Silivia

[Shas'o Benoît]

Voilà comme j'ai réussi à récupérer une figurine de l'Inquisition, et comme je ne sais aps qui c'est, eh ben je lui ai inventé des règles :

Silivia la Rédemptrice

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Unité : une sœur de Bataille

Armement : pistolet bolter, Lance de la Foi

Options : armure d’Adamantium ( +5 pts ), grenades photoniques ( +1 pts).

Règles Spéciales :

-Personnage Indépendant : Silivia suit les règles de personnage indépendant, mais elle peut rejoindre n’importe quelle unité d’infanterie qui compte comme un choix de troupe dans la liste d’armée, à l’exception de : rangers, vengeurs, kroots.

-Lance de la Foi : cette longue hampe terminée par une fleur de lys en adamantium à été offerte à Silivia par les techmarines Salamanders, pour la remercier de son soutien durant l’affaire de Zeno’sial. Elle compte comme une arme énergétique qui permet à Silivia de toucher au corps à corps sur 4+, ou de blesser sur 4+. En outre, ce puissant artefact peut, une fois par partie, puiser dans l’énergie du warp pour lancer une pique d’énergie :

-Servante de L’Empereur : Silivia compte comme un choix QG et doit être prise dans une armée de l’Impérium, ou dans une armée tau ou eldar, qu’elle rejoint parfois lorsque ces xénos peuvent lui permettre d’atteindre plus rapidement ses objectifs. Si Silivia est aux côtés de xénos, l’armée xénos ne doit pas compter les choix QG suivants dans ses rangs :

éthéré, O’shova, Aun’shi pour les taus ; Seigneurs Phénix, Avatar pour les eldars.

Lance de la Foi : F8 PA1 12ps Lourd1, un seul tir par partie.

Armure d’Adamantium : +1E, -1I

Silivia est une des Inquisitrices les plus actives dans le Segmentum Obscurus. Depuis qu’elle a gravi les marches de l’Ecclésiarchie, sa foi en l’Empereur est aussi inébranlable que celle des plus grands Space Marines, et sa dévotion pour le Dieu-Empereur n’a d’égal que son zèle acharné. Plusieurs fois au cours de ses investigations, elle a frôlé la mort, mais jamais sa détermination n’a reculé.

Native de Dimmamar, elle a très tôt été recrutée par les membres de l’Adeptus Sororitas, mais après sa formation, elle s’est tournée vers l’Inquisition, bien déterminée à désherber les fondations de l’Impérium et à bouter dans l’Immatérium les abominations des Puissances de la Ruine.

Traquant l’hérétique dans tous les mondes où elle passe, l’inquisitrice s’est acquise une réputation de chasseurs de sorcière inébranlable, et d’aucun l’appellent « la Rédemptrice ». D’après les dires de certains régiments impériaux, elle aurait mené des campagnes dévastatrices sur des mondes morts, pour anéantir des esprits non-morts en passe de se réveiller. Certains Commissaires ajoute qu’elle a mené plusieurs attaques frontales contre les systèmes classés Perditus dans le sous-secteur de Tanit. Chaque fois, elle est revenue pour livrer à l’Inquisition des artefacts mystérieux, ou les âmes enchaînées de parjures et autres démons.

Mais sa plus éclatante action a été son rôle joué dans l’affaire de Zeno’sial. Zeno’sial est un monde-ruche non loin de la forteresse monastère des Salamanders. Ces derniers visitaient cette planète de manière épisodique pour enrôler les individus les plus résistants, et vérifier l’allégeance à l’Empereur de la population. Mais au cours d’une de ces visites, le bruit courut que les Space Marines avaient tué et dévoré plusieurs des hauts fonctionnaires de la planète, avant de repartir en emportant les caisses du gouvernement. Naturellement, les Salamanders nièrent en bloc ces faits horribles ; Silivia fut dépêchée pour tirer au clair la situation. Quand elle arriva sur Zeno’sial, la situation tournait à l’apocalypse. La population s’était soulevée, accusant les « Surhommes » de trahison et de tendance chaotique. Plusieurs régiments impériaux avaient suivi la révolte et s’étaient regroupés dans la cité de Fruegan pour prendre le pouvoir. Le meneur des Révoltés, le Comissaire Sirius, en appelait à l’Inquisition pour le soutenir dans sa campagne. En périphérie du monde, les Salamanders avaient rassemblé leur flotte de guerre et s’apprêtaient à prendre d’assaut les stations orbitales, pour ensuite anéantir ce monde qui les insultait. De plus, des space marines en livrée bleue et blanc débarquèrent dans la capitale, disant qu’ils étaient envoyés par Roboute Guilliman lui-même pour rétablir l’ordre. Silivia demanda un entretien avec le maître du chapitre des Salamanders, et finalement se décida pour faire éclater la vérité au grand jour. Elle lui fit promettre de ne pas précipiter son assaut tant qu’elle ne se serait aps forgé une opinion tranchée, puis elle partit pour Fruegan et interrogea à son tour Sirius qui lui dit tout ce qu’il savait. Après plusieurs semaines durant lesquels la situation resta tendue, il s’avéra que les accusations portées sur les Salamanders n’avaient pas lieu d’être. La plupart des inquisiteurs pensent aujourd’hui que l’Alpha Legion était pour quelque chose dans cette histoire, d’autant plus que Roboute Guilliman n’avait jamais envoyé de Compagnie sur Zeno’sial, puisqu’il avait déjà fort à faire pour repousser les tyranides. Aujourd’hui, le monde de Zeno’sial est sous contrôle direct des Salamanders qui y prélève une dîme élevée appelée le « Prix de l’Honneur ».

Silivia n’hésite pourtant pas à s’attaquer aux plus puissants serviteurs de l’imperium. A de nombreuses reprises, elle a critiqué ouvertement la politique impérialiste des Ultramarines, et exigé que leur mainmise sur l’Ultima Segmentum soit tempérée. Malgré leur héroïque défense à Maccrage, qui témoigne d’une fidélité à toute épreuve, Silivia pense que leur empire personnel forme un « état dans l’état » bien trop dangereux pour être toléré plus longtemps.

C’est également elle qui fit éclater au grand jour la trahison insidieuse des New Spellers, un chapitre de space marines qui s’était tourné vers les Dieux du Chaos. Les archivistes de ces Fils de L’Empereur, dans leur quête insensée du savoir absolu, avaient passé un pacte avec Tzeench, au nom de tout leur chapitre. La plupart des combattants du chapitre acceptèrent leur nouvelle allégeance comme un signe de bénédiction, car Tzeench était une divinité autrement plus efficiente que le Dieu-Empereur. Seul le maître du chapitre resta fidèle à ses engagements, et il mourut en combattant ceux qui étaient ses frères. L’archiviste Horrigal, qui avait été son second, l’étouffa entre ses tentacules, alors qu’il tirait sur les traîtres. Horrigal avait déjà horriblement muté, et ses deux bras n’étaient plus que des bouquets de chair balançant des appendices en tous sens. Horrigal se couronna « Roi de la connaissance » et il fit fortifier leur monde natal, Kranitus, pour que les New Spellers soient indéracinables. Silivia tenta par trois fois de détruire ce fief maudit : la première fois avec trois régiments de Garde Impériale, ensuite avec l’appui du Vaisseau-monde de Saim-Han, puis en compagnie des Impérial Fists. Chaque tentative se solda par un échec, et Kranitus demeure pour l’instant le seul échec de Silivia. Mais la Rédemptrice a juré de raser jusqu’aux fondations de Kranitus, et de supprimer elle-même Horrigal, et elle est fermement décidée à tenir sa parole.

L’un des coins les plus sombres de la personnalité de la Rédemptrice est sa tolérance vis-à-vis des xénos. Alors que tous les catéchismes officiels rappellent combien tout contact avec les Etrangers est périlleux, Silivia a cotoyé taus et eldars à de nombreuses reprises. Pour sa part, elle estime que ces races ne sont pas fondamentalement opposées aux humains, et pour cela elle espère s’en servir comme alliés. Elle ne se fait pas d’illusions et sait que tôt ou tard, il sera du devoir de l’humanité de purifier à leur tour ces xénos par les flammes. Mais pour l’heure, des ennemis communs se dressent sur la voie de la survie. L’Impérium est en danger, et toute aide est la bienvenue.

« Pourquoi gaspiller aujourd’hui nos forces ? L’impur est à nos portes, il est entré dans nos maison ; aux armes, hommes libres, pour que vive le Dieu Empereur, et pour que vive l’Humanité ! » Discours de Silivia, peu avant l’assaut des premières lignes sur Kranitus.