Wolf's Shadow

[font="Times New Roman"]« Ne vous posez pas, je répète, ne vous posez pas ! Ils disposent d’une artillerie anti-aérienne, nous allons les neutraliser ». Stan criait dans son vox-link pour couvrir le bruit des explosions en chaine qu’avaient produit les missiles du Valkyrie. « Reçu interrogateur, on dégage ! » répondit la voix du pilote. Satisfait, il se leva et couru rejoindre le reste de l’équipe à la porte secondaire. Mike tira de son lance-grenade sur trois hommes cachés derrière un chariot élévateur. Celui-ci se souleva et s’écrasa plusieurs mètres plus loin, la nuit s’illumina. Le premier garde, sonné, n’eut pas la présence d’esprit de changer de couvert, et Stan l’aligna d’un bolt dans la poitrine. Mais il n’eut pas le temps de se réjouir du premier sang, car une explosion titanesque réduit le mur derrière lequel il était caché en miette. L’armure carapace absorba l’impact des débris mais la force cinétique envoya durement au tapis un interrogateur surpris. L’arcade en sang, il se maudit intérieurement de son imprudence, et chercha l’origine du tire qui avait manqué de le tuer. L’horreur vint lorsqu’il vit l’ogryn qui épaulait déjà son lance- missile, le prenant pour cible. Mais le tir n’arriva pas, la bête se liquéfia sous les tirs de l’inquisiteur qui marchait, pistolet à fusion levé droit devant lui, et qui pénétra dans l’enceinte de l’usine. Il fut suivi par Vlax, qui désintégra, à l’aide de son fuseur, le second couvert où se trouvaient les gardes de la porte. Une aube de feu se leva. Stan pénétra plus avant dans le complexe, abattit un autre homme situé sur un toit, puis couru entre les entrepôts. Il surprit un garde se cachant derrière une caisse de munition. Ce dernier mourut sans bruit, une lame au travers du cœur. La musique était maintenant très rythmée, provoquant un pic d’adrénaline chez Stan. « Déploiement, on bloque toute les issus, trouvez moi cet anti-aérien, je veux l’appui des troupes de choc » tonna le seigneur inquisiteur avec fermeté. « Je l’aperçois, nid de mitrailleuse et sacs de sable à 1 heure, sur un toit » annonça Mike, qui avait remarqué les tirs sporadiques en direction des étoiles « hors de portée pour moi. » Finit-il. « Négatif pour moi aussi » prévint Callius. « Ok, j’interviens ! Naria, avec moi ! ». Stan grimpait déjà à une des cheminées de l’entrepôt, lorsqu’un rebelle le prit pour cible. Il s’assura une prise sur la gouttière verticale, les jambes le verrouillant à la paroi, puis dégaina un pistolet à barillet d’un calibre incroyable. Il visa puis tira deux fois, dans un bruit assourdissant. La première balle, en plein thorax, fit reculer l’ennemi de plusieurs mètres. La seconde lui enleva proprement la tête. Naria Wolf avait atteint la porte principale, elle canardait copieusement toute personne cherchant à s’enfuir lorsqu’elle fut prise pour cible par un bolter lourd monté sur un chariot tracteur. Derrière des jerricanes, elle voyait son couvert grignoté par les balles explosives de gros calibres. « Interrogateurs, je ne peux pas vous aider, je suis maintenue à couvert par une mitrailleuse lourde ! » dit-elle par le vox-link. Puis une terrible brulure apparue sur son flanc, et sa vue se brouilla. Le chariot avait détruit tout les bidons, et avait désormais un visuel net sur elle. Le dernier bolt du chargeur n’avait pas explosé dans ses chaires, mais les rebelles rechargeaient déjà. Elle détala en boitant afin de se mettre à l’abri, sachant par avance qu’elle n’échapperai pas aux tirs mortels. ****** Une seconde Valkyrie atterrissait. Lucius ne savait pas où était Yugan et courait vers l’entrepôt des Jets, escorté par son garde du corps Kroot. Celui-ci se retournait de temps en temps pour se servir de son arme émettant des bruits secs. Gavre put apercevoir les troupes de choc de l’Ordo qui débarquaient. Entre la deuxième Valkyrie et lui, deux larbins de l’inquisiteur les poursuivaient, et l’un d’eux était armé d’un fuseur dont il n’hésitait pas à se servir. Plusieurs endroits dans l’environnement proche du trafiquant, avaient été en effet, réduits à l’état sub-moléculaire. Le regard derrière lui, Lucius continuait à courir et put noter avec satisfaction que l’homme au fuseur venait de perdre un bras, complètement arraché par un tir particulièrement précis de son garde du corps. L’autre homme, probablement le toubib, se rua sur son camarade pour lui porter secours et le tirer à l’abri. Lucius ne put assister à la fin de la scène car quelque chose l’empêchait de respirer. Il se retourna et tomba nez à nez avec deux lumières vertes qui le fixaient. Elles étaient prolongées par un corps qui le tenait présentement par la gorge. « Je te tiens, ordure » siffla Vorhn lui assenant un coup de poing en plein visage. Lucius Gavre sombra alors dans l’inconscience.[/font]

[font="Times New Roman"]hum, je prends en compte, je vais essayer de les rendre plus atypiques ! En attendant, voici la suite : Après une heure et quarante trois minutes de marche ils arrivèrent au sommet d’une colline légèrement boisée et Naria, envoyée en reconnaissance, suggéra un arrêt par le vox-link. La nuit était tombée. « L’objectif est en vu à partir du point quatre cent trente deux seigneur. » continua-t-elle. « Bien, allons-y » répondit Vorhn. L’équipe put observer le parc rectangulaire de bâtiments –éclairé à intervalle régulier par de grands projecteurs- qui s’étendaient sur un petit kilomètre, entouré d’un mur d’enceinte sur lequel étaient fixé des barbelés. On pouvait voir la porte principale, au centre du grand coté de se rectangle barbelé, et apercevoir une porte secondaire, sur le coté gauche, donnant sur une petite route traversant la lande. Les entrepôts étaient alignés et parallèles, face à la mer. Ceux-ci ne dépassant pas deux étages, étaient gris et abimés, l’endroit rappelant un cimetière d’usines, autrefois le fleuron industriel d’une planète richissime. Il s’agissait désormais d’un complexe industriel désaffecté, cependant, l’activité y était perceptible. Des chariots transporteurs effectuaient des allers-venus entre les entrepôts, et un navire attaché à la digue du complexe. Des rondes étaient menées par des hommes habillés de treillis ou de vêtement civils, portant des fusils laser et des fusils à munitions solides. A la porte principale de l’enceinte, Stan pu voir avec ses jumelles à vision nocturne, un énorme ogryn armé d’une mitrailleuse, qui montait la garde. Il entendit un grésillement dans son écouteur, puis la voix de Vorhn lui demanda : « Combien en dénombres-tu ? Position, statut ? ». « Vingt-deux hommes armés, un ogryn à l’entrée, hostile… » Stan s’arrêta, surpris, puis reprit « Cible en visuelle, un garde du corps, Xeno non identifié, on nous avait pas menti patron, il est là ce salopard ! » « C’est un kroot, méfis toi de lui, c’est vicieux, et très bon en combat rapproché » intervint Callius. « Pardon ? » s’informa Mike. « Le Xeno, c’est un kroot . » «Chargez les armes » déclara simplement Vorhn « ils s’en vont et on intervient avant ». ****** Le chargement allait bon train, et les têtes de missiles étaient presque toute à bord. Lucius Gavre était fière de lui. Il allait encore échapper à l’inquisition, et cette fois-ci il avait de quoi acheter un vrai vaisseau. Il décida qu’il changerai de secteur, car le Segmentum Solar devenait dangereux. Vorhn le suivait partout, et l’écart entre eux diminuait chaque jour. Il interpella Yugan, son lieutenant, qui engueulait un des ouvriers : « Yugan, viens là ! » « Oui patron ? » dit-il en marchant vers lui « Pourquoi tu l’engueulais ? » « Cet imbécile a fait tomber une caisse avec son chariot ! » Lucius Gavre claqua des doigts, et le kroot épaula son arme. Il tira une fois, en pleine tête de l’ouvrier. Celui-ci s’effondra dans une marre de sang. Laissant d’autres ouvriers apeurés, doublement concentré dans leur tâche. « Bien, combien de temps ? » demanda t-il. « Encore au moins une heure patron ». « Dis leurs de réduire de moitié ou je fais exécuter tout le mon... » Lucius fut interrompu par un sifflement aigu qui lui vrilla les tympans. Puis son monde éclata. Il se réveilla au sol, après quelque seconde de perte de connaissance. Les persistances rétiniennes de deux missiles Hellstrike le gênaient. Puis le son revint et il entendit le sifflement aigue de turbines proche de lui. Le navire était en flamme et une Valkyrie passa à pleine vitesse, quelques mètres au dessus de lui, suivie par un missile qu’on venait de tirer. Le pilote activa les leurres car la rocket perdit de l’altitude et alla s’écraser dans la lande. Gavre ne vit pas la suite, le kroot le tirant déjà à l’abri. [/font]

[font="Times New Roman"]Voilà, premiers sujet dans une section que je suis beaucoup, en espérant que ça va vous plaire. Vos commentaires sont les bienvenus ! Voila le décors, la suite arrive . Les trous d’air malmenaient la Valkyrie. L’appareil au fuselage noir mate se découpait dans les dernières lueurs du crépuscule. A son bord, Stan, interrogateurs du seigneur inquisiteurs Max Vorhn, glissait des bolts un à un dans leur chargeur. Il jura en silence lorsqu’une secousse lui fit perdre une balle explosive qui roula sur le sol en taule du transporteur rapide, ne s’arrêtant qu’au pied de l’acolyte Wolf. Elle n’y prêta pas attention, concentrée à remonter la culasse de son fusil radiant laser. Il la regarda, constatant une énième fois à quel point elle était belle, puis remit son écouteur. La musique le gagna et il engagea le chargeur dans son bolter dans un claquement sec. Les investigations de Vorhn, avaient porté leurs fruits. Gavre et sa bande étaient sur la planète. Stan se demanda un bref instant ce qui avait poussé ce pirate à descendre sur Crisus VII. Puis la réponse lui vint subitement : l’argent, évidemment, et toujours au mépris des lois impériales. Cette raclure, avait abattu un vaisseau de transport pénétrant dans l’atmosphère pour piller son chargement. Il avait accessoirement tué cent quarante deux bons et loyaux citoyens imperiaux … Et il s’agissait de son premier fait d’arme dans la région ! Il trouverait d’autres moyens, probablement très meurtriers, pour gagner du fric. Stan décida qu’il était grand temps de l’exécuter au nom des quatre-vingt dix huit crimes qu’il avait commis, et notamment le transport et « l’élevage » de psykers clandestins. La musique cessa, tirant Stan de ces pensées. L’écouteur grésilla, et l’interrogateur reconnu la voix de Vorhn : « Atterrissage dans deux minutes, tenez vous prêt ! ». Celui-ci était en bout de compartiment, un manteau sur ses épaules, et la capuche rabattue. Stan pouvait néanmoins distinguer ses traits fins et sans âge, et cette longue cicatrice sur la droite de la mâchoire, qui faisait contraste par sa blancheur, avec la peau tannée de l’inquisiteur. Ses yeux verts et brillants –dû aux augmentiques de vision nocturne installés dans sa rétine- le fixaient. Mal à l’aise, il détourna le regard pour observer les autres passagers à bord. Ceux-ci, tous membres de l’équipe de l’Ordo Hereticus vérifiaient une dernière fois leurs chargeurs. Ils plaquèrent ensuite leurs corps contre la paroi de la Valkyrie, se préparant à la brusque perte d’altitude et au choc. Stan posa d’abord les yeux sur le medic’. Callius était petit aux cheveux ras, posé et réfléchis, il ne cédait jamais à ses émotions. C’est pourquoi il s’agissait d’un toubib exceptionnel, qui avait mainte fois sauvé la vie des membres de l’équipe. Il avait servi parmi les Tallarns et c’était tout ce que Stan savait. Puis l’interrogateur posa à nouveau les yeux sur Naria Wolf : originaire d’un monde glacé de l’Ultima Segmentum, elle venait d’intégrer l’équipe, et Stan ne savait pas ce qu’elle valait. Elle parlait peu, et il ne savait pas dans quelle circonstance Vorhn l’avait connu. Mais elle semblait compétente et Vorhn lui faisait confiance. Elle regardait fixement face à elle, et Stan eut tout le loisir de contempler sa longue natte brune tombée sur sa poitrine, mise en valeur par une combinaison moulante noir, sur laquelle était fixée une multitude de couteaux de jet et de combat. Stan Crawford eut juste le temps de jeter un œil sur Mike et Vlax les hommes d’armes de l’inquisiteur, armés des redoutables fuseur et lance-grenade, lorsqu’une voix retentie dans le compartiment : « Nous touchons le sol seigneur.» prévint le pilote. Puis la Valkyrie trembla de toute sa structure, le bruit des réacteurs à poussée verticale montant dans les aigus. La rampe arrière s’abaissa enfin, tandis que les portes latérales s’ouvraient. Mike et Vlax furent les premiers dehors, suivi de l’acolyte Wolf qui pointait son arme droit devant elle, un genou à terre. Stan fut le suivant, descendant par une porte latérale. Vint ensuite Callius, tenant dans les mains une carte qu’il cherchait à déplier convenablement, gêné par le souffle des turbines. Max Vorhn fut le dernier à sortir, impressionnant, une aura de puissance ce dégageant de chacun de ses pores. « Repos, Naria, nous sommes en territoire sécurisé. » dit-il en faisant un signe de la tête vers la seconde Valkyrie qui cerclait dans le ciel. Celle-ci avait une porte latérale ouverte et un soldat armé observait la zone en contrebas. Cette Valkyrie transportait l’escouade des troupes de chocs, assignées à l’inquisiteur par l’Ordo. Elle interviendrait en cas de problème majeurs. Naria s’exécuta et se releva. Puis demanda : « Dans quelle direction est l’objectif ? ». « Quand Cally, aura orienté la carte, on en saura peut-être un peu plus » charia Vlax. « Je t’ai déjà dis de pas m’appeler comme ca » grogna Callius, froid. Vlax et Mike étaient jumeaux, d’un caractère joyeux, ils mettaient le reste de l’équipe de bonne humeur. En plus d’être porteurs d’arme lourde et garde du corps, Mike étaient le technicien, et Vlax le radio. Vorhn prit la parole : « Sachant que l’objectif est situé prés de l’océan, on peux supposer qu’il faut emprunter la route menant au Nord-Ouest, à en juger par les concentration en Iode sur la flore. Ca laissera le temps à notre chère Callius de déterminer notre position exact. » Le monde arriéré de Crisus VII ne disposait pas de carte pix de son territoire, et l’équipe de l’inquisiteur, due se satisfaire des cartes papier que Naria avait trouvée dans la ville la plus proche. Le seigneur inquisiteur n’était pas un psyker excellent –niveau gamma +- mais était doué d’une intelligence surnaturelle doublé d’un incroyable combattant. Personne ne pipa mots, et l’équipe se mit en route.[/font]

Sympa =). Quelques fautes mais ca se lit sans trop de soucis ! Juste une chose : ca s'écrit AUspex .

Alors, plusieurs choses =). Au niveau du style tout d'abord, lorsque le sergent space marine déclare à ses hommes qu'ils doivent purger ce monde des orks, je trouve ca légèrement "simplet". Dans le sens où, dés le moment où les Astartes sont en transfère, ils sont mis au courant de la situation qu'ils vont rencontrer. De plus, entendre leur sergent leur dire qu'il doivent tuer des xenos est pour eux un pléonasme rare : "mort au xenos et a l'hérétique !" n'est il pas un des slogans de l'Imperium ? En bref, je vois mal un sergent leurs dire des choses qu'ils savent déjà. Mais je chipote . Secundo, au niveau du fluff. Il y'a tout d'abord l'attaque surprise de la part des orks, quel que peu inhabituelle, ainsi que la perte d'un frère par un tire prodigieusement chanceux. Les orks n'étant pas des snipers, ca peut paraître étrange ! Mais passons ! De plus, on a rarement vu des Space marines en difficulté lorsqu'ils se battent à un contre deux. Dans "La croisade d'armaggadon" ou "Les frères du serpent" ils seraient plutot a un contre 20, et pourtant, ils se débrouillent bien ! En dernier lieu, (mais moins sûr de moi) ne faut-il pas une dizaine de millier d'orks en plus pour déclancher une waaaaag ? Parce qu'à vingt, ca semble ridicule . Enfin, dans ton deuxième texte, il me parait hautement improbable de croiser un Space Marine vieux de trois mille ans ! Dante, commandeur des Blood Angels étant l'un des doyens des Astartes, n'a "que" 1100 ans. Bon, mode chiant : OFF. J'ai cependant beaucoup apprécié ton deuxième texte qui est particulièrement réaliste et prenant . Voilà, bonne continuation !

Je ne ferai pas d'analyse de ton texte, je n'en ai pas le talent... Et les posts précédents ont, je crois, tout dit. J'ai trouvé ta composition excellente ! Voila, c'est dit .

Comme a chaque fois, un plaisir de te lire ! Une seule petite remarque, les passages sont un peu courts, serait-ce par manque de temps, ou afin de laissé le suspens ? Quoiqu'il en soit tu es pardonné ! . En attendant la suite avec impatience, bonne continuation !

wahou ! j'adore ton recit ! Vivement le suite ! La personnalité de ton sniper est juste excellente ! Bonne dose d'humour et de détachement, ca gars la me plait !

Que dire ? C'est vraiment super, et trés bien écrit ! L'humour a tendance à surprendre, en sortant d'une lecture d'un Abnett ou d'un Mcneil mais elle est le bienvenue, dans ce monde de brutes . Et puis les gardes aussi sont humains non ? Un récit super, qui permet de patienter (un peu) avant les nouveautés de novembre ! En attendant la suite, bon courage .