Un petit poème

[Jeil]

Au cœur de la nuit deux lames volent

Sans jamais se toucher les sœurs tourbillonnent

Amour, haine et colère, autant de sentiments les animent

En un ballet mortel, une hégémonie sublime

La lune reflète le corps de ces âmes égarées

Tranchant la pénombre sous leurs coups célérés

Trop occupées à se chercher pour se voir

Écoutes aventurier, elles chantent leur désespoir.

[Ignit le Fourbe]

C'est... Bizarre. Il n'y a pas de forme classique (le mètre varie à chaque vers) ; je n'y trouve pas de rythme particulier ; pas de rimes, non plus.
En soi, ce n'est pas forcément rédhibitoire : le vers libre est une forme tout à fait respectable, mais elle nécessite une maîtrise particulière parce qu'elle requiert de chercher du rythme, et de le casser, mais à sa manière. Ici, quelque chose ne va pas.

Je ne perçois pas d'émotion particulière, ou d'idée véhiculée par le poème. Tout ce que j'y vois, ce sont deux lames sous la lune. Mais à ce constat "deux lames sous la lune", je ne vois pas grand chose d'ajouté. En fait, le premier vers suffit peut-être.
Bref, la sauce a du mal à prendre chez moi, navré.

Cordialement,

Ignit.


PS : c'est d'autant plus étonnant que les textes sur ton site, auquel je me suis permis de jeter un oeil puisqu'il était en lien dans ta signature, semblent autrement mieux maîtrisés.

[Jeil]

Salut, merci pour ta réponse. Elle est franche et j'apprécie ton regard de connaisseur.

Ton analyse me semble logique puisque ce texte à caractère poétique fût mon premier.

Les autres ont suivi des années plus tard, mais sans que je m'exerce d'aucune sorte.

J'ignore s'ils respectent les conventions que j'ai dû étudier il fût un temps, mais en tout cas ça sort plutôt spontanément.


Ce texte parle d'un être qui manie deux lames en s’entraînant au combat seul. Il est triste et danse, c'est un genre de danseur de guerre.
Je parcourais le forum un peu distraitement et les mots ont resurgit de ma mémoire. J'ai eu envie de partager ces souvenirs.

Je me demande s'il ne manque pas un vers...