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Lutter contre ses démons.


Kayalias

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[center][size="5"][b]Lutter contre ses démons[/b][/size][/center]






Il est vingt deux heures précises, nous sommes samedi. La semaine a été éreintante et le trajet – habituellement si tranquille m'a semblé durer une éternité. C'est ma faute, je m'y suis encore pris trop tard. Le voyage en première, le seul encore disponible m'a coûté les deux bras. La bonne nouvelle est que j'ai pu assister à une pièce de théâtre bon marché. Voiture 10, les deux clown à ma droite entreprirent de débattre à propos d'un sujet qui n'avait encore jamais été débattu : la présidence de François Hollande. Le programme économique du très récent président fut observé à la loupe par nos deux experts économiques, diplômés par le bistrot du coin.

« Non mais tu comprends Denis, c'est pas en embauchant des fonctionnaires qu'on va diminuer la dette.
- Tu vois bien que l'austérité marche nul part, tu veux que la France finisse comme la Grèce ?
- La Grèce était dirigée par des socialistes je te rappelle.
- Il n'empêche que l'austérité n'est pas la solution, ce qu'il faut c'est relancer la croissance.
- Justement ! Il faut relancer la croissance en baissant le coût du travail, exactement l'inverse de ce que veulent faire les socialistes. A ce rythme là, la France va devenir le pays roi de l'assistanat. Tout ce que propose le PS n'est que du vent, ce qu'il faut c'est de la compétitivité dans les entreprises. Tout le reste c'est de la masturbation intellectuelle ».

Si " tout le reste " est peut-être de la masturbation intellectuelle, alors nous avons affaire à un parfait éjaculateur précoce de la pensée, me soufflais-je à moi même.

C'est à cet instant que le contrôleur glissa comme une ombre dans la voiture.

« Contrôle des titres de transport, persiffla-t-il.

- Les hommes ont inventé la politesse pour communiquer », lui répondis-je agacé par tant d'incorrection.

Je ne reçus en retour qu'un regard de merlan frit. Je déteste par dessus tout ces individus qui revêtissent l'uniforme et s'inventent des prérogatives associées. Jusqu'à preuve du contraire, un képi n'a jamais donné de droit à l'impolitesse. L'autorité ne souffre d'aucun apparat. Avant de porter l'uniforme, peut-être faudrait il déjà porter ses propres corones.
Faute de " s'il vous plaît ", j'ai naturellement refusé de lui présenter mon billet et à fortiori de régler l'amende qui en découle. Le scandale a été tel que les deux apprentis journalistes politiques prirent même la peine d'interrompre leur débat, pensant sans doute avoir à faire à l'un de ces jeunes délinquants dont les journaux nous abreuvent. Arrivé en gare, je descendis du train, casque sur les oreilles, valise à la main et quittai le plus naturellement du monde le quai, sous les menaces du contrôleur. Son képi gris ne lui donnait pas suffisamment d'autorité, il fallait que d'autres prennent sa place. Peut-être que les képis bleus sauraient m'arrêter ? Mais quand la police vint, je fus déjà loin.

J'arrive enfin à la maison, salue un peu mon chien – un coton de tuléar, sorte de ratier provenant de Madagascar, puis me dirige vers la cuisine. Comme tout étudiant qui se respecte, je meurs de faim. Je ne trouve pourtant qu'un mot, griffonné en hâte sur un post-it jaune.

« Nous sommes partis au cinéma. Il reste des lasagnes dans le frigot ».

Bon Dieu, j'ai échappé à la blanquette. Je loue un moment le ciel pour cette offrande divine puis salive avidement devant cette triple couche de béchamel qui fait danser mes papilles.
Je me pose un instant sur le canapé avant de mettre un peu de musique. J'ai besoin de quelque chose de relaxant. Je pianote un instant sur les touches de l'i-pod puis tombe par hasard sur Juicy de Notorious big. Parfait. Les lasagnes chauffent au four. Impeccable.


http://www.youtube.com/watch?v=_JZom_gVfuw&ob=av3e


Le téléphone vibre soudain. Merde, c'est Jen. J'ai complètement oublié de la rappeler. Je sais très bien ce qu'elle va me dire. Je décroche ? Je ne décroche pas ? Au bout de la quatrième vibration, je presse enfin l'icône du petit téléphone vert.

« Allo ? Je viens juste de rentrer, je comptais t'appeler justement... ».

Je n'eus pas le temps de pratiquer le faux semblant. Sa vindicte semblait déjà toute prête à frapper.

« Tu te moques de moi ? J'ai attendu ton coup de fil toute l'après-midi. J'avais peut-être des choses à faire entretemps tu ne te l'es pas demandé ça, n'est-ce pas ? J'en ai marre, t'entends ? J'en ai marre. Tu ne tiens pas tes engagements. Tu critiques ceux qui ne tiennent pas leurs promesses mais tu es pire qu'eux. C'est pas la première fois que tu me le coup. C'est devenu une habitude. Tu vis ta vie, sans te soucier de personne, tu penses que les gens vont s'adapter à toutes tes exigences, que tout va se dérouler comme tu le désires. J'en ai assez que tu me prennes pour une idiote.
- C'est bon tu as fini ?
- Et c'est tout ce que tu trouves à me dire ? Aucune excuse. Rien. C'est bien ce que je dis tu me prends pour une conne...
- Tu sais très bien que ce n'est pas ça, j'ai eu une sale journée, j'ai complètement oublié de te rappeler, je suis désolé ».

Au fond de moi je savais très bien qu'elle avait raison, mais je sentais une colère sourde gronder. Il ne faudrait surtout pas que la dispute s'éternise.

« Tu as toujours une bonne raison, c'est merveilleux avec toi.
- Je viens de m'excuser, qu'est ce que tu veux de plus ? Que je me prosterne et subisse tes admonestations jusqu'à la fin des temps ?
- Tu vois, tout de suite, comme tu réagis, c'est méprisable. J'attendais juste un peu de considération et toi, tu ne peux pas t'empêcher d'être sarcastique. Ca ne te rend pas service ».

La ligne rouge venait d'être franchie. Dès cet instant, je savais que j'allais prononcer des mots que je regretterai. C'est comme si l'espace de quelques minutes, toute émotion positive à l'égard de mon interlocutrice, de celle qui partageait ma vie depuis maintenant trois ans, semblait aspirée dans un gigantesque trou noir. Je ne ressentais plus qu'une indicible fureur. Cette conversation devenait une joute et je devais en ressortirait vainqueur, quel qu'en soit le prix.

- Tu sais quoi ? J'en ai rien à foutre de ce qui me rend service ou non. Tout comme je me fous éperdument de tes jugements. Tu sais pourquoi je ne t'ai pas rappelé tout de suite ? Parce que je savais très bien que tu allais encore me faire une de tes crises. Qu'est ce qu'il y a encore ? C'est à cause de tes règles c'est ça ? Si tu ne les as plus depuis un moment, il ne tient qu'à toi d'aller consulter, au lieu d'attendre comme une imbécile qu'elles reviennent comme par magie ».

J'avais tapé là ou cela faisait mal, je le savais. J'entendis quelques sanglots à l'autre bout du combiné : je venais de remporter le combat. Le trou noir me rendit alors quelques émotions.

« Excuse moi, ce n'est pas ce que je voulais dire...
- Tu es détestable », sanglota-t-elle.

Puis elle raccrocha. Le silence qui s'en suivit me parut assourdissant. Les émotions m'étaient rendues au compte goutte depuis que la joute s'était conclue et je prenais véritablement conscience de ses dernières paroles. J'étais bel et bien détestable. Les lasagnes étaient prêtes mais la faim m'avait quitté en même temps que Jen. Je voulus la rappeler, tenter de lui expliquer combien j'étais désolé, combien je pouvais être stupide, combien il arrivait des moments où je ne savais me contrôler, mais elle m'avait anticipé. Je tombais sur sa messagerie. Il était minuit, je m'allongeais sur le canapé. Mistral, tenta vaguement de me consoler en se blottissant contre moi. Ses poils blancs me parurent incroyablement doux au toucher. Et tandis que ma main vagabondait, mon esprit faisait de même. Cherchant tous les stratagèmes possibles pour reconquérir celle que j'avais blessé, je ne vis pas l'heure filer. Le tourbillon d'idées et d'émotions maintint mon cerveau éveillé un moment mais une fatigue lourde, irrésistible, me prit par surprise. Je tentais de lutter autant que je le pouvais, mais les combats de la journée m'avaient épuisés. La chaîne hi-fi passait le cimetière des éléphants d'Eddy Mitchell.



http://www.youtube.com/watch?v=5fM8Et-MtnA



« [i]C'est pas perdu puisque tu m'aimes... [/i]», furent les dernières paroles que je perçus avant de sombrer.

Quand mes yeux s'ouvrirent à nouveau, la lumière du salon était restée allumée. Le chien avait délaissé le canapé, où était-il passé encore ? J'éteignis la chaîne hi-fi qui tournait dans le vide, me frottai les yeux avant d'en jeter un sur mon portable. Deux heures du matin. Pourquoi est-ce que je me suis réveillé ? Je me dirigeais vers la cuisine, glissai ma tête par la fenêtre. La voiture de mes parents n'étaient pas garée devant la porte. Je repris petit à petit mes esprits et repensai immédiatement à la conversation agitée que j'avais eu quelques heures plus tôt. Je consultai à nouveau mon téléphone et remarquai un « appel en absence ». C'était elle, elle m'avait contacté il y a quelques minutes seulement. Je mourrais d'envie de la rappeler. J'allais pouvoir lui dire à quel point je l'aime, à quel point elle compte pour moi, à quel point je m'en veux de porter des jugements et de ne jamais tenir mes promesses. Je me dirigeais en hâte au salon, m'assis sur le canapé puis j'ai composé son numéro. A cet instant, l'électricité se coupa et mon portable s'éteignit brusquement, en un éclair. Je tentais de le rallumer, mi agacé, mi impatient, en vain. J'entrepris alors de descendre à la cave et rebrancher le disjoncteur. Pourtant, lorsque ma main serra la poignée d'étain, une petite voix intérieure sembla m'avertir :

« [b][i]Cela commence[/i][/b] ».

Je descendis les marches rapidement, passai devant la petite fenêtre par laquelle un vague clair de lune illuminait la cave. Je distinguai vaguement les agglos de béton, constitutifs des murs porteurs, les conserves entassées sur les étagères, la machine à laver et quelques vieilles armoires. Le disjoncteur se trouvait dans l'antichambre, à côté de la chaudière. Pour l'atteindre, il fallait se glisser dans l'atelier de mon père, éviter de se blesser sur les outils qui traînaient un peu partout et contourner l'immense armoire de ma grand-mère. Dans l'obscurité presque totale, mes pupilles semblaient s'adapter et je me repérais à l'aide du faible éclat de lune, renvoyé par le miroir de l'armoire. A tâtons, je parvins au disjoncteur. Je vérifiais un à un chaque plomb, les changeais tous pour trouver le défaillant. Mais après un tour complet, je m'aperçus qu'aucun ne l'était. J'entrepris de recommencer, pensant m'être fourvoyé et alors que je m'effectuais, une main putride me tira en arrière, au milieu des outils, tandis que la seconde tentait de m'étouffer en recouvrant ma bouche d'une étreinte meurtrière.

Cette peau rugueuse, pâle et crevassée à la lueur du croissant de lune glaça mon échine. Je voulus hurler mais l'étau m'écrasait. Je sentis ma nuque se tordre en arrière et ma bouche fut presque arrachée par la force démente de mon bourreau. Les tournevis au sol me lacéraient les jambes et mon esprit fut comme embrumé par le manque d'oxygène. Je sentais mes poumons se vider à mesure que l'étreinte se renforçait, je ne pouvais déjà presque plus bouger les bras.
Pour une raison que j'ignore encore, l'étau sembla un instant se desserrer et comme un éclair de lucidité, l'instinct de survie me poussa à tenter le tout pour le tout. En projetant mes deux coudes en arrière, je fis reculer mon adversaire. Mes os heurtèrent un visage glacé et lorsque ma bouche et mon nez furent libres, j'inspirai désespérément en quête d'oxygène. C'est alors que je sentis pour la première fois la puanteur macabre qui recouvrait l'antichambre de cette cave.

J'entendis un grognement sauvage derrière moi. A l'aide du rebord de l'établi sous lequel il avait tenté de me glisser, je me levai au bord du malaise. D'une main maladroite je projetai tous les outils que je trouvais sur la silhouette, puis me précipita vers les escaliers pour regagner l'étage. Mon coeur battait à cent à l'heure. Je sentais encore ses doigts glacés serrer mon cou. Je passai alors devant la vieille armoire et un rayon argenté me révéla la monstruosité qui se relevait derrière moi. Les cheveux avaient depuis longtemps quitté ce crâne allongé et livide, presque translucide. Plusieurs dents lui manquaient et plusieurs cicatrices parsemaient son corps rachitique. La manière qu'il avait de se mouvoir était malsaine. A chaque pas, il semblait s'effondrer pourtant je ne doutais plus de l'incroyable force qu'il possédait. Celui qui tentait de m'assassiner n'était pas un homme. Je ne savais pas ce qu'il était, je ne voulais pas le savoir. Je devais fuir, fuir aussi vite que mes jambes me le permettaient et prier pour qu'il ne me rattrape jamais. La terreur m'envahit et je rejoins la cave, tremblant des pieds à la tête. Je passai devant les armoires, les étagères de conserve et la machine à laver mais j'entendais qu'un être rampait entre chaque râle. J'ignorais quelle distance nous séparait mais le râle se rapprochait. Il semblait même gagner en intensité. Mes jambes semblaient si lourdes et avec toute la misère du monde, je gravis les escaliers puis refermai la porte de la cave à double tour. Je remerciai mille fois mon père d'avoir fait installer une clé à cette serrure pour nous protéger des voleurs. A ma grande surprise, personne ne cogna à la porte. Avais-je inventé de toute pièce cette poursuite ?

Depuis mon retour la porte d'entrée s'était entre ouverte. Elle révélait un ciel magnifique, bleu nuit et parsemé d'étoiles plus brillantes que d'ordinaire. Cette porte vers l'extérieur était mon seul échappatoire. Je pouvais l'emprunter ou rester ici, dans cet enfer. Le trou noir semblait avoir emporté toute trace d'émotion. Je ne ressentais ni peur, ni bravoure. Je n'étais qu'un être aseptisé. En silence, je refermai la porte et ses cieux enjôleurs. Mais où était passé ce chien ? De toute évidence, je devais m'y résoudre : je serai seul à combattre mes démons. Cette pensée reçut en écho les ricanements pervers d'une demi-douzaine de ces monstruosités. Tapis dans les ombres du séjour, chacune d'elle arborait le visage de la mort. Je m'avançai, surpris qu'elles ne bondissent sur moi comme un seul homme. Aucune n'esquissa le moindre geste. A dire vrai, je ne les voyais pas. Le clair de lune se faufilait à travers les rideaux et dessinait inégalement les ombres. Mes pupilles adaptées à l'obscurité ne parvenaient à voir au delà des zones d'ombres les plus opaques. C'est ici que les créatures élurent domicile. Chacune d'elle occupait un manteau de ténèbre, ne pouvait s'en détacher, prisonnière de la nuit. Je devinais leur présence, la ressentais au plus profond de mon coeur. Si je m'approchais trop près des ténèbres, alors les créatures me happeraient pour toujours. Je tentais tout d'abord de les contourner, sans jamais m'approcher d'elles. Quelle étrange sensation de se savoir hors de porté mais à la fois au bord du précipice. Eux aussi le savaient et attendaient mon premier faux pas avec un enthousiasme féroce. Mon objectif était de gagner l'étage, mais à mesure que je m'approchais des escaliers conduisant aux chambres, la nuit me gagna et les rires se firent plus insistants. Je persévérai en silence, tel un équilibriste, vacillant à chaque pas, titubant à chaque souffle. Je m'étais approché trop prés, avais tenté de fuir les démons. Ils m'avaient rattrapé en même temps que les ombres. L'un d'eux m'agrippa par le col pour m'amener à lui dans un anneau où la lumière n'a plus sa place. Je me débattis comme je le pus, avec les pieds, avec les mains, avec les ongles le forçant à lâcher prise. Les contourner n'était pas la solution, je regagnai ma position initiale, dos à la porte d'entrée. Je me tenais désormais face à la salle de séjour et distinguai chaque zone d'ombre, chaque piège tendu. A ma gauche, sur le canapé perpendiculaire à celui sur lequel je m'étais endormi, j'entendis un râle d'agonie. Je n'en étais pas certain, mais l'une de ces créatures était mourante. Elle était allongée sur le canapé, les bras en croix, je sentais sa puanteur nauséabonde. A mesure que je l'observais, la terreur me paralysais. J'étais condamné.

Les autres créatures me scrutaient elles aussi de leurs yeux d'obsidienne. Certaines se penchaient à travers leur prison d'ombre afin que je puisse croiser leur regard. Tous me défiaient mais je n'osais me mouvoir. Ils ricanèrent de plus belle. Leur rire me glaça le sang. J'étais seul. La pénombre était totale. A nouveau mes membres tremblèrent et un étau serra ma poitrine. J'avançais vers le mourant. Pas à pas, j'évitais les ombres, afin qu'aucune créature ne m'agrippe et ne m'emporte. J'arrivai enfin face au vieillard. Son odeur pestilentielle embauma mes poumons. Était-il inoffensif ou n'étais-ce qu'un nouveau piège ? L'action s'empara alors de mes membres avant même que mon cerveau n'en ait donné l'ordre. Je refermai mes mains autour de sa nuque, comme la monstruosité de la cave l'avait fait contre moi. Sans aucune logique, il devait en être ainsi. L'être inhumain se débattit furieusement et n'avait plus rien d'un mourant. Sa force semblait décluplée et le contact de sa peau me donnait des hauts le coeur. Chacun de ses soubresauts me suppliait de libérer mon étreinte. Mes doigts privés de morale firent tout le contraire et se refermèrent d'avantage. Je fermai les yeux un moment pour ne plus devoir supporter ce spectacle puis les grognements du mourant se turent. Son corps s'affaissa, immobile, mort comme il aurait du l'être depuis toujours. Je ressentis une once de soulagement, telle une libération, un acte salvateur qui aurait permis de purger mon âme. Mon regard se porta alors vers les tâches d'ombre desquels les créatures silencieuses contemplèrent le mort. Elles s'agitèrent dans leur prison immatérielle, voulurent se jeter sur moi mais ne le pouvaient. En éliminant cet être mourant que je présumais être leur meneur, je pensais les faire fuir, les emporter avec lui. C'est impuissant que j'assistai à leur colère. Tous rêvaient de revanche. Tous me fixaient de leurs orbites vides et noires. Depuis leur prison ténébreuse, mes démons m'attendaient. Modifié par Kayalias
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Pour le coup, je me demande si ton récit n'aurait pas plutôt sa place dans la section fantastique.
Enfin, c'st pas grave. Je l'ai trouvé très bien. Beau style, bon contenu. Rien à redire, sauf :
[quote]Les autres créatures me scrutaient elles aussi de leurs yeux d'obsidium[/quote]D'obsidienne peut-être ?
Parceque les définitions du mot "obsidium" sont :
[quote] 1.Siège pour prendre une place forte, occupation, attaque.
2.Condition d'otage.
[/quote]Alors que le mot obsidienne :
[quote]1.Roche éruptive à structure vitreuse, sans cristaux, de couleur noire (parfois verte). Elle est très dure.
2.(Minéralogie) Ensemble de variétés de laves (rhyolite, trachyte et andésite) ressemblant au verre, de couleur foncée (rouge, vert, noir…). Les obsidiennes sont des silicates complexes comme le feldspath; on les appelle parfois agate d’Islande, verre des volcans[/quote]
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Merci cette rectification. La voici corrigée.

Je me disais la même chose en l'ajoutant à la liste de mes récits. Il a plus sa place dans la section fantastique, même si je me suis laissé largement influencer par la première partie très contemporaine.

Bref pourrais tu me le déplacer s'il te plaît ?

Toutes les autres remarques restent bonnes à prendre !
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Personnellement j'apprécie assez.
Très déstabilisant, surtout parce que le début très actuel ne prépare pas du tout à l'irruption du fantastique. Il y a vraiment une ambiance particulière,dépressive et lente sur tout le texte. Ce n'est pas mon style préféré, mais c'est maîtrisé, bien pensé, bien écrit et réfléchit.
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Ça va te faire rire mais : non, je ne peux pas déplacer ton sujet. Faut voir avec Celt pour ça. [color="#006400"][b][EDIT Celt : Normalement, si, tu peux. Sinon, il faut en parler avec Kurt Helborg, c'est une histoire de droits ! Bref, je déplace ou non ?][/b][/color]
Et puis, à la limite, ton récit à aussi très largement sa place ici. C'est pas grave.
D'ailleurs, l'emplacement n'impacte pas du tout la qualité de ton histoire. Modifié par Celt
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