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Aerion, empereur de la terre des dragons


Imperator

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Bon, en fait, le sous-titre est uniquement là parce que j'ai déjà écris sur un personnage se nommant Aerion, mais que, ce coup-ci, il ne s'agit pas du même! Voilà. Sinon, ben j'ai craqué et j'ai utilisé une partie de mon temps à écrire ce petit bout de texte (pas terminé, mais que voulez-vous, ça commençait à faire long). Par contre, je n'ai pas eut le temps de relire, alors voilà quoi! Juste pris un moment pour le correcteur orthographique, mais il est certain qu'un nombre incalculable de répétitions et autres fautes habituellement évitables sont présentes! Qu'importe, je prendrais peut-être le temps de recorriger...

Maintenant: Le texte:(désolé pour les gros paragraphes...)

Chapitre 1

Il est étonnant d’apprendre que nombre de terres sont encore à ce jour inexplorées. Nombre de peuples séparés s’ignorent et une multitude d’inconnus plus étrange les uns que les autres planent sur ces vastes terres, troublant notre vision ou nous masquant ce qu’il nous faudrait voir…

Mon peuple fait partie de ces tribus dissidentes, écartées du monde. Nous sommes les habitants de la terre des dragons et nous n’aurions jamais pensé devoir quitter cette tranquillité coutumière qui a bercé nos enfances. Enfin, il peut paraître étrange de m’entendre parler ainsi, sachant l’état dans lequel je me trouve. Quelques présentations s’imposent.

Je me nomme Earthan, grand chroniqueur de sa majesté Aerion-le-tout-puissant, chef de la terre des dragons et empereur de touts les elfes, du moins l’avions-nous crut… Ne le croyez pas mauvais ! Ce serait une erreur des plus injustes ! Il est juste tributaire des circonstances. En fait, nous sommes tous tributaire des circonstances.

Et elles sont omniprésentes ! En effet, il est normal que personne n’ait remarqué notre minuscule îlot, quand on sait qu’il se trouve aux abords même des continents de glaces éternelles ! Ces terres stériles, mortes et contaminées par le chaos contrastent pourtant avec nos verdoyantes vallées et nos luxuriantes forêts ! Qui pourrait penser trouver si proche de la mort un peuple joyeux où les enfants sont pléthore et jouent encore sur le dos des nobles dragons ! Qui pourrait penser trouver en ces lieux désolés où seule règne la mort une terre de paix et d’harmonie, de chants et de poésie, d’arbres d’animaux et d’elfes. Ce prodige est encore aujourd’hui inexpliqué. Aerion m’a expliqué que ce serait dut à un puissant mage de l’ancien temps. Toutefois, j’ai peine à le croire. Tout mage, aussi puissant qu’il soit, ne pourrait tenir éternellement nos ennemis à distance ! Ce fut, c’est et ce sera certainement pourtant le cas !

Si je vous raconte tout cela , c’est parce qu’un évènement grave se produit. Je peux me permettre de l’écrire, ayant toute l’éternité devant moi. En effet, je suis mort depuis suffisamment longtemps pour comprendre qu’il reste l’éternité à mes doigts et à ma plume. Étant réduit à un simple fantôme, je me faufile partout, à l’insu de tous, sauf de mon seigneur. Il peut me voir, me toucher et même me parler. Autant vous dire que sans lui, je serais tombée dans la plus profonde folie !

Mais nous aurons l’occasion de parler de moi une autre fois ! Il ne faut pas que je m’égare ! Le sujet qui nous occupe risque bien de troubler l’harmonie qui règne en ces lieux. Commençons par le commencement. Il y a deux jours, les aigles éclaireurs nous ont annoncé l’agitation du chaos. Une armée gigantesque de démon et de barbares s’était constituée et s’apprêtait à faire marche.

Un moment, nous avons craint que notre mystérieuse protection ait failli. Mais je vous le dis, je n’ai jamais crut à de pareilles élucubrations ! Et en effet, il fut vite démontré que cet assaut n’était pas pour nous.

Avant de continuer, il est peut-être bon de vous expliquer ce que nous appelons notre « politique extérieure ». Celle-ci consiste en peu de chose :

- Tenir tout individu à l’écart de l’île

- surveiller les autres peuples et les étudier

- ne jamais sortir de l’île, quel qu’en soit la raison

En fait, ce sont les deux derniers points qui ont, depuis la nuit des temps, posés des problèmes ! Parlons d’abord de la sortie de l’île. J’ai redécouvert au fond de nos archives un parchemin royal qui relate l’aventure de pionniers partit de notre sanctuaire. Loin de moi l’idée de vous raconter leur histoire, mais seulement son dénouement. Les pionniers furent tous massacrés et l’île fut à deux doigts de tomber, d’une part sous l’assaut des forces du chaos, d’autre part par la capacité d’autres peuples à venir chez nous, ce qui nous aurait de toute façon condamner ! Il y eut une bataille mémorable dans laquelle même nos puissants dragons et nos grands mages ne furent pas suffisamment fort. La perte était proche et les habitants de la terre des dragons s’apprêtaient à connaître les malheurs du monde, les malheurs de la vie réelle. Toutefois, ce ne fut pas le cas. Au moment le plus critique, le ciel s’ouvrit et un être gigantesque, dantesque sortit de la déchirure dans un flot d’étoile et d’espace. La lecture devient en ce point très compliquée, comme si le parchemin avait été retouché afin de devenir illisible. Quoi qu’il en soit, la bataille fut gagnée et Aerion, car il s’agissait de notre seigneur bien aimé, s’empressa de refaire tomber notre monde dans le calme qui lui était familier.

Si je vous raconte tout ceci, c’est uniquement pour vous faire comprendre que le moindre elfe sortant de notre terre mets irrémédiablement les autres en péril ! La décision d’Aerion fut sage. Il ordonna que plus personne ne parle de l’extérieur, faisant s’enlever lentement des mémoires l’image des autres peuples. Puis, dès que les gens furent bien inculte, il créa un mythe dans lequel nous serions les seuls habitants du monde, entouré par le chaos et donc confiné à notre terre. Certain qui sont au courant trouve cela déloyal, mais je crois que notre survie vaut bien une ou deux entorses à la morale.

Toujours est-il qu’un autre problème se posait. Il fallait pouvoir prévoir un assaut, si celui-ci devait avoir lieu ! Notre armée, bien qu’extrêmement puissante ne résisterait pas aux assauts de nos voisins et il est certain qu’au moindre problème, notre sécurité serait compromise. La solution vint des aigles.

Lors de la guerre, ils s’étaient terrés dans leurs nids, évitant la bataille. Ce comportement plus que déshonorant leur valut les foudres d’Aerion. Pour se racheter, leur dit-il, ils devraient désormais apprendre à voler jusque chez les autres afin de les espionner.

La terreur fut immense pour les grands volatiles, car il est certain qu’en plus d’un voyage incertain, les risques de se faire abattre sont grands ! Seulement, ils acceptèrent, et c’est maintenant un grand honneur pour eux que de pouvoir servir notre peuple ainsi. Pour comprendre à quel point ils sont indispensables, il suffit de savoir que plus de huit cent soixante et un accidents ont put être évités grâce aux gardiens du ciel. Nos cartes sont d’une précision redoutable et vous ne pourriez bouger sans que nous ne le sachions.

Pour Aerion, ce n’était pas suffisant. Il créa un collège de mage afin de leur apprendre à transporter leur esprit dans d’autres lieux, comme s’ils y étaient. Cette pratique inédite est un des grands piliers de notre défense.

Ces deux moyens nous ont apporté plus de connaissance sur vous que vous n’en avez certainement vous-même et notre bibliothèque contient des documents que les rois nous envieraient. Cependant, tout ça n’a qu’un usage strictement défensif, et vu que nous ne sortons pas de chez nous, vous n’avez pas à trop vous inquiéter.

Je termine ici mon explicatif et vais donc reprendre le récit qui nous occupe.

Tout paraissait normal, au plus une invasion du chaos comme le monde en a déjà connu. Je me rappelle avoir suivi avec intérêt l’invasion du chaos dans les plaines humaines et ait été fort surpris de voir cet invincible flot de violence être stoppé par une poignée de paysans. Cette fois-ci, pourtant, Aerion parut angoissé. En fait, je crois même qu’il avait peur. J’ai eut beau chercher, fouiller et analyser la nouvelle vague d’assaillant, je ne vis rien qui puisse être différent d’avant. Lorsque je m’en entretint avec mon seigneur, il me montra un croquis représentant le meneur de la troupe, l’élu. Cette chose noire était montée sur un cheval encore plus répugnant qu’elle. Pourtant, je ne la craignais pas, sachant que jamais une pareille abomination ne viendrait troubler mon monde. Aucun de mes arguments ne put décider Aerion à cesser de s’agiter et quand je le quittais, il ruminait dans son coin de sombre et ténébreuses pensées.

Je connais bien mon seigneur, mais la suite m’étonna tout de même ! Le matin suivant, il convoqua la nation ! Imaginez donc que toute notre île dut se rassembler en un seul point ! Ah oui, bien sûr. Cela ne vous dit rien. En fait, c’est exactement comme si toute l’armée de sa majesté le roi phœnix se rassemblait. Ce fut une marée humaine sans précédant. Les rues étaient envahies par mes concitoyens et je me réjouis de mon état qui me permettait de rejoindre les dragons, dans le ciel.

C’est au moment où tout le monde fut arrivé qu’Aerion prit la parole. Je me souviens plus ou moins de chaque mot et vais donc me permettre de retranscrire ici ce que j’ai entendu :

- Citoyens ! L’heure est grave ! Notre grand ennemi chaotique s’est réveillé et s’apprête à marcher sur nous ! Jamais nous ne pourrons l’arrêter ! Notre destinée est irrémédiablement la mort ! Dans moins d’un an, le premier navire va débarquer ses soldats ici et après lui des centaines viendront, des milliers, des centaines de milliers !

Dans l’assemblée, les visages avaient passé de rouge à blanc, les sourires s’étaient effacés pour laisser la place à l’effarement ! Moi-même, pourtant conscient de notre sécurité, je frémissais. Aerion reprit soudain la parole :

- Citoyens, il reste un espoir ! Nous allons devoir lancer une expédition menée par les meilleurs combattants de notre île et chercher le secours des dieux ! Ainsi j’ai parlé et ainsi nous agirons ! Demain, nous allons organiser un immense tournoi et les gagnants devront se préparer pour leur quête ! Ce n’est ni un cadeau, ni un honneur, mais un devoir ! Maintenant, allez et que vos cœurs soient aussi puissants que vos bras !

Il fallut trois heures pour que le premier d’entre nous se décide à bouger un bras, puis à se mouvoir complètement. Les paroles raisonnant encore dans nos crânes, nous sommes repartis chacun de notre côté pour s’adonner à notre devoir. De mon côté, j’essayais de comprendre mon empereur ! Il savait pertinemment qu’aucun danger ne nous menaçait, mais il s’apprêtait tout de même à faire quitter l’île à un groupe de soldat. J’entendis soudain une discussion :

- Je te dis qu’il est fou ! Notre seigneur est fou à lier !

- Tu as peut-être raison… Méfions-nous !

- Surtout que nous savons, nous, qu’il n’y a aucun danger !

- On devrait peut-être s’interposer…

- Le roi sait ce qu’il fait ! m’écriais-je soudain, oubliant mes doutes et mes craintes ! Sans m’écouter, m’ignorant à juste titre, ils se séparèrent. Je restais alors, seul et désemparé, ne sachant plus que croire ni que penser. Finalement, je m’endormis à cet endroit.

Le lendemain, à mon réveil, un spectacle grandiose s’offrit à moi ! Dans la plaine, une arène avait été montée. Mais surtout, devant les lourdes colonnes de roc et de marbres, à l’entrés de l’immense monument se tenaient plus de deux milles combattants en armure resplendissante. Les chevaux blancs typiques de notre île tenus à la bride, ils prêtaient serment de défendre notre terre, quoi qu’il arrive et quels que soient les ordres ! Partout, les citoyens montaient leurs tentes, s’aggloméraient pour construire des habitations provisoires ou tout simplement pour s’entre-aider ! Fini les complots et les discussions pernicieuses, la solidarité était là et bien là, et les ordres de notre seigneur étaient respectés comme jamais ordre ne l’a été. Les combats s’annonçaient splendides et pleins de ce courage héroïque qui seul convient dans les situations désespérées !

Voilà.... Entracte et peut-être suite... Qui sait! (Rêvez pas! J'ai autre chose à faire, alors je vais pas m'occuper de mon texte avant un bout de temps (une vie ou deux). En plus, faut que j'aille lire les vôtres!)

Modifié par Imperator
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Invité Mr Petch

Un texte dans le plus pur style de notre seigneur-à-tous-bien-aimé-à-qui-nous-devons-la-vie-et-qui-régit-nos-misérables-carcasses, j'ai nommé Imperator. Bon, j'arrête l'ironie.

Donc j'adore ce texte, comme tous ceux que tu écris, et je déplore que tu n'en fasses pas plus, et plus long (en tout cas, j'espère que tu nous continueras, celui-là, il vaut le coup). Ambiance mystérieuse, enigme millénaire, héros incroyable, démons surpuissants, tout est là ! Bravo! :evilgrin:

Votre misérable et dévoué serviteur, Mr Petch

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J'aime bien l'histoire, ca passe bien, c'est original.

C'est intéressant, le style à la première personne est novateur dans la rubrique, j'aurais juste une remarque à faire ; je trouve qu'il y a beaucoup de points d'exclamations, pas tout justifiés, ce qui nuit justement un peu au ton.

Mais c'est un défaut bien mineur (et puis ca tient peut être aussi à moi, je suis avare sur ponctuation parait il)

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Bon, même si je sens la difficulté croître pour la bataille dans l'arène, j'aime bien ce texte moi aussi, alors il se pourrait bien que j'en fasse une suite. Quand? Ben, quand j'aurais du temps!

Pour les énigmes, c'est surtout pour cause de scénario bancale (car tiré d'un monde à moi que vous n'accepteriez peut-être pas) et parce qu'il me faut bien adapter un peu au lecteur!

Pour les démons surpuissants, franchement, j'ai du mal à m'en passer. Pour moi, même le plus petit des paysans peut receler une force gigantesque, alors un roi... (je rigole! Tout le monde est sur un pied d'égalité!!!!)

Mais c'est fou! Il suffit que je mette mon nom sur un texte et personne ne le lit! Ou alors, c'est dans mon dos... (ceci est une plainte sans fondement rajoutée bien après la fin du texte et qui n'a aucune raison d'être!)

Modifié par Imperator
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Invité Feurnard

Après avoir lu ta première histoire, disons que celle-ci fait un coup de frais. Pour résumer ma pensée, TOUT y est beaucoup mieux. En fait, j'adore. Je t'envie même certains effets de ton texte qu'on ne retrouve effectivement pas autre part.

Ce qui m'amuse, par contre, c'est que pour la quatrième fois, tu nous parles d'un monde utopique (un peu). Pourtant moi j'ai essayé et n'y suis pas arrivé ; alors que le tien se tient (lol) !

Bon, une réponse dans la masse. Je vais devoir changer ma signature en :

"Plongeur émérite, marin sans limite, je n'en suis pas moins un brillant scribouillard répondant au max de textes !" :blink:

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Invité ravil silion

c'est pas mal, une histoire dans un royaume inconnu, si, c'est un bon sujet.

je vois pas vraiment de défaut, même l'orthographe à l'air soigné (en fait j'étais tellement plongé dans le sujet que ça m'a pas frappé).

j'attends donc une suite, mais t'as pas l'air pressé.

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une histoire dans un royaume inconnu

Plus pour longtemps...

même l'orthographe à l'air soigné

ça m'étonnerait! Pas de relecture, pas de prise de tête... Faudrait un miracle!

"Plongeur émérite, marin sans limite, je n'en suis pas moins un brillant scribouillard répondant au max de textes !"

Si je n'étais pas l'empereur, ce serait plutôt à moi que s'adresse cette signature! (mais vu que tu l'as imaginée avant...)

j'attends donc une suite, mais t'as pas l'air pressé.

Lol! Évidement si tout le monde vient faire des commentaires, vient poster son texte etc... Moi j'ai pas fini! J'ai même pas encore lu la fin de Falcrisos (pas le temps d'aller rechercher l'ortho exact!). Bon, sérieusement, j'attend l'illumination! (sinon, le combat dans l'arène va être insipide!)

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Je passais la matinée à observer toute cette agitation. Puis, midi venu, je fut attiré par les trompettes, en même temps que les autres. Je me souviens à merveille m’être à nouveau mêlé au vol des dragons, comme si ceux-ci pouvaient me protéger de ce que craignait notre seigneur ! C’était bien futile et plus j’y repense, plus je me rends compte de l’importance de la psychologie ! Mais là n’est pas la question. Pour le moment, il convient que je vous parle de l’arène.

En fait, l’arène n’était qu’un décor. Monstrueux, je l’avoue, gigantesque, je vous l’accorde, mais un décor tout de même ! Ce dont il vaut de parler, c’était les gradins pleins à craquer, les aigles qui avaient envahi le ciel et Aerion ! Ce dernier était sublime ! Il avait mis son armure de combat et avait empoigné son lourd marteau de guerre, Platoïvoïde-le-lourd, qui tire son nom de sa taille. Titanesque, Mon seigneur resplendissait et je ne doutais point que toute l’assemblée n’ait cru la victoire assurée d’avance, quel que soit l’ennemi ! Je me rappelle l’avoir crut, moi.

Lorsqu’il se leva, le silence lui fit écho. Magistralement, il éleva son arme au ciel et déclara :

- Je serai bref. C’est aujourd’hui que vont se réunir les meilleurs. C’est aujourd’hui que l’élite va promettre de nous sauver tous ! Même si l’espoir est infime, nous devons y croire, car c’est dans l’espoir uniquement qu’est la survie ! Une unique épreuve va départager nos combattants : la mêlée !

Soldats, guerriers, combattants. Je m’adresse à vous, car vous devez savoir. La seule règle qui régira cette mêlée, ce sera la mort. Si vous mourrez, vous avez perdu. Si vous survivez, il vous faudra tuer ! Vous vous dites certainement que je deviens fou, peut-être pensez-vous que je veux simplement provoquer un massacre sans nom ! Je vous demande votre confiance. Tuez, tuez sans discernement ! N’hésitez surtout pas, même devant l’ami ! Si un quelconque scrupule vous assaille, alors vous perdrez.

Soldats, il est encore temps de reculer. Que ceux qui souhaitent s’en aller s’en aille, mais maintenant ! Une fois dans l’arène, il sera trop tard !

Une formidable vague de chuchotements et de protestations sourdes parcourut et les combattants et le public. Il ne fallut pas longtemps avant que le premier des guerriers ne fasse un pas en arrière, puis se retire ! Mais il fut le seul. Les autres, infaillibles, restaient en place, chacun ayant trouvé une raison quelconque, que ce soit la honte de la fuite ou simplement le souvenir du serment d’allégeance… Une trompette retentit, demandant aux futurs ennemis de se préparer à l’affrontement. La prochaine démarrerait la bagarre.

Un long silence se fit. La tension montait autant que l’attente se prolongeait. Même les aigles s’étaient tus.

Soudain, le faible signal retentit. Le bruit était sourd, mat, comme étouffé, mais il résonne encore en moi ! En un instant, un vacarme de cliquetis retentit, mêlant les chocs des armes, les cris de guerre et les cris de douleur. En cinq minutes, trois moururent. Leurs corps, loin de joncher inutilement le sol, se retrouvèrent à l’intérieur de cellules dont les murs étaient faits et, étrangement, ces corps étaient à nouveau animés. De l’horreur, les visages passèrent au soulagement.

Ainsi le roi avait tout prévu ! Il savait que personne ne mourrait et avait préféré nous tester plutôt que de s’assurer le combat ! Nous avions tenu bon, contre la logique, contre la peur, uniquement pour notre honneur et notre gloire ! À mon souvenir, c’est bien là le plus grand et désespéré combat qu’ait jamais gagné mon peuple !

Maintenant rassurés, tous les regards se redirigèrent vers le combat. C’était magistral ! Sous une pluie de coups, nos braves tenaient et ripostaient. Les armures se brisaient sous le poids des masses, les boucliers volaient en éclat sous les haches, les épées se brisaient au contact de leurs congénères et pourtant, pas une seule fois le courage ne faillit! L’on voyait ici un elfe résister face à plus de cent autres ! Là, deux anciens camarades se battaient pour la plus grande gloire du roi, faisant voler le sable et le sang, déployant plus puissance qu’il n’en est possible à un être normal ! De tout côté, la grandeur de notre race fut mille fois prouvée, voir même étonnamment surpassée en maintes occasions ! J’ai moi-même vu, de mes yeux vu un de guerriers arrêter l’arme de son adversaire avec sa main, puis briser le métal de la lame comme l’on brise une brindille ! Vraiment, il était fabuleux de voir ces elfes se battrent ! Fabuleux de constater avec émerveillement le dévouement dont ils furent capables !

Toutefois, Aerion se contentait balancer la tête de gauche à droite et de droite à gauche, en pleurant doucement. Se levant de son trône, il s’avança jusqu’à la balustrade puis, sans que personne ne put l’arrêter, il sauta au cœur de la bataille ! Il commença à abattre coup sur coup tous ceux qu’il voyait et ceux qu’il ne voyait pas ! Son marteau broyait les plus lourdement protégés, de ses mains jaillissaient des pluies d’éclairs, des torrents de flammes et de trombes d’eau. Tout se pliait à sa volonté ! Le sol s’ouvrait sous les pieds de nos braves, les engouffrant pour ne les restituer que plus tard, épuisés dans une des cellules. Des hordes, des myriades de petites lucioles avaient envahi le ciel et massacraient toute vie, ignorant les armures, la peau ou les os. Après leur passage, l’on apercevait à peine un peu de sable.

En moins de cinq minutes, nous assistâmes, complètement affables et impuissants, à la plus grande hécatombe qu’il n’ait jamais été donné de voir. Quand l’arène fut vide, Aerion se contenta de poser ses armes, de s’agenouiller et de se morfondre en silence. Nous, nous avions bien compris. Lui aussi, j’en suis certain, l’avait compris. En fait, je suis certain qu’il l’avait compris avant même que ne soit préparé tout le tournoi. Trop clairvoyant, il avait su que ce serait à lui de quitter l’île et de braver les dangers de l’extérieur. Tristement, il appela Psalmandir, son noble dragon et ensemble, ils rentrèrent au palais.

Les deux jours qui suivirent furent les plus durs de toute ma vie ! Les armes avaient été rassemblées, les armures aussi. Les dragons attendaient leurs compagnons et les compagnons attendaient leur maître. Aerion tardait en effet, voulant sans doute retarder encore l’inéluctable, voulant certainement tenter vainement se soustraire à la fatalité… Ce jour là, la foule me parut plus grande que jamais ! Un tapis de fleur d’azalées s’était créé par le zèle de la population de dire au-revoir à ses héros, à son seigneur. La procession des dragons fut lente. Chacun de leur pas semblait demander plus d’effort que milles normaux et il fallut un moment pour qu’ils se décident à entrer dans la nef. Les cordes furent tranchées, les voiles furent levées, les larmes versées et l’empereur s’en est allé.

Longtemps je l’ai supplié de m’emmener,

Mais ma place est là,

Il me l’a dit, je le crois,

C’est pour ça, je pense, qu’il a refusé !

Bon, ben... C'est fini! (tout du moins, ce chapitre...). Bon, peut-être que comme introduction au vrai texte... (ah oui, il ne faut pas faire attention au quatrain à la fin, mais vu que ça tournait à la mi-poésie, j'ai préféré y mettre les forme (bien que pour ce qui est des pieds et autres...)

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Invité Mr Petch

Tu as bien fait de le continuer, le combat de l'arène est sublime, l'issue inattendue (Aerion avait tout prévu pour sauver son peuple!) et la fin poétique et presque émouvante :blink: colle bien avec le reste. En fait, je trouve que ce texte se suffit à lui-même, la fin est plutôt fermée, je ne sais pas trop comment tu pourais continuer. Mais ce n'est que mon avis(et je le partage!)

Mr Petch

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le combat de l'arène est sublime

N'exagérons rien :D !

je trouve que ce texte se suffit à lui-même

Moi aussi :o ! Mais dans une autre mesure :D ! En fait, Earthan ne pourrait plus raconter quoi que ce soit (normalement :blink: ), vu qu'il va rester sur la terre des dragons! Donc il n'y a pas (ou presque :o ) de suite direct possible. Maintenant, je me demande si je vais simplement faire des allusions dans mes autres textes (comme je le fais jusqu'ici :) ) ou si je vais continuer sous une autre forme :D ...

Je verrai bien!

Mais ce n'est que mon avis(et je le partage!)

Je connais peu de personne qui ne sont pas d'accord avec elles-mêmes (en fait, je ne connais que moi -_- ...)

l'issue inattendue

C'est marrant, mais moi je le sentais venir depuis un bout de temps :D !

(Aerion avait tout prévu pour sauver son peuple!)

En fait, je ne sais toujours pas de quoi il est sensé le sauver :P !!!! Il n'y a aucun danger, rien, que dalle :D ! Selon moi, il manigance quelque chose, mais je ne sais pas quoi...

Bon, tout ça pour dire que:

En fait, je trouve que ce texte se suffit à lui-même, la fin est plutôt fermée, je ne sais pas trop comment je pourais continuer.

Et que donc je vais m'arrêter là :D ...

Retournement de situation: suite à un élent de folie, je pense continuer malgré tout (pour le chalenge en théorie, parce que j'aime vraiment ce texte en pratique et que pour le sauver de l'oubli, il me faut le continuer! Aerion va survivre à la plus violente des guerre, au plus puissant des tueurs, le néant et son armée d'oubliés!)

Modifié par Imperator
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Bon, voilà, comme je suis un peu dans mon trip, j'ai réussi à pondre une suite! Bon, évidemment c'est un moyen de continuer... Alors voilà ce que je propose... Vous lisez le départ (les trois premier paragraphe) et vous regardez si ça vous dit... Attention, ce texte n'a presque rien à voir avec le premier, dans le sens où ce n'est pas le même qui parle et que ça ne se passe pas au même endroit! Bon, je dit juste un truc, le but a été de garder le style à la première personne en innovant un maximum (soit donc en faisant un truc que j'avais jamais essayé, et ça se sens!), le tout en permettant une suite au premier texte...

Voilà voilà, désolé, mais je fais ce que je peux avec ce que j'ai, c'est tout... (par contre, s'il y a des fautes d'orthographe, alors je promet de... de... de lire Falcrisos sur le champ! (faut bien trouver un pretexte pour le commencer (après ça va tout seul parait-il...)

Allez, voilà la chose:

Chapitre 2

Je le regarde une dernière fois, les yeux emplis de larmes et l’estomac noué par la honte ! La trahison et la félonie sont mes seuls frères dans ce moment de vif déchirement. Il se retourne, le visage courroucé, puis s’en va, sans remords… Moi, je reste planté là, comme un arbre mort vidé de toute substance par la perversion du chaos. Il est parti sans me laisser m’expliquer sur ma déshonorante conduite, sans me laisser la moindre chance de me racheter, préférant le dédain… Je ne saurais le lui reprocher !

Doucement, comme dans un cauchemar qui n’en finit pas, je m’écroule. Le sol se rapproche inexorablement de ma face. Les vers et les asticots s’enroule et s’emmêle à l’idée de ma présence, je ne vaux pas mieux qu’eux, je serai parmi les miens ! Il me faut fermer les yeux, fermer les yeux et prier, de toute mes forces, de toute ma foi pour recevoir enfin l’ultime délivrance : la mort…

Je ressens le contact mat de la terre. La puanteur des cadavres entre en moi par tout les pores de ma peau, par tout les orifices et sans que je ne puisse rien y faire. Je suis condamné à mourir pathétiquement au milieu des morts, comme le misérable que je suis. Mon esprit, déjà, s’égare. Serais-je faible au point de ne pouvoir même pas résister plus d’un moment à l’appel incessant de ma destinée ! De fureur j’ouvre les yeux !

Il est là, devant moi. Il a dut se pencher. Son visage m’est familier, je le connais bien, mais ma mémoire défaille. Une seule pensée me vient en tête, un seul mot : « Traître ! ». Je m’évanouis, pour la mort…

*********

… Quel est cet endroit ? Pourquoi ais-je une chope à la main ? Quels sont ces rires sur ces champs de désolations ? Mais je suis dans une auberge ? Par quel miracle…

Tout me revient… La bataille, ma chute, le visage… Mais alors, que fais-je ici, dans cette taverne à festoyer et à ripailler ! Et à qui appartient ce visage ? Je ne le vois même plus !

Trop de questions, trop de bousculade dans ma tête ! Je ferais mieux de me calmer et d’observer la situation.

Alors… Au moins, je suis moi, ou tout du moins, je suis dans mon corps. Toutefois, je ne peux pas me mouvoir et pourtant les bras bougent ! L’établissement dans lequel je me trouve a un air de vieil auberge pour forban qui ne me plaît pas… Mais… C’est l’étalon du sud ! Bien sûr, je venais tout le temps dans cette taverne ! Comment ce fait-il que je ne me sois pas rappelé de ça ! Aurais-je perdu la raison, et ma mémoire par la même occasion ? Voyons… Je m’appelle Steve Bernardo, je suis forgeron le jour et voleur la nuit, je me suis associé avec deux comparses, Emmanuel et Sylvio, dits respectivement « la mouche » et « le bourdon ». Je crois qu’il sont morts, oui, c’est bien cela. On s’est fait avoir le jour même dans un traquenard de ces filous de soldats ! J’en ai réchappé en fuyant, j’étais déjà lâche… Mais qu’est-ce que je raconte ! Je n’ai jamais été lâche ! Je suis un homme d’honneur ! Si j’ai fui, c’était pour sauver ma vie ! Continuons la vérification… Ma mère et mon père me sont inconnus et ma nourrice fut Mama-mild, une vieille harpie que mêmes ces dernières auraient craintes ! L’injuste colère incarnée cette femme ! Je ne sais pas si elle m’a enlevé à mes parents où si elle m’a trouvé, mais en tout cas, elle m’a fait baver ! Heureusement, je n’ai jamais manqué une occasion de le lui faire payer !

Allons, ma mémoire fonctionne parfaitement ! Sauf que je ne sais pas pourquoi et comment je suis venu ici, dans mon corps… Ah, tiens, je me lève ! Avec ce que je viens d’ingurgiter, c’est plutôt normal ! Je titube jusqu’à l’entrée où je m’écroule sous les railleries du reste de la taverne ! Qu’importe, dans un moment, ils tituberont aussi… Me voilà enfin dehors. De mon poste d’observation, je commence à ressentir un léger malaise à force de plonger à droite, de revenir à gauche, puis à droite, puis à gauche ! Finalement, ce qui devais arriver arrive, je vomis. Heureusement que je ne sens rien, sinon je pourrais être très incommodé de l’odeur, ainsi que du fait de porter un pantalon couvert de ce liquide verdâtre si familier aux grands buveurs . Sans que je ne m’en rende compte, nous avons parcouru un sacré bout de chemin qui nous mené loin de la ville, sur la côte. La falaise à pic me donne envie de rebrousser chemin, mais mon corps ne semble pas du même avis.

Je m’approche dangereusement… Mourir deux fois en moins de douze heures, ce serait trop bête… Mais de quoi je parle, moi ? Eh, attention ! Et merrrr…

Voilà, on a chuté ! Grâce à ce bougre d’empoté, on a chuté ! Je hais la hauteur, et je me hait… surtout lorsque je chante en tombant d’une falaise ! Si je pouvais agir, je m’en foutrais une, juste pour m’apprendre à vivre ! Un doute m’assaille, je reconnais ce décor, cette chute et cette paroi de roche qui défile ! Oui, c’est là, c’est là que tout a commencé !

Voilà... Allez, je le semande, parce que là, ça m'intéresse beaucoup! Est-ce que ce procédé a déjà été utilisé? (au passage, est-ce que ça vous a plu?)

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Invité Mr Petch

Mais c'est génial! On dirait de plus en plus du Lovecraft! Fantastique et angoissant à souhaits. Magnifique, splendide et...et... je ne trouve plus les mots!

Par contre un truc: qui parle? non, franchement, j'ai pas deviné. Est-ce que c'est un perso du texte précédent? Oui, non? Bref, j'ai adoré.

ma nourrice fut Mama-mild

.... :shifty: J'extrapole ou c'est un clin d'oeil à notre cher Mildidjou ?

Bon, c'est malin, maintenant, je veux une suite!

Mr Petch

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Récapitulatif sur les deux premiers textes :

J'adore, je suis fan, le style et l'histoire sont merveilleux, l'idée (fantôme + 1ère personne) est très bonne.

Par contre, ai pas compris le dernier texte :shifty:

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Premiere chose :quand tu vomis ,tu vomis du vert :P

Plus serieusement ,je ne vois pas le rapport entre les deux texte qui sont tres different du point de vu de l'histoire mais identique du point de vu narratif

Mais j'aime le premier et j'adord le deuxieme

Derniere question:c'est quand la suite :'(

:shifty::lol:^_^:D:D

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Invité ravil silion

ta suitte est pas mal, vraiment pas mal. mais sache que je doute que "suite" soit le bon mot car je ne vois pas le lien, enfin bon, je crois que l'on peut te faire confiance! :shifty:

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On dirait de plus en plus du Lovecraft

1: jamais lu :'(

2: connais pas :'(

3: chasse gardée de Bahan :D !

Par contre un truc: qui parle? non, franchement, j'ai pas deviné. Est-ce que c'est un perso du texte précédent? Oui, non? Bref, j'ai adoré.

Ouais, je sais, personne n'a compris :shifty: ! Une seule chose, ce n'est plus le même qu'avant! (lui s'appelle Steve Bernardo alors que dans le premier, il s'appelait Earthan). Mais vous comprendrez mieux avec la suite ^_^ ...

....  J'extrapole ou c'est un clin d'oeil à notre cher Mildidjou ?

Tu veux me faire condamner, c'est ça :P ? Ben alors fait le, parce que c'est effectivement un clin d'oeil :D (je pensais en mettre par rapport à d'autre textes (annales du Westerland pour le nom de l'auberge, etc...) mais j'ai pensé que ce serait un peu pousser!).

Bon, c'est malin, maintenant, je veux une suite!

Toutes mes excuses :'( ... En plus, c'était même pas vraiment le but :'( ...

Premiere chose :quand tu vomis ,tu vomis du vert 

Tout dépend de ce que tu as mangé ou bu :-x ! J'en sais quelque chose (personellement :-x:-x:-x !).

Plus serieusement ,je ne vois pas le rapport entre les deux texte qui sont tres different du point de vu de l'histoire mais identique du point de vu narratif

ça aussi, il va falloir attendre la suite, parce que, pour l'instant, le lien est plutôt bancal :lol: ... Mais il y a en tout cas un personnage en commun :D ! (allez, devinez!)

Par contre, je sais toujours pas si il est un peu original, ou si c'est déjà surexploité comme idée :'( (entre autre, je pense avoir innové un peu plus en mettant l'esprit dans son propre corps sans qu'il ne puisse interargir pour que ce soit normal qu'il raconte tout :clap: !) Dites-le moi, parce que c'est l'unique prétention du texte (qui est énorme, soit dit en passant :'( ...)

Allez, je vais écrire (et lire...). Ah oui, Gotrek, au cas où... Tes annales, c'est vraiment génial! Tu vois ce qu'on écrit après leur lecture! Faut continuer!

Dis Gotrek, je peux te piquer le nom de l'auberge? (en plus ce n'est qu'un détail...)

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Allez, je vais tenter de le faire comme ça... Si ça va pas, je ferai comme Asurear, je vous effacerai la mémoire et je recommencerai...

Plus que quelques mètres avant la fin, rien que quelques mètres ! Mais qu’est-ce qu’il attend ! Je sais qu’il va se passer quelque chose ! Je ne suis pas mort ! Il doit arriver, il va arriver, ça doit arriver ! Je vais creverrrr…

Quel choc ! Je le savais, je l’ai toujours su. Toutefois, je ne m’attendais pas à ce que ce soit un dragon qui me sauve. Dans ses serres, je me sens tranquille, paisiblement en sécurité… Je vais peut-être m’y endormir ? Tiens, oui, en effet, je me mets à ronfler. C’est étrange ! Moi, je suis éveillé, je me sens en pleine forme et mon corps dort. Bof, ça ne fait rien. Observons plutôt le dragon… les dragons ! Ils sont plusieurs maintenant, ils volent autour de nous… de moi, enfin de moi et de mon corps ! Mais…Oui, il y a des cavaliers sur ces monstres ! Comment est-ce possible ? On dirait des microbes sur le dos des dieux ! Dommage qu’il pleuve, sinon, j’arriverais peut-être à décripter la grande bannière que porte celui qui est à ma gauche…

Franchement, il m’est déjà arrivé des choses étranges, bizarres, mais ça, ça dépasse tout ce que mon imagination avait put produire jusque là ! Om m’aurait traité de fou si j’avais seulement soulevé l’hypothèse de la possible existence de ces merveilleux reptiles et là, ils étaient une bonne vingtaine à tournoyer autour de moi, à jouer avec la foudre et la pluie, la carapace luisant par moment sous le miroitement de la lune ! Je reste bouche bée devant ces gueules noires, ces énormes ailes et ces corps titanesques ! Par la dame, il est étonnant de voir ce que la nature peut nous montrer comme prodige !

Et, mais où m’emmènent-t’ils ? Le village est en-dessous, il est temps de s’arrêter ! Non, mais… Arrêtez, je veux descendre ! Vous m’entendez ! Mais réagit, corps stupide, au lieu de continuer à dormir ! Cela ne peut être ! Quoique… Au moins pourrais-je visiter le monde, qui sait, peut-être aurais-je l’occasion à mon tour de voler sur le dos des dieux ? Allons, saluons une dernière fois la ville, les gens effarouchés et la garde et partons sur le chemin de l’aventure ! Tiens, je ferais bien un petit somme, moi…

Bof, pas vraiment plus d'élément, mais le but est surtout la rencontre avec les dragons!

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ça, c'est déjà tout prévu! Pa s de problème! Le plus dur, en fait, c'est de rendre crédible un certain point... Enfin bon, on dirait que ça passe plutôt bien...

D'accord le raprochement entre les deux texte est fait

J'avoue qu'il aurait mieux valu que je ne fainéantise pas et que j'écrive ce passage en même temps que le reste, mais voilà, je trouvais la chose un peu délicate... Et en plus, je n'en suis plus à la belle époque où l'avis du lecteur comptait à peine... J'ai évolué et compris que pour pouvoir progresser, il fallait des réponses... D'où certaines difficultés...

Ah oui, pour les points d'exclamation (et les ...), je suis désolé, mais chaque fois que j'en enlève un, j'ai l'impression d'amputer mon texe... J'ai vraiment du mal avec ça... Un conseil?

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Eh bien, vu comme c'est parti, j'en ai pour un bout de temps à vous conter l'histoire de Steve! Tant pis, advienne que pourras! En tout cas, voici un gros morceau (tout est relatif...). Ah oui, j'ai vraiment fait une énorme allusion à un de mes textes (en fait à deux ou trois), mais ça ne sera que des petits écarts, et l'intrigue en soi restera assez lointaine de ces choses. J'éspère ne pas avoir été trop loin...

Eh bien, c’était un bien étrange rêve ! Des dragons… Quelle imagination. Allons, un petit verre et on part au boulot ! Holà ! Aurais-je une crampe ? Mais… Ah non ! Bon, puisque ce n’est pas un rêve, mieux vaut s’y faire. Alors, visiblement, je dors sur une sorte de lit de camp et je suis à l’intérieur d’une tente. Jusque là, ça va. Voyons, dehors, il pleut. Saleté de temps ! Oulà, sacrée rincée ! Je plains les pauvres types qui doivent monter la garde et … Quelle gueule ! Je ne me ferais jamais à l’idée de la présence des dragons ! Bon, au moins, je sais que je ne réussirais jamais à m’enfuir…

Ah, quelqu’un entre. Un malheur n’arrive jamais seul, ce sont des elfes ! Je hais les elfes ! Ces esclavagistes assoiffés de sang souillent chaque jours un peu plus nos rivages et aujourd’hui, ils voudraient encore s’en prendre à moi ! Je suis vraiment mal barré et en plus, je dors !

- Il dort, ces humains sont vraiment étranges.

Quoi ? Qui a dit ça ?

- Surtout, ne le réveillez pas ! Il est mon hôte à présent. Dès son réveil, vous lui apporterez de quoi manger et de quoi boire. Évitez la pomme fermentée, je crois qu’il en a déjà trop eut…

- Vraiment bizarre ces humains…

Ohé, je suis là ! Mais ils m’ignorent, les bougres ! Ils ne me voient pas ! Ha ha ha, ils ne se doutent même pas de ma présence ! Épions donc puisqu’une telle opportunité m’est permise. Voyons, ils sortent tous, sauf le chef. Il fait une sacrée taille, le bougre d’elfe ! De sacrées bobards ces histoires d’elfes faméliques ! S’il y en a d’autre comme ça, je ne donne pas cher de la bretonnie ! Allons, maintenant il enlève sa capuche et… C’est ça, un elfe ? Il n’a pas cet air d’agressivité que l’on m’a conté. Il paraît doux et son visage m’inspire le repos… C’est étrange qu’un tel visage puisse exister ! Non, ça ne peut pas être un elfe, il n’y ressemble pas et tout son être dégage la paix et l’harmonie ! Mais qu’est-ce que c’est ? Peut-être un dieu ? Mais un dieu m’aurait déjà vu…

Ce regard ! Des braises, des flammes et tant de mélancolie ! Il m’a regardé droit dans les yeux. J’en suis sûr ! Il a même sourit ! D’un sourire triste, douloureux, certes, mais il a tout de même sourit ! Il m’entend peut-être ? Eh ! Oh ! Je suis là, je sais que tu peux me voir ! Tu m’entends, je sais ! Allons, ne fait pas semblant ! Tu me vois, tu sais que je suis là ! Mais réponds moi par la dame ! Tu entends ? Mais vas-tu répondre ? Eh ! Sagouin ! Filou ! Escroc ! Ordure ! Tu vas me répondre, oui ?

Rien à faire ! Voilà deux heures que je crie à tue-tête et il n’a pas bronché ! Je suis pourtant certain qu’il m’a regardé droit dans les yeux ! Peut-être est-ce l’alcool !

Qu’est-ce que je raconte, moi ? C’est l’autre qui a bu, c’est pas moi ! Enfin, si, c’est moi, mais pas moi… Enfin, l’autre moi ? Enfin, si lui c’est moi, alors moi, je suis lui ? Non, si j’étais lui, je pourrais interargir, je dormirais en même temps ! Je suis probablement son esprit… Sauf que si je suis mon propre esprit, comment ce fait-il que je l’envisage à peine maintenant ? Et comme…

- Monseigneur, une armée de chevaliers nous encercle, ils ne semblent pas vouloir négocier !

- J’arrive.

Quoi ? Des chevaliers ? Mais alors… je suis sauvé ! Et les dragons ? Bof, des bretonniens face à des dragons, ils n’en feront qu’une bouchée… Sauf que je ne sais pas si je parle là des dragons ou de mes compatriotes… Surtout avec le grand balèze sur le dos d’une de ces satanées bestioles !

Eh ! Je me suis réveillé. Mais, je me lève ? Ils ne m’ont donc même pas attaché ! Eh, mais qu’est-ce que je fais ? Stop, tu entends, je suis ta conscience, tu ne dois pas fouiller, non ! Allez, va te rasseoir ! Mais personne ne m’écoute ces derniers temps. Non, pas le coffre ! Non, arrête ! Mais stop à la fin ! Va-tu cesser ? Non, n’ouvre pas, n’ouv… Mais… c’est… c’est fabuleux ! Je n’ai jamais vu une pareil arme ! La lame est si finement ciselée ! Et ce manche ! Est-ce rationnel de penser que cette lance ait put être forgée dans notre monde ! À côté de ce bijou, tout les dragons du monde me semblent bien insignifiants ! Ce reflet d’or est vraiment beau ! Si je m’écoutais, j’étendrais les bras et… Ehhh, mais c’est que je le fais ! Non, mais attention ! Cette arme n’est pas normale, non, il vaut mieux pas la prendre, non, tu ne sais pas ce que tu fais ! Arrête ! Tu vas déclencher une catastrophe !

Quel est cet endroit ? Où est la tente ? Des murs ? Comment peut-il y avoir des murs ici ? En plus, ces parois sont en métal ! Je suis tout aussi étonné que moi-même ! Là, une étagère, ici, une table, par là une armoire et par ici une série de lumières et là… et là il y a cet homme ! Il se retourne, il m’a vu ! Il faut fuir, tu entends, il faut fuir ! Allez, bouge, bouge ! Il se rapproche ! Mais tu vas bouger ? Allez, un effort, il faut y aller, il est tout proche maintenant !

Oui, c’est bien ! Allez, oui, par la porte ! Maintenant, à droite, j’ais dit à droite ! Mais où vas-tu ? Non, à gauche, mais c’est un labyrinthe ? Là, la sortie, je suis sûr que c’est la sortie ! Non, c’est un piège, il ne faut pas y aller ! Arrête ! Arr.. trop tard, il m’a coincé, je suis fait. Et bien tue-moi, si tel est mon destin, je ne ploierai pas ! Vas-y, tue moi !

Ehhh, mais qu’est-ce qui m’arrive ?

- Est-ce que ça va ? Vous n’auriez pas dut succomber à l’appel, ça peut être dangereux… Allons, asseyez-vous et buvez ce breuvage. Ensuite, nous allons avoir une longue conversation. Ah, j’oubliais, je me nomme Aerion...

Ah, vous avez réussi à tout lire? Ben bravo!

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Invité ravil silion

et oui! j'ai tout lu, et j'ai bien aimé. je ne ferai aucune critique, parce que je n'en ai aucune en tête, allez une quand même, mais ce n'est pas vraiment une critique.

on commence à apercevoir un lien, mais il est encore insuffisant. certaines parties sont un peu confuses mais c'est ce qui fait sans doute le charme.

continue, on est tous avec toi.

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on

????

et oui! j'ai tout lu

Et bien bravo!

certaines parties sont un peu confuses mais c'est ce qui fait sans doute le charme.

je pense aussi... Et puis, je parle de choses qu'il ne faut à tout prix pas développer! D'où ce besoin de rester flou...

je ne ferai aucune critique

Dommage...

parce que je n'en ai aucune en tête

Ah, bon...

continue

À vos ordres!

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Moi aussi j'ai tout lu :( et j'adors

D'ailleurs je t'ai emprunte l'idee de l'esprit qui parle pour mon recit,mais pas avec les meme capacites et je pense faire de meme avec l'esprit de Steve masi dans un style un peu different car je trouve sa vraiment geniale,masi il faut d'abord que je progresse en ecriture car je crois que ce n'est pas encore sa :P

Merci en tout cas :hat:

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Bon, je me disais que la source était tarie, que faute d'imagination, je ne pourrais pas continuer et... et je le pense toujours un peu. Toutefois, il me semble ennuyeux de laisser là mon Aerion, Steve et ses petits ennuis. En plus, j'aimerais pouvoir passer à la suite, et pour cela, il faut que je boucle (provisoirement) le deuxième chapitre... Bon, tout ça pour dire que... J'ai fait une suite... désolé...

Combien de temps il a passé à me parler ? J’ai vraiment de bizarres questions… Comme si j’avais compté les heures ! De toute façon, je n’ai pas écouté, mon moi non plus d’ailleurs. Je me souviens d’une histoire de dieux, de monde hostile, d’une île à sauver et de la providence… Bof, rien de bien concret somme toute. Je crois qu’il a plus parlé pour que je me remette de ma rencontre avec cet espèce de démon, plutôt que dans l’espoir de me voir comprendre quoi que ce soit à son histoire…

Il discute maintenant à côté et moi, je dors, une fois de plus. Franchement, je ne me savais pas si flemmard ! D’accord, il y a eut une journée et une nuit entière de palabres, mais moi je me sens toujours en pleine forme ! Alors pourquoi mon moi sommeille ? Au lieu de me poser des questions, je ferais mieux d’écouter ce que disent les autres.

- Vous avez devant vous celui qui nous sauvera tous !

- Mais, mon seigneur… Ce n’est qu’un humain, un paysan…

- Et alors ? Je vous le dis, il est la clé que je recherchais ! Il est notre seul espoir. Maintenant je peux l’avouer, je suis partit de la terre des dragons sans penser jamais y revenir, mais à présent, il est là…

- Seigneur, tu es sage, je ne devrais pas douter de ta parole. Toutefois, je demande, ainsi que mes compagnons, quelques explications.

- Je n’en ai aucune, mais sache juste que cet humain, comme tu dis, a nos vies et le destin de notre terre entre les mains ! Il nous aidera à vaincre, j’en suis certain !

- Il en sera comme vous le désirerez mon seigneur, comme vous le désirerez…

Ouais, dans quoi je me suis encore embarqué, moi ? Je ferais mieux de me tirer d’ici avant que ce cinglé ne me rappelle… Tiens, il vient justement ici ! Eh, mais laisse moi dormir en paix ! Ben voilà, c’est gagné… Je dormais si bien. Si c’est pas malheureux de voir des choses pareilles…

Mais dites-moi, je connais cette scène… Oui, j’ai déjà vécu ça, j’en suis sûr ! Là, il me demande de me lever et juste après, il va me faire sortir de la tente. Je me souviens parfaitement du défilé de dragons à l’extérieur… Les cavaliers vont me regarder comme un étrange étranger et tout au bout se trouvera la lance… Je me rappelle parfaitement mon mouvement de dégoût ! Ah oui, vraiment, les dorures me paraîtront soudainement moins attrayantes, le tranchant de la lame beaucoup plus repoussant et ce manche me semblera receler plus de danger que les plaines désertiques du nord… Mon dieu, vais-je à nouveau devoir m’approcher de cet objet de malheur ? Non, l’elfe va m’épargner cette peine, je m’en souviens…

Là, nous sommes sortis ! J’aimerais bien voir mon visage ébahi par tant de majestueux monstres ! En tout cas, vu d’ici, c’est toujours aussi beau que dans mes souvenirs ! Le soleil fait briller les armures et les carapaces, les plumes des casques contrastent avec les ailes des reptiles, les lourdes têtes m’observent, soutenues par celles plus légères de leurs cavaliers… Oui, je viens de l’apercevoir, là, au fond, posée sur l’autel… La lance maudite ! Fuir, vite ! Je m’en retourne et m’en félicite. À grands pas, je m’éloigne de cette horreur et je vais me réfugier sous le couvert de la tente. Je demande :

- Pourquoi ?

- Parce que c’est là ton destin, me répond-t’on.

- Pourquoi moi ?

- Ce n’est pas moi qui décide. Es-tu prêt à nous aider ?

- Je ne sais même pas ce que je dois faire…

- Tu comprendras tout en même temps que moi, mais pour le moment, je voudrais ta parole ! Tu peux continuer à fuir si tu le désire, mais je peux t’assurer que la lâcheté ne t’aidera jamais ! Si nous ne réussissons pas, personne ne pourra sauver le monde, tu comprends ça ? Tu es notre seule chance, ne nous abandonne pas !

Je me souviens m’être soudain rappelé ma vie de truand, mon enfance d’orphelin et mon ivrognerie chronique… « Est-il donc possible que je sois appelé à de si hauts desseins ? Je n’y crois pas… » avais-je dis. Mais un sang nouveau coulait en moi, un sang plein de la fierté humaine, de la bravoure de mon peuple et de cet héroïsme que je croyais juste bon à amuser les enfants… Contre toute logique, je m’était mis à genou et avait juré de servir cet elfe, où qu’il aille, quoi qu’il fasse, quoi qu’il arrive et quoi qu’il m’ordonne ! Je lui avait baisé la tunique. Je me sentais lié à lui et me jurais bien de ne pas faillir ! Il en fut de même aujourd’hui. Point par point, la scène fut la même et je sentis le même souffle de grandeur m’envahir. Seulement, quelque chose de minuscule m’ennuie. Je ne sais pas encore quoi, mais ça ne fait pas partie de mes souvenirs, c’est quelque chose de nouveau…

Allez, je mettrais une suite un peu plus tard (question de jours) et on passera au chapitre trois qui devrait être plus intéressant (pour moi du moins...)

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Voilà, ma suite... Bon, mon envie de passer à la suite s'y fait passablement bien sentir, alors faut pas trop s'étonner. Pour ceux qui s'attendaient à une intrigue complexe, ben désolé, mais Steve, c'est surtout un exercice de style qui s'essoufle doucement (en tout cas moi, il me gonfle un peu...)

Nous avons embarqué sur une sorte de bateau. Suffisamment grand pour les dragons, trop petit pour être un véritable vaisseau, il semblait avoir été fait sur mesure. La brume a couvert notre embarquement et je n’ai donc pas vraiment fait attention à quoique ce soit, si ce n’est évidemment où mon corps mettait les pieds. Je ris encore à l’idée que j’aie cru bon de veiller alors qu’en cas de pépin, je n’aurais de toute façon rien put faire, sinon observer ma chute. Cette situation est vraiment inconfortable. Je me sens mal à l’aise, et mon autre moi aussi. La cale du navire est trop petite pour deux êtres, et j’espère de tout cœur en finir avec cette incohérence. Toutefois, cette fin qui se rapproche me fait peur. Rien dans mes souvenirs qui me permette de douter, mais un sentiment de malaise profond, comme un instinct, quelque chose de profond qui me persécute, quelque chose d’immonde.

Une corne retentit dans le vide qui nous entoure. Je l’entends très distinctement. Doucement, mon corps se lève et je le suis, comme je me contente de le faire depuis tant de temps, depuis cette éternité ! Trois marche, deux marches, une marche… Le pont et le brouillards m’accueillent en même temps. Je sais qu’il doit faire froid, mais de toute manière, je ne sens plus rien. La nuit nous entoure, nappé dans la brume et blottie au-dessus de la mer. Le clapotement des vagues claque comme des coups de fouets dans le silence. La corne retentit à nouveau.

Je me retourne, doucement, comme quelqu’un qui a peur de ce qu’il va voire. Je sais déjà ce que je vais voire. Je l’ai déjà vu ! Immense, magnifique, imposante, la gigantesque nef apparaît sous les yeux ébahis de moi-même. Encore une fois, la voix rauque de la corne se fait entendre. Les cris des dragons lui répondent. Nous nous longeons à présent, voguant côte à côte. Mon nouveau seigneur s’approche de moi et mon autre moi le questionne :

- Qu’attendent-ils pour aborder ?

- Ils n’aborderont pas…

- Pourtant, vu la grandeur de ce bateau, ils doivent être plus nombreux…

- Certes, mais ils n’en ont pas le droit. Leur chef en a décidé autrement et ils devront obéir.

- Alors que va-t’il se passer ?

- Nous allons nous combattre, dès qu’ils auront trouvé le lieu prévu. D’ici-là, il vaut mieux dormir. Demain sera certainement rude. Bonne nuit.

Je me vois regarder tout autour de mon corps. Les autres elfes semblent aussi décontenancés que moi. Monseigneur leur parle et un à un, ils vont se coucher, non sans un ressentiment certain. Moi, je sais que rien ne va se passer. Pour une raison qui m’échappe, ils ne vont rien tenter, se contentant de voguer sagement à nos côtés. Je devrais aller me coucher, mais mon corps reste à sa place, préférant contempler encore et encore le spectacle de la sombre nef. Allons, s’il a envie de veiller, pourquoi l’imiterais-je ? Si je suis coincé ici, je dois au moins pouvoir dormir sur commande, non ? Je sais que je peux dormir, je dois dormir, je n’ai plus que ça à faire de toute manière…

Tranquille... Dans trois réponse (en moyenne) On en aura terminé! La suite, je la fais sous forme de lettres, sous forme habituelle, ou autre? Dites, j'ai le droit de marquer n'importe quoi? Oui, super!

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