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Thomov Le Poussiéreux

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Tout ce qui a été posté par Thomov Le Poussiéreux

  1. Thomov Le Poussiéreux

    Table 120X120.

    Ma foi, sans surprise tout cela part très bien. Faut dire que ce n'est pas n'importe qui à la barre non plus Rien à redire pour le moment, bonne continuation
  2. Somptueux. Je suis allé jeter un oeil sur tes autres réalisations pour warmaster et je dois dire que tout est très impressionnant (surtout à cette échelle). Juste un détail: autant avant je trouvais comme toi que les fenêtres étaient trop oranges, autant je trouve à présent qu'elles sont trop uniformément jaunes...
  3. Thomov Le Poussiéreux

    Forteresse naine

    Salut à toi, Lemuwien! Chouette projet, j'adore les forteresses naines /> Au niveau des conseils, en voici quelques uns; tu prendras ce que tu voudras: -je rejoins Asthur sur la taille des pierres. Si c'est voulu tant mieux mais d'un point de vue fluffique je pense au contraire de toi que les Nains mettent un point d'honneur à ce que tout ce qu'ils construisent soit absolument parfait. Mais bon, c'est chacun sa vision. -le poly flambé perd effectivement son côté lisse, mais je ne trouve pas qu'il y gagne une texture pierreuse. On dirait plutôt un marshmallow grillé au feu de camp /> Pour un effet pierreux, je te recommande chaudement d'arracher de petits morceaux de poly sur tout la surface avec la pointe d'un cutter. Ca te permettra aussi de mieux travailler la structures et de lui donner une vraie irrégularité. Là je trouve qu'on voit trop les différentes plaques mises les unes sur les autres. -même remarque pour la montagne sur la gauche: elle est trop régulière; on voit distinctement qu'elle est construite par étages et non d'un seul bloc et ça enlève beaucoup de réalisme à l'ensemble. -les dallages mis en couleur que l'on peut voir sont manifestement faits en frigolite. Du coup, on voit tous les petits granulés qui la composent et ça nuit au rendu final... Quand tu dois faire des surfaces lisses, prends plutôt du poly bien lisse; quitte à le retravailler un peu par après. -tes portes vont êtres bien sympa, n'hésite pas à graver quelques symboles dessus pour faire plus Nain. -n'hésite pas à aller fouiner à droite et à gauche pour trouver de l'inspiration et des astuces. Voici quelques liens qui te seront sans doute utiles: [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=216236"]ma propre forteresse naine en cours de construction[/url], [url="http://www.bugmansbrewery.com/topic/38697-picks-or-it-didnt-happen/"]un projet trouvé sur le forum Nain anglais[/url], [url="http://www.bugmansbrewery.com/topic/29982-dwarven-fortess/"]un second projet du même forum[/url], [url="http://www.bugmansbrewery.com/topic/27342-bombard-tower-pg3-dwarf-railroad-pg12-prospector-hut-pics-heavy/"]un porjet de bastion avec train électrique complètement dingue[/url] et enfin [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=206850&st=0&p=2417991&hl=+cit%E9%20+naine&fromsearch=1&#entry2417991"]une autre forteresse du warfo[/url]. Je pense qu'il y a beaucoup à apprendre en farfouillant un peu partout (pas que dans les projets Nains d'ailleurs) même si la mailleure école reste de pratiquer toi même, naturellement. Bonne continuation pour la suite, c'est bien parti et j'attends la suite avec impatience
  4. Nom d'un ouragan, ça vaut vraiment le coup d'oeil! Garde ton cap, moussaillon, et conduit nous cette barque de malheur droit dans les entrailles de Manann! Yarrrh!
  5. Yop! Merci pour le commentaire El Padre, ça fait plaisir. Voici une petite suite qui fait doucement monter la pression... Je pris le temps de soigneusement ranger les pièces de mon jeu dans leur étui de cuir durci tout en tendant une oreille distraite aux bruits provenant de la cours. Si mes sens ne me jouaient pas de tour, je comptais trois hommes sur quatre chevaux ; une voix couvrait les autres, donnant des ordres secs et précis au garçon d’écurie et pressant ses compagnons de mettre pied à terre promptement. Un instant plus tard, la porte de l’auberge s’ouvrait ; mais les hommes étaient quatre, et non pas trois ainsi que je l’avais pensé. Le premier commandait visiblement les trois autres : deux grands gaillards solides qui devaient êtres frères, ou tout au moins cousins à en juger leur ressemblance, et un troisième petit et pour tout dire assez frêle, mais dont le regard était le plus dur qu’il m’ait été donné de voir et il ne me serait pas venu à l’esprit de me moquer de sa stature… Celui de tête était grand et maigre, son visage avait les traits fins et anguleux d’un homme qui dédaignait les plaisir de la table. Sa mise était sévère : des habits sombres et austères, une fine lame au côté et un chapeau à large bord, agrémenté d’une ceinture de cuir noir à boucle d’argent représentant une comète bifide. Cette simple breloque symbolisait sa charge de représentant de la Sainte Eglise de Sigmar. Il semblait exaspéré et tout prêt à chercher querelle à quiconque croiserait sa route et il me fut d’emblée parfaitement antipathique. Il balaya la salle du regard, s’arrêtant un instant sur moi, puis poursuivi son inspection. L’aubergiste sorti à cet instant de la réserve et vint aussitôt à la rencontre de son nouveau client. -Soyez les bienvenus, messieurs. Et vous aussi, monseigneur ! Je suis honoré de vous recevoir dans mon auberge ; désirez-vous boire quelque chose après votre chevauchée ? Son interlocuteur eut une moue dédaigneuse à son adresse et se contenta de reprendre ses recherches silencieuses sans même lui adresser la parole. Enfin, après quelques instants de silence qui mettaient visiblement le pauvre aubergiste mal à l’aise, il s’adressa à lui du ton sec et dédaigneux que je lui avais déjà entendu avant qu’il n’entre. -Nous nous passerons de vos breuvages. Où est parti le mercenaire kislévite que nous devions retrouver chez vous ? Est-il seulement venu ? L’aubergiste avala difficilement sa salive. -Mais, il est toujours ici monseigneur. C’est juste que comme à son habitude, il est encore couché ! Les traits de l’homme se tendirent encore d’avantage sur son visage émacié, si bien qu’il me sembla un instant que sa peau allait se fendre et laisser paraître les os de ses joues. L’aubergiste sembla littéralement fondre de peur devant ce masque de colère et bredouilla qu’il allait de ce pas éveiller l’étranger et le prier de descendre au plus vite avant de disparaître dans les escaliers. Visiblement satisfait de son effet, il reporta bien vite son regard de prédateur sur moi. Il m’étudia plus profondément alors que je buvais de petites gorgées de ma chope de thé fumant. Un instant passa sans que personne ne dise rien, puis il brisa le silence. -Vous n’êtes pas d’ici, je crois. Je soutins son regard et je secouai doucement la tête pour confirmer ses dires. -C’est exact. Je suis originaire des provinces du sud. -Votre accent en atteste suffisamment. Qu’est-ce donc qui vous amène si loin au Nord ? -Ma profession, tout simplement. Je voyage beaucoup. -Vous n’êtes manifestement pas un colporteur, étranger. Je cherche justement quelques personnes telles que vous pour m’aider à répandre la sainte parole de Sigmar… Une bonne paie et un travail juste ; vous joindriez-vous à nous ? Je ne pus retenir un demi-sourire en tirant mon médaillon à tête de loup de dessous mon pourpoint et en le faisant doucement tourner entre mes doigts. -Je ne pense pas que ce juste travail me convienne, hélas. A la vue de mon médaillon, il poussa un juron et cracha par terre. -Le dieu des sauvages et des pouilleux ! Je fus debout en un éclair, bousculant la table et renversant ma chope de thé. Ma main serrait déjà le pommeau de ma lame. L’homme en noir en fit autant et mon œil exercé nota que les deux grands costaux l’imitaient tout en se plaçant à ses côtés alors que le quatrième larron avait disparu de mon champ de vision. L’homme en noir affichait un sourire goguenard. -Vous n’êtes pas à votre avantage à ce qu’il semble, étranger ? -Je ne laisserai pas salir le nom d’Ulric, fussiez-vous dix de plus. Vous deux, je vous conseille de vous écarter si vous comptez repartir sur vos jambes… Je parlais calmement et avec assurance, mais je sentais bien que toute mon expérience ne pourrait pas couvrir longtemps ma faiblesse et le poids du nombre. Nous restâmes un instant à nous toiser et je perçus une nette hésitation chez les deux hommes de main. Ceux-là s’enfuiraient à la première estafilade. Je m’inquiétais d’avantage pour le quatrième homme, qui n’avait toujours pas reparu. Je pouvais sentir que mes doigts faisaient sortir machinalement mon épée de son fourreau et que la tension montait d’un cran avec chaque centimètre d’acier nu qui paraissait. Les gouttes de thé tombaient de la table pour s’écraser sur le sol avec une régularité hypnotique. L’homme en noir ne souriait plus du tout.
  6. Oui, une petite relecture s'impose en effet... Je regarderai à ça à l'occasion. En ce qui concerne les Hommes-Bêtes, le nombre les rend téméraires et dangereux. Mais s'il ne s'agit que d'un petit groupe de deux ou trois, ils ne se risqueront à se battre à moins d'une victoire facile et rapide. J'aime à penser que leur côté animal les fait aussi s'égayer dans la nature si une menace survient trop brusquement. Quant à savoir s'ils sont rusés ou non, le LA Bêtes du Chaos et les suppléments du jeu de rôle laissent supposer qu'ils disposent tous d'une certaine forme de ruse et d'intelligence, exception faite des Minotaures (du moins depuis le dernier LA Hommes-Bêtes) qui sont trop enragés pour beaucoup réfléchir... Bon, voici la suite; je vous souhaite bonne lecture et j'attends bien entendu vos remarques et commentaires J’ignore comment il s’y prit, mais le fait est que le kislévite me ramena inconscient à l’auberge. Je m’éveillai dans mon lit, au chaud, et aperçu Gerhart le garçon d’écurie qui somnolait sur une chaise à mon chevet. Tout mon corps me faisait mal et je passai machinalement mes mains partout sur moi afin de déceler quelque blessure mais n’en trouvai aucune. Puis les derniers évènements me revinrent en mémoire ; le lac, les bruits sous le couvert des arbres, le froid mordant, les Hommes-Bêtes, le froid encore et enfin Sedenkevich venant à mon secours. Je me raclai la gorge et fus surpris que l’opération me soit si douloureuse. Apparemment, je ne sortais pas totalement indemne de ce coup de froid redoutable. Gerhart ouvrit un œil, puis les deux, et mit quelques instants avant de réaliser que j’étais éveillé. Il soupira d’aise, se secoua et descendit de sa chaise. -Vous voilà enfin parmi nous ! Content de voir que vous allez mieux messire. L’enfant avait un air roublard que je connaissais bien. -Allons, fis-je la voix faible et un peu rauque, t’inquiétais-tu pour moi ou pour cette seconde pièce que je t’avais promise ? Le garçon eut un fin sourire avant de m’informer qu’il s’en allait prévenir son maître qui avait demandé à savoir quand j’aurais repris connaissance. Je lui commandai au passage de me monter une tisane bien chaude pour calmer les douleurs de ma gorge. Quelques instants plus tard, il était de retour avec une timbale fumante dont le contenu embaumait les herbes sauvages et le miel de la région. Je bu le liquide à petites gorgées et malgré sa douceur et sa chaleur bienfaisantes, chaque déglutition était comme d’avaler une pierre pleine d’angles tranchants. Néanmoins, le breuvage me réchauffa agréablement le corps et je pu ensuite me lever péniblement. J’étais courbaturé de tous côtés, mais je ne pensais pas à m’en plaindre ; si Igor n’avait pas été de la partie, ma baignade aurait connu une fin bien plus funeste encore… Mes habits étaient propres et soigneusement pliés dans un coin de la pièce, ce qui m’indiqua que j’avais dû dormir plus longtemps que je ne le pensais. Je les enfilai et descendit dans la salle principale. Il n’y avait personne d’autre que l’aubergiste en train de balayer devant l’âtre et je m’approchai de lui. Il m’étudia brièvement du regard avant de m’inviter à m’asseoir auprès de lui tendis qu’il reprenait son ouvrage. Je passai un certain temps à somnoler à demi tout en regardant l’homme maintenir propre son auberge. Enfin, j’entendis le bois des escaliers grincer et je vis Igor Sedenkevich descendre les marches de son pas vigoureux. Quand il me vit, un large sourire éclaira son visage. -Vous voilà debout, capitaine ! Je me réjouis de vous voir en si bonne forme. Il m’envoya une bourrade de l’épaule que j’eus le plus grand mal à supporter sans perdre mon équilibre ; ce contact m’appris que le Kislévite était bien plus fort que sa fine silhouette le laissait supposer. -Il me faudra quelques jours au coin du feu de notre hôte avant de prétendre à la forme dont vous parlez, mon jeune ami. Mais il convient cependant de vous remercier ; sans votre secours je serais entre les bras de Morr à l’heure qu’il est. Nous discutâmes quelques peu et le kislévite m’apprit qu’il n’avait pas vu les Hommes-Bêtes qui avaient dû croire que plusieurs hommes arrivaient en renfort au vu du bruit et des jurons qu’il avait produit en accourant. Les deux jours suivants furent assez moroses ; je reconstituais peu à peu mes forces mais je sentais bien que cette aventure me laisserait en état de faiblesse pour peut-être plusieurs semaines encore. Igor ne dessoulait pratiquement plus tant il lui tardait de remonter en selle ; besoin manifestement quasi-vital pour les hommes des steppes du nord tels que lui. Sa sédentarité forcée le faisait maugréer à longueur de temps et il s’abrutissait en asséchant toutes les bouteilles qui passaient à sa portée. Il avait épuisé ses réserves d’alcool kislévite et trouvait dans les breuvages locaux une inépuisable source de lamentations. Le troisième jour de ma convalescence fut celui où son fameux employeur arriva. Une troupe à cheval s’arrêta devant l’auberge alors que je tentais d’apprendre au jeune Gerhart comment jouer au jeu appelé dans les provinces du sud « Chasseur et Proie ». Il se leva d’un bond et prétexta devoir s’occuper des chevaux pour s’éclipser, trop heureux de trouver une excuse pour abandonner une partie de toute évidence déjà mal engagée.
  7. Thomov Le Poussiéreux

    Manoir GW.

    Simple mais diablement astucieux. Il faudra quand même que je me procure cette mixture étrange, l'effet est très sympathique
  8. Très impressionnant mais plutôt long comme méthode, et qui demande un peu de matos de base quand même... Des propositions sans passer par un fer à souder? La perte de solidité est-elle si importante?
  9. Thomov Le Poussiéreux

    Manoir GW.

    Peinture spéciale GW qui fait un sol craquelé? (jamais utilisé personnellement)
  10. Dans le projet initial, il n'y avait même pas de montagne! /> Pour la salle secrète, ça serait avec plaisir mais je pense qu'il est un peu tard d'une part, et d'autre part j'ai vraiment envie de terminer assez rapidement la construction pour pouvoir m'atteler à la peinture. Mais je garde dans un coin de mon esprit la possibilité de construire la véritable entrée de Karag-Varr (ma citadelle volcanique) avec quelques salles derrière les parois du volcan, un peu dans cette idée-là: [url="http://http://www.bugmansbrewery.com/topic/29982-dwarven-fortess/"]Mon lien[/url]. Ou encore comme ça: [url="http://www.bugmansbrewery.com/topic/38697-picks-or-it-didnt-happen/"]Mon lien[/url] Les deux m'impressionnent et m'inspirent beaucoup je dois dire /> PS: chouette jeu de mots Hebus /> EDIT: A ma grande honte, j'ai oublié de mettre un lien qui me tient beaucoup à cœur: [url="http://www.bugmansbrewery.com/topic/27342-bombard-tower-pg3-dwarf-railroad-pg12-prospector-hut-pics-heavy/"]Mon lien[/url]
  11. Hello tout le monde, une petite semaine est passée donc voici la suite du texte. Bonne lecture. Je dormis comme une masse dans le confortable couchage de l’auberge ; et le lendemain, le soleil était déjà levé depuis longtemps quand je descendis prendre mon repas. Mon compagnon de la veille n’était pas là, et l’aubergiste m’apprit que depuis son arrivée, il ne l’avait jamais surpris hors de sa chambre avant le milieu de la journée ! La nourriture était bonne et je me régalai du pain frais et des œufs que m’apporta Gerhart, le jeune garçon d’écurie. Pour la première fois depuis trop longtemps, la journée s’annonçait belle. Un franc soleil inondait la salle par les fenêtres étroites et il me prit l’envie de me promener dans les alentours pour profiter du bon temps. Je sortis donc mais dû bien vite resserrer autour de moi les bords de ma lourde pèlerine ; le vent était encore bien trop froid pour un homme du sud tel que moi. Je fis quelques pas hors de l’auberge et suivi un tortueux sentier qui s’enfonçait rapidement dans la forêt. Les arbres étaient épais et leur feuillage encore très dense malgré l’année bien avancée, si bien que fort peu de lumière filtrait jusqu’à moi. Du sol émergeaient de nombreuses pierres et le tout était couvert d’une épaisse couche de mousse ; si bien que je ne faisais pas le moindre bruit en me déplaçant malgré mes bottes. J’étais quelque peu fâché de ne plus sentir la chaleur bienvenue du soleil et de me retrouver ainsi plongé dans les ténèbres, mais je poursuivis, me disant que je finirais bien par trouver quelque clairière où je pourrais me prélasser. Mes pas finirent par me conduire dans un endroit charmant. Alors que le sentier se faisait de plus en plus difficile à suivre et tortueux et que la végétation entrelacée formait une voûte de plus en plus compacte autour et au dessus de moi, j’aperçu soudain le bout de ce véritable tunnel végétal. Le chemin déboucha brusquement sur une clairière enchanteresse au centre de laquelle se trouvait un petit lac tout à fait attrayant. L’eau était claire et, même à cette température, donnait une irrésistible envie de s’y tremper. J’ôtai donc ma ceinture à laquelle pendait ma fidèle épée et me dévêtis complètement avant de plonger dans l’eau glaciale. La sensation de froid, tout d’abord très vive, s’estompa rapidement quand je me mis à nager frénétiquement. Je m’apprêtais à sortir de l’eau quelques instants plus tard, satisfait de m’être débarbouillé et de m’être quelque peu dépensé, quand un bruit m’arrêta net. Cela venait du sous-bois, j’en aurais mis ma main au feu. Quelque chose m’épiait, cela ne faisait plus de doute ! Je fis mine de n’avoir rien remarqué et continuai à nager en direction de mes vêtement et surtout de ma lame. D’autres bruissements m’apprirent que l’observateur se déplaçait dans la même direction que moi. Il était essentiel que je puisse atteindre mon arme avant cette chose, quelle qu’elle soit. Arrivé tout près du bord, je bondis hors de l’eau et je couru vers mes habits. Ma lame fut dehors en un éclair ; d’un geste rendu sûr par des années d’expérience. Je me tenais nu par un froid piquant, debout et bien campé sur mes jambes dans une clairière au milieu des bois, épée au poing et prêt à tout. Mon ouïe ne m’avait pas trompé ; d’autres bruits de feuillages dérangés et de brindilles brisées m’avertirent que ce qui m’épiait se rapprochait dangereusement. Je ne pouvais toujours pas voir de quoi ou de qui il pouvait bien s’agir, mais je pouvais à présent entendre nettement plusieurs respirations rauques. Je me préparais donc à affronter plusieurs adversaires, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle ; d’autant plus quand on ne porte ni cuirasse ni même le moindre vêtement ! La tension devenait palpable ; j’étais sûr que ces êtres, quels qu’ils soient, étaient en train de monter un plan d’attaque. Quelques instants passèrent qui me semblèrent des heures entières. Enfin, les mouvements reprirent. J’en fus presque soulagé. Mes articulations étaient bleues et je tremblais comme un dément. Je ne sentais plus l’extrémité de mes doigts et je doutais de pouvoir manier ma lame avec quelque efficacité. Bientôt, une ombre émergea des arbres. Elle se fit plus précise et je poussai alors un juron ; je pouvais distinguer un long museau d’animal ainsi que le scintillement d’une lame. Le souffle de la créature émit un nuage de buée et je pus voir son œil briller d’une lueur inquiétante. Presque aussitôt, deux autres formes semblables émergèrent à quelques pas de distances. Je pus alors distinguer de lourdes cornes sur leurs têtes bestiales, mais c’étaient bien des mains humaines qui serraient ces haches et ces masses. Comme tout citoyen du Vieux Monde et peut-être même au-delà, j’avais passé ma jeunesse à écouter les récits et les légendes sur les répugnantes Bêtes du Chaos qui hantent les bois de l’Empire et d’ailleurs. Combien de voyageurs disparus à jamais, combien de convois exterminés, combien de villages et parfois même de villes entières rasées par les assauts de ces monstres assoiffés de massacres et de tueries ? Je partais avec un désavantage sérieux. Ma vue se brouillait déjà et je savais que je ne tiendrais plus longtemps par ce froid. Mais avant que les monstres ne se décident finalement à donner l’assaut et en finir, des bruits se firent entendre en direction du sentier qui menait à l’auberge. Une voix lança un joyeux « Vous êtes là Capitaine ? » avec cet accent du nord si prononcé que je bénissais alors tant j’étais heureux d’entendre une voix humaine ! Je rassemblai alors tout ce qui me restait de force pour crier puissamment. - Sedenkevich ! On m’assaille ! Venez prestement me prêter main forte ! Les bruits de pas se muèrent en bruits de course et j’ouïs distinctement le son d’une lame que l’on sort du fourreau alors qu’Igor lâchait une série de juron dans sa langue à laquelle je n’entendais rien. Ces renforts inespérés firent hésiter les créatures qui me menaçaient et elles décidèrent de s’en retourner plutôt que de s’engager dans un combat qu’elles n’étaient plus si certaines de remporter sans mal.
  12. C'est un peu de travail c'est vrai, mais ça ne s'est pas décidé d'un coup; la taille du décor s'est légèrement modifiée en cours de projet... Merci pour le compliment
  13. Yop! Chouettes ces petits moules, faudra que je tente le coup Pour tes lacs, je disais ça vu que l'effet d'eau est un peu raté; en lacs du chaos pourquoi pas...
  14. Merci des retours mes petits lapins Les trucs que je rajoute c'est un peu comme ça me vient; je dois bien admettre que ce décor m'obsède quelque peu et que dès que je m'ennuie un peu (au boulot par exemple... ) j'imagine la suite du projet. Toutes les idées qui me viennent ne sont pas réalisables malheureusement. Pour rester dans l'esprit Nain, pas de problème: pas de courbe et de la pierre partout! Ca ne peut pas rater
  15. Thomov Le Poussiéreux

    Manoir GW.

    Très chouette peinture /> Les couleurs sont très bien choisies, c'est harmonieux /> PS: jolies taques électriques
  16. Hello, hello! Me revoilou pour la suite des travaux; l'arrière de la Porte de la Montagne commence doucement à ressembler à quelque chose, ça fait plaisir à voir (d'ici c'est l'effet que ça fait en tous cas ). Je vous laisse en juger par vous-même: [img]<a href=[/img][img]http://i39.servimg.com/u/f39/13/80/28/95/dscn0627.jpg[/img]" [img]<a href=[/img][img]http://i39.servimg.com/u/f39/13/80/28/95/dscn0628.jpg[/img]" C'est momentanément encore plein de trous partout mais une solide correction à l'enduit de rebouchage devrait régler le problème :scratch: Enfin un astucieux petit montage pour vous montrer ce que donnera la passerelle avec l'aire de décollage (faites comme si ma main n'était pas là surtout... ) [img]<a href=[/img][img]http://i39.servimg.com/u/f39/13/80/28/95/dscn0631.jpg[/img]" /> [img]<a href=[/img][img]http://i39.servimg.com/u/f39/13/80/28/95/dscn0632.jpg[/img]" /> [img]<a href=[/img][img]http://i39.servimg.com/u/f39/13/80/28/95/dscn0633.jpg[/img]" />
  17. Cette eau est très réussie; il te suffit de modifier ton projet initial pour en faire une surface gelée. Repeints dons les bords dans des tons hivernaux est l'affaire est dans le sac! De toutes façons ils sont difficilement sortables en l'état...
  18. Souriant, mais je me demande si tu n'aurais pas gagné plus de crédibilité en faisant des cristaux hexagonaux... Plus dans cette idée là: [url="http://www.st-antigone.com/jpgs/cristal-roche.jpg"]Mon lien[/url] Moins facile à réaliser, mais peut-être plus pertinent. Mais je chipote, c'est un très bon début />
  19. Ma foi c'est un départ plutôt intéressant, même si certaines photos sont à l'envers Non c'est pas mal du tout mais ça risque d'être rapidement monotone si tu n'ajoutes pas un peu de mobilier pour casser un peu la régularité du truc.
  20. Terrible; je dois reconnaître que même si je possède tous les moules nécessaires je n'ai jamais eu la patience de me lancer dans les 14 moulages préalables à la fabrication de ce donjon... Mes parties de WarhammerQuest s'en trouveraient pourtant grandement améliorées Toutes mes félicitations pour ta patience et ton soin; j'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite
  21. Franchement, on ne voit toujours rien... Sur servimg, tu dois copier le lien de l'image complète, pas de la miniature. Impossible de t'aider tant qu'on ne voit pas mieux, j'en ai peur
  22. Thomov Le Poussiéreux

    Temple.

    Tout cela est très sympathique Je ne peux pas m'empêcher de penser à des petits suisses empilés quand je vois les colonnades, mais c'est sans importance Chouette travail et chouette rendu final, félicitations
  23. Thomov Le Poussiéreux

    Manoir GW.

    Difficile de se faire une idée précise à ce stade mais ça me semble assez bien parti. Tu as des consignes pour le socle texturé?
  24. Chouette projet rondement mené Si je peux juste me permettre, cher Lapin Rouge, je dirais que les berges auraient mérité un meilleur traitement pour les faire redescendre en pente douce jusqu'au niveau de la table. Là elles semblent coupées net (et c'est d'ailleurs très probablement le cas )
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