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Newlight

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Tout ce qui a été posté par Newlight

  1. Salut les djeuns héros des temps modernes et vaillants guerriers du ov-futur, j'ai pu enfin tester l'ensemble des trois premiers scénarios, ayant récupéré le matos nécessaire. Et si je n'ai pas d'images aujourd'hui, j'en posterai bientôt. Je vous donne la version du nouveau pdf : https://drive.google.com/open?id=1fTloWgNasGOilwTRaV6eBe1bIOMwEOd3 Je vais vous proposer un petit compte rendu de mes impressions et ajustements. Le premier scénario est un scénario de mise en jambe et de découverte des règles, il est vraiment très facile mais plaisant à jouer. Je n'ai rien changé pour le garder aussi facile. Le deuxième scénario est un peu plus dur, sans toutefois être prise de tête, au point que je l'ai trouvé sans assez challenge. Du coup j'ai augmenté la valeur de combat des pyranharachnées de 1, mais simplifié un peu l'action pour se débarrasser d'un Craponfond pour qu'un marchand ai une chance sur 6 de se débarrasser seul de l'emprise de l'un d'entre eux. Là le scénario devrait être moins fastidieux mais plus létal, tout en restant facile. Le troisième scénario est déjà plus dur, et j'ai bien failli perdre plusieurs PJ, alors même que j'avais réussi l'improbable en annulant le rituel chamanique d'invocation et que donc le redoutable monstre n'était pas apparu. Vos avis sont attendus avec impatience!
  2. J'ai vraiment hâte qu'il sorte, plus vous m'en parlez plus ça me donne envie en tout cas. Comme pour les "boîtes de base" il faudra donc acheter le gros livre de règles complet à part j’imagine donc. Si je comprends bien C1 sera un format de jeu plus court avec ce qui serait des règles simplifiées mais correspondant quand même aux base de n4, n'est ce pas?
  3. Vive les Keltois! Après tout c'est bien le nom que portaient une partie de nos ancètres, alors chauvinisme powaaa! En plus les Minotaures, c'est trop la classe! La finesse à l'état brute...
  4. Super, encore du Confrontation! Pour la musique tu as ça que j'aime bien :
  5. Wouaw, super projet et bravo à toi pour ton audace! Les illustrations sont à couper le souffle en tout cas.
  6. Bonjour, aujourd'hui un petit document que je me suis bien amusé à réaliser et qui consiste en un début de Bestiaire pour la contrée de Brumemonts : https://drive.google.com/open?id=1_hY4pBAPVqCELjdl7UIlmNJspQ6uZlI2 Vous y trouverez les profils des habitants, des miliciens des villages de la Baronnie, des brigands locaux et l'ost plus aguerri du Baron de Brumemonts. Ils sont suivis de quelques bandes plus ou moins exotiques, allant des vaillants guerriers de la lumière du Magistrat Gahlos aux curieux aventuriers venus de la très lointaine Nipponi, en passant par une petite bande de hobbits fort sympathiques. Il y a même deux Guest Stars, et pas des moindres, dont je tairai les noms pour vous en laisser la surprise. Vous m'en direz des nouvelles!
  7. L’immense silhouette de la Féondine, entourée de geysers d’eau, portait attaque sur attaque aux malheureux soldats de la lumière, visiblement dépassés par la férocité de la créature maudite. Et c’est tant bien que mal qu’ils supportaient la fatigue et les blessures qu’elle leur infligeait. La Demoiselle au bouclier se cachait derrière ce dernier pour se concentrer et soigner ses frères d’armes en récitant de ferventes prières à la Dame de la Sainte Lumière. Et même l’Archer avait dû dégainer sa dague et tentait de prendre à revers le monstre pour arriver à lui glisser un coup de pique entre les ailes. Mais la Féondine semblait frapper de partout à la fois et une botte bien placée de sa part mis au tapis le pauvre soldat peu formé aux arts de l’escrime. L'infâme créature avait quand même subit quelques sérieuses blessures, aucune toutefois assez sérieuse pour attaquer sa détermination et sa rage ne semblait pas faiblir. Elle réussit alors à donner un coup si puissant qu’il arracha le bouclier des mains de la Vierge guerrière, l’exposant ainsi à une seconde attaque mortelle. Mais le Magistrat, effrayé à l’idée de voir sa protégée ainsi en danger, profita de l’instant de répit apporté par le sentiment de jubilation animant la Féondine pour lui porter une estocade profonde dans le flanc droit, ce qui lui fit lâcher sa redoutable épée scintillante. Et c’est encore le Barbare qui saisit la fatale occasion de porter un coup de grâce au terrible adversaire qui leur faisait face. Bandant ses énormes muscles, il assena un large revers de sa lourde épée, tranchant ainsi la Féondine désarmée de bas en haut et de gauche vers l’épaule droite. Le partie du corps sans tête s’écroula inerte sur le sol, tandis que l’autre partie glissa sur le côté en s’affalant sur ses grandes ailes. Une mare de sang se répandit alors par terre, jusqu’à couler aux pieds des guerriers de la lumière encore valides. La tête de la créature agonisante était saisie de soubresauts, et semblait vouloir encore formuler quelques malédictions à l’attention de ses meurtriers. Reprenant ses esprits, la Vierge guerrière enfonça prestement la pointe de son épée magique dans la bouche de la Féondine, ce qui coupa court à son incantation avant qu’elle ai eu le temps de la terminer. Et sans perdre un instant elle se mit à genou et formula une puissante prière de guérison à l’attention de l’Archer mourant. Son sang cessa de couler, et petit à petit sa blessure, légèrement illuminée d’un aura brillante, se referma. Alors qu’ils venaient d’assister de loin à ce combat dantesque et au prodige des soldats de la lumière, les marchands et leur escorte étaient médusés. Puis les femmes sortirent de leur torpeur et accoururent avec des bandages et de l’eau pour panser les blessures des preux guerriers et leur donner à boire, ce qu’ils acceptèrent avec gratitude. Le groupe prit alors le temps de se détendre et de se reposer un peu, tandis que l’Archer revenait progressivement à la vie grâce aux bons soins des marchandes et de la Grâce de la Dame. Alors que les marchands s’affairaient à préparer les affaires en vue de la reprise de l’expédition, les hommes de l’escorte s’étaient réunis dans un coin et semblaient maugréer d’incompréhensibles jurons. L’étrangeté de leur attitude, et les regards de travers qu’ils jetaient de temps à autres au groupe de guerriers de la lumière mirent vite la puce à l’oreille au Magistrat : ils étaient en train de tramer quelque chose contre le groupe et la situation allait très certainement dégénérer dans les quelques instants qui allaient s’ensuivre.
  8. Les cultistes se battirent comme des déments pour protéger leur prêtresse et lui permettre d’accomplir son abject rituel. Mais les vaillants soldats de la lumière réussirent, non sans peine, à en venir à bout. Le Magistrat et le Barbare s’approchèrent alors de la sorcière avec la ferme intention de l’occire avant qu’elle ai eu le temps d’invoquer une quelconque créature maudite. Sans arrêter son chant, la sorcière dégaina son épée et prit une posture guerrière en attendant ses deux adversaires. Ils engagèrent le combat avec elle et dès la première passe d’armes, le combat fut d’une grande violence. La sorcière dansait en distribuant les coups, feintant et évitant ceux pourtant habiles de ses antagonistes, et sa mélopée se faisait de plus en plus forte, mais haletante à cause de l’effort physique intense que la jeune femme fournissait pour tenir en respect les deux guerriers émérites qu’elle affrontait. La fatigue ne semblait toutefois pas l’atteindre et c’est une première et profonde estafilade à la jambe que lui infligea le Magistrat qui lui fit perdre légèrement l’équilibre. Cependant la féroce sorcière réussit tout de même à se ressaisir et contre-attaqua sauvagement, tout en ayant soin de ne pas sortir du triangle de pierre runique. Mais la pression que lui faisait subir les deux hommes par leur succession de coups synchronisés finit par la faire chuter. Le Barbare se jeta alors sur elle pour saisir l’occasion de l’achever, mais au lieu de demander grâce, la prêtresse impie arbora alors sur son visage une étrange expression de soulagement et de béatitude. Le barbare décapita la malheureuse et envoya sa tête voler au loin d’un geste ample et puissant de sa grande épée à deux mains. Les deux guerriers de la lumière émirent eux aussi un soupir de soulagement après ce rude combat et, exténués, ils se relâchèrent en baissant leurs armes pour reprendre leur souffle et leurs esprits. Mais ils n’eurent pas le temps de profiter d'un repos pourtant bien mérité et alors que la Vierge au bouclier et le Messire Archer les rejoignaient, un cri strident retentit à quelques pas d’eux, comme venu du fin fond des eaux de la rivière adjacente. Une épaisse volute de brume turquoise haute de plus d’une dizaine de coudées s’éleva soudainement de l’endroit d’où était venu le cri. Et lorsque la brume se dissipa un peu, ils purent entre-apercevoir une immense silhouette ailée qui s’agitait furieuse face à eux. Le Magistrat comprit alors pourquoi la sorcière avait eu l’air si heureuse juste avant de mourir, elle savait déjà à ce moment là qu’elle avait réussi à invoquer une de ces puissantes et redoutables créatures de la Nature Sauvage que l’on nomme Féondines. Un terrible combat allait s’engager entre les soldats de la lumière déjà bien fatigués et l’immense monstre qui semblait très en colère que l’on ai tué une de ses ferventes dévotes.
  9. Dans les villes où il subsistait encore des éléments militaires, des affrontements eurent bientôt lieu entre soldats et aliens quadrupèdes, et si ces derniers étaient assez vulnérables aux tirs, ils étaient des cibles extrêmement difficiles à toucher. Ils semblaient jaillir de nulle part, courrant très vite et sautant de mur en mur pour esquiver les balles en faisant des bonds prodigieux. Et celui qui avait le malheur de se trouver nez à nez avec un de ces terribles prédateurs n’avait en général pas le temps de pousser un cri avant de mourir transpercé par une de ses redoutables serres ou sa pique caudale. Leur force démesurée, associée à leurs armes naturelles qui tranchaient l’acier comme de la chair, rendait les armures quasiment vaines face à ceux que l’on surnomma les Démonaliens. Et une meute de ces horreurs infernales n’avait même aucun mal à mettre en pièce un char léger en quelques petites dizaines de secondes. Seuls les soldats d’exception en armure blindée, les fameux Dreadnoughts, avaient une chance décente en corps à corps avec l’un de ces monstres et tout autre individu qui avait le malheur d’être repéré par un Démonalien était immédiatement pris en chasse et très rapidement exterminé sauvagement. De mystère en mystère : La solution qui parut vite la plus raisonnable face à la chasse menée par les Démonaliens envers les habitants encore en vie de Kallyda Prima fut la fuite et la discrétion la plus grande possible. Soldats comme civils, tous se terraient dans les caves ou au sommet des immeubles en espérant survivre le plus longtemps possible à la traque impitoyable à laquelle se livraient les Démonaliens. Les rares spécimens de ces monstres dont on put récupérer le corps furent alors scannés grâce à des téléporteurs quantiques et envoyés sur les vaisseaux laboratoires de la flotte marchande encore cachée derrière la lune Attikae. Les scientifiques les plus éminents se livrèrent alors à d’innombrables séries de tests afin de chercher chez les Démonaliens un éventuel point faible susceptible d’être exploité. On découvrit des créatures à la biomécanique extrêmement performante, optimisés pour chasser et tuer à un degré que nul prédateur connu jusque là n’avait atteint. Mais la chose qui frappa le plus les savants, c’est que dans l’ADN alien apparaissait la séquence de gènes générée par le géno-virus qui avait transformé une grande partie de la population en monstres décérébrés. Cela semblait expliquer pourquoi ni les infectés décérébrés, ni les Démonaliens ne s’attaquaient les uns les autres, malgré leurs agressivités respectives apparemment aveugles. Toutefois ce n’est qu’après qu’un Dreadnought appartenant à l’espèce humanoïde des Devariens, le Sous-Lieutenant Yshgevii, réussit à neutraliser et à capturer vivant un de ces horribles Démonaliens qu’on comprit que, malgré leur extrême malice, leur vivacité et leur sens tactique très développé, ces créatures infâmes avaient une intelligence très limitée qui était loin d’être capable de développer le moindre outil technologique et encore moins de développer les puissants vaisseaux spatiaux qui avaient attaqué et réduit au quasi-néant les forces de défense spatiale de Kallyda Prima. Ces créatures n’étaient donc en fait que des instruments aux mains d’une autre race bien plus avancée technologiquement, des chiens de combat en quelque sorte. Une énigme essentielle se posait donc aux scientifiques et à l’Etat Major kallydien et jusque là aucune information ne semblait pouvoir permettre de le résoudre ou même de s’en approcher un peu. Ce qui restait de Kallyda Prima ignorait en fait complètement qui les avaient vraiment attaqué, presque anéanti, et pourquoi. Mais alors qu’un des vaisseaux laboratoires travaillant aux analyses génétiques d’un spécimen de Démonalien annonça avoir fait une découverte capitale, ce vaisseau fut mystérieusement et subitement désintégré dans l’espace avant qu’il n’ai pu communiquer la moindre information sur la nature de sa découverte. Pourtant aucune trace de vaisseau ennemi n’était perceptible à proximité et les forces kallydiennes survivantes se trouvaient donc face à une nouvelle et étrange énigme qui semblait des plus inquiétantes.
  10. Quelques photos de ma partie test de la scène d'introduction Embuscade par des brigands sur ma page Facebook Les Havres Vellaves : https://www.facebook.com/pg/Les-Havres-Vellaves-108145280615333/posts/?ref=page_internal N'hésitez pas à vous y abonner soit dit en passant! Vous êtes les bienvenus.
  11. Tout bonnement impressionnant! On se croirait devant un fier et solide avant poste du Gondor face aux portes du Mordor et ses hordes de vils orcs. As tu l'intention d'écrire un petit historique, pour la forteresse comme pour sa garnison afin de lui donner encore plus de vie et d'âme?
  12. Invasion massive : Alors que les bribes de l’Armée Royale en état de combattre avaient été informées de la terrible bataille qui s’était déroulée en orbite et de son issue fatale pour la flotte de Kallyda Prima, ses généraux encore en vie essayaient de se préparer à une inévitable invasion. Plutôt que de chercher à défendre tout le territoire et de se livrer à une guerre classique, les stratèges décidèrent de se concentrer sur quelques points plus facilement défendables et de mener ailleurs des actions de petite guerre. Grâce au réseau de téléportation quantique développé par les colons humains depuis quelques années, Ils massèrent donc la majeure partie de leurs effectifs et matériels dans les villes où d’imposantes places fortes avaient été construites. Quant aux éléments qu’ils ne purent déplacer, soit parce que les téléporteurs étaient inaccessibles soit parce qu’ils étaient trop éloignés des villes, ils leur ordonnèrent de se terrer au mieux ou de se mélanger à la population pour la protéger. Mais c’était sans compter sur l’immense force de frappe dont pouvait faire preuve la flotte ennemie en orbite. Les forteresses investies par le gros de l’armée kallydienne résiduelle furent totalement anéanties en moins de quelques heures par les frappes orbitales des vaisseaux bombardiers. Ils tirèrent méthodiquement, passant de place forte en place forte en couvrant l’intégralité de la surface de la planète. Et au final, seules les troupes restées à l’écart des villes ou mélangées à la population locale dans les cités démunies de forteresse furent épargnées. Il restait alors extrêmement peu de généraux et les bribes de l’armée encore en état de combattre étaient dispersées sur l’ensemble de la planète. Un Haut État Major fut quand même reconstitué dans l’urgence, dans une tentative désespérée de coordonner une résistance face à une invasion qui était imminente. Le visage de l’ennemi allait enfin être connu et les commandants kallydiens voulaient le voir en face avant de vendre chèrement leur peau. Et en effet, quelques heures à peine après le bombardement des places fortes kallydiennes, une pluie de curieux petits modules s’abattit sur l’ensemble des villes de la planète, et les tirs des éléments de DCA restants eurent des effets anecdotiques tant les modules étaient nombreux et difficiles à toucher. Ceux qui purent observer lesdits modules d’assez près purent constater qu’ils semblaient organiques et étaient couverts de petits tentacules, mais qu’ils comportaient un cœur mécanique qui abritait le rétro-réacteur servant à freiner l'atterrissage. Lorsqu’ils s’étaient posés, les modules s’ouvraient en corolle en émettant un bruit qui ressemblait à un râle d’agonie. C’est alors que d’étranges quadrupèdes au crâne surdimensionné et au corps protégé par une épaisse carapace jaillissaient des nombreux bras du module pour s’éparpiller en courant dans toutes les directions.
  13. Un Assaut inattendu : Alors qu’à la surface de la planète, les survivants essayaient tant bien que mal de se regrouper et de s’organiser pour contenir à la fois l’épidémie et les agressions des hordes de citoyens infectés devenus des monstres sans conscience, les forces de défense orbitales autour de Kallyda Prima, et la modeste flotte de vaisseaux de la Marine Royale, jusque là épargnées par l’infection contribuaient à l’effort de sauvegarde des survivants en leur larguant du matériel et des vivres ainsi qu’en organisant des frappes orbitales sur les épicentres de contamination où se naissaient les hordes d’infectés. En outre leur contribution était capitale pour la diffusion des rares médias restant et pour coordonner les différents foyers de survivants, souvent très espacés géographiquement. Pour finir ils incarnaient l’espoir et les vaisseaux laboratoires de la flotte marchande et civile menaient d’intenses recherches en vue de trouver un remède au géno-virus ou à défaut un vaccin. Ce qu’ils finirent par faire, ou tout du moins ils inventèrent une sorte de vaccin qui faisait muter les gènes cibles du géno-virus pour qu’ils deviennent comme ceux de la population résistante à ce dernier. Ainsi, grâce à ce simili-vaccin, le pire qu’auraient à craindre les survivants étaient des mutations ou une sévère grippe et la pandémie pourrait être endiguée enfin. Alors que la production du vaccin était lancée en masse dans les vaisseaux bio-industriels pour le diffuser au plus vite dans les populations de survivants au sol, un étrange écho se manifesta simultanément sur les radars des vaisseaux de la Marine Royale et des forces de défense orbitales. Quelque chose de taille remarquable semblait venir en provenance de la masse occulte à l’origine de l’Aurore Obscure et s’approchait à grande vitesse de Kallyda Prima. Il sembla se diviser en une multitude d’échos de signature plus petite qui se dispersèrent pour former un front au moins aussi grand que le diamètre de la planète. Lorsqu’un visuel put être établi avec la source de ces signaux, c’est un flotte de myriades de vaisseaux spatiaux qui apparut aux yeux médusés des observateurs de la Marine et des forces de défense orbitales. Face à la menace représentée par une flotte d’une telle envergure, le branle-bas de combat fut sonné immédiatement et les premières salves de torpilles tirées par les destroyers spatiaux de la Marine Royale, sans sommation et sans chercher à établir un contact préalable. L’éloignement des vaisseaux était encore élevé et toutes les torpilles n’atteignirent pas leur cible, mais un couple de vaisseaux de ce qui était sans aucun doute une flotte d’invasion furent détruits. La riposte ne se fit pas attendre et bientôt des centaines de torpilles vinrent percuter les bâtiments de la Marine Royale et les stations spatiales des forces de défense orbitales, détruisant ainsi en quelques instants plus du quart de la flotte et des stations. La flotte d’invasion inconnue engagea la Marine Royale avec ses armes à portée courte et dépếcha une partie de ses navires de combat pour s’occuper des stations de défense. Les forces en présence étaient très inégales et malgré un grand courage et une résistance acharnée la plupart des stations de défense avaient été réduit à l’état de débris flottant dans le vide spatial et la dizaine de vaisseaux de la Marine Royale encore en état de se mouvoir se replièrent de l’autre côté de la planète, où s’était réfugiée la Marine marchande dès l’apparition de la menace ennemie sur les écrans radar. Les quelques stations de défense orbitales restées du côté de la flotte marchande pour prévenir une éventuelle attaque à revers se firent alors remarquer par leurs exploits d’artillerie et leur résistance, tenant en respect le détachement de la flotte ennemie poursuivant les vaisseaux fugitifs, le temps que les rescapés de la Marine Royale et une majeure partie de la Marine marchande puisse trouver refuge derrière la lune Attikae et se cacher efficacement en activant leurs holo-champs optiques. Des leurres gravitationnels, qui généraient de micro trous noirs ayant une signature similaire à celle d’un vaisseau de taille moyenne à grande, furent envoyés dans diverses directions pour faire croire à une dispersion de la flotte kallydiennes, stratagème qui sembla fonctionner car le détachement de poursuivants fit demi tour pour rejoindre le reste de la flotte d’invasion ennemie.
  14. L'inexorable Pandémie : Parmi les multiples sondes qui furent envoyées dans l’espace pour chercher les causes de l’Aurore Obscure, très rares furent celles qui finirent par revenir. Les informations qu’elles révélèrent étaient partielles, curieuses et presque incompréhensibles mais les scientifiques Kallydiens finirent par en arriver à la surprenante conclusion qu’un corps inconnu, de la taille d’une petite planète et entouré d’un épais voile de matière dense s’était interposé entre les soleils de Kallyda Prima et cette dernière, provoquant l’éclipse qui obscurcissait le ciel de la planète. Mais bien que cette nouvelle fut d’une importance capitale pour la suite, elle sembla bien dérisoire face à l’horrible pandémie qui sévissait sur Kallyda Prima. Bientôt presque la moitié de la population, toutes races confondues hormis les Anaryennes, fut contaminée, et le nombre d’individus au stade final de la maladie, bien qu’encore assez limité, augmentait lui aussi gravement. Face à cette catastrophe incontrôlable, ceux qui n’étaient pas touchés par le géno-virus se cloîtraient chez eux et se défendaient tant bien que mal des agresseurs infectés. Des scènes de violences éclataient de partout et l’Armée Royale essayait de maintenir des zones de quarantaine en usant de tous les moyens qui lui semblaient nécessaires, y compris la force la plus brutale et massive. Heureusement, une part non négligeable de la population, plus d’un dixième environ, semblait aussi presque complètement immunisée au géno-virus délétère. Mais toutefois pas aussi bien que les Anaryennes, car les individus de cette frange de la population, lorsqu’ils étaient exposés à un agent contaminant, développait une sorte de grippe qui les affaiblissaient grandement, au moins pendant un certain temps. Il leur arrivait aussi de développer des mutations, comme par exemple des appendices dorsaux, des tentacules ou même d’avoir le corps recouvert d’une sorte de carapace en corail violet. Mais la grande majorité se remettait de la grippe et restait sans séquelle notable. Tous, y compris les mutants, gardaient leur conscience et leur personnalité normale, même si les mutations engendraient chez ceux qu’elles concernaient des traumatismes psychiques assez sévères. Bientôt, les bio-médecins encore vivants et valides, réussirent à identifier les gènes des individus susceptibles d’être infectés par le géno-virus et ils mirent au point un protocole de test rapide et portable pour les détecter. Toutefois il semblait trop tard pour protéger la population, et le test servit finalement à purger dans l’Armée Royale tous les éléments à risque. Cela s’annonçait comme une véritable hécatombe, mais un tel génocide fut présenté comme nécessaire à la survie de la planète par la Reine Alenyaa, qui se montra totalement impitoyable. Mais la peur d’être exécuté à la suite du test, poussa nombre d’officiers et leurs unités à déserter et l’Armée Royale fut bientôt réduit à une portion congrue, certes immunisée au géno-virus mais réduite à seulement quelques pourcents de ses effectifs initiaux. Le contrôle semblait totalement échapper à la Reine et aux autorités de Kallyda Prime. Alors que certains organismes de presse fonctionnaient encore, on évoqua bientôt dans les médias planétaires sa disparition ainsi que celle de ses suivantes et du reliquat de l’Armée Royale qui lui était resté fidèle.
  15. Salut la Compagnie, voici un récit introductif que j'écris dans le cadre de la création d'un autre projet de conception de jeu solo, cette fois ci de type sci-fi post apo horrifique. La Grande exode : Forcée de quitter sa planète mère, la Terre, au cause du dérèglement climatique induit par son excès d’activité industrielle et la pollution ainsi engendrée, l’Humanité s’est livrée à une course effrénée vers l’espace. Découvrant les tunnels spatiaux quantiques, il lui fut alors possible de parcourir en un temps record des distances dépassant de loin les espoirs des scientifiques les plus optimistes. Ainsi de nouvelles planètes habitables furent colonisées par d’immenses arches spatiales et des races extra-terrestres furent rencontrées. Kallyda Prima était l’une de ces exoplanètes. Située dans la bordure de la voie lactée, elle fut atteinte par l’Arche Nausicaa en l’an 2121. La race humaine y découvrit une civilisation avancée, composée de multiples races extra-terrestres et dirigée par une omnipotente Reine, que l’on nomma en langue humaine, Alenyaa. La Reine et les consoeurs de son espèce, les Anaryennes, étaient une minorité raciale sur Kallyda Prima mais leurs pouvoirs psychiques sans pareil leur en avaient assuré la totale domination, et elles étaient considérées comme des demi-déesses par les autres espèces de Kallyda Prima. D’aspect très similaires à des humaines mais plus grandes et plus sveltes, les Anaryennes étaient toutes magnifiques selon les normes de beauté humaines et leur gestuelle gracieuse et souple leur confèraient une noblesse de port sans pareille. Très vite, la population humaine de l’Arche Nausicaa, qui fut autorisée à s’installer sur la planète et à y fonder des colonies et cités, accepta leur autorité et se mit aussi à les vénérer comme des demi-déesses. Seul un petite faction de la Force Armée d’Exploration et de Défense de l’Arche refusa leur hégémonie et fut rejetée, devant ainsi quitter la planète Kallyda Prima pour s’installer sur une de ses lointaines lunes, Peloponnos. Les différents modules de colonisation constituant l’Arche Nausicaa se posèrent sur la planète, soit pour former le noyau de nouvelles villes majoritairement humaine, soit pour se joindre à des cités autochtones à la population déjà multiraciale. Il fallut à peine une dizaine d’années pour que la grosse centaine de millions d’habitant constituant la population humaine soit bien intégrée et que les Nausiciens, comme on les appela désormais, adoptent les us et coutumes des autres habitants de la planète. Les technologies humaines, très différentes de celles utilisées par les locales, plus avancées ou plus rustiques selon les domaines, furent accueillies avec grand intérêt. Constituée de l’Alliance Franco-Germanique, de la Ligue Slave et de la Common Force Britannique, la faction dissidente de la F.A.E.D. Nausicaa, resta fidèle à l’Hégémonie terrienne et fut suivie par quelques modules de colonisation de l’Arche de ce conglomérat de peuples terriens, soit une douzaine de millions d’êtres environ. Cependant, ils durent faire face à de nombreuses difficultés pour s’installer sur Peloponnos, qui était loin d’être si propice que Kallyda Prima à l'établissement d’une civilisation humaine. Heureusement pour eux, étant donné leur inutilité pour le reste de la population humaine de l’Arche, ils avaient pu garder ses modules de terraformation, qui leur furent alors d’un immense secours. Confrontés à la dureté de leurs conditions de vie et animés par un esprit de revanche, les Loyalistes, comme il s’appelaient eux même, créèrent alors une société fortement militarisée qui restait formellement sous la gouvernance du Haut Commandement terrien. L'Aurore Obscure : Sur Kallyda Prima, la vie se poursuivait en harmonie sous la tutelle bienveillante mais ferme de la Reine Alenyaa et les différentes espèces prospéraient depuis déjà une trentaine d’année depuis l’arrivée des colons humains. Ce fut alors qu’un étrange phénomène cosmique se produisit, phénomène que l’on surnomma très vite l’Aurore Obscure. Une inexplicable éclipse de soleil eut lieu, simultanément sur les deux étoiles jumelles qui éclairaient Kallyda Prima et perdura pendant plusieurs semaines. Certains habitants, tant humains qu’extra-terrestres devinrent alors très agressifs et de nombreuses révoltes éclatèrent dans la majeure partie des villes et colonies. D’abord modérée, la répression ordonnée par la Reine dut se faire beaucoup plus dure et nombreux furent les agitateurs qui finirent incarcérés après l’instauration de la loi martiale. Alors que les astronomes cherchaient à comprendre comment une telle éclipse pouvait avoir lieu et envoyaient des sondes dans l’espace pour étudier le phénomène, les bio-médecins découvrirent quant à eux la présence d’un géno-virus complètement inconnu chez les agitateurs incarcérés. Ce géno-virus affectait indifféremment toutes les espèces de la planète, mis à part les Anaryennes, qui semblaient complètement insensibles à son mode d’action. Le géno-virus modifiait profondément l’ADN de ceux qu’il infectait, les privant progressivement de conscience et de toute mécanisme cognitif d’inhibition de l’agressivité. A ce qui semblait être le stade ultime de l’évolution de la maladie, l’individu était presque décérébré et était gouverné par ses uniques instincts de survie basiques qui le poussait à se nourrir sans cesse en agressant toutes les proies potentielles. Curieusement, il semblait reconnaître ses congénères infectés et ne les attaquaient pas, voire même formait des meutes avec eux.
  16. Wouaw, superbe sujet! de très belles figurines très bien desservies par ta peinture!
  17. La suite, avec l'introduction de la 3ème scène du scénario : Interruption d’un rituel chamanique Le groupe de soldats et de marchands marchait depuis plusieurs heures et heureusement pour eux la bruine restait supportable. C’est alors qu’ils approchèrent d’un cours d’eau qu’ils suivirent pendant une demi lieue avant d’aboutir sur ce qui semblait être une cabane de pêcheur désaffectée. Ils se précipitèrent à l’intérieur et se hâtèrent de réunir quelques planches de bois sec en plein milieu de la pièce principale. Bientôt les flammes crépitèrent et l’âtre répandit dans la pièce sa douce chaleur. Alors que la pluie commençait à se faire plus intense, la plupart des membres de l’expédition restaient silencieux en savourant cet instant de repos tandis que deux des femmes s’affairaient à cuisiner quelques denrées qu’avait pris le porteur dans son sac. N’ayant pas mangé depuis le début de la journée, exténués par les épreuves de la journée, ils se jetèrent tous sur la maigre mais salutaire nourriture qui s’offrait à eux. Puis, alors qu’ils finissaient leur providentielle collation, bientôt la pluie commença à décroître et le ciel à se découvrir. C’est alors que parvint à leurs oreilles une intrigante mélopée, dont la source semblait venir d’assez prêt. Tout le monde se tût soudainement, inquiétés et intrigués par ce qui ressemblait à une sorte d’incantation et les soldats de la lumière et de l’escorte se saisirent silencieusement de leurs armes. Le Magistrat, accompagné de la Vierge guerrière se risquèrent à jeter un oeil par l'entrebâillement de la porte et ils virent un groupe de quelques individus autour d’une triangle de petites pierres levées recouvertes de runes qui avait complètement échappé à leur attention tout à l’heure, tellement ils étaient pressés. L’ensemble était juché sur un promontoire de terre qui saillait légèrement de l’eau de la rivière et au centre du triangle de pierres runiques se tenait une femme, portant épée et bouclier et arborant de nombreux talismans à vocation religieuse. C’était elle qui psalmodiait la mélodie qui avait attiré leur attention et elle semblait en état de transe profonde. La scène revêtait un caractère légèrement surréaliste car une brume légère et teintée de bleue et de vert en entourait les protagonistes. Nul doute qu’une magie étrange était à l’oeuvre en ce moment même car même les runes des pierres levées semblaient phosphorescer légèrement. Le Magistrat, faisant appel à ses connaissances en magie chamanique, comprit vite que les cultistes auxquels ils avaient affaire étaient en train d’essayer d’invoquer une puissance de la Nature. Et outre le blasphème que cela représentait envers la Dame de la Sainte Lumière, ce qui allait apparaître ne devait pas être inoffensif et chercherait sûrement à accroître ses pouvoirs en se nourrissant de l’énergie de victimes sacrificielles. Victimes sacrificielles dont l’expédition ferait certainement partie s'ils ne se dépêchaient pas d’interrompre le rituel impie. Le Magistrat fit signe à ses compagnons de la lumière de le rejoindre, et ordonna au reste de l’escorte d'amener les marchands en sécurité au cas où les choses devaient mal tourner. Le groupe de vaillants guerriers s’approcha à pas de loup vers le lieu du rituel, et bandant son arc avant de tirer, l’archer abattit un des cultistes d’une flèche en pleine poitrine. Sa deuxième flèche manqua de peu la sorcière au centre du triangle de pierres et ce fut le début de la curée. Les guerriers de la lumière chargèrent le groupe de cultistes qui en retour, firent face en dégainant leurs armes. A cet instant même, un halo irisé entoura le triangle de pierres runiques comme pour protéger la prêtresse impie. Le combat promettait d’être très violent et il allait falloir faire vite avant que l’incantation ne soit terminée. Le lien vers le WIP du pdf présentant le début de ce scénario : https://drive.google.com/open?id=1NRxNoF...zcP-ONvsg7
  18. Armada des Elfes des Ténèbres : Lorsque le Roi Sorcier, alors époux de la Reine Éternelle, rencontra lors de ses expéditions sur la continent celle qui allait devenir la Matriarche Suprême, un amour fou le saisit et le destin de la Nation elfe bascula. Issue d’une longue lignée de commandants elfes d'une forteresse lointaine et corrompue par la proximité démoniaque de l'Outreterre, celle qui devint la maîtresse du Roi Sorcier attisa en lui une ambition démesurée. Très bientôt le Monarque ne supporta plus de devoir se plier aux volontés de sa royale épouse, car la société des Elfes était matriarcale, et son désir de prendre le pouvoir prit d’énormes proportions. Il n’eut pas de mal à trouver parmi la Noblesse des colonies du Royaume, nombre de commandants mâles lassés de se soumettre à l’autorité de la Reine et de ses lieutenantes. En même temps, sa maîtresse, qui était aussi une puissante sorcière, versée dans les arcanes les plus sombres, forma un petit nombre de suivantes qui intriguèrent pour rallier toujours plus d’elfes à leur cause. Une grande majorité de l’armée des colonies elfes finit par se retrouver dans le camp du Roi Sorcier et de sa nouvelle compagne, et ils estimèrent venu le moment de prendre le pouvoir en Ultharan. Un incroyable Armada maritime fut construit dans le port de Navalhen, et la forteresse de ce dernier fut même arrachée à la terre par un mélange de magie et de technologie pour en faire le fer de lance de la flotte d’invasion. Alors que la terrifiante menace se dirigeait vers l’île ancestrale des Elfes, la Reine Éternelle, privée d’une grande partie de ses troupes, réunit ses plus puissants arcanistes dans une tentative désespérée de protéger la terre sacrée des vues de son maléfique époux. Et ils y parvinrent, en créant une cataclysmique tempête qui ravagea la flotte des insurgés, envoyant nombre de leurs navires par le fond. En même temps, les puissants mages d’Ultharan, sans nul doute les meilleurs du monde connu, brouillèrent l’espace-temps autour de l’île et l’entourèrent d’une brouillard magique qui la rendait inaccessible à tout indésirable. Ses forces grandement amoindries et voyant qu’il ne pourrait pas atteindre son objectif tant convoité, le Roi Sorcier se rendit très vite compte qu’il ne pouvait revenir sur le continent, car sa défaite avait fait re-basculer une grande partie de ses suivants restés sur place en faveur de la Souveraine des Elfes. Fou de rage, il fit prendre la direction des Désolations glacées à ce qui restait de sa flotte, ce qui n’était tout de même pas rien. Il y établit des bases arrières improvisées, fit réparer ses navires et commença alors un pillage systématique des ports elfiques sur le continent ainsi que des convois de commerce entre ce dernier et Ultharan. Sa démoniaque maîtresse ourdit de nombreux complots, tramant avec les orcs pour qu’ils profitent de la faiblesse des colonies elfes afin de les dévaster. Elle réussit même à influencer les Rois Nains pour que les derniers vestiges de l’alliance entre Elfes et Nains vole en éclat, déclenchant ainsi un nouvelle guerre entre ces derniers. Et très bientôt ce qui restait de la glorieuse civilisation elfe en Agwaal ne se résumait plus qu’à quelques enclaves discrètes et ports. Fort de ces succès, le malfaisant couple se remit à rêver d’envahir Ultharan. Mais les subterfuges des Mages de la Lumière les en empêchaient encore. Alors que la société traditionnelle elfique est matriarcale, pacifique et vivant en symbiose avec la Nature, celle de ceux qui sont maintenant appelés Elfes des Ténèbres est patriarcale, hautement militariste et basée sur le pillage et l’esclavage. Les bases arrières dans les Désolations glacées ne sont qu’à peine propices à la vie et la majeure partie de leur population est constituée d’esclaves soumis par des drogues infâmes et le fouet de Maîtres esclavagistes sans pitié, les exploitant jusqu’à la mort dans les mines et les grandes forêts de conifères pour construire sans cesse de nouveaux bateaux pirates. La majeure partie des Elfes des Ténèbres sert en fait sur ses navires, se livrant à de nombreux massacres et pillages contre les villes du continent et les convois marchands.
  19. Yo! en ce moment je mène plusieurs projets de front et en particulier je me ré-attelle à mon projet SAGA Age de la Magie pour rallumer un peu la flamme de la nostalgie du monde de Warhammer. J'ai cédé pas mal de mes figurines et il ne me reste en gros que de quoi monter une ou deux bandes SAGA à Age de la Magie. En vue de me conformer à ce système de jeu j'ai estimé préférable de revoir un peu l'univers tout en m'inspirant très largement pour garder l'aspect nostalgie en me faisant aussi plaisir avec quelques envies personnelles. Je vous livre donc le début du contexte historique que j'ai écrit, en particulier pour les Elfes de la Lumière (Hauts-Elfes, vous l'aurez deviné) et leurs cousins honnis, les Elfes des Ténèbres (EN of course). Je posterai mes réflexions sur les listes d'armée correspondantes dans la section Autres wargames sous peu. Symphonie du Nouveau Monde Depuis que les guerriers Frankonyens, les barbares Strugoths, les nomades Oulgours, et les navigateurs Jorkings, ou même les marchands Stemits se sont répandus sur le continent d’Agwaal, y établissant des Cités et de jeunes Royaumes, un nouveau monde était né. Repoussant les menaces des nuisibles peuplades orcs et gobelins, confinant les tribus d’hommes bêtes dans les forêts les plus reculées et négociant des traités de paix avec les Nains des Grandes Rocheuses, les derniers nés, dotés d’un grand esprit d’entreprise et d’exploration réussirent très vite à asseoir leur domination sur la majorité du monde connu. Alors que la race des derniers nés prospérait sur les ruines de ce qui était autrefois la glorieuse civilisation elfique, les derniers représentants de celle ci, les Elfes de la Lumière, se retranchèrent sur l’île d’Ultarhan pour y vivre en quasi-totale autarcie. Gardée par les antiques et fiers Dragons d’Azur, et protégée par une impénétrable brume magique, cette île est à l’abri de tout contact hostile avec les nouvelles civilisations et les Elfes de la Lumière n’ont gardé quelques comptoirs et enclaves sur le continent pour commercer avec les derniers nés et surveiller leur activité. Cependant leurs maléfiques cousins, les Elfes des Ténèbres, nés du Grand Cataclysme, n’ont de cesse de la chercher pour en reprendre possession. Alors que leurs sinistres navires de pirates écument le monde, ils collectent des informations de toute part pour localiser et atteindre l’île. Leurs bases, situées dans les hostiles Désolations glacées du Nord n’étant pas propices du tout à une vie agréable, reprendre la terre de leurs ancêtres est devenu pour eux une obsession. Menant sa terrible armada du haut de son vaisseau - forteresse, le Roi Sorcier mène une guerre sans pitié aux suivants de la Reine Éternelle. Royaume des Elfes de la Lumière : Autrefois puissant empire, couvrant la quasi-totalité du continent d’Agwaal jusqu’aux Grandes Rocheuses, le Royaume des Elfes de la lumière n’est plus qu’une pâle ombre de ce qu’il fut. D’abord lourdement affaibli par le terrible conflit avec les Royaumes nains, que l’on nomme dans les annales La Guerre du Joyau, il s’effondra complètement à la suite du Grand Cataclysme qui vit la séparation du peuple des premiers nés en deux grandes factions antagonistes, les loyaux suivants de la Reine Éternelle, garante des ancestrales traditions elfiques et les partisans corrompus du Roi Sorcier, conquérant dévoré par l'ambition et le pouvoir. Vainqueurs, les suivants de la Reine Éternelle réussirent à chasser leurs frères ennemis d’Ultharan et des colonies continentales mais ces derniers ne s’avouèrent pas vaincus, comme jamais sans doute ils ne le feront, et s’enfuirent vers les Désolations glacées du Nord. Très affaiblis démographiquement, les Elfes de la Lumière ne purent bientôt plus conserver leur empire face aux hordes d’orcs, de gobelins et d’hommes bêtes et il s’ensuivit un âge sombre, au cours duquel ce qui restait du peuple des premiers nés se retrancha sur l’antique île d’Ultharan, berceau de leur civilisation, pour ne plus jamais vraiment en sortir. Les elfes de la Lumière sont des esthètes, experts tant en poésie et littérature que dans les arts magiques. Ils aiment s’adonner à la contemplation devant la beauté de la création, vivant dans une certaine symbiose avec celle ci, même si il s’agit à proprement parler d’un peuple très évolué techniquement. Leur artisanat est sans pareil chez les derniers nés et leur raffinement fait l’envie de tous les monarques humains et même nains. D’allure svelte et gracieuse, ils sont d’une très grande habileté, et leur esprit est vif et cultivé. Les plus anciens d’entre eux font preuve d’une sagesse à nul autre pareille, et leur souveraine, la Reine Éternelle est la parfaite illustration de cette sagesse ancestrale et de cette harmonie avec la Nature.
  20. Le groupe avait finalement réussi à traverser le dangereux marécage et ce dernier était rouge sang des cadavres de piranharachnées que les soldats de la lumière avaient dû massacrer. Malheureusement un soldat de l’escorte avait été submergé par une nuée de ces monstres et les lambeaux de son paquetage flottaient piteusement à la surface de la vase. De même un de ces horribles Crapofonds avait réussi à attirer jusqu’à lui un pauvre marchand et ce dernier avait dû mourir dans d’atroces souffrances, à la fois privé de respiration et subissant les morsures de l’infecte créature. Maintenant à l’abri sur la terre ferme, les survivants désinfectaient leurs plaies, pour éviter une éventuelle gangrène et que le poison sécrété par les poissons-araignés ne s'infiltre plus en profondeur dans le corps et empêche la cicatrisation. Une fois cette tâche terminée et les plaies bandées, le convoi prit le temps de se sustenter pour reprendre des forces avant de se remettre en route. Un petit feu fut allumé à la va vite pour se sécher et cautériser les petites blessures qu’avaient fait les morsures, et l’humeur maussade et le chagrin lié à la mort des deux compagnons s’atténuèrent un peu à la chaleur des flammes réconfortantes. Le ciel se faisait de plus en plus sombre, l’averse semblait poindre son nez à l’horizon et déjà quelques gouttes perlaient. Il valait mieux vite chercher un refuge avant que la pluie ne commence à devenir trop intense, car, déjà affaiblis par leurs blessures, certains auraient bien du mal à supporter en plus d’attraper une crève malicieuse.
  21. Très beau boulot, tes cuirs et tes capes sont superbes. Et j'aime beaucoup tes visages, très expressifs. En tout cas ça dégage quelque chose de réaliste comme touche et fort comme ambiance! Bonne continuation pour la suite!
  22. Un marécage nauséabond Alors que la forêt se faisait plus clairsemée, le sol devenait quant à lui plus fangeux et meuble. Une odeur fétide en émanait et des volutes de fumées verdâtres s’élevaient en certains endroits. Très bientôt le groupe hésita à aller plus en avant. Le Magistrat se tourna vers le notable à l’origine de l’expédition et lui demanda si il n’y avait pas un chemin plus propice à la poursuite de la progression. En effet selon lui le lieu devait être infesté de monstres aquatiques. La réponse du notable fut négative, le marécage ceignant selon lui le pourtour de la forêt sur toute cette face. Mais ils avaient normalement prévu de quoi éloigner les indésirables avec des torches enduites de salpêtre ferrugineux, qui a la propriété connue de fortement incommoder la plupart des créatures des marais. Las, trois fois hélas, car l’homme qui servait de mule pour l’expédition avait fait tomber le sac contenant lesdites torches lors de l’embuscade qu’ils avaient subi précédemment. Ils étaient donc démunis face à la menace qui se présentait à eux, mais maintenant qu’ils en étaient là, ils allaient tout de même devoir traverser cette surface bourbeuse et pour le moins qu’on puisse dire, fort peu engageante. Des remous se propageaient à la surface de la boue et une première nuée de petits poissons aux pattes nombreuses, des piranharachnées comme on les appelait communément, fit surface à quelques pas en face du groupe. Alors que deux autres nuées de ces dangereuses bestioles faisaient surface non loin de là, une des membres de l’expédition poussa un hurlement de panique. Une main palmée et visqueuse était sorti de la fange pour s’agripper à sa jambe et essayait de faire tomber l'infortunée pour l’emporter dans les bas fonds du marécage. D’un geste preste le magistrat, trancha le bras écailleux qui dépassait de la boue, libérant la malheureuse, au grand soulagement de celle ci. Mais combien de Crapofonds y avait il encore à les attendre sous la croûte boueuse du marécage, prêts à se saisir d’eux pour les étouffer et s’en repaître? ... Au fond de ce bourbier se terraient ces étranges créatures amphibies et visqueuses qu’on appelle Crapofonds. De forme presque humanoïde, elles saisissaient toute proie passant à portée de leurs longs et puissants bras, cherchant à les entraîner jusqu’à elle pour les étouffer sous la vase et les dévorer. ... Mélange de grosse araignée et de petit poisson de la taille d’une truite, la piranharachnée est un animal carnivore qui vit en grosse nuée mobile. La vue de quelques unes de ces nuées se rapprochant vers soi est une chose assez effrayante car souvent synonyme d’une mort certes rapide, mais très douloureuse sous la succession de petites morsures de toute part, déchiquetant les chairs, et de la brûlure du poison qu’elles diffusent sous la peau de leur victime.
  23. Embuscade impromptue Le groupe de marchands et de soldats avançait en rangs serrés dans la forêt en bordure de la Baronnie de Brumemonts. Bien qu’un peu inquiets à cause de l’obscurité que créait la canopée au dessus d’eux, ils faisaient en sorte de ne pas trop le montrer et les discussions et plaisanteries allaient bon train. L’air était frais et une petite brise vive les incitait à hâter le pas. Quelques rayons de soleil perçaient difficilement la couche de branchages qui les surplombait et avec les épais fourrés qui se dressaient devant l’expédition, on ne pouvait voir à plus d’une cinquantaine de pas. Mais le Magistrat intima au reste du groupe de se taire et de s'arrêter. Il pointa son doigt dans la direction du chemin devant eux et tout le monde put voir une imposante silhouette située à une trentaine de pas avancer vers eux. Une forte odeur de musc âpre mêlée à celle d’un humus boueux leur parvint alors, porté par la brise. De toute évidence il s’agissait d’un piège ou d’une embuscade qu’on leur tendait. Les soldats de la lumière et de l’escorte se saisirent alors immédiatement de leurs armes et entourèrent les civils désarmés pour les protéger. Aussitôt des cris retentirent de part et d’autre du convoi, et des brigands dissimulés dans les buissons alentours se mirent à courir dans sa direction, les armes à la main. Ce qui s’avéra être une espèce de petit troll, sans doute un croisement avec une espèce d’orc ou d’homme bête, se rua vers le Magistrat et ses hommes, en vociférant des borborygmes incompréhensibles et en faisant tournoyer en l’air une énorme massue. La vision d’une telle sauvagerie était terrible mais les hommes du convoi étaient déterminés à vendre chèrement leur peau. ... Les brigands qui attaquaient le petit convoi n'étaient que de vulgaires bandits de grand chemin, mal équipés et lâches, et qui pensaient avoir affaire à une proie assez facile. On croise couramment de telles bandes dans les bois entourant la Baronnie de Brumemonts et on dit qu’ils sont tous soumis à l’autorité d’un être mystérieux qu’on appelle le Prince des brigands. La vue de l'escorte avait bien fait hésiter les malandrins mais la dureté des temps, la rareté des occasions et surtout la présence rassurante de leur allié Semi-Troll les avait décidé à tendre cette embuscade, qui, si elle réussissait, devrait leur rapporter beaucoup. ... Alors que la tête du Semi-Troll roulait à terre, tranché par un coup de maître du Barbare, le reste des brigands encore en état de se mouvoir prenait la poudre d’escampette. Le groupe se reforma et les marchands, encore tremblants de peur mais reconnaissants, remercièrent chaudement leurs protecteurs. Aucun d’entre eux n’avait été blessé et leur défense avait été un véritable succès. Les gars de l’escorte, bien que peu expérimentés, avaient bien joué leur rôle et avaient tenus tête aux reste des malfrats sans perdre un seul homme. Un des brigands gisait non loin, à moitié mort et le Magistrat décida de l’interroger. Qui est ton chef? Parle ou je te tranche la main! je n’en sais rien mon bon seigneur, ayez pitié de moi, je ne suis qu’une piètre brigand sans importance. Ne te moque pas de moi, vil faquin, où tu vas finir tes jours estropiés dans cette forêt, à la merci des loups féroces et des crorapaces. Je ne sais rien, je vous le jure, je ne connais rien du Prince des Brigands, rien du tout! Ah, fourbe maraud! Tu t’es trahi, tu vois que tu en sais des choses intéressantes! Parle donc ou ta mort sera longue et très, très douloureuse! Alors que le brigand agonisant allait ouvrir la bouche pour répondre, une flèche vint se ficher dans sa gorge, faisant jaillir un flot de sang à travers ses dents. Diantre-peste! Nous n’obtiendrons plus rien de lui. Remettons nous en route, et restons sur nos gardes, ils n’ont pas l’air de vouloir nous lâcher. Choquée par la fin sordide du brigand, et effrayée par la menace du tireur embusqué, l’expédition obéit à l’ordre du Magistrat et se hâta de repartir sans mot dire.
  24. Salut la Compagnie, pour donner un peu plus de visibilité aux textes d'ambiance que j'écris pour mon projet de jeu solo Med-Fan, dont le développement est présenté en section Autres Wargames tout en bas du Warfo, et espérer obtenir quelques retours (constructifs de préférence), je vous en poste quelques uns ici : Une Escorte périlleuse Alors que le Magistrat et son groupe de soldats de la lumière avaient décidé de quitter Blanche-Ondée pour se rendre dans la région des Hauts plateaux pour y enquêter sur le Portail de l’Outre-Monde, un homme, qui devait être un petit notable du village, se présenta à lui avec force manières de politesse. Alors que le Magistrat lui intimait d’abréger ses salutations, l’homme lui expliqua que lui et un petit groupe de villageois devaient se rendre au village de Durépine pour y faire commerce de marchandises nécessaires à ses habitants. Bien entendu il proposa une généreuse part des bénéfices de la vente desdites marchandises et souligna combien il était important pour les habitants de Durépine d’avoir accès à ces dernières, telles que du sel de mer et des outils de haute confection. Il ajouta qu’ils disposaient bien d’une petite escorte mais les chemins qu’il fallait emprunter étaient très périlleux et que l’association serait profitable pour la sécurité des deux partis. Devant de tels arguments, et considérant le faible nombre de soldats de la lumière qu’il avait réuni, en plus de l’opportunité d’une intéressante récompense, le Magistrat accepta l’offre opportune et intima à ses hommes de se préparer à partir. Il régla séance tenante le gérant de l’Auberge de l'Étalon joyeux, où ils résidaient et ensemble avec ses hommes il rejoignit le groupe de commerçants. Celui ci était surtout composés de femmes, en plus du notable et d'un porteur. L'escorte était constituée de ce qui devait être d’anciens miliciens du village, faiblement armés et protégés. Toutefois ils pourraient à l’occasion s’avérer d’un secours profitable, si la situation venait à tourner mal. Tout le monde étant prêt, sans qu’aucun mot ne fut prononcé, la petite expédition prit lentement la route qui menait vers les Hauts plateaux.
  25. J'ai écrit la première scène pour le scénario précédemment évoqué : Embuscade par des brigands. Voici le lien de téléchargement : https://drive.google.com/open?id=1Fmwpx9wfKxg6nTDlwD5dJVIY9mplM9Wr Je vous fais suivre le récit introductif et de clôture : Scène 1 : Embuscade par des brigands Le groupe de marchands et de soldats avançait en rangs serrés dans la forêt en bordure de la Baronnie de Brumemonts. Bien qu’un peu inquiets à cause de l’obscurité que créait la canopée au dessus d’eux, ils faisaient en sorte de ne pas trop le montrer et les discussions et plaisanteries allaient bon train. L’air était frais et une petite brise vive les incitait à hâter le pas. Quelques rayons de soleil perçaient difficilement la couche de branchages qui les surplombait et avec les épais fourrés qui se dressaient devant l’expédition, on ne pouvait voir à plus d’une cinquantaine de pas. Mais le Magistrat intima au reste du groupe de se taire et de s'arrêter. Il pointa son doigt dans la direction du chemin devant eux et tout le monde put voir une imposante silhouette située à une trentaine de pas avancer vers eux. Une forte odeur de musc âpre mêlée à celle d’un humus boueux leur parvint alors, porté par la brise. De toute évidence il s’agissait d’un piège ou d’une embuscade qu’on leur tendait. Les soldats de la lumière et de l’escorte se saisirent alors immédiatement de leurs armes et entourèrent les civils désarmés pour les protéger. Aussitôt des cris retentirent de part et d’autre du convoi, et des brigands dissimulés dans les buissons alentours se mirent à courir dans sa direction, les armes à la main. Ce qui s’avéra être une espèce de petit troll, sans doute un croisement avec une espèce d’orc ou d’homme bête, se rua vers le Magistrat et ses hommes, en vociférant des borborygmes incompréhensibles et en faisant tournoyer en l’air une énorme massue. La vision d’une telle sauvagerie était terrible mais les hommes du convoi étaient déterminés à vendre chèrement leur peau. ... Alors que la tête du Semi-Troll roulait à terre, tranché par un coup de maître du Barbare, le reste des brigands encore en état de se mouvoir prenait la poudre d’escampette. Le groupe se reforma et les marchands, encore tremblants de peur mais reconnaissants, remercièrent chaudement leurs protecteurs. Aucun d’entre eux n’avait été blessé et leur défense avait été un véritable succès. Les gars de l’escorte, bien que peu expérimentés, avaient bien joué leur rôle et avaient tenus tête aux reste des malfrats sans perdre un seul homme. Un des brigands gisait non loin, à moitié mort et le Magistrat décida de l’interroger. Qui est ton chef? Parle ou je te tranche la main! je n’en sais rien mon bon seigneur, ayez pitié de moi, je ne suis qu’une piètre brigand sans importance. Ne te moque pas de moi, vil faquin, où tu vas finir tes jours estropiés dans cette forêt, à la merci des loups féroces et des crorapaces. Je ne sais rien, je vous le jure, je ne connais rien du Prince des Brigands, rien du tout! Ah, fourbe maraud! Tu t’es trahi, tu vois que tu en sais des choses intéressante! Parle donc ou ton agonie sera longue et très, très douloureuse! Alors que le brigand agonisant allait ouvrir la bouche pour répondre, une flèche vint se ficher dans sa gorge, faisant jaillir un flot de sang à travers ses dents. Diante-peste! Nous n’obtiendrons plus rien de lui. Remettons nous en route, et restons sur nos gardes, ils n’ont pas l’air de vouloir nous lâcher. Choquée par la fin sordide du brigand, et effrayée par la menace du tireur embusqué, l’expédition obéit à l’ordre du Magistrat et se hâta de repartir sans mot dire. Bonne lecture! Tout retour, si possible constructif, est bienvenu.
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