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Tan Ath


korelion

Messages recommandés

AARG, moi qui allait raler pour avoir la suite, ben me voila servi, l'action est effectivement lente dans le premier passage, mais dans le deuxieme, ca nous laisse bien du suspens et ca ne gache rien

eeuh sinon:

De plus, un elfe à une durée de vie moyenne de 2500 ans, rares sont les individus à dépasser cette longévité. Aenarion à vécu il y à plus de 7000 ans donc ton elfes est très vieux, trop vieux.

d'ou tu tiens ca, on a souvent reference a des elfes beaucoup plus vieux, malékith par exemple, qui a quelques millenaires de plus que 2500 et doit bien avoir 4000ans

et on voit a plusieurs reprises dans le La HE des dires d'immortalité elfique, bien sur, ca peut etre de la frime, mais bon, qui sait...

:blushing:

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Non ça c'est Aenarion et pas Aneärion! Relis ton LA HE happy.gif

De plus, un elfe à une durée de vie moyenne de 2500 ans, rares sont les individus à dépasser cette longévité. Aenarion à vécu il y à plus de 7000 ans donc ton elfes est très vieux, trop vieux.

Désolé, j'ai toujours confondu l'emplacement du e dans le nom. Effectivement, je parlais de Aenarion, le premier Roi Phénix.

Accesoirement, Aenarion est mort après la bataille qui vit la création du Vortex Magique. :blushing:

d'ou tu tiens ca, on a souvent reference a des elfes beaucoup plus vieux, malékith par exemple, qui a quelques millenaires de plus que 2500 et doit bien avoir 4000ans

et on voit a plusieurs reprises dans le La HE des dires d'immortalité elfique, bien sur, ca peut etre de la frime, mais bon, qui sait...

Les Elfes sont effectivement immortels. Quand à Malékith, il se dope à la magie noire et à l'immortalité elfique.

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Si je me souvient bien du débat qui avait eu lieu, il à été évaluer que la moyenne de vie d'un elfe dans warhammer (je me fiche des elfes du sda) est de 2500 ans environs.

Dans le jeu de rôle, j'ai cru comprendre qu'il s'agissait de 300 ans alors bon...

Quand à Malékith, lui et sa mère son des exeptions (et ce ne sont pas les seuls), si ils ont vécu 7000 ans c'est parcequ'ils usent de la magie noire.

En tout cas, il est indéniable que les elfes vieillissent et meurent, sinon la matriarche des furies ne se baignerai pas dans le chaudron de sang, et puis l'un des rois phénix est mort de vieillesse...

Edit pour Erdraug:

(Teclis qui enseigne les collèges de magie, etc...).

Les collèges de magie n'on que 200 ans, ils dates de la Grande Guerre contre le Chaos :blushing:

Sinon, il est vrai que officiellement rien n'est dit sur la longévité des elfes alors chacun peu l'interpréter comme il veut (même si il ne sont pas immortel :'( )

Modifié par Otaji
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"L'ombre s'étend"

j'ai hâte de voir comment tu vas lier ton intrigue avec l'arrivée imminente des forces du chaos, ça en devient passionant. bravo

bon sinon, concernant les elfes et leur longévité, en effet dans warhammer, ils ne sont pas immortels mais disons que leur longévité n'est pas des plus précise (Teclis qui enseigne les collèges de magie, etc...).

sinon, je connais bien un elfe qui vit depuis 4500 ans... vous voyez pas de qui je parle? ça commence par E et ça finit par rdraug...

bon ok, je sors

Erdraug, qui attend avec impatience la suite

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Invité Snikch, le maître de la nuit

Hmmm j'avais décrocher mais quel joie de se replonger dans ton récit...

C'est superbement écrit, et même si j'avais un petit peu oublié l'histoire je vois que l'intrigue passse à la vitesse supérieure...

Quant à la longévité d'un elfe, il est dit dans le GBR que certains elfes peuvent vivre plus de 3000 ans...

@+

-=Snikch, La suite, la suite...=-

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Voili voilou, avec un peu (beaucoup de retard), la suite des aventures....

Du haut de sa fenêtre, Kulgar contemplait son jardin, illuminé par les rayons faiblard de Morsliebb. Le pouvoir montait en lui, tel un tourbillon de satisfaction. Sur son secrétaire, un parchemin plié par la joie malsain qui l’occupait trônait fièrement, porteur de bonnes nouvelles. Ses doigts enserrèrent la chevalière mauve qui ornait son index, seule preuve invisible du coté sombre qui s’emparait de lui, lentement et insidieusement.

Sur le vélin, de fines lettres courbées, d’une écriture rapide mais distinguées, signalait la mort abominable du Sieur Merwinn, décédé lors de l’évasion d’une bande de fous furieux échappés de l’asile de Sigmar. Le président regretté de la Confrérie de l’Harmonie venait de mourir et la place ainsi libérée ne saurait vite tarder à être disputée. Et pour évincer ses adversaires, il lui faudrait vite convoquer les autres membres.

Une ombre attira son attention, la fugitive sensation que quelque chose pénétrait son domaine. Les yeux plissés, il s’efforça de trouver la cause de cette inquiétude exagérée. Puis, un léger mouvement dans les arbustes. Son sang ne fit qu’un tour, le projetant de l’état d’extase à l’angoisse la plus grande. Son instinct lui hurlait de crier, d’aller chercher la milice. Mais au fond de lui, une voix lui susurrait de s’en occuper seul, de ne pas faire venir encore une fois les imbéciles de fidèles du faux Dieu. Reprenant son calme, il se re-concentra sur l’intrus. Celui-ci semblait manifestement vouloir rentrer dans la maison. Et bien soit, qu’il tente.

Kulgar sortit de son salon, saisissant au passage le sabre fin de Tilée qui ornait son vestibule, tel un trophée chèrement acquis. Sa main en caressa le fil, accrochant et ripant sur les aspérités. Bizarrement, il semblait très confiant alors que jamais encore, il n’avait eu à manier l’arme. L’escalier en colimaçon l’amena au rez-de-chaussée. Ses pas se firent discrets mais audible, cherchant à couvrir le silence de cette sensation imposante que quelqu’un d’autre était là. Derrière la porte, le bruit d’un fil de fer dans la serrure. Kulgar raffermit son emprise sur la poignée. Elle lui semblait taillé pour lui, la moindre forme du lacet de cuir protégeant l’acier s’insérait dans sa paume comme de l’eau pure, couvrant le contact froid par un délicat frottement de la chair contre le cuir. La sensation d’angoisse le quittait peu à peu, pour laisser place à un bonheur extatique. A tout moment, l’intrus pouvait forcer la porte et risquer de l’embrocher ou le tuer. Mais Kulgar n’en avait cure. Comme si ce moment lui semblait important.

De l’autre coté de la porte, Kérôme s’activait. Nul n’avait pu le surprendre, mais il lui fallait faire vite. Son maître ne saurait tarder d’arriver et le contacter en pleine ville risquerait de causer quelques ennuis. Enfin, un bruit rauque et métallique se répandit dans le jardin, emplissait la rue déserte d’un vacarme pourtant inaudible, mais qui fit se crisper Kérôme. Après que le bruit ne se soit enfin tu, il posa la main sur la lourde porte ferrée.

Il n’eut que le temps de se fendre devant le point de métal lancé à pleine vitesse. Kulgar venait de se tendre, manquant de transpercer Kérôme sur le champ. A peine remis, celui-ci se releva, esquivant les coups mortels que lui envoyait son adversaire.

Kérôme n’avait que le temps de bondir sur les cotés pour éviter le sabre. Sans armes et encore blessé, il n’avait aucune chance. Il ne trouverait le salut que dans la fuite. Tout en se baissant devant le revers ascendant de son adversaire, il s’élança vers l’escalier. Montant las marches quatre à quatre, il arriverait bientôt dans le salon où il trouverait son épée bien aimée… Derrière lui, un cri de rage et de colère le poursuivit, avant que le bruit de pas ne fasse écho au sien.

Kulgar pouvait presque apercevoir l’ombre qu’il suivait. Il savait qu’une fois en haut, sa frustration pourrait être libérée sur ce voleur ou quoi que ce soit, puisqu’il n’aurait alors aucune échappatoire. Plus que quelques marches et enfin, il pourrait goûter à un bonheur qui lui semblait impensable : tuer. Enfin, il arriva. Sa proie était là, immobile, sur les genoux.

Kérôme était affalé là, sur le sol. Il sentait derrière lui le souffle de son agresseur, mais il ne voulait même pas se battre. Rien. Aucune trace de son arme. Le seul souvenir qu’il avait de son amour avait disparu. Le désespoir et l’abandon s’emparèrent de lui, après tout, pourquoi lutter encore. La seule chose qui comptait encore dans sa vie déchirée en lambeaux venait de s’évanouir, telle un cruel mirage d’espoir dans l’abîme de noirceur qui enveloppait ce monde.

Dans sa tête, les pensées s’embrumaient, se mêlaient et se croisaient tandis que Kulgar levait son arme. Une silhouette féminine transperçait la brume qui l’étouffait illuminant le brouillard d’abandon qui le submergeait d’un amour infini et sans limite. La femme lui apparut de plus en plus distinctement, émergeant de ses souvenirs comme la réponse à son cri de souffrance.

Tu ne dois pas te laisser aller. Je te l’ai dit. Je serais toujours avec toi.

La brume se dissipa dans son esprit, emmenant dans sa débâcle les ténèbres et les doutes, ses paupières se rouvrirent sur le monde, laissant la lumière inonder son cœur de ce qu’il fallait faire. La survie et l’instinct reprirent le dessus. Même si son arme avait disparu, elle ne pouvait signifier la fin de tout. L’épée n’était en fin de compte qu’une image de sa quête, et les images, bien qu’une et unique, se refont. Armé de cette certitude, sa main agrippa le pied de la chaise devant lui, et avant même que Kulgar ne réalise ce qui se passait, le siège en chêne noble lui fracassa la mâchoire, broyant les os sous l’impact. Une longue ligne vermeille s’élança dans les airs, avant de retomber lourdement sur le sol. Puis vint un autre coup, à l’abdomen. Le dossier se brisa sous l’impact, projetant le maître des lieux au sol. Libéré du poids du dossier de la chaise, Kérôme fit s’abattre une pluie de coups, plus violents et désespérés les uns que les autres, laissant la sauvagerie animale ancrée dans le cœur de chaque homme croître en puissance, alors qu’il rouait son adversaire de coups sous les hurlements de douleur de Kulgar.

Au dehors, les cris d’alarme de la milice middenheimenne et des voisins affolés avaient finis par prendre le dessus dans l’oreille de Kérôme sur le vacarme sonore qu’il créait tel un artiste. L’humanité et l’intelligence se rendirent de nouveau maître du corps, et la peur de se faire re-capturer le saisit. Laissant choir la chaise brisée qui lui servit d’arme, il cracha un regard méprisant sur sa victime. Un faible scintillement mauve attira son attention, et força son instinct à réprimer quelques peu sa fuite. Inquiet, il porta la main à l’annulaire de Kulgar, attiré par le pâle écho lumineux rosé. Il retourna légèrement la paume de sa victime. Une rage indicible s’imprima sur son visage tandis que son regard horrifié se portait à la chevalière lumineuse.

La marque de l’Ennemie. La bague portait la bague de l’Ennemie, et les yeux pervers de Kulgar face à cette scène ne faisant que le terrifier plus. Il resta figé là un moment, empli par l’horreur de sa découverte. Seuls les bruits de pas dans l’escalier réussirent à la faire se lever et prendre la fuite. Ses pas précipités le menèrent hors du six Hildarf Strasse, sous la menace du rire sadique de Kulgar van Henig qui résonnait comme de cruels poignards incandescents dans con cœur.

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et bien, tu es bien prolifique aujourd'hui!!!

sinon, le fait que pour une fois dans ton texte, il n'y ai qu'un seul point de vue rend l'action plus prenante et beaucoup moins confuse.

en effet, c'est le reproche que je pourrais te faire en général: la confusion

mais bon, comme tu nous le prouve, ça s'améliore donc continue

Erdraug, qui commentera plus la prochaine fois <_<

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illuminé

Il faut revoir l'accord car je suis pas sur

Bon c'est la seule faute que j'ai localisée, enfin si ca en est une !

Pour le fond, c'est pas mal ! La scene de la traque dans la maison est pas mal racontée ! Il y a une chute jusqu'au desespoir puis le resaississement. Bref, c'est que du bon. Je me demande vraiment ce que tu nous a reservé pour la fin <_<

Bon malgré ces commentaires ininteressants, je veux une suite !

@+

-= Inxi =-

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Un bon morceau : les personnages s'approfondissent, les scènes d'action sont claires et prenantes, on en apprend toujours un peu plus, par bribes légères qui ne font que tenir en haleine, bref un excellent dosage.

Aucune faute qui saute aux yeux

Il faut une suite (mais je ne vais pas l'exiger : je ne suis pas vraiement en position de le faire vu ma propre rapidité à écrire :wink: )

A+

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Salut,

je viens de lire ton texte et c'est vraiment très prenant ! BRAVO !

J'aime beaucoup les textes où plusieurs intrigues se déroulent en parallèles et tu le fais très bien.

Continue comme ca et vivement la suite !

@+

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moi j'ai trouvé 2 fautes:

les rayons faiblard

just le truc pointilleux que j'ai trouvé en cherchant la deuxieme erreur que j'avais reperé en lisant ton texte

que voici:

par la joie malsain

ben faute d'accord assez frappante :blink:

ben sinon un bon texte, qui nous redonne de l'envie de lire a cause de la mollesse des passages précédents, si je me souviens bien :ermm:

mais un truc qu'il faut ABSOLUMENT, c'est un resumé de l'histoire au début de chaque passage, ou du moins des 3 derniers passages, paske sinon l'histoire se complique vachement et on retombe dedans un peu durement

a part ca, je par en cou**** sur la constructivité de mon post mais j'aime tjrs autant ton histoire et ta manière d'écrire -_-

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  • 1 mois après...

C'est dommage que tu ne continues pas ce texte car il était vraiment bien partie. Est-ce un manque de motivation ou un manque de temps? Je suis sur que plusieurs lecteurs attendent la suite de cet histoire passionante.

@+

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Manque de temps désolé...

Semaine de partiel, bientot en stage donc pas de Pc à portée de main, rapport de Ptut à taper et a rendre pour la fin de la semaine, bref, complet...

Mais promis, dès que je peux, je continue, vous inquiétez pas...

Korelion

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Manque de temps désolé...

Semaine de partiel, bientot en stage donc pas de Pc à portée de main, rapport de Ptut à taper et a rendre pour la fin de la semaine, bref, complet...

Mais promis, dès que je peux, je continue, vous inquiétez pas...

Korelion

Il n'est pas mort !!! :D

En attendant la suite, bonne chance pour tes partiel !

@+

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J'ai (enfin) fini de lire ton récit. Et j'ai hâte de lire la suite.

Bravo, c'est vraiment bien mené: il y a des mystères qui durent depuis le début, et ça nous plonge réellement dans une ambiance malsaine remplie de corruption. En plus ce n'est pas manichéen: Kérôme fait le mal pour retrouver l'amour, Klaus et Kurt soumettent bien les gens à la "question" (bravo pour avoir utilisé le terme juridique :D )....

Pour le style, j'adore l'alternance phrase courte, phrase longue que tu maitrises bien: des longues lorsque c'est calme... et des très courtes parfois sans sujets quand le personnage est terrorisé et réfléchit à toute allure, sans pouvoir s'attarder.

Sinon au niveau des incohérences ton récit est parfois un peu dur à suivre, mais je n'en ai relevé qu'une qui m'a géné: Richter.

On se demande ce qui lui ai arrivé: il est fait prisonnier puis après il est devant Middenheim pour annoncer l'arrivée des elfes, et ensuite il est retrouvé mort dans une forêt contre des hommes-bêtes avec un parchemin (sûrement à remettre aux elfes). Mais sûrement que cela sera expliqué par la suite (tu aimes bien les suspense, et tu réussis sans aucun problème :D .

Sinon tu as fait beaucoup de fautes au début à cause de ton problème de Works, et j'en ai relevé plein. Le temps de mettre tout ça sous Word et j'essaierai de te l'envoyer (je ne posterais pas ici: trop dur à retrouver l'endroit du texte, et le système des balises fait perdre un temps fou quand c'est long. Par contre sûrement ce week-end (vive les vacances :wink: )

Bonne chance pour tes partiels quand même, et suite (que c'est dur d'attendre quand on est pris dans une histoire -_- )

Iliaron

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  • 3 semaines après...

bon, désolé pour le retard, mais pas de PC la semaine, et obligé de le partager le week end, plus mettre une p'tite bache à ce bon vieux Wilheim (spéciale dédicace :zzz: )

Bref, j'ai pas tapé autant que je voulais, mais avec un peu de chance, demain, jen ferais un peu plus.

Allez bonne (et malheureusement trop courte) lecture

Une écoeurante odeur de foi saturée d’encens pénétrait dans ses narines. A demi étouffée par l’obscurité, une chape de silence plongeait sur Klaus, dont la ridicule silhouette se prosternait dans l’immensité de la cathédrale, un point obscur éclairé par les puissants vitraux lumineux, perdu au milieu de l’ocre rougi qui teintait les titanesque murs de granit de l’Arche religieuse. Ainsi demeurait le Capitaine Répurgateur, isolé au milieu des chants tapis dans l’ombre, seul au milieu de sa Foi.

Au dehors, Kurt se promenait le long des murs couverts de gargouilles démoniaques plus répugnantes les unes que les autres. Etant encore jeune, le farouche Lieutenant ne goûtait pas encore la méditation qu’inspirait le silence et ne voyait pas l’intérêt de manifester sa foi dans l’élévation de ces tours grises silencieuses. Sigmar ne pouvait sûrement se contenter de lancinantes prières hurlées avec déférence, seule l’action prévalait. C’est au cœur de ses actes que l’on prouve sa foi. Escorté par quelques soldats de foi dévoués, il patrouillait le long de la cathédrale tandis que son supérieur cherchait le repos de l’âme et le chemin Divin. Pourfendant la foule de pieux pèlerins se rendant auprès des moines du Saint Empereur Déifié, Kurt Helborg ne pouvait s’empêcher de s’étonner de la terreur qui martelait les visages, clouant sur les yeux un regard fiévreux et inquiet. La nouvelle était tombée, les troupes de l’Archi Traître venaient de prendre les premiers remparts du Nord, égrenant les solides murailles de soldats qui protégeaient le cœur de l’Empire.

Perdus dans ses sombres pensées, Klaus Svarnigsson cherchait la rédemption et la Voie qui lui permettrait de détruire les Ténèbres qui s’abattaient sur le Cœur du pays du Loup. Son serment de détruire l’assassin qui hantait les rues lui rongeait l’esprit, ruinant toutes pensées rationnelles au profit d’une haine vengeresse. Seule la prière lui apportait encore le repos et la sérénité.

Au milieu de l’Eglise, Sigmar se décida à montrer le chemin à son serviteur.

Les portes latérales s’ouvrirent sur un Klaus déterminé, dont le lourd manteau de cuir noir, ceint par une écarlate bande de tissu, flottait sous l’appel d’air déclenché par sa sortie. Intrigué, Kurt vit son maître se diriger vers lui d’un pas décidé, rabrouant sans ménagement les pauvres fous qui osaient rester sur son passage.

Arrivé au niveau de son lieutenant, Klaus ne prit pas le temps d’une explication, se contentant d’un vague :

« Suivez moi Kurt. »

Les rues défilaient au train d’enfer du carrosse. Dans la cabine, le regard sévère de Klaus imprimait une haine farouche sur son visage. Peu à peu, le tracé du chemin parcouru s’imprimait dans l’esprit de Kurt. Le couvent. Il ignorait encore pourquoi le Capitaine voulait y retourner, mais nul doute que cela était de la plus haute importance.

A peine le carrosse arrêté, Klaus sauta et fila à pleine vitesse vers l’entrée. La lourde porte de chêne bardée de fer ne tarda pas à s’ouvrir sous les coups de boutoir de son poing enragé. Sans même saluer la sœur supérieure, il s’élança dans les méandres obscurs des corridors, traversant les allées de tentures à la gloire de Sigmar.

Derrière lui, Kurt peinait à le suivre, malgré sa jeunesse. Enfin, le capitaine répurgateur s’arrêta devant une porte. Le tintement métallique de la clé dans la serrure rouillé résonna et se répercuta alentours.

De même que le cri de rage de Klaus Svarnigsson.

Kurt s’approcha. Devant lui s’étendait le bureau du Capitaine, empli de livres et de bougies, vestiges de nombreuses prières et méditations, ainsi que moult armes et engins de tortures. Rien ne manquait à ce capharnaüm d’acier et de vélin, hormis une arme simple et sans prétention, seul appât d’un prédateur urbain, appât disparu et retourné aux mains de son propriétaire.

Perdu dans les égouts, éclairé par les minces filets de soleil perçant les fines grilles d’où s’écoulaient les puanteurs de Middenheim, Kérôme caressait l’étui de cuir dans lequel dormait son seul trésor. Son épée récupérée, il pouvait poursuivre maintenant son œuvre. Non sans avoir retrouvé son maître auparavant. De nouvelles indications lui seraient données.

Quelques heures de vagabondages dans l’eau croupie mêlée de crasse, il finit par arriver au dehors, loin des murailles. Devant lui, bercée par une douce luminère apaisante, la plaine s’étendait, serpentant entre les lisières des bois de la Drakwald. Derrière lui, le phare de l’Empire, l’imprenable Middenheim projetait son ombre sur ses domaines. Mais un point retint son attention. Un mince filet de fumée blanche transparaissait dans le ciel azur.

Son maître était proche.

Modifié par korelion
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les titanesque murs de granit de l’Arche

Joli !!! :alien:

Perdus dans ses sombres pensées

Ttt .... :zzz:

Bon j'ai trouvé que ca, c'est que c'est pas si mal :zzz: Juste des petites pertes d'attentions à certains moments :huh: Mais rien de bien dramatique !

Pour le fond, j'ai pas grand chose à dire, c'est plus un petit passage de transition pour lancer l'action veritable ! Bon, c'est toujours aussi prennant et bien écris ! Tu as la volonté alors suite !

@+

-= Inxi =-

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Voilà que je rentre un jour plus tôt que prévu et que je découvre ça, ça fait plaisir :D .

els Ténèbres

rapidité, quand tu nous tient :innocent:

tarda pas çà s’ouvrir
Quelques heures de vagabondages dans l’eau croupie mélée de crasse, il finit par arriver au dehors

Il ne manquerait pas un "après"?? Sinon ça va quand même.

a plaine s’étendait

Pour le premier passage, bravo: comment passer beaucoup de lignes pour ne dire que peu de choses au final, mais qu'est-ce que ça met dans l'ambiance :D .

Pour le deuxième, tu sous-entends un peu trop à la fin avec l'histoire de l'arme, on a du mal à deviner laquelle (on le saura après, mais c'est dur d'attendre :D )

Pour le troisième, on aimerait savoir comment il a récupéré son épée: on devine que Klaus l'a deviné d'une certaine manière (l'arrivée de l'Ennemi ^_^ ), mais on ne sait pas comment il a réalisé cet exploit (et où réellement: salle de torture je pense)

Mais bravo et suite :clap:

Iliaron

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Bon, je vais être sans pitié, là...

Sigmar ne pouvait sûrement se contenter de lancinantes prières hurler avec déférence, seule l’action prévalait

que Sigmar ne puisse pas se contenter de hurler des prières, d'accord, mais là, il y a une grosse faute :D

Pourfendant la foule de pieux pèlerins se rendant auprès des moines du Saint Empereur Déifié

Hem... je sais que les Répurgateurs ont mauvaise réputation mais s'ils commencent à massacrer les pèlerins... on parle de fendre la foule... pas de la pourfendre ^_^

Kurt Helborg ne pouvait s’empêcher de s’étonner de la terreur qui martelait les visages, clouant sur les yeux

Il faut être honnête : j'aime beaucoup cette métaphore filée.

les troupes de l’Archi Traître venaient de prendre les premiers remparts du Nord, égrenant les solides murailles de soldats qui protégeaient le cœur de l’Empire.

:clap: on égrenne des litanies, des prières ou des commandements, mais égrenner des murailles de soldats, il va falloir que tu m'expliques...

ruinant toutes pensées rationnelles

Je suis pas sûr à 100% pour celui là, mais il me semble qu'on écrirait plutôt ça au singulier.

Rien ne manquait à ce capharnaüm d’acier et velin

d'acier et de vélin

Son épée récupérée, il pouvait poursuivre maintenant son œuvre. Non sans avoir retrouvé son maître auparavant.

La structure de ce passage me semble étrange : la deuxième phrase ne fait pas vraiment sens, toute seule : il faudrait la rattacher à la première (par une simple virgule), mais bon, ça reste de l'ordre du détail.

Devant lui, bercée par une douce lueur lumineuse, a plaine s’étendait, serpentant entre les lisières des bois de la Drakwald

Redondance pas très heureuse à mon avis et faute de frappe (la plaine)

Ahhhhh, y'a pas à dire, ça fait du bien...

Je peux sembler m'acharner, mais tu sais que c'est pour ton bien :innocent:

Au niveau du fond, c'est un peu flou mais très agréable à lire.

A+

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Inadmissible!

C'est honteux, pour la peine, vu tout ce que j'ai laissé passer comme faute, je jouerais super Uber soft contre le ptit Wilh' pour lui laisser une chance...

Blague à part, je suis confus, j'ai tapé vite, pas fait le correcteur et voilà le résultat... ^_^

Pourfendant la foule de pieux pèlerins se rendant auprès des moines du Saint Empereur Déifié

Hem... je sais que les Répurgateurs ont mauvaise réputation mais s'ils commencent à massacrer les pèlerins... on parle de fendre la foule... pas de la pourfendre sleep.gif

Ben là, c'estplus pour l'image tu vois, genre un "vaisseau" de militaires et répurgateurs pourfendant un "océan" de pélots. Et note qu'avec l'analogie avecl'océan, ça marche :D

on égrenne des litanies, des prières ou des commandements, mais égrenner des murailles de soldats, il va falloir que tu m'expliques...

Pareil l'image, montrer le coté inéluctable de l'attaque du chaos, enfin bref si ça parait trop fou, je modifierais...

La structure de ce passage me semble étrange : la deuxième phrase ne fait pas vraiment sens, toute seule : il faudrait la rattacher à la première (par une simple virgule), mais bon, ça reste de l'ordre du détail.

Hum, désolé, mais je préfère laisser ainsi, même si ça peut paraitre bancal, je trouve que le cassage de rythme induit bien les évènements futur et permetrra une certaine linéarité avec la prochaine partie.

Pour le troisième, on aimerait savoir comment il a récupéré son épée: on devine que Klaus l'a deviné d'une certaine manière (l'arrivée de l'Ennemi huh.gif ), mais on ne sait pas comment il a réalisé cet exploit (et où réellement: salle de torture je pense)

Désolé, je suis fourbe, mais je le dirais pas avant un certain bout de temps :clap:

Bon, je vous remercie tous pour m'avoir indiqué les quelques (nombreuses?) boulettes. Merci à tous, promis, j'vous fait le reste la semaine prochaine (si l'atmosphère lyonnaise ne m'a pas trop contaminé... :innocent: )

Korelion

PS :

els Ténèbres

rapidité, quand tu nous tient whistling.gif

Notez que cette faute, comme pas mal d'autres en fait, ne sont pas prises en comptes par Word. Aurais-je inventé un nouveau pronom? :D

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Waaarg, il manque toujours le terrible resumé demandé à chaque message. ^_^

Tu peux aller la pour te faire pardonner lol :clap:

Ben après 2 minutes de réflexion sur les actions passées avant, j'ai bien repris l'histoire et je croche toujours aussi bien.

Bon à part ca, je n'ai rien remarqué comme erreur de style ou autre.

Le lapin, obligé de faire semblant d'être constructif devant tant de constructivité :innocent:

EDIT Warza: J'ai corrigé la ponctuation.

Rappel de CP: Une phrase commence par une majuscule et finit par un point.

Merci.

Modifié par Warzazatt
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  • 2 semaines après...
Invité Erdraug

Bonjour à tous

Bon mon cher Korellion, tu n'as toujours pas fini? Je t'ai laissé du temps pourtant avant de revenir parmis vous!!!

Alalalala, la jeunesse!!!

Plus sérieusement, c'est toujours aussi passionant mais il faut vraiment que tu accélères l'action car déjà que tu nous postes des timbres (notez le jeu de mot...) tous les 3 mois (comment ça j'ai pas posté depuis longtemps :ph34r: ), mais en plus l'action commence à être lente mais alors vraiment lente.

Mais bon, avec l'arrivée du chaos au nord, espérons que celà va s'accélérer.

A bientôt pour la suite donc (si si j'ai bien dit à bientôt Korellion)

Erdraug, loin

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Effectivement, ca fait un bon moment qu'on attend. :):ph34r:

Korelion, espce de vilaine méssante, tout comme erdraug qui est un vil vilain méchounet paske je croyais que yavait du nouveau texte. ^_^ loool

Bon a quand la suite alors?

edit: warza, c'est fait, on se fait dictatorier ici loool

naaan, pas le maaul a avertos :(

Modifié par the rabbit
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Allons donc, j'ai pas le temps de rentrer de Lyon que voilà qu'on m'exige une suite?

Bon, alors, j'ai 4 jours devant moi, je vous promet une suite

Promis juré craché devant le Père Staline :ph34r:

Korelion, Meurs Pourriture Communiste, disait mon acteur préféré

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