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Warhammer Forum

[WHB-Empire] Far from home


Schattra

Messages recommandés

Hola ! Qu'il sont jolis ces dadas !

Je suis encore loin de ton réalisme.

(J'aurai bien besoin de tes conseils, si tu veut m'en donner tu pourra voir mes oeuvres là:

http://forum-warhammer.forumactif.net/quar...igouzes-t14.htm )

Quels matériaux utilise tu pour faire tes socles ? En quoi sont fait tes ptits rochers ?

"Sepulcral toi même, eh badingue!"

Ho hé toi là frazenrouge man ! Schattra n'est pas un baldingue !

Si tu continue tu auras affaire à moi ! :ermm:

Les cavaliers suivront bientôt si je garde le même rythme.

J'attend impatiement !

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Pour les socles, un truc qui marche bien pour faire des cailloux, c'est la litière de chat, t'en colles de petits amas, tu combles le reste du socle de sable. Ensuite tu peins en scorched earth brown, et tu brosses soit en graveyard pour obtenir un rendu comme le sien, soit en bleached bone pour obtenir le rendu classic GW. A la fin, des touffes d'herbe statique et zou !

Oh, et sinon, tres belle armée, enfin un schéma qui sort des sentiers battus, petit bémol, l'effet brillant des chevaliers gache un peu l'homogénéïté du truc. Un petit coup de vernis mat peut être ?

A+

Vernis, euh ... Mat

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Yeah! J'ai gagné quoi?

Bon sinon, rien à redire sur tes cavales: c'est propre, efficace et chouette!

@Litrik: Si par hasard tu n'avais pas de chat à ta disposition (du moins sa litière) ou que comme moi tu utilises de la litière écolo qui ne ressemble absolument pas à de petits cailloux, tu peux faire comme moi pour avoir un effet "petits cailloux": utiliser des petits cailloux :ermm:

J'utilise du sable piqué dans le tas du voisin (sable de chantier) où les grains sont de tailles diverses, du coup j'ai aussi des grains épais.

Ensuite, pour le rendu final j'emploi, en gros, la même technique que child of bodom. (et puis je rajoute de la neige mais ça c'est un choix personnel)

Modifié par Eol
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Episode 14 (ahem... entre le bois et l'écorze?)

Bien le bonsoir (comme le dirait ma chemise rouge préférée, que je n'ai malheureusement pas vu depuis un bail... François, si tu me lis, c'est spéciale dédicace). Merci à tous pour vos commentaires, et pour faire vivre le sujet en mon absence (perso, je n'ai jamais testé la litière pour chat, le mien était trop radin). Je salue particulièrement notre nouveau lecteur, a child of bodom (dont j'ai pris en compte le commentaire fort pertinent), qui j'espère résistera aussi longtemps que Litrik et Eol à mon verbiage.
"Bah c'est simple, t'as qu'à faire comme pour eux, paie-le pour qu'il reste."
"On avait dit qu'on en parlait pas ici!"
"Je fais ce que je veux d'abord, j'ai un public à satisfaire moi mossieur."

Venons-en donc à la raison d'être de cet épisode: en furetant dans ma salle de bains (ça m'arrive de temps à autre), je suis tombé sur des boules de coton tout à fait banales. Je ne me suis pas fait mal, parce que c'est mou le coton, mais une idée a traversé mon esprit malade suite à cette découverte fortuite. Pour ménager la surprise, je vous met directement les photos, on en reparle après.
"Magnéto Serge!"

arquebusiers-effet-fumc3a9e.jpg

feu-denfer-effet-fumc3a9e.jpg

Alors, qu'en pensez-vous? L'effet est-il réaliste, ou bien le coton reste-t-il what (jeu de mots coton, je le reconnais)?
Sinon, pour ceux que ça intéresse, la peinture des Escorteurs avance bien, j'ai fini tout le métal (et ils en sont recouverts les bougres!), et j'attaque les zones non traitées demain aujourd'hui (on est mardi même au Québec maintenant, calice). Je tiens en effet à les aligner pendant la partie qui aura lieu au GW local ce samedi pour la sortie des skavens (une poutre à l'horizon, mais on verra bien).

Schattra, fumeux

Modifié par Schattra
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Bondouuuur!!

Hop la! Un ptit commentaire pour te dire que j'aime bien tes ptits nains periaux, et que le coton pour la fumée est une bonne idée, c'est qu'est ce que j'utilise dans les jeux historiques pour déterminer qui a tire.

Je peux te dire que quand une grande batterie Francaise tire une salve, ça le fait autant que quand trois régiments de grenadiers en ligne tirent au mousquet... C'est beau en plus d'être utile!

Donc pour t'aider, je te conseillerai de noircir un tout petit peu la base de ta fumée (a la sortie du canon quoi) pour représenter les projections de poudre noire a la sortie. Un petit lavis de codex grey devrait suffire!

Voilaaaa sinon bonne chance pour samedi, et continue a poster, ton double me fait bien rire!

Fiasco

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Hello!

Pour commencer, j'attends toujours ton chèque... Déjà que je me force à répondre si en plus tu n'es pas dans les temps!

Bon, puisque ce petit rappel financier est fait passons au commentaire:

Le coton est une excellente idée. Le rendu est bon! L'idée de Fiasco Boy est pas mal, je n'en connais pas le rendu mais je lui fais confiance.

Si je peux me permettre une critique, pour que le rendu en soit plus réaliste, le deuxième arquebusier en partant de la gauche (lorsque l'on est face à eux... Ce qu'il ne faudrait pas)... Bref, cet homme là ne devrait pas avoir tant de fumée puisqu'il ne tire pas (j'imagine qu'il prend sa poudre pour recharger). Si tu souhaitais avoir un effet "canon tout fumant après avoir tiré" je pense qu'il faudrait peut-être en mettre un peu moins... A voir...

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Bonjours les coupaing !

Bondouuuur!!

Vous êtes Samourail ?

Bienvenu sur ce beau sujet Fiasco !

J'aime bien ton idée de coton, même si ça doit s'abimer à fond pendant la bataille....

Mais bon comme tu ne les joue pas encore c'est pas grave !

D'ailleur moi tu m'avais dit que tu ne me payerai pas mais que tu m'avancerai de la blanche.

J'attend toujours d'en voir la couleur ! Méfie toi un drogué en manque est près à tout ! :wink:

Dit tu nous verra des tophos de la baston contre les skavens?

En tout cas bonne chance ! X-/

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Episode 15 (les millions de sinzes - Sophier Favier reprenant du Sheller)

Bonsoir tout le monde, et merci encore pour tous vos commentaires! Cette nuit, épisode conséquent, king size même! Au menu, Escorteurs terminés et un bon gros pâté de fluff (c'est très fin, ça se mange sans faim). Mais tout d'abord, des réponses à toutes ces pertinentes remarques, que j'avais quelque peu négligé lors du dernier épisode, à ma grande honte a posteriori.
"J'aurais plutôt penché pour un ego sur-dimensionné..."
@Litrik: Pour la blanche c'est raté, moi je fonctionne à la bombe de Chaos Black... Je tiens également à te féliciter pour ton chevalier du chaos, qui m'a vraiment fait bon effet (et pourtant, je préférais la sculpture des anciens). J'attends avec impatience de voir l'unité complète. Pour les photos de samedi, j'amènerais l'appareil sur place, mais je ne garantis pas un reportage digne d'un rapport de bataille du WD (remarque, si je me fais raser en deux tours comme je le pense, j'aurais tout le temps de prendre des photos), même si je ferai de mon mieux pour faire découvrir le seul GW francophone du continent.
"Rien que ça."
@Eol: Le chèque est parti à l'adresse que tu m'as fourni aux Îles Caïmans, et d'après mon relevé bancaire, il a été encaissé. Après, je comprends très bien que tu nies tout en bloc, je fais la même chose pour mon compte au Lichtenstein... Sinon pour l'arquebusier litigieux, j'ai pas mal hésité pour savoir si je devais ou pas lui rajouter de la fumée, pour les raisons que tu as souligné. J'ai fini par trancher dans le sens de la cohérence du premier rang, où il aurait été le seul sans sinon. Je me dis qu'il vient juste de tirer et que son arme fume encore (mon Lucky Luke à moi quoi).
@Fiasco Boy: Content que ça te plaise et merci du tuyau! Je compte l'essayer très prochainement et poster des photos du résultat. Et si la voix rouge te fait rire, c'est bonus!
"J'ai toujours été bon avec les bananes de toute façon..."

Et maintenant, it's more than time to show some new pics!
"Shake it baby, keep it greasy!"
"T'as pas encore compris qu'on avait changé de site?"
"..."
Voici donc quelques photos de mes premiers Escorteurs (moi qui ai déjà une dizaine de Pistoliers, aussi flamboyants que couards et inefficaces, espérons que ces vétérans seront plus efficaces):

escorteurs.jpg

escorteurs-gros-plan.jpg

J'en suis assez content, étant donné leur histoire mouvementée (pas de chevaux à la base, récupérés sur e-bay à moitié montés et pas ébarbés...), même si je trouve que leur allégeance au Nordland ne saute pas immédiatement aux yeux (la faute au peu de place laissé pour le schéma de couleur - il faut dire que j'ai du mal avec les capes/manteaux mi jaune mi bleu...).

Et pour finir, sinon en beauté, au moins en longueur, voici un autre morceau de fluff, présentant cette fois tous les secrets des Frères des Brisants (mais si, ces chevaliers en armures bleu-vert de la première page). C'est plus long que pour la Phalange (mais si, ces lanciers de la première page), mais il y avait plus matière à développer (surtout que je les ai monté et peint avant de réfléchir à leur histoire, d'où un délai plus important pour trouver le bon argument qui explique tout de façon merveilleusement cohérente - "surtout pour toi..."). Mais bon, je vous laisse seuls juges, as ever.

Ordre des Frères des Brisants

Il existe en vérité bien peu d'ordres de chevalerie établis sur les terres inhospitalières du Nordland, et moins encore au Nebelheim, petite province excentrée à l'Ouest, écartelée entre les désolations du pays Perdu et les marches extérieures de l'Empire. En effet, si les chevaliers font voeu de défendre le peuple de Sigmar contre ses nombreux ennemis, beaucoup des nobles qui combattent en leur sein préfèrent mener à bien cette mission là où le récit de leurs exploits sera célébré et relayé à des lieues à la ronde, et non pas cantonné à une poignée de hameaux dépeuplés, voire passe inaperçu faute de témoins. Cependant, tous les chevaliers ne sont pas sensibles aux sirènes de la renommée, et certains acceptent volontiers de donner leur vie dans des batailles qui ne figureront jamais dans aucune chronique, ni ne seront immortalisées par les vers d'un poète. Par bonheur pour les Nebelheimers, il existe de tels guerriers dans leur contrée, une fraternité connue sous le nom de Frères des Brisants.
Cet ordre fut fondé peu de temps après la fin des croisades arabiennes, comme bon nombre d,autres confréries plus renommées, telles que les Chevaliers Panthères ou les Chevaliers du Soleil. Cependant, alors que ces ordres furent créé pour célébrer les victoires et les hauts faits des nobles impériaux en Arabie, la naissance des Frères des Brisants fait elle écho à une terrible tragédie.
Lorsque le sultan Jaffar envahit l'Estalie, l'Empire était plongé dans les affres d'une quasi-guerre civile, faute d'un pouvoir central assez puissant pour clore les rivalités inter-provinciales causées par la multiplicité des prétendants au trône impérial. En cette période troublée, connue sous le nom d'Âge des Trois Empereurs, les opportunités de récolter une gloire sans tâche sur le champ d'honneur, idéal e motivation de tout chevalier, étaient si faibles que bon nombre de nobles désœuvrés s'embarquèrent pour le Sud afin de verser leur sang pour une cause infiniment plus glorieuse que toutes celles que pouvaient proposer les candidats à la charge impériale. Toutefois, certains ordres restèrent insensibles à l'appel de l'Estalie, soit qu'ils n'aient cure de la situation de cette contrée lointaine, soit qu'ils jugèrent que leur départ pour la croisade nuirait à leur mission première, la protection des sujets impériaux. Parmi les ordres qui choisirent de demeurer dans l'Empire, on compta celui du Fanal, confrérie basée sur la Couronne de Mannan, un roc battu par les éléments au large des côtes du Nebelheim, recrutant au sein de la noblesse locale, et s'étant donné pour sacerdoce la défense des villages côtiers isolés contre la menace des Hommes-Bêtes et des Druchiis.
Le Grand Maître de cet ordre, Ludwig von Kurzt, était un guerrier endurci par trois décennies consacrées au combat contre les ennemis de l'humanité, et ne savait que trop bien que les vulnérables communautés impériales qui essaimaient le littoral ne survivraient pas un an sans la présence de ses chevaliers. En conséquence, il déclara que l'ordre ne joindrait pas la croisade, et interdit à ses frères de prendre la route pour le Sud, au grand dam des membres les plus jeunes et les plus fougueux, qui voyaient là une occasion inespérée de s'arracher à leur morne environnement. Ces derniers, déçus par la décision de leur commandant, n'abandonnèrent pas leur projet, et commencèrent à se réunir secrètement afin de planifier leur expédition. Ils se choisirent comme chef Karol von Belter, benjamin d'une des plus anciennes maisons de la province, et s'embarquèrent en cachette pour l'Estalie, profitant de l'absence de von Kurzt et de ses chevaliers les plus fidèles. À leur retour, ces derniers ne purent que constater le départ de plus de la moitié des membres de l'ordre, le laissant si cruellement affaibli qu'il ne tarda pas à disparaître en affrontant une tribu de maraudeurs norses, dans une tentative désespérée de protéger ce qui pouvait encore l'être des déprédations des cruels hommes du Nord. Avant de succomber à ses blessures, von Kurzt brisa sa lame, insigne de son statut de Maître de l'Ordre, et la jeta dans les flots noirs de la mer des Griffes en implorant Manann de punir les parjures pour leur désertion. L'océan ne répondit rien, mais le dieu entendit cette ultime prière.
Pendant ce temps, loin au Sud, von Belter et ses hommes combattaient épaule contre épaule avec les chevaliers impériaux et bretonniens contre les féroces guerriers arabiens, réussissant après bien des sacrifices à jeter à bas le despote Jaffar et à libérer l'Estalie, comme il est bien connu. Au cours de cette campagne, les chevaliers accumulèrent maints honneurs et richesses, et quand les survivants décidèrent de repartir vers l'Empire, la cale de leur navire était remplie d'or et de pierreries. Bien que se sentant coupables d'avoir laissé leurs frères jurés derrière eux, ils croyaient que ces derniers finiraient par leur pardonner au vu des exploits accomplis lors de la croisade et des trésors qu'ils rapportaient avec eux. Las, alors qu'ils touchaient au but, une terrible tempête se leva et jeta l'embarcation sur les récifs acérés de la côte du Nebelheim. Privé de la lumière du fanal dont les chevaliers tiraient leur nom, le navigateur fut incapable de trouver un chemin sûr dans le dédale des aiguilles et des brisants, et le navire sombra corps et bien, entraînant dans les abysses les trésors d'Arabie ainsi que nombre de chevaliers. Manann vengea ainsi le trépas du vieux templier, mais notre histoire ne se termina pas cette terrible nuit.
Par chance ou par dessein, von Belter et une poignée de ses compagnons réussirent à gagner le rivage et résolurent de retourner à la forteresse de l'ordre, afin de s'abriter de la tempête qui rugissait toujours. Bien qu'ayant tout perdu dans le naufrage, ils espéraient toujours recevoir bon accueil de la part de leurs frères. Mais de la fière citadelle qu'ils avaient laissé derrière eux, ils ne trouvèrent qu'une lugubre ruine noircie et froide, ouverte aux quatre vents et désertée. Les parjures réalisèrent alors pleinement les conséquences de leur désertion: leur ordre n,avait pas survécu à leur départ, et ils portaient la responsabilité du massacre de ses membres, du pillage de ses possessions et des atrocités commises sur ses terres. Accablés par le remord et la honte, von Belter et ses survivants firent serment de ne plus désormais se consacrer qu'à la défense de ce que leur orgueil leur avait fait délaisser, et de ne plus jamais interrompre leur garde, quoi qu'il put se passer ailleurs dans l'Empire et au delà. Prenant le nom de Frères des Brisants en référence au naufrage qui leur avait fait prendre conscience de leur vanité, ces chevaliers déshonorés restèrent fidèles à leur parole et défendirent le peuple du Nebelheim jusqu'à leur dernier souffle. Inspirés par leur exemple, d'autres nobles rejoignirent leur confrérie, faisant leurs le serment de von Belter, et c'est ainsi que l'ordre a perduré jusqu'à nos jours.

Coutumes et traditions:
Les harnois vert de mer des Frères des Brisants sont une vision familière pour les Nebelheimers, mais en vérité, bien peu savent quelle est l'origine de cette livrée. Cette dernière est en fait toute entière liée aux conditions difficiles dans lesquelles l'ordre a été fondé: les références faites à Manann, à la déchéance de l'ordre du fanal et à l'expédition en Arabie sont ainsi nombreuses, et aisément décelables pour l'observateur averti.
Par exemple, l'armure des Frères des Brisants est d'un vert marin, quand le caparaçon de leurs destriers est lui d'un bleu profond, en hommage dans les deux cas au dieu de la mer. C'est également son trident que l'on retrouve sur les étendards de l'ordre, croisé avec l'épée brisée représentant le sacrifice des chevaliers du Fanal. Le thème de la mer se retrouve aussi dans la couleur des lances des frères, peinte de la couleur de l'écume pour représenter la puissance destructrice des vagues, au moins aussi dévastatrice que la charge des chevaliers!
Les lames de hallebardes qui sont emmanchées au bout de ces fameuses lances évoquent quand à elles les difficiles conditions dans lesquelles les chevaliers livrèrent leur premier combat. Ayant tout perdu lors du naufrage, ils se rangèrent parmi les défenseurs d'un petit village côtier sur le point de subir une attaque d'Hommes-Bêtes seulement armés de ces armes d'hast, jugées indignes par la noblesse. En mémoire de cette première bataille, l'ordre a remplacé le fer de ses lances par ces pesantes lames. Enfin, les plus observateurs remarqueront que l'armure de ces derniers est décorée de multiples détails recouvert d'or fin, sans logique apparente. L'explication de cette pratique, restée longtemps mystérieuse, est à chercher dans le lien privilégié que Manann entretient avec les templiers. À chaque pleine Mannslieb en effet, chacun d'entre eux doit passer la nuit dans l'une des multiples petites criques de l'île, à méditer sur son serment et les implications de ce dernier. Lorsque les eaux montantes atteignent le guerrier, celui-ci est jugé par le dieu, comme le furent les premiers membres de l'ordre avant lui. Si Manann est satisfait, il laissera le frère vivre, mais si ce dernier lui a déplu, il l'entraînera au fond de son domaine, comme il le fit pour le trésor d'Arabie.
Au matin, le chevalier inspecte alors le sable retourné par la marée, et trouve parfois des pépites d'or marin parmi les algues et les esquilles de bois flottés. Les Frères des Brisants pensent qu'il s'agit d'une partie du trésor des croisades restitué par Mannan, et les incluent alors à leur harnois ou au caparaçon de leur monture pour prouver leur dévotion à leur mission. Les vétérans de l'ordre sont ainsi recouverts de l'or de Manann, comme il est appelé par les chevaliers. À la mort d'un des frères, son armure est dépouillée de tout le métal précieux collecté au cours de son service, et dispersé sur la mer: il reviendra orner les plates d'un autre guerrier si celui-ci se montre méritant.
Ce rituel particulier permet également de désigner le Maître de l'ordre. En effet, von Belter acquit une lame magique lors de la croisade, mais cette dernière fut perdue dans le naufrage. Le chevalier qui la retrouve échouée sur le sable par la marée devient le seigneur de l'ordre, et ce n'est qu'à son trépas que l'épée est rendue aux flots, permettant à Manann de choisir un nouveau champion.


Enfin rendus ici? Vous êtes vraiment méritants! Je vous épargne le test de lecture pour cette fois...
"Ce type est fou. Et je pèse mes mots."
"Et toi, tu es sa voix intérieure extériorisée, donc si j'étais à ta place, je la mettrais en veilleuse."
À très bientôt!

Schattra, dans les brumes

Modifié par Schattra
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Sympatounette ta peinture, et en plus tu as plutôt un très bon rythme de peinture.

"Et ta mère elle a le sens du rythme ?"

Tiens on dirait que la voix rouge s'est infiltré dans les autres messages?

Le métal est très bien traité et surtout tu as peint un magnifique passeport :shifty:

Bon aller bon courage pour la suite.

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Salut Schttra !

Pour la blanche c'est raté, moi je fonctionne à la bombe de Chaos Black...

X-/ Pourquoi ce monde est t'il si cruel ! Qu'est ce que je fait, moi qui suis en manque alors ?^^

Je tiens également à te féliciter pour ton chevalier du chaos, qui m'a vraiment fait bon effet (et pourtant, je préférais la sculpture des anciens).

Merci ce n'est pourtant que du table top ! :shifty:

Il n'est en tout cas pas aussi beau que tes escorteurs !

Rhaaa ces manteaux, ces dorures, ces barbes ! :)

Ya juste la trompette qui marche pas,

mais bon c'est pas de ta fautte si les sculteurs n'ont pas fait attention à l'endroit où ressort l'air.... :shifty:

J'attends avec impatience de voir l'unité complète.

On en reparle dans cinq ans? parce que vu mon allure de peinture....

Sinon moi aussi j'ai hate de voir l'unité complète !^^

je ne garantis pas un reportage digne d'un rapport de bataille du WD

C'est pas grave, du moment qu'il y à de belles photos de situation...

Le fluff est incroyablement dévellopé, tu travail en collaboration avec GeuWeu?^^

Sans déconner en le lisant j'était sur le cul, bravos !

Espérons que Frazenrouge man se me dénonce pas à la brigade des stup...

Litrik, amoureux fou même lorsqu'il est sur le warfo !

Modifié par Litrik
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:clap:

Ba oui...

Un fluff cohérent, bien écrit et intéressant! Ce qui n'est pas toujours chose aisée... Ca me motive à faire le mien mais tu sembles tellement calé au niveau BG du monde que je me sentirais bien con... A moins que... Héhé... *MP*

Pour ce qui est de tes escorteurs... Rien à en redire! Je t'vais déjà dit tout le bien que je pensais des cavales et leurs jockeys n'en ont rien à envier. Mention spéciale pour le cuir des capes (j'suis fan de celle du champion, style veste aviateur en version longue)

Bref, ça cartonne! Bip, bip! (Attention: référence très recherchée!)

Pour ce qui est de l'argent... j'avoue! Mais garde ça pour toi j'ai d'autres pigeons à arnaquer...

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Episode 16 (à l'aise Blaise)

Bonjour tout le monde et merci à mes fidèles interlocuteurs, les nouveaux comme les anciens! Cet épisode est un peu spécial, car il ne présentera aucune nouvelle unité (mais quelques miliciens des Franches Compagnies devraient faire leur apparition d'ici peu), mais présentera les péripéties de votre serviteur au Games Workshop de Montréal, en ce jour de sortie du nouveau Livre d'Armée Skaven.
Avant d'aller plus loin, une première photo des lieux:

rapport-de-bataille-gw.jpg

Comme vous pouvez le voir, c'est très petit (mais comme me l'a fait remarquer une chemise rouge, totalement dans la moyenne, vu que cette boutique est la seule du Québec - et puis l'ambiance monte plus vite!), à peu près aussi grand que le magasin de Versailles, pour ceux qui connaissent.
Or donc, alléché par la "Mega-Battle" promise à l'occasion de la déferlante de rongeurs, je me suis pointé sur les coups de midi avec un contingent impérial de 1000 points, arrachant grâce à cette arrivée précoce le dernier Livre d'Armée en français de la boutique.
Les clients arrivent et repartent, pas d'adversaires en vue jusqu'à l'arrivée de Benoît, très sympathique joueur local venue en compagnie de ses Elfes Sylvains. Inutile de ménager un suspens bandepassantophage, nous serons les seuls à venir, aussi Sébastien, chemise rouge de son état, décide de prendre la tête de mercenaires Ogres venus prêter main forte à mon armée face à l'offensive des Asrais. Du thème de la journée, les rongeurs bipèdes, ne reste que ce reliquat:

rapport-de-bataille-roue-infernale.jpg

Il faudra escorter cette menaçante construction vers notre côté de la table pour remporter la victoire, sachant que tant qu'une unité n'en a pas pris le contrôle, la roue se dirigera des 3D6pas tous les tours en direction des portes de la forteresse, mettant fin à la partie en cas d'impact.

rapport-de-bataille-champ-de-bataille.jp

Nous nous déployons donc avec cet objectif en tête (enfin, surtout Benoît et Sebastien, j'étais pour ma part tellement euphorique à l'idée de jouer enfin que mon déploiement s'en est ressenti - "comme si tu arrivais à bien te déployer en situation normale...").
L'alliance ogro-impériale:

rapport-de-bataille-centre-empire-et-ogr

L'ost Sylvain:

rapport-de-bataille-flanc-droit-es.jpg

Plutôt que de vous faire un rapport de bataille complet, je résumerai les moments clés de cette empoignade virile (enfin, surtout de notre côté) par le commentaire des quelques photos prises pendant l'après midi. Mais tout d'abord, voici l'unité du match (reconnue à l'unanimité des participants):

rapport-de-bataille-gros-plan-canon.jpg

Seulement trois morts à son tableau de chasse, mais du gros (presque) à chaque fois: l'Homme-Arbre au premier tour (je salue la réaction de mon adversaire face à ce coup dur précoce, Benoît a en effet gardé sa bonne humeur pendant toute la partie), un Garde Sylvain au troisième (et pourtant, ils étaient sur une ligne à plus de 50 pas) et Enchanteur au quatrième. À la suite de ses exploits, j'ai officiellement baptisé cette pièce méritante (le nom sera bientôt révélé).

Quelques photos de la bataille:

rapport-de-bataille-embuscade-ogre.jpg

(embuscade des Ogres, qui se révélera payante en fin de compte)

rapport-de-bataille-buffles-et-roue-infe

(les Buffles prennent le contrôle de la roue, mais le Changeforme qui erre dans les ruines s'apprête à la leur contester pendant trois tours)

rapport-de-bataille-chevaliers-en-embusc

(la charge suicide de mes Lanciers parvient à faire poursuivre les Dryades hors de leur forêt, à la merci d'une charge de mes Chevaliers et de mon Prêtre-Guerrier, mais la couardise de ces derniers rendra le sacrifice de mes piétons vain)

rapport-de-bataille-prc3aatre-guerrier-c

(le Prêtre sort enfin de sa léthargie et charge une ligne de tireurs s'étant un peu trop avancée, et les met en fuite pendant le dernier tour).

Au final, la roue reste dans le no-man's land central, et nous nous arrêtons sur une égalité (surtout grâce aux Ogres de Sébastien et aux performances de mon canon, le reste de mon armée ayant été inutile ou massacrée). Nous repartons tous deux avec une planche présentant la couverture du nouveau Livre d'Armée (merci GW!). Je tiens à remercier encore une fois mes deux partenaires de jeu, qui m'ont fait passer un très agréable après-midi de poussage de figurines, bref une tranche de zhobby dans sa forme la meilleure.

Voilà qui termine cet épisode, qui, je l'espère, vous a donné un bon aperçu du Games Workshop de Montréal, échoppe conviviale nichée dans un coin d'un immense centre commercial. À bientôt pour un épisode 17 qui présentera les miliciens qui serviront de détachement à mes Lanciers, et un nouveau petit pâté de fluff.

Schattra, envoyé sur place

Modifié par Schattra
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Episode 17 (car dehors il fait frette)

Bien le bonjour à tous et bon début de semaine! Comme annoncé dans l'épisode précédent, celui-ci aura pour objet la présentation d'une bande de farouches Miliciens des Franches-Compagnies, qui serviront de détachement à mes Lanciers sur la table de jeu (emploi ingrat mais ô combien nécessaire). Le fluff d'une nouvelle unité sera également soumis à votre lecture, si vous ne vous lassez toujours pas de mes élucubrations. C'est comme ça, la maison ne promet jamais rien dans le vide.

Or donc, commençons sans plus attendre avec quelques clichés des mauvais garçons (je n'utiliserai plus jamais le terme de "bad boys", ça pourrait faire de la pub à ce film déplorable) des choix d'unités de base de l'Empire, j'ai nommé les Franches-Compagnies! Souvent relégués au rôle de détachement à tendance suicidaire ("tiens, si on faisait la course jusqu'à ces Équarisseurs/Chevaliers sur Sang-Froids/Spectres -rayer les mentions inutiles- ?), ces gars rempliront précisément cette tâche ingrate pour assurer la "sécurité" de mes Lanciers. Ce qu'ils perdent en espérance de vie, ils le gagnent en cachet et réputation sur la table ("tu vas vraiment charger mes 10 Gardes Sylvains avec tes deux survivants, alors qu'ils ont un tir de contre-charge?" "Sûr!" "Respect." -"Non, folie."-)!

Les photos:

franches-compagnies.jpg

franches-compagnies-gros-plan-centre.jpg

Vous remarquerez sûrement que je n'ai pas repris le schéma bleu et jaune du Nordland sur ces miliciens (en fait si, mais uniquement sur les détails du genre bourse, fourreau/poignée de dague, tissu raccommodé). En effet, je trouvais que ces deux couleurs ne se marient pas très bien avec les teintes neutres attachées à ces soldats irréguliers. De plus, s'ils sont des mercenaires, alors ils n'ont aucune raison de porte la livrée de la province (ou alors, ce sont des déserteurs ayant conservés une partie de leur ancien uniforme, pas de ça chez moi -ou pas tout de suite en tout cas-): je n'ai pas de souvenir que les milices françaises au Moyen-Âge s'habillaient en bleu fleurdelisé quand venait le moment de combattre, et moi-même, je ne sors que rarement dans les rues de Montréal en mode bleu-blanc-rouge.
Ça a donc été l'occasion de m'exercer sur les cuirs, et j'avoue que je me suis éclaté à traiter cette texture.
Mais bon, c'est pas tout ça, vous attendez sans doute le fluff promis ("continue à vivre dans tes illusions, le réveil va être brutal..."), le Paris-Match donc (si vous avez compris ce jeu de mot absolument indécent, je vous invite à le MP aux autres membres, moi j'aurais sans doute trop honte quand je me réveillerais demain - vous êtes un grand malade, soignez-vous-).

Liudhard Sanfterriesen et Hermann Steinhart, chefs de pièce au fort de Greidorf:

Or donc, il est maintenant connu du lecteur la situation exceptionnelle du Vème régiment du Nebelheim, chargé d'assurer seul la défense de la frontière Ouest de la province, et ayant pour ce faire adopté de nouvelles armes, telles que l'arquebuse ou le canon. En de nombreuses occasions en effet, la victoire ne fut arrachée que par le recours à la poudre, après que le fer des lances de la Phalange se soit révélé incapable de triompher seul. Et puisque les digressions de ma plume m'ont entraîné jusqu'ici, il m'est impossible de poursuivre plus avant mon exposé sans m'attarder quelques instants sur ceux qui furent bien souvent à l'origine de ces succès, les deux chefs de pièce du fort de Greidorf, Liudhard Sanfterriesen et Hermann Steinhart. Leur histoire amusera sans doute le lecteur après tous ces récits tragiques, mais hélas inhérents à la chronique militaire, et permettra à ces deux figures familières de la garnison du fort de rejoindre leurs camarades dans ces pages.
Sanfterriesen et Steinhart sont tous deux nés dans la ville de Wartheim, le premier dans une famille de bourgeois drapiers, le second dans celle d'artisans tanneurs. Le destin commença dès lors à les lier inextricablement, puisqu'il les fit venir au monde le même jour. Cependant, il ne les fit se rencontrer que bien des années plus tard, et les deux garçons grandirent donc dans les deux mondes fort différents de la confection d'étoffe et du traitement des peaux. Ils partageaient toutefois la même passion pour l'ingénierie et la balistique sans encore rien savoir de ces deux sciences, et passaient tout leur temps libre sur les remparts de la cité parmi les formes endormies des futs de bronze et d'acier qui gardaient cette dernière. Se rencontrèrent-ils alors? Cela est fort probable, mais seulement de manière fortuite, car même les deux intéressés datent leurs premiers contacts bien plus tard.
Cette passion commune les mena tous deux à Nuln, le cœur industriel de l'Empire, lorsque leurs familles réalisèrent qu'ils ne prendraient jamais le chemin tracé pour eux par leur ascendance. Ils reçurent donc dans cette grande cité une formation à l'usage des pièces d'artillerie utilisées par les armées de l'Empereur, et, unis par leurs origines communes, devinrent amis malgré des tempéraments radicalement différents. En effet, quand Sanfterriesen faisait preuve d'un génie insolent et indolent lors des exercices pratiques, Steinhart égalait ses performances à force de travail et de calculs. Une fois leur formation achevée, ils revinrent au Nebelheim et servirent chacun de leur côté au sein de l'armée du comte. Steinhard fut attaché au grand canon Poing de Manaan, où son perfectionnisme fut mis à bon usage, tandis que Sanfterriesen servit le canon Feu d'Enfer Ultime Argument, obtenant des résultats spectaculaires avec cette machine capricieuse grâce à son talent inné avec la poudre noire.
Ils passèrent ainsi une dizaine d'années à n'entendre parler l'un de l'autre que par les bruits qui courent après chaque bataille, chacun vantant à qui voulait l'entendre les mérites de son compagnon. Ils auraient très bien pu ne plus jamais se croiser, malgré leur proximité géographique, mais encore une fois, le destin choisit de les réunir.
L'occasion de ces retrouvailles fut la fameuse campagne que le comte Berthold livra contre les Elfes Noirs qui mettaient ses côtes à feu et à sang, pillant et massacrant sans opposition. Compte tenu de l'ampleur de la menace, et connaissant le caractère retors de ses ennemis, Berthold réunit le gros des forces de la province, et marcha vers l'Ouest pour repousser les Druchiis à la mer et sauver ses sujets qui pouvaient encore l'être.
Les détails de cette marche, victorieuse mais très éprouvante pour le comte et son armée, sont relatés dans bien des ouvrages plus ou moins respectables, et l'auteur en propose sa propre version plus tard dans ce même manuel, aussi n'entrera-t-il pas dans les détails de cette campagne ici pour se consacrer à ses deux personnages principaux.
Ces derniers participèrent donc tous deux à la dernière expédition de Berthold von Nebelheim, mais ne virent que peu de combats au cours de cette dernière, les méthodes de guérilla et d'embuscades des esclavagistes se prêtant mal à l'usage de lourdes et lentes pièces d'artillerie. Leur chance ne fut cependant pas celle des autres corps de l'armée du comte, qui furent saignés à blanc par les talents meurtriers des Elfes Noirs. Ayant finalement réussi à défaire ces derniers, le comte choisit de redéployer ses forces armées sur les conseils de son nouveau Capitaine, Karl Andersen, dont les exploits contre les Druchiis n'avaient pas été pour rien dans leur déroute finale. Alliant la force du lion d'après lequel le peuple le nomma bientôt avec sa sagacité coutumière, Andersen préconisa de renforcer les marches orientales de façon permanente, afin de décourager les attaques tant des Elfes que des Fellmen. Les hommes faisant défaut, c'est naturellement que le Capitaine se tourna vers les machines pour mettre sa vision en action. C'est ainsi que Sanfterriesen et Steinhart se retrouvèrent, à la suite de leurs pièces, à servir dans le fort de Greidorf, en renfort du Vème régiment provincial. Là, ils formèrent des membres de la Phalange à la mise en batterie du Poing de Manaan et d'Ultime Argument, et participèrent à toutes les batailles dans lesquelles leur régiment fut mêlé. Comme l'avait escompté Andersen, leur présence permit de sécuriser un tant soit peu cette zone perpétuellement menacée par les raids des Hommes-Bêtes. Ces derniers, enhardis par la faiblesse de l'armée provinciale, tentèrent en effet de profiter du retrait de cette dernière pour piller les marches occidentales dans l'impunité, mais leur vil projet trouva une réponse aussi définitive qu'inattendue lorsque l'immonde bête cornue qui les menait fut décapitée par un boulet de fer, avant que ses suivants éberlués ne rencontrent à leur tour leur destin sous la forme d'une tempête de plomb. Depuis lors, Sanfterriesen et Steinhart servent encore parmi les hommes du Vème, et leur compétence et leur expertise ne sont pas part négligeable dans la relative tranquillité que connaît Greidorf depuis quelques temps.


Et pour finir cet épisode, une première photo de ma prochaine victime:

prc3aatre-guerrier-montc3a9-sous-couche.

Une fois ce zigue peinturé, la barre des 1000 points sera atteinte. Joie.

Schattra, dans la deuxième longueur

Modifié par Schattra
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Bonjour,

Haa!!!! (Un "ancien" écrase une larme d'émotion!) voilà un sujet qui me plait ! De la peinture bien sympa (et originale), propre et bien faite, de la matière fluffique (Et oui, vous devriez me connaître depuis le temps!) une armée avec d'anciennes références (finalement les V5/V6 une fois correctement peintes sont pas mal du tout).

Bref du tout bon.

Quant au GW de Versailles je connais très très bien, peut-être avons nous eu l'occasion de nous y croiser.

Une petite liste d'armée en sujet liste ? Oui?, non ?

:wink:

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Du fluff, de la peinture de qualité (j'adore vraiment les effets que tu as donnés sur tes chevaliers...) et le tout mis en scène de manière originale et régulière par un passionné... Une conception du hobby que j'apprécie particulièrement... A quand une petite partie ??!!

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Comme d'habitude,j'adore tes ptits gard,la peinture est vraiment très bien exécutée (Blam!) et très sobre dans le choix des teintes...Ça change des couleurs criardes et tape a l'oeil que l'on voit trop souvent!

Et bien sur,la beauté des figues est encore mieux servie par un fluff inspire, cohérent et bien écrit (si tous pouvaient etre ainsi!)

Tu as l'air de les aimer tes artilleurs,surtout depuis samedi!

Et tu as raison! Napoléon (un grand Artilleur lui aussi) a dit un jour que "l'Artillerie tient la Couronne de la reine des Batailles qu'est l'infanterie."

Continues sûr cette voie la!

Fiasco

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Comme d'hab': un chouette fluff et de la bonne peinture...

... Bon ok, ce n'est pas un message très constructif donc tâchons de bâtir!

Pour le fluff.

Toute cela me parait cohérent, même s'il est difficile pour moi d'en juger pleinement ne connaissant pas à fond le BG de Whb. Mais surtout, surtout, le bonus non négligeable est le style avec lequel il est écrit (attention, c'est le prof qui parle!). Une pointe d'humour, un style faussement historique, des anecdotes,... Bref tout ce qui fait que l'on accroche sans soucis!

Pour la peinture maintenant.

C'est propre et efficace. On sent les mercenaires, mal rasés agressifs et dépareillés. Même les cuirs n'ont pas tout à fait la même teinte, tu t'es bien amusé!

Pour les raisons pré-citées par tes nouveaux auditeurs/lecteurs quelques messages au-dessus je te soutiens pleinement! (un jour moi aussi j'aurais un peu de temps pour rédiger quelques lignes...)

Le hobby a toujours été ça pour moi :wink:

PS: Si l'augmentation sur le chèque est supérieure à tes moyens, n'hésites pas à en faire deux, je les encaisserais à quelques jours d'intervalle.

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Ha mais pourquoi les autre me passent devant?

J'ai plus de compliments à dire puisque tout a été dit !

Bon je dirai juste que je suis toujours aussi fan,

et que j'attend avec impatience le prêtre guerrier peint !^^

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Episode 18 (et tout d'suite... la suite)

Bonsoir à tous (je ne posterai pas souvent à des horaires décentes pour vous, pauvres français)! Alors au menu ce soi...
"Wohwohwoh... Tu commences comme ça, tranquille? Les commentaires des autres membres du forum, tu t'en balances?"
"Mais pas du tout, laisse-moi le temps de..."
"Pas de mais qui tienne!"
"Ok, t'as raison au fond."

Je tiens donc à remercier, encore une fois tous ceux qui passent de temps en temps sur ce sujet, en commençant bien sûr par ceux qui y postent un petit message! Y a pas à dire, ça motive à fond (ou alors, je suis sous l'effet du sort "frénésie mortelle", et je ne vais pas tarder à manger mes 1D6 pertes, ce qui devrait s'avérer fâcheux dans tous les cas puisque je suis seul dans mon unité -"mais pas tout seul dans ta tête").
Tout ça pour dire que je bois comme du petit lait tous vos messages, et que j'en tiens compte, même si je ne trouve pas forcément la force de détailler ce dernier point aux alentours d'une heure du mat' ("essayer" de faire sourire les lecteurs me pompe toute l'énergie qui me reste - "t'as bien raison de mettre des guillemets à essayer coco..." -). Vivement le week end que je puisse développer.

Bon j'en était où du coup moi... Ah oui!

Donc, cet épisode sera consacré à la présentation du destrier de mon Prêtre-Guerrier. Oui, je l'ai peint aujourd'hui. Oui, je n'ai que trois heures de cours par jour. Pas de complexes à avoir.

Les photos:

cheval-prc3aatre-guerrier.jpg

Le cavalier devrait suivre bientôt (si je fais 1 sur mon jet et que c'est la voix rouge qui est retirée comme perte -"on est pas dans Fight Club ici charlie..."-). Peut-être pas demain, mais sûrement après-demain. Et comme à chaque fois qu'une unité est achevée, un nouveau petit pâté de fluff (j'en reviens pas que ça vous plaise autant). Et une nouvelle importante.
Bref, guettez l'épisode 19 (pour s'en souvenir, c'est un de plus que Louis XVIII, sauf qu'il faut remplacer Louis par épisode).

Schattra, "ça doit être le syndrome de la ligne d'arrivée"

Modifié par Schattra
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Episode 19 (mange un bœuf)

Bonsoir tout le monde! Voici donc venu le temps, non pas des rires et de chants (recule, stegadon du chaos!), mais de la clôture de mes premiers 1000 points d'armée québécoise (mes troupes vont sûrement revenir avec l'accent). Les plus perspicaces d'entre vous auront deviné que la réalisation de cet objectif passe nécessairement par la peinture de mon Prêtre-Guerrier. Vous êtes très fort car c'est bien de lui qu'il va s'agir ce soir ("j'aurais pu très facilement partir sur la perspicacité, et tout ça, mais c'est tellement facile que ça ne m'intéresse même plus."). Il y aura également un peu de fluff...hum (fouille ses archives)...concernant les Escorteurs cette fois (comme ça, je pourrais grouper l'historique des deux personnages -"Tu es simplement génial comme personne! Nan, c'était ironique!"). Et également une nouvelle d'importance (relative évidemment).

Bon, et bien, commençons-donc avec le Prêtre-Guerrier monté, qui aura attendu de voyager au Canada pour être peint. J'espère sincèrement que ses nouvelles couleurs l'aideront sur le champ de bataille, parce que pour le moment, sa seule utilité a été de détendre l'ambiance autour de ce dernier. M'enfin.

Les photos:

prc3aatre-guerrier.jpg

Donc, pour sacrifier au traditionnel compte-rendu explicatif, j'ai (encore) choisi de ne pas utiliser le bleu et le jaune, sauf pour le blason sur le caparaçon. C'est un baroudeur après tout, pas un militaire, donc les teintes neutres et sombres allaient de soi pour moi. L'acier très sombre est dû au fluff du zigue (et aussi à mon allergie aux armures en fer blanc des chevaliers d'Eavy Metal). Vous en saurez plus dans un prochain épisode, mais je peux déjà révéler un nom pour ceux que ça intéresse ("C'est à dire moi, je sais je sais." "Excellent, j'ai même plus besoin de taffer!"): Richter Krivtin. Pas de références cachées comme pour les deux derniers lascars (je ne vous demande même pas d'essayer de les trouver, il n'y a que moi qui peut le faire - je supprimerai physiquement tous ceux qui réussiront malgré tout). Et puis qu'on en est au chapitre du fluff... ("Je crois que je n'ai même plus besoin de prévenir qui que ce soit désormais...")

TRANSITION CHEAPOS!

La patrouille Biestleder

La défense du Nebelheim ne peut être assuré uniquement par les régiments réguliers de son armée, comme l'histoire de la province l'a prouvé à de maintes reprises. Trop souvent en effet, ces derniers furent pris de cours par les tactiques de raids et de guérillas employés par leurs adversaires, et ne purent défendre efficacement la population dispersée dans l'arrière pays contre les assauts imprévisibles tant des Fellmen que des Druchiis. Bien des stratégies furent mises en place par les différents comtes et leurs capitaines au cours des années pour apporter une réponse définitive à ce fléau, mais aucune n'apporta pleinement satisfaction. C'est donc sans triomphalisme que Karl Andersen, à l'époque fraîchement nommé premier capitaine, proposa une nouvelle approche, qui, malgré quelques revers, s'est révélé la plus efficace à ce jour.
Comprenant que le cœur du problème résidait dans la vitesse d'intervention, Andersen supervisa la création d'un nouveau corps de l'armée provinciale, capable de répondre rapidement à tout type de menace. Pour se faire, il sélectionna personnellement une dizaine de soldats parmi les vétérans des troupes régulières du comte, et leur fit suivre un entraînement rigoureux à l'utilisation de la capricieuse mais mortelle arquebuse à répétition, ainsi qu'une formation aux rudiments du combat monté. Après quelques mois, les nouveaux escorteurs étaient prêts à commencer leur dangereuse mission de patrouille sur les routes de la province. Afin de maintenir une veille régulière sur l'ensemble du territoire, le nouveau régiment fut scindé en deux unités distinctes, chacune chargée de la surveillance d'une moitié du Nebelheim. La partie Ouest échut à Ruprecht Volkmeier et ses hommes, et c'est ainsi que naquit la patrouille Biestleder, en rivalité constante avec sa consœur orientale, connue sous le nom des Bleispender de Rauchenteer. Ces deux escadres d'une demi-douzaine d'hommes chaque arpentent ainsi les chemins du Nebelheim, traquant et détruisant tous les ennemis ayant la malchance de croiser leur route. Si la menace s'avère trop sérieuse pour pouvoir être réduite au silence par leurs seules balles, ils dépêchent alors l'un des leurs avertir les autorités provinciales, les autres escorteurs demeurant sur place pour recueillir des informations sur l'ennemi et ralentir sa progression vers les zones habitées.
Ruprecht Volkmeier, le chef actuel de la patrouille Biestleder, est un ancien Joueur d'Épée du comte Berthold natif du hameau de Kieferfrost, qui fut détruit il y a quelques années par des Hommes-Bêtes en maraude. Ayant tout perdu dans cette tragédie, Volkmeier fut le premier à se présenter à Andersen quand il apprit le projet de ce dernier. Sa position de Joueur d'Épée, garde du corps attitré du comte, n'aurait normalement pu lui permettre de rejoindre les rangs des escorteurs, mais le Capitaine comprit au premier regard que la détermination de Volkmeier à se venger de ceux qui avaient massacré ses proches en faisait une recrue de choix, et accéda à sa requête. L'avenir lui prouva qu'il ne s'était pas trompé, car la patrouille Biestleder a rapidement acquis une réputation d'ennemi implacable des Fellmen, au point que l'on murmure les lourds manteaux de cuir des escorteurs seraient véritablement taillé dans le cuir de leurs victimes, comme le suggère leur sobriquet...

Coutumes et traditions:
En tant que régiment nouvellement formé, la patrouille Biestleder n'a pas encore développé de traditions particulières. Toutefois, ses membres ont développé une stratégie bien particulière pour se débarrasser des hardes de Fellmen en maraude. Un escorteur est choisi pour passer la nuit en pleine forêt avec les chevaux du groupe, pendant que ses camarades s'embusquent dans les taillis et les arbres aux alentours. Attirés par la perspective d'une tuerie facile, les Hommes-Bêtes se ruent alors sur ce qu'ils prennent pour un voyageur isolé et imprudent, uniquement pour finir abattus sous le feu croisé des escorteurs.



Et maintenant, la nouvelle qui hante mes posts depuis le dernier épisodes (le suspens est resté au stade du supportable je crois). Pour aller droit au but, je compte participer au Choix des Armes pour Battle qui se monte actuellement à l'étage en dessous. Si tout se passe comme je l'espère (ce qui est loin d'être gagné), je commencerais donc une nouvelle armée basée sur les Terres du Sud, aventure qui s'annonce des plus passionnantes. Bien que le rythme de peinture ne soit pas démentiel en soi, je compte bien me lâcher au niveau modélisme, ce qui rallongera la peinture de mon futur ost. De plus, bien qu'étant très loin d'être surchargé de travail, la fin de l'année amènera des examens en tout genre, et me tiendra donc éloigné des pinceaux.
"Pour quelqu'un qui voulait être direct, ça fait déjà un petit pavé..."
Tout ça pour dire que je met ce projet en sommeil pour le moment. J'espère sincèrement pouvoir rajouter quelques figurines à cette armée, mais rien n'est moins sûr.
Je vous remercie donc tous encore une fois très sincèrement de vos nombreux commentaires et encouragements qui m'ont poussé à peindre à une vitesse dont je suis le premier étonné (même si ma théorie sur le sort skaven s'est avérée partiellement fondée: j'ai choppé la grippe). Si vous en voulez encore, je vous donne rendez-vous dans la section Choix des Armes (oui je sais, je ne met plus de conditionnel, mais si ça capote, j'aurais l'air fin avec mes interminables adieux: il faut donc que ça marche!).

Merci donc.

Schattra, qui se relit et se marre devant le ton tragique qu'il a adopté (si je pouvais, je me mettrais 20% pour m'apprendre à sombrer dans le mélo)

Modifié par Schattra
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Rholala comment les gens font pour peindre bien et prestement?

Ton Prêtre de Sigmar est une petite merveille, le choix simple mais efficace pour le métal y est pour quelque chose surement.

Ainsi que le free hand de la comette de Sigmar.

Less parchemins sont très jolis aussi.

Les photos avec flash ça rend mieux en tout cas.

Dit pour le fluff, tu prend des substances pour améliorer tes capacité mentales?

T'as une de ces imaginations !

(Ou alors tu as constement peur, j'ai lu un science et vie qui disait que la peur c'est le meilleur stimulant physique et mental au monde....)

En tout cas pour le CDA j'aéi pas compris... Tu veux refaire une nouvelle armée ou envoyer tes ptits gars dans les terres du sud?

Je vois bien des ptits escorteurs perdus au milieux de l'enfer vert moi... ^_^

J'ai envie de voir la suite moi....

Remettez vous bien de votre grippe ! (oui, vous parce que vous êtes plusieurs dans ta tête non ?)

Esperons que ce ne soit pas la grippe A !

Modifié par Litrik
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Selon moi, notre cher ami souhaite mettre ce projet actuel en attente pour en démarrer un nouveau... J'ai bon? Lacheur!...

Encore une très bonne partie de fluff... Chapeau bas! (pas mal la révérence pour les adieux)

J'ai toutefois une petite critique, j'ai trouvé une faute! Haha! Bon, en fait non, il manque juste un mot... Ce qui m'arrive... Tout le temps... Et puis toi tu es excusé: tu as la grippe.

ils dépêchent alors l'un des leurs X avertir les autorités provinciales

La peinture est top et la vitesse d'exécution m'épate (surtout pour un tel rendu). Si je peux me permettre encore une légère critique qui n'a rien à voir avec la peinture mais avec la figurine elle-mêm: je ne suis pas fan de la queue attachée du dada (celui d'un de mes perso a subitement perdu sa queue, une queue attachée comme celle de ton cheval... C'est étrange)... Après c'est un goût personnel!

Bon il va falloir redescendre d'un étage pour suivre tes aventures en terre du sud!

Je me serais bien joint à vous (surtout que j'ai des elfes sylvains à dépoussiérer et repeindre) mais je ne suis pas sûr de pouvoir tenir la cadence de peinture (surtout avec mes middenheimers à terminer) et j'imagine pas la tête de ma copine si elle me voit racheter des figurines... "maiiis c'est pour un CDA!"

Modifié par Eol
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Episode 20 (is that la fin?)

Bonsoir à tous (et pour une fois, c'est approprié)! Non, je n'ai rien peint aujourd'hui (il faut bien étudier - un peu - de temps en temps), mais j'ai pensé qu'une petite photo de famille serait un prétexte tout à fait valable pour vous asséner le fluff de mes deux personnages (ou le contraire, selon que vous préféreriez les images ou les mots). Comme ça, j'aurais bouclé la boucle.
Mais tout d'abord...

@ Litrik: Bah...merci pour tous tes commentaires, tu me fais rougir derrière mon écran (j'aurais bien écrit cette phrase en rouge pour le fun, mais j'en connais un qui ne serait pas content de ça...). Pour le CDA, je dois recommencer une nouvelle armée pour que ça soit intéressant (sinon, il durera trente secondes pour moi, pas très cool pour les autres). J'ai mis sur pied une liste valable de 1000 points avec les figurines qu'il me reste (pas évident ni optimisé, vive les unités de 5 joueurs d'épée!), et les toutes dernières (des personnages) rejoindront les rangs de l'armée présentée dans ce sujet.

@Eol:Merci également (un mot qui va revenir souvent aujourd'hui) pour ton message. Pour l'oubli dans le fluff, heu...comment dire...pour moi ça reste compréhensible et grammaticalement correct, mais enfin, c'est toi le prof, donc je vais éditer. Pour la queue du cheval, j'ai pris celle du blister... J'espère que ce n'était pas la tienne ^^. Et les chèques sont partis à l'instant.

@Fiasco Boy: Merci de ton intervention (je commence à être à court de synonyme là, vous êtes dur les gars^^). J'ai essayé de colorer le coton comme tu me l'as indiqué, mais je n'y arrive pas... La peinture agglomère les fibres et les alourdit, impossible de les coller. Si tu as un tuto ou des photos, je suis preneur.

@Lomion: J'essaie simplement de faire comme toi, c'est tout. Je suis très honoré que ça te plaise. À propos, ça fait longtemps qu'on a pas eu de nouvelles de ton avatar Druchii? Il s'acclimate au climat ou bien (faut pas que je m'attache, faut pas que je m'attache)?

@jehan de la tour: Je suis très flatté que mon armée plaise à un ancien, n'en étant pas un "vrai" moi-même (seulement 8 ans de zhobby, je n'ai connu que la V6). Je ne suis plus retourné à Versailles depuis au moins 3 ans, mais c'est là que j'ai découvert le hobby, donc attachement. Bientôt les listes chez toi, promis.

Bon, voilà une chose qui me tenait à cœur de faite (c'est dur de se motiver à répondre à 1H du matin, et pourtant, je devrais et je m'en veux à chaque fois). Voici maintenant quelques photos de l'armée à l'heure actuelle.

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Mon "studio" étant trop petit pour accueillir tout le monde, j'ai dû improviser... 10 000 000 de dollars canadiens à celui qui identifie les pochettes de CD.

Et maintenant, finissons avec un peu de background. Vous en saurez bientôt autant que moi sur mes personnages (enfin, pas tout à fait autant, mais presque hein).

Johan Krull l'Errant

Le Vieux Monde est un endroit dangereux, où tourmentes et cataclysmes toujours menacent d'annihiler en un instant le labeur de nombreuses années. Cette dure réalité a été inculqué à tous les habitants de l'Empire depuis leur plus jeune âge, endurcissant leurs âmes et leurs cœurs et leur permettant de résister depuis plus de 2500 ans à des épreuves et des revers qui auraient jeté à bas un État plus faible. Toutefois, il est des temps trop désespérés, des ennemis trop terribles, pour que seules la résolution et la force de caractère puissent en triompher. En ces occasions, le besoin d'un meneur d'exception se fait sentir, et bien des batailles ont été perdu ou gagné par l'absence ou la présence d'un tel individu. Toutes les régions de l'Empire, jusqu'au plus reculées, célèbrent la mémoire de tels héros avec orgueil, et parlent avec fierté de ceux qui marchent parmi eux, et le Nebelheim ne fait pas exception. En effet, à l'aube de cette ère troublée, un homme s'est dressé face aux ennemis du genre humain, ralliant à sa cause ceux qui veulent lutter contre l'adversité sans savoir qui, ni comment, combattre. Son nom est murmuré lors des circonstances les plus désespérées, comme un anathème contre les forces des ténèbres. Cet homme est le Capitaine Johan Krull, l'Errant du Nebelheim.

On sait peu de l'enfance et de l'adolescence de Krull, car il est de nature discrète quand à ses origines, et nul n'a encore trouvé sa trace parmi les registrariats des Églises et Temples de Sigmar de la province. Cependant, au su du grand nombre de communautés détruites dont les archives ont été détruites, ce manque d'information n'est en rien incompatible avec le fait qu'il se désigne comme un natif du Nebelheim. Il est fait pour la première fois fait mention de lui dans les annales de Wartheim en ces termes:
« Le comte Berthold von Nebelheim partit donc au Sud à la tête de son armée punir les assauts répétés des Fellmen à l'encontre des hameaux du diocèse de Drangwald. Un cruel destin aurait sans doute frappé le seigneur et ses troupes, progressant sur une sente de cette noir et humide forêt, si un jeune homme, sans doute issu de l'une des communautés détruites par les grotesques mutants du Chaos, n'avait prévenu son suzerain du traquenard dans lequel il était sur le point de se jeter. Grâce aux informations du dit survivant, qui se présenta sous le nom de Johan Krull, la vile ruse des Fellmen se retourna contre eux, et pas un ne survécut à la juste ire du comte. »
Par gratitude envers son guide, Berthold ramena Krull avec lui à Wartheim, et lui offrit un poste à son service. S'ensuivit une période d'une dizaine d'années pendant laquelle Krull gravit progressivement les échelons de la hiérarchie militaire à force de conseils avisés et de hauts faits sur le champ de bataille, jusqu'à être appointé Capitaine. C'est également durant cette période que Berthold perdit son épouse chérie et commença à sombrer dans une mélancolie de plus en plus profonde, alors que ses fils grandissaient en âge et en talent.
Puis Krull disparut des chroniques de la province pendant une durée de quinze ans. Les raisons de cette disparition ne sont pas connues avec certitude, et seule cette mystérieuse note, rédigée par le comte lui-même, évoque le départ du nouveau Capitaine:
« Ai donné à Johan toute latitude pour sa mission. Il n'est pas certain que je revoie un jour ce serviteur dévoué, ce compagnon loyal, cet ami. »
Le but de cette «mission» n'est connue que de Krull et du comte, aussi ne peut-on qu'émettre des hypothèses sur les raisons qui poussèrent l'un à quitter son avantageuse position pour une quête à l'issue plus qu'hasardeuse, et l'autre à se résigner à la perte d'un Capitaine capable en des temps où le besoin de tels individus se faisait de plus en plus grand. On pense toutefois que Krull n'avait jamais oublié la destruction de son village par les Fellmen, et nourrissait l'espoir de les chasser définitivement de la province. Ce projet, que beaucoup auraient qualifiés d'insensé, le mena naturellement à l'étude des manifestations et des effets de cette force mystérieuse que les hommes nomment Chaos.
Combien en apprit-il? Nul ne sait, mais ceux qui le connaissaient intimement constatèrent que sa haine implacable pour les serviteurs des Dieux Sombres se teintait progressivement de la certitude que ce mal pouvait être combattu et banni avant qu'il ne corrompe les êtres mortels. Cette seule théorie aurait certainement mené Krull au bûcher si les Répurgateurs en avaient eu vent, mais le comte von Nebelheim usa de son influence pour protéger les recherches de son Capitaine, bien que les raisons de cet acte demeurassent un mystère même pour ce dernier. Si ce raisonnement s'avère exact, on peut alors expliquer le départ de Krull par sa volonté d'aller chercher hors du Nebelheim de nouvelles réponses à d'anciennes questions. Où ses pas le portèrent et ce qu'il apprit restent sujet à spéculation, mais il advint que le Capitaine retourna finalement au Nebelheim au cours de la dernière année du règne de Berthold, réduit à l'ombre de ce qu'il fut par l'âge, la maladie et le poids des souvenirs. Les deux hommes ne se virent qu'une seule fois avant la disparition du comte, mais il faut croire que les années n'avaient pas affaibli le lien de confiance qui les unissaient, car Krull partit dès le lendemain vers l'Ouest avec un régiment entier d'épéistes sous son commandement, malgré le cruel manque de soldats causé par le départ de l'aîné du comte pour la croisade de Volkmar.
Depuis lors, les exploits de Krull et de son régiment se sont répandus comme une traînée de poudre à travers la province, et le nouveau comte semble accorder à son lieutenant la même confiance que le fit son père. Toutefois, les importantes zones d'ombre que Krull laisse subsister, pour certaines sciemment, quant à son passé et les raisons qui l'ont ramené vers le Nebelheim après tant d'années, en ont mené beaucoup à s'interroger sur sa loyauté et sa dévotion à la province. L'histoire impériale est en effet suffisamment riche d'exemples où le sauveur providentiel se révèle être au final un danger encore plus terrible que celui qu'il a terrassé, pour que certains en viennent à questionner sous des mots à peine couverts les motivations qui animent à présent Johan Krull. Des personnages aussi importants que Karl Andersen, premier Capitaine du Nebelheim, ou Markus Deusmeister, ministre de Sigmar à Grunwald, ont ainsi à maintes reprises exprimé une hostilité à peine dissimulée au sujet des actions de ce «revenant».
En dépit de cette froideur, Krull semble être peu enclin à répondre à ses détracteurs, et se contente de laisser ses actes parler pour lui. Pour le moment, ce mutisme n'a pas eu de conséquences notables, mais qui sait ce qu'il en sera dans le futur?


Richter Krivtin, le Berger au Marteau

La religion a toujours été une considération importante au sein de l'Empire, et ce depuis les premiers jours. Déjà du temps du héros Sigmar, les différentes tribus humaines que ce dernier réussit à unir adoraient une multitude de dieux, auxquels se sont ajoutés au fil des siècles de nombreuses nouvelles divinités, à commencer par le fondateur de l'Empire en personne. Cette diversité est aujourd'hui à peu près acceptée par tous les sujets impériaux, mais ce ne fut pas toujours le cas, et à bien des reprises, des différences de confession furent à l'origine d'amères et sanglantes luttes entre fidèles.
De part sa position géographique, le Nebelheim est particulièrement concerné par l'épineux problème de la cohabitation des cultes. Sigmar, Ulric et Manaan comptent en effet de nombreux fidèles dans la province, et cette situation aurait pu engendrer de cruels affrontements, comme ce fut le cas ailleurs dans l'Empire. Cependant, et très étonnamment, les chroniques du comté nous informent que ce ne fut pas le cas, et que ces trois religions cohabitèrent toujours de manière assez pacifique. Les raisons de cette exception sont sans doute à chercher dans l'environnement très austère, voire hostile de la province: la vie est en effet assez difficile pour ne pas la compliquer davantage en combattant ses voisins en plus du climat, des Fellmen et des Druchiis.
Toutefois, cette tolérance ne signifie en aucun cas une absence de sentiment religieux parmi les Nebelheimer. Au contraire, ces derniers trouvent dans la religion un réconfort plus que bienvenu, et les différentes Églises et Temples de la province sont des institutions puissantes, ne serait-ce que par le nombre de fidèles qu'ils regroupent. Premier parmi eux vient le culte de Sigmar, dont le siège provincial se situe à Grundwald. C'est ici que sont prises les décisions d'importance pour le culte, et c'est également là que sont formés les Prêtres de l'ordre avant d'être affectés à une paroisse. Ces dernières regroupent en général une demi-douzaine de hameaux dispersés autour d'une communauté de taille plus importance. Le manque de ressource ne permettant pas d'ordonner autant de novices qu'ailleurs dans l'Empire, les Prêtres du Nebelheim ont en charge des zones relativement étendues, et sont constamment en train de voyager d'un hameau à l'autre pour remplir leur office. Il va sans dire que ces allées et venues constantes sont extrêmement périlleuses à cause de la forte présence des Hommes-Bêtes dans les étendues occidentales de la province, et nombreux sont les prêcheurs à avoir disparu sans laisser de trace. Il n'est donc guère étonnant que l'actuel Diacre de la paroisse de Greidorf, Richter Krivtin, soit, comme tous ses prédécesseurs avant lui, un guerrier endurci. L'orphelin des quais de Wartheim a en effet gardé de ses premières années un caractère farouche et ardent, ainsi qu'une détermination sans faille, handicaps considérables dans l'univers hautement politique et policé des villes, mais qualités inestimables à la survie dans les périlleuses forêts du Nebelheim. Sa nature renfermée et son mutisme naturel ne font pas pas de Krivtin un grand orateur, et ses sermons sont toujours brefs et directs, bien loin de l'éloquence habituelle des ecclésiastiques. Cependant, ce dernier est aussi fervent que sa fonction le demande, et ce qui n'est pas exprimé par des mots l'est par des actes: son marteau rituel, symbole de sa charge, a ainsi scellé le sort de nombreux ennemis du peuple de Sigmar, et son armure cabossée est noircie du sang des impies.

Stern:
Le statut de Prêtre-Guerrier n'est pas aussi encadré que ceux des autres hommes d'Église, tels que les Diacres et Archidiacres, dont la position au sein de cette gigantesque institution a été codifié très précisément tout au long des quelques vingt-cinq siècles d'existence du culte. Toutefois, tous les Prêtres se plient à certains commandements tacites, comme celui du renoncement à la richesse matérielle. Ainsi, les Prêcheurs errants qui sillonnent les routes de l'Empire possède rarement plus que leur marteau, et le reste de leurs «possessions» appartiennent de fait à l'Église de Sigmar ou proviennent de dons de fidèles, qui les récupèreront lorsque les Prêtres n'en auront plus l'utilité (dans la plupart des cas, après une mort violente). Krivtin ne fait pas exception à la règle, et son armure, son codex et son cheval lui ont été fourni par la cathédrale de Grundwald, afin qu'il puisse mener au mieux sa mission. Tout cet équipement, y compris la monture, a survécu à plusieurs porteurs. Cette dernière, qui répond au nom de Stern, a ainsi été chevauché par trois Prêtres avant d'échoir à Krivtin. Bien que ces derniers aient tous connus une fin brutale et prématurée au cours de leur mission, Stern s'en est toujours sorti miraculeusement, emportant ses cavaliers morts ou mourants hors de portée de leurs assaillants. Cette histoire est bien connue des paroissiens de Greidorf, qui considèrent que ce cheval a été touché par Sigmar en personne.


Ça fait long, mais après ça, il n'y en a plus (pour le moment).

L'avenir dira si ce sujet a un futur à court ou à long terme (du moment que je peux peindre, moi...).

Schattra, tout mettre à plat

Modifié par Schattra
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