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Enmerkar

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Messages posté(e)s par Enmerkar

  1. Me revoilà !

    Alors pour rentrer dans le vif du sujet, je trouve que ton texte présente une qualité majeure : le style, avec pas mal de trouvailles intéressantes. Il présente également ce que je qualifierai de défaut majeur...

    Durant l'Antiquité, les mythes, issus de la culture populaire, ont été maint fois réécrits pour notre plus grand bonheur, par de grands auteurs grecs et latins. La tendance a été réactivée dans tous les arts (littérature, poésie, peinture, sculpture...) après la Renaissance jusqu'au XIXème, et ce jusqu'à ce que le cinéma puis la bande-dessinée et le manga, les jeux vidéos ainsi qu'une nouvelle génération d'auteurs ne s'y remettent... Pourquoi ? Parce qu'il renferme une richesse que même le Moyen-âge occidental ne peut égaler ! Cependant, toute nouvelle "reprise" d'un mythe ou d'un épisode de l'Histoire greco-latine se doit d'apporter un [b]plus[/b] au fond que nous possédons déjà. Certains misent sur une réécriture ultra-violente ou spectaculaire de ce fond (300, la nouvelle version du Choc des Titans...) d'autres sur un éclairage nouveau d'un fait ou une nouvelle mise en situation (Troie, la saga de Gemmel sur Philippe de Macédoine...)
    Et ce qui me pause problème sur ton texte, c'est que je ne vois pas bien ce qu'il apporte en plus au mythe original, peut-être aurait-il fallu ne pas hésiter à développer les éléments secondaires ? Nous retrouvons par exemple dans le Roi Scorpion II (donc dans la famille sans prétention...)nous retrouvons le fameux labyrinthe dans un traitement assez percutant qui se laisse découvrir avec plaisir... Donc en ce qui concerne ton texte, oui, il se laisse bien sûr très bien lire, mais j'attendais quelque chose peut-être de plus surprenant... C'est comme si tu avais satisfait le besoin d'écrire sur ce mythe sans chercher à aller plus loin, et c'est ça qui est un peu dommage à mon sens.

    Tiens, si on parlait des expressions qui m'ont un peu perturbé ? :)

    [i]"Le fils est jeune, beau, dans la fleur de l'âge." [/i]Tu insistes plus tard sur le manque de maturité d'Icare et là tu utilises une expression qui aurait sans doute mieux convenu à son père.

    [i]"les consignes du sage lui paraissaient bien désuètes." [/i]"Désuètes" me paraît impropre, il aurait peut-être mieux valu parler d'excès de prudence que d'obsolescence.




    Tiens, j'ai trouvé (par hasard) un autre morceau qui pourrait coller au texte : [url="http://www.youtube.com/watch?v=IfqlvoBVS9g"]http://www.youtube.com/watch?v=IfqlvoBVS9g[/url]
    :)

    [i]"les pommettes de son front "[/i] ça se dit ? enfin on comprend, hein

    [i]"déclarera-t-il à son fils"[/i] utiliser le futur dans cet aspect ne me dérange pas du tout, au contraire mais comme je m'étais mangé une remarque à ce sujet durant le concours, je relance le débat !

    [i]"Le poids de l'âge n'a semble-t-il que très peu de prise sur lui et il dégage de son corps [...]"[/i] pronominal, il me semble.
    [i]
    "« Icare, arpente ces murs et saisis toi de chaque bougie [...]"[/i] alors sans vouloir être pointilleux(nan nan!), on peut arpenter un sol, un couloir, un [i]dédale [/i] mais pas un mur, à moins d'être une araignée.

    [i]"Ses mains juvéniles fouillèrent chaque coin et recoin, chaque jarre, chaque pithos et en dérobèrent plusieurs bougies qu'il conserva précieusement. Il était pourtant un lieu que le jeune Icare n'avait exploré : son âme."[/i] Excellent déplacement de la recherche, cette dernière phrase est vraiment excellente, mais une transition aurait été utile, comme ça c'est un peu abrupte.

    [i]« Père, pourquoi avoir aidé Arianne?
    -Icare, tu es mon unique fils et s'il existe une qualité qu'il te faut chérir, c'est sans doute de la justice qu'il s'agit. L'aberration qui reposait ici n'est pas le fruit de Pasiphaé mais celui de l'arrogance et de la tromperie d'un seul homme : notre roi Minos. "[/i]
    Cette partie de dialogue arrivant un peu de nulle part, c'est dommage car il est toujours intéressant de donner un contexte à un échange entre les personnages et du coup on apprécie moins la puissance des propos de Dédale.
    Il aurait peut-être aussi fallu développer les passages sur Arianne.

    [i]
    "jouait avec les courants marins" [/i]les courants ascendants, oui, les vents marins oui, mais les courants marins c'est plus pour les poissons :)

    Il se trouve aussi de très belles expressions que je m'en voudrais de ne pas relever :
    [i]"La mère, ancienne esclave rendue citoyenne et dont le bonheur est demeuré à jamais enchaîné, n'a su exister dans la famille. Du trio au duo, de la grâce au cachot il n'y a qu'un pas"[/i]
    "[i]Ses gestes auparavant timides trouvèrent assurance, devenant plus réguliers, plus fluides et assurément plus puissants". [/i]attention quand même à pas tomber dans le grandiloquent !
    [i]"Pas plus qu'il n'entendit au loin les suppliques de son père, presque des murmures dans le vent." [/i]

    Donc pour synthétiser, je dirais que nous avons là manifestement un bon texte mais à l'écriture inégale et auquel il manque une touche vraiment originale : la Marseillaise chantée par Mireille Mathieu, c'est vraiment la Marseillaise de base. C'est de Gainsbourg...
    Et une dernière chose, prend ton temps pour écrire ton texte, surtout quand il n'y a pas de deadline :)
  2. Hé hé hé, je fais des émules !
    Ouep, il est plutôt pas mal, ce petit texte !

    Euh en fait je viens de lire le texte, mais je manque encore trop de recul pour commenter. (prudence prudence) ce que j'en garde est pour l'instant :
    1) une impression de très grande rapidité, d'un rythme très élevé et je sais pas encore pourquoi. Bien sûr, on connaît bien l'histoire, et tu n'as pas cherché à dissimuler le mythe en question ni à interpréter (corrompre? la version traditionnelle) donc on est facilement en terrain connu, mais ça n'explique pas tout...

    2) le style est frappant car proche du lyrisme, mais sans entraver le rythme dont j'ai parlé plus haut. Je reviendrais bien sûr aussi sur les plus belles expressions... et ces bonnes vieilles maladresses qu'on aime tant :)

    3)tu as gardé la contrainte de la chanson ? Bien vu ! Okay, Je devrais pouvoir m'en trouver une pour mon mythe à moi. Du coup je comprends mieux le rythme !

    à très vite pour le développ..age des ces idées !


    En'
  3. Merci Fandalg pour ton commentaire !

    Tu as raison au sujet de l'impératif ; pour ce qui est du futur ben le présent faisait un peu moche mais il doit y avoir moyen d'arranger ça.

    Et c'est vrai que le système que j'ai instauré à la fin (où l'on passe de Céphée à Persée de plus en plus rapidement)
    C'est vrai que j'ai voulu un lien très implicite, qui se resserre au fur à mesure qu'ils réfléchissent/se souviennent.

    En fait, dans la version Word, j'avais instauré saut de 1 ligne quand on restait dans le même contexte et de 2 lignes quand on changeait de lieu ou de temps...


    Merci d'avoir pris le temps de lire, en tous cas :rolleyes:
  4. Bonjour les copains !

    Suite au concours [b][u]Avec Contraintes ![/u][/b] actuellement en cours dans une section voisine, (paye ta pub, btw) je voulais revenir sur l'une des contraintes proposée que la main du hasard n'avait pas sélectionné.

    [quote name='SonOfKhaine' timestamp='1318261458' post='2009878']
    Bien, alors, pour ma part, l'extrait devra être inspiré d'au moins un mythe (gréco-romain, germano-scandinave, égyptien, japonais, amérindien, ou whatever else. Pour ceux qui préfèrent les mythes sémites, on peut bien sûr prendre un passage de l'ancien testament).
    [/quote]

    C'est que voyez-vous, j'avais un texte récent correspondant plutôt pas mal à cette contrainte. Je l'ai écrit en participant à un autre concours, dont le thème était "A chacun son Cap Horn" avec toutes les possibilités que cela pouvait comporter et comme c'est un concours dont le vote et la délibération se font à huis-clos, je n'ai pu recueillir aucun avis quant à sa qualité et ses défauts, je pourquoi je me propose de le soumettre à votre redoutable jugement.

    [i]Here we go![/i]

    [b]Légende[/b]

    Comme une étoile solitaire affrontant les glaces de l’espace, météore de douleur et de mépris de soi, le voilier fendait les flots, sa coque fracassant brutalement les vagues comme si la colère de son unique passager l’animait.
    Oh vieil homme, enfant à barbe blanche, pensait-il, tanguant entre dérision et douleur ; que ce drame absurde s’arrête et que chacun rencontre son destin.
    « Et, » ajouta t’il à voix haute en caressant le bastingage peint, « toi, vieux camarade, je peux t’emmener avec moi sans regret. »
    Ayant remonté la crête d’une vague particulièrement abrupte, l’esquif plongea dans le creux avec une joie presque infantile, avec force éclaboussures et craquements féroces que la furie des éléments couvrait pourtant.
    Indifférent, le roi traversait la tempête.

    « Cassy ! »
    Vingt ans plus tôt, le prince insouciant sautait à terre ; heureux d’avoir dompté l’océan, heureux de rentrer chez lui, de retrouver sa femme, sa jeune déesse, son étoile. Mais voilà, des voiles noires ornaient les mâts des navires à quai comme des balcons des bâtiments blancs qui les surplombaient. On accueillit l’héritier avec une retenue digne, triste.
    « Cassy » aussi était là, son doux visage qu’ornait un pâle sourire. Ses yeux étincelants et son ventre, très rebondi, contrastaient avec sa mise et sa mine austères.
    Elle amena son mari devant le catafalque royal. Le prince salua son père.

    Un bûcher funéraire, puis le couronnement, tandis que les navires piaffaient au port. La naissance d’Andromède apporta une nouvelle forme de joie au roi Céphée qui pourtant, toujours convoitait l’horizon azuré. L’ennui le noyait, le submergeait plus qu’aucune lame de fond, alors Cassiopée, dans l’ombre, se mit à prendre des décisions, à gouverner. Bien mieux que son époux, elle su trouver la force de s’imposer aux ministres, aux ambassadeurs, choisir ; trancher. La reine régnait, le roi reparti naviguer et Andromède grandissait. Le petit royaume d’Ethiopie s’épanouit, tout comme l’orgueil de Cassiopée croissait.
    Parfois, un roitelet impudent froissait la souveraine. Un messager, des messagers ; une réunion et la flotte de guerre, commandée par un Céphée brutal et conquérant, s’en allait raser une cité, une île, une oasis.
    Mais l’éphèbe musculeux à la couronne de cuivre avait vu ses boucles brunes se teinter de gris ; sa peau dorée s’orner des taches sombres de la vieillesse. Quelque chose avait-il mal tourné ? Ou au contraire, était-ce sa barre, qui, ostentatoirement toujours verrouillée sur le même cap, avait fini par se gripper, incrustée par l’accumulation des coquilles de l’habitude…

    Et voilà que son bateau fendait les flots, avide de parvenir à l’autre bout du monde. Céphée avait déjà croisé les terres brûlantes, puis le bleu des glaces mais il était un lieu magique qu’un Phénicien, détenteur d’anciens secrets, lui avait un jour décrit : un cap effroyable, un piège doté de lames aussi puissantes que traîtresses, où des vagues scélérates hautes de plus de sept cents coudées peuvent soulever, renverser ou briser le plus puissant des vaisseaux ; un endroit ou les anciens seigneurs des mers, chassés par Poséidon, peuvent donner libre court à leur rage éternelle. Quoi de mieux que cet enfer marin pour emporter le roi déchu !
    Parce qu’il ne cherchait plus que ça, l’imbécile. Disparaître.
    C’était une dernière bataille dont l’issue, finalement, importait peu.

    Temple ancien aux pierres érodées. Temple d’une foi archaïque et cruelle, chtonienne et secrète. Ere sombre, où le dieu inspirait une sainte terreur. Seule une poignée d’élus pouvait lui murmurait quelque mot sans l’offenser. Il n’était pas question de prier, d’ailleurs, mais plutôt de le remercier pour ne pas avoir décimé le pays en retirant, pour un caprice, tout ce qui importait aux humains, tout ce pour quoi ils s’étaient battus toute leur vie et qui pouvait disparaître en un instant. Cette ère pathétique avait été vécue dans la peur et la résignation.
    On en était plus là. Soit que les hommes s’étaient élevés, par l’entremise des héros, soit que les dieux, lassés des grandes colères et des éternels recommencements, eût acquis quelques éléments de philosophie. On était désormais à l’âge des grands temples bâtis sous le soleil où le respect et la dévotion remplaçaient la crainte animale.
    Pourtant, ce soir-là, Céphée et Cassiopée étaient descendus, seuls et sans parure, portant torches comme de simples serviteurs, dans les entrailles de la Terre, s’agenouiller.
    Les sandales claquent sur la pierre. La main droite, libre, prend appui sur la paroi irrégulière parfois creusée d’une niche, ornée de quelque sombre relique. La main gauche brandit la torche, qui d’une lumière sanglante, peine à repousser les ténèbres. De l’eau goutte dans le silence oppressant de la grotte.
    L’une des caves est sommairement éclairée ; on est à présent si proche des Enfers que ce murmure qui se rapproche, qui s’intensifie, ne serait-ce pas celui des Morts, qui attendent de l’autre côté ? Céphée a le souffle court, de la sueur coule sur ses tempes. La terreur l’assaille, héritée de sa première visite dans cet antre. Enfançon. Un rituel atroce, barbare, brutal et sanglant. L’homme qui le guidait à l’époque était sans doute le même qu’aujourd’hui, une créature voûtée, rongée, sans nom ; qui n’eut jamais ni joie ni choix dans sa vie. Oh, qui n’eut en fait jamais de vie, pas de destin, juste une tâche obscure et insipide : guider les étrangers à travers les grottes interdites. Une odeur désagréable les assaille, quelque chose brûle.
    Mais Céphée est un homme à présent et il n’a plus peur du noir. Il serre les dents, prend la main de sa femme et avance. Cassiopée ne tremble pas non plus. Mais c’était sa faute…
    Et il se prend à réaliser que ce murmure devenu grondement n’était que la voix de l’océan entendu par en-dessous. Les caves passaient donc sous la mer. Cette pensée le réconforte sans qu’il sache pourquoi. Mais voici que le guide disparaît. Le couple est à présent face à l’Oracle.
    De son visage, seul sa bouche et son menton apparaissent. Pâles, maladifs, ridés. Les plis de son vêtement, d’un blanc écru, paraissent à la lueur des bougies et des torches plonger dans les ténèbres. Ses mains s’élèvent soudain, appendices de marbre souillés de sang animal. Il marmonne dans sa folie solitaire, mais le grondement marin étouffe sa voix.
    Celle-ci fini pourtant par s’élever par-dessus le tumulte :
    « La reine a comparé la beauté de sa fille et la sienne à celle des immortelles. Poséidon ne pardonnera pas cette insulte. » Personne n’est venu raconter l’affront à l’ermite, Céphée le sait. Il sait aussi que la sentence que l’Oracle allait rendre serait irrémédiable, inéluctable, indiscutable. Mais le savoir est une chose, l’accepter en est une autre.
    « Pour cette insulte, » dira le medium avant de s’interrompre à nouveau. Il prend une grande inspiration et relève la tête. Deux points brillent dans l’obscurité tandis qu’il dévisage Cassiopée. « Pour cette insulte, » reprend-il, « Poséidon a décidé d’envoyer une vague gigantesque détruire ce pays. Personne, non personne, ni roi, ni enfant ni bête ni prêtre n’en réchappera. »
    Devant le mutisme de ses hôtes, le vieux devin insolent s’autorise un rire sans joie et un unique sarcasme : « merci, majesté. »
    Mais allez, l’horrible personnage sait ménager ses effets. Ses visions, ses révélations, bien sûr qu’il les interprète, c’est sa fonction. Mais parfois plus à la façon d’un tragédien que d’un traducteur… Il lève encore les mains pour capter l’attention du couple abasourdi. « Toutefois, » et ce seul mot résonne comme un tonnerre d’espoir ; « toutefois, le seigneur des océans accepte, pour laver l’insulte faite et pour que tous se rappellent que les hommes ne sont qu’un pâle reflet de la gloire des dieux, qu’un unique sacrifice lui soit offert.
    - Parle ! » Ordonne Céphée. « Que faut-il sacrifier ?
    - Pas quoi, » insinue le vieillard. « Qui. Il s’agit, ô mon roi, de ta propre fille, Andromède. Elle sera livrée à un monstre des abysses envoyé par Poséidon.
    - Non ! » explose le père. « Folie ! » Crache la mère.
    L’Oracle secoue tristement la tête. « Vous pouvez refuser. Vous pouvez vous tuer. Vous pouvez me tuer. Vous pouvez envoyer Andromède à Thèbes, Olympie ou Nippur, mais ce pays sera anéanti. La folie, » ajoute-t’il sur un ton suppliant, « fut d’appeler sur nous la colère des Immortels alors que tout allait bien ! »

    Cette nuit-là, Céphée ne peut trouver le sommeil. Il tourne sur son balcon et sous la lune, nu et les cheveux défaits, tel un lion en cage.
    Cassiopée, les yeux dans le vague, n’a pas pleuré. Soudain elle se lève et se rend dans les appartements de sa fille.

    Céphée se réveilla en sursaut. Tombé au fond du gouffre de l’épuisement, il avait été averti par quelque instinct de marin : il avait bien sûr survécu à la tempête de la veille, et à demi conscient, avait pris les ris, réduit sa voilure, et pourtant son bateau à présent fonçait sur une montagne de glace, surgit de nulle part...

    Et puis au pays, il y avait ce jeune homme, un peu courbé, un peu effacé. Beaucoup dans le passé. Qui se perd en lui-même, qui se perd dans ses rêves, temps révolus, futurs fuyants. Peut-être ne vit-il pas assez, tout simplement.
    A Andromède aussi, il songe. Pour la chaleur et la simplicité qu’elle dégage, oui, pour sa beauté aussi et sa douceur et sa force, et son courage et sa lumière.
    Vous croyez qu’elle l’ignore ? Eh bien non, parce qu’elle n’est pas comme ça, Andromède.
    Elle le regarde même parfois tendrement, son Persée.
    Alors ?
    Alors c’est compliqué.
    C’est un officier, mais pas un guerrier. Semi-confident, semi-serviteur, inutile protecteur.
    Elle s’oublie dans les légendes qu’il raconte ; il se retrouve dans les efforts qu’elle lui impose. Il est savant, elle est sage. Il chante, elle joue.

    Et il chante, seul et loin. Il chante de désespoir, parce qu’il sait. Calmement, elle lui a expliqué ce qu’on attendait d’elle. Il est horrible, ce destin, mais elle l’a accepté. Parce que bon sang, elle est comme ça, Andromède.
    Lui non.

    « Sire ? » Céphée s’était retourné, une lourde haussière dans les bras. Le regard qu’il avait jeté, en silence, sur Persée ; lointain, désabusé, dégoûté de lui-même avait frappé le jeune homme. On était sur les quais, par un beau soir serein. Le roi préparait son voilier ; il fuyait.
    Persée venait d’apprendre, de la bouche d’Andromède elle-même, d’une voix dénuée d’émotion, que le jour de sa mort était annoncé. La fureur du soupirant s’embrasa. Mais que pouvait signifier sa douleur comparée à celle de qui a accepté de sacrifier sa vie ?
    Alors il avait couru, Persée, trouver son maître. Et là, il l’avait devant lui, immobile. Les mâchoires serrées et les yeux crachant de la haine, il monta à bord.
    Mais là, plus rien.
    Céphée l’avait regardé avec une sorte de mépris distant. Il avait compris qu’il savait et savait ce qu’il méritait. Si Persée avait levé son sabre sur lui, il n’aurait pas bougé. Mais au lieu de ça, le jeune homme était tombé sur ses genoux et avait soupiré, d’une voix brisée :
    « Je me rappelle d’une légende, héritée d’un peuple du nord. Elle parlait d’un homme qu’un dieu avait choisi ; il s’appelait Avr’am, ou quelque chose comme ça. Il était vieux et désespéré de ne pas avoir d’enfant aussi le dieu fini par lui en donner un. La joie du vieil homme et de sa femme fut immense. Mais quelques années après, le dieu lui demanda de sacrifier cet enfant unique. Par amour pour lui. »
    Persée avait relevé la tête, il passa deux doigts sur son visage afin d’en chasser les larmes. Puis il essaya d’affermir sa voix avant de reprendre :
    « Au désespoir, Avr’am amena son fils sur la pierre où devait couler son sang. Tourmenté par la douleur la plus noire, par l’incompréhension pour son dieu qu’il croyait bon, il leva son poignard… »

    « Et lorsqu’il frappa, » se souvint Céphée seul face à l’iceberg, « sa main fut retenue par celle d’un ange, car jamais le dieu n’aurait souhaité la mort de l’enfant. » Et moi, pensa-t’il, je suis pire que cet Avr’am. « Où est-il » cria t’il à la face de l’océan, « l’ange qui me fera justice ? Oh Cassiopée, ma Cassy, tu m’auras tout donné et tout pris… »

    Au même moment, Persée était assis sur le toit du palais, surplombant le port. Il pouvait voir le fatal promontoire de pierre grise sur lequel Andromède allait être enchaînée. La vie continuait dans la ville mais tout était fini pour le jeune homme. Transi, il se balançait d’avant en arrière, se tenant dans ses bras. Il avait pleuré jusqu’à la glaire et tremblait tant il se serrait fort. Il ne la voyait pas, trop concentré sur sa douleur, mais une barque peinte en noire conduisait déjà la princesse à son destin.

    Et voici que Céphée se réfugiait à nouveau dans des images de gloire passée. C’était si simple, à l’époque…

    Dans un accès de démence, Persée avait jeté son sabre dans l’escalier qui conduisait sur le toit. Il se leva, tournant le dos à la mer et au petit point blanc qui était la suppliciée. Les yeux dans le vague, il se mit à la recherche de son arme. Il la trouva. Elle avait fendu un carreau en tombant. Il la prit et la regarda.

    C’était au cours d’une campagne militaire ; une bande de centaures, des brutes mi-hommes mi-chevaux, étaient entrés dans le pays et terrorisaient les campagnes. Persée avait mené ses forces, une solide compagnie d’hoplites appuyée de cavaliers vétérans au contact de ces créatures bestiales et avait subi une défaite cuisante en ras de campagne. Son contingent avait été anéanti.
    Deux jours plus tard, Céphée lui-même tendait une embuscade aux centaures. Persée avait insisté pour l’accompagner et les deux hommes se trouvèrent donc, couchés dans un champ de blé, cachés dans les herbes hautes, attendant les brigands.
    Ceux-ci se présentèrent à l’aube, largement précédés par le son de leur cavalcade. Comme prévu, ils coupèrent à travers champs et les guerriers Ethiopiens, surgissant de partout, les encerclèrent. Un centaure colossal chargea Persée, terrorisé qui tenait son sabre d’une main tremblante. Interdit. Mais, sourit Céphée en larguant un ris pour prendre de la vitesse, il se rappelle avoir bondit au moment où le monstre allait éventrer Persée et de tout son poids et de toute sa force, il avait appuyé sur le flanc du centaure qui, surpris et privé d’appui, tomba lourdement sur le côté. Un coup de hache et il était mort. « Si la solution n’existe pas, invente-là ! » avait déclaré, plein de superbe, le roi triomphant.

    « Merci, Père » murmura Persée.

    « Un Avr’am de pacotille, vraiment ! » tonna Céphée.

    Les doigts du guerrier amoureux se raidirent sur la poignée de son sabre.

    Le navire de Céphée, voguant à présent allure de travers, dévorait la distance qui le séparait encore du Cap des tempêtes. Persée pensait trop, se dit-il. Et lui pas assez.

    « Poséidon a clairement énoncé notre châtiment, » avait déclaré Andromède à son soupirant. « Notre pays est détruit par la Nature, ou je suis livrée à un monstre. Il n’a rien dit d’autre. » Puis elle avait baissé les yeux.

    Oui maintenant Céphée riait, ses larges épaules agitées de soubresauts. Peut-être venait-il de succomber à une forme de folie australe ? « J’arrive, » cria-t’il encore, à l’attention du Cap cette fois. « Prépare tes lames, fourbi tes vents, que nous voyons un peu qui l’emportera ! »
    Ma tâche ici est terminée, pensa-t’il enfin.

    Un bruit de course dans l’escalier.
    Surgit Persée, une flamme dans les yeux. Il s’empare de son bouclier et fonce vers le port, sabre déjà dégainé et tel un croc de bronze, prêt à mordre l’immense créature en approche.
  5. Voyons un peu ces écrits, tiens, et commentons allègrement ^_^

    Un jour…

    nan, celui-là je dirai rien dessus, il me renvoie à des blessures un peu trop fraîches.

    en même temps, ça veut peut-être dire que le ton est juste...

    L’homme sombre

    on reste sur un thème simple, accessible. C'est une description chargée d'images assez bien trouvées, assez fortes qui sont renforcées par d'ingénieux rythmes binaires ou tertiaires alternant des images grotesques (sens hugolien hein)/du pathos/du surréalisme et c'est quand même le pathos qui s'impose à la fin et en vue d'ensemble.

    Quelques expressions me paraissent cependant peu claires :

    Dans un flamboiement céleste,
    en plus d'être en opposition avec le thème global, je vois pas bien quelle image tu veux donner.
    Des larmes rouges recouvrent son corps noir

    Il se noie dans le sang

    invoquer l'image du sang, "récupérer le rouge" est bien sûr tentant mais je ne suis pas sûr qu'ici cela se justifie, cela conviendrait à un militaire ou un politique mais ici, ce que tu décris ressemble plutôt à un homme d'affaires qui n'a pas "suffisamment" les mains sales pour que l'image du sang s'impose d'elle-même.

    Ne bradons pas les symboles !

    Demain

    Non, je suis pas convaincu par celui-là. La forme est forte, mais le fond est faible. D'autre part, attention à un point : le désespoir, c'est la certitude. La certitude fait parler au futur, pas au conditionnel. Or...

    Ni poète ni écrivain

    Il manque un énorme petit quelque chose à ce poème. Parce qu'en fait, c'est pas vraiment un poème. Enfin là si... Mais il prendrait, à mon très humble avis, une plus grande dimension en musique.

    En fait, il serait très intéressant de chanter ou déclamer ton texte, nihiliste, et de l'accompagner d'une musique riche et fiévreuse et si le texte clame "je ne fais rien, ça n'a aucune existence, ça n'a aucune importance" (ce qui déjà en soit est contradictoire mais je crois que c'est le but ?) et si la musique hurle le contraire, on se retrouve dans un "bon" malaise qui souligne parfaitement la démarche artistique...

    Autre monde

    je suis pas trop fan de celui-là, il a quand même un côté "we are the world"/génériques du club dorothée (dis-moi bioman) En même temps, par souci d'honnêté, je pense à cette chanson de Grand Corps Malade "je dors sur mes deux oreilles" où il sait qu'il va passer pour un gros naïf mais il, y va quand même, un insufflant une foi et une énergie dans son propos qui rend le texte plutôt acceptable.

    Pour en revenir à tes vers, je note la répétition de "douleur" pas moins de 3 fois ce qui fait vraiment beaucoup vu que ton texte est court et qu'il s'intéresse justement à une vision d'espoir.

    Du coup, je me demande si ton intention primaire s'accorde vraiment au résultat final? Je me trompe peut-être, mais j'ai le sentiment que tu as voulu superposer des images positives et négatives et en essayant de donner une architecture à tout ça, on a perdu en force... En fait, ça me renvoie presque à un "traumatisme" littéraire : "L'image", de Beckett. Si tu ne connais pas, je t'invite à y jeter un oeil, mais attention, mets des lunettes de protection :P

    C'est tout pour aujourd'hui, je reviendrai parachever mon oeuvre destructrice une autre fois, mouhahaha!

    (moi qui pensais qu'une petite analyse rapide m'aiderait dans mon choix de source pour le concours, c'est le contraire qui se produit, même les moins expressifs sont intéressants...)

  6. AAAAAAAAh enfin le retour des concours récitologiques :)

    Vous pourrez compter sur ma participation.

    Seule ombre au tableau (mais l'ombre, c'est rafraîchissant) seule ombre donc, le concours de sagas ne connaîtra pas de nouvel épisode ?

    Hâte d'en savoir plus, quoi qu'il en soit !

  7. Alors quand vous dites "votes anonymes", ça veut dire genre qu'on envoie ses commentaires et classements à Inxi qui ne les poste qu'après la clôture? ça serait pas mal, ça...

    Tant qu'on en est aux remarques, je suis pas super fan du système de boni, pourquoi le vote des (euh, ben des votants ! :'( ) ne serait-il pas souverain?

    Ok, il faut récompenser les gens qui s'impliquent plus que ceux qui pondent leur texte et s'en vont...

    Pourquoi dans ce cas ne pas prendre en compte que les textes dont l'auteur a rendu un podium? (je parle pas des commentaires, juste du classement.)

    Comment (par exemple) un texte magnifique, clairement au-dessus du lot, pourrait se retrouver en milieu de tableau parce que son auteur n'a pas pu ou n'a pas voulu rendre un classement? Soit on a salué l'oeuvre rendue et récompensée à sa juste valeur, soit on l'a laissée de côté, comme si elle était hors-sujet. (Et si on voit le vote comme l'une des contraintes du concours, ça se tient, non?)

    Un autre point que je voulais soulever, et je serai pas le premier : le double classement. Franchement, ça serait pas plus simple si chaque votant devait rendre un classement qui répondrait à la question suivante :

    "En tenant compte des contraintes imposées, quels sont les trois textes qui vous plaisent le plus?"

    Et on fait confiance à chaque votant pour qu'il détermine lui-même :

    a) si le texte est bien écrit

    B) si le texte est plaisant

    c) si le texte répond aux contraintes imposées.

    Voilà, qu'en pensez-vous?

    Enfin, je voudrais répondre à un quotage de Celt :

    CITATION(Limtor @ dans les commentaires) J'ai éliminé d'office tout texte qui contiendrait des mots anglais. Je supporte plus. blink.gif Etrange, ce racisme anti-anglois... Autant je peux le concevoir (Petimuel a également une sorte... d'allergie), autant il me paraît ici très mal placé. Mais soit, les prochains textes seront en Allemand et Latin, avec une pincée de Grec. S'il le faut pour obtenir un regard.

    Autant j'ai trouvé le commentaire de Limtor un peu sec, autant je trouve que dans le fond, il a raison : l'Anglais est partout et au bout d'un moment, ben c'est fatiguant. Et je parle pas de cette mode qui consiste à croire que dire une chose en anglais la rend plus vraie ou rend le locuteur plus... plus "in" !

  8. Bonsoir,

    Je vais peut-être faire une bêtise, mais à la lecture de ce topic aussi ambitieux qu'intéressant, il m'est apparu un certain nombre d'éléments pour compléter.

    On pourrait peut-être rajouter :

    Pour le Chaos :

    Kurgan : Dans WB, peuple maraudeur.

    renvoie à une civilisation préhistorique d'Europe de l'Est, civilisation qui sema sur la steppe des tumulus de grosses pierres. (Tombe seigneurial)

    Nurgle : dans WB, dieu chaotique de la maladie, la déchéance...

    Sans doute inspiré de Nergal, dieu mésopotamien des Enfers, de la guerre et des fléaux, comme la peste.

    Scyla Anfingrimm : Maraudeur nordique devenu Enfant du Chaos.

    Scylla est un monstre marin de la mythologie grecque, à l'origine une jeune fille avenante punie par les dieux de je ne sais quel affront et transformée en monstre.

    Le patronyme Anfingrimm ne m'évoque rien, si ce n'est une étymologie germano-scandinave et évidemment les Frères Grimm et leurs recueils d'histoires de monstres hérité de notre bon vieux moyen-âge.

    Nains du Chaos

    Hashut : le dieu unique, tyrannique et omnipotent des Nains du Chaos pourrait être inspiré d'Ashur, le dieu tutélaire de la ville du même nom, capitale de l'empire assyrien. (En fait, on devrait écrire son nom "Ashshur") On sait peut de chose de ce dieu, mais le peuple qui le vénérait et connu comme l'un des peuples les plus brutaux de l'Antiquité. (Histoire constituée de guerres incessantes, de déportations, de massacres, de seigneurs mégalomanes, de cruauté à grande échelle...)

    Morts-Vivants

    Nagash : le 1er et le plus puissant des nécromanciens n'a pas une étymologie aisée, mais on pourrait rapprocher son nom du terme Negush, qui est le titre des rois en Ethiopie depuis l'Antiquité.

    Voilà ce qui m'est venu à l'esprit sans trop réfléchir, mais il y a encore beaucoup à faire. (Je pense par exempe aux Hommes-Arbres, à Sigmar ou Balthasar Gelt...)

    et j'oubliais :

    Joueurs d'Epée : des mecs avec des épées de 5 pieds de long, soit des Zweihänder. Les Landknechten (ou Lansquenets) allemands étaient les seuls à manier ces engins. C'étaient des mercenaires germaniques, l'age d'or du mercenariat allant du XVIe au XVIIe. En armures de Plates partielles, les mercenaires combattaient en bandes soudées dirigées par le Rottmeister, ou Entrepreneur de Guerre ( Espagnol, Condottiere).

    Condottiere n'est pas un terme italien, plutôt?

    Et désolé si j'ai posté au mauvais endroit, merci aux modos de déplacer dans ce cas. (ou de découper pour intégrer au post précédent)

  9. ça, je sais pas si on va avoir...

    par contre, on peut les imaginer plus balèzes encore pour faire face à l'élite des nouvelles armées ennemies :

    par exemple :

    - 2 A (pour se caler sur l'élite elfique par exemple)

    - svg qui ne peut jamais descendre en dessous de 4+, sauf contre : machines de guerre, attaques magiques ou créatures monstrueuses. (histoire d'inquiéter un peu la cavalerie, quoi)

    cette dernière chose pourrait être une option d"élus" et éventuellement remplacer l'une ou l'autre des autres règles déjà en place.

    justification : armes ou armures possédées, entraînement "en enfer", et j'en passe et des meilleures...

  10. Et fais gaffe à tes passés simples et à tes imparfaits, Enmerkar : ça t'avait fait baisser dans mon classement.

    Figure-toi que depuis le dernier concours, je suis retourné au pays et j'en ai ramené un petit bouquin rouge (euh non rien de politique) que je compulserai scrupuleusement avant publication (et là je déconne pas.)

    Saint Bescherelle, priez pour nous. :unsure:

    Et merci Celt, ça fait plaisir.

  11. Alors oui, très bonne question. J'ai passé la moitié de la nuit dernière à fouiller désespérément mes boîtes mail, mes forums et blogs autres à la recherche de la dernière version de la liste.

    Et je crois que je l'ai trouvée. (en fait, plusieurs) Donc dès que je l'ai en main, je la mets en partage sur un serveur quelconque, au pire sur *m*le (eh, c'est MA propriété !) et vous donnerai le lien.

    (oui, car la galère, c'est qu'on m'a formaté mon ordi sans me prévenir, du coup j'ai perdu 95% de mes docs écrits)

  12. Si tu parles des servants du canon apo, c'est un peu à part, puisque justement on construit la théorie en partie pour eux. Mais si on ne la construit pas, cette théorie, on est obligé de complètement supprimer Hashut, avouons que (sauf pour les ultra orthodoxes de warhammer ^_^ ) ça serait embarrassant...

    Tiens, tant qu'on est là, je nous invite à considérer d'une part les LA "retour aux sources" (genre les EN) et les LA qui ont complètement muté depuis la V4, genre le Chaos. Donc les fans du copier/coller sur la liste Prestley (oui, j'assonne !) n'ont pas forcément raison.

  13. - L'hobgob de base tout con (genre horde sauvage) - équipement possible arme de base, bouclier, armure légère.

    - L'hobgob monté sur loups - équipement possible : arme de base, bouclier, lance, arc, armure légere.

    - Les assassins hobgob (renommés comme vous voulez) - équipement - armes additionnelles, poison.

    Voui voui, on est d'accord, c'est juste que j'ai pas encore fait remonter le topic concernant les "chevaucheurs". Là, tu l'auras compris, le topic concerne les hobgob "tout con" et les Assassins, que nous avions mis en upgrade. (en fait, l'une des tribus)

    - et en plus, j'aurais bien vue une petite unité d'hobgob en tirailleur (genre d'élaireurs) utilisant aussi le poison - équipement, armes aditionnelles ou/et (?) arc.

    On a évoqué l'idée, seulement il est apparu qu'aucune armée du jeu n'avait accès à tous les types de troupes. C'est donc volontairement que nous avons décidé de ne jamais inclure de tirailleurs dans l'armée ndc.

    Je me demandais ce qui pourrais correspondre a notre armée. J'aurais bien vu le poison de base pour toutes les unités d'hobgob, leur races étant spécilialiste des assassinats des gêneurs de leur propre espèce biggrin.gif , mais ca ne conviendrait pas pour les unités de nains du chaos.

    Comme (et encore plus !) que pour l'Empire, l'armée des ndc est hétérogène, hétéroclite, variée, fournie, riche... Et n'aurait donc pas besoin de règle maîtresse spécialisatrice. (eh oui, l'empire n'en a pas !)

    Enfin on en était là de nos réflexions. D'ailleurs c'est même pas le bon sujet. ^_^

  14. Il est dit dans le LA gdc que la Bannière des Dieux à été créée chez les Ndc, dans la propre capitale d'Hashut.

    Je nous invite donc à méditer sur la présence du chaos universel chez nos nabots.

    une pirouette que j'avais déjà évoqué permettrait de considérer qu'Hashut est, pour les ndc, la personnification du chaos universel. (rien que ça) son effigie, en somme.

    Si on décompose le caractère d'hashut, ça peut se tenir :

    - dieu conquérant, violent et sanglant : aspect khorne.

    - dieu corrupteur de la chair et de la terre : aspect nurgle.

    - dieu encourageant la magie, magie de feu de surcroît, complotant pour dominer le monde et le transformer (en tchernobyl géant) : aspect tzeentch.

    - dieu appréciant le sadisme et encourageant l'arrogance : petit aspect Slaanesh.

    donc en vertu de ça, les ndc peuvent bosser de temps en temps pour un bénéfice autre que le leur. (peut-être considèrent-ils les gdc comme de la chair à canon?)

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