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Warhammer Forum

Braxx

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Tout ce qui a été posté par Braxx

  1. Bonjour/soir,     Gros fan de ton techno et surtout du métal de l'armure qui est juste sublime... si tu veux lâcher un petit tuto, je ne serai pas contre.   Toutes tes teintes sont géniales, très naturelles, du coup la malepierre n'en est que plus distincte.     Braxx.
  2. Bonjour/soir,     Bonne nouvelle ! J'espère pouvoir en être :D     Braxx.
  3. Bonjour/soir,     Très belles figurines, j'apprécie beaucoup le schéma de couleurs et je suis un gros gros fan de ton taurox... les roues c'est LE truc qu'il fallait à cette figurine. Petit bémol pour les socles que je trouve biens mais en-dessous par rapport aux figs.   La valkyrie envoie du lourd ! Tu me donnerais presque envie de me mettre à 40K ^^     Braxx.
  4. Bonjour/soir,     Impressionnante armée, à la hauteur de ton imagination et de ta maîtrise, j'adore !   Et pour le "Chevalié" comme nom de rechange tu pourrais prendre "Kroizé" ^^   Continue, c'est juste top !     Braxx.
  5. Bonjour/soir, Double-post, mais pour la "bonne" cause ;) On commence par une mise à jour des deux premières figurines ; j'ai en effet découvert la qualité du nouveau doré sorti avec les stormcasts et j'ai adoré ! Cher, mais de très bonne facture. Du coup voici une petite vue de la sanguinaire 1 et du héraut sur jugger avec ce nouveau doré : [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=677114DSCN3142.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=454733DSCN3143.jpg][/url] Et j'ai enfin réussi à terminer mes gargouilles... trois d'entre-elles ont un socle avec un effet (un peu raté) d'eau. J'ai aussi commencé à diminuer la taille des arbres sur les socles... j'ai bien dit commencé ^^ Mais je me soigne... hum. Avant les photos, un peu de fluff. X X X X X Dieter étouffa un juron en butant contre une racine. L'homme, couvert d'une sueur froide gluante, haletant sous l'effort de sa course, se retourna les yeux écarquillés. Les paroles d'un sort franchirent rapidement ses lèvres et, bras tendu vers un bosquet, libéra une demi-douzaine de boules d'énergie qui volèrent en crépitant. Le sorcier n'attendit pas de voir s'il avait fait mouche ou non. Il reprit sa course sans se retourner. L'humain s'arrêt au bout de ce qui lui parut une éternité. Le souffle court, il tomba à genoux sur un sol de terre sombre et de mousse verte. Une feuille rouge voleta devant lui avant de se poser. Il leva les yeux pour apercevoir un pont de pierre grise enjambant un fleuve sur les flots duquel tournoyaient les mêmes feuilles écarlates. Et sur l'autre rive, se dressait un grand arbre au tronc blanc et au feuillage couleur de sang. Dieter marmonna une prière, mais des bruits derrière lui le forcèrent à se relever. Un grondement sourd s'éleva. Arrivé de l'autre côté du pont, le mage se retourna. Un mot de pouvoir déploya une protection magique, pareille à une armure d'énergie, invisible. La silhouette sortit en silence d'un bosquet de fougères. Le loup géant s'avança, aussi haut qu'un poney. Son pelage insolite était blanc crème sur la face, le ventre et l'intérieur des pattes mais son dos arborait un rouge profond. Plus étrange encore, une collerette noire flottait derrière son crâne. Une malveillance démoniaque faisait luire ses yeux noirs d'une intense intelligence. Dieter déglutit lentement, saisissant une dague de sa main droite. - Mage... grogna l'animal d'une voix sépulcrale. Le loup s'élança, en un éclair, il foulait déjà les pavés du pont. Dieter incanta et une flèche de feu jaillit de son bras gauche tendu. Le projectile magique vola en laissant derrière lui une traînée de flammes. Mais au moment de percuter le monstre, l'énergie crépita et se dissipa. Dieter s'attendait à cela et murmura un mot de pouvoir. - Guidelame... La dague s'auréola d'une lumière d'un blanc pur. Puis le sorcier lança son arme vers le loup qui s'apprêtait à lui sauter à la gorge. La lame ensorcelée fusa vers le loup en faisant hurler l'air. Le fer s'enfonça dans la chair démoniaque, arrachant au démon un jappement, non de douleur mais de colère. Dieter n'était pas d'un naturel courageux – il avait d'ailleurs fuit le champs de bataille quand l'affrontement avait tourné court pour les humains face aux aelfs – mais son entraînement l'avait préparé à affronter ce genre d'adversaires. Le loup arracha de ses crocs dégoulinant de bave l'arme qui cessa de briller. Dieter avisa une grosse branche. Il claqua des doigts et le bois se brisa. Avant que la branche ne touche le sol, il concentra son esprit sur elle et l'envoya d'un geste vif vers le démon qui s'élançait sur lui. La branche le cueillit de plein fouet et le propulsa dans le fleuve. Dieter s'en fut de nouveau, sans attendre. * * * Le ciel s'assombrit rapidement. Dieter, épuisé et sans plus de ressource magique, se dirigea en claudiquant vers une tour de pierre en ruine, couverte d'un lierre noir. Il jeta un regard derrière lui. Le loup le poursuivait. Du moins en était-il persuadé. La grille ne lui offrit aucune résistance et grinça lorsqu'il l'ouvrit. Il trouva une barre de métal rouillé qu'il utilisa pour coincer la porte et réussit à atteindre le second étage par un trou dans le plancher. Avec la nuit, l'air se rafraîchit. Au cœur de la nuit, Dieter s'éveilla tremblant. Se drapant dans sa toge, il s'approcha de la seule fenêtre que les éboulis n'obstruaient pas, une meurtrière par laquelle il aperçut le loup. La bête rôdait autour de l'édifice. Soudain, il s'arrêta et leva la tête vers la tour, les babines retroussées. Dieter se coula contre la roche, observant malgré lui le démon. Il ne savait pas si le monstre arrivait à percer les ténèbres de la nuit. Au-dessus de lui, le ciel noir se chargeait de nuages qui vinrent dissimuler les quelques étoiles visibles. Dieter sa raidit quand le loup hurla à la lune, longuement et par trois fois. Puis il le vit disparaître dans les fourrés, englouti par les ombres de la forêt. Le mage attendit un long moment, s'assurant que le démon ne reviendrait pas. Puis il se traîna vers les reliefs d'une table brisée et entreprit de faire un feu. Le halo de chaleur détendit ses muscles et Dieter put enfin se reposer, quoique affamé. * * * Le mage entrouvrit un œil, apercevant les braises rougeoyantes de son feu. Il allait se rendormir lorsque le bruit qui l'avait tirer de son sommeil retentit de nouveau. Un bruit feutré. Celui d'ailes de plumes. Et de belle taille... Dieter se redressa en murmurant une incantation de protection, cherchant dans les plis de sa toge une dague. Son cœur rata un battement. Perchée sur la seule poutre encore en place, une créature humanoïde étirait ses ailes d'oiseau. Son corps était celui d'une femme à la peau sombre, munie d'une queue à pointe. Ses pieds avaient l'aspect de serres épaisses. Sa face avait un air avien, une gueule garnie de crocs aussi fins que des aiguilles. Et en lieu et place de bras, une paire d'ailes aux plumes rouges à bout blanc s'étendait sur quatorze pies d'envergure. Dieter reconnu un démon. Le mage se concentra. Il devrait invoquer son sort et lancer sa dague rapidement. Mais les mots moururent sur ses lèvres. Quatre autres créatures s'étaient posées sur les éboulis et l'ancien garde-fou. Dieter bougea et la première bête tourna son regard de rapace vers l'humain. Les mots de son sortilège se bousculèrent sur ses lèvres pincées. La gargouille se jeta sur Dieter alors que la lame volait vers elle. L'acier s'enfonça dans la chair démoniaque. Le démon s'écrasa alors que ses sœurs hurlaient en s'envolant. Dieter sentit les serres d'un démon le frôler alors qu'il se laissait tomber deux étages plus bas. Le sorcier grimaça en sentant sa cheville foulée. Les gargouilles voletaient au niveau du second étage. Si elles repliaient les ailes, elles pourraient passer mais leur envergure ne les aiderait pas dans la salle exigu, traversée de poutres brisées. La grille s'effondra au sol dans un fracas métallique. Dieter se retourna vivement pour apercevoir le loup. Il incanta par réflexes par la flèche magique s'effaça devant le loup qui chargea. Le mage vit les crocs gris se refermer sur son visage, puis il sombra dans les ténèbres. X X X X X Et pour illustrer ceci : [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=165298DSCN3144.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=621953DSCN3146.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=520608DSCN3148.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=717194DSCN3150.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=240780DSCN3152.jpg][/url] Une petite photo de groupe : [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=767332DSCN3153.jpg][/url] Et pour terminer la seconde sanguinaire, la porte-étendard sous-couchée : [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=574708DSCN3154.jpg][/url] Elle sera donc la suivante ainsi que les 5 chiens de Khorne. A vos commentaires, quel qu'ils soient :) Merci, à vous ! Braxx.
  6. Braxx

    [WHB-Démons] Por(c)tepeste

    Bonsoir,     Merci beaucoup.   Pour la conversion, deux heures environ (fait en deux fois) et trois autres heures pour la peinture en prenant en compte les temps de séchage.     Braxx.
  7. Bonjour/soir,     J'ai parcouru Internet en long et en large, admirant de nombreuses armées de stormcast... et bien la tienne est sincèrement la plus belle et de loin !! L'armure, les drapés, l'effet rouge des yeux qui tranchent efficacement, les socles... tout est magnifique mais, comme pour la plupart je pense, ce sont les boucliers qui me trouent le... bref tu vois ;)   Un grand bravo, j'espère en voir plus !       Braxx.
  8. Bonjour/soir, Voici un test de Portepeste pour une armée de Nurgle sur le thème du cochon... peut-être le premier d'une armée, peut-être un one shot... Donc voici ce démon cochon armé d'un hachoir et dressé devant une mare de bitume liquide... [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=751129DSCN3130.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=288341DSCN3131.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=445551DSCN3132.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=396248DSCN3133.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=409845DSCN3134.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=912595DSCN3135.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=954089DSCN3136.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=414568DSCN3137.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=378745DSCN3138.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=950501DSCN3139.jpg][/url] A vous ! Braxx
  9. Bonjour/soir,     Très belle vue d'ensemble, chaque unité conserve une identité propre. Gros +1 pour la chimère et la GB qui malgré la distance se détache sur l'armée. Du tout bon, perso j'adore !!!     Braxx.
  10. Bonjour/soir, Voici une commande récente, un canon apocalypse marqué Nurgle. Son socle est pour AoS mais il est aimanté pour pouvoir rejoindre un socle texturé conforme pour Battle (non visible sur les photos). Comme d'habitude, plus de photos sur la page Facebook de BraxxBitzBash. Canon Apocalypse de Nurgle [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=360945DSCN3057.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=492032DSCN3058.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=253417DSCN3059.jpg][/url] Quelques vues de plus, sans le socle (pour faciliter la peinture) [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=633892DSCN3054.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=444156DSCN3056.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=277902DSCN3053.jpg][/url] Et un petit focus sur les nains du Chaos, eux aussi convertis... et oui deux d'entre-eux ont des cuillères ;) [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=718683DSCN3037.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=428221DSCN3038.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=688002DSCN3039.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=319318DSCN3040.jpg][/url] Braxx.
  11. Bonjour/soir, Merci pour vos commentaires :) Je vais diminuer les arbres, en nombre et taille ^^ Enfin je vais essayer hein ^^ Je ne mets pas cette "mauvaise" impression sur le compte des photos postées, mais je les ai faite de nuit, sous une luminosité jaunâtre... du coup j'en ai refais à la lumière du jour ; je trouve (avis oh combien subjectif) que la fig ressort un peu plus... [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=570258DSCN3032.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=331166DSCN3033.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=302315DSCN3034.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=881026DSCN3035.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=133744DSCN3036.jpg][/url] Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais en tout cas je vais cesser de faire des photos peintes de nuit... A bientôt pour les Gargouilles :) Braxx.
  12. Bonjour/soir,     Quid du CdA moyen (d'après le planning, c'est aujourd'hui que sera révélé le sujet sélectionné)? Bon courage à tous. Et merci.     Braxx.
  13. Bonjour/soir, Le sujet ne semble pas déchaîner les commentaires... qu'à cela ne tienne, je continue :) Voici Arya Sang-de-Veuve, mon héraut sur juggernauth : [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=606512DSCN3018.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=521986DSCN3019.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=911404DSCN3020.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=504436DSCN3021.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=233580DSCN3022.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=988986DSCN3024.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=411526DSCN3027.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=389449DSCN3028.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=710680DSCN3030.jpg][/url] Voilà pour ce (gros) morceau. Vont suivre les 5 gargouilles, que voici avec leurs socles respectifs en WIP : [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=145254DSCN3013.jpg][/url] En espérant que cela vous plaise, je dis "A vous !" Braxx.
  14. Bonjour/soir,     Décidément je n'accroche pas à cette figurine même si la mise en couleur est superbe. Ton schéma est vraiment accrocheur, mais du coup je trouve les circonvolutions bleues de trop... je les aurai vu dans le pourpre que l'on voit sur tes autres figurines, idem pour le rouge de la cape. Après je suis partisan des palettes restreintes donc...   Belle armée en tout cas, hâte de voir les hellio :D     Braxx.
  15. Bonjour/soir, Voici quelques réalisations de plus :) Guerrier du Chaos L'idée était de donner un air plus nordique et moins marqué Chaos à ce guerrier. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=3528191126070915894645779881794553336063441568964n.jpg][/url] Chevalier du Chaos Comme le guerrier précédent, ce chevalier est un peu dé-chaotisé au profit d'un aspect plus nordique ; à noter que sur une monture différente, et avec une hache plus conventionnelle, il pourrait donner un chevalier d'Ulric. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=790430CDC2.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=137179CDC1.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=402236CDC3.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=328638CDC4.jpg][/url] Récemment, j'ai eu pour commande une armée complète (50 points) de Trollblood. Le désir du client était une armée dans la jungle, avec une source de lumière sur chacune des figurines. Voici quelques specimens, d'autres figurines sur ma page Facebook. Impaler L'impaler devait avoir une pause plus dynamique, une crête et bien sûr une source de lumière. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=556035Impaler1.jpg][/url] Bomber Sujet libre, j'ai pris le parti de faire le tonneau lancé au moment où il explose. La boule au centre sera peinte en blanc lumineux, mimant l'explosion. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=799909Bomber.jpg][/url] Pyg Burrowers Sujet libre. Etant une unité enfouie, j'ai proposé de les faire sous terre. Seul le champion et le pion objectif sont à la surface. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=146084Pyg1.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=694299Pyg2.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=931572Pyg3.jpg][/url] Voilà pour aujourd'hui, à bientôt pour de nouvelles réalisations :) Braxx.
  16. Bonjour/soir, [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=128719panda.jpg][/url] ... perso je ne serai pas frais face à celui-là ^^ Mais l'ours fantôme (que je ne connaissais pas) est un choix terrible, avec ton niveau de peinture, nul doute que tu nous serviras quelque chose de magnifique ! Très belles dernières réalisations, décidément j'adore ton armée. Braxx.
  17. Bonjour/soir, 48 heures ont passé, voici quelques nouvelles photos :) Conclave de sorcières elfes noires Une commande sympathique de cinq sorcières druchii à cheval qui devaient représenter leur collège de magie, à savoir Feu, Bête, Cieux, Métal et Mort. Suivent la photo de groupe et quelques solos parmi celles les plus converties. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=626407conclave.jpg][/url] Sorcière de la Bête [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=996886sosobeast3.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=497406sosobeast4.jpg][/url] Sorcière du Feu [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=312516sosofeu2.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=582765sosofeu.jpg] [/url] Sorcière du Métal [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=196288sosomtal.jpg][/url] Sorcière de la Mort [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=298177sosomort.jpg][/url] Maître sur pégase noir Deux restrictions : lance et cape en peau de dragon des mers [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=170816masterpegasus1.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=111185masterpegasus2.jpg][/url] Et pour ne faire un post 100% druchii... Bête de Slaanesh [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=989593Btedeslaa.jpg][/url] A dans 48 heures pour d'autres réalisations :) Braxx.
  18. Bonjour/soir,     Si mon taffe me le permet, et que j'ai terminé de monter mon armée, j'en serai avec mes démones de Khorne... question de péter du stormcasts vu que ces guerriers d'élite semblent légion (faut bien ça pour avoir un léger, quoiqu'inutile, espoir de vaincre le CHAOS !!).     Braxx.
  19. Bonjour/soir,     Et bien merci Mordrim... car c'est une création perso :) Je suis parti de bouts de bois trouvé par terre (je ne fais pas de mal aux plantes ;) ) que j'ai recouvert de résine, texturée à la lame de couteau de modélisme. Puis j'ai assemblé comme ça me venait les branches, rajouté quelques petites branches une fois les feuillages GW mis en place.   A l'occasion, si cela intéresse, je pourrai faire un tuto en image.     Braxx.
  20. Braxx

    [AOS-Chaos] Realms of Chaos

    Bonjour/soir,     Rôôô la claque de sa maman !!! Un trio on ne peut plus génial, comme pour la première, je n'ai pas grand chose d'autre à dire si ce n'est que les socles ronds, c'est quand même vachement plus beau ! Et j'adore le montage photo, la posture de la bestiole du centre est juste géniale.   Je plussois la demande de tuto pour le socle, bien que je comprenne totalement tes réticences, vu que l'on sait déjà avec quel matériau de base tu les as fait, ceux qui voudront s'y essayer même sans tuto risqueront quand même de se blesser (pas ta faute donc). Autant nous régaler d'un tutoriel ;)     Et sinon, quoi de prévu pour la suite? Que ma mâchoire se décroche encore une fois ^^     Braxx.
  21. Bonjour/soir,     Très belle peinture, bien posée, les couleurs sont réalistes et très bien traitées. Gros +1 pour ton vert, notamment dans les globes, qui si on comprends que la magie et la malepierre sont à l'oeuvre, demeurent... réalistes (ou je me répète mais c'est ce qui me plaît vraiment dans ta peinture).   Je vais suivre ce sujet avec attention.     Braxx.
  22. Braxx

    La Prophétie de Xanglia

    Bonjour/soir,     Merci à toi Inxi-Huinzi, ça fait du bien d'avoir des retours, très encourageant. Pour ce qui est des personnages, sans rien révéler, il va y en avaoir une certaine dose, mais je ne pense pas vous perdre... donc la suite.     Braxx.     X X X X X     Chapitre 3   - Naufragé ! A tribord !!   La vigie avait hurlé dans un reikspeil approximatif. Les passagers s’amassèrent à la droite du navire, exception faîte de celles et ceux qui ne savaient pas où se trouvait tribord. Le capitaine, un homme dur au tempérament de feu, les bouscula sans grand ménagement, faisant fi de leurs extractions nobles ou bourgeoises ; à bord du Requin d’Argent, le seul et unique roi, c’était lui. Il sortit une longue-vue, cadeau de son ancien armateur, un nain, et visa là où pointait la vigie. Il ne vit que les épaules et le dos musclé de l’homme qui flottait sur une planche de bois moisie. Ses longs cheveux épars masquaient son visage, mais au jugé, le capitaine reconnu un norse. Aussi se méfia-t-il. Il allait donner l’ordre de continuer sa route lorsqu’une femme charmante – belle à couper le souffle en fait – accourue et se permis de l’interrompre.   - Capitaine, commença-t-elle d’une douce voix, nous ne pouvons pas ne pas le secourir… - Oh que si ma jolie, répondit-il en estalien, je ne vais pas prendre le risque de récupérer un de ces démons de Norsca… pour peu que le Chaos ne marque son âme… - Je ne sens pas son influence, dit-elle distante, les yeux dans le vague… j’en prends la responsabilité et suis bien entendu prête à payer son voyage, plus une indemnité. - Vraiment ? demanda le capitaine avec un regard envieux sur les courbes de la jeune femme. - En or…, précisa une voix claire et tranchante comme l’acier.   Le capitaine se retourna sur un homme aussi grand que lui, plus jeune, aux épaules bien dessinées, habillé comme un noble estalien, qu’il devait certainement être, une rapière finement ouvragée à la ceinture. Une de ses mains gantées de noir reposait d’ailleurs nonchalamment sur la garde. Au cas où. Miguel toisa de ses yeux noirs le capitaine qui, d’après lui, était un peu trop proche, dans l’espace et les sous-entendus, de sa jeune sœur. Aurélia sourit derrière sa longue chevelure ébène. Son frère, que beaucoup prenait pour son amant, était son opposé. Elle savait pertinemment que le jeune diestro, s’il avait été seul, aurait ignoré le naufragé. Voire même aurait-il offert une couronne d’or pour celui qui lui aurait fiché un carreau ou une flèche dans la tête. Ou dans l’épaule, que son sang attire les prédateurs marins. Miguel de Llopa était ainsi, fier, arrogant, parfois cruel et peu respectueux de celles et ceux qu’il considérait comme inférieurs. Et ils étaient bien nombreux. Pourtant, au moindre danger encouru par sa sœur, avec qui il affichait – affichait seulement – une relation tendancieuse, il volait à son secours, rapière à la main, aussi acérée que sa langue. Son courage et ses talents martiaux en faisaient un redoutable adversaire. Plus encore lorsque sa sœur entrait dans la danse, car bien que pacifique et généreuse, Aurélia était appelée à devenir une sorcière puissante d’après son professeur, demeuré en Estalie. Aussi le duo de charmes se révélait-il stupéfiant. Plus d’un hors-la-loi pouvait en témoigner. Ou aurait pu… Aurélia aspirait à devenir une sorcière de jade, aussi la jeune femme avait été très heureuse d’apprendre que son inscription à l’école de magie de Marienburg, l’une des plus réputées, avait été acceptée. Ses parents, d’abord farouchement opposés à son départ pour l’Empire, y avait finalement vu une bonne excuse pour éloigner leur turbulent fils, cumulant trop d’ennemis. Outre le risque de périr dans un duel ou moins honorablement, ils se mettaient de fait à l’abri des représailles des différentes maisons nobles et bourgeoises. La seule condition pour qu’Aurélia quitte l’Estalie pour le Pays perdu était donc que Miguel l’y accompagne. Or son frère n’aurait jamais laissé sa petite sœur seule dans un pays qu’il jugeait dangereux et barbare. Aussi ne s’était-il pas fait prié pour quitter Magritta, bien que n’étant absolument pas dupe quant aux désirs de ses parents. Ce dont il se fichait royalement, car en port de Marienburg allait s’ouvrir pour le jeune épéiste la chance de devenir duelliste, d’hisser sa réputation – et peut-être même sa famille – au plus haut. Et pourquoi ne pas intégrer par le biais d’un mariage arrangé la haute société et la noblesse de l’Empire ? Tant d’ambition et si peu de temps pour les réaliser. A à peine vingt trois hivers, Miguel se voyait déjà commander à des dizaines de milliers d’âmes et plus encore… ambition dangereuse aurait dit ses parents. Le capitaine toisa longuement le diestro qui lissait distraitement sa fine moustache et son bouc. Mais Paolo Sigguri, un marin plus que chevronné, n’était pas tombé de la dernière pluie et avait depuis bien longtemps comprit que le jeune homme était près à s’élancer sur lui, lame au clair. Non pas que remettre cet impertinent à sa place ne l’aurait effrayé, bien au contraire, mais le fougueux capitaine savait, en temps utile, réfréner ses ardeurs. Quatre mois qu’ils avaient quitté Magritta, et lors de la dernière attaque de pirate, il avait vu les talents de bretteur du jeune estalien. De plus, bien qu’il n’en fut pas sûr, il aurait juré que la jeune femme l’accompagnant – sa sœur, sa compagne ? – maniait une quelconque magie. Et se frotter à la magie n’était pas dans ses habitudes. Aussi accepta-t-il la bourse replète que lui tendit la femme aux yeux si bleus, dans lesquels se noyer n’étaient que pur bonheur. Il s’inclina légèrement devant le couple puis se tourna vers le timonier.   - Que trois hommes mettent un canot à la mer et allez me récupérer ce pauvre gars, brailla-t-il puis plus doucement, à l’intention d’Aurélia, ce que fera cet homme sur mon navire vous sera entièrement imputé… j’espère avoir été clair sur ce point.   Sans attendre de réponse, le capitaine repartit vers sa cabine mettre à l’abri les quarante couronnes d’or, une véritable fortune, que lui avait donnée une Aurélia rassurée. Elle sourit à son frère qui fit mine de l’ignorer mais qui adorait en secret ce sourire charmeur de petite fille. Le diestro décida qu’il était temps qu’il se retire et alla sur l’arrière du navire, la poupe, visiblement ennuyé de ce contretemps. Sa sœur lui envoya un baiser que tous commentèrent dans leur barbe, pris au jeu espiègle des deux jeunes gens, et alla guetter les marins, désignés volontaires, partis chercher le norse. Les trois hommes, pas de mauvais bougres mais loin d’être des âmes charitables, récupérèrent le corps sans ménagement. L’un d’eux, surpris par la taille du norse, se précipita à l’arrière du canot comme s’il ne voulait pas rentrer en contact avec le naufragé. Le frêle esquif tangua dangereusement et ses deux compagnons l’exhortèrent à se calmer en estalien, hurlant en agitant les bras. Finalement, au bout d’un long moment, ils stabilisèrent leur embarcation. Aurélia serra les poings en voyant un des marins donner un coup de pied dans les côtes du naufragé, comme pour vérifier qu’il était toujours en vie… ou par un heureux hasard, qu’il ne l’était plus. Elle aperçut également un objet chuter dans les profondeurs, peut-être une arme, mais n’eut pas l’occasion d’en voir plus. On hissa le corps sur le pont et tous formèrent un cercle – à distance respectueuse – autour du rescapé dont la poitrine se soulevait difficilement. Couvert d’ecchymoses, le guerrier de Norsca accusait des plaies mal cicatrisées, trop longtemps laissées au contact de l’eau salée. Son dos était quant à lui couvert de graves brûlures dues à la trop longue exposition au soleil du Nord. Des murmures horrifiés, curieux, amusés ou dédaigneux s’élevèrent de la foule de marchands, de bourgeois et de marins. Aurélia se fraya un chemin, aidée de son frère qui dégagea un marin d’un coup d’épaule, tirant sur deux pouces sa lame. L’homme d’équipage se rappela soudainement qu’il devait assurer un poste et quitta le cercle. Prêt à tuer le norse, Miguel fit signe à sa sœur qu’elle pouvait approcher, ce qu’elle fit. Elle sonda le corps à la recherche du Dar, la magie noire, ou celle plus subtile et corruptrice du Chaos. Ni l’une ni l’autre n’était présente. Satisfaite, elle retourna le corps sur le dos, doucement, comme une mère le ferait avec un enfant mal en point. Désireuse d’emprunter la voie magique de la Vie, devenir une sorcière de jade, elle connaissait les bases des soins. Elle avisa deux marins, leur demandant gentiment d’emporter le guerrier dans sa cabine. Devant la mine peu convaincue des deux humains, le diestro fronça les sourcils, libérant un peu plus sa lame d’une main, jouant avec deux couronnes d’or de l’autre. Cela suffit aux deux hommes qui trainèrent le naufragé. Une fois au calme, Aurélia alluma deux bâtonnets d’encens visant à endormir les nerfs de son patient alors qu’elle passait des onguents sur ses brûlures et sur ses plaies. Le corps tressaillit au contact gelé des pommades, mais le norse ne se réveilla pas. Usant de massages, elle lui fit avaler par petites goulées de l’eau claire, réhydratant son corps. D’un geste nonchalant, en souriant, elle repoussa doucement la main distraite de son frère qui lui caressait les cheveux. Même en privé, ils étaient ambigus. Miguel ricana, mais ses yeux sombres ne quittèrent pas un instant le corps du norse, et c’est sa lame qui accueillit le marin venu leur délivrer un message du capitaine. Le roulis se fit un peu plus intense, et l’homme d’équipage ne dû son salut qu’aux réflexes éclairs de l’estalien, qui dévia la course de sa lame, prête à égorger le pauvre homme.   - Heu… c’est l’capitaine qui m’fait dire à vote seigneurie qu’le barbare doit être enchainé dans la calle, dit-il un peu effrayé par la rapière toujours sortie, pacequ’on arrive dans une zone de tempête que faut pas prendre d’risques avec c’te genre de bestiau. - Je dois lui procurer des soins, commença Aurélia. - Le soigner… expliqua Miguel devant l’air perplexe du marin. - Pouvez l’faire m’dame, répondit le marin en reculant, mais dans la calle…       Chapitre 4     La flèche perça l’œil droit du gobelin, la créature à la peau verte s’effondra dans un bruit mat. Suivit une volée de flèches arrachant à l’air automnale de Laurelorn une plainte aigue. Les petits corps s’effondrèrent les uns après les autres. L’imposant orc noir saisit un gobelin près de lui, et le plaça devant sa tête, arrêtant de justesse une flèche à l’empennage roux. Le peau-verte grogna en laissant tomber son bouclier improvisé et sortit sa longue lame, un kikoup, plus épaisse que les plus lourds espadons humains. Remis de leur surprise, les gobelins se mirent en position de défense, boucliers levés, sans cesser pour autant de se chamailler. Face à eux les arbres ne bougeaient pas, la forêt était silencieuse. Seul le vent qui jouait avec les feuilles se teintant de rouges, de bruns et d’ors brisait le silence. Pas un oiseau, pas un insecte. Un calme surnaturel qui apportait la peur dans les petits cœurs battant à tout rompre. Seul l’orc restait maître de ses réactions. Peut-être l’archer – ou le groupe d’archers – était-il partit. Peut-être n’avait-il plus de flèches. Le peau-verte éructa bruyamment son envie d’en découdre. Une silhouette fine sortit du couvert des arbres. L’orc sourit de plus belle : un elfe. Seul qui plus est. Donnant de violentes claques sur les têtes des gobelins effrayés par l’archer, il s’avança d’un pas lourd et déterminé. Tal’var toisa le groupe de gobelins de ses iris mauves. Il s’autorisa un bref sourire en les voyant claquer des dents, leurs genoux s’entrechoquant. Les gobelins avaient peur des elfes. Mais l’immense orc, un orc noir, de ceux qui étaient les plus gros, agressifs et forts, effaça son sourire. Son carquois déjà entamé lors de l’escarmouche de la veille contre des hommes-bêtes, escarmouche qui l’avait séparé de ses compagnons, il se devait, maintenant qu’il était vide, d’affronter ce groupe au corps à corps. Seul contre la dizaine de gobelins, cela aurait été jouable. La présence de l’orc en armure lourde faisait dangereusement pencher la balance en sa défaveur. Mais il ne pouvait laisser ces monstres en vie. Pas avec les villages humains alentours à peine remis de la guerre. Pas avec la colonie elfe de Laurelorn qui devait déjà batailler contre les enfants maudits des puissances de la ruine. L’elfe, sans quitter la brute aux muscles saillants, posa délicatement son arc long contre le tronc d’un gros chêne. Le bref contact avec l’arbre millénaire le rasséréna. Puis il se redressa, tira sa longue lame effilée ciselée d’arabesques venteuses qui semblèrent s’animer sous la lumière du crépuscule. Ses yeux se rétrécirent dans l’attente du combat. Il fit quelques moulinets dans l’air, délassant ses muscles. L’orc grogna et renforça sa poigne sur son kikoup. Un coup d’œil en arrière lui apprit ce qu’il savait déjà ; les gobelins avaient reculé de plusieurs pas derrière leur position initiale et se terraient derrière un amas rocheux pour les plus chanceux, les autres perpétuellement repoussés par leurs camarades devant se contenter de leurs boucliers en bois. Ils ne viendraient pas l’aider. Il s’en fichait, il n’en avait pas besoin. Le monstre redirigea son regard porcin sur son frêle adversaire. La longue chevelure noire voletait sous les assauts de la bise et le soleil bas se reflétait dans ses iris opalins sans pupille, sur les écailles fines de son armure et sur la lame qu’il trouvait ridiculement fine. Un combat gagné d’avance. Pourtant, le sourire qui ourla ses lèvres alors qu’il avançait hors du couvert des arbres étonna l’orc noir. Beuglant son cri de guerre, il chargea droit devant, ses cuisses puissantes l’amenant au contact en quelques enjambées. Son arme fendit l’air mais mordit seulement le sol, y dessinant une grande balafre. L’elfe avait bougé vite. Dans une gerbe de terre et de petits cailloux, il arracha son kikoup et para de justesse une attaque de l’épée elfique qui teinta légèrement. L’elfe bondit en arrière, évaluant son adversaire. Tal’var avait déjà combattu des orcs et des gors, mais jamais ne s’était-il retrouvé seul face à un tel adversaire… et au corps à corps qui plus est. Il se remémora ses années d’entraînement dans les profondeurs de Laurelorn, devenant un archer émérite et un épéiste de talent. Se signant, il avala la distance et, feintant sur la droite, bondit sur la gauche de l’orc en projetant sa lame. L’acier finement ouvragé ripa contre les plaques d’armure forgée par les Nains du Chaos. L’elfe se remit très vite hors de portée, cherchant une faille dans l’imposante armure. La gorge, les aisselles, l’entrejambe. L’orc l’arracha à ses pensées en chargeant de nouveau. L’arme gigantesque s’abattit à plusieurs reprises sur l’elfe qui esquiva à chaque fois. Tal’var ne pouvait pas espérer que l’orc s’essouffle ou se fatigue. Il devait le tuer vite. Sinon, il perdrait. L’orc remercia les dieux de lui avoir fournit l’opportunité de voler cette armure à un officier mort au combat. Son armure à lui avait été salement amochée pendant une escarmouche avec une bande d’hommes-bêtes. Dévoilant ses crocs jaunis par l’absence totale d’hygiène, l’orc noir sourit de plus belle. Il se souvint avoir échangé les armures avant le combat fatal à son supérieur… revenant à l’affrontement contre ce satané elfe qui restait hors de portée de son arme, il hurla aux gobelins de venir distraire ce mangeur de salade, les menaçant de les dévorer vifs un par un. Timidement, les petits peaux-vertes sortirent de leurs couverts. Brandissant leurs sabres, bien protégés par leurs boucliers, les plus téméraires trottèrent vers l’elfe. D’un revers, bouclier et chair furent tranchées, trois cadavres s’étalant sur le sol. Mais l’arrivée des gobelins permirent à l’orc de charger. Tal’var n’eut ni la place, ni le temps d’esquiver ; il dû parer l’attaque, regrettant son geste quand le choc fit vibrer douloureusement ses os. Ses muscles se tétanisèrent sous l’impact et il faillit lâcher sa lame. Seul son instinct de survie lui permit de rester armé. Un gobelin tenta de le poignarder mais le retour du kikoup trouva ses épaules, tranchant le petit corps en deux. Une gerbe du sang huileux et noir des peaux-vertes s’échappa en une grande fontaine. Tal’var l’évita de justesse mais l’orc en fut aveuglé l’espace d’une seconde. Une seconde de trop. L’elfe frappa. L’acier magique perfora la maille de l’aisselle droite du monstre et entama la chair épaisse. L’orc noir hurla, plus de frustration que de douleur. L’acier elfe lui fit cependant bien plus mal qu’il ne l’aurait crû et il sentit son sang s’échapper à gros bouillon, coulant sous son armure. L’épée se retira et frappa de nouveau, non loin de sa gorge. Le coup suffit néanmoins à lui arracher son casque, libérant sa tête déformée par la colère et – plus rare comme sentiment – la peur. Une troisième attaque vint presque lui emporter l’œil droit s’il n’avait dévié la lame d’une parade audacieuse. Et que faisaient ces maudits gobelins ?! Ne voulant pas risquer une autre attaque vicieuse, l’orc ne détacha pas son regard haineux de l’elfe qui virevoltait autour de lui. Tal’var souffrait. Il devait tenir sa lame à deux mains s’il ne voulait risquer de la perdre. Heureusement, la mort du gobelin lui avait été profitable et la série d’attaques qui s’en était suivit s’était vue couronnée de succès. L’orc, désormais privé de casque et blessé par la lame enchantée s’était retranché dans une tactique de défense… et les orcs n’excellaient vraiment pas en cela. S’il n’avait pas été blessé lui aussi, l’elfe aurait été sûr de remporter le duel. De plus, les gobelins survivants s’étaient enfuis dans la forêt. Les retrouver ne serait pas difficile pour le pisteur. Et là… Mais avant, il devait tenir face à l’orc noir. Une blessure, même portée par Hurlevent, sa lame magique qui faisait saigner sans discontinuer les créatures maléfiques, ne suffirait pas à briser les défenses du peau-verte. Ce dernier beugla en déchirant l’air de sa lame, si fort que la chevelure de l’elfe vola en arrière. L’ouverture étant trop tentante, Tal’var se jeta en avant et perça l’armure au niveau de la jointure entre le plastron et l’épaulière. L’attache de cuir se vit sectionnée, et les mailles volèrent. Un sang épais et odorant s’écoula de la plaie. D’un revers il dessina un sillon noir sur la gorge du monstre. De dernier s’étouffa dans son sang, ses forces l’abandonnant. D’un coup de poing, il envoya néanmoins le rôdeur au sol et tenta de le clouer à sa chère terre d’un coup de kikoup. Mais l’arme semblait déjà peser des tonnes et il s’effondra. L’elfe avait le souffle haché. Hurlevent gisait près de lui, mais tendre la main pour l’attraper relevait de l’impossible. La pluie commença à tomber, froide. La douleur sourde de l’elfe en fut apaisée, et bientôt il ne distingua du cadavre de l’orc qu’une masse informe sur laquelle rebondissaient les grosses gouttes d’eau crachées par le ciel. La terre se mua en boue. Le pisteur se laissa glisser jusqu’à l’épée qu’il serra aussi fort et passionnément qu’une amante. Il lutta, en vain, contre l’évanouissement. Il se trouvait à découvert, sur une route traversant l’Ouest de Laurelorn. Si les gobelins revenaient, il mourrait. Si des hommes-bêtes arrivaient ou un quelconque bandit, il mourrait. Dans tous les cas, et d’autres moins définitifs, Hurlevent serait volée, ce qui était presque pire. Malgré sa volonté inébranlable, il s’effondra face contre terre. Il avait vaincu son ennemi. Mais il risquait à son tour de faillir. Une larme coula. Puis, les ténèbres l’engloutirent.       Chapitre 5     Volgan crû un instant qu’une bête fourrageait sauvagement dans son estomac. Puis, à mesure qu’il émergeait de l’inconscience, il se rendit compte qu’il avait tout simplement faim. Très faim. Il était donc vivant ! Il ouvrit difficilement les yeux. Son corps tout entier le faisait horriblement souffrir. Il regarda autour de lui, faisant taire la douleur. Il faisait noir, mais d’après le roulis et l’odeur, il était sur un navire – certainement dans la calle – et il était en pleine mer à en juger par la vitesse. Soudain, la terreur lui vrilla les tripes, finissant de le réveiller. Il avait des fers aux bras, enchaînés à la coque. En face de lui, des barreaux. En acier. Il était dans une cellule de navire. Il se redressa tant bien que mal sur ses coudes, tentant de percer les ombres de la calle. Les hublots ne laissaient percer que la trop faible lumière des étoiles. La nuit. Les maraudeurs l’avaient-ils récupéré après sa chute ? Le guerrier de Norsca calma son cœur et réfléchit. La coque n’était pas abimée, et nulles traces de symbole impie, de créatures des ténèbres ou de gardes. Ses blessures avaient été soignées. Il se rappela alors une voix, qu’il avait crû féminine, dans ses songes. Bref, aucun signe des serviteurs du Chaos. De plus, bien qu’indistinctes, le norse apercevait les limites de la coque à gauche et à droite ; ce navire était bien plus gros que celui des pirates. Vraiment plus gros. Avec le plus grand mal, il s’assit, adossé à la coque du bateau étranger. Il lorgna dans les ombres ses fers. Peut-être pourrait-il les briser en forçant, en appelant la rage qui coulait dans ses veines. Mais il avait trop mal, était trop épuisé et semblait faible. Ses bras et cuisses avaient maigris à vue d’œil. Combien de temps s’était-il donc passé depuis l’attaque du navire de Norsca ? Seul, égaré, le puissant guerrier qu’était Volgan Vargasson pleura. Un pleur sans chevrotement dans la voix ni tête baissée. Seulement deux rivières de larmes sillonnant sur ses joues et se perdant dans sa barbe fournie. Puis d’une voix grave, quoiqu’un peu cassée par la fatigue et l’épuisement, il entonna un chant mortuaire, pour le repos de l’âme de ses frères, de ses sœurs, de Skeld, de sa femme et de ses filles. Pour Velm. Pour sa famille. Il allait sombrer dans un profond sommeil, que les cauchemars peuplaient déjà quand il entendit la trappe de pont s’ouvrir. Il ferma les yeux, feignant l’inconscience. Mais, bien que tout son corps appelait à lui l’étreinte du sommeil, le berserk resta éveillé, attentif au moindre bruit. Deux séries de pas distincts, l’un à peine perceptible et rapide, l’autre cadencé et résonnant sur le bois du navire ; un pas guerrier. Il entendit les deux personnes chuchoter, dans une langue fluide qu’il ne comprenait pas mais qui ressemblait à celle parlée en Estalie, une terre plus au sud… comment avait-il pu dériver si loin ? Il sentit la lumière au travers de ses paupières closes. L’une des voix était féminine, celle de ses rêves. L’autre, masculine quoiqu’élégante, tranchait comme l’acier. Visiblement, l’homme et la femme étaient en désaccord. Volgan risqua un coup d’œil, les mèches de ses cheveux en désordre dissimulant quelque peu ses yeux. Une jeune femme, pas plus de vingt printemps, belle et aux formes bien dessinées était vêtue d’une toge vert sombre aux motifs indistincts dans la pénombre, capuche baissée. De longs cheveux de geais légèrement bouclés cascadaient sur ses épaules, encadrant un visage racé aux yeux en amande éclatant. Des yeux de la couleur du ciel d’orage, un bleu indéfinissable. Face à elle son équivalent masculin. Le norse vit dans ce grand jeune homme aux épaules carrées et au regard pénétrant un membre de la famille de la jeune femme. Son frère à en juger par l’âge, ou un cousin. Pourtant, il frôlait les mains de sa compagne comme l’aurait fait un amant et l’éclat de ses yeux était à la limite – sans l’atteindre donc – de la concupiscence. Le guerrier portait de nobles atours et une rapière finement ouvragée dansait dans sa main droite… il désignait souvent le norse sans lui prêter d’attention, mais son ton était menaçant. La femme souriait simplement, tout en secouant la tête. Finalement, l’homme céda et recula d’un pas. Cette fois, ses yeux noirs se posèrent sur Volgan. Il ne le quitta pas. La femme sortit une clef grossière attachée à un anneau de métal où pendait une clef plus petite – celle de ses fers certainement – et elle déverrouilla la porte de la cellule. Volgan banda ses muscles, mais le diestro le remarqua avant que la sorcière ne rentre dans la prison.   - Aurélia ! tonna Miguel en accourant, il est réveillé !!   L’homme passa devant sa sœur en la repoussant doucement, et en faisant demi-tour sur lui-même, pointa de sa lame fine le berserk. Ce dernier donna un violent coup dans la rapière, s’entaillant la main gauche. Puis il enroula tout en se levant les chaines des fers dans le but de désarmer l’épéiste, du moins bloquer son arme. Mais le diestro était rapide et Volgan était diminué par les privations. Pourtant, bien que fier, arrogant, et parfaitement conscient de l’état de son adversaire, Miguel pencha pour la prudence. Debout, sa tête arrivait aux épaules du norse ; et il était le plus grand de son école d’escrime ! Le berserk sentit la rage monter en lui mais un regard de la dame le fit fondre. Elle n’était que pureté et gentillesse. Il le sentait. Non comme deux faiblesses, mais comme les plus grandes forces qui soient. Dans ses yeux il ne lut nulle peur, ni jugement ou sentiment de supériorité. Elle voulait l’aider.   - Vous comprenez ce que je dis ? demanda-t-elle en reikspeil. - Oui… répondit d’une voix sourde le norse, je comprends… et ne veux pas vous faire de mal, précisa-t-il en baissant sa garde. - Je sais… je me nomme Aurélia de Llopa, et voici mon frère Miguel, nous vous avons sortis de l’eau… vous étiez naufragé et blessé. - Elle t’a sortit de l’eau, coupa le diestro en insistant sur chaque mot, c’est à ma sœur seule que tu dois la vie…   Aurélia fut peinée des mots de son frère, exposés sur le ton d’une erreur qu’elle aurait commise. Le jeune guerrier haussa les épaules et continua de dévisager le barbare qui n’avait d’yeux que pour la thaumaturge. Cette dernière s’approcha doucement. Volgan se détendit, bien que tressaillant un peu quand elle posa une main douce mais froide sur sa peau. A la lueur d’une lanterne, elle détailla chaque cicatrice, chaque brulure, expliquant les circonstances de sa récupération par l’équipage du Requin d’Argent. Volgan assimila tous ceci, traduisant les mots en reikspiel accentués d’estalien. Elle lui avait effectivement sauvé la vie. Il frémit de nouveau quand elle suivit le tracé d’une ancienne cicatrice, et continua sur un tatouage. La caresse d’une femme. Cela faisait si longtemps. Puis les visages de sa femme et de ses filles s’interposèrent, et rouge de confusion, il s’éloigna brusquement. Le diestro passa instantanément devant sa sœur, lame brandie.   - Désolé… marmonna le norse en s’affaissant, je… je dois dormir. - Oui… bien sûr… souffla Aurélia, pardonnez-nous… vos blessures sont guéries. Vous serez bientôt sur pieds… nous devons vous gardez ici cependant, ordres du capitaine… s’excusa-t-elle en reculant hors de la geôle. - Merci… je comprends. - Et tu pourras alors nous expliquer ce qui t’est arrivé… grogna l’épéiste en rengainant, tu dois bien cela à celle qui t’as sauvé, n’est-ce pas barbare… ?! - Volgan. - Pardon ?! demanda Miguel en serrant les poings, pensant à une insulte. - Je me nomme Volgan…       Chapitre 6     - Pour Sigmar ! hurla Schoeller.   Le prêtre guerrier asséna un puissant coup de marteau sur la face ignoble de l’orc, la tête du peau-verte explosant sous le choc. D’un revers, il brisa le bras armé d’un autre monstre et fit voler quelques crocs d’un coup de manche. Tout autour de lui, la vingtaine de soldats de Marienburg combattait, tuait et mourrait sous les attaques d’une quinzaine d’orcs et de trois fois plus de gobelins. Le prêtre ne s’attarda pas sur le combat et, encaissant sans broncher le coup de poing de son adversaire handicapé, le fit passer de vie à trépas dans une grande gerbe de sang et d’os brisé. Il chercha du regard son jeune apprenti. Un sourire fleurit sur ses lèvres ; Johan se trouvait sur un des chariots en partance pour Middenheim, son marteau à une main arrachant la vie d’un gobelin qui tentait de prendre pied sur le marchepied. Aux côtés de l’initié se battait Darak, un nain. Marchand de Marienburg, il rejoignait la Cité du Loup Blanc avant que l’hiver ne rende impraticable les routes commerciales. L’attaque avait été soudaine. Schoeller soupçonnait un groupe de chasseurs, mais espérait surtout qu’il ne s’agisse pas d’éclaireurs d’une plus vaste horde. La trop grande proportion de rejetons du Chaos encore présents dans les environs, restes de l’armée gigantesque d’Archaon, n’avait pas besoin d’être renforcée par la présence d’une armée de peaux-vertes. Le mousquet du marchand retentit et un orc s’effondra, un trou aussi gros que le poing d’un humain lui traversant le visage. Le prêtre-guerrier s’enquit du chef de cette escouade, un orc noir qui ouvrit en deux un soldat d’un simple coup. Il brisa la nuque d’un autre et fit voler un troisième en le tenant par sa hallebarde avant de l’envoyer se rompre les os sur un arbre. Murmurant une prière, le prêtre guerrier chargea. Johan souffla un peu, les gobelins trop effrayés par l’arme du nain à ses côtés, se concentraient sur les soldats au sol. Il vit le père Schoeller charger le chef des orcs. Il se permit d’espérer un jour lui ressembler, avoir son courage et son indéfectible confiance en lui. Un orc sauta sur l’arrière du chariot et vint à sa rencontre. Il eut à peine le temps de parer l’attaque et se retrouva, sous le choc, propulsé sur un des chevaux. C’en fut de trop pour l’animal, pourtant habitué aux combats, qui se cabra à plusieurs reprises. Malgré lui, Johan se cramponna à l’encolure massive du hongre. Le chariot était secoué comme un prunier, et l’orc trébucha. Impassible, Darak pointa son arme sur la face porcine et, dans une gerbe de sang et de cervelle, expédia le monstre dans la mort. La balle faucha un gobelin plus loin. Satisfait, le nain ne vit pas un autre orc courir vers lui. Une ruade du cheval le protégea d’un coup mortel, et l’orc abattit son kikoup sur le joug, le tranchant net. Ivre de terreur, l’animal bondit hors de la zone, libéré de son carcan de métal et de bois. Il partit en trombe dans la forêt, brisant le crâne d’un gobelin au passage. Johan, incapable de lâcher le destrier, hurla malgré lui. * * *   La course avait duré une éternité ; du moins c’est ce que ressentait l’initié de Sigmar. Il s’était accroché à l’encolure du destrier, conscient qu’à la vitesse de ce dernier, si jamais il lâchait prise, il mourrait. Tant bien que mal, pouce par pouce, il s’était hisser sur son dos, et avait tenté de l’arrêter, de le faire ralentir tout du moins ou encore de le diriger vers le combat. La honte le minait de seconde en seconde, celle d’abandonner ses camarades, des hommes pieux aux mains des immondes peaux-vertes. Mais le destrier n’avait rien voulu savoir, et la science de l’équitation étant complètement étrangère au jeune garçon. Il s’était borné à éviter – sans grand succès comme en attestait les marques de griffures sur son visage – les branches basses, priant pour que le relief traître de la forêt ne les fasse pas, lui et sa monture, chuter. Puis la lumière tamisée de la forêt profonde s’était éclaircie en entrant dans un bois et enfin sur une route que le cheval, par mécanisme, entreprit de suivre. Le ciel était uniformément gris. Une fine pluie se mua bientôt en rideau d’eau qui masquait la visibilité à plus de cinq pieds. La douche froide, l’absence de danger et la fatigue ralentirent le cheval, qui vint se protéger naturellement sous un grand saule. Johan crût qu’il n’arriverait jamais à descendre. Puis il se laissa glisser dans la boue, et regarda autour de lui ; une route sinueuse serpentait dans une forêt qui lui était complètement inconnue. La pluie avait déjà effacé les traces de sa cavalcade. Et quand bien même, il n’était pas pisteur. Il se retrouvait donc perdu, seul et désarmé, son marteau ayant chuté lors de l’affrontement. Il coula un regard noir au destrier qui reprenait son souffle. Puis il se mit à genoux, et commença à prier. Sa méditation calma sa colère et il ouvrit un regard serein sur la situation. Il ne savait pas où il se trouvait ni quel chemin prendre pour rejoindre Middenheim. Retrouver ses compagnons semblaient être la chose la plus logique à faire, mais à l’heure qu’il était, le combat – quel qu’en fut le terme – était de toute évidence terminé. Johan frissonna en repensant à la fureur bestiale, démoniaque même, de ces créatures, de leurs rires immondes lorsqu’ils tuaient, du plaisir qu’ils avaient à être recouvert de sang. Il revit les deux soldats de têtes, tombés sans avoir pu se défendre, des flèches noires hérissant leurs corps. Puis la forêt s’était mise à hurler, et les orcs avaient jaillis, l’écume aux lèvres, suivis d’une horde de gobelins piaillant et sifflant. Il devait prendre une décision. Le soleil étant impossible à localiser, l’initié ne sût où se trouvait l’Est, et ne pouvait décemment pas attendre la nuit. Il ramassa un bâton, suivit son instinct et prit à droite, le hongre sur ses traces. * * *   La nuit tomba vite. Trop vite au goût de l’initié. Ses jambes et ses pieds lui faisaient mal. Par la grâce de Sigmar, il n’avait été ni blessé lors du combat, ni lors de sa folle course en forêt. La pluie avait finalement cessé, et un vent froid, annonciateur d’un hiver prématuré et rude, avait chassé les nuages. Mannslieb, la grande Lune regardait le jeune humain, entourée de ses étoiles. La Lune verte se détachait elle aussi sur le velours de la nuit. La route s’élargit un peu, et descendit légèrement. Dans la clarté lunaire, Johan vit qu’il s’approchait d’un lieu de combat. Il se rapprocha du couvert des arbres et plissa les yeux, perçant les ténèbres. Des corps, petits pour la plupart, gisaient sur le sol, masses noires inertes sur la terre sombre. Il s’arrêta, son cœur bondissant dans sa poitrine. Doucement, il mena le cheval à un arbre, et enroula la longe autour d’une branche. Puis, serrant son arme improvisée, il entreprit de rejoindre le premier cadavre. L’odeur lui apprit avant qu’il ne le voit vraiment qu’un gobelin gisait devant lui. Il grimaça de dégout à la large entaille qui avait libéré le sang puant de la créature et une partie de ses entrailles qu’il avait tenté en vain de retenir. Il continua son inspection, trouvant d’autres corps de gobelins, égorgés ou ayant une flèche plantée dans le cœur ou la tête. Il examina un instant les projectiles mortels. Trop grandes pour êtres des flèches gobelines, elles étaient taillées avec soin, la pointe était ciselée et le corps sculpté. L’empennage roux était d’une douceur exquise. Johan se releva et avisa deux autres cadavres, plus loin, emportés par leur combat. L’un était massif, et la Lune éclaira le visage grotesque d’un puissant orc noir. Même dans la mort il était impressionnant et terrifiant, aussi l’initié ne s’aventura pas trop près. Son armure avait reçu de nombreux coups. Il gisait dans une mare de son sang noir. Le jeune homme se dirigea vers le dernier corps. Il hoqueta de surprise en voyant un elfe. Lâchant son bâton, il accourut auprès du corps allongé dans la boue. Il le retourna doucement, libérant un visage anguleux. Ses yeux étaient clos. Des tatouages couraient sur sa peau, un elfe sylvain d’après ce qu’il se rappelait des cours sur la race elfique. Un allié. Normalement. Johan comprit vite que les morts tout autour de lui étaient l’œuvre de cet unique combattant, car nul elfe n’aurait laissé pourrir un des leurs au milieu des peaux-vertes honnis. Cela l’impressionna grandement, car il devait bien y avoir une dizaine de gobelins et l’orc noir avait été tué au corps à corps. Les yeux tristes de Johan se posèrent sur la fine épée, élégante arme, enserrée dans la poigne de l’elfe. Il frôla la lame qui teinta doucement. Les Lunes brillaient haut dans le ciel maintenant, mais l’initié fut surpris de voir que Morgslieb, l’astre du Chaos, n’avait aucun reflet dans la lame argentée. Il ferma les yeux et ressentit la magie de l’épée… un nom apparut dans son esprit ; Hurlevent. Il fut tiré de sa concentration par un mouvement.   - Loué soit Sigmar… souffla le jeune homme, il est vivant…     A suivre...
  23. Bonjour/soir, Bienvenue dans ma galerie de service hobby, que vous retrouverez ici : http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=235078 Je vais commencer par vous montrer quelques photos de plus des commandes effectuées présentées dans mon sujet en A/V/E puis je continuerai avec les commandes passées en attendant de publier les vôtres ;) PGB elfe noir sur pégase noir Sujet libre, il fallait juste que la PGB porte une cape en peau de dragon des mers. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=321381pgbdruchii.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=898068pgb2.jpg][/url] Seigneur de guerre skaven sur litière de guerre Sujet libre, le socle devait être un sol pavé. J'ai pris le parti de placer un florilège d'armes afin que le raton soit bien équipé quoi qu'il puisse lui arriver ;) [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=165957LdG6.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=915065LdG1.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=317895LdG4.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=558375LdG5.jpg][/url] Aladdin version Ogre Il s'agit en fait d'un PGB issu d'une armée complète sur le thème large de l'Arabie en se basant sur Aladdin, 300, etc. L'idée pour le PGB était donc de faire Aladdin soulevant le tapis magique du dessin animé ; finalement, c'est la bannière qui porte le porteur ^^ [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=634669Ala1.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=256493Ala2.jpg][/url] Chevaucheur ogre de ferox... ... de rhinoferox en fait ;) Toujours dans la thématique arabienne, les chevaucheurs de ferox se retrouvent sur des rhinocéros. La base est un ferox avec une tête sculptée, première pour moi. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=178853rhinoferox.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=927115rhinoferox2.jpg][/url] C'est tout pour aujourd'hui (la suite dans 48 heures ^^), en espérant que cela vous plaise et vous donne l'envie de personnaliser vos armées. Braxx.
  24. Bonjour/soir, J'ai refais des photos (pour que marell puisse médire sur ma peinture ;) ) mais j'avoue ne pas être très doué avec un APN d'autant plus que le soleil ne donne jamais directement chez moi... bref, j'espère que cette série vous permettra de mieux voir/commenter. [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=196324DSCN2984.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=209330DSCN2985.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=271166DSCN2986.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=631627DSCN2987.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=388614DSCN2988.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=677095DSCN2989.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=746639DSCN2990.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=392613DSCN2991.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=175699DSCN2992.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=247173DSCN2993.jpg][/url] Voilà pour ce soir... bientôt en vacances donc une avancée plus importante (normalement) du modélisme et surtout de la peinture :) A vous ! Braxx.
  25. Bonjour/soir, Merci Mweax :) Les avis divers et variés que j'ai pu avoir semblent tous s'accorder pour dire que toute une armée soclée ainsi et avec ce schéma de couleurs ne fonctionnerait pas ; je vais donc revoir ma copie et limiter les socles aussi remplis à quelques figurines par unité et aux figs plus importantes en terme de taille... comme le héraut sur jugger dont voici quelques photos avant sous-couche : [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=718505DSCN2978.jpg][/url] [url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=437068DSCN2979.jpg][/url] La peinture a commencé, j'essaierai de vous montrer ça rapidement ;) Et les socles des gargouilles sont en cours de réalisation... A très vite donc (si cela intéresse bien sûr ;) ). Merci de vos commentaires. Braxx.
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