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Warhammer Forum

La vie comme elle vient


simous

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Hey hey à tous,

Bon j'avais dit que je ne posterai pas ce WE mais bon, j'ai craqué, j'arrive pas à travailler, et puis comme j'ai bien joué tout à l'heure au foot, même si on a perdu (je sais tout le monde s'en fout mais je raconte ma vie quand même), je vous fait part de la suite, voilà voilà...

La nuit m'appelle

En sortant de chez son oncle, Romain regarda la petite montre qui pendait à son cou grâce à une petite chaîne en or, 21h05, il était donc en retard. Le temps était doux, sûrement les derniers jours de l'été indien qui n'avait plus paru finir. Pourtant une obscurité totale régnait sur la ville, juste remise en question ça et là par la faible lumière des réverbères. Il se mit donc vite en route pour rejoindre son ami Mikaël au point de rendez-vous qu'ils s'étaient fixés dans l'après midi. Le jeune homme espérait fortement que son ami tiendrait ses engagements, car la nuit n'était pas rassurante, à deux on est toujours plus fort. Mais arrivé au lieu dit, il ne vit personne, sauf le souffle du vent sur l'eau du lac, formant de petites vaguelettes. A cet endroit, seul la lune éclairait l'étendue d’eau et ses alentours, dans laquelle se reflétait le ciel bleu nuit.

Absorbé par la contemplation de ce phénomène guère singulier mais très beau, Romain ne s'aperçut pas directement de la présence de la petite lumière provenant de la lampe de Baramu. Il fut ramené à la réalité par un hurlement plaintif en provenance du bord de l'eau. Et en tournant la tête en direction du bruit, il aperçut la lumière émanant du banc où lisait sereinement le vieil homme auparavant. Le jeune homme vit avec stupeur que celui le regardait, et laissant à côté de lui l'objet qu'il tenait, vint à s'approcher de Romain avec un large sourire au visage.

- Alors, jeune garçon, on est de retour ? Me voilà bien aise, on va pouvoir discuter ! , lui dit-il en le saluant.

Il invita donc son cadet à venir s'asseoir sur le banc, celui-ci, stupéfait par tant de bienveillance venant de quelqu'un qu'il connaissait à peine, ne put faire autre chose que d'obéir à ces invitations.

- Tiens, assoyons-nous ici, suggéra le vieillard en harponnant Romain par la manche pour qu'il s'assoie à ses côtés sur le banc indiqué. Regarde donc, n'est-ce pas mignon ? Il a toujours eu peur de l'eau, ajouta-t-il en montrant son loup au bord de l'eau.

Baramu se mit à rire, d'un rire réconfortant, léger, un rire de grand-père. Romain regarda avec de grands yeux le spectacle qui s’offrait à lui au bord du lac. En effet, à cet endroit, Teddy-bear allait et venait auprès de l'eau sans jamais se décider à y plonger totalement. A bien y regarder, le garçon, malgré l'obscurité, observa qu'il s'était trompé sur la réelle apparence de la bête. Elle n'était pas impressionnante, non, elle était gigantesque ! Son aspect était horrible, décharné. Comment peut-on trouver cette chose « mignonne » ? pensa-t-il. Ce qu'il voyait l'effrayait au plus haut point. L'animal avait un pelage gris, sans fourrure à quelques endroits, et avec même des os ressortant ça et là, grossièrement cachés par des bandages. Cette bestiole avait des yeux effrayants, entièrement blancs, sans vie. Malgré tout, un loup paraîtrait ridicule à ces côtés, cet animal était immensément grand.

- Alors jeune homme, avant tout il serait de bon ton de se présenter. Ainsi, je me nomme Baramu, ancien soldat de Bretonnie dans ma jeunesse, et maintenant je vis avec mon fidèle compagnon Teddy-bear, et nous voyageons au hasard de la nuit à travers le monde. Et vous ? , lui demanda-t-il.

- Heu, ben moi, je m'appelle Romain, j'ai dix neuf ans, je suis étudiant à la ville et je vis chez mon oncle, voilà. Par contre, est-ce que je peux vous dire que votre animal me fait peur ? , lança le jeune homme hésitant, un peu éberlué par la question qui venait de sortir de sa bouche.

- Ah, oui, je comprends, mais saches jeune homme, je te tutoie tu es mon cadet ! , que ce n'est pas un animal, c'est un loup ! Il est vrai, il est un peu vieux, ce qui explique que son aspect peu de paraître rebutant, mais il est mon ami, j'y suis attaché. Et puis tu sais c'est une brave bête, il n'est pas méchant pour un écu ! , dit-il avec un large sourire qui exacerbait les rides présentes sur son visage.

A ces paroles, il y eut un petit silence, étant donné que Romain n’avait jamais entendu parlé d'écu que dans les cours de géographie sur la Bretonnie, mais qu'il ne se rappelait plus ce que cela signifiait. Le bruit d'une agitation animale vint briser le blanc dans la conversation. En même temps, les deux interlocuteurs se retournèrent pour voir le gros loup se battre contre un serpent. A cause de la noirceur de la nuit, ils durent se concentrer un long moment pour regarder le déroulement du combat. Le serpent était de taille moyenne et essayait de mordre le cou du loup de Baramu qui répondait par de larges coups de pattes qui atteignaient difficilement leur cible. Mais à force de coups de griffes, le reptile fut touché à la tête, ce qui lui fut fatal. Alors il se laissa mourir, usé par une vie morne, et fut pris par la gueule de Teddy-bear qui rejoignit son maître pour lui remettre en trophée son adversaire ramolli.

- Oh, mais comme c'est gentil de m'avoir apporté ton joujou, c'est qu'il est tout gentil ce petit loup, hein ? , mouniou mouniou mouniou, fit-il en caressant son animal de compagnie et en le prenant dans ses bras.

- Heu c'est dégueu, ne put s'empêcher de dire Romain en voyant les deux comparses homme et bête. En effet, devant lui, après avoir félicité son loup, le vieil homme déploya sa force colossale pour extirper le serpent de la bouche de la bête qui rechignait à lâcher son morceau.

A cet instant, et après avoir une fois de plus gagné la bataille contre son animal, et après l'avoir relancé à la recherche de son bâton au milieu de l'eau, l'homme se retourna pour afficher un très large sourire à la face de son interlocuteur, qui révéla à la lumière de la lune l'éclat blanchis de ses deux longues canines.

Màj:18\10

Kévin(2)

Comme tous les vendredi soirs, je dois aider mes parents à assurer le service auprès des nombreux clients. Et aujourd’hui spécialement, il y a foule, j’ai pas le temps de m’emmerder. Notre auberge se situe aux 15 rue des Martyrs, en plein cœur de la ville, à côté de la place du marché et du manoir du maire. Le vendredi, il y a toujours beaucoup de voyageurs, de marchands, de rôdeurs, qui sont là pour passer la fin de semaine en ville. Ainsi, ce soir, les chambres sont complètes, même qu’on a du refuser des étrangers. Ils avaient des tenues bizarres, un langage presque incompréhensible, une peau très bronzée. Mon père m’a dit qu’ils venaient de très loin, du sud, mais qu’il ne fallait jamais accepter des gens de leur espèce ici, même en cas de disponibilité de chambres, car se sont des voleurs. Il a raison mon papa, il ne faut pas faire confiance aux voleurs.

- Tiens voilà la salade et la bière du monsieur de la table 3, me dit Ronald en me donnant un plateau de nourritures.

Aujourd’hui, je suis de service, normalement je devrais être à la réception, mais c’est Aurélie, ma sœur, qui s’est vu confié la tâche. C’est comme ça, des fois ça change. Mon père est au comptoir, maman à la cuisine aidée par Ronald, son assistant, qui vient de me remettre le plat pour le solitaire de la table 3.C’est pas souvent que l’on voit quelqu’un manger seul dans son coin, surtout le vendredi soir. Moi, je n’aime pas faire le service, d’habitude c’est ma sœur qui s’en charge, les clients préfèrent, ils lui font de grands sourires en essayant de la tripotée, c’est vrai qu’elle est belle Aurélie, c’est gênant. Avec moi, les gens sont vulgaires, jamais contents, ils me traitent de fainéant, je ne vais pas assez vite pour eux, ils m’insultent. Ils me disent toujours qu’ils préfèrent quand c’est ma sœur qui sert, je suis bien d’accord avec eux pour cela, mais j’ai pas le choix, on m’a pas demandé mon avis.

Alors en évitant les soûlards qui s’agitent un peu partout, j’arrive enfin à la table où m’attend le solitaire qui n’a pas l’air d’avoir faim. Je lui remets son maigre repas, il ne dit rien. Il est étrange, il porte toujours son gros manteau sur lui alors que le feu à proximité réchauffe toute la salle. Il a aussi gardé sa capuche qui recouvre totalement son visage qu’on ne peut distinguer. Je crois qu’il dort ici ce soir, pourtant je ne vais pas rester devant lui éternellement, donc je me retourne pour aller jusqu’à la cuisine vu qu’aucun client n’a besoin de moi ici. Au passage, j’aperçois mon père parlant avec quelques habitués, dont je reconnais Jean-Marie et Bruno, qui ont chacun dans leur main un verre de vin. Vraisemblablement, ils commencent à être amochés. Ils étaient gentils dans le temps, ils m’apportaient une friandise à chaque fois qu’ils venaient boire un coup ici. Maintenant, ils ne parlent que des voleurs et des étrangers de la ville.

En arrivant à la cuisine, je vis ma mère préparer de la viande pendant que Ronald s’occupait de la soupe pour la table 9, occupée par une famille de marchand.

- Tiens, comme il n’y a pas de service à faire pour l’instant, tu peux t’occuper de la viande pour M. et Mme Pendac, ils sont à la table 4 ? , me dit ma mère avant de partir dans la remise.

Je me mis donc devant le gril où se superposent deux tranches de viandes, grillant sur les braises. Les clients sont des amis de la famille, ils viennent de temps en temps manger ici, ils sont sympas. Mais alors que je retournai l’un des deux morceaux de viande, une braise resta collé sur la face déjà grillée de celui-ci, et donc je décida de l’enlever avec ma main droite. Aie, comme un con, je n'ai pas pris de gant et je me suis brûlé. Putain, ça m’apprendra à pas réfléchir. Un rapide regard circulaire autour de moi me permis de repérer le seau d’eau prévu en cas de brûlures. J’y plongea directement ma main dedans pour amoindrir la douleur, mais celle-ci n’allait pas partir de si tôt, ce qui me fis envisager de longues nuits d’abstinence.

En essayant d’oublier la malédiction qui s’était abattue sur moi, je retournais dans la salle principale afin de servir la viande aux deux vieux emmerdeurs de première. Ceux-ci m’accueillirent avec de grands sourires, dont je n’ai strictement rien à faire puisqu’ils m’ont gâché la soirée avec leurs viandes.

- Hé! garçon, on veut à boire !!, cria une voix plutôt jeune derrière moi.

En me retournant, je reconnus avec horreur que la voix provient de Julien Conbert, un gars dans mon cours, un espèce d’aristo vaniteux. A ces côtés, se trouvent deux jeunes filles assez mignonnes et un autre mec que je ne connais pas.

- Oh! , mais c’est mon ami Kévin, alors c’est donc ici l’auberge de ton père, très bel endroit, même si on dit que c’est mal fréquenté, d’ailleurs c’est pour ça qu’on vient, pas vrai les gars ? , dit-il en se retournant vers ses amis.

- Ouais, euh salut Julien, alors je vous sers quoi ? , leurs répondis-je un peu hésitant, en sentant le rouge me monter à la vue des filles qui me regardent.

- Ben, on va prendre quatre bières, et tu nous donnes les meilleurs que t’as, sinon on va faire une mauvaise réputation à l’établissement de ton père, pas vrai les gars ? , dit-il encore une fois, mais sans se retourner et avant d’enchaîner. Non j’déconne, t’inquiètes, par contre si ça te dit, demain y a pas mes vieux à la maison alors je fais une grande fête, tu viendras ? Tu peux même amener des potes à toi si tu veux !

- Ah, ok pas de problème, je vous apporte les bières tout de suite, leur répondis-je en me retournant en direction du comptoir.

Julien est peut-être un gros con pédant mais au moins je sais qu’il y aura pleins de filles à cette fête, et Romain et Mikaël vont être contents d’apprendre la nouvelle. Il va juste falloir que je négocie bien ma permission avec mes parents.

Tchô, "La nuit m'appelle pas pareil"...

Modifié par simous
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à son cou grâce à une petite chaîne en or
question ça et là par la faible lumière des réverbères

Là, j'ai vraiment cru que c'était le futur :s Fais attention avec les termes ^^

es-ce que je peux vous dire que votre animal

est

il y eu un petit silence, étant donné

eut

Tiens un vampire O_o Les choses se compliquent dis moi ! Bizarrement, je sens qu'il est gentil et qu'il ne va pas l'attaquer. Ca explique aussi le fait que le loup soit son ami ! Bon, on va voir si ton héros comprend ce qu'il se passe ! J'espère pour lui que oui :)

@+

-= Inxi =-

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Hej hej à tous,

Là, j'ai vraiment cru que c'était le futur :s Fais attention avec les termes ^^

Euh, mais non, euh ben c'est possible qu'il y est des réverbères à lampe à huile, non?Et pour la montre, on nous dit toujours que l'Empire est au meilleur de la technologie, donc si ils peuvent faire des tank à vapeur, ils peuvent faire des montres non? :) . Et puis avec la petite chaine en or ça fait bling bling à la façon fantaisie :) .

Ben sinon, pour les fautes,sa m'énerve j'arrive jamais à ne pas en faire du tout, enfin peut être la prochaine fois... Sinon, pour Baramu, c'est visé juste, mais dés le premier texte sur lui (baramu du 10\10) y'avait pas mal d'indices...

Enfin, merci d'être aussi fidèle.

Tchô, "Moi je ne veux pas, tomber entre vos lois"...

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j aime bien cette suite , les choses avancent doucement , meme si je sens qu il reste encore du temps avant que les choses ne se mettent reelement en place . -_-

la tournure de cette phrase me semble , neanmoins , un peu bizarre:

derniers jours de l'été indien qui n'avait plus paru finir

je sais pas pourquoi mais en lisant , ca me parait bizarre .

sinon , ben envoi vite la suite .

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Hey hey à tous,

Donc voilà la suite, c'est un peu plus long que d'habitude, en effet je pense maintenant, enfin durant cette semaine et le début de la semaine prochaine, raréfier ma publication car j'ai enfin trouvé un rythme de travail et que l'exam est pour bientôt. Mais bon, finis le mode 3615 ma vie, voilà la suite:

Tchô,"Comment, devenir fin sans devenir fou?"...

Modifié par simous
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Ils avaient des ténues bizarres

ténues ?

Moi, je n’aime pas faire le service, d’habitude c’est ma sœur

Il faudrait ralentir avec les 'moi', ca fait langage enfantin ^^

Sinon pour le reste, je suppose que ces étrangers vont avoir un rôle à jouer ! Dans lequel certains protagonistes seront mêlés et ca les rassemblera !!

Allez suite

@+

-= Inxi =-

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J'aime bien , c est un passage plutot sympa , on en apprend un peu plus sur kevin et meme si il ne se passe rien de precis ca reste sympa a lire .

Seul petite remarque , qu' inxi a deja fait remarquer d ailleurs , c est que des fois on a l impression que kevin est un vrai gamin notamment dans ce passage :

Il a raison mon papa, il ne faut pas faire confiance aux voleurs.

Ca fait un peu genre papa il a toujours raison -_-

Sinon , c est bien ...LA SUITE

++

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  • 2 semaines après...

Hey hey à tous,

Tout d'abord désolé mais la suite n'est pas pour maintenant, en effet, oui mon exam c'était mardi et je l'ai un peu foiré (mais tout le monde s'en fou X-/ ) et depuis ce temps la j'ai eu sois disant tout le temps de faire une suite, mais bon voilà quoi ^_^ .

Sinon pour les remarques:

Il faudrait ralentir avec les 'moi', ca fait langage enfantin ^^

Sinon pour le reste, je suppose que ces étrangers vont avoir un rôle à jouer ! Dans lequel certains protagonistes seront mêlés et ca les rassemblera !!

Ouais je sais cela fait un peu enfantin mais bon Kévin, c'est un peu un gosse introverti et en manque de confiance donc... il a un vocabulaire un peu moins cynique que les autres quoi!!! Et il a pas l'esprit de certains... Sinon c'est comme pour le rêve de Jean, faut pas tirer des plans sur la comète, les étrangers n'auront peut être pas de rôle à jouer...

Ca fait un peu genre papa il a toujours raison

C'est vrai et j'ai envie de dire pourquoi pas? Il est influençable c'est tout! C'est pas parce qu'on fait des études qu'on est intelligent :shifty: ...

Peut être la suite demain si cette s***** d'inspiration revient...

tchô, "Mourir pour des idées, l'idée est excellente, moi j'ai faillis mourir de ne pas l'avoir eu"...

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Tout d'abord désolé mais la suite n'est pas pour maintenant, en effet, oui mon exam c'était mardi et je l'ai un peu foiré (mais tout le monde s'en fou )

Je compati a 100% :shifty: ...

Sinon , pour le langage soit disant enfantin , je me disait bien que tu ne l'employais pas non plus pour rien et je pense que cela se concretisera par la suite .

C'est pas parce qu'on fait des études qu'on est intelligent ...

Evidemment , et l'inverse est vrai aussi ...si tu loupe ton exam , je ne douterai pas de ton intelligence ^_^ .

La suite

++

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Hey hey à tous,

Voilà, la première partie de la suite, mais je sais pas quand arrivera la deuxième partie puisque je l'ai pas encore écrite, voilà n'hésitez pas à commenter, surtout ceux qui l'ont jamais fait (et même si vous aimez pas). Ah pour le redire, mais ici il neige :whistling: .

Blaise

Tiens c'est marrant, j'vois sortir Robin des bois accompagné par son frère Tuck, ils étaient allés pisser dans l'bois. Ils ont l'air soulagé et moins apeuré d'un coup, comme si le fait de pisser au milieu de la forêt sombre, peuplée de bestioles hideuses et de serpents, pouvait être rassurant.

Pourtant, c'est pas la joie ici, on n'en est toujours à attendre le passage de ce foutu chariot, j'commence à me demander c'qu'fiche là moi, c'est qu'c'est un coup foireux ce truc. Qu'es-ce qu'on se fait chier à attendre, avec ces mecs bizarres armés pour la guerre, avec leurs airs menaçants, sont pas commodes ces cons-là.

- Ha, ça fait du bien de se vider!, me fit d'un seul coup Robin en me tapant dans l'dos. Mais bordel c'est flippant cet endroit, hein Tuck ?

- Ouais carrément, j'me demande bien pourquoi qu'on a accepté ce truc, c'est trop louche ici, c'est sur qu'ça va mal se passer ce braquage, lui répondit son frère Tuck, qui bien qu'essayant de le dissimuler, claque horriblement des dents.

- Hé les gosses, c'est pas fini les pleurnicheries, on n'est pas là pour causer, vociféra le vieux qu'est le plus près de nous, qu'a une sale gueule et l'oreille droite coupée sur le d'sus.

En pensant à ça, j'me souviens bien que l'gars qui nous a recruté, Charlie Boweur, il l'avait lui aussi cette entaille en haut de l'oreille droite, ça doit être un sacré larron. Par contre, c'qui m'avait frappé chez lui, c'était sa tenue, il l'était habillé comme un bourgeois, avec des belles couleurs sur ces habits et tout. C'était pas un vilain comme ceux qui nous accompagnent maintenant, il avait un beau chapeau à plume, comme les rupins. Mais dès qu'il commença à parler, on a vu qu'c'était pas un gars d'la haute, qu'c'était un vrai bandit, avec son accent du sud à couper au couteau, il parlait bizarre. Quand il nous a dit qu'y avait plus qu’à ramasser l'pactole, ben j'ai pas réfléchi, j'aurais dû, car c'est un vrai pétrin c'truc. Enfin, il parlait de voler aux riches alors qu'en fait, c'est nous qu'on s'fait voler, y a rien à faire ici qu'à crever.

J'en étais là de ma réflexion, lorsque j'entendis un petit bruit singulier provenant des bois, une sorte de petit cri étouffé, mais persan. J'me retourne comme les autres, mais c'qui nous fait face n'est que l'obscurité des environs. C'est étrange qu'un simple bruit comme ça puisse éveiller en nous tant de stupeur et d'intérêt, ça doit être la peur qui nous gagne. Et comme par miracle, à l'angle de la route, arrive dans une douce mélodie de rouages, un chariot immense, avec deux torches flamboyantes qui éclairent l'arrière du véhicule, rempli d'caisses. Je suis prêt, je sortis mon couteau de son étui, à côté de moi, Robin a déjà sorti le sien mais Tuck lui regarde la forêt comme fasciné par quelque chose qu'j'peux pas voir. Son expression est bizarre, il a l'air absorbé par ce qu'il contemple mais en même temps, il en a peur.

Et avant que l'un des vieux nous fasse signe, une volée d'oiseaux implosa hors de la forêt, créant un bruit énorme, piaillant à tous va. Le son produit m'obligea à m'boucher les oreilles de peur qu'elles explosent, et en même temps, je me plaquais au sol, évitant ainsi un contact avec la nuée. Mais, à l'intérieur des bois, un son écrasant monte inéluctablement, faisant vibrer le sol, je le ressentis dans tout mon corps, et vis au sol, des petites pierres trembler. Quelque chose arrive…

Màj du 07/11:

Blaise (partie 2):

Mon éducation n’a pas permise à ma pensée de trouver les mots pour retranscrire intérieurement le spectacle offert à mes yeux effrayés. Ce qui avait déboulé devant nous y’ a quelques secondes, semblait venir des entrailles de la terre, d’un monde inconnu, barbare. Mais dès les premiers instants, je l’ai bien vu dans leurs yeux, bruns sauvages, pétillant de haine, que nous avons à faire à des hommes et non à des bêtes. Bien sûr, leurs peaux de bêtes déchirés en tous points, qui ne recouvrent même pas entièrement leurs torses velus, boueux et imposants, leurs expressions de colère exagérée et leurs cris abruptes, semblables à des aboiements, leurs donnent une apparence de bête sauvage, mais c’est bien des hommes enragés qui nous ont attaqués.

Mais de quelle rage sont-ils animés? Ils sont seulement une petite dizaine mais semblent avoir la force d’une meute. Les vieux font plus les malins maintenant, ils ont été complètement dépassés par la soudaineté de cette invasion, tant ils étaient concentrés sur l’arrivée du chariot de marchandises. Les sauvages sont armés de grand bâtons et de sortes de massues, c’est pas grand chose, mais la violence avec laquelle ils frappent est démoniaque, ça me fait tressaillir. Mais j’reste sur place, comme Robin et Tuck, qui sont tout blanc comme j’dois l’être aussi, ça doit faire un beau contraste avec le bleu de la nuit. Et je regarde, craintif et impuissant, le massacre qui s’déroule devant moi.

Qui aurait pu prévoir ça!, ils sont sortis de la forêt, après la pluie d’oiseaux, et se sont directement jetés sur les vieux, qui au début ont été surpris, puis ont essayé de se défendre, mais à quoi bon avoir des armes contre la violence sauvage et la brutalité barbare. Les coups de bâtons, on croit que c’est qu‘une expression, mais en réalité c’est horrible. Je l’ai vu, le sang sortir des orifices du gars qui nous avait engueulés y a pas deux minutes avant; de la bouche, des dents qu’il vomit dans un bain sanguinolent; des oreilles, les cheveux rouges de sang; du nez, mêlé à la morve de la peur; des yeux, rouge, pas de rage, mais de désespoir. C’est donc lui le premier à tomber, après qu’un pic sortit de son ventre, lui faisant lever les mains en l’air comme pour une arrestation, sauf qu’ici les gardiens sont des barbares qui tuent à tord et à travers. Il est mort, et pour moi c’est la première fois. Premier larcin, premier meurtre devant mes yeux, première peur de ma vie, ça me fait penser à Caroline, ma première, cette après midi, il ne faut pas que je reste ici, il faut partir si je veux la revoir, qu’elle me sauve.

- Robin! , Tuck! , putain mais arrêtez de regarder ce truc bordel, faut qu’on s’casse, vite! , que j’leurs cri avant de commencer à courir en direction de la route, tout en regardant derrière moi, en leur direction.

Et je crois que c’est une erreur à ne pas faire, se retourner en arrière, car je les ai vu se faire assaillir par ces deux sauvages, avec leurs armes primaires, des pierres reliées à un bout de bois. J’aurais pas dû car je veux pas voir leurs visages frappés avec violence; entendre leurs cris de douleur; écouter le silence de leurs corps qui ne se relèvent pas; contempler l’acharnement des barbares sur leurs cadavres; assister au craquement des os cédant sous la férocité démoniaque. J’aurais pas dû me retourner, cela m’aurait évité de sentir couler le long de mes joues ces larmes qui naguère n’existaient pas, de sentir cette peur et cette tristesse que je ne connaissais pas. Je n’aurais pas dû m’arrêter brusquement pour regarder, éberluer, la mise à mort de mes compagnons, pour reconnaître que mes yeux, dans ma fuite, ne m’ont pas mentis, que la vie est horrible, que tu peux perdre tes amis en un instant de folie, irréel.

J’aurais pas dû, je ne me serais pas retrouvé au beau milieu de la route pour pleurnicher comme un pauvre gamin, parce que j’aurais évité de croiser le regard de ce cheval affolé, cette peur animale qui glace le sang, avant qu’il ne m’écrase de tout son poids procuré par sa vitesse et celle des autres chevaux qui tirent ce maudit chariot que j’ai tant attendu, que je devais dérober et qui me heurte sans vergogne. Mais le pire, c’est de voir arriver inéluctablement le sol à une vitesse infernale durant une seconde d’éternité. Et de sentir mon crâne le heurter violemment, et entendre le choc résonner indéfiniment dans mon cerveau, créant un espace de silence au milieu des cris et du bruit environnant. Enfin, ressentir la douleur sous les coups de sabots et de roue qui me piétinent comme un chien, libérant mon esprit vers l’horizon azur et blanc.

Màj du 05/12:

Résumé de l'épisode précédent: dans l'épisode précédent, Mickaël a racompagné son pote Romain qu'il devait rejoindre le soir venant près du lac pour voir le fameux colosse, mais ses parents étant sortis, il doit faire manger ces petites soeurs et leurs raconter une histoire.

Mickaël

C’est quand même chiant les petites filles vers l'âge de 5 ans, c’est capricieux, orgueilleux, ingrat, pleurnicheur et criard. J’y comprends rien, tu commences à leur parler, tout va bien, t’arrive même parfois à les faire rire, puis tout d’un coup c’est le drame ! Elles commencent par râler parce que la soupe est trop chaude, faut alors qu’elles commencent à se battre et se chamailler, y en a une qui tire les cheveux de l’autre pendant que la troisième envoie de la soupe partout. A ce moment là, je m’énerve, je crie un peu pour le rappeler à l’ordre et j’essaye de séparer les deux guerrières, mais elles se mettent à pleurer, à crier et à réclamer la présence de leur maman. Pff ! , c’est fatigant, quelle plaie ces trois sœurs, ce qui est sûr, c’est que lorsque j’aurais une femme, j’aurais pas de filles.

Pourtant, il existe un remède à tous ces mots, permettant de finir tranquillement le souper sans autre forme de chahuts, c’est la menace de ne pas raconter d’histoires pour les endormir. Ainsi, après avoir prononcé ces mots de douleur, mes trois sœurs finissent rapidement et dans le calme, de manger leur soupe. Ensuite, très vite, elles filent tout droit dans leur chambre, pour revêtir leur pyjama et se coucher dans leur lit respectif, où je les rejoins pour le moment qu’elles attendent depuis si longtemps.

- Grand frère, une histoire ! Grand frère, une histoire !, crièrent-elles en cœur, lorsque j’entrai dans leur chambre.

- D’accord, d’accord, mais Lorie, Jennifer et Alizée, je ne veux plus entendre un seul bruit, et on ne me coupe pas pendant que je raconte l’histoire, leurs dis-je, calme mais autoritaire.

« L’histoire se passe dans une sombre forêt de la Bretonie, peuplée de fées et de créatures fantastiques. Dans cette jungle verte habitait une famille de bûcherons, allant du grand-père au petit-fils. Il n’y avait jamais eu de femme dans cette modeste chaumière.

Un jour comme tant d’autres, le grand-père emmena son petit-fils cueillir des plantes aux vertus médicinales, alors que le père était parti dans un village voisin. En pleine cueillette, dans un près dégarni à côté duquel s’étendait un lac azur où s’écoulait tranquillement de l’eau, claire et limpide, tombant d’une cascade, éclairant la pleine de son chant mélodieux. Le tout jeune garçon alla se rafraîchir auprès de cette grosse fontaine, lorsque soudain il aperçut un petit être étrange, assez singulier »

A ce moment-ci du récit, je m’interrompais pour voir quel effet procurait cette histoire et surtout, ce dernier mot sur mon auditoire. Apparemment, elles sont bien attentives, leur regard décline quelque peu, c’est donc bon signe, je peux continuer.

« Ce petit être avait une forme toute ronde, une sorte de petit ourson bleu au pelage lisse, aux oreilles énormes, avec un tout petit museau et de grands yeux globuleux. Cette petite chose bizarre, à la vue du jeune garçon s’enfuit en petits bonds réguliers vers la profondeur de la forêt. L’enfant essaya de le suivre, mais l’endroit était bien trop touffu, les branches venant de partout, les arbustes par millier cachaient toute lumière, empêchaient de traverser et gâchaient toute visibilité dans les alentours. Puis tout devint sombre, le hululement des chouettes et des hiboux, des petits bruits de partout, le vent hurlant dans les branches, l’odeur nauséabonde.

Et soudain, dans son dos, une main sortie de nul part l’entraîna en arrière avec une grande force, l’enfant essaya de se débattre, mais ce fut en vain tellement on l’étreignait avec force, l’étouffant. Et en rouvrant les yeux, il vit que c’était son grand-père qui le serrait contre lui, pleurant, lui révélant la peur qu’il avait eu en ne le voyant pas revenir de la cascade. Au retour dans la maison, le garçon parla à ses aïeuls de la découverte qu’il avait fait, de cet étrange animal qu’il avait perdu. L’enfant fut grondé et très déçu de la réaction de son père et de son grand-père qui le mirent en garde contre les démons nocifs pour le genre humain. Ainsi passèrent des semaines sans que le garçon ne pu revoir son ami féerique.

Et puis vint l’hiver, rude, apportant son lot de maladies, qui n‘épargna pas la famille de bûcherons, puisque le père et le grand-père furent touchés par un virus redoutable, les clouant au lit pendant des jours, laissant le jeune enfant seul et dans le désarroi. Il décida alors de revenir à l’endroit où, avec son grand-père, il avait cueilli les plantes médicinales. Mais arrivé à l’endroit, il ne trouva qu’un tapis de neige, qui recouvrait toutes les plantes et l’herbe à des lieus aux alentours. Il se mit à neiger, le jeune garçon se laissa tombé sur ses genoux et pleura. Il pleurait si fort qu’il n’entendit pas de faufiler sur l’épaisse couche blanche, un long serpent d’hiver qu’on appelle un " kaa" . Il aperçut la présence de la bête juste au moment où celle-ci se précipitait sur lui, il eut à peine le temps d’esquiver. La créature allait ré-attaquer lorsque son ourson bleu, lui tomba dessus d’un seul coup et le fit fuir d’un hurlement bestial.

C’était exactement le même être fantastique que le garçon avait entr'aperçu, il y a de ça des semaines, sauf que celui-ci était immensément grand. Le grand ours bleu écarta grand la bouche, dévoilant au grand air ces énormes dents et sa grande langue bleue, toute rêche. L’enfant ne comprit pas tout de suite ce qui allait se passer, pensant finir ces jours dans le ventre de la bête gigantesque. Contre toute attente, l’ours lui offrit une boule de poil, mouillée, qu’il prit entre ses mains. Sans savoir pourquoi, l’enfant ne pu s’empêcher de regarder attentivement cette petite boule, étant étrangement plongé dans sa contemplation. Lorsqu’il sortit de celle-ci, il vit qu’il se trouvait à côté de sa maison, l’ours bleu aillant disparu. Alors, il rentra chez lui, prépara une mixture pour son père et son grand-père, et par enchantement ces… »

Je m’interrompis en entendant les premiers ronflements, mon histoire était donc réussie, elle était parvenue à faire dormir mes petites sœurs. Je ne sais pas quelle heure il est, pourtant cette histoire m’a bien plu à moi aussi, finalement, c’est beau les contes pour enfant.

Tchô,"J'ai déjà mon âme en peine, je suis un voyou"...

Modifié par simous
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menaçants, sont pas commodes ces cons-la

vieux qu’est le plus prés de nous

Arrêtez avec vos accents dans le mauvais sens :ph34r: Prononcez à voix haute quand vous avez un doute :lol:

Mais dés qu’il commença à

Je comprends pas : Des dés à coudre ou des dés à jouer ? :whistling:

en j’ai pas réfléchi, j’aurais du

Pour pas le confondre avec l'autre 'du', la langue française le distingue par un '^' : dû

Sinon, bah comme tout le monde, je suis pas sans me demander ce qui va bien pouvoir surgir de cette forêt. Mais ca, je le saurai quand lisant la suite. N'empeche ce coup de Robin, ca me fait bizarre mine de rien. Limite choquant dans ce monde mais tu as le droit :whistling: ( D'ailleurs qu'est ce qu'il en est de l'exploitation de personnage de ce type ? On a legalement le droit ou pas ? )

@+

-= Inxi =-

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Hey hey à tous,

Voilà la suite tant attendu par la horde de fans qui n'en pouvait plus de patienter pour savoir si oui ou non, il neige ici, et ben non, il neige plus, fait même plutôt beau en ce moment. Après ce petit point météo, je lache la suite, en vous encourageant à commenter.

Tchô," la mort est un processus rectiligne"...

Modifié par simous
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Bien, après ces premières introductions de tes personnages. On passe à l'élement modificateur de chaque groupe. C'est assez bien ordonné je dois dire, ca fait suite logique et ca embrouille pas l'esprit. Un bon point donc :D

Attention aux petites fautes du style :

car je les ai vu se faire assaillir par ces

Pour le reste c'est du tout bon, je te conseillerai juste de faire plus long :lol:

@+

-= Inxi =-

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Hej hej à tous,

Donc pas de suite pour tout de suite, le millier de fan devra attendre un peu :lol: , mais bon réponse aux remarques du public:

Je compati a 100% ...
Evidemment , et l'inverse est vrai aussi ...si tu loupe ton exam , je ne douterai pas de ton intelligence .

Je ne dirais rien sur le vrai résultat de l'exam, sait on jamais qui traîne ici :D ...

N'empeche ce coup de Robin, ca me fait bizarre mine de rien. Limite choquant dans ce monde mais tu as le droit ( D'ailleurs qu'est ce qu'il en est de l'exploitation de personnage de ce type ? On a legalement le droit ou pas ? )

Bah je sais pas si j'ai le droit mais c'est juste un petit trip de détourné les noms et tout ça, après je fais rien de mal non plus, mais c'était juste pour se marrer un peu.

Voilà voilà, sinon si quelqu'un à quelque chose à dire qu'il n'hésite pas, c'est toujours bon d'avoir de nouveaux commentaires...

Tchô, "J'ai mis l'orteil dedans, maintenant dévoué corps et âme cédant à l'appel ardent"...

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  • 4 semaines après...

Hey hey à tous,

Bon ben cela fait un petit moment que j'essaye d'écrire la suite, j'avais le temps c'est pas ça qui me manquait mais bon l'inspiration m'avait belle et bien larguée, et j'avoue j'ai choppé une flemmingîte aigu. Bon ben voilà je suis guérri, comme par hasard au moment ou je devrai être surbooké, à la la la vie -_- . Bon trêve de blabla, voilà le machin...

Tchô, "père castor, racontes nous une histoire"...

Modifié par simous
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Ah!...

Eh bien , il t'en a fallut du temps pour écrire cette suite ...non je rigole , evidemment , je sais ce que ca fait que de perdre l'inspiration .

Bon , sinon , c'est pas mal , comme d'habitude , c'est bien ecrit et j' ai pas vraiment vu de fautes ( mais je les remarquent que rarement ).

Cependant ,je ferais une petite remarque négative qui porterai sur l'ensemble de ton texte, je trouve qu'il y'a trop de details , trop de "petites histoires " ( surement pour presenter tout les personnages principaux ), il y'a des fois où il ne se passe pas grand chose , tu tourne un peu trop autour du pot ...et je suis cuireux moi :D , je veu savoir ce qui se passe .

C'est une bonne idée de poster un court résumé de "l'épisode " précèdent .Refais le si possible pour les suivants .

D’accord, d’accord, mais Lorie, Jennifer et Alizée,

T'a osé ... :skull:

La suite

++

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les petites filles vers l'âge de 5 ans, c’est capricieux

Grrrrrrr

tous ces mots, permettant de finir

Lol ! :wub: un mal... des maux...

leur pyjama et se coucher dans leur

un pyjama pour toutes ?

Super les prénoms des gamines ! Ca rend encore mieux l'aspect chipie :nuke: Enfin non pas que je les connaisse en vrai mais on va dire par imagination :skull:

dans un près dégarni à côté duque

:D Près de quoi ?

Bon ben suite ! :) Rien à dire à part une petite histoire d'enfants ! On voit un amour, même inavoué, d'un frère pour ses trois soeurs qui même pénibles, qu'on aime bien :clap:

@+

-= Inxi =-

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Hey hey à tous,

Eh bien , il t'en a fallut du temps pour écrire cette suite ...non je rigole , evidemment , je sais ce que ca fait que de perdre l'inspiration .

Bon , sinon , c'est pas mal , comme d'habitude , c'est bien ecrit et j' ai pas vraiment vu de fautes ( mais je les remarquent que rarement ).

Cependant ,je ferais une petite remarque négative qui porterai sur l'ensemble de ton texte, je trouve qu'il y'a trop de details , trop de "petites histoires " ( surement pour presenter tout les personnages principaux ), il y'a des fois où il ne se passe pas grand chose , tu tourne un peu trop autour du pot ...et je suis cuireux moi , je veu savoir ce qui se passe .

Merci pour la constance de tes avis et lectures, oui il en fallu du temps pour sortir ce truc, mais j'en suis pas mal fière même si je conçois que cela n'avance pas beaucoup, patience, patience... On va dire que j'ai aussi abusé des films du studio Gibi...

Bon ben suite ! Rien à dire à part une petite histoire d'enfants ! On voit un amour, même inavoué, d'un frère pour ses trois soeurs qui même pénibles, qu'on aime bien

Oui c'est vrai, j'ai pas de petite soeur, plutôt une grande :D mais de toute façon la famille, on ne peut que l'aimer... Et merci pour les fautes, j'avais pas trop relu mon texte.

Tchô, "Et plus tard quand je serais grand, je saurais voyager dans le coeur des gens"...

Modifié par simous
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  • 1 mois après...

Hej hej à tous,

Ben non je ne suis pas mort et mon récit non plus, oui je sais y en a qui espéraient que ça se finisse enfin mais non, bon donc après avoir lutté contre un lobby lutino-goblino-elfique, je publie enfin la suite de mon récit, voilà et enjoyait.

Episode précédent: Dans l'épisode précédent, Romain et Barnamu se retrouvent au bord du petit lac où Teddy-Bear s'amuse avec un serpent pendant que l'on apprend que Barnamu est un ancien soldat bretonnien et qu'il a de longues canines canines brillantes à la lumière de la lune.

Barnamu

« Alors, vous avez connu la guerre ? », me demanda t il après un long silence, maintes fois interrompu par les jappements et les frétillements de Teddy-Bear qui jouait avec la carcasse de son ancien camarade le serpent.

Cette question fit plusieurs tours dans mon ventre, comme si un certain écho retentissait en mon for intérieur. Il faut bien dire que cette interrogation surgissait à un moment où je n’y pensais plus, ce à quoi pourquoi j’ai voulu retrouver ce jeune homme que j’avais rencontré hier soir, c’était bien ce sujet là, la guerre. Comme s’il semblait important que je transmette mon expérience, ce qu’a été ma vie, pour ne pas l’emporter avec moi si un jour je meurs. Et donc, c’est lui, instinctivement, sans le savoir vraiment, qui orienta la discussion dans la bonne direction, celle que j’ai toujours voulue aborder avec quelqu’un d’autre que mon loup. Ainsi, je ne me suis pas trompé, ce garçon a compris quelque chose, il a beau paraître ordinaire, avoir peur de Teddy-Bear comme tout un chacun, il pourrait peut être accepté mon histoire. Pourtant, il me faut vite répondre car je vois dans ses yeux qu’il commence à s’ennuyer et projette de partir, ce qui serait terrible.

- La guerre oui, je l’ai bien connu, mais ce n’est pas glorieux, comment te dire, c’est quelque chose d’assez terrible, ce qu’on connaît de pire dans la vie, la pire des inventions, lui répondis-je enfin, après une longue inspiration. Qu’est-ce qu’on t'a dit sur la guerre ?

- En cours, on nous a dit que la guerre est nécessaire à la survie de l’Empire, que les soldats sont des héros et qu’ils ont même déjà combattu des monstres et des créatures enchantées. Mais personne dans ma famille n’a jamais fait la guerre, me répondit-il, comme un peu déçu.

- Saches qu’il ne peut y avoir de héros au cours de la guerre, c’est impossible, tuer ne fait pas de toi un héros, lui dis-je, sévère.

Alors je vis dans son regard une certaine pointe de déception et d’incompréhension, comme si les institutions manipulaient les esprits pour faire passer la guerre comme une chose bonne et nécessaire. Il était déçu de ce que je lui racontais, comme s’il s’attendait à ce que je lui narre des histoires de chevaliers et de dragons, avec des princesses à sauver tant qu’on y est! Mais à part dans les mauvais récits relatés par les jongleurs de mots assermentés par leurs seigneurs pour impressionner la populace. Mais la guerre ce n’est pas ça.

La guerre est tout autre, c’est la boue, le froid, la haine, la faim, le sang. Se sont les rats qui viennent par bandes hanter les campements, attaquer les blessés et les chiens, s’engouffrer jusque dans ta tente pour te prendre ton pain. La guerre, c’est l’odeur de pourriture provenant des cadavres de tes anciens camarades qui jonchent le sol qui vient te réveiller au petit matin. C’est le son des trompettes, plus terrible encore que le son des canons accompagné de son asphyxiante poudre de salpêtre, qui t’envoie à la charge aux galops jusqu’aux bords de portes de la mort. La guerre exécute ceux qui ne veulent pas se battre contre d’autres êtres humains, ce qui déserte par respect pour la vie, ceux qui ne veulent pas tuer au nom de la patrie ou de la liberté. La guerre, se sont ces seigneurs arrogants qui lèvent des armées pour récupérer des terres saintes à des lieues de toute forme de civilisation, qui jettent en pâture ces sujets à la soif, au désespoir et à la fin. Ces mêmes seigneurs si pressés de faire la guerre à d’autres seigneurs sans jamais se salir les mains.

Mais maintenant que j’ai l’occasion de parler de ça avec quelqu’un d’autre que mon loup, je ne pense pas qu’il soit bon de lui révéler tout ça. La vie n’est-elle faite que d’abominations et de visions d’horreur? Je ne le pense pas, et il me semble plus judicieux d ‘aborder une autre phase de mon histoire, plus accessible, qui lui parlera plus je le pense, puis qu’il aura plus de chance de connaître ma transformation que la guerre, qui est une chose du passé. Alors bon, je n‘ai plus le choix, je vois mon auditoire dubitatif, il faut que je me lance..

Tchô, "Pour eux, je suis dangereux"...

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ceux à quoi pourquoi j’ai voulu retrouver ce jeune

ce

Qu’es ce qu’on a dit sur la guerre ?

Qu'est-ce

parlé de ça avec quelqu’un d’autre que mon loup, je ne pense pas qu’il soit bon de lui révélé tout ça

InfinitifS

Bon bah pas trop mal. :whistling: On sent l'expérience du personnage et qu'il a vécu tout ça en direct. J'accentuerai plus sur l'horreur et son opinion. Ses anecdotes à lui plutôt que des choses générales ( sang, boue ) D'ailleurs tu l'as très bien fait avec les rats !! ( un truc du style quoi )

Bon ben... suite !

@+

-= Inxi !

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Très bien ...vraiment , j'avais oublié a quel point ton histoire était originale .

Très bonne analyse de la guerre (et tu décris bien la désillusion de l'enfant quand barnamu lui dis la vérité ) , très juste , très froide .

Cependant , comme l'a dit inxi , tu devrais plutot accentuer ses propres opinions .

La suite

++

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Hej hej à tous,

Bon je vois qu'il reste le gotat de la critique fantastique pour rester fidèle à mon récit, malgré un petit passage à vide (concrétiser comme passage de la Suède à la France puis de la France à la Suède, le temps de regouter à la gastronomie française). Je vous en remercie.

Bon aussi pour dire qu'il se pourrait qu'il ai plus de détails sur la guerre, prochainement on va dire, et même peut être une petite bataille, mais n'en disons pas trop. Et aussi qu'une suite serait en vue pour le WE ou avant... avec le retour de la bête...

Tchô, "Non le drame, elle a lâché ma rame"

Ps: Bordeux en finale de la coupe de la ligue au stade de France c'est le bien...

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  • 2 semaines après...

Hej hej à tous,

Voilà je n'arrive pas à trouver un rythme régulier mais bon je fais ce que je peux, donc la suite...

Dans l'épisode précédent: Marc qui a attendu son frère toute la nuit, assiste à son retour, puis nous raconte quelques anecdotes sur son frère, comme quoi il aurait combattu de mystérieuses créatures. Alors que celui ci faisait un cauchemar, il est appelé pour une urgence militaire...

Marc

Je viens d’entendre la porte claquer en me réveillant, je suis étalé sur la table avec des feuilles dispersées un peu partout sur la table et une bougie qui se finit de se consumer en se répandant autour d’elle. Ainsi ce n’était pas un rêve, j’ai réellement écrit cette pathétique lettre d’adieu. En me retournant, malgré la noirceur alentour, je pus distinguer le tabouret et la corde pendant juste au-dessus, attachée à une des poutres. Et en même temps, un léger frisson traversa mon corps en imaginant ce qui aurai pu advenir si la nuit n’avait pas repris ses droits sur mon corps. J’imagine bien mon frère découvrant mon corps pendant au milieu de ma chambre, dans la chaleur de la matinée, s’effondrant à mes pieds, se damnant à jamais, sûrement. En effet, si je me souviens bien, à peine mon frère était-il de retour qu’il ai fallu que je me précipite dans la cuisine afin de préparer à manger pour le repas du soir. Mais étant donné que je ne pus réveiller mon frère, j’ai décidé de tout jeter et de rédiger cette stupide lettre avec en prime cette idée farfelue de me suspendre dans les airs à l’aide d’une corde et d’un tabouret.

Ainsi cette vielle idée qui me trottait dans la tête les jours de déprime a failli réussir à m’anéantir complètement, sur un bête coup de tête. Et ceci sans grandes raisons valables, juste la frustration de ne pouvoir vivre normalement. Donc, voyons ce que j’ai pu écrire, histoire d’en rire plutôt que d’en faire un drame.

« Cher Jean,

Je me suis rendu compte que je n’avais plus l’envie de vivre, de vivre cette vie ci en particulier. Je ne veux point te décevoir sachant le mépris que tu exprimes face à cette pratique mais il m’est impossible de faire autrement. Je m’en suis rendu compte encore une fois lorsque ce soir j’ai voulu faire un repas pour nous deux, pourtant, ne parvenant pas à te réveiller, j’ai tout détruit. Il m’apparaît clair maintenant que je suis parfaitement stupide, au moins idiot puisque je sais pertinemment qu’en revenant de campagne, tu dors longtemps, sans que rien ne puisse te réveiller. D’ailleurs tu paraissais contrarier, ferais tu encore une fois ces ignobles cauchemars ? Le mien devint réalité ce soir, je suis inutile. A chaque fois c’est la même chose, je fais du vent, des actions insensées, je répète mes erreurs sans parvenir à changer ou à m’améliorer, je ne trouve pas de sens dans tout cela. C’est un peu comme à l’université ou ailleurs, je ne sais que faire pour bien vivre! Je ne connais pas beaucoup les jeunes de mon âge, je n’ai presque pas d’amis, je ne connais pas beaucoup de sentiments. A part la déception de te voir partir ou revenir si tard, de ne pas obtenir une note escomptée après un devoir surveillé. La colère de devoir me débrouiller seul ou de ne pouvoir changer. La tristesse de te savoir absent, en péril, de ne pas comprendre les blagues des autres. A part la désillusion d’une vie rêvée à côtoyer des filles, je ne connais rien d’intéressant. Je me désespère moi-même, de ma misanthropie, de ma froideur, de…. »

Une tache d’encre recouvrait le reste de la page, assurément du au fait que ma plume resta collé à la feuille de papier. Ainsi j’avais eu le temps d’écrire cela avant de m’endormir sur mon bureau. D’ailleurs, quelle heure est il maintenant? Sûrement déjà tard, je ferais mieux d’aller me coucher, mais avant il faut détacher ce nœud de pendu, brillamment exécuté, comme quoi je ne suis pas nul en tout. A y réfléchir, il ne peut être que bon de garder cette lettre, puisqu’elle n’est pas fausse au fond et me permettra de relativiser mes états d’âme. C’est un peu comme la nostalgie…

Tchô, "Il n'a rien en double par manque de place, à part peut être moi dans la glace"...

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