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Gros Paf et les hommes mécaniques.


BloodSnow

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[font="Comic Sans MS"]Bonjour, il y a bien longtemps que je n'ai pas posté ici ! Voici donc un petit récit d'Ork à vous mettre sous les yeux. Petite remarque, j'ai choisis d'attribuer aux Orks un vocabulaire plus varié, sans leur syntaxe phonétique si particulière.
Je vous souhaite donc une bonne lecture !
[/font]


[font="Arial"]« Chef, Cheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee* » - SPRONCTH-

« Ferme ta gueule raclure de godasse ! Qu’est-ce qu’y’ a ? »

« … Vous venez de me dire de la fermer »

SPRAF !

« Aïe, c’est euh, c’est Tubes D’aciers, il voit des choses ! »

« Y’a que l’Bizarboy qui voit des choses, éclats de bois pourri ! »

« Pas ces choses-là, il voit ! Là-bas ! »

L’Ork désigna d’un bras tremblant le dehors de la hutte. Gros Paf se hissa sur ses jambes et sortit sans ménager son subalterne.

« Qu’est ce qu’il voit ? »

« Il dit, des hommes ! »

« Il dit des hommes ? » Le sourire du chef Ork s’élargit et ses dents brillèrent sous le soleil de plomb.

« Des hommes noirs ! »

« M’en vais voir ça ! » Les pas de Gros Paf foulèrent la poussière du camp, réveillant par quelques coups bien sentis les peaux vertes qui ne libérait pas le passage assez vite.

« Qu’est c’qui s’passe Chef ? » Grogna un grand Ork alors qu’il s’approchait d’une tour d’observation en ferraille.

« Tubes D’aciers fait le malin ! » Et sur ce, il empoigna les premiers barreaux qui montaient vers le poste de vigie. Toute la construction trembla sous le poids du chef Ork et Tubes D’aciers dû se tenir aux piquets pour éviter la chute.

« Des hommes, peau verte ? »

Tubes D’aciers acquiesça de son gros crâne. Deux longues vues enfoncée et vissées autour de ses orbites lui permettaient de voir plus loin qu’aucun Ork.

« Encore loin, mais j’les ai vus ! »

Gros Paf plissa ses petits yeux porcins, au-delà des palissades hybridant divers matériaux et différents styles architecturaux, se pavanaient de longues dunes de sable jaune jusqu’à l’horizon. L’Ork renifla et détailla le paysage, un vent léger gonflait sa lourde cape et le silence s’était fait dans le camp. Il remua la mâchoire, tentant de voir quelque chose. Plissa un peu plus les yeux, se gratta la joue, puis les ouvrit entièrement.

« J’vois rien du tout sale face de gretchin !»

« C’est parce que le chef a pas les Tubes qui font voir »

Le chef le toisa. Il méprisait l’intelligence, mais son neurone lui disait que son soldat n’avait pas tort.

« Que quelqu’un me fasse voir ! » Hurla l’Ork d’une voix puissante.

Le chaos reprit en bas et au milieu des huttes en toiles/briques/déjections/… les peaux vertes s’agitèrent pour satisfaire leur supérieur.
Quelques minutes plus tard alors que Gros Paf écrasait dans sa main volumineuse de gigantesques mouches bleues avec un petit rire, un gretchin surgit à travers la trappe et lui tendit une paire de jumelle.

Il réussit à les mettre dans le bon sens du premier coup et sonda l’horizon. Effectivement, à un bon kilomètre au … vers l’opposé de la-boule-qui-brûle-dans-le-ciel progressait une douzaine de silhouettes humanoïdes.

Gros Paf ressentit une joie telle qui n’en avait pas connu depuis son exil dans les terres qui brûlent. Il se mordilla la lèvre supérieure puis ouvrit grand sa gueule fétide :

« VOILA DES HOMMES TAS DE POURRITURE IMMONDE, ON VA LEUR CASSER LA GUEEEEEEEEULE ! »

En dessous ce fut l’effervescence, chaque être vivant dans ce camps était né pour se battre, arracher les dents, fendre les crânes, décharger missiles et balles sur ses ennemis, mais les derniers temps avaient été stériles en matière de combat. Ils avaient tous l’occasion de rattraper le temps perdu avec cette arrivée inattendue d’adversaires.

Le chef Ork crut bon d’ajouter quelque chose, alors il ajouta :

« C’EST LA GUEERRRRREEEEEUUUUUHHH ! »

Il descendit ensuite de la tour et se dirigea vers sa hutte quand la voix de Tubes D’Aciers se fit entendre.

« Chef, ils sont beaucoup ! »

« Combien ? »

« Plus que avant »

« Combien ? »

Le guetteur eut un éclair de génie (et oui !).

« Une trentaine ! »

« MWAHAHAHAHA ! TU PEUX TE JOINDRE A NOUS GUETTEUR ! TOUT LES PEAUX VERTES AVEC MOI ! RESTE SEULEMENT LES GARDES PLUIES ! »

Toutes les peaux vertes prêtes suivirent donc leur chef jusque dans sa hutte, ce que n’avait pas prévu Gros Paf. Il rétablit les choses par des ordres, un peu, et beaucoup de violence, si bien que dix minutes plus tard il était armé, énervé et se dirigeait vers l’arche de la palissade.

La tribu de Gros Paf comptait au dernier recensement 83 orks et gretchins confondus. Ils s’étaient regroupés le long des murs, leur chef en première ligne. Les haches de guerres côtoyaient les fusils archaïques, leur peaux vertes bronzées par le soleil insistant arboraient de nombreuses cicatrices et tatouages, et ondulaient sur de puissants muscles. Gros Paf regardait dans la direction vers laquelle devait arriver les ennemis. Alternant les prises sur sa longue hache rouge et noir, il arborait néanmoins sur son bouclier pectoral un pistolet accroché par des sangles de cuirs. A sa droite son subalterne, Dos dur, restait muet comme une tombe et rigide comme une statue. A sa gauche, le plus grand des Orks de la tribu, qui n’avait pas de nom durable si ce n’est « le grand Ork », promenait une gigantesque mitraillette sans rien dire. Enfin si, il hurlait mais ne se plaignait pas du poids phénoménal de l’engin. D’ailleurs, tous les Orks braillaient sans pauses contre les hypothétiques adversaires en arrivage.

Alors que Gros Paf s’apprêtait à sonner la charge, des moteurs puissants s’ajoutèrent au vacarme vocal et sur la gauche, sortant d’un hangar intégré aux palissades, trois motos rouges vifs ornées de multiples totems vrombirent vers l’ennemi.

« MINABLES ! C’EST MOI VOTRE CHEF, C’EST MOI QUI DOIT TAPER EN PREMIER ! »

Mais les motards n’eurent cure des avertissements et continuèrent leur route, brandissant leur armes à feu et leurs armes blanches, ou les deux.
Gros Paf irrité par le sable, la chaleur et l’insubordination de ses guerriers se lança à la suite, immédiatement suivit par la tribu entière.

Cela devait faire 10 minutes qu’ils couraient à petites foulées tout en gardant un niveau sonore élevé. Et Gros Paf aurait peut-être été fatigué s’il avait su ce que cela voulait dire, mais ses courtes jambes le portaient toujours, lui et son armure et sa soif de combat gardait de sa vigueur. Ils parvinrent au sommet d’une dune et les virent enfin.

La dernière moto ork encore en marche disparue dans un grésillement d’éclairs et rejoignit l’état de carcasse auprès des deux autres.

Gros Paf s’en curait les narines avec un bâton de pluie.

La dune où ils se trouvaient accueillit le poids de ces peaux vertes avec stoïcisme pendant quelques instants, puis le sable s’effondra en petites avalanches, donnant de l’élan aux Orks.

Gros Paf devançait sa horde, brandissant sa hache bien haute, il tentait de distinguer avec plus de précision ce vers quoi il fonçait. Il restait une centaine de mètre et le sable ne lui permettait de voir qu’un groupe d’humain noir avec de longs fusils.

De longs fusils nimbés d’un halo vert.

Vert.

Comme lui. Gros Paf rit et accéléra. Derrière, les tireurs avaient ouvert le feu vers l’ennemi et des balles sifflaient autour de lui. Le chef en récolta au passage une derrière les reins et une autre résonna violemment sur son casque. Mais qu’importe, le sang courait dans ses veines portant une rage monstrueuse, et il n’y avait que ça, rien d’autre.

Les individus ouvrirent également le feu, de fin arcs électriques émeraudes se jetèrent sur les Orks. Les peaux vertes perdirent plusieurs des leurs quand ces étranges projectiles firent exploser les torses, têtes et membres, mais la charge ne fit que s’accélérer. Quelques grenades et roquettes détonnèrent dans le rang adverse et le sable soulevé par les explosions cacha les deux camps au moment du choc.

Gros Paf donna un coup de taille afin de décapiter le premier individu mais au lieu de ressentir la morsure du fer dans la chair, ce fut un désagréable choc du métal contre le métal qui résonna dans ses bras. La force du coup décolla néanmoins sa victime du sol qui valsa sur la gauche. Un squelette noir comme la nuit se matérialisa sur sa droite et brandit la baïonnette de son arme pour transpercer Gros Paf. L’arme blanche se planta dans son bouclier pectoral, le chef Ork attrapa le fusil et, frénétiquement, s’attela à détruire la tête du squelette. Il fut bousculé par Dos Dur qui se jetait dans la mêlée et sa victime lui échappa des mains. A terre il lui détacha le bras gauche et la force qui animait ses prunelles sembla enfin se dissiper.

Le Chef Ork était déçu de ne pas avoir d’homme à frapper, mais ces étranges machines lui paraissaient plus résistantes. Cela promettait un bon combat !

Les squelettes accusèrent la charge des Orks avec calme, aucun ordre ne fusa pour rétablir ou adapter la formation, mais ils s’accordèrent entre eux pour remplacer les premiers tombés et contenir les peaux vertes.

Gros Paf désarma l’un d’eux et tenta de le soulever d’une main pour le lancer sur les autres. Au moment où il tentait de le détacher du sol après avoir enserré le cou mécanique de sa grosse main, sa force le trahit pour la première fois. Le squelette restait sur place mais ses doigts se posèrent sur le bras puissant de l’Ork pour en percer la peau. Le chef Ork ressentit une vive douleur, il relâcha sa prise et de son bras gauche abattit sa hache sur la tête de son adversaire. Il se passa alors quelque chose d’étrange, la puissance du coup avait été telle que la partie supérieure du squelette pivota autour du bassin pour heurter ses propres jambes.

Le violent coup de pied clouté qu’administra Gros Paf à son adversaire le fit basculer dans cette position et il s’enfonça de moitié dans le sable. Une nuée de Gretchin accourut auprès de leur maître pour désosser l’homme mécanique à l’aide du feu et du métal.

Le chef Ork avança dans la mêlée, les Orks en supériorité numérique se battaient avec violence et frénésie contre un ennemi silencieux et solide. Les pertes étaient d’ailleurs bien plus nombreuses du côté des peaux vertes.

La tempête de sable se dissipait peu à peu, certaines rafales de vent étaient parfois illuminées de l’intérieur par un tir vert ou une explosion cramoisie. Un crépitement siffla sur Gros Paf et un choc puissant et brûlant dévora une partie de son épaule gauche. La chair à vif grésillait et provoquait une douleur plus que cuisante mais l’Ork fit volte-face immédiatement pour foncer vers le squelette noir qui l’avait mis en joue. Dégainant son pistolet il fit feu plusieurs fois sur l’insolant en lui dédiant un hurlement effrayant. Les projectiles touchèrent la cible à plusieurs reprises, la gênant juste assez pour qu’il l’atteigne sans subir un nouveau tir. Gros Paf la projeta au sol de son épaule indemne puis lui fit voir la lame de sa hache sous de multiples angles avant que les prunelles émeraudes de cet homme mécanique ne s’éteignent.

Vainqueur, il se releva et chercha à nouveau un nouvel adversaire. Sa blessure commençait peu à peu à se régénérer et lui promettait une belle cicatrice. Il allait se précipiter sur un squelette qui venait d’égorger avec sa baïonnette un Ork quand une prise ferme l’attrapa au mollet. Le temps qu’il se retourne, un ennemi sans bras gauche se relevait. Sa boîte crânienne était marquée par plusieurs brèches mais la force qui animait ses mouvements était toujours là. Gros Paf le frappa au flanc puis dans l’articulation qui abritait autrefois son membre absent. Cette dernière attaque fut la plus efficace car l’homme mécanique s’effondra immédiatement à terre.

Gros Paf rigola, puis se lança avec férocité là où le combat atteignait son paroxysme. Dos Dur avait été touché sous la joue droite par la faux d’un de ces squelettes, provoquant un saignement continu qui gouttait le long de son visage pour tomber par saccade. Le Grand Ork à cours de munitions s’était muni du châssis d’une des motos et fracassait dans de grands mouvements le thorax d’un ennemi qui malgré les chocs, restait debout. Quant à Tubes D’Aciers, posté à la lisière du combat, il faisait feu avec plus ou moins de précision sur les hommes mécaniques qui se relevaient.

Car le chef Ork l’avait remarqué maintenant, tous les adversaires tombés au début de la bataille voyaient leur force et leur vigueur revenir et engageaient à nouveau les peaux vertes. Gros Paf ne craignait rien pour lui-même, la forme d’angoisse qui sourdait de sa tête concernait seulement la taille de sa horde car moins il y aurait d’Ork, moins il … y aurait d’Ork. Et c’est moins amusant.

Le tiers de ses troupes étaient tombée, bon nombre avaient fuient le champ de bataille si bien qu’ils se retrouvaient quasiment dans un affrontement de un contre un. Gros Paf ragea et distribua plusieurs torgnoles à un homme mécanique avant de reporter sa colère sur un second qui l’approchait par derrière. Sa hache sectionna la jambe au niveau de la rotule, son adversaire bascula en avant, fut réceptionné par un coup genoux qui le propulsa en arrière. A terre, Gros Paf lui expédia la lame avec toute la force qu’il possédait entre ces deux yeux. Le crâne se brisa tout comme l’arme.

Ce fut un peu comme si Gros Paf cassait son jouet préféré, son petit cœur d’Ork fut saisit d’un infime pincement. Mais l’appel de la bataille reprit tous ses droits, l’assaillant qui venait de planter sa lame dans son dos se retrouva face à un Ork enragé qui s’appropria l’arme et la testa sur son ancien propriétaire jusqu’à ce qu’il s’éteigne pour un moment.

« CHEF ! LES GRETCHINS SE SONT BARRES ! »

En effet, plus aucuns rats ne se faufilaient entre ses jambes, ils étaient soit morts, soit plus là.

« CHEF ! LES TIREURS SE SONT BARRES ! »

En effet, de tous les Orks qui s’étaient fait une joie de partir au combat avec une arme à feu, seul restait Tubes d’Aciers et un de ses comparses.

« DOS DUR, combien qu’on est encore ? »

« Le même nombre que les drapeaux du camp chef ! »

Le nombre ne se matérialisa pas dans l’esprit de Gros Paf mais lui donna une idée du peu de guerriers qui lui restaient. Il bouscula un squelette qui se ranimait et recula pour englober de ses petits yeux l’ensemble du champ de bataille.

« PAR GORK ! CES HOMMES DE FER NE MEURENT PAS ! »

« Oui Chef ! »

« ALLONS CHERCHER DES HACHES ET DES ARMES ! »

« Bonne idée chef ! »

La vingtaine d’Ork encore à se battre se regroupa autour de leur chef, les hommes mécaniques trop lents, se lancèrent tout de même à leur poursuite.

La retraite fut beaucoup plus longue que la charge mais elle permit à leurs blessures de se fermer et de retrouver des peaux vertes égarées. Arrivant au camp, ils mirent en marche leur cervelle pour trouver les plus gros calibres cachés dans les recoins les plus obscurs des huttes. Gros Paf se servit dans l’entrepôt qui servait de hangar aux motos pour s’armer d’une nouvelle hache et d’un fusil à plasma incroyablement grand. Faisant deux fois la taille de son bras, il était destiné à être fixé sur le châssis d’une moto.

« Grand Ork, j’ai quelque chose pour toi ! »

Le destinataire fut ravi du présent, il donna en échange un vieux pistolet bolter qu’ils avaient retrouvés au fond de la fange. Allez savoir comment était-il arrivé là, il semblait à Gros Paf que l’arme avait fait l’objet d’un pari autour du thème « je mange n’importe quoi ».

Les survivants de la horde se réunirent une nouvelle fois devant l’arche du camp et marchèrent vers les hommes mécaniques. Ils n’eurent cependant pas beaucoup à attendre, la quasi-totalité des forces ennemis s’était relevée et avait marché à un rythme soutenu en suivant l’autoroute laissée par les Orks dans le sable.

Leurs armes n’avaient pu subir la même résurrection, c’est donc privé d’une grande partie de l’arsenal de fusils-qui-brillent-vert qu’ils s’avancèrent sans trahir la moindre appréhension vers la horde.

« MWAHAHAHAHA ! PAR GORK C’EST LE TEMPS DE LA VENGEANCE DE MOI ! ET DE NOUS ! »

Les canons s’alignèrent maladroitement sur les squelettes en approche, avec cette démarche saccadée qui faisait grincer les dents de Gros Paf.

« PRÊT ? »

Les tireurs libérèrent un déluge de projectiles de toutes sortes devant l’air ahuri de leur chef qui était sur le point d’annoncer l’ouverture du feu. Remettant sa frustration à plus tard, il joignit son bolter à la fête et visa les silhouettes sombres qui émergeaient encore des rafales et des explosions. Le tir incandescent du fusil à plasma creva la palette de couleur qui régnait sur la scène pour imposer sa signature d’un blanc brûlant. Plus rien de la zone visée ne laissait à croire l’existence d’un quelconque adversaire, le feu succédait aux balles, aux bolts puis aux roquettes et au plasma. Le sable s’affaissait peu à peu sous la pression des tirs et fondait par la même occasion.

Les Orks tombèrent l’un après l’autre à court de munition. Au bout de cinq minutes de pilonnage, les chargeurs furent vides et Gros Paf intima le silence. La fumée se dissipa après deux minutes d’attentes, pendant ce temps-là, les peaux vertes s’étaient prudemment avancées.

« REGARDEZ C’QU’ON LEUR A MIS ! » Jubila Gros Paf.

Au centre d’un cratère, l’ensemble des hommes mécaniques avaient fusionné avec le sable qui s’était transformé en verre. Leur corps de métal avait également perdu de leur forme même si ils étaient encore reconnaissables. Plus aucune force n’animait leur mouvement ou leurs prunelles.

« Qu’est c’qu’on fait m’tenant ? » demanda Dos Dur

Gros Paf laissa parler son instinct

« On va manger »

Et le chef de guerre de la petite horde des terres qui brûlent s’en retourna pour repartir vers sa hutte. La rage du combat occupait encore un peu ses muscles le laissant en extase pour quelque temps, jusqu’à la prochaine baston.


[/font] Modifié par BloodSnow
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C'est bizarre qu'il n'y ait toujours pas eu de réponse au vu de l'humour (point de vue Ork oblige) et de la certaine qualité du texte. Insouciant, brutal et assez drôle et grotesque. Tu en a fais d'autres du même genre?
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Entièrement d'accord avec mon précesseur, le récit est drôle, bien mené et l'on sent une grande tendresse de l'auteur envers un peuple si bourrin.


[quote]Le chef le toisa. Il méprisait l’intelligence, mais son neurone lui disait que son soldat n’avait pas tort. [/quote]

Mention spéciale à cette phrase dont je suis sorti hilare. Peut-être parce qu'il n'y a pas que chez les orks qu'on retrouve ce genre de comportement...


J'ai grandement apprécié l'absence de " syntaxe phonétique particulière " pour les peaux vertes. Si elle peut être fun dans un but d'immersion, elle se révèle souvent pénible à la longue.

Un autre point que j'ai grandement apprécié est que l'on n'a pas besoin d'être un grand connaisseur de 40k pour saisir ce qu'il se passe. C'est vraiment très appréciable.

Que dire de plus ? Ton récit est bien aéré, incisif et globalement bien écrit.

[quote]Comme lui. Gros Paf [b]ria[/b] et accéléra[/quote]

Ca, c'est pas très beau par contre.

Un dernier bémol puisqu'il en faut, j'ai trouvé la fin expéditive et très révélateur de cette " tendresse " à l'égard des orks. Tu as envie qu'ils gagnent à la fin, et selon leurs méthodes tant qu'à faire. Je comprends cette attitude ( même si les créatures type attardées ne me font pas rêver ) et le pardonne même puisqu'en fait ... j'ai passé un excellent moment en te lisant ! Modifié par Kayalias
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Alors alors, merci pour vos remarques !

[quote]Tu en a fais d'autres du même genre?[/quote]

J'ai beaucoup d'idées, mais pas sur ce même registre.

[quote]j'ai trouvé la fin expéditive et très révélateur de cette " tendresse " à l'égard des orks[/quote]

En fait, c'est pas que j'aime les Orks. Mais ils sont représentatif d'une telle absurdité qu'on peut créer des situations tout aussi absurdes et intéressantes ! La fin ... Bon, oui, c'est "Express" mais j'trouvais déjà que le fait de faire finir des nécrons dans un bain de verre était un peu tiré par les cheveux, alors j'me suis arrêté là.

( Faute corrigée )

Merci beaucoup sinon ! :lol:
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