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simous

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Tout ce qui a été posté par simous

  1. simous

    Le Médaillon des Quatre

    Hej hej à tous et à toi Inxi-Huinzi, Bon alors c'est reparti pour 250 pages de saga, pour une fois je serais pas à la masse et je pourrais suivre cela attentivement... Mais j'avoue que je suis un peu déçu par cette introduction, cela fait un peu convenu, la période de trouble, le retranchement des villages, cette "paix quasi-millénaire", et la prédiction du changement, c'est dommage... C'est un peu trop annoncé.. Enfin on verra bien la suite. Par contre c'est assez gênant ce passage: En fait il se retranche mais en fait non, c'est un peu contradictoire là, c'est étrange. Enfin bon on verra bien ce que tu mijotes, sur ce je repars à la lecture de ta première saga, car je suis encore loin de la fin... Tchô, "L'aventure est chez toi mais tu n'en savais rien"...
  2. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, Voilà, la première partie de la suite, mais je sais pas quand arrivera la deuxième partie puisque je l'ai pas encore écrite, voilà n'hésitez pas à commenter, surtout ceux qui l'ont jamais fait (et même si vous aimez pas). Ah pour le redire, mais ici il neige . Blaise Tiens c'est marrant, j'vois sortir Robin des bois accompagné par son frère Tuck, ils étaient allés pisser dans l'bois. Ils ont l'air soulagé et moins apeuré d'un coup, comme si le fait de pisser au milieu de la forêt sombre, peuplée de bestioles hideuses et de serpents, pouvait être rassurant. Pourtant, c'est pas la joie ici, on n'en est toujours à attendre le passage de ce foutu chariot, j'commence à me demander c'qu'fiche là moi, c'est qu'c'est un coup foireux ce truc. Qu'es-ce qu'on se fait chier à attendre, avec ces mecs bizarres armés pour la guerre, avec leurs airs menaçants, sont pas commodes ces cons-là. - Ha, ça fait du bien de se vider!, me fit d'un seul coup Robin en me tapant dans l'dos. Mais bordel c'est flippant cet endroit, hein Tuck ? - Ouais carrément, j'me demande bien pourquoi qu'on a accepté ce truc, c'est trop louche ici, c'est sur qu'ça va mal se passer ce braquage, lui répondit son frère Tuck, qui bien qu'essayant de le dissimuler, claque horriblement des dents. - Hé les gosses, c'est pas fini les pleurnicheries, on n'est pas là pour causer, vociféra le vieux qu'est le plus près de nous, qu'a une sale gueule et l'oreille droite coupée sur le d'sus. En pensant à ça, j'me souviens bien que l'gars qui nous a recruté, Charlie Boweur, il l'avait lui aussi cette entaille en haut de l'oreille droite, ça doit être un sacré larron. Par contre, c'qui m'avait frappé chez lui, c'était sa tenue, il l'était habillé comme un bourgeois, avec des belles couleurs sur ces habits et tout. C'était pas un vilain comme ceux qui nous accompagnent maintenant, il avait un beau chapeau à plume, comme les rupins. Mais dès qu'il commença à parler, on a vu qu'c'était pas un gars d'la haute, qu'c'était un vrai bandit, avec son accent du sud à couper au couteau, il parlait bizarre. Quand il nous a dit qu'y avait plus qu’à ramasser l'pactole, ben j'ai pas réfléchi, j'aurais dû, car c'est un vrai pétrin c'truc. Enfin, il parlait de voler aux riches alors qu'en fait, c'est nous qu'on s'fait voler, y a rien à faire ici qu'à crever. J'en étais là de ma réflexion, lorsque j'entendis un petit bruit singulier provenant des bois, une sorte de petit cri étouffé, mais persan. J'me retourne comme les autres, mais c'qui nous fait face n'est que l'obscurité des environs. C'est étrange qu'un simple bruit comme ça puisse éveiller en nous tant de stupeur et d'intérêt, ça doit être la peur qui nous gagne. Et comme par miracle, à l'angle de la route, arrive dans une douce mélodie de rouages, un chariot immense, avec deux torches flamboyantes qui éclairent l'arrière du véhicule, rempli d'caisses. Je suis prêt, je sortis mon couteau de son étui, à côté de moi, Robin a déjà sorti le sien mais Tuck lui regarde la forêt comme fasciné par quelque chose qu'j'peux pas voir. Son expression est bizarre, il a l'air absorbé par ce qu'il contemple mais en même temps, il en a peur. Et avant que l'un des vieux nous fasse signe, une volée d'oiseaux implosa hors de la forêt, créant un bruit énorme, piaillant à tous va. Le son produit m'obligea à m'boucher les oreilles de peur qu'elles explosent, et en même temps, je me plaquais au sol, évitant ainsi un contact avec la nuée. Mais, à l'intérieur des bois, un son écrasant monte inéluctablement, faisant vibrer le sol, je le ressentis dans tout mon corps, et vis au sol, des petites pierres trembler. Quelque chose arrive… Màj du 07/11: Blaise (partie 2): Mon éducation n’a pas permise à ma pensée de trouver les mots pour retranscrire intérieurement le spectacle offert à mes yeux effrayés. Ce qui avait déboulé devant nous y’ a quelques secondes, semblait venir des entrailles de la terre, d’un monde inconnu, barbare. Mais dès les premiers instants, je l’ai bien vu dans leurs yeux, bruns sauvages, pétillant de haine, que nous avons à faire à des hommes et non à des bêtes. Bien sûr, leurs peaux de bêtes déchirés en tous points, qui ne recouvrent même pas entièrement leurs torses velus, boueux et imposants, leurs expressions de colère exagérée et leurs cris abruptes, semblables à des aboiements, leurs donnent une apparence de bête sauvage, mais c’est bien des hommes enragés qui nous ont attaqués. Mais de quelle rage sont-ils animés? Ils sont seulement une petite dizaine mais semblent avoir la force d’une meute. Les vieux font plus les malins maintenant, ils ont été complètement dépassés par la soudaineté de cette invasion, tant ils étaient concentrés sur l’arrivée du chariot de marchandises. Les sauvages sont armés de grand bâtons et de sortes de massues, c’est pas grand chose, mais la violence avec laquelle ils frappent est démoniaque, ça me fait tressaillir. Mais j’reste sur place, comme Robin et Tuck, qui sont tout blanc comme j’dois l’être aussi, ça doit faire un beau contraste avec le bleu de la nuit. Et je regarde, craintif et impuissant, le massacre qui s’déroule devant moi. Qui aurait pu prévoir ça!, ils sont sortis de la forêt, après la pluie d’oiseaux, et se sont directement jetés sur les vieux, qui au début ont été surpris, puis ont essayé de se défendre, mais à quoi bon avoir des armes contre la violence sauvage et la brutalité barbare. Les coups de bâtons, on croit que c’est qu‘une expression, mais en réalité c’est horrible. Je l’ai vu, le sang sortir des orifices du gars qui nous avait engueulés y a pas deux minutes avant; de la bouche, des dents qu’il vomit dans un bain sanguinolent; des oreilles, les cheveux rouges de sang; du nez, mêlé à la morve de la peur; des yeux, rouge, pas de rage, mais de désespoir. C’est donc lui le premier à tomber, après qu’un pic sortit de son ventre, lui faisant lever les mains en l’air comme pour une arrestation, sauf qu’ici les gardiens sont des barbares qui tuent à tord et à travers. Il est mort, et pour moi c’est la première fois. Premier larcin, premier meurtre devant mes yeux, première peur de ma vie, ça me fait penser à Caroline, ma première, cette après midi, il ne faut pas que je reste ici, il faut partir si je veux la revoir, qu’elle me sauve. - Robin! , Tuck! , putain mais arrêtez de regarder ce truc bordel, faut qu’on s’casse, vite! , que j’leurs cri avant de commencer à courir en direction de la route, tout en regardant derrière moi, en leur direction. Et je crois que c’est une erreur à ne pas faire, se retourner en arrière, car je les ai vu se faire assaillir par ces deux sauvages, avec leurs armes primaires, des pierres reliées à un bout de bois. J’aurais pas dû car je veux pas voir leurs visages frappés avec violence; entendre leurs cris de douleur; écouter le silence de leurs corps qui ne se relèvent pas; contempler l’acharnement des barbares sur leurs cadavres; assister au craquement des os cédant sous la férocité démoniaque. J’aurais pas dû me retourner, cela m’aurait évité de sentir couler le long de mes joues ces larmes qui naguère n’existaient pas, de sentir cette peur et cette tristesse que je ne connaissais pas. Je n’aurais pas dû m’arrêter brusquement pour regarder, éberluer, la mise à mort de mes compagnons, pour reconnaître que mes yeux, dans ma fuite, ne m’ont pas mentis, que la vie est horrible, que tu peux perdre tes amis en un instant de folie, irréel. J’aurais pas dû, je ne me serais pas retrouvé au beau milieu de la route pour pleurnicher comme un pauvre gamin, parce que j’aurais évité de croiser le regard de ce cheval affolé, cette peur animale qui glace le sang, avant qu’il ne m’écrase de tout son poids procuré par sa vitesse et celle des autres chevaux qui tirent ce maudit chariot que j’ai tant attendu, que je devais dérober et qui me heurte sans vergogne. Mais le pire, c’est de voir arriver inéluctablement le sol à une vitesse infernale durant une seconde d’éternité. Et de sentir mon crâne le heurter violemment, et entendre le choc résonner indéfiniment dans mon cerveau, créant un espace de silence au milieu des cris et du bruit environnant. Enfin, ressentir la douleur sous les coups de sabots et de roue qui me piétinent comme un chien, libérant mon esprit vers l’horizon azur et blanc. Màj du 05/12: Résumé de l'épisode précédent: dans l'épisode précédent, Mickaël a racompagné son pote Romain qu'il devait rejoindre le soir venant près du lac pour voir le fameux colosse, mais ses parents étant sortis, il doit faire manger ces petites soeurs et leurs raconter une histoire. Mickaël C’est quand même chiant les petites filles vers l'âge de 5 ans, c’est capricieux, orgueilleux, ingrat, pleurnicheur et criard. J’y comprends rien, tu commences à leur parler, tout va bien, t’arrive même parfois à les faire rire, puis tout d’un coup c’est le drame ! Elles commencent par râler parce que la soupe est trop chaude, faut alors qu’elles commencent à se battre et se chamailler, y en a une qui tire les cheveux de l’autre pendant que la troisième envoie de la soupe partout. A ce moment là, je m’énerve, je crie un peu pour le rappeler à l’ordre et j’essaye de séparer les deux guerrières, mais elles se mettent à pleurer, à crier et à réclamer la présence de leur maman. Pff ! , c’est fatigant, quelle plaie ces trois sœurs, ce qui est sûr, c’est que lorsque j’aurais une femme, j’aurais pas de filles. Pourtant, il existe un remède à tous ces mots, permettant de finir tranquillement le souper sans autre forme de chahuts, c’est la menace de ne pas raconter d’histoires pour les endormir. Ainsi, après avoir prononcé ces mots de douleur, mes trois sœurs finissent rapidement et dans le calme, de manger leur soupe. Ensuite, très vite, elles filent tout droit dans leur chambre, pour revêtir leur pyjama et se coucher dans leur lit respectif, où je les rejoins pour le moment qu’elles attendent depuis si longtemps. - Grand frère, une histoire ! Grand frère, une histoire !, crièrent-elles en cœur, lorsque j’entrai dans leur chambre. - D’accord, d’accord, mais Lorie, Jennifer et Alizée, je ne veux plus entendre un seul bruit, et on ne me coupe pas pendant que je raconte l’histoire, leurs dis-je, calme mais autoritaire. « L’histoire se passe dans une sombre forêt de la Bretonie, peuplée de fées et de créatures fantastiques. Dans cette jungle verte habitait une famille de bûcherons, allant du grand-père au petit-fils. Il n’y avait jamais eu de femme dans cette modeste chaumière. Un jour comme tant d’autres, le grand-père emmena son petit-fils cueillir des plantes aux vertus médicinales, alors que le père était parti dans un village voisin. En pleine cueillette, dans un près dégarni à côté duquel s’étendait un lac azur où s’écoulait tranquillement de l’eau, claire et limpide, tombant d’une cascade, éclairant la pleine de son chant mélodieux. Le tout jeune garçon alla se rafraîchir auprès de cette grosse fontaine, lorsque soudain il aperçut un petit être étrange, assez singulier » A ce moment-ci du récit, je m’interrompais pour voir quel effet procurait cette histoire et surtout, ce dernier mot sur mon auditoire. Apparemment, elles sont bien attentives, leur regard décline quelque peu, c’est donc bon signe, je peux continuer. « Ce petit être avait une forme toute ronde, une sorte de petit ourson bleu au pelage lisse, aux oreilles énormes, avec un tout petit museau et de grands yeux globuleux. Cette petite chose bizarre, à la vue du jeune garçon s’enfuit en petits bonds réguliers vers la profondeur de la forêt. L’enfant essaya de le suivre, mais l’endroit était bien trop touffu, les branches venant de partout, les arbustes par millier cachaient toute lumière, empêchaient de traverser et gâchaient toute visibilité dans les alentours. Puis tout devint sombre, le hululement des chouettes et des hiboux, des petits bruits de partout, le vent hurlant dans les branches, l’odeur nauséabonde. Et soudain, dans son dos, une main sortie de nul part l’entraîna en arrière avec une grande force, l’enfant essaya de se débattre, mais ce fut en vain tellement on l’étreignait avec force, l’étouffant. Et en rouvrant les yeux, il vit que c’était son grand-père qui le serrait contre lui, pleurant, lui révélant la peur qu’il avait eu en ne le voyant pas revenir de la cascade. Au retour dans la maison, le garçon parla à ses aïeuls de la découverte qu’il avait fait, de cet étrange animal qu’il avait perdu. L’enfant fut grondé et très déçu de la réaction de son père et de son grand-père qui le mirent en garde contre les démons nocifs pour le genre humain. Ainsi passèrent des semaines sans que le garçon ne pu revoir son ami féerique. Et puis vint l’hiver, rude, apportant son lot de maladies, qui n‘épargna pas la famille de bûcherons, puisque le père et le grand-père furent touchés par un virus redoutable, les clouant au lit pendant des jours, laissant le jeune enfant seul et dans le désarroi. Il décida alors de revenir à l’endroit où, avec son grand-père, il avait cueilli les plantes médicinales. Mais arrivé à l’endroit, il ne trouva qu’un tapis de neige, qui recouvrait toutes les plantes et l’herbe à des lieus aux alentours. Il se mit à neiger, le jeune garçon se laissa tombé sur ses genoux et pleura. Il pleurait si fort qu’il n’entendit pas de faufiler sur l’épaisse couche blanche, un long serpent d’hiver qu’on appelle un " kaa" . Il aperçut la présence de la bête juste au moment où celle-ci se précipitait sur lui, il eut à peine le temps d’esquiver. La créature allait ré-attaquer lorsque son ourson bleu, lui tomba dessus d’un seul coup et le fit fuir d’un hurlement bestial. C’était exactement le même être fantastique que le garçon avait entr'aperçu, il y a de ça des semaines, sauf que celui-ci était immensément grand. Le grand ours bleu écarta grand la bouche, dévoilant au grand air ces énormes dents et sa grande langue bleue, toute rêche. L’enfant ne comprit pas tout de suite ce qui allait se passer, pensant finir ces jours dans le ventre de la bête gigantesque. Contre toute attente, l’ours lui offrit une boule de poil, mouillée, qu’il prit entre ses mains. Sans savoir pourquoi, l’enfant ne pu s’empêcher de regarder attentivement cette petite boule, étant étrangement plongé dans sa contemplation. Lorsqu’il sortit de celle-ci, il vit qu’il se trouvait à côté de sa maison, l’ours bleu aillant disparu. Alors, il rentra chez lui, prépara une mixture pour son père et son grand-père, et par enchantement ces… » Je m’interrompis en entendant les premiers ronflements, mon histoire était donc réussie, elle était parvenue à faire dormir mes petites sœurs. Je ne sais pas quelle heure il est, pourtant cette histoire m’a bien plu à moi aussi, finalement, c’est beau les contes pour enfant. Tchô,"J'ai déjà mon âme en peine, je suis un voyou"...
  3. Hey hey à tous, Je ne la vois nul part donc personne n'a du la poster ici, mais voilà, y a une vidéo sympa, qui est bien marrante, des orcs et des skavens qui jouent à la ba-balle: la vidéo Tchô, "Les pas se font rares tellement le sol j'ai peur d'abîmer"
  4. simous

    Mark of Chaos

    Hey hey à tous, Voilà en cherchant un peu sur le net, on trouve pas mal de vidéos du jeu, avec pas mal de game play et une autre cinématique courte mais superbe!!! (en tout cas je ne l'avais jamais vu avant). En tout, 1é vidéos, avec du déjà vu et du nouveau (en tout cas me semble-t-il pas posté ici). C'est là: les vidéos Vivement le 1er Décembre et que je rentre en France , en espérant avoir une machine assez puissante . Tchô, "Caler dans le canapé, je cavale et l'écran m'avale"...
  5. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, Tout d'abord désolé mais la suite n'est pas pour maintenant, en effet, oui mon exam c'était mardi et je l'ai un peu foiré (mais tout le monde s'en fou ) et depuis ce temps la j'ai eu sois disant tout le temps de faire une suite, mais bon voilà quoi . Sinon pour les remarques: Ouais je sais cela fait un peu enfantin mais bon Kévin, c'est un peu un gosse introverti et en manque de confiance donc... il a un vocabulaire un peu moins cynique que les autres quoi!!! Et il a pas l'esprit de certains... Sinon c'est comme pour le rêve de Jean, faut pas tirer des plans sur la comète, les étrangers n'auront peut être pas de rôle à jouer... C'est vrai et j'ai envie de dire pourquoi pas? Il est influençable c'est tout! C'est pas parce qu'on fait des études qu'on est intelligent ... Peut être la suite demain si cette s***** d'inspiration revient... tchô, "Mourir pour des idées, l'idée est excellente, moi j'ai faillis mourir de ne pas l'avoir eu"...
  6. simous

    Le Bourreau

    Hey hey à tous, Je ne veux pas te brusquer mais il est assez décevant de voir que tu réponds souvent à ton post sans pour autant y ajouter une suite. Je peux comprendre que tu mettes du temps à écrire mais t'as pas un petit truc à nous mettre sous la dent?? Ben de toute façon, je suis un lecteur impatient et un auteur (sic) feignant mais bon, la suite! Tchô, "cet enfant m'a dit tout ça, tout ce que je ne veux pas, dire que je suis trop vieux déjà"...
  7. simous

    La vie de Gromphall

    Hey hey à tous et à toi Fourberass, Ben encore bravo, comme tout le monde pour le boulot fourni depuis longtemps, mais la je crois que tu as encore fait du bon boulot ces derniers temps, tu t'es même déchainé là!!! Vraiment superbe la dernière avec la petite référence aux nouvelles règles de la V7, du grand art. Bonne continuation. Tchô,"En vingt zéro cinq on vit avec l'espoir qui va avec " Ps: Bon anniversaire à Frakiss Foudre-grise.
  8. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, Donc voilà la suite, c'est un peu plus long que d'habitude, en effet je pense maintenant, enfin durant cette semaine et le début de la semaine prochaine, raréfier ma publication car j'ai enfin trouvé un rythme de travail et que l'exam est pour bientôt. Mais bon, finis le mode 3615 ma vie, voilà la suite: Tchô,"Comment, devenir fin sans devenir fou?"...
  9. simous

    La vie comme elle vient

    Hej hej à tous, Euh, mais non, euh ben c'est possible qu'il y est des réverbères à lampe à huile, non?Et pour la montre, on nous dit toujours que l'Empire est au meilleur de la technologie, donc si ils peuvent faire des tank à vapeur, ils peuvent faire des montres non? . Et puis avec la petite chaine en or ça fait bling bling à la façon fantaisie . Ben sinon, pour les fautes,sa m'énerve j'arrive jamais à ne pas en faire du tout, enfin peut être la prochaine fois... Sinon, pour Baramu, c'est visé juste, mais dés le premier texte sur lui (baramu du 10\10) y'avait pas mal d'indices... Enfin, merci d'être aussi fidèle. Tchô, "Moi je ne veux pas, tomber entre vos lois"...
  10. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, Bon j'avais dit que je ne posterai pas ce WE mais bon, j'ai craqué, j'arrive pas à travailler, et puis comme j'ai bien joué tout à l'heure au foot, même si on a perdu (je sais tout le monde s'en fout mais je raconte ma vie quand même), je vous fait part de la suite, voilà voilà... La nuit m'appelle En sortant de chez son oncle, Romain regarda la petite montre qui pendait à son cou grâce à une petite chaîne en or, 21h05, il était donc en retard. Le temps était doux, sûrement les derniers jours de l'été indien qui n'avait plus paru finir. Pourtant une obscurité totale régnait sur la ville, juste remise en question ça et là par la faible lumière des réverbères. Il se mit donc vite en route pour rejoindre son ami Mikaël au point de rendez-vous qu'ils s'étaient fixés dans l'après midi. Le jeune homme espérait fortement que son ami tiendrait ses engagements, car la nuit n'était pas rassurante, à deux on est toujours plus fort. Mais arrivé au lieu dit, il ne vit personne, sauf le souffle du vent sur l'eau du lac, formant de petites vaguelettes. A cet endroit, seul la lune éclairait l'étendue d’eau et ses alentours, dans laquelle se reflétait le ciel bleu nuit. Absorbé par la contemplation de ce phénomène guère singulier mais très beau, Romain ne s'aperçut pas directement de la présence de la petite lumière provenant de la lampe de Baramu. Il fut ramené à la réalité par un hurlement plaintif en provenance du bord de l'eau. Et en tournant la tête en direction du bruit, il aperçut la lumière émanant du banc où lisait sereinement le vieil homme auparavant. Le jeune homme vit avec stupeur que celui le regardait, et laissant à côté de lui l'objet qu'il tenait, vint à s'approcher de Romain avec un large sourire au visage. - Alors, jeune garçon, on est de retour ? Me voilà bien aise, on va pouvoir discuter ! , lui dit-il en le saluant. Il invita donc son cadet à venir s'asseoir sur le banc, celui-ci, stupéfait par tant de bienveillance venant de quelqu'un qu'il connaissait à peine, ne put faire autre chose que d'obéir à ces invitations. - Tiens, assoyons-nous ici, suggéra le vieillard en harponnant Romain par la manche pour qu'il s'assoie à ses côtés sur le banc indiqué. Regarde donc, n'est-ce pas mignon ? Il a toujours eu peur de l'eau, ajouta-t-il en montrant son loup au bord de l'eau. Baramu se mit à rire, d'un rire réconfortant, léger, un rire de grand-père. Romain regarda avec de grands yeux le spectacle qui s’offrait à lui au bord du lac. En effet, à cet endroit, Teddy-bear allait et venait auprès de l'eau sans jamais se décider à y plonger totalement. A bien y regarder, le garçon, malgré l'obscurité, observa qu'il s'était trompé sur la réelle apparence de la bête. Elle n'était pas impressionnante, non, elle était gigantesque ! Son aspect était horrible, décharné. Comment peut-on trouver cette chose « mignonne » ? pensa-t-il. Ce qu'il voyait l'effrayait au plus haut point. L'animal avait un pelage gris, sans fourrure à quelques endroits, et avec même des os ressortant ça et là, grossièrement cachés par des bandages. Cette bestiole avait des yeux effrayants, entièrement blancs, sans vie. Malgré tout, un loup paraîtrait ridicule à ces côtés, cet animal était immensément grand. - Alors jeune homme, avant tout il serait de bon ton de se présenter. Ainsi, je me nomme Baramu, ancien soldat de Bretonnie dans ma jeunesse, et maintenant je vis avec mon fidèle compagnon Teddy-bear, et nous voyageons au hasard de la nuit à travers le monde. Et vous ? , lui demanda-t-il. - Heu, ben moi, je m'appelle Romain, j'ai dix neuf ans, je suis étudiant à la ville et je vis chez mon oncle, voilà. Par contre, est-ce que je peux vous dire que votre animal me fait peur ? , lança le jeune homme hésitant, un peu éberlué par la question qui venait de sortir de sa bouche. - Ah, oui, je comprends, mais saches jeune homme, je te tutoie tu es mon cadet ! , que ce n'est pas un animal, c'est un loup ! Il est vrai, il est un peu vieux, ce qui explique que son aspect peu de paraître rebutant, mais il est mon ami, j'y suis attaché. Et puis tu sais c'est une brave bête, il n'est pas méchant pour un écu ! , dit-il avec un large sourire qui exacerbait les rides présentes sur son visage. A ces paroles, il y eut un petit silence, étant donné que Romain n’avait jamais entendu parlé d'écu que dans les cours de géographie sur la Bretonnie, mais qu'il ne se rappelait plus ce que cela signifiait. Le bruit d'une agitation animale vint briser le blanc dans la conversation. En même temps, les deux interlocuteurs se retournèrent pour voir le gros loup se battre contre un serpent. A cause de la noirceur de la nuit, ils durent se concentrer un long moment pour regarder le déroulement du combat. Le serpent était de taille moyenne et essayait de mordre le cou du loup de Baramu qui répondait par de larges coups de pattes qui atteignaient difficilement leur cible. Mais à force de coups de griffes, le reptile fut touché à la tête, ce qui lui fut fatal. Alors il se laissa mourir, usé par une vie morne, et fut pris par la gueule de Teddy-bear qui rejoignit son maître pour lui remettre en trophée son adversaire ramolli. - Oh, mais comme c'est gentil de m'avoir apporté ton joujou, c'est qu'il est tout gentil ce petit loup, hein ? , mouniou mouniou mouniou, fit-il en caressant son animal de compagnie et en le prenant dans ses bras. - Heu c'est dégueu, ne put s'empêcher de dire Romain en voyant les deux comparses homme et bête. En effet, devant lui, après avoir félicité son loup, le vieil homme déploya sa force colossale pour extirper le serpent de la bouche de la bête qui rechignait à lâcher son morceau. A cet instant, et après avoir une fois de plus gagné la bataille contre son animal, et après l'avoir relancé à la recherche de son bâton au milieu de l'eau, l'homme se retourna pour afficher un très large sourire à la face de son interlocuteur, qui révéla à la lumière de la lune l'éclat blanchis de ses deux longues canines. Màj:18\10 Kévin(2) Comme tous les vendredi soirs, je dois aider mes parents à assurer le service auprès des nombreux clients. Et aujourd’hui spécialement, il y a foule, j’ai pas le temps de m’emmerder. Notre auberge se situe aux 15 rue des Martyrs, en plein cœur de la ville, à côté de la place du marché et du manoir du maire. Le vendredi, il y a toujours beaucoup de voyageurs, de marchands, de rôdeurs, qui sont là pour passer la fin de semaine en ville. Ainsi, ce soir, les chambres sont complètes, même qu’on a du refuser des étrangers. Ils avaient des tenues bizarres, un langage presque incompréhensible, une peau très bronzée. Mon père m’a dit qu’ils venaient de très loin, du sud, mais qu’il ne fallait jamais accepter des gens de leur espèce ici, même en cas de disponibilité de chambres, car se sont des voleurs. Il a raison mon papa, il ne faut pas faire confiance aux voleurs. - Tiens voilà la salade et la bière du monsieur de la table 3, me dit Ronald en me donnant un plateau de nourritures. Aujourd’hui, je suis de service, normalement je devrais être à la réception, mais c’est Aurélie, ma sœur, qui s’est vu confié la tâche. C’est comme ça, des fois ça change. Mon père est au comptoir, maman à la cuisine aidée par Ronald, son assistant, qui vient de me remettre le plat pour le solitaire de la table 3.C’est pas souvent que l’on voit quelqu’un manger seul dans son coin, surtout le vendredi soir. Moi, je n’aime pas faire le service, d’habitude c’est ma sœur qui s’en charge, les clients préfèrent, ils lui font de grands sourires en essayant de la tripotée, c’est vrai qu’elle est belle Aurélie, c’est gênant. Avec moi, les gens sont vulgaires, jamais contents, ils me traitent de fainéant, je ne vais pas assez vite pour eux, ils m’insultent. Ils me disent toujours qu’ils préfèrent quand c’est ma sœur qui sert, je suis bien d’accord avec eux pour cela, mais j’ai pas le choix, on m’a pas demandé mon avis. Alors en évitant les soûlards qui s’agitent un peu partout, j’arrive enfin à la table où m’attend le solitaire qui n’a pas l’air d’avoir faim. Je lui remets son maigre repas, il ne dit rien. Il est étrange, il porte toujours son gros manteau sur lui alors que le feu à proximité réchauffe toute la salle. Il a aussi gardé sa capuche qui recouvre totalement son visage qu’on ne peut distinguer. Je crois qu’il dort ici ce soir, pourtant je ne vais pas rester devant lui éternellement, donc je me retourne pour aller jusqu’à la cuisine vu qu’aucun client n’a besoin de moi ici. Au passage, j’aperçois mon père parlant avec quelques habitués, dont je reconnais Jean-Marie et Bruno, qui ont chacun dans leur main un verre de vin. Vraisemblablement, ils commencent à être amochés. Ils étaient gentils dans le temps, ils m’apportaient une friandise à chaque fois qu’ils venaient boire un coup ici. Maintenant, ils ne parlent que des voleurs et des étrangers de la ville. En arrivant à la cuisine, je vis ma mère préparer de la viande pendant que Ronald s’occupait de la soupe pour la table 9, occupée par une famille de marchand. - Tiens, comme il n’y a pas de service à faire pour l’instant, tu peux t’occuper de la viande pour M. et Mme Pendac, ils sont à la table 4 ? , me dit ma mère avant de partir dans la remise. Je me mis donc devant le gril où se superposent deux tranches de viandes, grillant sur les braises. Les clients sont des amis de la famille, ils viennent de temps en temps manger ici, ils sont sympas. Mais alors que je retournai l’un des deux morceaux de viande, une braise resta collé sur la face déjà grillée de celui-ci, et donc je décida de l’enlever avec ma main droite. Aie, comme un con, je n'ai pas pris de gant et je me suis brûlé. Putain, ça m’apprendra à pas réfléchir. Un rapide regard circulaire autour de moi me permis de repérer le seau d’eau prévu en cas de brûlures. J’y plongea directement ma main dedans pour amoindrir la douleur, mais celle-ci n’allait pas partir de si tôt, ce qui me fis envisager de longues nuits d’abstinence. En essayant d’oublier la malédiction qui s’était abattue sur moi, je retournais dans la salle principale afin de servir la viande aux deux vieux emmerdeurs de première. Ceux-ci m’accueillirent avec de grands sourires, dont je n’ai strictement rien à faire puisqu’ils m’ont gâché la soirée avec leurs viandes. - Hé! garçon, on veut à boire !!, cria une voix plutôt jeune derrière moi. En me retournant, je reconnus avec horreur que la voix provient de Julien Conbert, un gars dans mon cours, un espèce d’aristo vaniteux. A ces côtés, se trouvent deux jeunes filles assez mignonnes et un autre mec que je ne connais pas. - Oh! , mais c’est mon ami Kévin, alors c’est donc ici l’auberge de ton père, très bel endroit, même si on dit que c’est mal fréquenté, d’ailleurs c’est pour ça qu’on vient, pas vrai les gars ? , dit-il en se retournant vers ses amis. - Ouais, euh salut Julien, alors je vous sers quoi ? , leurs répondis-je un peu hésitant, en sentant le rouge me monter à la vue des filles qui me regardent. - Ben, on va prendre quatre bières, et tu nous donnes les meilleurs que t’as, sinon on va faire une mauvaise réputation à l’établissement de ton père, pas vrai les gars ? , dit-il encore une fois, mais sans se retourner et avant d’enchaîner. Non j’déconne, t’inquiètes, par contre si ça te dit, demain y a pas mes vieux à la maison alors je fais une grande fête, tu viendras ? Tu peux même amener des potes à toi si tu veux ! - Ah, ok pas de problème, je vous apporte les bières tout de suite, leur répondis-je en me retournant en direction du comptoir. Julien est peut-être un gros con pédant mais au moins je sais qu’il y aura pleins de filles à cette fête, et Romain et Mikaël vont être contents d’apprendre la nouvelle. Il va juste falloir que je négocie bien ma permission avec mes parents. Tchô, "La nuit m'appelle pas pareil"...
  11. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, Voilà je peux vous l'affirmer, c'est la fin de la présentation des personnages, aprés celui-ci il y aura (peut être?) de l'action, du suspense, de l'héroisme, du s*** et tout et tout. Tchô,"Aprés c'serait moi le président, et on marchera au pas en rang derrière moi"... Ps: Pas de suite ce WE pour cause de bossage pour l'exam qui arrive à grands pas.
  12. simous

    La vie comme elle vient

    Hej hej à tous, Voilà comme vous le voyez maintenant, la suite n'arrivera que une fois tous les deux jours, mais comme je vais bientôt avoir un exam et d'autres joyeusetés, ben cela diminura peu à peu... Tchô,"Captain naimo où tu nous mènes? tu nous mal-mènes"...
  13. simous

    La vie comme elle vient

    Hej hej à tous, Voilà on avance à la rencontre de nouveaux amis, Barnamu A 20h30, le ciel fut assez obscurci pour me permettre de sortir. Comme à mon habitude, je ne fermai pas la porte à clé, qui pourrait bien s’intéresser à une vieille bicoque au milieu de la forêt? Même les brigands ne rodent pas dans les environs, ils ont sois disant peur des veilles sorcières et des arbres vivants pour s’aventurer ici. C’est amusant les légendes… Teddy-bear sortit à son tour de la maison en glapissant joyeusement, me léchant le bout des doigts, remuant de la queue avec entrain. Je jetai alors un bout de bois ramasser par terre pour le lancer le plus loin possible, Teddy-bear partant au quart de tour afin de pouvoir attraper le projectile. Il aime bien nos balades nocturnes au hasard de la nuit. Il a toujours cette joie de vivre qui le caractérise, le différenciant des nombreux autres loups que j’ai pu posséder. Cela fait maintenant cinquante ans qu’il me suit c’est un loup assez fidèle. Mais je vois bien qu’il commence à se faire vieux, trop vieux bientôt pour pouvoir me suivre dans mes voyages à travers la nuit. Bien sur je lui prodigue des soins qui agrandissent sa durée de vie, mais cela est vain, ça ne durera pas longtemps, il ne survivra pas jusqu’à la fin de la décennie. M’enfin ce n’est pas si grave, nous avons passé de très bons moments ensemble, il fut le compagnon de route que je n’ai jamais eu. Il est amusant de noter qu’il ne rapporte pas toujours le bout de bois que je lui lance, y préférant parfois des petits écureuils, des lapins ou même un petit organe humain. Ce n’est pas qu’il soit méchant, ni même agressif ou quoi que se soit mais il lui arrive de rencontrer des voyageurs nocturnes, des brigands dans de nombreux cas, qui le menacent et le perturbent. Et comme c’est un loup, il sait se défendre. Je lui est pourtant enseigner de ne jamais attaqué un promeneur isolé, mais des fois c’est plus fort que lui. Et puis ça l’entretient, c’est bon pour son hygiène. D’ailleurs hier, la rencontre fut assez heureuse, notamment pour le jeune homme. Teddy-bear s’est très bien comporté, j’ai bien cru qu’il allait en faire qu’une bouchée lorsqu’il lui a sauté dessus. Ha quel farceur ce petit loup, il fait même des frayeurs à son bon maître. Celui-ci, sans me paraître particulièrement atypique, semblait différent de ces vulgaires paysans ou ouvriers, et même de ces arrogants nobliaux de province. Non lui c’était juste un bourgeois de bonne famille qui venait se soulager d’une soirée mal finie. Cela se voyait car il avait une trace de vomie sur son habit, sans pourtant présager que cela provenait de sa propre ivresse vu qu’il paraissait parfaitement clair. J’aimerais bien le revoir un de ces jours, ce soir même, j’ai fort à lui dire, je n’ai jamais eu vraiment l’occasion de converser avec un humain depuis des décennies. J’aime bien la solitude il est vrai, mais un homme n’est pas fait pour vivre en retrait de ses congénères. Malgré tout Teddy-bear me tient bonne compagnie. D’ailleurs le revoilà, le bout de bois à la gueule. J’approchai la main afin d’en extraire le bâton pour pouvoir le rejeter dans le lointain, mais il m’opposa une forte résistance, comme d’habitude ça allait être un combat pour reprendre le bout de bois. Dans la bataille je fis tomber mes lunettes, pourtant à force de détermination, je parvins à reprendre en ma possession l’objet de nos deux convoitises. Je le relança immédiatement, le plus loin possible, ce qui lui fit atterrir au beau milieu du lac, glissant tel un serpent sur les eaux. Ah ! , nous sommes donc arrivés à destination. Je remis mes lunettes sur mon nez, m’assis sur un banc, sortit une torche, un petit livre et me mis à lire. Teddy-bear resta au bord du lac, en faisant le tour, essayant par instants de toucher l’eau avec l’une ces pattes. Malheureusement pour lui il déteste l’eau, et n’arrive qu’avec grand mal à s’y plonger dedans. J’avais donc du temps pour ma lecture et pour attendre mon jeune ami. Màj:12\10\2006 Jean Il fait très chaud et au-dessus de moi, à quelques mètres seulement, le soleil est en effervescence. Je ne peux lever ma tête en sa direction de peur de me brûler les yeux, mais j’entends son bouillonnement. La chaleur m’écrase, je transpire, mes vêtements me collent. Autour de moi, il n’y a que le désert, les dunes, le sable à perte de vue, l’infinité brillante. Le vent creuse des tourbillons dans les vagues dorées, où les serpents se laissent glisser en silence. Il n’y a personne. Il n’y a rien. Je ne porte pas de chapeau, la tête m’en tourne, mes cheveux tombent lentement à mes pieds, ils effleurent mes épaules, vacillant au gré de la douce chaleur du vent. Je ne bouge pas, j’attends quelque chose, mais rien ne se passe. Dans ma main droite un petit bâton, dans l’autre un petit sac de poudre. J’arme mon bâton tandis que quelques gouttes perlent à mon front. Je regarde à ma gauche, un arbre est en incandescence, noirci par l’extrême chaleur que dégagent les flammes qui le consomment. Par un trou dans l’écorce, il s’extirpe de petits vers dégoulinant et bavant leurs propres corps. A ma droite, de la vapeur ondulée sort du sable chaud, déformant ainsi l’horizon à mes yeux brouillés. Devant moi, une étrange fumée se forme vers le lointain. Mais ce n’est pas de la fumée, c’est de la poussière. Je m’en rends compte alors que celle ci se rapproche brusquement de moi. Cette poussière accompagne la chevauchée d’une créature au dos d’une ombre féroce. Encore une fois, elle s’est rapproché d’un seul coup, ne semblant être plus qu’à quelques mètres de moi. Je l’aperçois maintenant distinctement, c’est un cavalier nue au dos d’une étrange bête hurlant à la mort. Il a la peau rouge calcinée, ses petits yeux violets me fixent intensément, ses dents lâchent un rire strident, inaudible. Il avance toujours en ma direction mais ne semble plus se rapprocher, comme si la distance entre nos deux corps ne pouvait plus être dépassée. Je braque mon arquebuse en sa direction et tire. Je vois la balle partir, elle tourne sur elle-même au ralentis, en direction du monstre. Elle l’atteint en pleine tête mais au lieu de la perforer, la balle rebondit et se retourne vers moi. Je l’observe sans bouger tourner sur elle-même au ralentis, me faisant face. Pourtant je n’ai pas peur, elle se rapproche peu à peu, je lui oppose ma main, elle passe à travers sans que je n’en ressente rien. Malgré tout, ma main se décompose, s’éparpille dans les airs comme un chant mélodieux. Elle arrive sur mon front, me cogne, je tombe. Je ne me réceptionne pas sur le sable, je tombe. Il ne semble plus rien avoir en dessous de moi, je ne sens rien, je tombe. Quelle étrange sensation ! , tomber sans jamais atterrir. Et boom, je sens dans mon dos la terre ferme, enfin. Je me relève, je suis dans une chambre, prés de mon lit. Je me recouche au plus vite, j’ai froid, j’ai sommeil. A peine ais-je le temps de me rendormir que j’entends la porte taper. Je me lève difficilement, j’allume une bougie et me dirige comme je le peux vers la porte, où quelqu’un s’évertue à cogner de plus bel. C’est pas possible, je ne connais pas l’heure actuelle, mais en voyant l’obscurité de la pièce centrale, je me doute de celle-ci, je ne veux pas que Marc soit réveillé, il faut qu’il dorme. J’arrive enfin devant la porte d’entrée, l’ouvre et me retrouve devant un jeune homme habillé comme un garde de nuit, avec la grosse hallebarde qu’il tient dans sa main droite et son armure au blason de la ville. Il a l’air affolé. - Soldat Jean Tanneur ? , me demanda-t-il avant d’enchaîner sans me laisser répondre. Nous avons eu le signal d’une escarmouche au bord de la route numéro cinq. Ordre a été donné d’impliquer tous les soldats valides de la réserve de la ville. Vous avez l’ordre de rejoindre la caserne tout de suite pour y recevoir de nouveaux ordres ! Stupéfait par cette annonce et un peu anesthésié par le manque de sommeil, je me préparai donc le plus rapidement possible, tout en pensant à ne pas faire de bruits pour ne pas réveiller Marc. J’espère ne pas en avoir pour longtemps, pourquoi faut-il que j’y aille… Màj:13\10\2006 Yohan Il était prévu que je passe avec le carrosse à 19h15 au cinq rue des aveugles, pour amener un magistrat et sa femme au manoir de l’inquisiteur Soiral. Mais bien entendu, il a fallu qu‘il tombe chiens et chats au moment où je sortis de chez mon maître. Mon maître est un personnage important de son propre aveu, soi-disant qu’il posséderait la plus grosse manufacture de la ville. Il m’a aussi raconté qu’il m’avait recueilli lorsque j’étais un enfant de cinq ans. En m’achetant à un seigneur barbare avec ma mère, il nous avait extirpé de l’esclavage, de l’avilissement. Pourtant ma mère ne survécut pas au changement de décors, mourrant à l’orée de ma sixième année. A partir de cet événement, mon maître c’est occupé de moi comme un véritable père de famille. Il m’a éduqué, ouvrant mon esprit à la littérature, la science, l’art, l’escrime. Pourtant, mon apprentissage avait pour unique but de me former pour lui être utile, pour être à sa disposition. Ainsi, j’appris à faire à manger, à entretenir une maison, à ramasser le purin, à effectuer les travaux les plus durs ou même à extraire le venin des vipères. J’ai accumulé nombres de compétences au cours de ma jeunesse, toujours mise à profit pour mon maître. Pourquoi être attaché à un faux père qui m’exploite ? Il m’a adopté en dépit de mon apparence, de mon aspect monstrueux, non humain. Ainsi, il m’avait fortement interdit de me regarder dans une glace mais je ne l’ais pas écouté. Au jour de mes vingt ans, je me suis affronté, j’ai vu la vérité en face. A priori, je me croyais réellement abominable, une vrai offense aux dieux, en fait je me suis rendu compte que mon imagination m’avait joué un tour. Du moins, ce que j’ai vu n’était pas si horrible que je l’imaginais, mais néanmoins je ne peux pas me montrer au commun des mortels. En effet, ma beauté particulière se compose de deux cornes trônant aux extrémités de mon front. A cette particularité s’ajoute trois énormes boutons purulents formant un parfait triangle au niveau de mes deux joues. Cela n’est pas si terrible, je m’accepte très bien, le problème vient toujours des autres et pour cette raison, je ne peux sortir qu’à partir de la nuit, évitant au possible tout contact avec un humain, mon visage bien caché par une capuche de fourrure. Mon maître sait à présent que je me suis vu. Alors il m’a promis, pour mon vingt cinquième anniversaire, de faire venir un grand médecin des terres du sud qu’il connaît, pour me rendre un visage normal et même plus, la liberté de vivre hors de son emprise. Ce jour arrive lundi, soit dans moins de trois jours. Avec ce nouveau visage, j’aurai une vie normale, je ferai des rencontres extraordinaires, je vivrai libre loin d’ici, je me marierai et fonderai une famille, je serai heureux. Mon avenir dépend entièrement de ce jour, plus les heures passent et plus ma joie s’intensifie ! La liberté, j’ai tant lu ce mot dans les livres que je veux l’acquérir, à n’importe quel prix. C’est sur ces belles pensées que j’arrivais enfin à destination. Il ne pleut presque plus, mais le soleil commence lentement sa descente. Avant même que je puisse me lever de ma place de conducteur, le magistrat s’avança auprès de moi. - Holà cochet ! , est-ce des manières que de faire attendre des bonnes gens par ce temps ? !, m’apostropha t-il de sa voix pleine de mépris. - Mille excuses messire, veillez vite rentrer dans notre humble voiture, lui répondis-je, de la voie la plus douce, en ouvrant la porte avec une petite courbette. Ensuite, je regagnais ma place et nous commençâmes le voyage. Qu’il est épuisant de s’abaisser devant ces bourgeois se croyant importants au vu de leur situation alors qu’ils n’ont aucun mérite, tout juste celui d’être nés de la bonne personne. Ils sont abjects mais je ne devrai supporter cette injustice que quelques jours encore, car lorsque je deviendrai humain, je me vengerai de cette situation. Mon intelligence et le savoir-faire transmis par mon maître me permettront de devenir un homme puissant et les bourgeois se prosterneront devant moi. La route est belle lorsque le noir de la nuit clairsemé de la lumière des étoiles résonne dans les flaques au bord du chemin. Les bois nous entourent, sombres, opaques, peuplés de grands pins dont il sort une musique douce. Dans la pénombre, le bruit de la lutte animale et du vent dans les branches enchante les environs. C’est à la fois inquiétant et apaisant. Le bruissement des arbres sous le souffle du vent, les cris étouffés des proies cédants sous les cers des chasseurs. Les petits crissements de la cime des arbres provoquent en moi quelques sursauts, le vent me fait froid dans le dos. C’est beau mais sordide, comme les histoires des dimanches soirs autour du feu de mon enfance. A la lumière de la lune, j’aperçois le haut portail symbolisant la fin de ce voyage. A y réfléchir, c’est un peu fou, un monstre comme moi qui ose entrer dans l’antre d’un inquisiteur. Tchô,"Voyager c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination"...
  14. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, Voilà la suite, je me couche, j'ai planté un but mais le foot c'est crevant... edit: J'ai regroupé les trois derniers textes... edit 2: Pour Inxi-Huinzi, je ne pense pas que l'on puisse parler d'une époque puisqu'elle vient de l'imagination. Ainsi je comprend ton désapointement mais il faut bien comprendre que si on essaye pas d'innover un peu, on risque de tourner en rond... Tchô,"Hé dis moi Renaud pourquoi t'as un blouson noir?, es ce qui parait qu'c'est vrai que t'es un loubard!"...
  15. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, La suite-suite: Màj: 06\10 Kévin Après m’être éloigné de mes deux compères, je décidais de faire un tour vers la confiserie du coin de la rue des aveugles. Je le sais bien, c’est assez prés des ruelles malfamés, où habitent les gens qui passent parfois dans notre auberge. J’ai entendu de drôles d’histoires les concernant, et je n’ai vraiment pas envi d’avoir affaire à l’un d’entre eux. Maman m’a toujours défendue de m’approcher de l’un de ces quartiers, mais bon, pour un morceau de chocolat ou de réglisse, je peux, tel un vrai héros, braver tous les dangers. Peut être même que je pourrais surpasser ma peur des serpents, ou peut être pas, c’est tellement effrayant un serpent ! Mais arrivé rue des abbesses, à quelques mètres de la confiserie, je ne peux que me stopper. Au devant de la boutique, attendaient trois jeunes garçons accoutrés de façon vulgaire, affirmant par la même leurs appartenance à ces bas quartiers remplis de racaille en tout genre. J’en reconnais même un, c’est Blaise de Burt, avec qui j’ai partagé la même classe à l’école élémentaire. A l’époque déjà il n’était pas très bon élève et en plus ses parents, de simples tanneurs, n’avaient pas l’argent pour qu’il puisse accéder aux études. Ainsi, il doit être tanneur de peau à présent, aidant son père à tanner des peaux toute la journée, une tache simple et répétitive, mais sûrement bien suffisante pour un imbécile pareil. J ‘espère simplement qu’il ne me reconnaîtra pas lorsque je passerais devant lui, je n’ai pas envie de lui dire bonjour. Je repris donc la route vers la confiserie, en essayant de ne pas croiser le regard des trois mécréants, et je rentrais vite dans le magasin. Je connais bien le gérant, c’est Michel, un ami de mon père, qui pendant ses jours de repos vient boire un coup à la maison. Je le salue et commence à faire mes choix, portant mon dévolu sur du chocolat noir et quelques réglisses. Soudain, un léger bruit dans le fond gauche de la boutique attire mon attention. C’est une jeune femme, ma foi assez belle, aux cheveux blonds bouclés, de mon age, qui est en train de m’être dans un petit panier, quelques tomates et des pommes de terre. Elle me sourit, surprise que quelqu’un porte son attention sur elle. De mon coté je rougis du moins que je peux. Pourtant, cela servira-t-il à quelque chose que j’aille la voir ? Elle n’est sûrement pas instruite, peut être est-elle déjà mariée, peut être a-t-elle déjà enfantée, même plusieurs fois, et son mari doit être un de ces ouvriers travaillant dans les mines des environs de la région. Elle va probablement se faire accoster par les trois gus qui doivent l’attendre dehors, elle aimera ça, écouter les belles promesses de dragueurs à la noix qui n’ont rien dans le crane. Elle aimera ça, se laisser toucher partout et se faire monter dessus sauvagement par ces brutes qu’elle ne reverra pas le lendemain. Je ne suis peut être pas beau, mais bon si j’arrive à être médecin, j’aurais du succès avec les filles, ce sera ma revanche. Les garçons des bas quartiers, comme Blaise, viendront mourir à l’hospice, comme des bêtes sauvages. J’ai une autre ambition que de mourir comme une bête sauvage. Màj:07\10 Mikaël Après le somptueux cours de théologie sur les origines de notre dieu Sigmar, nous nous retrouvons dehors pour discuter. Mais Kévin coupa vite cours à notre conversation ayant une course urgente à faire, me laissant seul avec Romain. En y repensant, ça ne fait pas très longtemps qu’on le connaît. Au début même on le trouvait bizarre, avec ces longs cheveux de pailles bouclés qu’il n’arrive jamais à bien maîtriser, ces habits d’une autre époque, sa grosse tête. Je ne me souviens même plus vraiment comment on a pu faire connaissance, je crois qu’il nous avait aidé à nous sortir d’une embrouille avec un balèze de troisième année, il s’en était pas mal sortit il me semble. Maintenant il nous a rejoint au club des perdants. On ne sait pas tout de lui, juste qu’il vit chez son oncle, l’un des notaires les plus importants de la ville m’avait dit mon père. Il avait rajouté qu’il était veuf, possédait des servants et fréquentait les milieux politiques. Mais Romain ne m’a jamais rien dit sur lui, il ne le connaît pas bien apparemment, il ne sait même pas s’il a des cousins… - Bon j’espère que t’es toujours chaud pour ce soir, hein ? J’ai pas envi de me retrouver encore seul dans cet endroit la nuit, j’ai déjà donné, m’apostropha Romain, interrompant le silence qui nous accompagnait depuis le trajet vers sa maison. - Mais oui, t’inquiètes, y a pas de problèmes, promis je te laisserais pas seul avec les vilains méchants petits serpents, lui répondit-je avant de me m‘être à rire de notre autre ami. Avant même de s’en être aperçu, nous sommes arrivés à destination. Après m’avoir encore une fois rappeler ne pas le laisser seul, Romain rentra chez lui, accueillit par sa bonne Maria. Je repris le chemin seul donc, pour rentrer à la maison. Il se mit à pleuvoir, ce qui annonçait un week-end plus que déprimant, enfin bon c’est l’automne, il faut s’y faire. Je n’allais pourtant pas rester comme un crétin pour me faire tremper la gueule, je décidai donc de recourir à la vitesse pour atteindre au plus vite le foyer familial. Arrivée à la grosse porte verte, je sonnais par trois fois pour annoncer ma présence. - Si c’est le loup-garou de la forêt noir, vous n’avez pas le droit de rentrer, me répondit la porte, enfin plutôt la voix de ma sœur se cachant courageusement derrière celle-ci. Normalement ça me fait toujours sourire cette façon de recevoir les inconnus mais là, sous la pluie, mon sens de l’humour était un peu altéré. - C’est ton grand frère, allez ouvres moi vite Lorie, il pleut dehors, lui dis-je. Elle ouvrit enfin la porte, et j’en profitais au plus vite pour retrouver la chaleur et le confort de l’intérieur. Mais à peine eue-je fait quelques pas que ma mère déboula de la cuisine à ma rencontre. - Ha ! , tu es enfin arrivé, c’est parfait ! On va pouvoir partir. Tu te souviens que ton père et moi avons un dîner important chez les Soiral ce soir, tu sais les amis de ton père et comme ce n’est pas la porte à côté, on part dès maintenant pour ne pas être en retard. J’ai préparé de la soupe pour ce soir, donc tu n’auras plus qu’à la faire réchauffer pour les filles, et n’oublies pas non plus de leurs raconter une histoire avant de dormir, mais pas trop tard, hein ! Bon chéri, on peut y aller ! , cria ma mère en direction de l’escalier duquel descendit mon père. Il était habillé comme un dimanche, et après avoir revêtu son lourd manteau de fourrure, il sortit pour attendre le conducteur de leurs carrosse qui ne devait plus tarder, sans se soucier de ma présence. Maman alla se préparer dans la chambre, et moi j’étais donc cloué ici ce soir, obligé d’assumer mon rôle de grand frère sans broncher. Désolé Romain, je ne voulais vraiment pas te faire faux bond… Màj 08\10 Blaise Après avoir zoné pendant tout l’après midi avec mon pote Robin et son frère Tuck, on s’était installé pour discuter un bout devant un magasin de fruits. On n’en était au moment d’la discussion où l’était question d’un voyou faisant du chantage à des fonctionnaires, quand est sorti d’la boutique un canon pas possible, son petit sac de fruit à la main. J’avais jamais vu ça, une blonde d’à peu prés ma taille, avec des yeux qui arrachent la gueule et des seins énormes collés dans une robe de paysanne. « Wahou ! , faut qu’j’y aille » qu’j’m’étais dit. Ni une ni deux, sans réfléchir, j’suis allé direct lui parler. - Wah ! ,excuses-moi d’te déranger mais franchement, j’veux pas te paraître vulgaire et tout, mais j’te trouve trop charmante. J’peux savoir ton nom, steu-plait ? , que j’lui dit. - Mmmhh, Caroline, moi c’est Caroline et toi ? , qu’elle me répond en rougissant un peu. - Ouais cool, moi mon blaze c’est Blaise ! Sinon t’es bien mignonne, j’peux t’poser une question, t’habites toujours chez tes parents ? que j’lui demande. - Mmm, oui, rue de l’Empereur Wilhem II, au quartier des lilas, tu vois où c’est ?, qu’elle me répond. - Ouais, bien sûr que j’connais !, que j’lui répond tout sûr de moi. - Ok, mmmhhben peut être à une prochaine fois alors, je dois partir la mais je fais rien dimanche après midi, on pourrait se voir, non ? Salut Blaise, t’es gentil comme garçon…, qu’elle me fait en partant. - Ouais ben salut alors, jeune demoiselle, que j’lui dit pour faire bien. « Wahou, j’y crois pas, elle est trop bonne c’te fille !, que j’ai pensé sur le coup. C’est sûr qu’y a trop moyen qu’elle finisse dans mon lit celle-la ! ». J’en étais à ces réflexions songeuses lorsque mes deux potes m’ont enfin rejoints. - Eh ! comment t’as trop assuré mon gars, t’es trop fort, tu te l’ais joué romantique et tout, ça marche avec les filles, c’est trop bon ! Tu faisais trop charmeur et tout, t’as trop d’aisance, j'sais pas comment tu fais putain ! , qu’il m’a fait en me bousculant brutalement mais de façon quand même amicale. Tuck n’a rien dit, l’était trop impressionné par mon exploit le p’tit. - Ouais bon c’était facile ça va, que j’leurs ai répondu modestement. Mais bon faut pas qu’on reste là ! On a rendez-vous avec le fameux Charlie Boweur que j’vous rappelle, faut pas qu’on l’fasse attendre c’lui la ! Ainsi, on est parti, et on l’a rencontré à l’auberge du troll farcis l’gars. Il était grand et il avait un fort accent du sud, genre de l’Estalie ou un truc dans l’style. Bref, il nous a dit qu’la marchandise passerait vers minuit, qu’il fallait tout prendre mais tuer personne pour pas avoir d’ennuis, et qu’on serait aidé par des amis à lui. Voilà, j’sais pas combien de temps qu’on attentant dans le fossé de cette putain de route numéro 5, mais j’commence à en avoir marre, en plus j’ai froid. Avec nous donc, y a les cinq gars d’Charlie, qui sont plus vieux qu’nous et qui me font un peu peur. D’ailleurs j’crois qu’ils font peur à Tuck aussi, il est tout blanc et l’a pas parlé d’la soirée. Faut dire qu’ils sont impressionnants avec leurs machettes et leurs dagues, on dirait qu’ils vont à la guerre les cons. Robin paraît calme, il doit s’concentrer sur c’qui va se passer. Je suis quand même pas rassuré, c’est la première fois que je fais ça, j’ai peur. tchô,"A vouloir trop de fric on finit en prison"...
  16. simous

    La vie comme elle vient

    Hej hej à tous, et à vous deux oeildenuit et Inxi-Huinzi, Voilà merci pour les fautes d'orthographe, j'essaye au max de les éviter mais je ne vois pas tout et word ne m'aide pas toujours dans leurs traque. Sinon, pour moi la vulgarité reste chose universelle donc.... Tchô, "il y a une fille qui me plait au rayon raviolis, j'essaye de pousser mon cadis avec un air sexy"...
  17. simous

    La vie comme elle vient

    Hey hey à tous, et à vous deux oeildenuit et ragakog, Encore une fois, je vous remercie de m'avoir lu attentivement (je vous rassure j'arrête bientôt de dire ça ). Cette intervention m'a fait réfléchir, et en fait je me suis dit que dorénavant je regrouperais mes textes par trois lorsqu'il y en aura trois nouveaux de parus. Pour l'histoire, normalement si on lit ça à la suite du deuxième, on peut voir que Marc est l'ami de cours dont Romain ne connait pas le nom. Je pensais que les indices sur son absence et sur le fait que son frère soit soldat étaient claires, peut être pas... Sinon mauvaise nouvelle pour toi, le nombre de personnages ne va pas décroitre.... Ah oui pardon, il est vrai qu'à la relecture ça parait un peu ambigue, je vais modifier ça, merci de me l'avoir signalé. Ben oui je comprend que cela puisse choqué, mais en fait comme exliqué plus haut, j'aime bien l'anachronisme entre les noms et les attitudes de mes personnages et le monde dans lequel ils évoluent. Aprés on aime ou on aime pas... Je te rassure je ne me sens pas "blessé", toute critique est bonne à prendre, surtout que la tienne est constructive. Mais bon c'est vrai, je ne vais peut être pas changé de voie... La suite ce soir si vous êtes sages.... Tchô,"Si je m'arrête un instant pour te raconter ma vie, juste comme ça, tranquillement"...
  18. simous

    L'antique bibliothèque

    Hey hey à tous, Voilà, comme il est original de mettre sa petite histoire ici, ben c'est fait. Mais quoi qu'es-ce? Ben si l'histoire d'un mec sur le po... euh non c'est l'histoire d'un jeune homme, de ces amis, de leurs entourages, d'un colosse inconnu et de Teddy-Bear son fidèle toutou. C'est plein d'aventures, enfin de mésaventures avec les filles, les serpents, la vie quoi. Ben à ce jour il y a trois textes, c'est pas trés long donc jetez y un oeil: la vie comme elle vient Tchô, "il m'faut des textes, des trucs qui parlent de moi, de vous, qui parle de tout"...
  19. simous

    La vie comme elle vient

    Hej hej à tous et à vous Eisenmauer et oeildenuit, Merci encore une fois pour les commentaires et vos lectures attentives, ça fait plaisir. Ben oui, l'aventure c'est aussi affronter la gente féminine. Mais je vous rassure, cela ne s'arrête pas que cela, parcontre s'il y aura de l'aventure et si ce n'est qu'une introduction, je n'en suis pas si sur... . Tchô, "Sois pas triste mon frère, la vie ici c'est tout, ce qu'il y a de plus ordinaire"...
  20. simous

    La vie comme elle vient

    Hej hej à tous, et à vous deux Eisenmauer et Inxi-Huinzi, Tout d'abord merci d'avoir lu mon petit texte et d'avoir commenté. Pour répondre aux questions: Ben rien à voir, c'est même pas un géant en fait, enfin vous verrez bien... Par contre pour le cynisme, moi aussi j'aime bien donc... Cela se passe bien dans le monde de Warhammer mais j'aime bien le petit anachronisme entre les noms et attitudes trés comptemporaines de mes personnages et le monde de warhammer dans lequel ils évoluent... Tchô," J'me rappele plus du début de la soirée, attend j'veux dire d'la fin, enfin de toutes façons j'me rappele plus de rien"...
  21. Hey hey à tous, Voilà, cela faisait quelques temps que des petites idées tourbillonaient dans ma tête, donc ça a donné naissance à une suite de textes qui s'accumuleront avec plus ou moins de rapidité, selon mon emploi du temps, qui est plutôt libre en ce moment. Mais trêves de paroles, voilà le mal est fait: La vie comme elle vient En se promenant au bord du lac, au clair de lune, Romain remuait dans sa tête nombres de pensées agitées par l’alcool. Il se disait que c’était très sympa de se promener dans un endroit aussi charmant, avec cette douce chaleur d’automne, au son des feuilles mortes glissant sur l’eau. Mais bon, il n’avait pas réussi à ramener une fille du bal des étudiants, et ça le consternait. Il avait bien essayé de profiter de l’ébriété de l’une d’entre elles, une certaine germaine, mais il s’était avéré qu’elle ne lui offrit que des morceaux avariés du repas ingurgité. Enervé par cet échec, il était parti seul de cette soirée, laissant à ces quelques amis et aux autres étudiants le soin de dérouiller les filles de bonne famille qui ne tiennent pas le vin. Ainsi il se retrouvait ici, au milieu des grenouilles et des serpents silencieux qu’il ne pouvait pas voir. Rien ne semblait troubler le calme du petit coin d’eau, lorsque soudain, surgit devant lui, déchirant l’épaisseur noire de la nuit, un chien énorme, d’une taille immense, montrant les crocs à la lumière de la lune. Il possésait un aspect gigantesque apparaissant bien plus à un monstre qu’à un vulgaire chien sauvage,malgré tout il semblait excessivement vieillis avec son pelage gris et de ses yeux pernicieux. La chose s’approcha lentement du jeune qui lui ne pouvait faire aucun mouvement. Apeuré par la bête se rapprochant de lui, il n’entendit qu’au dernier moment le petit sifflement qui vint s’abattre sur sa tête. Toc ! , fit le bruit de l’objet au sol. Surpris, Romain se retourna pour savoir quel était l’objet qu’il lui avait heurté la tête. Mais alors le monstre profita de cette erreur pour s’élancer en sa direction avec forces d’aboiements. Romain n’eut pas eu le temps de se retourner que la bête lui sauta dessus, le faisant tomber lourdement au sol, enfonçant ses griffes dans les vêtements du pauvre malheureux… Sentant sa mort venir, Romain eut une petite pensée funeste, se disant que mourir puceau, c’était vraiment pathétique… Mais à sa plus grande surprise, la bête sauta de son corps vers un bout de bois qui traînait par-là, le saisit et couru au galop vers l’obscurité. De celle-ci, Romain pu distinguer peu à peu la forme d’un homme colossale qui s’approchait de lui. « Tu vas bien petit ? , j’espère que Teddy-bear ne t’a pas trop fait peur, tu sais il ne voit pas souvent des hommes, alors il ne peut pas s’empêcher de leurs sauter dessus lorsqu’il en voit un. C’est un loup un peu taquin ! » lui dit le colosse avec un regard bienveillant. A y voir de plus prés, lui aussi était très étrange, une peau très blanche recouverte de rides, des cheveux grisonnant, des petites lunettes au bout du nez et des yeux attendrissant. Paradoxalement, cela allait de pair avec une carrure et une taille impressionnante. « Allons mon garçon relèves toi, tu n’as pas à avoir peur… » lui dit-il, en lui harponnant la main pour remettre le dit garçon sur pied. « Tu ne sais donc pas parler gamin, comment t’appelles-tu ? » « Euh, Romain…, euh je dois partir euh, aur-euhvoi-reuh, … » lui répondit-il en prenant la fuite, espérant que le loup, mais surtout son maître ne le poursuivent pas. « Salut jeune homme, revient quand tu le veux, je serais ici le soir, pour que l’on puisse prolonger notre petite discussion», fit le vieil homme en repartant dans un sens opposé accompagné de son fidèle Teddy-bear… La suite:Màj du 04\10\06 Romain « Ho putain, fais chier », comme chaque lendemain de cuite, je me suis encastré le crane dans l’étagère au-dessus de mon lit. En plus je suis en retard. Bon, faut que je me dépêche, je suis déjà juste pour le deuxième cours de la journée. Après m’être habillé, je file direct dehors d’un pas pressé vers l’université. Sur le chemin, je repense à ma petite aventure d’hier soir. Je devais être sacrément éméché pour confondre un simple chien avec un loup. En plus les loups on ne sait pas vraiment si ça existe, on prétend qu’ils vivent dans la montagne mais bon, ça doit être qu’une invention de paysans. L’homme avait une voix bizarre, c’était étrange… - Ben alors qu’es ce que t’as foutu hier soir ? On t’a cherché partout ? - Alors t’a chopé ou pas ? Ça c’est Mikaël et Kévin, mes deux meilleurs amis, enfin les deux seuls que j’ai depuis mon arrivée dans la ville au début de l’année scolaire. Mikaël est le fils d’un magistrat, et son père veut qu’il fasse la même carrière que lui, donc il étudie le droit. Le père de Kévin à une grosse brasserie et une auberge, des fois quand je viens chez lui, on y voit des personnes un peu étranges, qui ressemblent à des brigands ou à des rôdeurs. Je leur ai répondu ce qui c’était passé hier soir, l’histoire du faux loup et du prétendu colosse. Bien sur Kévin ne m’a pas cru mais Mikaël a esquissé l’idée d’aller voir cela de plus prés ce soir. Moi ça ne me dérange pas, par contre Kévin a bien trop peur des serpents pour vouloir nous accompagner. Le rendez était donc pris à 21 heures ce soir pour voir si ce mystère pouvait être éclairci. - Au fait vous avez réussi à choper hier soir ? leurs demandai-je. - Non de toutes façons, les étudiantes, ici, sont toutes coincées donc ça sert à rien d’essayer quelque chose avec elles, me répondit Kévin sans ironie apparente. - Ouais! C’est juste que t’es trop moche et que tu t’y prends mal, c’est tout, lui dit Mikaël avant de s’appuyer sur celui-ci pour se relever. En effet, il était temps de reprendre les cours, chacun son cours respectif, mais à 18 heures on avait en commun le cours de théologie, le truc le plus inutile au monde. C’est marrant leur trip sigmar et tout ça, mais moi ça me fait encore plus de leçons à réviser. Dans mon cours de comptabilité, je n’ais pas de véritable ami, mais je m’assois souvent à côté d’un type dont je ne sais même pas le nom. Je sais que lui non plus n’habite pas dans cette ville en temps normal, il vient comme moi d’une petite cité qui n’a pas d’université. Il m’a raconté qu’il avait fait une année à l’école d’ingénieur mais c’était l’enfer. Pas de filles, que des fils de nobles pédants, des cours incompréhensibles et une atmosphère de compétition horrible. Il loge chez son grand frère qui est soldat professionnel, c’est dire qu’il est souvent seul chez lui. Aujourd’hui il n’est pas là. La suite:Màj 05\10\06 Marc J’avais veillé hier soir durant toute la nuit dans l’attente de mon frère. Cela faisait maintenant deux mois qu’il était parti en campagne et il aurait du revenir depuis lundi déjà, ce qui était à la fois inquiétant car je ne savais pas si mon frère Jean était encore vivant ou pas, mais aussi car je ne bénéficiais bientôt de plus aucune ressources pour assurer ma survie. En plus lorsqu’il part en campagne, je dois à chaque fois me taper la bouffe et la vaisselle à faire, en plus du ménage, c’est chiant ! Je n’ai jamais compris pourquoi mon frère n’a pas songé à prendre une femme pour l’entretenir. Enfin, malgré ma volonté de l’attendre pendant toute la nuit, je n’ai pas réussi à gagner mon combat avec la nuit et je m’endormis tôt dans la matinée. - Alors on n’a pas cours aujourd’hui ? On se permet de dormir devant le feu lorsque son frère n’est pas là ? Hein, alors on se réveille ? La voix presque grondante de mon frère ne me réveilla qu’à peine, par contre le coup fraternel qu’il me porta dans le dos m’enleva directement de ma couche. - Hé mais ça fait plus de quatre jours que je t’attends moi, alors chaque soir je veille ton retour et aujourd’hui j’ai oublié de me réveiller, c’est tout ! Je find d’être mécontent, mais je ne pu tenir plus de dix secondes avant de lui tomber dans les bras, même si aucune larme ne vint sur mon visage. A chaque fois, c’est la même chose, j’ai tellement peur qu’il meure que je ne peux m’énerver contre lui. Et à mon habitude j’essaye de le questionner sur sa campagne, et à son habitude il esquive la question pour retrouver son lit. Il ne me raconte pas souvent ce qu’il éprouve au cours de ces voyages de guerre. Je sais juste qu’il est sous lieutenant dans le quatrième régiment des arquebusiers de l’armée impérial du comté. Il m’a appris que la vie sous tente durant l’hiver, la traversée des marécages et des forêts sombres ce n’est pas le top. Il n’a pas la vocation militaire, c’est juste un gagne pain. Il n’aime pas la guerre mais qui peut bien aimer la guerre ? De plus, la plus part du temps, il se bat contre des brigands en nombre restreint ou contre de pauvres villageois qui ont le malheur de ne pas assez adorer Sigmar. Une fois pourtant, il me conta que son armée due affronter une race d’une espèce inconnue, non humaine. C’était d’étranges créatures à la peau verte, d’une taille réduite, possédant de long nez crochu, de longs crocs et griffes, des grandes oreilles et de petits yeux rouges. Ils combattaient avec toute sorte d’armes rouillées, en grand nombre mais sans grand courage. Jean m’avait raconté qu’une petite troupe de ces ignobles bêtes, chevauchant de grands chiens-loups, s’étaient infiltrés dans l’arrière des lignes impériales, poursuivant leurs route vers les batteries de canons. Mon frère croisa même le regard d’un des extra-humains durant quelques secondes, pendant celles-ci le temps lui avait paru s’arrêter, voyant dans les yeux adverses une image de feu sans nom. Malgré tout, il réussit à décocher un tir qui perfora la garde de l’ignoble créature. Cependant, la monture continua en sa direction, ne se préoccupant pas apparemment du corps de son maître qui pendait sur son dos. Jean ne survécut qu’avec l’aide des ses compagnons Mathieu et Luc, qui arrivèrent à ajuster le monstre en furie. Depuis ce jour, mon frère a beaucoup changé, il m’a dit qu’il y repensait souvent la nuit durant des cauchemars sans fin, il est triste. Tchô,"La lune astre obscène, éclaire la scène..."
  22. simous

    Le Bourreau

    Hej hej à tous, et à toi Stupid' gobelin, Voilà, je viens de lire tout ce que tu as écrit depuis le début, c'est vraiment sympa, original bien que parfois un peu trop torturé ( surtout sur le dernier chapitre, mais bon c'est sur que lorsqu'on lit tout d'un coup...). Bravo donc, et je m'ajoute à ta longue liste de fans pour réclamer la suite! Tchô,"C'est pas nous qui marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers"...
  23. Hej, hej à tous, En effet c'est trés bon, bravo à vous deux pour la bataille et pour son bon rapport ici!!!! Vraiment trés sympa et trés intelligible!!!! Tchô,"Holidays, de l'avion on reprend la mer"...
  24. Hey hey à tous, Le public est en ébulition et attend avec une grande impatience la grande bataille!!! Tchô,"J'ai voulu détourné un boing 707 mais on n'en pas trouvé, alors j'ai détourné la conversation"...
  25. Hej, hej à tous, Pour dire comme personne ici n'en fait mention qu'un nouvel épisode des aventuriers du survivaure est sorti!!! Cela dure 12 minutes!!! Sa passe vite mais c'est pas mal, à écouter donc... Tchô,"à qu'il est fort, à qu'il est beau, à qu'il est grand mon ami l'troll du chaos"...
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