facilement au choc qui ne devait, par la suite, n’engendrer qu’une belle bosse, et se retourna pour voir son agresseur. Devant lui se tenait Cassis, les larmes aux yeux, un regard de tueur et un pied du défunt meuble dans sa main droite. Elle fulminait, elle rageait. Soudain, quelque chose se brisa en elle et elle partit en pleurant. Vous ne me croyez peut-être pas lorsque je vous raconte ça, mais il faut savoir que Cassandra était une fille émotive et assez sensible et douce. Elle connaissait les règles, mais espérait en secret que Will déciderait de sauter la phase trois pour ne plus l’abandonner. Toutefois, sa tristesse fut de bien courte durée, bien que véritable et l’on put la revoir au bras d’un garçon nommé Anéque qui, d’ailleurs, décida de lui demander sa main un an plus tard. Comme Frederick, il ne supportait pas ce jeu et n’envisageait même pas d’y jouer.

Il nous faut revenir à celui-ci, d’ailleurs. Il avait donc aperçu son grand ami et alla vite lui parler :

« Will, il me faut un coup de main s’il te plait ! »

« Ah, ouais, attend un moment. »

Il recherchait des yeux Cathy qui, sa vengeance accomplie, l’avait laissé là et s’en était allée voir son véritable compagnon de soirée.

« Excuse-moi, mais le temps presse ! »reprit Fred.

À ce moment là, Will oublia toutes ces petites histoires et reprit son véritable habit, celui de l’ami.

« Vas-y, je t’écoute. »

« Voilà. Tu vois la rue là-bas ? Derrière se trouve Emelia en compagnie de l’autre. J’aimerais que tu réussisse à les séparer un moment. »

« Tu veux parler avec elle ? Bon, d’accord, et comment je fais ça ? »

« Attend. Premièrement, c’est avec lui qu’il faut que je parle. Deuxièmement, je n’ai absolument aucune idée de comment en faire bouger un sans l’autre. À moins que… Oui, voilà ce que tu peux tenter… »

Bon, c'est pas fini. La suite des aventures de Will juste après. (au passage, je suis désolé de couper ainsi en morceau et de reprendre là où j'avais arrêté, mais c'est comme ça que j'écris.)

Imperator, qui doit se dépêcher de continuer tant qu'il a le temps et l'inspiration.

(ps: vous pouvez toujours me dire si quelque chose ne va pas...)

Modifié par Imperator
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est très bien tout ça, ma foi. Bien que je ne sosi pas d'accord avec ta vision des amours adolescentes, mais bref, c'est un détail.

Tout de même, il ne faut rien exagérer... Après tout, je fais là un rapport assez net avec un des mes autres textes (mais ça, le lecteur n'est pas sensé le savoir...)

Ca y est! j'ai trouvé le rapport! je ne dis rien pour ne aps gacher le suspens! :lol:

Mr Petch, qui attend la suite

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.