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Inxi-Huinzi

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Tout ce qui a été posté par Inxi-Huinzi

  1. Inxi-Huinzi

    Navregen

    pouvait, j'aurais mis Bon pour le fond, je suppose que l'avenir de l'orc c'est avec ce qu'a vu le shaman parce que du reste, on apprend pas grand chose. Le shaman va bien, malgré qu'il parle comme un drogué, Tressolid se fait un bain de pied et les autres leurs courses ! Bref tout va pour le mieux ! Suite @+ -= Inxi =-
  2. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Je m'en suis douté ! Je me suis demandé si je devais te MP pour te signaler que j'avais posté une suite ou pas Pour le bazar, j'essayerai d'y rajouter de la vie alors Loriol se réveille fortement enchaîné dans une cellule. On tentera de le torturer à l'aide de la flèche toujours plantée dans son corps mais il perdra connaissance. En attendant, Gerheim est également torturé et, sous la vision des spectres et horreurs de son passé, il avouera tout ce qu'il sait à l'inquisiteur. Celui-ci abordera même un sujet de trop, celui de la confrérie qui est partie dans les montagnes dans un but encore inconnu. Il apprendra que le leader s'appele Anir et entendra ensuite l'elfe tomber dans le coma. Chapitre 50 Loriol avait senti le vampire arriver. C’était le seul dans un tel lieu qui pouvait se permettre de sentir la lavande avec un soupçon de sa propre odeur corporelle. Il ouvrit le battant et reconnut rapidement le loup enchaîné. -Sors-moi de là ! Grogna Loriol. -Je ne peux pas, glissa doucement le vampire par le trou. Les informations, en as-tu ? -Oui, répondit Loriol ! Fais-moi sortir maintenant ! -Où ? Persévéra Vetalas. -Fais-moi sortir ! Continua de façon butée l’enchaîné. -Je ne peux pas, je t’ai dit ! S’exaspéra le noble qui mit fin à la conversation en fermant le battant. -C’est de ta faute si on est là ! Cria le loup après sa sortie. Puis plus rien, le calme. Il savait le vampire toujours là mais celui-ci semblait faire autre chose. Loriol tira sur ses chaînes qui ne se brisèrent toujours pas. Elles ne devaient pas être simplement faites d’argent. La flèche tressaillit dans son corps et un frisson douloureux, bien que moins fort qu’auparavant, traversa son corps. Il arrêta de bouger afin d’entendre l’échange verbal entre l’elfe noir et le noble. Loriol sentit une autre modification dans l’air. Ca sentait la foi… L’inquisiteur revenait. Le loup-garou le cria et discrètement, le vampire entra dans sa cellule et referma délicatement la porte. L’instant d’après, les voix sourdes des tortionnaires refirent leur apparition. -Qu’est-ce que tu fous ? Grinça des dents le loup en espérant que les geôliers ne l’entendent pas. -Je ne peux pas vous sortir de là… Répondit le noble en se plaquant sur le mur à droite de la porte. -Si tu le laisses se refaire torturer, il va mourir… L’incita-t-il à porter secours au drow. -Et alors ? Dit le noble en quittant enfin son mur et se dirigeant vers le loup. Laissons-le mourir et partons d’ici ! -Et comment ? Renchérit Loriol. Tu viens de dire que tu es incapable de nous sortir d’ici. Seul l’homme à la peau noire peut me détacher de ces chaînes. Loriol regarda ensuite le noble tirer sur les menottes en pestant. Il semblait effectivement bien différent de la nuit où ils l’avaient affronté. Le loup ne voyait pas comment il pourrait mettre la main sur le médaillon avant ses deux concurrents bien qu’aucun ne sache que lui-même le cherchait. Le noble prit sa tête entre ses mains et soupira. Il regarda ensuite le loup et lui parla. -Crois-tu que je peux t’emprunter ta flèche ? -Absolument, plus tôt tu me débarrasses de cette merde, mieux je me porterai, que comptes-tu en faire ? -Je vais essayer de la faire passer à l’elfe, peut-être en trouvera-t-il l’utilité… S’il se trouve encore en état. Répondit Vetalas tout en retirant la flèche d’un coup sec. Loriol serra les dents tout en écoutant ce qu’il se passait. Oui, l’elfe répondait aux questions docilement. Le loup en fit part au vampire avec le conseil de se dépêcher avant que les choses sérieuses ne commencent. Comme le noble semblait hésiter à ouvrir la porte, Loriol se mit à crier. Vetalas se crispa et lui intima de se taire mais le loup n’en fit rien et continua de pousser ses cris. Ses gémissements finirent par porter leurs fruits et la porte s’ouvrit à la volée, heureusement pour le vampire, de l’autre côté. Trois hommes dont l’inquisiteur se dirigèrent vers Loriol. Le chef lui prit le menton entre ses doigts et planta son regard dans le sien. Loriol vit Vetalas disparaître comprenant qu’il lui avait fait la parfaite diversion. -Que te prend-t-il, animal ? -C’est pas sympa ça… Dit le loup comme réponse. L’inquisiteur remarqua la disparition de la flèche en fronçant des sourcils. Il lâcha Loriol, regarda autour de lui et voulut mettre deux doigts dans l’ancienne plaie désormais cicatrisée. Il ne parla pas puis tira sur les chaînes pour vérifier qu’il ne les avait pas défaites. Satisfait, il hocha la tête et s’en fut en disant : -Je sais pas comment tu as fait pour la flèche mais l’argent et la magie de tes chaînes te coinceront à vie avec elles. La porte claqua. Il se passa un instant avant que Vetalas ne revienne dans la cellule. -Quels imbéciles ! Fit-il pour lui-même. Ils pourraient fermer la porte. Je dois dire qu’au moins ça m’arrange. -Qu’as-tu fait ? Demanda le loup. -Je lui ai donné la flèche, effectivement, il était ligoté avec des cordes. Il devrait pouvoir se détacher. -Et nous on fait quoi ? Fit Loriol. Vetalas étouffa un rire. -Toi rien mais il va être l’heure d’agir pour moi… -Comment tu le sais ? Chercha à savoir Loriol. -Je le sens, t’en fais pas… La nuit tombe, ça va être l’heure. Loriol vit le vampire écarter les mains qui prirent un éclat verdâtre. Il comprit alors que la nuit, le mort-vivant regagnait ses pouvoirs. C’était aussi bête que ça. Il garda pour lui sa découverte. -Sors-moi de là avec tes pouvoirs ! -Je ne peux point ! Reprit Vetalas pour la énième fois. Je ne connais que des sorts liés à la nécromancie, l’invocation ou aux défenses. Je n’ai rien qui puisse t’aider. Tu l’as dit toi-même, seule la créature à la peau noire peut te sortir de là. -Alors dépêche-toi d’aller le chercher ! Grogna Loriol en tirant sur toutes ses chaînes qui ne cédèrent pas d’un pouce. -J’attends juste le bon moment… Loriol le vit fermer les yeux et il entendit comme un bruit très aigu qui partait de façon régulière du corps du vampire. Le loup secoua la tête afin d’en chasser les échos désagréables. Le vampire soupira et se retourna vers la porte. -Y aurait-il une possibilité pour que tu te dépêches un peu ? Chercha à savoir Loriol sur un ton doux chargé d’ironie. -Attends que je réfléchisse, continua Vetalas sur un ton théâtral. Non ! Je viens de te dire que j’attendais le bon moment. -J’entends des bruits précipités ! Ca vient de commencer ! Vas-y ! Rugit Loriol de façon à ce que s’il ne bougeait pas, on aurait vite fait de venir voir ce qu’il se passait aussi par ici. Vetalas ouvrit légèrement la porte et jura. Il courut et laissa Loriol devenu aveugle à la situation. Seul son ouïe lui permettait d’imaginer ce qu’il se passait. -Toi ici ? Fit l’inquisiteur. Je vois que les loups ne se mangent pas entre eux… Dommage que mon second soit parti en ville, il va rater mon triomphe. -Quelle déplaisante rencontre, riposta le noble. Laisse-le partir ou il t’en coûtera. Loriol entendait une respiration craintive, sûrement celle de la chose à peau noire. Une autre semblait surexcitée, celle du mort-vivant face à son premier vrai combat. Le reste des battements cardiaques, que Loriol ne pouvait les décompter, semblait calme, entraînés à se battre mais soucieux de la tournure qu’avait prise la situation. Il y eut un claquement sec qui dura près de deux secondes. Le loup-garou en finit à genoux. Il n’y avait eu aucune suite au discours, les deux avaient attaqué en même temps tentant de prendre l’autre par surprise. Loriol voyait pratiquement la scène au travers du mur. Il rageait de ne pouvoir sortir et se battre. Le combat sembla durer car les éclats magiques continuaient. Le drow devait aussi se défendre car il l’entendait toujours vivre. Il était incroyable qu’il tienne à distance des hommes armés seulement à l’aide d’une flèche déjà utilisée. Le combat magique sembla s’éloigner tandis que le loup entendit un bruit de bois se brisant qui n’étouffa pas le bruit de chute sourde qui s’en suivit. Deux gardes passèrent devant la porte en courant sans même un regard vers Loriol. L’instant d’après, ce fut Vetalas qui courait en sens inverse qui passa devant la cellule du loup. Gerheim cria. Loriol entendit Vetalas courir un instant puis faire demi-tour pour revenir. Il sembla jeter un sort à l’aide d’un composant sorti de sa poche puis alors que des bruits d’armure contre la pierre résonnaient, Gerheim apparut pour la première fois. Il se parait de quelques ecchymoses et blessures mais le tout ne semblait pas bien plus grave. Ils fracturèrent la porte qui se trouvait face à celle du loup mais se coincèrent dans une impasse. D’un morceau de bois au sol, le magicien leva une porte magique invisible à la place de celle démolie. Ils étaient coincés. Des voix qui criaient donnèrent la réponse du pourquoi Vetalas était revenu en sens inverse. Des renforts étaient enfin arrivés et il n’avait pas pu fuir par là-bas. Il n’avait même pas essayé de le sauver. Les trois compagnons se fixèrent un instant avant que l’inquisiteur tâte d’une main gantelée la barrière invisible. Il se retourna vers Loriol avec un grand sourire avant de fixer les deux auto-prisonniers. -Bon et bien je vois que chacun est à sa place… On aura bien le temps d’enchanter une porte avant que vous vous décidiez à sortir ! Restez donc dans votre nouvelle cellule tous les deux. Loriol vit et entendit ce que chuchota Vetalas à l’oreille de son compagnon de cellule. -Il faut qu’on sorte d’ici avant qu’ils nous enferment ou pire… qu’ils nous tuent. Le drow acquiesça. L’inquisiteur reprit la conversation. -Bon… Néanmoins, l’un de vous m’est inutile. Une petite exécution sommaire ferait du bien à la cité. Cela les aidera à calmer leur soif de sang en attendant vos condamnations à mort respectives. Toujours dans son dos, Loriol le vit tirer son épée. Il patienta un instant et entra dans sa cellule, un léger sourire en coin. Le loup-garou n’essaya même pas de se débattre. Le temps sembla se figer. L’inquisiteur arma son épée mais une autre présence se fit sentir. La lune était pleine, il hurla fort une dernière fois alors que la lame d’argent se frayait un chemin jusqu’à son cœur. @+ -= Inxi, prends ça Kroxi =-
  3. Attention, y a plein de fautes comme celles-ci partout dans ton texte Là, je reviens Hexeoclann, ca fait trop rapport de bataille tout le combat. C'est bien trop précis au niveau des chiffres. Soit flou, des douzaines.. Ce genre de chose. Et regarde dans ce passage, ca existe pas les portées de charge dans la vraie vie, tu charges quand tu veux donc attention ( d'ailleurs en gras, ca fait répétition. Pour le fond, présentation du héros, ainsi que sa naissance et la confirmation du 'cadeau' que lui a fait la mort. On le voit ensuite évoluer et se battre et rencontrer ses premiers alliés/adversaires. Pour l'instant, on sait pas trop ! Oui tu peux le dire, mais tu as posté un texte après alors que là par exemple : Tu réponds juste ça, c'est ca que je trouve parler pour rien dire. Je parle niveau contenu mais je veux dire que tu peux attendre tn morceau suivant pr le poster @+ -= Inxi =-
  4. Non t'inquiète je m'enerve pas M'en faut bien plus que ça ! Par contre si tu veux m'agacer, tu peux faire deux choses : continuer à poster des petits bouts et répondre pour rien dire à chaque personne qui répond à ton texte C'est considéré comme du flood ! Mais te tracasse pas, ou le prends pas mal, je previens ! Je prefere prévenir que guérir mais je ne mords pas Donc en gros, si tu écris plus, ben tu posteras avec plus d'espace et plus de gens pourront te lire. Ben c'est pas mal ce petit marché ! Original tout du moins Même si le Dieu pourrait les laisser fulminer ! Surtout que sur les deux, ça a l'air d'en gêner qu'un seul ! Maintenant, il faut voir quelle sera la situation sociale de chaque personnage et qu'est ce qui va faire qu'ils vont essayer de s'entretuer. Parce qu'ils vont pas partir à la recherche l'un de l'autre comme ça, surtout sans souvenir ! Donc j'attends de voir ! Suiteuh @+ -= Inxi =-
  5. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    ??? Bon ben c'est bien ! On voit enfin le lien avec le départ et que contrairement à ses attentes, le hasard a bien mis son grain de sable dans tout ça ! Bon donc je suppose que "l'introduction" va prendre fin et que le vieux va surement leur donner la quête qui durera jusqu'à la fin du récit ! Enfin je dis ça mais c'est pas sûr On va dire que en général c'est ça Bon ben chouite quoi ! @+ -= Inxi =-
  6. Bien alors, je vais prendre les remarques sur ce ton léger justement. Alors tu peux prendre un ton comme tu le fais. Où le Dieu se moque et tout mais tu es obligé de continuer tout ton texte comme ça. Tu pourras pas revenir à des phrases et discussions sérieuses après. Parce que ça choquerait trop ! Si tu persistes dans cette voie, essayes d'en mettre un peu dans ton premier post, histoire qu'on soit pas trop étonné ! Je sais pas si j'ai été clair ! Bref... Voyons quel va être le marché que va proposer le Dieu @+ -= Inxi =-
  7. Bon ce passage est tout aussi bien qu'avant La première partie sur la description, fait un peut penser à Bisounoursland mais je pense que c'est normal. C'est fait pour montrer le contraste, tout le monde il est gentil, toutébo, ce genre de choses. Rencontre avec la reine et pour la première fois, on se rappelle ce qu'ils font ici ( quand il parle du nain, j'avais déjà zappé )On a même un rappel du début de l'histoire avec les Landes donc on se resitue et on se rappelle que c'est toujours le même récit Donc j'attends le fameux repas pour voir comment va se négocier la suite de l'histoire ! @+ -= Inxi =-
  8. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    Ca ne nous regarde pas C'était bien Bon, je m'attendais pas à ce qu'il se fasse chasser... C'est qu'une épée, même par surprise, un petit coup de queue et hop adieu ( je vous vois venir vous ) Donc, les chevaliers, y en a deja un de moins, voyons ce que fera l'autre et ce que fera le dragon aussi @+ -= Inxi =-
  9. Non : Tu peux au moins multiplier par trois ce que tu as écrit Je te dis, regarde les autres textes pour voir la taille postée ! se Deux lignes pour se débarasser d'un loup garou ? J'y crois comment dire... moyennement Avec un 't' Bon ben en fait le petit truc qui te ferait gagner de la place dans ton texte, ca serait de mettre des descriptions parce que là, il s'est passé beaucoup de choses dans un tout petit passage ! Bon ils sont tous les deux morts et je pense pas que quelqu'un s'y attendait ! Bienvenue au royaume de la mort ! Fermez la porte, ça fait courant d'air ! @+ -= Inxi =-
  10. Et on ne sait pas ce que c'est Effectivement, ça peut être un personnage. Mais ca pourrait être un nom qu'il utilisera après ou quelque chose comme ça ! Ca serait pas rare ! Donc en attendant, pour nous départager, il faudra la suite pour comprendre Surtout que vu la fin du passage, on va surement avoir le droit à un flashback. @+ -= Inxi =-
  11. Bon alors tout d'abord re bienvenue par ici Jeter un coup d'oeil aux épinglés peut parfois faire du bien Bon première remarque qui ne sera pas un conseil mais plutôt une demande de modérateur : La taille de ton texte, faut que tu postes plus qu'un paragraphe. Un monoligne et une signature, c'est aussi long que ce que tu as posté pratiquement ! Donc jete des coups d'oeil de droite à gauche pour voir ce que nous postons comme exemple. Pour le fond, ben on apprend pas grand chose. Si que le héros sera peut être le tiléen vu que seul lui est décris. Ca nous donne une piste pour les vainqueurs de la bataille. Bon pour le loup garou, je vous jure que c'est pas le mien Allez suite @+ -= Inxi =-
  12. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    Bon j'ai pas vu de fautes Alors dans ce passage, je dirai que le premier passage, le premier paragraphe est un peu chargé en adjectif et au final on pige pas bien ce qu'il fait notre bon curé. Ensuite, bien rien n'a dire de spécial. Le vieux leur est d'une grande aide et j'ai l'impression en fait, que c'est plutot lui qui sait tout que le feu curé @+ -= Inxi =-
  13. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    Le soudain va vraiment pas à cet endroit. Autant avant j'étais pas d'accord, autant là, je vais rejoindre Waz et dire que tu as beau les aimer, ils ne se mettent pas partout Pour le fond, je pensais que ca allait rester interdragon mais faut croire que non Et je suis assez mitigé bien que je pense que le dragon, en tant que héros, a plus de chance de survie que les autres ! Allez suite ! @+ -= Inxi =-
  14. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Allez, voichi la partie chuivante ! Je vous préviens, ça va bouger sérieux au prochain chapitre ! Un indice, je vais en faire mourir un ! A vous de deviner qui ! Vetalas finit par retrouver la piste des adeptes de la magie noire qu'il suivra jusqu'à un grand cimetière souterrain. Là, il se battra contre le nécromancien qu'il battra bien qu'il se réincarnera en liche. Grâce à l'intervention de l'inquisiteur et de ses hommes, il finit par être vaincu et Vetalas s'échapper sans être vu. Il mit fin ainsi aux enlèvements ainsi qu'à cette présence dans la cité de zombis comme domestiques. Chapitre 49 Vetalas s’étira. Il venait de passer une agréable nuit. Il cligna des yeux rapidement et soupira remarquant que ses pouvoirs avaient de nouveau pratiquement disparu. Il lui en restait juste assez pour tenir sous ses ordres ses domestiques. Il sourit en pensant au programme de sa journée, préparer ses affaires pour un départ, chercher des informations sur le médaillon, tuer ses amis qui l’avaient abandonné, passer du bon temps avec ses femmes et enfin dormir un peu dans son ersatz de cercueil. Une journée tout ce qu’il y avait de plus classique. Vetalas s’habilla chaudement. Les premiers vrais vents froids arrivaient des montagnes. L’hiver allait bientôt être là et la ville serait recouverte d’une fine pellicule de neige. Les pavés deviendraient glissants et le noble râlerait contre les embardées du carrosse. Les gens allaient devenir agris et pressés, sortant dans la rue couverts des mêmes vêtements que l’été pour les plus pauvres et sous plusieurs couches pour les plus riches. Des braseros allaient être allumés sur la place du marché afin que les vendeurs souffrent le moins possible, place qui deviendrait un refuge à miséreux une fois les étaux rangés pour la nuit. Enveloppé dans un épais manteau gris clair en poil d’animaux exotiques qui lui avait coûté une petite fortune, il se jeta dans le vent glacé de ce début de journée. S’enfonçant un peu plus à chaque bourrasque, il maugréa contre le soleil qui n’arrivait pas à réchauffer l’atmosphère et qui lui enlevait de surcroît ses pouvoirs. Le trajet jusqu’à l’auberge de Loriol n’était pas bien loin, il pressa le pas. Personne n’osa braver le froid dans la rue et Vetalas remarqua rapidement sa solitude tant psychologique que physique. Il mit cela sur le compte de sa mauvaise humeur et rentra au chaud dans l’établissement. Le feu venait juste de prendre comme en témoignait les quelques volutes de fumée qui s’accrochaient au plafond. Au moins, il faisait chaud, il n’allait pas cracher sur des conditions qui auraient pu être bien pires. Il sortit les mains de ses poches, les secoua pour en faire venir le sang qui cessait régulièrement d’y couler. Il s’accouda sur le bar et attendit que le tavernier ressorte de la cuisine afin qu’il le voie. Il se para d’un sourire édenté en voyant le client le plus riche qu’il avait eu jusqu’ici. Il parla de sa voix rauque et de son odeur de poulet frit. -Qu’est-ce que je peux bien faire pour son service, m’sieur ? -Je cherche votre videur ! -Loriol ? S’étonna l’autre en devenant méfiant. C’est pas vous qui l’avez fait partir j’espère ! -Parti ? S’exclama Vetalas. Impossible ! Il tourna les talons sans même prendre le soin de l’annoncer. Se pouvait-il qu’ils soient partis sans lui ? Vetalas sortit de l’auberge et cria en plein jour sa rage en serrant les poings ce qui ne choqua que les quelques rats qui couraient rejoindre leur chaud abri souterrain. Il réfléchit rapidement. Les deux autres ne semblaient pas prêts à partir lorsqu’il les avait vus lors de son arrestation. De plus, ils avaient des fonds restreints et pour partir, il leur fallait de l’argent afin d’acheter tout ce matériel nécessaire. Au maximum, ils seraient donc partis depuis six heures évalua Vetalas. Quant à lui, il était clair qu’il ne pourrait pas partir à l’aveuglette. Surtout alors qu’il n’avait aucun pouvoir en pleine journée. Il allait en profiter pour rassembler tout ce qu’il lui faudrait et le soir venu, il utiliserait ses pouvoirs pour les localiser en espérant que cela fonctionne. Il n’avait pas de temps à perdre. Mentalement, il réussit à contacter son intendant zombi. Chose qui n’était pas aisée avec le soleil et la distance qui les séparait. Il lui ordonna de tenir prêts les chevaux et son carrosse. Il fit charger des pièces de secours, de la nourriture, des ingrédients ainsi qu’une bonne quantité de vêtements en tout genre et du nécessaire de toilette. Il lui fallait également quelques pistes et pour ça, il devait aller voir à la porte principale si quelqu’un était passé. Cet accès se situait à l’extrémité de la ville par rapport au moulin. Cette porte n’en était pas vraiment une vu qu’une porte sert généralement à entrer et à sortir. Ici, il était très rare qu’elle s’ouvre pour laisser entrer les gens. Il n’y avait donc guère de gardes afin de contrôler qui partait mourir dans l’étranger. A l’inverse, une armée d’archers se tenait prête sur les remparts et les bâtisses alentour. L’entrée de la ville était une sorte de grand couloir rond creusé directement dans un bloc de pierre d’une trentaine de mètres de long. Ce bloc servait aussi de corps de garde et était surplombé de deux tours de surveillance. Le tunnel était bloqué par plusieurs grilles de fer dont l’ouverture ne se trouvait que d’un seul côté. C’était un mécanisme protégé dans un cabanon situé tout près de la première grille. Deux gardes avaient appuyé leurs lances sur les barreaux de fer et discutaient machinalement. Deux autres portant des couleurs qui lui semblaient familières se joignirent à eux. Vetalas s’approcha de leur groupe et posa la question qui le tracassait. -Messieurs, auriez-vous vu passer des personnes désirant sortir ces temps-ci ? Le vampire répugnait à se montrer poli envers les gens qui ne le méritaient pas. Surtout des gardes… Eux et leur principe de vie. Ils étaient rustres et ne pensaient qu’aux simples plaisirs de la vie. Il s’avoua qu’il était un peu pareil mais à la différence qu’il savait en profiter. A ce propos, avant de partir, il se promit d’aller voir une fille de roturier qu’il avait déjà repoussé de nombreuses fois. Un peu de changement ne pouvait pas faire de mal. Avant de répondre, les gardes s’esclaffèrent bruyamment d’un rire complice qui irrita Vetalas. Ils se reprirent néanmoins ne sachant guère à qui ils avaient affaire. -Non, personne depuis bien des années ! Enfin s’ils n’y avaient pas eu l’arrivée et le départ de cette confrérie, ça aurait été le cas. Mais je les compte pas dedans… Le vampire doutait que ses amis se soient joints à la fête. Ils étaient encore en ville, il en était pratiquement sûr. Deux des gardes étaient ceux de l’inquisiteur, il en était persuadé. Les sourires braqués sur lui le lui confirmèrent : ils l’avaient reconnu. L’un mit un coup de coude à l’autre et trouva une excuse pour s’éclipser : -Allez, viens, on retourne à la prison… Vetalas sourit, il venait de lui donner la réponse. S’ils ne se trouvaient pas en ville et que personne ne savait où ils pouvaient bien être, cela signifiait forcement qu’ils avaient été capturés. On ne gardait pas une prison pour rien… Le vampire devait donc les suivre afin de savoir où ils avaient bien pu être enfermés. Cette filature fut laborieuse. Premièrement parce que Vetalas ne savait pas y faire et de plus avec ce froid, personne n’avait pu lui servir de couverture. Il faillit les perdre plusieurs fois mais ils finirent par arriver dans un quartier qu’il connaissait. Le bazar… Le vampire y allait quelquefois quand il avait besoin d’un article en particulier nécessitant discrétion. Cela se situait à l’ouest de la ville, non loin de la sortie vers l’extérieur. Vetalas comprit qu’ils l’avaient vu et qu’ils essayaient de le semer. Il n’allait pas se laisser faire. Le bazar était l’un des plus anciens bâtiments de la ville. Il avait sûrement été créé en même temps que le château, enfin ce fut ce qu’il se disait. Il mesurait pratiquement trois cents mètres de large sur le double de long. C’était un édifice d’une seule grande pièce soutenu par d’imposants piliers vierges, un immense carré rougeâtre qui ne semblait être touché ni par les années ni par les caprices du temps. Le bazar comblait cette austérité par l’ambiance étouffante qui régnait à l’intérieur. Le principe était simple, où il y avait de la place, le vendeur pouvait s’installer. Pas de contrôle, c’était du chacun pour soi. Généralement, la garde se faisait un plaisir de passer régulièrement afin de chercher des objets récemment volés en ville. A tel point que c’était peut-être en ville un des endroits les plus honnêtes. Mais des receleurs ambulants prenaient également un malin plaisir à essayer de revendre leurs marchandises entre deux rangées, jouant à cache-cache avec les soldats. Chose assez aisée dans ce labyrinthe. Les étaux étaient installées de part et d’autre de chaque couloir. Celui-ci allait jusqu’au fond du bâtiment avant de faire demi-tour et de redescendre parallèlement au premier chemin. Ainsi les marchands s’installaient dos à dos et réduisaient les possibilités de vol n’ayant qu’une partie de l’étal à surveiller. Ici, on trouvait de tout comme de rien. Généralement, chaque artisan passait dans la semaine avec une partie de ses marchandises afin d’en faire l’éloge et de ramener des clients à son magasin en ville. On pouvait acheter du mobilier, du linge, de la nourriture, des animaux comme des armes ou même une quelconque matière première. Le lieu n’était éclairé que par chaque torche pendant à la structure des étaux. Il n’y avait pas d’autres sources de lumière. La ville avait décidé de ne pas pratiquer d’ouverture afin de ne pas à avoir à chauffer le lieu ce qui aurait coûté une petite fortune. A défaut, la chaleur humaine créait sa propre source de chauffage bien que l’air fût lourd et opaque. Cela rappela à Vetalas sa chambre après certaines nuits où il n’avait pas dormi seul. Par souci d’utilité, une voie piétonne avait été créée dans toute la longueur et au centre du bâtiment afin que les visiteurs n’aient pas à suivre le labyrinthe pour aller à l’autre bout du bazar. A ce moment-là, le vampire comprit qu’il ne les retrouverait sûrement pas. Contrastant avec le calme froid de la ville, il y avait ici une activité bouillante de personnes. Autant de vendeurs réapprovisionnant leurs magasins itinérants que de clients venus faire en premier leurs achats. Vetalas s’élança, ils ne devaient pas être bien loin. Il s’avoua vaincu après une minute de recherche. Le passage fut souvent bloqué soit par des brouettes surchargées ou par des personnes âgées qui semblaient avoir oublié ce que vite signifiait. Exténué, il les écarta de son passage tout en analysant les dizaines de nouvelles personnes qui apparaissaient à chaque instant. Il finit donc par s’arrêter et regarder autour de lui mais ils avaient disparu. Il tapa du pied, manquant de tuer une poule qui avait échappé à la surveillance de son propriétaire, et jura de plus belle. Une douleur familière lui serra l’estomac. Ce n’était pas le moment, pensa-t-il tout en passant une main sur le point qui le tiraillait. Il se pencha en avant d’effroi quand il la sentit monter vers sa tête. Il avait peur et cela se ressentait sur sa respiration devenue irrégulière. Il n’avait pourtant rien fait de mal, enfin… pas volontairement tout du moins. Il avait même sauvé des vies, c’était injuste, s’écria-t-il intérieurement tout en serrant les dents. Une fumée pratiquement invisible s’échappa d’un individu qui le dépassa ce qui le fit tousser. Vetalas connaissait cette odeur de drogue qui était utilisée parfois pour égayer les soirées prisées de la ville. Comme s’il avait besoin de ça pour fragiliser son esprit alors qu’une crise allait se produire. Pourtant, il s’étonna de la sentir disparue. Elle avait laissé sa place à un calme serein. Il sourit bêtement en mettant une main sur l’épaule de l’homme qui était passé derrière lui. -Toi… L’homme se retourna et leva un sourcil. -Je t’achète toute ta cargaison ! La voix de Vetalas était lente et hésitante. Il se sentait léger et loin de tout. Il se serait bien allongé par terre pour regarder le plafond… -Je ne vois pas de quoi vous parlez, Seigneur Vetalas… Dit l’autre en jetant des regards autour de lui afin de voir si personne d’autre n’avait entendu. Tous les vendeurs prêtaient plus attention à leurs discours qu’à ce qui se passait dans l’allée. Le receleur attrapa le vampire par le col et le coinça contre un étal sans ménagement. Habituellement, le noble l’aurait fait jeter au cachot après l’avoir dénoncé aux gardes rien que pour l’avoir touché… Là, il se contenta de rire et de réitérer son offre. -Pour combien t’en veux ? -Un coffre entier ! Vetalas était pareil à un ivrogne, appuyé comme il pouvait sur une table à saucisses, la bouche grande ouverte dans la direction que le poids de sa tête lui indiquait. L’homme se gratta une barbe naissante. -Ca va coûter cher ! Répondit-il après une autre série de regards. Dans une semaine cela pourra être prêt. -J’en ai besoin pour ce soir, rétorqua Vetalas dans un éclair de lucidité et se frottant les yeux. Je payerai plus que la somme, j’ai largement quoi de m’offrir jusqu’à ta vie si je le voulais. Le vendeur soupira. -Bien, où je dois livrer le colis ? -A mon carrosse, il sera devant chez moi. L’homme tendit sa main, paume vers le haut et Vetalas mit la sienne par-dessus scellant l’accord. Avant qu’il ne parte, le mi-vampire devenant de plus en plus lucide l’interrogea une nouvelle fois. -Tu n’aurais pas entendu une rumeur sur certains prisonniers ? L’autre hocha des épaules sans se retourner. -Va voir du côté des Lacets, à ce qui parait, ça a bougé y a pas longtemps… Vetalas se pinça les lèvres. Il aurait dû y penser avant. Il avait lui-même construit cette maison pour le maire. Il n’était pas étonnant que celui-ci en ait fait cadeau à l’inquisiteur afin qu’il s’en serve de base principale. Au sous-sol, Vetalas avait fait construire une sorte de petite prison qui avait dû être aménagée. C’était là que devaient être cachés les deux autres. Le vampire se mit donc d’un pas sûr en route vers les Lacets, quartier qui devait son nom à la forme particulière de la route. Il n’aurait sûrement pas de mal à s’introduire jusqu’à la prison, il en connaissait les moindres recoins. De plus, il pouvait maintenant contrôler ses crises avec la drogue. Cela ne le rassurait pas mais cela ferait l’affaire en attendant de mettre la main sur le médaillon. @+ -= Inxi =-
  15. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    Tu as la réponse dans la tienne ici : C'est fait Je te fais même une dédicasse @+ -= Inxi =-
  16. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    Ca fait... terme de bassecourt ! Dis plutôt ' à la verticale ' Bien, je dois dire que c'est bien ! Même plus que ça, c'est Bon mes remarques : ton style est beaucoup fait à base de descriptions mais il faut faire attention car les descriptions lors de l'action la rend molle (l'action) De plus, il serait peut être utile de préciser pourquoi partir sachant qu'il a failli mourir en défédant son précédent territoire... A part ça, les fautes que j'avais vues ont été corrigées ! Alors suite ! @+ -= Inxi =-
  17. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    Mais nan, il est là Jacob : Donc ils sont bien deux à se battre @+ -= Inxi =-
  18. Inxi-Huinzi

    Navregen

    Sauf si le magicien c'est lui Ca me serait confirmé par sa perte de conscience.. Enfin ses pertes de conscience abusive ! Ensuite l'épée et tout. Ouais en fait ! C'est lui le magos ! Bon, ben un duel, l'autre meurt. Par contre, j'ai pas compris ce que faisait cette perche ici Ensuite, de la magie, une avalanche de magie et ils sont tous repoussés C'est bien décrit donc je crierai pas au bourinisme tout de suite C'est qu'il a repoussé une armée de magicien à lui tout seul ce brave orc Allez suite ! @+ -= Inxi =- EDIT : Dis nous quand tu veux qu'on vienne du côté de la SF
  19. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    Bon j'avoue, j'ai vraiment cru qu'il allait le tuer ! Par contre, il bouge bien pour quelqu'un de blessé en fin de compte ! Bon sinon que dire, sinon que dans ma tête, Jacob arrive et se trouve donc de dos au prêtre donc je vois guère comment il a vu partir le coup. Mais après, c'est ma représentation du lieu peut etre que pour toi elle était différente ! Sinon que dire, ben que je pense qu'à deux contre un, ils devraient réussir. A moins que le prêtre leur réserve de petites surprises ! Ce qui est fort probable ! Allez suite ! @+ -= Inxi =-
  20. Inxi-Huinzi

    Navregen

    Hop pour le peu de fautes ! Bon alors je dois dire que je pige rien dans cette partie ! Pas que c'est mal écrit et tout mais qu'on sait pas ce qui se passe et on est aussi dérouté qu'eux ! Mais je pense que c'est voulu ! Donc là, je suis vraiment pressé de lire la suite. Il est en train de mourir en fait Tressolid ? Parce qu'on aurait dit ! Enfin toutes les réponses dans le prochain épisode alors vivement ! @+ -= Inxi =-
  21. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Oui oui ! Je vais la faire ! Une fois que j'ai fini cette saga, il y en aura une autre ! J'ai un gros texte en tête ! Ca s'appelera 'La véritable histoire du Chaos' et ensuite je ferai sûrement la suite de NEldirage si vous êtes motivés MErci lapin d'être revenu ! Dès que j'y pense je vais changer ça ! Mon but dans l'histoire est de bien différencier les personnages donc si vous les voyez devenir pareil, dites le moi que je rattrape le coup Voici la courte suite du pauvre elfe noir Après avoir agité un peu la guilde des voleurs, Gerheim se trouve pris au piège par son propre jeu et est arrêté par l'inquisiteur. Chapitre 48 Le monde n’était que douleur et cauchemar. Gerheim était emprisonné dans ses propres peurs. Torturé une fois, c’était un état d’esprit qui durait toute une vie. Ce fut déjà un miracle que le drow ne devienne pas fou. A l’heure actuelle, il était dans une grange, attaché. Elle lui rappelait quelque chose mais il ne sut pas quoi. Dehors, il ne voyait rien. C’était un vide béant et obscur. Comme si à l’extérieur de cet endroit, il n’y avait rien. Ainsi ligoté, Gerheim se sentait faible et vulnérable. Il tenta de se secouer, de briser la chaise mais elle sembla aussi lourde qu’une maison et ne vacilla pas. Il cria au secours mais sa voix se tut à peine sortie de sa bouche. Comme si devant son visage, quelque chose absorbait ses mots. Gerheim attendit longtemps, un mois s’écoula dans sa tête avant qu’une forme apparaisse devant lui. Au départ, ce fut l’inquisiteur et il aurait été rassuré s’il n’avait pas doublé de taille et pris l’apparence de son rival du village. En levant les bras, le drow l’imaginait toucher le plafond de la grange. L’autre lui sourit et parla. L’elfe noir savait qu’il ne devait pas répondre, surtout à celui qui avait essayé de voler sa promise. Il n’écouta pas ce qu’on lui dit, il tourna la tête en espérant très fort qu’il en reste là. Il s’écoula un temps où rien ne se passa puis quand Gerheim le regarda de nouveau, la peau de son rival noircit et tomba au sol en petits carrés de cendre. Il allait lui faire payer, il en était sûr, le drow gémit de plus belle. Ils étaient seuls dans cette grange et il allait mourir. D’autres géants apparurent autour du chef de la bande. Ils avaient le visage des autres qui avaient également brûlé vif. Ils s’approchèrent de lui et le maltraitèrent. Chaque coup qu’ils portèrent réveilla en lui le souvenir et la douleur de ses anciennes blessures. Il ne cria pratiquement jamais malgré l’effroi qu’il ressentait. Surtout après que ses yeux se voilèrent et qu’il crut sentir sur lui un sac lui obstruant la vue. Il sentait pratiquement le goût de poussière à l’intérieur. On le frappa et chaque fois, il sentit la douleur parcourir tout son corps. Il croyait qu’il allait mourir à chaque prochain coup mais cela augmentait de plus en plus sa peine, sa peur et sa douleur. L’inquisiteur au visage de son rival lui reposa des questions. Gerheim n’avait plus la force de résister. Pourquoi faire ? De toute manière, ils allaient le tuer comme il les avait tués. Ce n’était que justice. Ca faisait mal, il voulait seulement fermer les yeux et oublier. Ils devaient arrêter. L’elfe noir dit tout sans rien oublier. Il fallait que ça cesse. Quand le rival l’accusa de ne pas être humain sous-entendant que la fille devait lui revenir, Gerheim ne put s’empêcher de le nier. Le coup qui tomba dont il ne savait où lui arracha un cri étouffé et une larme. Elle n’était pas assez grosse pour couler le long de sa joue mais il la sentait au coin d’un de ses yeux. Le drow continua de répondre aux questions malgré les grognements que certaines de ses réponses provoquaient. Quand il entendit des noms pour la première fois, il répondit qu’il était ignorant. Pourquoi ne le laissaient-ils pas mourir ici ? Ca serait si facile et il le voulait tant. On le frappa une nouvelle fois et tout fut sombre, il put enfin se laisser aller. Combien temps il resta ainsi inconscient ? Il n’aurait pu le dire. Il avait entendu une voix qui criait quelque chose qu’il connaissait. Elle le répéta longtemps avant qu’il comprenne ce qu’elle disait. Elle hurlait un nom qui lui évoquait quelque chose. Il comprit quelques temps après que c’était le sien. Il sortit de son coma en inspirant un grand coup comme si sa vie s’était échappée lentement de lui et qu’il la rappelait avec ce souffle. Gerheim était allongé sur un sol humide et mou. Au dessus de lui, il voyait à peine une faible lumière. On l’avait jeté dans un trou fermé par une grille. L’elfe noir se releva difficilement, son corps étant faible et couvert d’hématomes. On l’avait dépouillé de toutes ses affaires avant de l’abandonner là-dedans. Il était pris au piège. Les parois humides croulaient dès qu’on y touchait et il était impossible de l’escalader. Gerheim ne voyait même pas pour aller où sachant que la grille de fer semblait hermétiquement fermée. La voix l’appela de nouveau. Cela ne pouvait être que le loup-garou. Le seul avantage de sa situation était que celui-ci ne devait pas savoir que c’était à cause de lui qu’il était là et qu’il allait sûrement pouvoir l’aider à sortir. -Je peux pas m’échapper ! Finit par crier Gerheim. La grille est trop haute et je n’ai absolument rien ! Les cris cessèrent. Il devait avoir compris qu’ici, ils étaient dans la même situation et qu’il ne pouvait pas plus pour lui que pour sa propre situation. Cela ne l’empêcha pas de faire quelques tentatives infructueuses. -Sommes-nous seuls ici ? Cria ensuite l’elfe noir. Il se passa un temps pour que le loup réponde par l’affirmative. -Est-ce qu’il y a quelque chose qui pourrait servir d’arme près de toi ? -Evidement, répondit l’autre ironiquement, ils m’ont enfermé dans leur entrepôt… Gerheim soupira. Comme si c’était l’heure de faire de l’humour… -J’ai une flèche en argent plantée dans mon épaule. Si quelqu’un pouvait me la déloger, je pense que ça ferait l’affaire. Ils en étaient au même point. Le drow ne pouvait pas atteindre le loup-garou et celui-ci ne pouvait pas lui lancer l’arme à travers les murs. Si jamais ils se trouvaient l’un près de l’autre, il pourrait peut-être essayer d’attraper la flèche et s’en servir pour se défendre. C’était toujours mieux que rien. Enfin Gerheim ne comptait pas trop sur cette solution comme premier recours. Et puis même après être sorti de son trou, que ferait-il ? Il ne savait pas où il se trouvait ni ce qui se trouvait entre lui et sa sortie. -Et les informations ? Cria le drow. -Quoi ? Répondit Loriol de sa voix étouffée par toutes les épaisseurs qui les séparaient. -Que sait l’inquisiteur ? -Seulement ce que tu lui as révélé, crétin ! S’enragea le loup. J’avais pas les informations avec moi, que crois-tu ? -Et qu’est-ce que tu peux m’en dire ? Quitte à être coincé ici, autant obtenir le plus d’informations possibles si jamais il arrivait à fuir sans son compère. -J’en sais rien ! Avoua le loup. J’ai pas vraiment regardé. Sors-moi de là et on ira tous les deux les chercher. Voici que les plans du drow de s’échapper seul partaient en fumée. Le loup ne semblait pas mentir. L’elfe noir savait reconnaître les menteurs. Il était clair que l’autre tenait un langage franc et rude… qui se confondait parfois au vulgaire. C’était tellement facile de lui soutirer des informations que cela en devenait déroutant. Comme jouer de ce jeu du Roi. C’était un jeu de table quadrillé dont on pouvait déplacer des pions qui possédaient chacun différentes possibilités de mouvement. Quand on jouait face à un débutant, qui usait donc d’une technique aléatoire, il pouvait se trouver que l’adversaire le plus ardu en soit plus dérouté. Gerheim se mit à penser aux parties qu’il avait pu faire avec son père. Sa famille lui manquait tellement… Il aurait tout donné pour retrouver sa vie d’antan. Calme et insouciante où son seul souhait était de vivre avec une femme qu’il aimait. On lui avait appris à vivre sans ses parents qui partaient souvent commercer non loin de là. Mais leur disparition était quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment admise, comme s’il refoulait sans cesse un gouffre béant qui menaçait de s’ouvrir dans son cœur. Gerheim savait que c’était cette douleur qu’il niait qui faisait de lui un être humain plus que son apparence. Il ne savait pas qui il était, ni d’où il venait, ni même son propre âge mais il savait qu’il était un homme de cœur. Il savait également qu’il avait déjà mal agi comme il savait également que cela continuerait. Mais au fond de lui, il se sentait différent. Il lui fallait ce médaillon, tout devait recommencer. Il serait prêt à tout pour avoir le contrôle. Gerheim sourit tristement en se rendant compte où ses pensées l’avaient mené. Il devait être vraiment désespéré pour s’analyser comme si c’était son jugement dernier. Il reprit un visage plus sérieux. Si c’était son heure de mourir, qu’il l’affronte au moins avec honneur… -Quelqu’un vient ! Cria le loup. A son grand étonnement, ce fut la tête de Vetalas qui se présenta au-dessus des grilles. -Es-tu conscient ? Demanda le noble. -Oui…répondit l’elfe noir remis de sa surprise. Qu’est-ce que tu fais là ? Gerheim ne croyait en rien que le vampire était revenu de gaîté de cœur. Entre manipulateurs, il ne servait à pas grand-chose de se mentir. -Loriol agit comme un enfant. Il croit que, parce que je suis hors d’une cellule, je suis responsable de votre emprisonnement à tous les deux. Il refuse de dire quoi que ce soit. Il avait raison, le loup agissait parfois de manière bornée aussi couplée à une personnalité naïve. -Fais-moi sortir de là, le loup a ma confiance, on récupère les informations et on s’en va. Le vampire réfléchit un instant. -Je vais voir ce que je peux faire… Gerheim reprit espoir, peut-être que tout n’était pas terminé. Les secondes lui parurent des heures avant qu’un nouveau visage se penche au-dessus de la grille. A sa grande surprise, ce fut l’imposante carrure de l’inquisiteur qui se présenta. -A qui tu parlais ? Demanda l’autre par les grilles. Gerheim se tut. L’autre soupira, déverrouilla la grille et manda deux de ses hommes. -Sortez-le de là, ordonna-t-il. Ca va être l’heure d’une nouvelle série de questions. @+ -= Inxi =- PS : Kroxi, arrête de regarder les screeners de mes chapitres et de dire la suite à tout le monde chaque fois Nan, j'aime bien parce que je peux changer mes plans en cours de route comme ça
  22. Inxi-Huinzi

    Les Trois destins

    Bon j'ai noté que celles-là mais y en a partout dans ton texte. Les tirets sont précédés et suivis d'espaces qui n'ont pas lieu d'être et idem pour les virgules. On voit que c'est pas passé sous word ça Pour le fond, je dis comme avant. C'est bien, c'est beau C'est bien décrit, ca me rappelle le style de Wilheim ( regarder dans la bibliothèque si tu veux voir son texte, ça vaut le coup ) Bon ben je t'encourage à mettre la suite qu'on puisse voir comment tout ça va s'agancer ! @+ -= Inxi =-
  23. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    Bien ben c'est pas mal ! Alors c'est à la fois une suite et pas une suite. On pourrait croire que c'est plusieurs aventures distinctes qui arrivent au dragon bien que son combat de la vieille soit le principal élément perturbateur du passage. Donc je me demande si son histoire va être celle de sa survie ou pas. Vu l'état dans lequel il est Pour le reste, rien à dire. Il a un comportement assez humain je dois dire lors de sa fuite des flammes ce qui le rend plus pitoyable ( dans le sens où on arrive à ressentir ce qu'on sentirait à sa place ) Bref c'est pas mal ! J'attends une suite @+ -= Inxi =-
  24. Inxi-Huinzi

    Le Viebbal

    Je rajoute ça en faute que Waz n'a pas vu passer ( il en avait déjà vu plus que moi ) Bon donc juste bien faire l'effort de revérifier des accords et ça sera bon ! Pour le fond ben pas beaucoup de chose à dire. Le coup de la biche me gêne pas vraiment sachant que ça change en rien l'histoire Donc un combat court mais intense mais j'ai préféré parce que les descriptions sont suffisantes pour qu'il soit bien ! Donc bravo ! A part ça, bienvenue par ici. Attention à pas répondre à tous les réponses de tes lecteurs ( surtout pour rien dire Nan je parle pas de celui d'avant ) Lis bien les épinglés, inscris toi dans la biblio et hésite pas à lire les autres ! Bonne continuation ! @+ -= Inxi =-
  25. Inxi-Huinzi

    Le Médaillon des Quatre

    Hop le nouveau chapitre arrive, pratiquement à l'heure cettte fois-ci Le chapitre va êre court mais important Il le dit à un moment quand il sort de chez lui. Les soldats ont pratiquement mis la ville en quarantaine et pour que cela cesse et qu'il ne se fasse plus importuner, il voulait régler le problème lui même Loriol part faire ses adieux en ville alors qu'avec l'elfe, ils décident de partir sans le noble. Ils se rejoignent sur les murs de la ville où un piège raté de ce dernier les conduit tous les deux en prison. Chapitre 47 Loriol se réveilla en grognant. Son épaule était en feu. La flèche y était encore plantée. Du sang maculait sa chemise et elle lui collait au corps. Il suffisait qu’on lui enlève la flèche pour que cela cicatrise et qu’il retrouve ses forces. Pour l’instant, il était assis sur le sol, dos contre le mur de sa prison. Une bonne dizaine de chaînes le maintenaient dans sa cellule. Faiblement, il tira de sa main valide sur l’une d’elles qui ne fit seulement qu’un peu de bruit. Il soupira et grimaça. L’effort avait tiré de nouveau sur sa blessure et elle s’était remise à saigner. Quand les milliers de picotements le laissèrent enfin en paix, il se remit à respirer normalement. Loriol regarda ensuite là où il était enfermé car il était évident qu’il n’arriverait pas seul à se débarrasser du projectile. Il faisait sombre. La seule lumière qu’il recevait semblait être celle qui filtrait sous la porte. Elle était faible et immobile. De là, Loriol comprit qu’il se trouvait sous terre. Sa cellule était froide et il n’arrivait pas à user de ses capacités de loup pour se réchauffer. Il se mit à trembler ce qui lui causa une douleur immense, comme si quelqu’un frottait sa plaie avec du sable. Il réussit à arrêter ses spasmes ce qui lui laissa un peu de répit. La pièce semblait vide, seule de la paille recouvrait le sol de la cellule. Elle sentait la décomposition et la transpiration humaine. Elle n’avait jamais dû être changée depuis le premier occupant. En face de lui, une porte se détachait du noir. Tout était calme, il se savait seul. Loriol ne sut pas combien de temps se passa avant qu’un peu de bruit ne le sorte de sa torpeur. Un homme tira la trappe de sa porte, le regarda et la referma. Le soldat n’était pas le seul car d’autres voix injonctives forçaient quelqu’un à avancer. Loriol n’avait même pas cherché à savoir s’il était seul dans la prison. Sans son flair ni ses forces pour l’aider, il n’aurait pas pu savoir. Sa gorge était sèche et chaque respiration lui donnait l’impression qu’elle allait se déchirer, il aurait tout donné pour obtenir un peu d’eau. Les soldats partirent et Loriol retourna dans sa torpeur. Le loup-garou ne réussit toujours pas à évaluer combien de temps s’écoula avant qu’un peu d’activité ne refasse vivre cette partie du monde. Ce qu’il savait déjà, c’est qu’il était agonisant et qu’il ne tiendrait pas un jour de plus. On entra dans sa cellule, une dizaine de personnes en tout. Loriol reconnut l’inquisiteur plus à sa poigne qu’à sa vision car le loup ne voyait plus qu’un paysage flou. -On le dirait mourant, Mon Seigneur… Se permit un soldat. -Je le vois bien, grinça l’homme en réponse. On va le réveiller un peu… L’inquisiteur attrapa la hampe de la flèche et la fit tourner bien qu’au final, ce fut Loriol qui tourna de l’œil. Il s’évanouit, réjoui que l’inquisiteur n’obtienne rien de lui. Ce furent des cris de douleur qui le ramenèrent à lui. Il ne sentait plus toute la partie supérieur gauche de son corps ce qui prouvait que l’inquisiteur avait tenté de le réveiller mais avait échoué. Il y eut un nouveau cri et Loriol tenta d’en savoir plus en se mettant laborieusement debout. La tête lui tourna et il chuta en avant. Il se réveilla en haletant. Combien de temps s’était de nouveau écoulé ? En tout cas, les cris continuaient bien d’être poussés bien que moins puissants. La seconde chose qu’il remarqua fut que la douleur de son épaule était atténuée bien que toujours vivace. La tête dans la paille, il se mit à genoux et vit qu’en tombant, il avait poussé la flèche au travers de son corps. La blessure avait dû être grave car la cicatrisation n’avait pas eu lieu autour de la hampe restante dans son corps. Son flair et son ouïe, par contre, étaient revenus. Il se rendit compte alors que l’odeur qu’il sentait était celle de la créature à la peau noire. Loriol fit le vide dans sa tête et tendit l’oreille afin de capter la moindre bribe de conversation. Ca sentait la peur… L’elfe noir dégageait une aura de peur indéfinissable. Il était vraiment terrorisé. La dernière fois que le loup s’était délecté cette odeur était lors du massacre de son village. Loriol ne savait pas ce qui se passait mais cela devait être horrible pour que l’assassin, habituellement si froid, en soit réduit aussi bas. Des voix chuchotèrent juste devant sa cellule. -Qu’est-ce que tu en penses ? Demanda le premier. -Je ne sais pas trop, il est paniqué… Je comprends pas pourquoi. Il est complètement terrorisé et il va devenir fou si on continue comme ça ! Dit le second dont Loriol avait reconnu la voix. -Par les Sept Cieux ! J’ai un vampire qui se révèle ne pas en être un, un loup-garou qui ne se transforme pas et une créature d’une autre race qui perd la tête au premier interrogatoire musclé ! Loriol déduisit que c’était à son supérieur qu’il parlait. -Ce n’est pas grave… Pour le loup, je le reconnais, nous pourrons l’exécuter rapidement. Personne n’y verra d’objection. Pour la créature à la peau noire de même, on a pas de preuve qu’il soit responsable du massacre du manoir de l’autre soir mais personne ne protestera s’il en devient responsable. Je ne pense pas que l’amant de ta femme soit vraiment un vampire. Il termina cette dernière phrase en riant. Il semblait assez proche de son supérieur pour se permettre de telles remarques. Surtout en parlant de Vetalas qui était assez influent en ville surtout maintenant qu’il était un des derniers nobles de la ville. L’inquisiteur répondit par un petit soupir amusé. -Bien, retournons voir notre ami. Enlevons-lui son bâillon. C’est qu’il n’a pas encore eu sa chance de parler depuis le début ! Je suis sûr qu’il va se montrer très coopératif. -J’en conviens, Mon Seigneur ! Reprit le second parlant plus fort et reprenant un ton plus formel. Il se passa encore quelques instants avant que la discussion ne reprenne. -Je vous dirai tout je supplie. Je vous dirai tout, je vous en supplie. Je vous dirai tout, je vous en supplie… La voix était rauque et guère plus qu’un supplice qui menaçait de mourir. Loriol imaginait sans peine l’état psychologique dans lequel était Gerheim. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi la séance musclée de l’interrogatoire l’avait mis dans cet état. C’était insupportable pour tout le monde mais il ne semblait pas avoir été torturé. Guère plus que frappé. -Bon quelques petites questions ! Dit l’inquisiteur d’une voix sourde. Qu’est-ce que tu es et qu’est-ce que tu fais en ville ? -Je suis un elfe noir, j’ai été élevé par des humains dans une ville proche de la mer. Mon village a été détruit lors d’une attaque sur mon village où j’ai été emporté. Pendant le trajet où l’on voulait me ramener, j’ai réussi à m’enfuir. -Soit c’est vraiment trop facile, soit tu me mens… Il y eut une pause où l’inquisiteur parla si bas qu’il devait parler à quelqu’un à ses côtés. -Tu crois qu’il dit la vérité ? -Il semblerait… Je pense qu’on peut lui faire dire tout ce qu’on veut… Loriol en était aussi convaincu. -Es-tu seul en ville, créature ? Es-tu responsable d’un des carnages en ville ? -Non, je le jure. Je ne sais pas de quoi vous parlez, je suis humain… Le bruit du métal contre la peau humaine fit échos au cri de douleur et du long gémissement qui s’en suivit. En poussant son ouïe et augmentant sa concentration, le loup-garou entendit le cœur du drow accéléré. Il paniquait, c’était sincère. -L’autre question ! Tu n’es pas humain ! Redis-le encore une fois et tu vas goûter de mon acier ! Hurla l’inquisiteur. Loriol ne sut pas dire s’il entendit un sanglot. Cet aspect de sa vie semblait préoccuper l’elfe noir. -Il y a deux autres créatures en ville. Un noble, un vampire… Et je crois que vous détenez déjà l’autre. -Je le savais ! Jubila l’inquisiteur. Je ne sais pas comment il nous a berné, le bougre. Lieles, il faut immédiatement envoyer des hommes à la recherche du noble. C’était la première fois que Loriol entendait le prénom du second. Il y eut plusieurs départs de la prison. Peu après, l’inquisiteur reposa une série de questions. -Comment se fait-il que tu les connaisses ? -Le noble cherche quelque chose, un médaillon… La voix devenait à chaque fois plus abattue. -Est-ce que c’est ça que les hommes d’Anir sont partis chercher dans les montagnes ? Loriol était complètement perdu. Autant cela ne l’avait pas dérangé que l’elfe noir révèle tous ses secrets à l’inquisiteur autant le coup du médaillon lui restait en travers de la gorge. Par contre, l’inquisiteur avait également fauté en révélant une question dont l’elfe noir ne pouvait sûrement pas connaître la réponse. -Qui est Anir ? Demanda la voix du drow. Quel groupe est parti pour les montagnes ? -Les mercenaires qui étaient en ville ! Réponds à mes questions, créature ! Un nouveau coup tomba. Loriol entendit l’elfe dire qu’il était humain avant qu’un nouveau coup retombe et le mette en état de choc. @+ -= Inxi =-
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