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Ankwelth

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Tout ce qui a été posté par Ankwelth

  1. Sacrifié à l'autel d'un dieu païen nommé Hortaugraff! Ô désespoir! Pourquoi, lettre infâme, sans cesse te dérober à ma plume? euh... à mon clavier? Le regard embrasé, attendant l'offensive. Bloodyfol Debout sur le rempart, je compte dans la plaine Multitudes d'acier, démons qui se déchainent. Bientôt, dès l'aube, la vallée pourra rougir. Et s'ils veulent ces murs, qu'ils y viennent mourrir!
  2. Une larme a coulée sur le fil de ma lame Bloodyfol Les mains tachées de sang, le coeur qui saigne, Je gît au milieu des ombres qui geignent. Autrefois tueur, seigneur de bataille, Sur cette lame qui jadis fut mienne, Sur cette épée fichée dans mes entrailles, Je pleure, priant pour que la mort vienne. Je sais, ce n'est pas un quatrin... mais je n'ai pu résister! Mea Culpa!
  3. Le corps à vif brûlé, le coeur réduit en cendresBloodyfol Le coeur meurtri, l'âme noircie par les sanglots J'erre sur les routes, traversant les marais. Ombre qui à l'enfer a payé son écot, Je pleure car loin de moi tu restes à jamais. Debout, lame à la main : refuser de se rendre...Bloodyfol Le sang me coulant au visage, Mort déjà mais debout encor, Glorieux, je guette la mort. Et pourtant m'oublient tout les âges...
  4. Tout caparaçonné, ma cuirasse d'étain (Celt) Jadis debout victorieux, à terre désormais couché, Cuirassé d'étain lumineux, mais au défaut du coeur touché. D'airain percée mon âme éclate, explose douleur et ténèbres. D'étain désormais écarlate, autour montent les chants funèbres.
  5. Mais que peut ce dieu mort pour qu'ainsi tu l'invoques ? Bloodyfol Qu'ais-je fait ô Dieu au diable pour ce destin qui me damne Aux ténèbres j'appelle de sang noyé douleur ombre écarlate Tu es à mon côté mon bouclier mon soutien ma flamme Amour de qui jaillit la vie abondance de lumière qui éclate
  6. Je n'ai pas ici la prétention d'égaler les quelques poèmes que j'ai pu lire dans cette section, ni même de prétendre à qualifier mes écrits de poétiques... En tous cas, il ne s'agit certainement pas de poésie "classique". Il n'y a souvent pas la moindre métrique et même, parfois, pas de rimes. Mais alors, que viens-je faire ici? A cette question, je répondrais par une autre : Connaissez vous Eluard, Breton, voire Rimbaud?? Ces poètes faisaient partie du mouvement surréaliste (sauf Rimbaud mais il s'en rapproche assez), que j'apprécie beaucoup. Le surréalistes étaient adeptes de l'écriture automatique et rejetaient toute forme de poésie codifiée, allant même jusqu'à parfois négliger tout signe de ponctuation... Stricement rien à voir avec le sujet me direz-vous. Eh bien, pas tout à fait. Les textes que j'aimerais vous partager ne sont pa sà proprement parler de la poésie mais bien des essais d'écriture automatique. Celle-ci est, selon moi, le véritable reflet de l'âme. alors que la poésie classique offre une vue retravaillée, mise en forme, clarifiée et explicitée, donc forcément faussée, de l'âme du poète, l'écriture automatique en présente une version brute, un reflet limpide et pourtant brumeux, partiel et éthéré. L'absence de ponctuation résultant de l'écriture automatique ajoute à l'ambiguïté du texte, ne permettant que mieux une libre interprétation de celui-ci par le lecteur. Bref, je vous laisse découvrir cela. Ne vous effrayez pas de la noirceur de certains textes, l'écriture me sert en général de catharsis. PS: que les puristes ne m'envoient pas tout de suite moisir au royaume d'Hadès, je suis aussi et malgrés tout fan de Rostand, Molière et Shakespire. Un jour… Un jour, un jour peut-être, je ne serais plus seul Un jour, un jour peut-être, tu seras avec moi Un jour, un jour peut-être, alors nous serons deux Un jour, un jour peut-être, tu m’aimeras Un jour, un jour peut-être, nous marcherons ensemble Un jour, un jour peut-être, main dans la main Un jour, un jour peut-être, sur les chemins de la vie Un jour, un jour peut-être, sous le soleil et la tempête Un jour, un jour peut-être, éclateras notre amour Un jour, un jour peut-être, à la face du monde Un jour, un jour peut-être, enfin heureux Un jour, un jour peut-être, lorsque nous serons deux Un jour, un jour peut-être, Un jour, un jour j’espère, Un jour, un jour qui ne vient pas Mais un jour, un jour peut-être, qui arrivera Oui, un jour, un jour que j’espère Un jour, un jour qui ne vient pas Un jour, un jour que j’espère voir arriver Un jour, un jour que j’espère pouvoir espérer Un jour, un jour lointain Un jour, un jour si beau Un jour, un jour heureux Mais un jour qui ne sera pas L’homme sombre Le ciel est glauque et liquide Un soleil mauve brille sur un matin d’été Un homme sombre s’en va vers l’horizon Il marche loin des autres Il marche loin de lui-même Il marche en comptant l’or visqueux qui suinte entre ses doigts Dans un flamboiement céleste, il se retourne Et pleure Il pleure sur lui Il pleure comme il a vécu A genoux Rampant vers lui-même Car ne sachant que lui-même Il craint son ombre Il oublie son pas Il craint sa mort Il comble ceux qui souffrent de son mépris Il comble les riches de son envie Et écrase les autres sous son égoïsme Il pleure Des larmes rouges recouvrent son corps noir Il se noie dans le sang Il pleure car il a tout Sauf le bonheur Et qu’il ne peut le voler Il pleure Il pleure jusqu’à la mort Il pleure après sa mort Il pleure Il pleure encore Demain Sais-tu de quoi demain seras fait ? De mort, il sera fait De cris, de pleurs Et de douleur Il ne sera pas plus beau Non pas plus beau Pas plus beau qu’aujourd’hui Pas plus beau qu’hier Ou qu’avant-hier Pas plus loin qu’ici Demain encore Demain, je pleurerais Demain, je souffrirais Demain, je serais mort Comme aujourd’hui Comme hier Comme avant-hier Sans autre horizon qu’ici Ni poète ni écrivain Je n’écris pas Je ne rime pas Je n’invente rien Je ne crée rien Pas de poésie Pas de fantaisie Je ne suis ni poète ni écrivain Je ne fais rien Ni poésie Ni blâme Je recopie Je recopie mon âme Sans plume Sans encre Ma douleur est ma plume Et mes larmes mon encre Sans rien de plus Sans papier non plus Je recopie sur la trame du temps Je recopie le temps si lent Je recopie mon âme encore Je recopie sur la vie, sur la mort Autre monde Je rêve d’un paradis Où ce monde si petit N’aurait de place que pour pleurer Où chaque homme pourrait rêver Un avenir sans douleur Une vie de chaleur Je rêve d’un autre monde D’une grande mappemonde Où chacun pourrait chanter Où aucun ne devrait pleurer Un monde de joie et de couleurs Changeant mais sans douleur Un monde nouveau Un monde plus beau Bannissant sang et cendres Voler sans jamais redescendre Comme un oiseau sans fin libéré D’un fardeau trop lourd à porter Cris et pleurs Sang et douleur Tout s’envole et s’évapore Dans un blanc nuage de pores Ensemencent la terre Ombres et ténèbres Noires sont mes nuits Peuplées de rêves écarlates Aucune lune ne luit J’erre dans les Carpates Entouré de nuages sombres Au milieu de la tourmente J’erre dans les ombres Mille voix se lamentent Mille âmes pleurent Mille corps saignent Eternellement, d’heures en heures Et d’un éclat rouge baignent La souffrance et la mort La douleur et les cris Et reviennent les morts Et s’élèvent leurs cris Ils jugent et condamnent Ceux pour qui l’on se damne Ainsi le feu de la haine Noyé du sang de la peine Me guide entre les ombres Par sa lueur rouge Sur les chemins noirs et sombres Ainsi remue et bouge Le ver qui me ronge Ainsi s’écoulent mes larmes Je crie comme dans un songe Larmes rouges, amères larmes Larmes de sang et de mort Qui me brûlent l’âme et le corps Larmes de sang, larmes noires Brillantes telles des miroirs Qui reflètent mon âme et ses ténèbres Un reflet gris et funèbre Noyé de cendres et de sang Aux ténèbres éclatants C’est l’âme d’un mort Maudit par le destin Poursuivit par le sort Aux ténèbres il fait festin Noir Noir tout est noir La couleur de l’ivoire Aux lueurs du soir Noir tout est noir Et mes larmes d’ébène Ces pleurs qui m’enchainent Noir tout est noir Même les cris de la haine Dans le brouillard de la peine Noir tout est noir Ténèbres sans exception D’un monde sans rédemption Noir tout est noir Du malheur à la mort Maudit ce triste sort Noir tout est noir Les ténèbres m’envahissent Les lueurs me trahissent Noir tout est noir Et la violence éclate Un avenir écarlate Noir tout est noir Et l’homme se répand Noir aussi est le blanc Noir tout est noir Sans présent sans futur Pour l’avenir quelle torture Noir tout est noir Malheur tragique destin A ma vie qui mettra fin Noir tout est noir Avenir sans lumière Je n’ai plus qu’à fermer les paupières Noir tout est noir Sans âme et sans nom je meurs Au plus profond des ténèbres je demeure La mort me prendra Un océan de larmes m’emmène à la dérive Mais sans jamais toucher l’autre rive Qui nous libèrera de nos blessures Qui recueillera nos larmes et nos souillures Chez qui pleurer lorsqu’on n’a rien à espérer Lorsque la vie vous rejette en naufragé Lorsqu’ont coulé tous nos espoirs Et que tout nous semble noir Même l’aurore d’un jour nouveau L’horizon se résume à un caniveau Et le soleil même nous fuit Le soleil l’amour et la vie Que faire lorsque désespoir et ténèbres Sont nos compagnons nos seuls frères Quand l’espoir s’est perdu que la mort nous appelle C’est sans aucun remords que je me précipite vers elle Car tout est inutile les mots les gestes Cet espoir n’est pas mort c’est le dernier qu’il me reste Que la mort me fasse voir d’autres couleurs que le noir Que je cesse de choir Que la douleur s’apaise Que je quitte les falaises Et m’envole en riant Vers la mort en chantant Elle m’accueillera Elle me sourira En m’ouvrant grands les bras Pour toujours me prendra Elle m’apaisera Et mes blessures pansera Le chant des damnés Comme des larmes de sang Sur un mur d'ébène Un cri tranchant Coule ma peine Coule mon âme Ô terreur infâme D'un passé qui me damne Me poursuit et me condamne Aux ténèbres et à l'ombre D'un avenir bien sombre Avenir de cris et de pleurs De souffrance et de douleurs Un avenir rouge écarlate Rouge du sang de mes heures Vibrant en une cantate Chant des damnés dans les ténèbres Assemblés en une plèbe Ils chantent des cris de douleur Des larmes amères et des pleurs Ils chantent chantent en maudissant Ils chantent en un tonnerre grondant Ils chantent et maudissent Maudissent les hommes et le monde Maudits qu'ils périssent Ils chantent encore puis tombent Noyés de larmes et de chagrin Ils retournent à leur écrin De souffrance et de malheur Où rouges sont leurs heures ? (je n'ai pas trouvé de titre...) Pleure et déchire son âme Meurt et s'enfonce ma lame Cœur qui saigne qu'on le blâme Peur des fantômes qui se pâment Lueur dans le noir qui s'enflamme Hideur de la vie qu'on entame Noirceur l'avenir est un drame Terreur que l'amour est infâme Douleur lorsque s'éteint la flamme Fureur d'un esprit qu'on diffame Froideur du complot qui se trame Heurts de la vie qui affame Horreur et sans cesse on le clame Chez moi Chez moi Je souffre et j'ai peur Pour cet amour éternel Si fort et pourtant si fragile Car non partagé Chez moi Tout tout est noir Tout même l'ivoire De mon cœur endurci Car tu n'es pas ici Chez moi Je souffre et je crie Ma douleur éternelle Et pourtant si réelle Âme qui jamais n'oublie Chez moi La tristesse côtoie la peur Et les pleurs la douleur Je me répète sans fin Que c'est déjà la fin Chez moi Je veux vivre pourtant Et le crie à l'océan Masse de brume informe Pour toujours uniforme Chez moi Je regrette encor Mes erreurs d'alors Je vois le mort qui s'approche En vain à la vie je m'accroche Chez moi
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