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Warhammer Forum

Rapport De Bataille (romancé) Cv Vs Elfes Noirs


Flytox

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Bataille à 2000 points

Morts Vivants contre elfes noirs

composition des listes

1 comte vampire dragon de sang, bouclier enchanté, couronne des damnés, furie rouge, perce coeur

1 nouveau né, épée de bataille, perce cœur

1 nécro, niv 2, 2 parchemins

1 nécro, niv2, 1 parchemin, livre d'Arkham

3*5 goules

2*6 loups

2 nuées de chauve souris

2*15 squelettes, armures légères, lances, Em complets

2*15 squelettes, armures légères, EM complets

16 zombies, Em complet

3 chauves souris géantes

1 sorcière niveau 3, livre de furion, +pierre de l’âme (annule le 1er fiasco), magie noire, pégase

1 sorcière niv1, domaine de la mort+cape des ombres étoiles (1 dé de pouvoir)

1 sorcière niv 1, domaine de la mort+ sceau de Ghrond (1 dé de dissipation)

15 lanciers, Em complet

15 corsaires, Em complet

12 arbalétriers

6 cavaliers noirs, arbalètes

1 char à SF, lances

5 ombres

15 furies, Em complet

2 balistes

1 hydre de guerre

Des morts vivants avaient fait leur apparition à Naggaroth. L'événement n'était pas sans précédent, mais pour le moins inattendu. Le plus étrange, se disait Marthlori, c'était la composition supposée du groupe de morts vivants : des vampires combattants, sans leur garde rapprochée de revenants et sans cavalerie. Presque une force de défense, ce qui était vraiment étrange pour un raid. Cela aurait du constituer un indice, mais Marthlori devait reconnaître que cela ne l'aidait pas beaucoup. Elle ordonna à son pégase de décoller, afin de mieux voir la force qu'elle allait devoir affronter.

Le Comte Scipiaut le Nordique donnait les derniers ordres à sa horde de goules. "N'oubliez pas, vous pouvez manger ce que vous voudrez, mais ramenez-moi une sorcière et une guerrière-furie" Il utilisa ses pouvoirs sur les créatures de la nuit pour marquer les goules, et être sûr que sa volonté serait respectée par ces furieux cannibales. Albertus, le chef des goules, à l'intelligence toute humaine, demanda :

"Au moins une prisonnière furie et sorcière, mon seigneur?"

" UNE prisonnière, Albertus. Maintenant, allez prendre position.

"Seigneur?"

"Oui, Dieter?" Scipiaut méprisait les nécromanciens, qui essayaient d'échapper à la mort en gardant leur condition d'humains, alors que selon lui, il fallait accepter une transformation radicale. Et il en avait parfois peur, car certains semblaient réussir. Comme Dieter.

"Seigneur, les vents de magie soufflent très forts, il y a beaucoup de concentration de magie noire. Cela veut dire que les elfes sont là, et qu'il y a des sorcières. Beaucoup de sorcières. 3 ou 4, ou alors une sorcière très puissante. Nous allons être dépassés, Seigneur. Il faudrait peut être... se renforcer.

"Au moins, il sera plus facile d'accéder à la volonté du Maître, Dieter." Le ton de la voix du général mort vivant n'admettait pas de réplique, et le nécromancien se tint coi.

L’armée elfe noir se battait sur son propre terrain, et s’était déployée en conséquence. Marthlori avait choisi d’arrêter les vampires dans une région boisée et vallonnée, afin de pouvoir mieux manœuvrer les lents squelettes.

A droite de la ligne de front, elle avait ordonné aux arbalétriers de se positionner sur une colline, soutenus par une baliste et un char à sang froid. Au centre de sa ligne, elle avait placé les lanciers, prêts à avancer et à défendre un petit muret attenant à un temple de Khaine. Un groupe de furies gardait le flanc des lanciers, couvertes elles-mêmes par des corsaires venus en renfort.

Une hydre de guerre et des cavaliers couvraient le flanc gauche de l’armée, en face des éléments les plus lents de l’armée adverse.

Des loups funestes et des chauves souris géantes se tenaient en face des tireurs elfiques, soutenus par des squelettes en armures. Le centre de l’armée des morts était composés de 2 unités de lanciers squelettes, avec à la droite de l’armée d’autres squelettes en armure et des zombis dégénérés. Le spectacle de l’armée ennemie était pathétique, et la grande sorcière ordonna à ses forces de la raser au plus vite.

Les lanciers avancèrent, essayant d’arriver au muret, mais celui ci se situait au milieu du champs de bataille, et il faudrait du temps aux lanciers pour l’atteindre. Les furies, les corsaires et l’hydre avancèrent de concert, mais la sorcière leur ordonna bien vite de ralentir le pas quand elle identifia 2 vampires au milieu des squelettes : il faudra d’abord les affaiblir avant de se lancer dans un combat rapproché.

Le char avança pour défendre la première baliste, et les rapides coursiers elfiques se positionnèrent pour harceler les goules placées à droite de l’armée adverse. Puis une pluie de projectiles s’abattit sur les morts vivants, avec une baliste prenant à partie les chauves souris, l’autre assaillant de carreaux assassins les squelettes formant le centre ennemi. Ensuite les sorcières firent pleuvoir les projectiles magiques sur les unités ennemis, en s’acharnant sur le centre ennemi.

Marthlori entra aussi dans la partie, envoyant projectiles magiques sur projectiles magiques sur les squelettes, mais elle sentit d’un seul coup une ouverture dans le warp : un démon hideux jaillit dans son esprit, essayant d’entraîner son âme dans les abysses. Elle sera sa pierre enchantée et parvient à bannir le démon.

Quand elle reprit ses esprits, elle constata que les morts vivants avançaient vers son armée, le centre plus vite que les extrémités, trahissant ainsi la position du général adverse. La sorcière eut ainsi confirmation que celui ci était bien un vampire, comme le laissait supposer le peu d’opposition à sa magie.

Une soudaine accrétion des vents de magie l’avertit de la position des nécromanciens accompagnant invariablement les morts vivants la renseigna sur la position de ces derniers : ils étaient 2, chacun à une extrémité du champs de bataille.

Intéressant, se dit-elle.

Donnant une impulsion mentale à son armée, le Nordique admira une fois de plus le don qui lui permettait de commander toute son armée d’un simple effort de volonté. Il essaya vainement de se rappeler comment il y arrivait quand il était humain, et qu’il fallait passer par les chefs d’état major et les conseils tactiques avec les officiers.

Il positionna les loups prêts à engager plusieurs cibles, et avança droit devant avec les autres unités. Il concentra ses pouvoirs nécromantiques pour lever de nouveaux squelettes, mais les sorcières elfes l’en empêchèrent, il compris qu’il en était de même pour ses nécromanciens. Il serra les dents, impatient d’arriver au contact.

Tout cela se présente bien, se dit Marthlori. Les lanciers venaient juste de prendre position sur le muret, et la sorcière ne pensait pas que des squelettes puissent les en déloger. Les corsaires et l’hydre bloquaient le centre du champs de bataille, entre le temple de Khaine et un bois touffu qui abritait les ombres. Les cavaliers continuaient à harceler les zombies, et les balistes pulvérisaient lentement mais sûrement les squelettes du centre.

La dernière chauve souris vampire succomba sous les traits des arbalétriers, et quelques loups furent carbonisés par les 2 acolytes de Marthlori. L’unité centrale continuait à s’affaiblir, et était presque anéanti. La grande sorcière ne put cependant lancer l’horreur noire, à cause du relatif réveil des nécromanciens.

L’armée des morts vivants sortit de son apparente apathie, et des charges furieuses fusèrent de chaque extrémité du champs de bataille : les quelques loups survivants se ruèrent à l’assaut d’une des balistes, et sur le char à sang froid. Des goules sortirent du bois situé sur la droite de l’armée pour assaillir les cavaliers noirs. Mais la meilleure arme des morts vivants, la peur, fonctionnait mal sur une race habituée à dompter monstres et démons.

Le tir de contre charge des cavaliers noirs plomba une des goules, mais les autres se ruèrent sur les elfes, décidées à manger de la viande de cheval. Elles furent impitoyablement repoussées à coups de lance, et prirent la fuite. Mais les elfes noirs n’accrochèrent pas à l’appât, ce qui les aurait mis à portée des zombies, et se contentèrent de ce premier succès. De l’autre côté du champs de bataille, les loups taillèrent en pièce les servants de la baliste, ce qui fit paniquer les arbalétriers situés sur la colline. Les loups funestes qui avaient attaqué le char essayèrent de s’en prendre aux auriges, mais la structure du char était trop élevée pour leur permettre de sauter à la gorge des elfes, et ceux qui retombaient finissaient broyés par les reptiles tirant l’attelage ou percés par les longues lances maniées par les elfes.

Un seul loup survécut à cet assaut, mais cela était suffisant pour immobiliser le char encore quelques temps.

La concentration sur un même champs de bataille de magie noire et nécromantique avait de curieux effets, et renforçaient les pouvoirs des nécromants. Dieter sentit un afflux massif de pouvoirs dans ses doigts, et le relâcha sur l’unité de squelettes en armure qui avait attiré l’ire de l’ennemi, et de nouveaux squelettes jaillirent de terre pour renforcer l’unité affaiblie.

Le reste de l’armée avança aveuglément, prête à en découdre pour satisfaire les buts tortueux des vampires. Lanciers squelettes et elfiques se faisant face, mais les elfes défendaient un mur, c’est pourquoi Scipiaut les rejoignit pour mettre tout le poids de ses talents de combattants dans la balance, laissant la surveillance du centre de la ligne de front à son fils de sang.

La première chose que fit Marthlori fut de rallier les arbalétriers en fuite : il ne fallait pas laisser un flanc ouvert à l’ennemi. Les furies chargèrent les loups responsables de la destruction de la baliste et de la confusion de toute la droite de l’armée elfique, et les piétinèrent impitoyablement, et les sangs froids brisèrent en 2 le dernier loup funeste. La grande sorcière tenta ensuite de lancer une horreur noire sur l’unité de lanciers squelettes, mais un nouveau démon surgit du monde immatériel, et la sorcière dut faire de grands efforts pour le repousser. L’hydre et les corsaires continuèrent à se rapprocher des lignes ennemies, prêts à en découdre.

Scipiaut exulta et se lança lui-même à l’assaut des lanciers elfes noirs, malgré la muraille, sans attendre le soutien d’autres unités. Il ordonna aussi à son fils de sang d’attaquer l’hydre, en guise de test, et à l’autre unité de lanciers, dirigée par Dieter, d’assaillir le char à sang froid. Le jeune vampire, les traits déformés par la rage subite qu’il éprouvait, lança son cri de guerre en tranchant la gorge d’une des têtes de l’hydre, et lacéra profondément le large poitrail du monstre. Le monstre, fou de douleur, attrapa le vampire par un bras et l’envoya s’écraser plusieurs mètres plus loin. Le vampire essaya de se remettre sur pieds, mais l’hydre arriva très vite sur lui, et l’une des têtes valides broya le vampire dans sa mâchoire. Les squelettes se chargèrent des maîtres des bêtes, et le monstre prit la fuite. Les corsaires, n’ayant pas vu la mort du vampire, préfèrent s’éloigner d’une créature capable d’infliger de telles blessures à une hydre de guerre.

L’échec de son fils plongea Scipiaut dans une rage horrible, et ce furent les lanciers qui en firent les frais. Malgré l’obstacle qui les séparait, le Comte vampire embrocha le champion, et envoya son corps coupé en deux sur les lanciers. Impressionnés par ce spectacle, les lanciers reculèrent, ce qui permit aux squelettes de prendre l’avantage, et les lanciers furent perdus.

Les squelettes menés par Dieter ne firent aucun dégâts au char, et le nécromancien périt dans les mâchoires d’un des énormes reptiles.

Marthlori se dit qu’il fallait réagir, les choses se présentant mal pour les morts vivants, d’autant plus que le char à sang froid ne bougeait pas, les gros reptiles préférant grignoter les os brisés des squelettes. Les furies se positionnèrent pour faire face au terrible comte et à ses squelettes. Les corsaires se rallièrent, et la baliste, les ombres et les cavaliers tirèrent tous ensemble sur les derniers squelettes en armures, qui finirent enfin par tomber en poussière.

Mais il fallait plus que cela pour arrêter les forces de la mort. Une nouvelle fois, le comte chargea, et les corsaires furent balayés, malgré une vaillante résistance, pendant qu’une nuée de chauve souris assaillait les furies. D’autres squelettes assaillirent le char, qui fut renversé par le poids du nombre, les auriges périrent écrasés en essayant de se protéger.

Les elfes noirs perdaient pieds, leurs implacables ennemis, malgré leur faiblesse initiale, les débordaient. Les vampires faisaient de piètres lanceurs de sorts comparés aux sorcières elfes, mais une fois au corps au corps, ils semblaient inarrêtables. Tout n’était pas perdu cependant : les cavaliers noirs chargèrent les zombies, et tuèrent sans coup férir le nécromancien qui les commandait : la suprématie de la magie noire était assurée.

Les furies finirent par se débarrasser des chauves souris, et se ruèrent à l’assaut des squelettes victorieux du char : elles réduirent en poudre les os de la plupart d’entre eux, mais cela ne suffit pas, et les furies se retrouvèrent bientôt à portée de charge des goules d’Albertus, qui découpèrent avec facilité la tendre chaire des elfes et parvinrent à faire fuir les servantes de Khaine.

Dépitée, la générale des elfes noires concentra toute sa puissance et lança son sort de plus puissant sur le général des morts vivants : sa seconde mort sauverait la situation. La magie noire brute entoura les guerriers morts vivants, et éclatèrent les cages thoraciques, les armes et armures. Les filaments entourent le vampire, et tentèrent de le broyer, mais sans y parvenir. Mais l’unité avait perdu plus de la moitié de ses effectifs, ce qui rendait son efficacité opérationnelle à néant.

La bataille était terminée : sans nécromanciens et sans son fils de sang, le comte Scipiaut ne pouvait accomplir sa mission. Quant aux sorcières elfes noires, sans troupes, elles ne pouvaient défendre encore le terrain plus longtemps.

L’expédition des comtes vampires était cependant un semi-échec, n’ayant pu capturer de sorcières, et ne pouvant poursuivre en avant, sans possibilité de recruter de nécromanciens.

Albertus se balançait d’une jambe à l’autre. Derrière lui, ses goules tenaient prisonniers un couple de lanciers, et un trio de furies. Un peu plus loin, l’air satisfait, une goule traînait un grand sac dégoulinant de sang. Il redoutait la réaction de son maître, quand il verrait qu’il n’avait respecté les ordres. Mais il avait remarqué que lorsque le maître portait la couronne du Haut Seigneur, il était moins attentif.

« Albertus ? »

« Oui, mon seigneur ? »

« Ne suis-je pas ton maître ? Ne me dois tu pas obéissance ? Pourquoi avoir désobéi ? »

« Maitre, il nous faudra manger sur le chemin du retour… » Albertus s’attendait à être tué sur place, mais il ne pouvait se résoudre à abandonner l’éblouissante Morgiana, la porte bannière des furies.

Le vampire se contenta d’acquiescer, et fit demi-tour, bientôt suivi par les restes de son armée.

La bave aux lèvres, mais cela n’avait rien à voir avec la faim, Albertus escortait Morgiana, qui ne cessait de lui sourire. Au cœur de l’armée des vampires, une nouvelle cabale vit le jour.

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Pour faire des rapports de bataille, il faut faire des batailles... mon stock est donc limité, au mieux à une bataille par semaine. Et chaque bataille ne donne pas lieu à un rapport, faut une certaine ambiance, donc un peu de patience pour le prochain rapport. :clap:

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Invité Urian poisonblade

je rejoins Steel sur ce coup là.

"Au cœur de l’armée des vampires, une nouvelle cabale vit le jour."... ça me semble un peu curieux tout ça! Il me semble qu'une cabale (mener une cabale), c'est mettre tout en oeuvre pour nuire à quelqu'un, ce quelqu'un ne comprenant pas ce qui lui arive, sauf qu'il mange chaud (vous l'aurez compris, ce n'est pas exactement la définition du Petit Robert).

Alors, tu voulais peut-être dire " Au cœur de l’armée des vampires, une nouvelle idylle vit le jour. " (le vampire qui se tape la furie... un peu malsain quand même comme histoire). Ou alors autre chose, en tous cas cette phrase ne va pas!

Bon, sans jouer les vieux méchants, ton texte est très bien et ta partie a dû être vraiment sympa à jouer.

Bravo pour les récits d'une façon générale; je m'engage aussi à me taper un petit rapport après mon prochain combat. Avis aux critiques en tous genres!

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Hum, ca vous semble crédible, une furie (vierge guerrière) qui tombe en admiration :wub: devant une goule? -_-

Je dirais plutôt que ce brave Albertus va se faire manipuler par la furie, qui va essaier de pas se faire vampiriser, et de rentrer chez elle en ayant foutu le caca chez les cv.

Donc les termes "nouvelle cabale" ont leur place, puisque le général mort vivant s'est arrangé pour faire buter le nécro trop malin.

Merci pour vos commentaires, ca me motive pour un prochain rapport/récit! :clap:

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Yes, j'ai kiffé aussi...

:clap:

Je te suggère de reprendre en mains ton clavier pour écrire la suite avec la furie et le vampire, ce sera plutôt sympa de faire évoluer ces personnages ailleurs que dans le cadre d'une bataille.

Enfin, je dis ça... Le récit m'a bien plu.

Schuss'

Zephyr Vendest

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Yes, j'ai kiffé aussi...

:clap:

Je te suggère de reprendre en mains ton clavier pour écrire la suite avec la furie et le vampire, ce sera plutôt sympa de faire évoluer ces personnages ailleurs que dans le cadre d'une bataille.

Enfin, je dis ça... Le récit m'a bien plu.

Schuss'

Zephyr Vendest

C'est prévu ! :wub:

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