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Petimuel

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Tout ce qui a été posté par Petimuel

  1. Nooon? Incroyable, on en apprend tous les jours, ici! Edit Crilest : Eeeeettt oué! T'as vu un peu. C'est la classe le Warfo, on apprend de l'anglais Edit Briareos : roh, c'est bon heing, pour la peine je vais devoir bouder.
  2. Cours, petit être chétif Cours, cours sans t'arrêter, fragile porcelaine Egarée dans ce monde écartelé de chaînes Cette roue mécanique inflexible en son cours Te brise comme verre en un seul contact. Cours!
  3. Petimuel

    Terme "Fantastique"

    Ta démarche est parfaitement comprise mais ça fait bien longtemps que nous sommes conscient que les noms des sections Fantastique et Science-Fiction ne sont pas réellement appropriés; mais on laisse en l'état parce que c'est évocateur et relativement clair. La section Fantastique ne se définit nullement comme une section entièrement dédié au genre fantastique en littérature, pas plus que la section science-fiction ne se fait le réceptacle des seuls textes de science-fiction. C'est un dénomination arbitraire mais qui ne fonctionne pas trop mal, en fin de compte, alors on laisse comme ça. Et pour de plus amples précisions sur leur rôle, il faut consulter l'épinglé d'Impérator "Fonction de [...]" dans chacune des sections concernées.
  4. Oui, je moi joins à Paci pour dire que la série de un épisode de Guillaume est bien marrante. Cela dit on aimerait bien qu'elle s'allonge un peu, mmmh?
  5. Lorsque mes mains fouillaient tout tes petits recoins Ma main laissait sur ta peau blanche un chaud soupir Qui dégelait - comme un soleil chauffant la neige - Ces vêtements qui s'envolaient avec ton rire "J'ignore encor bien des trésors. Dis, les saurai-je?"
  6. L'homme seul est maladroit Des animaux perdus d'une espèce bizarre Erraient parmi les peaux. Deux d'entre eux, par hasard Se voient, s'étreignent et font ensemble une somme. "A présent" disent-ils, "nous devenons des hommes."
  7. Petimuel

    Grèves

    En fait le "mais" n'indique pas un opposition entre les propositions, en ce sens il pourrait en fait se transformer en "donc"; en fait il est plutôt là pour montrer une opposition entre les, comment dire, deux parties de l'alternative. Soit il ne dérange pas les pieds mais alors il perd son équilibre, soit il peut le rétablir mais alors il les aura enquiquinés. Le beurre et l'argent du beurre, quoi. Enfin c'est peut-être très mal fait et il se peut que ce "mais" se fasse donc "donc" dans les jours à venir. Pour la colère, je suis de l'avis de Pasiphaé, mais je ne l'ai peut-être pas assez bien amené ni exppliqué, il est vrai.. Merci à vous, fidèles lecteurs (et aux nouveaux venus, toujours les bienvenus )
  8. Petimuel

    Grèves

    A souligner le fait que les pieds ont un comportement bizarre puisque normal à son réveil, mais tu as raison c'est tout-à-fait secondaire et moi-même ça me laisse dubitatif. Je statuerai sur le sort de ce passage quand j'aurai fini et que je recorrigerai le tout. Merci à toi
  9. Petimuel

    Grèves

    Ouf! Deux mois de passés et c'est seulement maintenant que je me trouve du temps pour donner une suite à cette histoire! Mais j'ai bon espoir d'arriver à son terme au cours des vacances -qui, pour moi, viennent de commencer. Encore une fois, merci à tous mes lecteurs, et plus encore à ceux qui répondent et me donnent l'envie et la motivation nécéssaires pour continuer ce projet et chercher d'autres sujets de nouvelles. Mais enfin trève de palabres, la voici la voilà : la suite! ____Ca se compliquait. J'étais en quelque-sorte ramené de plain-pied à une dure et peu digeste réalité qui était qu'il me faudrait faire des efforts, et non simplement organiser une réunion pour faire dresser des tableaux de doléances sans conséquences. Pas de ça, mon p'tit gars, tu feras tourner tes pieds à l'huile de coude, crois-moi! ____"Bon, allez-y" ____Mis au pied du mur, ils semblaient hésiter. Soucoupe gardait l'orteil en l'air, immobile, dans le doute et l'expectative. S'il avait eu des yeux, ils eussent sans doute été fixés droit sur la feuille, emplis d'inquiétude. Ou alors papillonnant de droit de gauche, sans savoir que faire. Ou alors dérivant dans le vague. Ou alors fermés, en proie à la réflexion. Oui, enfin en l'occurrence la question ne se posait pas et c'était très bien comme ça, et revenons à nos extrémités distales du corps humain. Pendule, donc, était pétrifié d'angoisse, et Soucoupe esquissait de légers mouvement vers lui. ____La lumière de la chambre était éteinte, aussi régnait-il dans cette pièce une demi-pénombre bleutée que brisait la marque, sur le plancher, de la fenêtre dont les volets n'étaient pas fermés, et qui laissait entrer la lumière douce et froide de cette journée d'hiver. Rien ne se laissait entendre alentour, sinon quelques sourds chants d'oiseaux ou, bien plus lointains encore, les échos feutrés dérivant dans les sillons aériens que creusait sans doute un RER de passage. Le moment semblait grave, et l'hésitation des pieds, cruciale. Je décidai de ne pas rompre ce silence sérieux pour leur signaler que je risquais de tomber avec leurs clowneries affligeantes de saltimbanques écervelés, mais j'eus de plus en plus de mal à me maintenir debout, jusqu'à être obligé de tirer brusquement sur mon genou gauche pour rétablir l'équilibre. Pendule fut arraché du sol et de la discussion, soucoupe se retourna sous la surprise et je chus sur le côté. Je ne dus m'on salut qu'à mon lit que j'empoignai du bras gauche. ____Cette cascade eut au moins pour effet de précipiter les choses, et sitôt que l'on eut convenu que je pourrai avoir au moins une position assise quand il leur prendrait des envies de littérature, et que l'on se fut exécuté, Soucoupe se décida à écrire : ____"Nous voudrions que tu nous écoutes mieux." ____"Quoi!? Non mais ça va pas, vous?" m'énervai-je, car j'étais énervé, soudain. "Ca vous va bien, à vous de dire ça! Depuis ce matin je suis aux petits oignons avec vous, je me donne corps et âme à votre cause pour finir la journée en cloque, et voilà! Je suis précautionneux et attentionné, je me donne la peine de fédérer votre mouvement, de rassembler, de vous offrir d'édicter des lignes de conduite, je rassemble la ville, je vous permet d'aller vous plaindre en toute liberté et sur la place publique afin qu'on puisse remédier à vos problèmes et je ne suis pas à votre écoute? Mais il vous faut quoi, encore, que je vous cire les pompes?" ____"Non, tu n'as pas compris ce que nous voulions dire." écrivait pendant ce temps Soucoupe, à tout vitesse ____"Ah ben voyons, je ne vous comprends pas! Je suis un être humain complet doté d'un cerveau en excellent état de marche et je suis incapable de comprendre une paire de zouaves incapables de maintenir debout celui dont ils ont la charge! Allons-y! Non mais dites moi que je suis con, ça ira plus vite!" ____"Eh bien…" ____"Attention!" Les mis-je en garde avant qu'ils n'écrivissent le reste. "Je vous préviens! Un mot, un seul petit mot de plus et cette histoire va finir en bain de sang de pieds. Alors gaffe." Je me rendais bien compte que c'était parfaitement idiot : jamais je n'aurais osé me mutiler moi-même. Mais c'est tout ce que j'avais trouvé pour éviter d'entrer dans une spirale de moutarde montant aux narines. Le visage cramoisi, l'œil sombre, la respiration violente, je fixais mes pieds avec une fureur difficilement contenue. ____J'attendis la réponse un long moment. Elle ne vint pas. ____Peu à peu, je repris mes esprits. Mon souffle s'apaisa. Je gardai ma position quelques minutes, de plus en plus détendu, calme, tranquille, à savourer le silence. Ma conscience ordonnait à mon ego d'oublier cette histoire, lequel résistait farouchement. Je laissai à la lutte le temps de s'achever sur la victoire de la première. Je restai encore un peu, par gourmandise, savourant le repos du guerrier. ____"Allons, leur dis-je enfin, j'ai besoin de vous pour aller manger." ____Je tentai de me relever mais c'était impossible. Ces ordures étaient vexées. Je dus descendre l'escalier en rampant et priai pour avoir assez de dents à l'arrivée pour ne pas devoir me contenter d'un bol de soupe. ____Nous ne reprîmes cette discussion que bien plus tard dans l'après-midi. J'ai bien dû manger quelque-chose mais je ne me souviens plus exactement de quoi. Je n'ai pas non plus de souvenirs quant à la manière dont j'ai bien pu occuper les instants qui ont suivi. Tout ça étant follement inintéressant, éludons d'un air guilleret et partons nous esbaudir dans les vertes prairies des environs de quatre heures, quatre heures et demie, si vous le voulez bien. ____"Tu n'as pas compris", écrivait alors Soucoupe, "il ne s'agit pas d'être plus à l'écoute. Enfin, si. Mais pas vraiment." ____Comme nous voilà bien avancés! ____"Disons que nous sommes séparés, tous les trois" ____Séparés? Ce n'était hélas pas l'impression que j'en avais, mais admettons. ____"Il y a comme une distance entre nous, alors que nous sommes le même corps. Il n'est pas normal que j'aie à écrire pour pouvoir communiquer" ____Non, et cela d'autant moins qu'il arrivait au bas de la page et qu'il eut toutes les peines du monde à la tourner. Je trouvai cela extrêmement drôle et partis d'un rire sarcastique qui sembla le blesser et le mettre mal à l'aise, car ses mouvements par la suite furent moins précis, mais il alla jusqu'au bout de sa maigre pensée. ____"Nous voudrions que tu réussisses à être en osmose avec nous, et que tu puisses sentir et prendre pour tien ce que nous désirons, comme si tu le désirais toi-même. Il te suffit de nous comprendre. Nous voudrions être enfin un corps uni." ____J'eus la désagréable impression d'être dans une de ces séries américaines nauséeuses lorsqu'il parla de "corps uni", mais soit. L'idée était complètement farfelue et, quoiqu'en mon for intérieur, je jurai de ne jamais m'abaisser au point de penser, littéralement, comme mes pieds, je fis semblant d'acquiescer, espérant qu'ils fussent dans la même situation que moi et qu'ils ne pussent donc deviner mes pensées. ____Ils semblaient heureux, cela avait l'air de marcher. Jusqu'à ce que cette cloche de Pendule aille mettre ses pieds dans le plat. Il s'empara brusquement du stylo et écrivit – très mal : "Nous serons convaincus de la réussite de l'expérience lorsque tu auras su deviner quelle est l'envie impérieuse que nous avons en ce moment, laquelle qui ne fait pas partie des bouffonneries qui ont été proposées lors de la mascarade de ce matin." ____Ah ben v'la autre chose! Une partie de moi était parfaitement sceptique quant à la première partie de la phrase, quoique l'autre ne put s'empêcher d'être fière de la seconde. Ainsi donc mes pieds étaient au-dessus de cette masse stupide qui s'échinait à demander des émulsions lavantes spéciales ou l'occasion de prendre son pied plus souvent. Eux demandaient autre chose. Je ne savais pas quoi mais autre chose. De bien. De grand. De pensé. Quelque-chose qui faisait sens. Mes pieds! C'étaient mes pieds à moi, ça, mais oui madame! Qu'ils étaient beaux mes pieds madame ! Mais oui qu'ils étaient beaux et intelligents, mes pieds, hein, mais oui! ____Et ils me demandaient de trouver ce qu'ils voulaient. Ah! Les cons. ____Je tentai bien d'inventer quelques dérivatifs. ____"Voyons, j'essaie d'être en totale fusion avec vous. Voyons… Vous voulez… vous voulez me laisser tranquille." ____"Non". ____Diantre, comment avais-je pu oublier que leur humour se situait quelque-part dans les méandres de quelqu'abyssale profondeur? ____"Vous voulez prendre un bain." ____"Non." ____"Vous voulez que je vous vernisse les ongles." ____"Non." ____"Nous voulez écouter de la musique pour pieds. Non, attendez! Vous voulez un massage pour pieds!" ____"Non." ____"Vous voulez dormir?" ____"Non." ____"Vous voulez du gâteau?" ____"Non." ____"Vous voulez sortir?" ____"Mais encore?…" ____Ah! J'avais une piste! ____Je n'obtins rien de plus ce soir-là. Après avoir fait la liste des cabarets et dancings du coin et avoir essuyé un refus systématique de leur part, je reçus un appel de Louis, venu prendre de mes nouvelles. Ce fut moi qui commençai par en glaner. ____"Alors, comment s'est déroulé cet après-midi de tribune? ____- Moyennement. Des dissidences ont éclaté au sein des pieds. Divers groupes sont en train de se former. Tout le monde est désespéré; les négociations vont se poursuivre. Prochaine réunion : demain, à la mairie. ____- C'est tout? ____- Non; tant qu'à être là, on avait décidé de régler clairement le problème des salaires et des journées de travail – pour ceux qui ont la chance de travailler dans cette ville. Ca ne me concernait pas, je suis parti plus ou moins à ce moment. ____- Tu veux dire que les villes voisines ne connaissent pas de problème? ____- Apparemment non, le phénomène semble très restreint. J'en sais pas plus. ____- Bon. Dis-moi, le prof de philo a dit quelque-chose? ____- Le prof de philo? Pas vu. ____- Bon, bon, bon. ____- Et toi, alors? Tu nous as quittés tôt, enflure. ____- Vers midi, mes pieds semblaient estimer que j'avais rempli ma mission. J'ai pas insisté, écoute, j'avais faim, je suis rentré. ____- Chanceux. Tout va bien depuis ce moment? ____- Euh… Oui. Oui, oui. Tout va bien. Enfin, bon. Je contrôle la situation. Bref, oui. Ca va. ____- Tu n'as pas l'air d'être très convaincu, dis-moi. Il y a un problème? ____- Non, non, rien de particulier. Ah tiens, au fait! Dis-moi! Tu ne saurais pas, toi, ce que des pieds pourraient vouloir vraiment? Du fond du cœur? ____-Ben, pas vraiment, mais si tu veux je peux te lire une photocopie de la liste de propositions qu'on a établie… ____- Non, non, ça ira, merci. Je me débrouillerai. A demain! ____- Ciao." ____Pour la suite, je me souvenais seulement avoir dormi. D'un sommeil profond. Je n'ai pas dû rêver beaucoup. Tant mieux, j'aurais rêvé de pieds. Horrible. ____Quand je me réveillai, le temps était clair. Le soleil s'agitait sur mon lit avec l'envie manifeste de me voir me lever pour profiter de ses rayons. L'hiver ventilait la chambre d'un souffle frais et vivifiant. ____Mon premier réflexe fut de faire remuer mes pieds, au fond de ma couette. Ils répondirent parfaitement à mes injonctions. Fonction "pieds" opérationnelle, mon capitaine. Tout est OK. Je sortis du lit sans aucune difficulté. Je bâillai, m'étirai avec plaisir, et descendis d'un bond jusque dans la cuisine pour me servir un petit déjeuner. ____Tout semblait facile, tout se passait à merveille. J'avais, de plus en plus, l'impression que la journée de la veille n'avait pas existé. Impression qui se transforma bien vite en doute. Je fis quelques pas de danse, pour voir. Je me cognai volontairement le pied droit contre le chambranle de la porte. La douleur s'estompa normalement. ____De doute devint presque angoissant lorsque, revenu dans ma chambre, je découvris mon carnet refermé, et au pied de mon lit. ____Mes fesses churent lourdement sur ce dernier. Je restai assis quelques minutes, les mains jointes sur mes cuisses, l'œil perdu dans le vide. Alors tout cela n'avait été qu'un rêve. Rêve, cette agitation extrême. Rêves, ces acrobaties pour se tenir droit. Cette réunion, cette polémique, cette dispute d'avec une partie de mon propre corps. Rêves. Mascarade fantasmagorique, ce spectacle d'une humanité rampante et enchaînée à ses propres chevilles. J'avais tout simplement rêvé. Tout simplement. ____Mon téléphone miaula. Je laissai encore mon esprit battre la campagne quelques instants et savourer cette délivrance inespérée avant de consulter le message. ____"Slt c Louis. Ct pr savoir si tété tjs OK pr alé a la reunion aujd"
  10. A titre informatif, je rappelle jsute que rien n'oblige à reprendre un vers du dernier poème en date, hein.
  11. Et j'aime à croire, Dieu me pardonne, Je remplis dès les primes mâtines Puis messes, missels, psautiers, mon coeur Qui douterait de la foi divine S'il avait le temps entre les heures.
  12. Mais à chaque pas, je risque de choir. Chaque mot, dès qu'il sort, comme pour apparaître Au monde de vos yeux, creuse un petit impact Dans un mur indistinct façonné de chaque être Et détruit; à la fois construit à son contact.
  13. La succession de plusieurs points de suspention est complètement hors des règles de la syntaxe française, est-il besoin de le rappeler?
  14. Ton nom gravé s'est effacé J'ai perdu toute ma mémoire Qui étais-tu? Je n'ai de toi Qu'un petit battement de joie Et quelques fleurs maintenant noires
  15. Popopop! Y'en a qu'ont déjà oublié qu'il faut faire des qautraines -je parle pour zoulaf-. Ca y est ça se retrouve à peine en page deux que ça en oublie la règle du jeu! Ah la jeunesse, chte jure...
  16. Ton petit cul bougant avec alacrité Je sens monter en moi la houle au goût salé Qui éveille le mousse et invite à l'effort; Et l'ouragan vertueux de mon âme avalée Voit ma hampe dressée servir de sémaphore
  17. mon maitre fait la guerre avec des soldats gris Elle criera ton nom, cette armée d'ectoplasmes Dont le vent portera l'echo des longues brumes Quand elles créeront la lumière et ses miasmes Pour la voir s'engloutir dans la houle et l'écume
  18. Petimuel

    Grèves

    Ah! Merci beaucoup pour cette critique, Iliaron, ce passage me gênait un peu mais je ne savais pas pourquoi, heureusement que tu es là pour cerner le problème, j'en étais incapable! Je modifierai tout ça à coup sûr, mais quand j'atteidnrai le bout; pour l'isntant je me contente de progresser. A ce propos, donc, j'ai été plus pris que prévu par ce début de vacances et la suite sera sans doute pire mais j'ai tout de même pris ma soirée pour vous donner de quoi, je l'espère, clore dignement cette année 2007. Comme d'habitude, j'ai ajouté ça au premier message également. Bonne lecture à vous! ____Je frappai trois coups du poing. Un mugissement sourd parvint à peine à se hisser jusqu'à mes oreilles, écrasé par les obstacles qui me séparaient de son émetteur, tels qu'une porte, un mur, des choses du genre. Bien. Combien de temps avant que Louis ne parvînt à atteindre la poignée? Je pris les paris. Cinq minutes, pensai-je. A ma grande surprise, mon pied droit releva le défi et étira autant qu'il le put trois de ses orteils. Santa madonna, m'écriai-je sous le traître coup de la surprise, cet ahuri avait réussi à savoir ce que j'avais pensé! Puis je me rendis compte que je devais avoir machinalement murmuré cette histoire de pari, ça m'arrivait souvent. Oui. A voir. Bon, bon, bon… qui des deux allait avoir raison? ____Des râles pénibles agitèrent l'intérieur de la maison. La poignée glissa. La porte s'ouvrit. ____Trois minutes. ____Humilié. ____"Salut Lulu! ____- Comment t'as fait pour refaire marcher tes pieds toi? ____- Laisse-moi entrer, je t'explique ça!" ____Il s'aplatit contre le mur afin de me laisser pénétrer dans le couloir. Je fis un pas puis laissai à dessein mes pieds près des siens, ayant déjà l'intuition de la théorie que j'ai exposée tout à l'heure, et selon laquelle ils communiquaient entre eux. J'attendis un peu, histoire que la béchamel prenne, puis je contemplai le spectacle de mon éblouissante victoire : Louis sentit ses pieds rentrer sous son contrôle, puis, timidement, se releva. J'éructai. Il éructa. Nous éructâmes. ____"C'est toi qui as fait ça? ____- Eh, que veux-tu, j'ai de nombreuses ressources. ____- Merde alors! T'es vraiment le roi, toi!" ____Je dois avouer qu'à ce moment je me sentais en effet un peu comme un roi, pour la puissance sur ses sujets et pour le don de guérison. Hosanna! Sonnez, angelots! Résonnez, alouettes! C'est Dieu qui m'envoyait pour vous délivrer tous! J'étais en quelque-sorte couronné par la main des pieds. Je dus hélas expliquer à ce curieux de Louis que la limite à cette guérison était ceci qu'elle avait pour fonction unique de nous permettre de convenir d'un lieu de réunion et de nous y rendre afin d'y entendre les exigences des grévistes. ____"Je sais pas; pas très loin de chez nous il y aurait le lycée… ____- Le lycée? Mais t'es pas sérieux? ____- Ben... ____- C'est un truc grave, merde! Il faut de l'officiel, du grandiose, du pampre, du tricolore! La mairie à tout le moins! ____- Holà, tu dérailles, l'ami! Parce que tu as dit "bonjour" à tes pieds tu penses que tu deviens un officiel? Depuis quand le gouvernement t'a-t-il délégué un quelconque pouvoir? Tu crois sérieusement que tu vas à toi seul rassembler toute la ville à toi pour occuper la mairie? Tu te prends pour Gandhi? C'est quoi, c 'est la marche du talc? ____- Tes blagues sont nulles, Lulu. ____- Peut-être, mais moi je ne prétends pas me transformer en orateur de la trempe d'Hitler! Le lycée suffira amplement pour une première petite réunion, on laissera les choses se répandre après. ____- Mais bordel tu n'as pas confiance en moi? ____- Allez, fais pas ton mariolle. ____- Bien, t'as gagné. Je ne bouge plus. Démerde-toi." ____Mes pieds n'apprécièrent pas cet abandon. Alors que je me préparais à garder une posture droite et digne ils me rappelèrent à mes impératifs en me laissant bêtement choir de mon piédestal et sur le carrelage. Une fois sa surprise passée, Louis me tendit une main amicale pour m'aider à me relever. ____"Pas trop de casse? ____- Oh, toi, ça va, hein! Tu voulais m'humilier et t'as réussi, mais maintenant t'as plus besoin d'en rajouter une couche, c'est bon! Basta!" ____Louis se tut, et me regarda avec de yeux ronds. Je réalisai. Je laissai quelques minutes s'écouler afin de mieux sombrer dedans et dans la conscience de son propre ridicule. ____"Désolé, Louis… Quand je n'ais plus mes pieds je perds les pédales… ____- … ____- Oui, oublie ça, tu veux. " ____Je me relevai. ____"Bon. Va pour le lycée. ____- C'est juste un début, tu sais. Après ça on laissera l'affaire à des gens plus compétents. Je veux dire… pas forcément en podologie, mais bon… même après le bac, on est toujours des étudiants, hein. ____- Oui, oui… ____- Tu es déçu? ____- Mais non. ____- Tu es déçu. ____- Laisse." ____Il laissa. Il enfila son manteau, puis nous sortîmes. Nous accaparâmes sur le chemin tout ce qui se trouvait d'inaptes rampants, nous leur expliquâmes le problème, nous les relevâmes, venez, rejoignez-nous, nous frappâmes aux portes, nous envoyâmes des textos à nos connaissances, bref, nous sonnâmes l'heure de la contre-révolution. ____Nous étions partis deux, mais par ce prompt renfort, nous nous vîmes beaucoup aux portes du lycée. Jeunes, moins jeunes, hommes, femmes, une importante foule nous entourait tandis que je me rengorgeais en vu d'un discours d'une éloquence que j'imaginais rare. "Vas-y, harangue!" me souffla Louis au creux de l'oreille. ____"Camarades!" commençai-je donc à haranguer. ____Louis semblait désapprobateur. Une partie de l'auditoire aussi. ____"Euh, oui… messieurs-dames! Comme vous devez plus ou moins le savoir, nous sommes tous ici pour décider ensemble de la façon d'agir afin de réguler cette grève de nos pieds. Oui, parce que nos pieds font grève, sisi, demandez-leur, vous verrez. J'ignore pourquoi, sans doute tout autant que vous, enfin je suppose; mais nous sommes justement rassemblés ici pour entendre leurs exigences. Enfin, non, on est plutôt ici pour décider de ce qu'on fait, donc, euh, si on décide d'écouter leurs exigences ben c'est ce qu'on fera, mais si on décide de rassembler toute la ville pour le faire, alors, voilà, on ne le fera pas tout de suite. Ni ici. Plutôt à la mairie, quoi. Et plus tard… Bref, tout cela pour vous dire, mes chers concitoyens, qu'il va falloir choisir la façon de communiquer avec nos pieds. Enfin si on décide, de… enfin… bon, alors, on fait quoi?" ____Mes yeux, qui n'avaient cessé de papillonner timidement pendant cette déclame osèrent se poser sur mon auditoire. Je fus aussitôt convaincu de leur profond scepticisme. Eussé-je mal parlé? Quelques secondes s'égouttèrent. Des raclements de gorges et des murmures de conversation commencèrent à gagner le fond de l'auditoire, puis petit à petit le filet des paroles enserra la foule de plus en plus fort, jusqu'à la cacher derrière un brouhaha général. Les points de vue s'échangeaient, les propositions se noyaient, la panique s'épaississait, l'incompréhension s'affirmait, et moi-même je restais au milieu de ce bazar, sans mot dire. J'allais rappeler tout le monde à l'ordre, mais Louis me dit que c'était inutile - "si encore tu avais de réels talents d'orateur", ben voyons… ____Finalement je me rendis compte que la foule s'éclatait en groupuscules qui débattaient entre eux. Bof, tant mieux. Il allait peut-être ressortir quelque-chose de tout ça. Je m'approchai de l'un de ces groupes, histoire de prendre la température. Un homme expliquait à deux comparses qu'à son sens il fallait déléguer une paire de pieds afin qu'elle allât parler au nom de toutes devant l'assemblée. Un femme lui rétorqua que cela aurait impliqué une vaste discussion entre les pieds avant de donner lieu à ce sommet. L'idée fut soulevée d'opérer conjointement les deux tendances, en envoyant des délégués discuter et en permettant à des paires de pieds ou à des humains complets d'intervenir pour ajouter ou discuter une proposition. La chose sembla ingérable. Louis intervint pour proposer l'établissement par des représentants de chaque camp d'une liste de propositions écrites qui aurait ensuite été distribuée à tout le monde, puis étudiée chez soi par chacun, puis rapportée annotée, et étudiée par les mêmes représentants jusqu'à en arriver enfin à la mouture finale, signée par les mains et les pieds des représentants et approuvée par tous. Là encore, le système semblait indigeste. ____Je me promenai dans les courants d'idées de cette foule balbutiante à l'angoisse assourdissante. Partout, c'était la peur qui parlait dans la voix de ces gens, qui échafaudaient d'abracadabrantesques solutions comme on discute politique pour faire oublier que devant eux s'ouvrait le néant. ____Je croisai avec surprise mon professeur de philosophie, à qui je vouais une secrète admiration. Trapu, serein, une courte barbe grisonnante soulignant son demi-sourire, je ne pouvais m'empêcher de l'imaginer fumer la pipe comme le fit Sartre. ____"Bonjour monsieur!" le hélai-je. "Je ne vous avais pas vu! ____- Non, je viens d'arriver, me répondit-il. ____- Tiens? Mais, qui vous a donc prévenu, pour vos pieds? ____- Personne, pourquoi donc? Il n'est besoin de personne pour savoir calmer les ardeur révolutionnaire d'une paire de pieds, que je sache. Ca n'est d'ailleurs pas exceptionnel puisque toute cette foule y est parvenue. ____- Non, monsieur, c'est moi qui ai réussi à retrouver ma chère position d'homo sapiens sapiens, et j'ai révélé l'astuce aux autres et réuni tout le monde ici. ____- Ah, bien! Je te félicite! ____- Merci. ____… ____Bon; il me fallait très vite trouver quelque-chose à dire; pour une fois que j'avais l'occasion de briller aux yeux de ce prof je comptais bien exploiter la situation à mon avantage! Parler, parler! Oui, mais de quoi? Bof, du premier truc venu. ____"Ils ont du mal à s'organiser, hein. ____- Oui, ça me rappelle le gouvernement de la Commune de Paris, en 1871. Un bazar pas possible. ____- Eh oui… les grands desseins sont toujours freinés par l'incapacité des hommes. ____- Ceci dit c'était quand même tout Paris, à administrer, pas Changchun. ____- Ha ha! Euh… c'est quoi, ça, Changchun? ____- La capitale de la Mandchourie. ____- Ah… ____- Renommée Xinjing du temps de la domination japonaise sur le Manzhouguo." ____Quoi dire? Quoi dire? ____"Et… c'est joli, ça, comme coin, la Mandchourie? ____- J'imagine. " ____Ouais. Question crétine. Je décidai de recentrer la discussion. ____"Mais sinon, vous, vous n'auriez pas une idée sur la façon d'intervenir au sujet de ces grèves? ____- De ces grèves? ____- De pieds. ____- Ah oui! Ma foi, il suffirait que chacun se retrouve en tant qu'être humain." ____Je répondis machinalement quelque-chose comme "en effet" alors que je n'y avais absolument rien compris, puis mon professeur prit congé, me laissant sur ce cuisant échec au beau milieu d'une foule qui s'agitait comme une volière à l'approche du chat. Je me rappelai l'histoire de Daniel Pennac, qui raconte qu'une dame recueillant un oisillon le laisse à portée d'un lapin, lequel, croyant voir des carottes ou un quelconque autre aliment, lui bouffe les pattes. Ici c'étaient les pattes elles-mêmes qui bouffaient le reste des oiseaux. Mmmh… ____"Il suffirait que chacun se retrouve en tant qu'être humain." ____Quel échec, Dieu, quel échec! Maman, ton fils était nul! Infoutu de faire une harangue correcte! Incapable de concrétiser son ascendant sur les autres –tout nul qu'il était, il avait réussi à dompter ses pieds, mais, bof, il n'était plus le seul. Complètement dérouté par la moindre conversation avec un prof. La situation lui échappait complètement, lui qui tout à l'heure se voyait déjà comme le Grand Timonier, le "petit père des pieds" qui aurait su émanciper à la fois l'homme du coup de force de ses pieds et les pieds du totalitarisme cérébral, du centralisme de la pensée, de que savais-je encore… ____Ce n'est qu'alors que je me rendis compte de la douleur. La douleur au pied gauche qui n'avait pas diminué depuis que je me l'étais embouti contre la porte de Louis. Je n'y avais plus guère prêté attention quand il s'était agi de diriger les foules, mais alors que je me retrouvais seul avec moi-même je ne pouvais plus ignorer les furieux élancements qui parcouraient toujours ce représentant d'une minorité en colère, et avec autant de virulence que s'il se fût agi d'un événement qui eusse été daté d'il y avait cinq minutes, pas plus. Une douleur aiguë. Je me serais presque attendu à voir la marque écarlate du coin de la porte sur ma peau. ____Bon. Qu'est-ce que c'était encore que ce machin? Mes pieds pouvaient-ils volontairement prolonger l'effet d'un coup, dans le but de -un exemple prit tout-à-fait au hasard- me contraindre à achever que qu'ils avaient entrepris de me faire faire? Un moyen de pression pour m'empêcher de rentrer chez moi en me frottant les mains. Si vous n'obéissez pas, tchak tchak! Tazer! Un coup de cravache sur la croupe du cheval et le voici qui galope. Oui. Il était facile de vérifier: voilà que quelques propositions étaient émises au centre de l'assemblée par quelqu'un qui avait du papier et un stylo et dont les pieds avaient fini par adopter le même système que les miens. J'y assistai. La foule parlementait. D'autres pieds venaient ajouter des propositions, d'autres encore les rayaient, raturaient, corrigeaient. Les chaussures abandonnées étaient rassemblées contre le mur du lycée; on eût dit l'entrée d'une Mosquée. Marrant. Je reportai mon attention sur la liste des propositions. Des banalités, essentiellement. ____"Pouvoir mieux respirer, et plus souvent" ____"Etre lavés avec des soins particuliers" Un autre pied –les calligraphies étaient dissemblables- avait ajouté "et des produits spéciaux". J'étais curieux de savoir lesquels. ____Tiens! "Etre traités avec plus d'humanité", le mot "humanité" avait été rayé et remplacé par celui de "dignité", dans un souci de cohérence, voire de peur du ridicule. Plaît-il, messieurs? La liste des comportements "dignes" figurait du reste sur une feuille annexe; on pouvait y lire, entre autres, l'abandon des expressions péjoratives concernant les intéressés. Tout ça me faisait plutôt rire qu'autre chose. ____Quelques propositions intéressantes, tout de même, telles que celle des exercices d'assouplissement des orteils afin de ne plus envisager les pieds que comme un socle mais un membre à part entière, ou, très alléchant aussi, la réclamation d'un rôle plus actif lors de l'acte sexuel. Mais tout ceci demeurait très superficiel, et m'offrit donc la confirmation de ce que je pensais, à savoir que pour intelligents qu'ils pussent être, les pieds restaient tout de même sensiblement limités. Tant mieux, ceci dit. La douleur disparut dans mon pied gauche –je décidai de l'appeler Pendule, c'était plus pratique pour s'y retrouver et puis Pendule me semblait pas mal, comme nom de pied. Je baptisai sur-le-champ le pied droit Soucoupe pour la seul raison que ce fut le premier mot qui me vint à l'esprit-. J'en déduisis que Pendule considérait mon devoir comme accompli, et je pris le risque de rentrer à la maison. Les pieds se laissèrent faire. Ils avaient visiblement été satisfaits par cette petite réunion; j'étais toutefois bien conscient qu'une autre, au moins, suivrait. M'enfin pour l'instant, mission accomplie. ____Cette première moitié de la journée avait été plutôt positive, finalement. J'avais réussi à me servir de mes pieds, à aider une bonne partie de la ville, à entamer des négociations… sans être Solon je me sentis tout de même être un petit héros, dans mon genre… ____Le soleil d'Hiver, le plus beau, rasait la terre dans sa candeur doucereuse. Le retour au bercail fut léger et agréable; la maison accueillante. Sitôt rentré, je bondis sur le canapé. "Alors", demandai-je à mon cerveau tandis que mes doigts cherchaient déjà la télécommande, "livre de philosophie ou séries télé? Mh? C'est ton dernier mot?" J'allumai. La télévision débitait ses âneries habituelles à cette heure. Des jeux idiots. De la bouillie décérébrée. Ca me convenait. ____Je me laissai ainsi bercer un certain temps par la voix des présentateurs. Au bout d'un moment je sentis à nouveau une vive douleur dans les pieds. Encore? Et les deux en sus de ça! Ben tiens! Ces enflures étaient capables de créer de la douleur ex nihilo, comme ça, au débotté. Chienne de vie, tiens… d'accord, les cocos, d'accord! On arrête le massacre et on passe à de plus sérieuses occupations! J'éteignis la télé puis me levai du canapé sans but précis, mais, tout d'un coup, mes pieds reprirent leur propre contrôle et me menèrent droit à ma chambre, d'un pas qui se voulait sans doute déterminé même s'il faisait plutôt penser aux déambulations d'un ivrogne en fin de course. La chambre était dans l'état où je l'avais laissée, à savoir un bazar pas possible avec vue sur le bloc de feuilles qui, une fois de plus, semblait être la cible de Pendule et Soucoupe. De fait ce dernier s'empara de nouveau du stylo, et se mit à écrire. ____"Merci pour avoir organisé cette réunion, elle devrait porter ses fruits." ____Mais de rien, mes p'tits lapins, de rien… ____"Les propositions qui y ont été faites nous semblent importantes. L'essentiel de ce qui pouvait y être dit a, nous le pensons, été dit. Cependant…" ____Cependant?… ____"Cependant il y a quelque-chose d'essentiel dont nous ne pouvions pas parler là-bas. Nous ne devons le demander qu'à toi personnellement."
  19. Petimuel

    [LAA] choix des Figs

    Ou les Effrits, quand ils se font bouziller au tour 2 par un Maître du Roc bien senti
  20. A propos de verbe, on écrit "eh bien", et non "et bien", sauf cas particulier s'entend ("voilà qui est fait et bien fait"). Quoi? Quoi? Comment ça "quel rapport avec le verbe?" Ha ha, je... mais c'est évident! Hein? Non? Dommage....
  21. fa fait mal... Ve vais faire fans les dents maintenant... La douleur m'infupporte, eh! Ve fuis bien verni! Un feveu fur la langue et ma langue qui fourfe! Fon oreille n'a pas ouï fe que v'avais dit Dieu m'a puni avant que j'euffe pu dire "ouf!"
  22. Car dans le malin j'ai enfin pu trouver Dieu O stupres malicieux de fautes enrobés ! Feuillages éclatants aux branches recourbées, Le noir de la forêt cache un cœur de la nuit Il chante dans mon âme un cantique – et il jouit. Bienvenue à toi, Carn'flex!
  23. Hein? quoi? C'est quoi c'bazar? L'aurait au moins pu être esthétique, bande de falauds
  24. Et moi je trouve que "le retour du chaos" c'est encore mieux. Excellent boulot, sinon, l'éclairage du dragon mis à part. Hâte de voir le lac de lave terminé (mais qu'est-ce qu'une jeune fille vient faire la?).
  25. Petimuel

    Arabiens @ Bloodbowl

    Rien d'officiel, Jehan? L'équipe porte pourtant le logo "equipe officielle"...
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