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Ecrits d'Ankwelth


Ankwelth

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Je n'ai pas ici la prétention d'égaler les quelques poèmes que j'ai pu lire dans cette section, ni même de prétendre à qualifier mes écrits de poétiques... En tous cas, il ne s'agit certainement pas de poésie "classique". Il n'y a souvent pas la moindre métrique et même, parfois, pas de rimes.

Mais alors, que viens-je faire ici?

A cette question, je répondrais par une autre : Connaissez vous Eluard, Breton, voire Rimbaud??

Ces poètes faisaient partie du mouvement surréaliste (sauf Rimbaud mais il s'en rapproche assez), que j'apprécie beaucoup. Le surréalistes étaient adeptes de l'écriture automatique et rejetaient toute forme de poésie codifiée, allant même jusqu'à parfois négliger tout signe de ponctuation...

Stricement rien à voir avec le sujet me direz-vous. Eh bien, pas tout à fait. Les textes que j'aimerais vous partager ne sont pa sà proprement parler de la poésie mais bien des essais d'écriture automatique. Celle-ci est, selon moi, le véritable reflet de l'âme. alors que la poésie classique offre une vue retravaillée, mise en forme, clarifiée et explicitée, donc forcément faussée, de l'âme du poète, l'écriture automatique en présente une version brute, un reflet limpide et pourtant brumeux, partiel et éthéré. L'absence de ponctuation résultant de l'écriture automatique ajoute à l'ambiguïté du texte, ne permettant que mieux une libre interprétation de celui-ci par le lecteur.

Bref, je vous laisse découvrir cela.

Ne vous effrayez pas de la noirceur de certains textes, l'écriture me sert en général de catharsis.

PS: que les puristes ne m'envoient pas tout de suite moisir au royaume d'Hadès, je suis aussi et malgrés tout fan de Rostand, Molière et Shakespire.

Un jour…

Un jour, un jour peut-être, je ne serais plus seul

Un jour, un jour peut-être, tu seras avec moi

Un jour, un jour peut-être, alors nous serons deux

Un jour, un jour peut-être, tu m’aimeras

Un jour, un jour peut-être, nous marcherons ensemble

Un jour, un jour peut-être, main dans la main

Un jour, un jour peut-être, sur les chemins de la vie

Un jour, un jour peut-être, sous le soleil et la tempête

Un jour, un jour peut-être, éclateras notre amour

Un jour, un jour peut-être, à la face du monde

Un jour, un jour peut-être, enfin heureux

Un jour, un jour peut-être, lorsque nous serons deux

Un jour, un jour peut-être,

Un jour, un jour j’espère,

Un jour, un jour qui ne vient pas

Mais un jour, un jour peut-être, qui arrivera

Oui, un jour, un jour que j’espère

Un jour, un jour qui ne vient pas

Un jour, un jour que j’espère voir arriver

Un jour, un jour que j’espère pouvoir espérer

Un jour, un jour lointain

Un jour, un jour si beau

Un jour, un jour heureux

Mais un jour qui ne sera pas

L’homme sombre

Le ciel est glauque et liquide

Un soleil mauve brille sur un matin d’été

Un homme sombre s’en va vers l’horizon

Il marche loin des autres

Il marche loin de lui-même

Il marche en comptant l’or visqueux qui suinte entre ses doigts

Dans un flamboiement céleste, il se retourne

Et pleure

Il pleure sur lui

Il pleure comme il a vécu

A genoux

Rampant vers lui-même

Car ne sachant que lui-même

Il craint son ombre

Il oublie son pas

Il craint sa mort

Il comble ceux qui souffrent de son mépris

Il comble les riches de son envie

Et écrase les autres sous son égoïsme

Il pleure

Des larmes rouges recouvrent son corps noir

Il se noie dans le sang

Il pleure car il a tout

Sauf le bonheur

Et qu’il ne peut le voler

Il pleure

Il pleure jusqu’à la mort

Il pleure après sa mort

Il pleure

Il pleure encore

Demain

Sais-tu de quoi demain seras fait ?

De mort, il sera fait

De cris, de pleurs

Et de douleur

Il ne sera pas plus beau

Non pas plus beau

Pas plus beau qu’aujourd’hui

Pas plus beau qu’hier

Ou qu’avant-hier

Pas plus loin qu’ici

Demain encore

Demain, je pleurerais

Demain, je souffrirais

Demain, je serais mort

Comme aujourd’hui

Comme hier

Comme avant-hier

Sans autre horizon qu’ici

Ni poète ni écrivain

Je n’écris pas

Je ne rime pas

Je n’invente rien

Je ne crée rien

Pas de poésie

Pas de fantaisie

Je ne suis ni poète ni écrivain

Je ne fais rien

Ni poésie

Ni blâme

Je recopie

Je recopie mon âme

Sans plume

Sans encre

Ma douleur est ma plume

Et mes larmes mon encre

Sans rien de plus

Sans papier non plus

Je recopie sur la trame du temps

Je recopie le temps si lent

Je recopie mon âme encore

Je recopie sur la vie, sur la mort

Autre monde

Je rêve d’un paradis

Où ce monde si petit

N’aurait de place que pour pleurer

Où chaque homme pourrait rêver

Un avenir sans douleur

Une vie de chaleur

Je rêve d’un autre monde

D’une grande mappemonde

Où chacun pourrait chanter

Où aucun ne devrait pleurer

Un monde de joie et de couleurs

Changeant mais sans douleur

Un monde nouveau

Un monde plus beau

Bannissant sang et cendres

Voler sans jamais redescendre

Comme un oiseau sans fin libéré

D’un fardeau trop lourd à porter

Cris et pleurs

Sang et douleur

Tout s’envole et s’évapore

Dans un blanc nuage de pores

Ensemencent la terre

Ombres et ténèbres

Noires sont mes nuits

Peuplées de rêves écarlates

Aucune lune ne luit

J’erre dans les Carpates

Entouré de nuages sombres

Au milieu de la tourmente

J’erre dans les ombres

Mille voix se lamentent

Mille âmes pleurent

Mille corps saignent

Eternellement, d’heures en heures

Et d’un éclat rouge baignent

La souffrance et la mort

La douleur et les cris

Et reviennent les morts

Et s’élèvent leurs cris

Ils jugent et condamnent

Ceux pour qui l’on se damne

Ainsi le feu de la haine

Noyé du sang de la peine

Me guide entre les ombres

Par sa lueur rouge

Sur les chemins noirs et sombres

Ainsi remue et bouge

Le ver qui me ronge

Ainsi s’écoulent mes larmes

Je crie comme dans un songe

Larmes rouges, amères larmes

Larmes de sang et de mort

Qui me brûlent l’âme et le corps

Larmes de sang, larmes noires

Brillantes telles des miroirs

Qui reflètent mon âme et ses ténèbres

Un reflet gris et funèbre

Noyé de cendres et de sang

Aux ténèbres éclatants

C’est l’âme d’un mort

Maudit par le destin

Poursuivit par le sort

Aux ténèbres il fait festin

Noir

Noir tout est noir

La couleur de l’ivoire

Aux lueurs du soir

Noir tout est noir

Et mes larmes d’ébène

Ces pleurs qui m’enchainent

Noir tout est noir

Même les cris de la haine

Dans le brouillard de la peine

Noir tout est noir

Ténèbres sans exception

D’un monde sans rédemption

Noir tout est noir

Du malheur à la mort

Maudit ce triste sort

Noir tout est noir

Les ténèbres m’envahissent

Les lueurs me trahissent

Noir tout est noir

Et la violence éclate

Un avenir écarlate

Noir tout est noir

Et l’homme se répand

Noir aussi est le blanc

Noir tout est noir

Sans présent sans futur

Pour l’avenir quelle torture

Noir tout est noir

Malheur tragique destin

A ma vie qui mettra fin

Noir tout est noir

Avenir sans lumière

Je n’ai plus qu’à fermer les paupières

Noir tout est noir

Sans âme et sans nom je meurs

Au plus profond des ténèbres je demeure

La mort me prendra

Un océan de larmes m’emmène à la dérive

Mais sans jamais toucher l’autre rive

Qui nous libèrera de nos blessures

Qui recueillera nos larmes et nos souillures

Chez qui pleurer lorsqu’on n’a rien à espérer

Lorsque la vie vous rejette en naufragé

Lorsqu’ont coulé tous nos espoirs

Et que tout nous semble noir

Même l’aurore d’un jour nouveau

L’horizon se résume à un caniveau

Et le soleil même nous fuit

Le soleil l’amour et la vie

Que faire lorsque désespoir et ténèbres

Sont nos compagnons nos seuls frères

Quand l’espoir s’est perdu que la mort nous appelle

C’est sans aucun remords que je me précipite vers elle

Car tout est inutile les mots les gestes

Cet espoir n’est pas mort c’est le dernier qu’il me reste

Que la mort me fasse voir d’autres couleurs que le noir

Que je cesse de choir

Que la douleur s’apaise

Que je quitte les falaises

Et m’envole en riant

Vers la mort en chantant

Elle m’accueillera

Elle me sourira

En m’ouvrant grands les bras

Pour toujours me prendra

Elle m’apaisera

Et mes blessures pansera

Le chant des damnés

Comme des larmes de sang

Sur un mur d'ébène

Un cri tranchant

Coule ma peine

Coule mon âme

Ô terreur infâme

D'un passé qui me damne

Me poursuit et me condamne

Aux ténèbres et à l'ombre

D'un avenir bien sombre

Avenir de cris et de pleurs

De souffrance et de douleurs

Un avenir rouge écarlate

Rouge du sang de mes heures

Vibrant en une cantate

Chant des damnés dans les ténèbres

Assemblés en une plèbe

Ils chantent des cris de douleur

Des larmes amères et des pleurs

Ils chantent chantent en maudissant

Ils chantent en un tonnerre grondant

Ils chantent et maudissent

Maudissent les hommes et le monde

Maudits qu'ils périssent

Ils chantent encore puis tombent

Noyés de larmes et de chagrin

Ils retournent à leur écrin

De souffrance et de malheur

Où rouges sont leurs heures

? (je n'ai pas trouvé de titre...)

Pleure et déchire son âme

Meurt et s'enfonce ma lame

Cœur qui saigne qu'on le blâme

Peur des fantômes qui se pâment

Lueur dans le noir qui s'enflamme

Hideur de la vie qu'on entame

Noirceur l'avenir est un drame

Terreur que l'amour est infâme

Douleur lorsque s'éteint la flamme

Fureur d'un esprit qu'on diffame

Froideur du complot qui se trame

Heurts de la vie qui affame

Horreur et sans cesse on le clame

Chez moi

Chez moi

Je souffre et j'ai peur

Pour cet amour éternel

Si fort et pourtant si fragile

Car non partagé

Chez moi

Tout tout est noir

Tout même l'ivoire

De mon cœur endurci

Car tu n'es pas ici

Chez moi

Je souffre et je crie

Ma douleur éternelle

Et pourtant si réelle

Âme qui jamais n'oublie

Chez moi

La tristesse côtoie la peur

Et les pleurs la douleur

Je me répète sans fin

Que c'est déjà la fin

Chez moi

Je veux vivre pourtant

Et le crie à l'océan

Masse de brume informe

Pour toujours uniforme

Chez moi

Je regrette encor

Mes erreurs d'alors

Je vois le mort qui s'approche

En vain à la vie je m'accroche

Chez moi

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Hum... Je n'ai pas tout lu (il y en a un paquet), mais quand tu auras lu ces lignes ce sera chose faite. Je me permet de réagir à ceci :

A cette question, je répondrais par une autre : Connaissez vous Eluard, Breton, voire Rimbaud??

Ces poètes faisaient partie du mouvement surréaliste (sauf Rimbaud mais il s'en rapproche assez), que j'apprécie beaucoup. Le surréalistes étaient adeptes de l'écriture automatique et rejetaient toute forme de poésie codifiée, allant même jusqu'à parfois négliger tout signe de ponctuation...

Article 1 : ceci va être une réaction un brin épidermique... Eluard, Breton, Rimbaud, est il vraiment besoin de nous demander si on connaît ?!

Enfin quand même là c'est de mon point de vue un peu le minimum culturel vital... Je suis d'accord que tout le monde ne connaît pas, mais en général, il est assez rare que quelqu'un qui vient poster ici ne connaisse pas Eluard ou Rimbaud... quand ce ne serait que de nom !

Donc pardon mais la question même purement rhétorique, et la tartine explicative qui suit, ben... ça me fait un peu l'effet d'excédent de bagage.

Pour résumer ma pensée : est-ce véritablement nécessaire de nous renvoyer nos cours de collège/seconde/première surtout quand on se le est farci pendant un an (l'année dernière grrr !) ?

Aaaaaaaahh... ça fait du bien...

Non pardon, c'est peut être un peu rude, mais la réflexion véritable c'est plutôt : pas besoin d'en mettre autant et aussi serré, ça fait mal aux noeils, dis juste l'essentiel : après si quelqu'un te demande, tu lui donne toute ces infos, mais là, surtout sur écran et serré ainsi, ça ne donne pas envie de poursuivre (brûlure de la rétine au troisième degré ça ne pardonne pas ! xp)

Bon cela dis passons à :

Stricement rien à voir avec le sujet me direz-vous. Eh bien, pas tout à fait. Les textes que j'aimerais vous partager ne sont pa sà proprement parler de la poésie mais bien des essais d'écriture automatique. Celle-ci est, selon moi, le véritable reflet de l'âme. alors que la poésie classique offre une vue retravaillée, mise en forme, clarifiée et explicitée, donc forcément faussée, de l'âme du poète, l'écriture automatique en présente une version brute, un reflet limpide et pourtant brumeux, partiel et éthéré. L'absence de ponctuation résultant de l'écriture automatique ajoute à l'ambiguïté du texte, ne permettant que mieux une libre interprétation de celui-ci par le lecteur.

L'ARTICLE 2

Bon l'effet d'annonce est pas top...

Je ne suis pas (totalement) d'accord avec toi !

La poésie que tu dis "classique" certes demande un travail important de finalisation, de ciselure. Soit. Est-ce que ça enlève de la sincérité, de la spontanéité au poème (et au poète) ? Je ne le pense pas.

Pour être franc je pensais la même chose quand je suis arrivé dans cette antre du diable, dans ce repaire du vice, dans ce lupanar infâme, dans cette immonde maison close, dans cette gueule de l'enfer la section poésie du warfo. Force m'a été de constater qu'en dépit que j'en ai (quoi démodé mon expression ?) j'écrivais des mochetés absolument infâme.

Donc je suis passé par la relecture et la réécriture. Et là j'ai très vite compris que ce processus d'affinage, et de travail de la forme n'enlevais rien au poème. Je me suis rendu compte qu'en retravaillant mes textes j'allais plus loin, plus profondément dans ma mémoire, dans mes sentiments, dans mon coeur, dans la bouteille de vodka et le pétard , bref je revivais intensément le moment, le sentiment, ou l'objet qui m'avait inspiré le texte produit.

Donc loin d'enlever quoi que ce soit, ce travail sur la forme m'a permis d'approfondir le fond de mes textes, afin de mieux les transmettre au lecteur.

Enfin je dirais que l'écriture automatique demande déjà une certaine habitude de la poésie "classique", car c'est en pratiquant des formes régulières qu'on acquiert des connaissances, et justement des automatismes qui nous permettent de trouver la juste sonorité et le juste mot d'instinct, sans avoir à le chercher.

Quand à dire qu'un poème donne une vision faussée de l'âme du poète... C'est un jugement, et en poésie le jugement, du moins sur le fond d'un poème, n'a de mon point de vue aucune valeur. Pourquoi ? Parce que tout poète quand il écrit met un peu de son âme dans sa plume. Je n'ai jamais eu ou vu de contre-exemple à cela. Donc dire qu'il en met plus qu'un tel, ou moins qu'un autre... Qu'en sais tu ? N'est ce pas par ailleurs une façon de se montrer sincère que de passer du temps sur un écrit, à le retravailler, afin de transmettre exactement ce qu'on a ressenti, éprouvé ? A partir du moment où l'on essaie de transmettre quelque chose qui relève du ressenti, ou de la pensée, à travers le langage, par définition, c'est faussé. Les mots sont insuffisant, le langage limité.

On ne peut pas exprimer la totalité d'un sentiment, l'infini de ses nuances et de ses variations, à travers les mots. On peut essayer de le faire. De s'approcher de cette intensité, de cette forme de perfection, mais on ne peut l'atteindre. Le fait de retravailler son poème dans sa forme, si c'est bien dans la volonté de transmettre non pas justement la forme que l'on travaille, mais bien le fond pour lequel on travaille, est pour moi plus sincère que d'écrire automatiquement. Car même là, on ne peut capter les infinies nuances de l'âme humaine : ce n'est jamais qu'une tentative. Le fait de passer par l'outil du langage, d'emblée, fausse le jeu, et empêche une parfaite transmission de ce que l'on veut exprimer. Donc au final, l'écriture automatique donne une vision aussi faussée que les autres formes de poésie de l'âme du poète.

J'espère que tu comprend ce que je veux te dire. Je ne fait pas le procès de l'écriture automatique, je fais la défense de la poésie classique que tu fustiges.

Bon en tout cas, bienvenue sur la section !

Bloodyfol : en attendant avec impatience ta réponse !

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  • 3 semaines après...

Voyons un peu ces écrits, tiens, et commentons allègrement ^_^

Un jour…

nan, celui-là je dirai rien dessus, il me renvoie à des blessures un peu trop fraîches.

en même temps, ça veut peut-être dire que le ton est juste...

L’homme sombre

on reste sur un thème simple, accessible. C'est une description chargée d'images assez bien trouvées, assez fortes qui sont renforcées par d'ingénieux rythmes binaires ou tertiaires alternant des images grotesques (sens hugolien hein)/du pathos/du surréalisme et c'est quand même le pathos qui s'impose à la fin et en vue d'ensemble.

Quelques expressions me paraissent cependant peu claires :

Dans un flamboiement céleste,
en plus d'être en opposition avec le thème global, je vois pas bien quelle image tu veux donner.
Des larmes rouges recouvrent son corps noir

Il se noie dans le sang

invoquer l'image du sang, "récupérer le rouge" est bien sûr tentant mais je ne suis pas sûr qu'ici cela se justifie, cela conviendrait à un militaire ou un politique mais ici, ce que tu décris ressemble plutôt à un homme d'affaires qui n'a pas "suffisamment" les mains sales pour que l'image du sang s'impose d'elle-même.

Ne bradons pas les symboles !

Demain

Non, je suis pas convaincu par celui-là. La forme est forte, mais le fond est faible. D'autre part, attention à un point : le désespoir, c'est la certitude. La certitude fait parler au futur, pas au conditionnel. Or...

Ni poète ni écrivain

Il manque un énorme petit quelque chose à ce poème. Parce qu'en fait, c'est pas vraiment un poème. Enfin là si... Mais il prendrait, à mon très humble avis, une plus grande dimension en musique.

En fait, il serait très intéressant de chanter ou déclamer ton texte, nihiliste, et de l'accompagner d'une musique riche et fiévreuse et si le texte clame "je ne fais rien, ça n'a aucune existence, ça n'a aucune importance" (ce qui déjà en soit est contradictoire mais je crois que c'est le but ?) et si la musique hurle le contraire, on se retrouve dans un "bon" malaise qui souligne parfaitement la démarche artistique...

Autre monde

je suis pas trop fan de celui-là, il a quand même un côté "we are the world"/génériques du club dorothée (dis-moi bioman) En même temps, par souci d'honnêté, je pense à cette chanson de Grand Corps Malade "je dors sur mes deux oreilles" où il sait qu'il va passer pour un gros naïf mais il, y va quand même, un insufflant une foi et une énergie dans son propos qui rend le texte plutôt acceptable.

Pour en revenir à tes vers, je note la répétition de "douleur" pas moins de 3 fois ce qui fait vraiment beaucoup vu que ton texte est court et qu'il s'intéresse justement à une vision d'espoir.

Du coup, je me demande si ton intention primaire s'accorde vraiment au résultat final? Je me trompe peut-être, mais j'ai le sentiment que tu as voulu superposer des images positives et négatives et en essayant de donner une architecture à tout ça, on a perdu en force... En fait, ça me renvoie presque à un "traumatisme" littéraire : "L'image", de Beckett. Si tu ne connais pas, je t'invite à y jeter un oeil, mais attention, mets des lunettes de protection :P

C'est tout pour aujourd'hui, je reviendrai parachever mon oeuvre destructrice une autre fois, mouhahaha!

(moi qui pensais qu'une petite analyse rapide m'aiderait dans mon choix de source pour le concours, c'est le contraire qui se produit, même les moins expressifs sont intéressants...)

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