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Ecthelion

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Tout ce qui a été posté par Ecthelion

  1. Au moins une unité de soutien par phalange, comme ça on évite d'avoir des listes à trois phallanges qui avancent, broyant tout sur leur passage. Par contre, peut-on considérer un mouvement de 5 pour les peltastes et les skirtarit? Ils sont moins allourdis que leur compatriotes, et les atlantes sont sencés êtres assez rapides, quand même... Ecthelion
  2. Oui, pas mal... Bon, je ne pouvais pas vraiment manoeuvrer... C'est lui qui choisissait où je me battrais... Mais bon, ils sont marrants, surtout les chasseurs. Ils a fait quelques suggestions dont je vous ferais part plus tard. Ecthelion
  3. C'est bon pour les hoplites... Pour la bannière magique, on peut faire que tous y ont froit, mais baisser à 25pts le coût max de la bannière. J'ai joué une partie test contre un ami HE, et lui est mis un raclée assez sérieuse. Bon, il a eu un manque de chance phénoménal, mais bon... Ma listeö -15 hoplite, avec un aristocrate -15 skirtarit avec deux armes de base -10 peltastes tirailleurs -2 chasseurs, un avec deux armes de base, harpon et poison +1 F, l'autre avec la fusée-harpon Lui: -15 lanciers avec un noble (arme lourde) -10 maîtres des épées -10 archers Alors, résultat: Les hoplites n'ont subi aucune perte... Il ont encaissé la charge de ME, qu'ils ont mis en fuite, puis des lanciers, qu'ils on mis en fuite... J'ai perdu mon aristocrate face au noble... Les peltaste ont subi deux pertes, en en infligés 2 au tir sur les lanciers, ont été engagé, perdu deux des leurs, puis fui. Ils se sont raliés, et on engagé les lanciers sur leur flanc. Ils sont assez polyvalents, capables de tenir au càc (mais quand même limité) Les skirtarit ont perdu 5 des leurs au tir, puis on hachés menu les archers... Les chasseurs sont tous les deux morts... Celui à la fusée-harpon s'est suicidé, l'autre à tué un ME au poison, puis a chargé les lancier de flanc, tuant un, puis se fesant tuer par le dernier... Conclusions: Mon adversaire n'a pas eu assez de bol pour en tirer grand chose. Les hoplites sont très costauds, mais je crais qu'un peu de cavalerie aurait vite raison d'eux. Le chasseurs sont très vulnérables, mais on un grad potentiel contre les figs isolés. Voila, c'est tout. Ecthelion
  4. OK pour les objets... Pour les OMs, j'avais déjà proposé une idée: avoir du corail spécial qui donne des bonnus aux armes, un peu à la manière des runes... Bon, bin... Je pense que c'est bon pour l'équipement. On lance les unités de base ou les persos en premier? Ecthelion
  5. Bon, pour les noms... On peut garder chasseur de tortues dragons, car il s'agit de créatures domestiquées, et pas de créatures intelligentes. Ensuite, chassseur d'ondines... Je ne sais pas trop. A la limite, chasseur de requins... Chasseurs de naga peut être remplacé par chasseur de basilic, pour les même raisons qu'en haut... Voilà. Yacki, tu renvoie le tour pour les autres créatures? Et tu permets que je commence à bosser sur une proposition d'objets magiques (armes et armures de corail) pour vous soumettre? Ecthelion
  6. Ecthelion

    Navregen

    Tu décris bien la vie des orcs... C'est assez prenant. Le dialogue est parfois difficile, mais ça va avec le territoire. Très bon récit, j'attends la suite avec impatience. Ecthelion
  7. Ça rejoint ce qui est indiqué dans les règles des chasseurs, mais on peut toujours clarifier. Ecthlion
  8. Ecthelion

    Inquisiteurs

    Bon, je mets une suite... Environ 2000 mots comme précédemment... Encore deux bouts, je pense, et c'est la fin de cette partie! (encore 5 parties après celle-la) Bon, j'envoie la sauce: Traquée, suite Les jumelles se réveillèrent à l’aube, trois heures plus tard. La première chose qu’ils demandèrent à Misha était pourquoi leur frère n’était pas avec eux. Misha ne pu s’empêcher de pleurer, comment pourrait-elle expliquer à ces enfants que leur frère était mort et qu’elles ne le reverraient jamais. « Il est parti, dit-elle doucement. Il est parti là où nous ne pouvons pas encore le suivre. Nous ne le verrons pas avant que nous aussi quittions ces terres, pour ne jamais revenir… » Elle voyait bien que les petites ne l’avaient pas comprise, mais elle s’abstinrent de poser d’autres questions et tentèrent de se rendormir. Misha ferma aussi les yeux, bien qu’elle n’osait pas dormir. Elles avaient rejoint les rues en passant à travers un vieux bâtiment en ruine, puis s’étaient enfuies vers le centre de la cité. Les fillettes, exténuées, s’étaient finalement arrêtées après une dizaine de minutes, alors Misha fut obligée de les porter vers l’un des postes de garde, espérant qu’elles seraient alors plus en sécurité. Les gardes ne leur avaient pas prêté trop d’intérêt, ayant vu plus qu’assez de mendiants et vagabonds venir près de leurs postes la nuit pour se réfugier. La douleur dans son coude et épaule malmenée était en train de monter, et tout ce qu’elle avait pu faire pour l’instant fut de mettre son bras en écharpe pour l’immobiliser. Qu’allons nous faire ? pensa-t-elle, désespérée. Je n’ai que cinquante pièces en poche et ne pourrais probablement pas me défendre si on m’attaquait. Il doit y avoir un endroit où nous serions en sécurité. Elle se creusait la cervelle, mais sans résultats. Les hommes encapuchonnés pouvaient être partout dans la ville, peut-être même en train de l’épier à l’instant, attendant qu’elle s’endorme pour tous les tuer. Misha frissonna à l’idée. Quelqu’un doit connaître un lieu où nous serions en sécurité. En tout cas, plus en sécurité que dans la rue, sans abri. Misha commença à énumérer les éventuels endroits où elle pourrait chercher de l’aide. Stephan est loin, et il a emporté avec lui les noms de la plupart de nos contacts, la Garde ne serait d’aucun secourt, ils risqueraient même d’abuser de moi ou des jumelles, pensa-t-elle en s’imaginant tous les hommes et officiers corrompus au sujet desquels elle avait entendu bien trop d’histoires. Je ne peux pas aller vers les garçons qui m’ont offert leur « protection » non plus, j’ai humilié leur chef une fois de trop… Les orphelinats ou les temples ? Non, ils m’enlèveraient les petites, et j’ai promis à Stephan de les protéger. Misha était à court de solutions et pleura amèrement. Qu’allons nous faire ? **** La journée suivit son train, morne et monotone, mais Misha ne voulait pas quitter la sécurité relative du poste de garde. Ce fut la faim qui la força à s’approcher du marché où elle acheta un peu de pain et du fromage pour se nourrir. Les jumelles attaquèrent les victuailles voracement, mais Misha ne pouvait manger, malgré sa faim. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas la bande de garçons s’approcher d’elle. « Bonjour Misha, dit leur chef d’une voix artificiellement chaleureuse. Que fais-tu donc ici avec tes adorables petites sœurs ? » Misha leva la tête et vit le chef de la bande qu’elle avait humilié plusieurs semaines auparavant. Pourquoi maintenant, je ne suis pas du tout en forme pour les affronter. Le jeune homme la saisit par le col et la tirs à ses pieds, pour qu’elle le regarde droit dans les yeux. « Tu vas payer pour ce que tu m’as fait, moustique ! il la gifla fortement puis la jeta au sol. « Voici le topo : tu ne te brouille plus avec nous, et tu te soumets complètement à mes ordres, il rit avec malice, et nous ne faisons rien aux deux petits anges que tu sembles aimer tant. Nous prendrons même soin d’elles jusqu’à ce qu’elles soient assez grandes pour nous plaire. » Toute la bande ricana alors qu’il crasha sur elle. « Amenez-la ! Et n’oubliez pas les petites ! » Misha bouillonnait de rage, mais ne pouvait rien faire alors que les garçons la saisirent et la traînèrent dans une ruelle où ils la lancèrent face contre terre. Ils ricanèrent de plus belle quand leur chef la mit brusquement sur son dos et s’assit sur elle. « Tu seras gentille, n’est-ce pas ? Tu sais ce qui se passera si tu ne l’es pas… » Il baissa sa main pour caresser son visage. Misha se laissa envahir par une colère aveuglante ; tout ce qu’elle voulait faire était polir les pavés avec son visage huileux. Une fureur ardente la consuma, et elle sentait devenir brûlante alors que sa rage s’embrasa dans son for intérieur. Mais, quand que le garçon toucha son visage, il laissa échapper un cri de douleur et sauta à ses pieds. « Sa peau ! Elle est aussi chaude que de la braise ! » Ses habits commencèrent alors à fumer et à roussir alors qu’une intense énergie émanait de son corps, consumant peu à peu ses vêtements et laissant de lambeaux calcinés flotter à terre. Misha laissa alors exploser sa fureur et tendit la main vers son tourmenteur. « Nar ! » Ordonna-t-elle, et un mince jet de flammes jaillirent de sa doigts et le frappa au visage. Quand les autres virent ce qu’elle avait fait, ils s’enfuirent, pris de panique, hurlant : « Sorcière ! » à plein poumon. Misha sentit la chaleur quitter son corps alors que les flammes dévoraient le visage du jeune homme. Elle ferma ses poings, et le feu s’éteint, laissant le garçon gémir et se tordre de douleur dans la rue. La température de son corps augmenta quelque peu, chassant le froid glacial qui l’avait presque entièrement emplie. Comment ai-je pu utiliser de la Magie ? Comme si j’ai besoin d’avoir les chasseurs de sorcières à mes trousses en plus de tous mes autres soucis ! Elle guida alors discrètement les jumelles vers les quartiers les plus sombres de la ville. Je n’ai plus de choix… J’ai besoin d’aide ; peut-être que mon receleur pourra me le fournir… **** Misha conduisit les petites dans les quartiers moins recommandables de la ville, dans l’espoir de pouvoir parler avec son receleur. Les rues étaient plus étroites et sombres, jetant un sentiment d’inquiétude sur les trois. Les jumelles s’agrippèrent à elle alors qu’elles dépassaient des gens qui s’affairaient à toutes sortes d’activités illégales. Sans regarder à droite ni à gauche, Misha marcha jusqu’au palier d’une masure branlante et frappa à la porte. Un homme de très petite taille leur ouvrit et leva la tête pour l’observer. « Ah, Misha, ça fait un moment que nous ne nous sommes pas revus, dit-il. Mais entrez donc, Trorgrim se fera un plaisir de parler affaires avec toi aujourd’hui… – Au fait, est-il possible de le voir maintenant ? répondit-elle. C’est au sujet d’une affaire assez urgente… – Je ne crois pas. Il est en train de négocier un paiement maintenant et ne veut pas être dérangé. Client très important, vous voyez… – Très bien, nous attendrons. Mais dites-lui bien que je suis là pour le voir. » L’homme acquiesça en s’inclinant puis s’en alla, laissant les trois attendre dans une salle d’attente richement décoré de tapisseries d’Arabie et plusieurs statuettes numidiennes venues de contrées loin au Sud. Le vieux nabot passe beaucoup de temps et d’argent à collecter ces choses d’art. Il doit gagner pas mal d’argent grâce au recel, à moins qu’il contrôle d’autres moyens plus profitables pour générer de l’argent… Elle choisit un large divan, un peu honteuse de le salir de ses vêtements crasseux, pour s’y allonger après y avoir assis les jumelles. « Essayez de dormir un peu, les petites. Il se peut que nous restions ici un moment. » Elle ferma les yeux et laissa el sommeil l’emporter. Plusieurs heures plus tard, le petit majordome vint la réveiller. « Trorgrim vous recevra maintenant, dit-il avec un regard désapprobateur à ces habits et à la saleté sur le divan. –Très bien. Elle vit que les jumelles dormaient toujours à poings fermés. Si vous pouviez vous assurer que personne ne les dérange pendant que je parle à votre maître ? – Certainement. Maintenant, si vous voulez bien me suivre. » Il la conduisit par un petit corridor, puis à travers une magnifique porte de frêne sculptée plaquée de bronze dans une petite pièce sans fenêtres ou un Nain était assis derrière une large table de pierre. Une fois que le serviteur s’en était allé, il se leva et lui indiqua une chaise pour s’asseoir d’un geste de sa main. « Alors, Misha, pour quelle raison es-tu venue ? demanda-t-il. Et puis-je aussi ajouter que tu as l’air terrible aujourd’hui ! » Elle avait l’air terrible, en effet : ses habits déchirés et crasseux, son visage taché de boue serti d’yeux lourds et hagards. « Rien ne vous échappe, dit-elle tentant vainement d’injecter un peu d’humour dans sa réplique. Nous avons passé une mauvaise journée. – Certainement, répondit-il. Mais où est donc Stephan ? Généralement c’est lui qui vient parler affaires… » Misha hésita un instant avant de parler. « Il a été tué cette nuit par des hommes encapuchonnés, vêtus de noir. » Trorgrim en était stupéfait. « On vous a attaqué ? Puis soudain une lueur d’inquiétude anima un instant ses yeux. Par pitié, dis-moi que tu ne leur as rien volé ! – Deux cents pièces d’or, et un médaillon. – Un médaillon avec un œil enrobé de flammes gravé dessus ? – Comment le saviez-vous ? demanda Misha, fort surprise, généralement les informations ne volaient pas aussi rapidement. – Je sais, par ce qu’ils m’ont demandé si un de mes coupeurs de bourses était venu pour le receler. Ils ont aussi ajouté que si quiconque venait pour me le vendre, que je devais les garder pour qu’ils puissent lui parler. – Ils savaient à qui je venais pour receler ? demanda Misha, horrifiée à l’idée d’une telle omniscience. Comment ont-il pu le savoir ? – Ils ont simplement fait la même demande à chaque receleur officiel et officieux de la ville. Trois de mes associés m’ont envoyé des messagers avant qu’ils arrivent. Ils veulent le récupérer à tout prix ! – Je crois qu’ils l’ont repéré maintenant. Je l’ai jeté contre l’un d’entre eux, et il est tombé dans la rue. Mais je sens qu’ils vont nous pourchasser, les jumelles et moi-même. Pouvez-vous nous aider ? Par pitié, aidez-nous ! » Trorgrim considéra sa requête quelques instants. « Je suis désolé, Misha, mais je ne le peux : ils connaissent trop en détail tout ce qui se passe à Marienburg. Ils apprendraient que je vous héberge, rallieraient quelques-uns de mes compétiteurs et viendraient tous nous tuer. Je ne pourrais vous cacher, pas même si tu me payais avec le trésor d’un dragon. » Misha s’affala sur sa chaise. Si Trorgrim n’osait pas les cacher, elle savait bien que personne d’autre n’oserait le faire. Ils étaient condamnés à fuir la ville. « Par contre, continua le Nain, je n’ai pas du tout aimé la prétention ces nouveaux venus. Quand ils tétaient encore, je me battais contre les Orcs pour mon ancien maître ! Ils ont empiété sur le terrain de trop de mes associés, et maintenant ils attaquent mes agents ! Son visage commençait à s’empourprer. Assez c’est assez, et qu’ils aillent voir au fond du Reik si j’y suis ! » Misha le regarda, impressionnée de le voir perdre son calme légendaire. « Je ne peux pas vous vous héberger, mais je connais quelqu’un qui vous prendras ! Il n’est pas complètement immergé dans les activités délictueuses, alors la Garde viendra quand il les appellera. » Des larmes de joie coulaient sur les joues de Misha, tellement elle était soulagée. « Je ne peux pas t’y amener, ni te faire accompagner par mes hommes, tu vas devoir y aller seule. Mais je peux t’aider. – Merci. » **** Et voila... Pas mal de dialogue, je sais, mais de l'action est prévue pour la prochaine fois. Ecthelion, bonne lecture!
  9. Désolé pour mon abscence, les gars, mais mes exams ont bouffés beaucoup de temps. Franchement, je vous félicitent pour tout le boulot que vous avez fait, c'est super. Vous avez réussi à rendre tout cela cohérant, et c'est super. Il y a deux ou trois points qu'il faudrait clarifier (servants des lance harpons, point de la rétiaire naga, c'est tout, je crois), mais je suis en accord avec tout le reste. Quelqu'un a pu tester? Sinon je peux faire avec un amis d'ici deux semaines... Un fois que les points sont semi-définitifs. Ecthelion Vraiment bon boulot les gars!
  10. Ecthelion

    Le Médaillon des Quatre

    Magnifique! Très belles suite. Juste une chose: S'il va mourrir, il n'est plus à leur merci, normalement, non?Enfin, belle suite, et ne t'en fais pas si tu trouves ton travail de pauvre talent, d'autres ont réussi à se faire publier avec bien moins! Ecthelion
  11. Ecthelion

    Inquisiteurs

    Bon, je poste une petite suit... Je suis mort... Deux heures à traduir mes vieux récits, quelle galère... Bon, voilà: Traquée, suite Le jour suivant vit Misha traîner près des vendeurs de livres, espérant qu’elle verrait passer une ou deux autres capes noires. Elle attendit jusqu’à midi, mais n’en aperçut aucun. Peut-être qu’ils ne viennent pas chaque jour, pensa-t-elle. Je vais devoir délester quelqu’un de sa bourse si je veux ramener un peu d’or à la maison aujourd’hui. Alors, elle reprit son train de vie habituel, gardant cependant un oeil ouvert, guettant le passage des hommes encapuchonnés. Presque trois semaines passèrent ainsi sans incident, puis elle les aperçut de nouveau dans l’aire des joailliers du marché. Je pensais qu’ils avaient quitté la ville ! Allons donc les libérer de leur or… Se glissant derrière eux, elle les examina, tentant de déterminer lequel serait le plus facile à voler. Ils s’arrêtèrent devant l’étalage d’un orfèvre et l’un d’eux portant sa main à sa ceinture. Quand il eut achevé son geste, sa cape se retira assez pour révéler une bourse bien remplie pendant de sa hanche. Misha réagit alors rapidement. Elle percuta le marchand avec force, l’envoyant buter contre l’homme en robes. Alors que les deux se heurtèrent, elle tendit les mains et coupa adroitement la lanière qui tenait la bourse à sa ceinture. Parfait ! jubila-t-elle, alors que le sac disparaissait sous sa tunique et qu’elle s’éloignait nonchalamment du marché. Et elle est lourde de surcroît ! Nous allons manger comme des princes pendant des semaines ! Et Misha s’en alla prestement compter son salaire bien « mérité ». **** « Quelqu’un vient de chiper ma bourse ! – Tu était sensé la surveiller, bougre d’idiot ! Tu viens de nous perdre deux cents couronnes ! Tu vas devoir payer de ta chaire et de ton sang ! – Pas seulement de l’argent, mais l’Icône était aussi avec l’or. – Espèce de larve sans cervelle ! Si le problème n’est pas réglé avant demain soir, tu es un homme mort ! – Entendu Maître ! » **** Deux cents couronnes ! Deux cents couronnes d’or ! Misha était assise devant une table sur laquelle trônaient vingt piles de pièces. La somme était de loin la plus importante qu’elle avait dérobée à ce jour. C’était plus qu’elle pouvait espérer en une très bonne semaine de rapine. Les autres seront fous de joie quand je leur montrerai ça ! Nous pourrions presque quitter cette vielle ruine maintenant, il suffit juste que je réussisse à refaire ce coup une ou deux fois… Stephan leur avait promis que s’ils parvenaient à mettre mille pièces d’or de côté, il chercherait une petite maison où ils pourraient vivre tous ensemble, feignant de vivre de la générosité d’un riche oncle. Misha ne voulait pas abandonner sa vie de voleur, Stephan non plus, car c’était toute leur vie. Par contre, ils se chargeraient de fournir une éducation raisonnable pour Sonia et Sophia grâce à l’argent de leurs larcins. Elle fit tomber les couronnes dans quatre sacs, comptant précisément cinquante pour chacun, puis souleva une des planches du sol et les enterra dans le sable qu’elle et Stephan avaient amassé là pour cacher leur trésor. Après avoir remis la latte en place, et grava quatre nouvelles entailles sur le linteau. Seize marques, pensa-t-elle. Il nous en faut vingt pour quitter ce lieu. Six ans passés à voler et à mendier résumé dans ce bois… Il me semble qu’un siècle s’est écoulé. Elle se rassit à la table et examina le dernier objet qu’elle avait trouvé dans le sac. C’était un médaillon en argent, un œil enrobé de flammes gravé à l’eau-forte sur une des faces. Alors qu’elle le leva à la hauteur de ses yeux, elle s’imagina voir les flammes danser imperceptiblement à la lueur de la bougie posée sur la table, le bijou devenant chaud dans sa main. La lumière me joue des tours, se dit-elle. Peut-être que Stephan ou moi pourrions le receler. On devrait pouvoir en tirer une quinzaine de couronnes. Elle l’accrocha au pied de son lit et l’oublia. **** Misha se réveilla pendant la nuit, pensant qu’il était déjà l’aube. Une douce lumière violette avait inondé la pièce pendant son sommeil, et pourtant, regardant par la fenêtre, et s’aperçut qu’il faisait toujours noir. Que ce passe-t-il ? pensa-t-elle, son esprit toujours embrumé par le sommeil. Impossible qu’il soit déjà matin… Elle sortit du lit, prenant garde de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les jumelles. Scrutant la pièce, elle s’aperçu que la lumière venait du pied de son lit. Étrange, se dit-elle alors qu’elle s’approchait de la source lumineuse. Il semblerait que c’est du médaillon qu’émane la lumière. Mais ce ne peut pas être vrai, je dois toujours être endormie… Elle entendit quelque chose au-dehors, comme si quelqu’un frappait contre les murs de la vielle bâtisse. S’approchant de la fenêtre, elle regarda la rue au-delà. Trois hommes s’y tenaient, l’un d’entre eux avait un objet dans la main qui dégageait lui aussi une vague lumière violette. Les hommes du marché ! Comment ont-ils pu me trouver ? Elle se retourna juste à temps pour voir le médaillon briller de plus belle. Il faut cacher cette maudite lumière, pensa-t-elle en lançant ses draps par-dessus, atténuant l'éclat spectral. Je dois prévenir Stephan et les autres! Elle se glissa dans la chambre de Stephan et le réveilla. « Mais, que… Misha quel est le problème ? dit-il, sa voix alourdie par la torpeur. – Les hommes à qui j’ai dérobé l’argent aujourd’hui sont à notre porte. Je cois qu’ils sont venus chercher le médaillon que j’ai trouvé dans la bourse. – Médaillon ? – Pas le temps d’expliquer maintenant, on doit filer en vitesse avant qu’ils… » Elle fut interrompue par le bruit de bois se faisant jeter à l’écart. « Ils ont découvert l’entrée ! Réveille les jumelles et vidons les lieux ! » Dit-il, tendant la main vers son épée. Misha sortit de la pièce en courant, agrippant ses habits de rue au passage, se précipita sur le lit de jumelles et les réveilla, les mains sur leur bouche pour les empêcher de crier. « Sortez du lit ! C’est très important : ne vous plaignez pas et faites exactement ce que Stephan et moi vous ordonnerons. Mettez vos capes, maintenant ! Ne prenez rien d’autre, on part maintenant ! » Les petites étaient trop fatiguées et confuses pour geindre, et roulèrent hors du lit, s’habillant de manière automatique et saccadée. Misha souleva la planche qui couvrait leur cachette et en sortit un sac, replaçant les autres exactement comment elle les avaient trouvés. Nous pourrions peut-être revenir plus tard, se réconforta-elle, espérant que c’était vrai. Espérons qu’ils ne le trouveront pas… Elle s’habilla aussi vite qu’elle le pouvait, mettant simplement ce qui était à portée de main et attachant ses couteaux au bas du dos. Elle était en train de lacer ses bottes quand la maison fut ébranlée, un « boom » sourd remplissant ses oreilles. Ils doivent être en train d’agrandir l’entrée ! Il ne nous reste que peu de temps ! Sans trop réfléchir, elle se saisit du médaillon et le fourra dans sa poche. Stephan pénétra dans la chambre. « Il ne nous reste qu’à passer par les toits ! Vas-y en premier, Misha, je te passerai ensuite les jumelles. » Elle acquiesça et plaça une chaise sous la trappe du plafond. Elle s’y mit debout, défit le loquet et se hissa sur le toit. Les petites la suivirent rapidement, puis Stephan qui referma l’ouverture. Des pas lourds résonnaient à présent sur l’escalier. « Il faut partir au plus vite ! haleta-t-il. Pars là, finit-il en montrant un pâté de maisons du doit. Ensuite on met les voiles le plus rapidement possible ! » « L’Icône est à l’intérieur, trios de nos hommes y sont maintenant. – Tu viens peut-être de sauver la misérable dépouille, larve ! Tuez tout qui s’y trouve ! – À vos ordres ! – Il n’y a personne ! cria une voix de l’intérieur. – Quoi ? – Peut-être que ta vie est toujours forfait après tout… – Là ! fit une autre voix. Sur les toits ! – Attrapez-les ! » Misha courait sur les tuiles de la toiture, traînant Sonia et Sophia derrière elle. Regardant par-dessus son épaule, elle aperçut trois hommes armés émerger de la trappe. Seule ou avec Stephan, je pourrais les semer, mais avec les jumelles ? Comment donc va-t-on s’en sortir ? Ils s’approchèrent du bord de leur bloc de maisons, et s’arrêtèrent trop brusquement. Ils dérapèrent sur les tuiles, et commencèrent à glisser vers le précipice. Misha s’agrippa à une petite cheminée, l’arrêtant dans sa course, mais du lâcher Sonia pour le faire. La fillette continua de glisser en direction du rebord, mais Stephan s’empara d’elle et la tira à pied. Les hommes tentaient de courir vers eux, mais la toiture glissante rendait la tâche ardue. Ils sont trop près, comment faire passer les jumelles de l’autre côté ? « Misha ! ordonna Stephan, voyant avec appréhension les hommes s’approcher. Va de l’autre côté et je te lancerais mes sœurs ! » Misha ne pensa pas, mais l’obéit aveuglément, tirant Sophia vers la cheminée pour qu’elle s’y agrippe, puis sauta. Le bois vermoulu ne supporta pas son atterrissage et céda, la plongeant vers la ruelle sombre, vingt pieds plus bas. Hurlant, Misha fouetta désespérément l’air de ses bras et frappa un bout de la charpente du toit. Instinctivement, elle s’y agrippa d’une main, ce qui la stoppa net. L’arrêt brutal de sa chute faillit l’arracher de la poutre, mais elle s’y tenait fermement. Grognant de douleur, elle se hissa en haletant sur le toit. Les jumelles pleuraient maintenant, et les hommes étaient bien trop proches. L’un d’entre eux trébucha, mais les deux autres se ruèrent sur Stephan. Il leur tourna simplement le dos et lança Sonia qui hurlait de toutes ses forces à Misha. Alors qu’elle attrapait la fillette dans ses bras, elle le vit la regarder en lie adressant un regard plein de signification : Prends soin d’elles ! Protège mes sœurs ! Les deux hommes en robes noires le transpercèrent de leurs lames, mais leur course les entraîna dans le vide et ils tombèrent, Stephan les serrant férocement dans ses bras. Puis ils disparurent sans un cri. Misha ne pouvait plus parler pour cet instant qui contenait l’éternité, des images de moments et souvenirs oubliés se bousculant devant ses yeux : Stephan mettant les jumelles au lit ; Stephan qui lui donnait sa première paire de dagues ; Stephan qui comptait une bonne journée de rapines sur la vieille table ; eux deux fuyant la Garde, un gigot d’agneau sous chaque bras. Tous ces souvenirs l’assaillirent, accablant son esprit. Mais elle revint dans le présent quand elle vit le troisième homme s’approcher doucement de Sophia, un sourire plein de malice sur ses lèvres. « Sophia, tu dois sauter de notre côté ! N’ait pas peur, je vais t’attraper ! » Mais la petite fille était hors d’elle. Tout ce qui l’entourait lui était étranger ; tout à coup, le monde dans lequel elle vivait venait d’être brisé et son frère pris par ces hommes. Elle ne pouvait pas bouger. L’homme se tint derrière elle. « Donne-moi le médaillon, gamin ! dit-il, la prenant pour un garçon à cause de ses vêtements et du noir. Donne-le moi ou j’égorge cette petite créature. – Et si je le lance dans la rue et le brise ? demanda-t-elle en le sortant de sa poche et le levant pour qu’il puisse le voir. – Alors nous vous tuerons tous maintenant ! » Misha considéra un instant, puis secoua la tête, finalement soumise. « Très bien, il est à toi. Attrape si tu peux ! » Et elle le lança haut dans les airs, au-dessus de la tête de l’homme. Par réflexe, il leva la main pour l’empoigner, mais il passa juste par-dessus ses doigts tendus. Au lieu de l’attraper, il perdit pied et tomba à la renverse. À la renverse dans le vide. Misha sauta par-dessus le ruelle et pris Sophia dans ses bras et recommença l’opération. Le toit supporta le choc cette fois, mais elle tomba et se fracassa le coude contre les tuiles en évitant que Sonia ne se blesse. Pleurant à cause de la douleur, elle emmena les jumelles plus loin, loin de tout ce qu’ils avaient aimé ou connu. Je les ferai payer pour tout ça ! Même s’il me faut cent ans, je les ferai payer ! « Tu m’as failli, larve. Nous avons trouvé le médaillon, mais ils se sont échappés. – Je les trouverai ! Donnez-moi juste un peu plus de temps… – Le temps est échu. – Que faites-vous ? Non ! Pas… » Des cris de douleur déchirèrent la nuit. **** Voilà. J'espère que vous me direz ce que vous pensez de nouveaux personnages. J'ai aussi fait une petite relecture et enlevé quelques fautes... Ecthelion Corrections d'Inxi dans la mise à jour... Merci.
  12. Ecthelion

    Le Médaillon des Quatre

    Bon, bin on voit le Vamp en cerveau du groupe (peut-être groupe, bientôt groupe, sais pas). On pose l'intrigue... On attend que plus de choses se passent... Bon, bin c'est bien, reste plus qu'à demander la suite! Ecthelion
  13. Ecthelion

    Inquisiteurs

    Après six mois d'abscence, je suis de retour! Je sais que au moins une personne voulait la suite (oui je pense à toi, l'orquinou), mais ne suis pas sûr pour les autres... Bon, je vais tebter d'être régulier maintenant (1-2 fois par semaine) les mercredis et les dimanches, comme ça je ne vous déborde pas et j'ai le temps de traduire mes textes en anglais. (de l'anglais plutôt, mais bon) Alors, je vous souhaite bonne lecture. Voilà la suite (elle est un peu longuette, mais j'ose espérer que vous allez me pardonner. Traquée, suite Misha fit son chemin jusqu’à la vielle masure délabrée dans laquelle elle vivait. Avant d’y pénétrer, elle scruta la rue prenant de longues minutes afin d’être sûre qu’elle n’était pas suivie. Une fois satisfaite qu’elle était seule, elle se glissa derrière un tas de bois vermoulu et pourrissant et se faufila à travers une mince fissure dans le mur. Elle se retrouva alors au pied de l’escalier qui menait à sa chambre à coucher. Se relevant, elle escalada prudemment les marches tortueuses et défit le cadenas qui condamnait la porte. Une fois dans la pièce, et la porte soigneusement fermée de l’intérieur, elle jeta les blouses qu’elle avait récupérées sur son lit et entra dans la petite salle de bain qu’elle avait aménagée, désireuse de faire un brin de toilette pour se débarrasser de la crasse qui la rendait semblable aux centaines de pauvres et mendiants qui vivaient dans les rues de Marienburg. Ce fut une autre personne qui sortit ; sa chevelure de couleur de la paille, qui était coupée très court pour une femme, le mieux pour passer pour un garçon et éviter des ennuis en plus, était maintenant peignée et propre. Ses haillons crasseux avaient fait place à une simple robe verte et son visage et corps avaient été lavés. Elle était assez jolie, si elle prenait soin d’elle, et l’on pouvait deviner qu’une belle femme succéderait à la simple fille des rues qu’elle était maintenant. Mais comme elle était orpheline et sans condition, il était meilleur de ne pas attirer l’attention des hommes. Alors, chaque fois qu’elle quittait sa maison pour quérir de l’argent, elle se salissait et se vêtait mal, et, pour l’instant, elle était passée inaperçue. Elle s’assit pour compter l’argent qu’elle avait glané. Pas si mal, pensa-t-elle. Juste trente couronnes et quelques pièces de cuivre. Ça devrait nous durer quatre ou cinq jours, et nous aurons peut-être assez pour aller au marché acheter quelque chose de spécial… On frappa trois coups à la porte, suivis de deux autres coups quelques secondes plus tard, puis par une nouvelle série de trois après une deuxième pause. Ça doit être les autres qui sont de retour... Quand elle ouvrit la porte, Sonia et Sophia, les deux petites jumelles qui vivaient avec Misha, entrèrent dans l’appartement après une journée passée à mendier. « Quelle journée misérable ! s’exclama Sonia. Nous avons passé toute la journée à côté du stand d’un boulanger, miaulant comme des chatons abandonnés et il ne nous à même pas offert un seul bout de pain ! – Alors on le lui en a chapardé, continua Sophia. Nous avons aussi reçu un peu de saucisson de la part d’un boucher généreux. On a pu quémander assez pour acheter un peu de beurre et des conserves aux autres marchands, alors on a le soupé d’aujourd’hui, mais pas d’or en plus à ajouter au trésor. – Et comment s’en est sorti Stephan ? demanda Misha. Stephan était le frère aîné des jumelles, et c’était lui qui l’avait prise sous son aile pour le bien de ses sœurs. – Il a dû jouer à cache-cache avec quelques gardes, mais s’en est tiré avec un cuissot entier de porc… commença Sophia. – …Alors nous aurons de la bonne viande pour demain soir ! finit Sonia. – Alors, moi j’ai trente couronnes à dépenser. Si on allait au marché jouer aux nobles ? Je suis sûre que Stephan a lui aussi des choses qu’il veut acheter. » Les jumelles ne pouvaient cacher leur joie. **** Le jour suivant, ils se réveillèrent avant l’aube pour se préparer pour la journée à venir. Les jumelles devaient être lavées et habillées, quelque chose qui était une modeste victoire si Misha y arrivait sans être trempée jusqu’à l’os. Les petites détestaient faire la toilette et remuaient sans arrêt, à telle point que Misha devait presque les attacher pour pourvoir leur mettre leurs robes. Les jumelles portaient des robes rouges identiques aux bords dorés pour lesquelles Stephan et Misha avaient dû payer avec leurs rapines d’une semaine entière. La seule chose qui les distinguait étaient leurs colliers en chaîne d’or ; celle de Sonia portait une pierre bleue tandis ce que celle de Sophia en portait une verte. Misha choisit de mettre sa robe de soie bleue, celle que Stephan avait volée d’un marchand Cathayen pour elle. Elle prit aussi soin de porter un châle blanc pour couvrir ses cheveux courts. Les jumelles étaient déjà en train de choisir où elles dépenseraient leur argent, mais le plus souvent, leurs choix ne s’accordaient guère. « Tout d’abord allons voir les marchands de bonbons et sucreries ! dit Sophia. – Oui, mais je veux voir les bijoutiers avant ! rappliqua Sonia. – On a fait ça la dernière fois ! Cette fois c’est à moi de décider ! – Non, la dernière fois, on est allé voir les dresseurs d’animaux en premier, comme tu le voulais ! » Et cela dura jusqu’à ce que Stephan intervienne et résolve le problème en disant qu’ils iraient voir les forgerons en premier, puis là où les jumelles le voudraient, à condition que Misha puisse acheter ce qu’elle voulait. Cette décision eut le mérite de calmer les petites qui s’en allèrent bouder. « Maintenant, tout le monde met sa cape et on va y aller, » annonça-t-il. Les capes étaient sales, déchirées et usées, pratiques pour passer inaperçu. Ils sortirent discrètement de leur maison et se dirigèrent vers le marché. Au coin d’une ruelle déserte, Stephan ôta sa cape, ordonnant aux autres de faire de même. « Souvenez-vous, dit-il. Nous sommes les enfants d’un noble mineur, et nous sommes au marché pour nous distraire et faire des achats. Prenez garde qu’on ne nous suit pas et surveillez vos langues. Cela s’applique surtout à vous, mes petites, » ajouta-t-il pour ses sœurs. Et avec ça, ils se joignirent à la foule de gens se rendant aux marchés. **** Ils passèrent tous un bon moment au marché, dépensant leur argent avec largesse, maîtres de leur destin et de leur monde. Misha savait bien que leur attitude était frivole Que demain apporte son lot, nous ferons simplement avec ce que nous pouvons voler, pensa-t-elle. Cela fait dix ans que je vis ainsi, et je me sens de pouvoir encore le faire pendant vingt ! Ils achetèrent une nouvelle épée pour Stephan au forgeron. Pendant qu’il marchandait avec l’artisan, Misha découvrit un ensemble de couteaux de lancer avec un carquois qu’on pouvait attacher à sa ceinture. Ils quittèrent la forge leurs bourses considérablement allégées. Des sucreries durent êtres achetés pour les jumelles et chaque stand inspecté pour satisfaire leur curiosité. Elles restèrent près d’une heure à admirer un homme qui exhibait avec fierté plusieurs singes et durent être traînées plus loin par les autres.Misha ne pu les consoler qu’en leur achetant des rubans de soie rouge pour attacher leurs cheveux. Après un léger repas de midi, les petites étaient assez lénifiées pour que Misha puisse les amener devant les stands des marchands de livres et parchemins. Elle aimait admirer les divers livres et caresser les alphabets divers et exotiques, les glyphes de peuples disparus et oubliés et runes étranges, bien qu’elle était incapable de les déchiffrer. Elle regrettait son illettrisme, mais cela découlait de sa vie de coupeur de bourse. Elle passa plusieurs minutes à admirer et étudier une tablette de pierre couverte de runes des Nains, puis s’en détourna pour partir. Du coin de l’oeil elle vit quelque chose qui la fit s’arrêter. Deux hommes en robes noires dotés de larges capuches étaient en train de feuilleter un vieux tome poussiéreux échangeant des paroles de vif intérêt. Ceci ne passa pas inaperçu, et le marchand s’approcha d’eux et leur demanda, apparemment, s’ils voulaient l’acheter. Les deux hommes réfléchirent un instant puis hochèrent la tête. Curieuse, Misha s’approcha discrètement et pu entendre ce qu’ils disaient. « C’est un vieux tome, voilà plusieurs années qu’il reste sur ce chariot… Baratinait le marchand. – Assez de cela ! dit un des deux, lui coupant la parole grossièrement. Dis-nous combien tu en veux ! – Eh bien, je suppose que je pourrais m’en séparer pour trois cent couronnes… Fit le vendeur, gonflant le prix, mécontent qu’on l'avait interrompu dans son discours. – Nous le prendrons ! » dit l’autre homme en jetant trois sac pleins d’or sur la table, à la grande surprise du marchand. Pourquoi donc ont-ils fait cela ? pensa Misha alors que les deux s’éloignaient, le livre ayant disparu sous l’une des capes noires. Ils ont payé au moins le triple de la valeur du livre. Misha considéra le fait quelques instants, puis sourit. La prochaine fois que je vois une cape noire, je vais la suivre et vider toutes ses poches ! **** Voilà. Une suite pour Mercredi ou Dimanche... Je le promet. Ecthelion
  14. Ecthelion

    Le Médaillon des Quatre

    Après une longue abscence, je suis de retour pour lire ton récit! J'ai tout lu, et ais bien apprécié. J'aime bien Le garroux et l'elfe, mais le noble... Je ne l'aie pas trop... Question de goût. Je te souhaite bonne suite! Ecthelion
  15. Ecthelion

    La Menace du Stirland...

    Bravo! Tout ce que je peux dire... Ecthelion Merci d'avoir partagé avec nous! Ecthelion
  16. Ecthelion

    Inquisiteurs

    Oui, il tient, mais les exams m'empêchent de bosser dessus... Je peux vous promettre une suit pour le mois de juillet... Je sais que càest long, mais c'est le mieux que je peux vous promettre... Ecthelion
  17. Sàils sont aussis chers, il faut mettre CC5 et I5 minimu! Si on regarde les troupes rares spécialisés dans le combât rapproché, c'est minimum CC5! I est plus variable, mais elles sont quand mêmes rapides! Parsque là on as des trucs moins bons qu'un ogre pour le double du prix... Y a pas qqch qui cloche? Juste un avias pers... Invu de 6 pour l'armure de corail? Je vais donc changer... Ecthelion
  18. C'est exactement ce que je pensais... Mais comme je ne làai pas bien exprime... Tout le merit en revient a l'orquinou (bug: plus d'accents!). Donc, on pourrait choisir un equipement varie et efficasse. Je suggere de forcer toute une unite a prendre les memes options d'armes. Ecthelion
  19. Pour les gardes du palais, je suis OK, mais si on leur donnait la possibilité de s'équiper d'armes de corail magiqu? (ou part-on dans du uber-bourrin?) Ondines: Ok, sans prob... je mets cela en archives! Pour les Nagas... Permettre à max trois brais de frapper, c'est un peu moyen (je rappelle que les minautaures et trolls peuvent porter 4 attaquea avec deux armes de base). Moi je pense que pouvoir combiner bouclier armes de base et hallebardes est une bonne idée, mais pas limiter le nombres d'attaques (elles doivent tenir la route face à d'autres grosses bestioles). Dison max deux hallebardes (6pts comme pour les héros) et deux boucliers, aucune limite aux épée... Empoisonner peut être marant, mais faudrais voir. Pour la force, je propose F5, ou bien F4 avec possibilité d'empoisonner... Voilà, j'ai tout dit... Ecthelion PS: Excuser mon absence. Ecthelion
  20. NON! Eh, on avait dit dès le départ que les Gardes du palais serait des hoplites d'élite! Si on change leur style de combat, il faut aussi changer le style de combat des hoplites, ce qui n'a pas de sens. De plus, les unités spéciales naines ne changent pas de formation comparé aux nains de base, alors pourquoi les gardes devraient-ils faire de même? C'est des soldats d'élite, tirés de la caste des citoyens, pourquoi chageraient-ils leus style comme ça? Si tu y pense un peu, la phallange est une formation qui offre le plus de protection pour une personnage de haut rang... Pourquoi modifier? On veut avoir une style grec, pourquoi les chager? Si non, pour les attaques empoisonnées, ça risque de faire pas mal avec les sarisses... Je le verrais mieux avec des règles spé en plus. Ecthelion
  21. Lis le troisième message, j'ai corrigé... Ecthelion
  22. Je suis d'ac avec Khorgrim, pas d'armes lourdes. S'il reste des traces, c'est que je me suis gouré. Mais 13-14 pts c'est rien! Faudrait en mettre bien plus! Ecthelion
  23. J'ai pas eu le temps de faire le récap, je devrais le faire cette nuit. Je suis tout à fait d'accord avec Khorgrim pour l'état major. Ensuite, pour les gardes en eux-mêmes... On avait prévu (à la base, c'est pas une obligation) de faire des hoplites d'élite, donc avec la phalange, mur de boucliers et coup de hoplon. Pour les armes, on avait prévu soit l'épée de corail (pas sûre) ou des Sarisses... L'idée de l'halbarde lacérante (si je pense comme toi) c'est l'éperon barbellé des chasseurs (arme qui leur est réservé). Bon, sur ce... Bonne soirée! Ecthelion
  24. On a baissé a CT des peletastes à 3, alors il faudrait faire la même chose pour le harpon géant. Autrement, je crois que l'unité est pas mal, cet aprèm, je compile les harpons géants et les chasseurs. Désolé pour mon abscence, mais les cours m'on bouffé pas mal de temps... Si personne n'a d'autres commentaires, je propose de passer aux ondines. Ecthelion
  25. Ecthelion

    Le Médaillon des Quatre

    On se disait bien quàil n'était pas un elfe noir commun, notre petit Gerheim... Mais bon, je suis d'accord avec Kroxi sur la suite (le médaillon aurait-il le pouvoir de le rendre humain?), Mais je trouve la description du déplacement furtif de l'assassin un rien bizzare... Mais bon, point de vue perso... Ecthelion (fidèle jusqu'au bout!)
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