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Celt

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Tout ce qui a été posté par Celt

  1. (Je parle ici en ma qualité de membre, hein, que ce soit clair) En préambule, sachez que je suis d'accord avec la critique de de Pasiphaé. je le clame haut et fort, pour être un grand lecteur (sic) du WD depuis de nombreuses années, je sais reconnaître une fiche de stratégie pour débutants / peu complexe quand j'en vois une. Les premières fiches sur la redirection auguraient en effet d'autre chose, de plus poussé, et on peut comprendre que le changement brutal frappe. Donc je soutiens Pasi, et plus qu'avec un "+1 avec Pasi". Suis prêt à en débattre, en somme, même si ça s'est bien fait sur l'autre sujet. Ensuite, qu'on soit d'accord ou non, faudrait quand même veiller à pas pousser Mémé dans les orties, hein. Y'a des gens ici qui clairement vont rarement en section Manifs, ou n'ont jamais lu La Queue en Airain, Cracou2 ou Feurnard dans leurs posts, et ça se sent. Pasi est constructif, sans langue de bois, il ne flamme pas. Qu'y a-t-il à reprocher ? Certes, il y a eu une embrouille sémantique, et il s'en est excusé. Et ensuite ? Je rappelle à toutes fins utiles la ch'tite citation de Figaro, bien pratique : [i]"Sans liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur".[/i] Donc, de ce fait :[quote]Je suis chagriné de voir que l'on se permette de démolir un travail encore en construction, mais bon, tout le monde n'a pas la même vision de la critique constructive.[/quote]Ça me paraît évident. La critique réellemetn constructive dit les choses sans dissimulation, sans tourner autour du pot. Conseil du jour, Matlefou, va donc lire [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=164694"]les critiques de Schattra en section "Bibliothèque du Hobby"[/url]. C'est de la critique constructive, non ? Seulement à moitié, en fait, il y a une bonne part d'humour dedans. Et pourtant le ton n'est pas franchement toujours respectueux... Donc revoyons nos classiques. Et enfin :[quote]mais peut être que cela n'est pas à la portée de tout le monde. [/quote]Ben... Pour être modo depuis quelques temps, et avoir des contacts dans le milieu enseignant, en effet ça ne l'est pas. Excuse donc les gens qui ne sont pas nés avec un dico dans les mains comme toi et moi, ça arrive. Presque tous ont de véritables raisons, tu sais. Le plus important est la volonté de s'améliorer, pour nous (modos). Après, si les modérateurs n'ont pas relevé, c'est probablement qu'il y a de bonnes raisons. Non ?
  2. Celt

    Les deux joueurs

    Holà, un nouveau texte du Paladin ! Allons donc lire cela ! Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas vraiment été emballé par ton texte (et je le regrette). Plusieurs choses me chiffonnent, en fait. Ce n'est pas l'absence de réelle intrigue ou sens développé (après tout, tu as déjà présenté des textes dépeignant plutôt une ambiance, qui passaient fort bien) ; ce ne sont pas non plus les quelques fautes qui traînent de-ci de-là (il en reste toujours quelques-unes avec toi, mais rein de bien gênant). Non, ce qui me tracasse, c'est plutôt certaines phrases au rythme franchement bancal : où est la ponctuation ? [i]"- Mais tu sais bien, celle que les gens nous prêtent depuis le début comme deux combattants âpres et violent cherchant à prendre le dessus par tout les moyens pour le contrôle de l'absolu, celle sur laquelle même les dieux se disputent entre eux pour connaître le vainqueur !" "L'être immémorial se saisit alors de la paire de dés qui émit un instant des reflets de toutes les couleurs dans les brumes irisées où le premier soleil se levait encore péniblement au dessus des choses qui seront." "Il les agita un instant dans la peaume de sa large main, provoquant un roulement assourdissant semblable au bruit du tonnerre dans les profondes vallées du temps et les laissa bondir enfin sur la table en un parcours joyeux et fou qui sauta par dessus les pièces d'orichalque et les bordures de cèdre fin de la vallée d'Umwawa - encore que ce terrible gardien ne fut pas encore né à l'époque où se situe notre récit."[/i] Voilà, ces trois phrases me gênent. J'ai d'abord pensé à un effet de style - après tout pourquoi pas ? Mais, si cela passe bien dans l'avant-dernière phrase du texte, c'est beaucoup moins concluant dans les extraits ci-dessus. Donc je n'y crois pas trop, à moins que tu n'aies complètement raté ton effet (du moins à mes yeux), ce que je ne te souhaite pas. Autre point : le tutoiement/vouvoiement dans les dialogues. J'ai attentivement relu, et les deux personnages se vouvoient et tutoient tour à tour. Ce n'est pas l'un qui tutoie et l'autre qui vouvoie, mais plutôt un mélange des deux. Encore une fois, si c'est voulu tant mieux, mais je n'accroche pas ; et si ce n'est pas voulu c'est dommage. J'y retrouverais alors la marque d'une inattention dans l'écriture/la relecture, chose à laquelle tu ne m'as pas habitué. Troisième chose, mais c'est un détail, je trouve la répétition de "depuis le commencement du monde" sur les trois première lignes assez maladroite. Pour le coup, même si le texte se veut écrit dans un style assez particulier (en témoigne la tournure de phrase du dernier paragraphe), je n'accroche pas. Je verrais plutôt là un effet non désiré, non ? Parallèlement, c'est tout de même un texte agréable en soi, et dont l'idée me plaît assez. Mais pour une fois, ce qui m'apparaît comme des errements de réalisation m'empêchent d'apprécier pleinement
  3. [quote name='Schattra' timestamp='1314381500' post='1980759']Un dur à cuire (à ce niveau là, il serait peut-être plus juste de parler d'ignifugé) [/quote] Celle-là, je te la vole pour ma signature ! [EDIT : Ah ben non... Pas assez de caractères disponibles, en fait... ] [quote name='Schattra' timestamp='1314381500' post='1980759']Donc, à moins que vous ayez décidé de lire les deux premières pages de l'histoire avant de passer à la suivante, je ne gâche pas grand chose en vérité.[/quote] Ayayaya... Heureusement que tu ne les fais qu'une par une, ça évite de tout lire le même soir J'en pleure de rire... Encore ! Il faudrait faire des recueils de critiques, en fait
  4. Celt

    [40k] Saltatio Damnatibus

    (J'ai suivi les instructions, et n'ai donc lu que le dernier ) C'est pas mal... C'est pas mal du tout, même. Il y a une chose que j'admire beaucoup (en partie parce que je ne sais pas le faire correctement, certes), c'est cette technique de la description "suivie", i.e. qui suit un plan logique, presque visuel. Ça rend tout passage descriptif beaucoup moins monotone, et de fait bien plus accrocheur. Or, cette technique, tu la pratiques avec une relative aisance - ce que j'apprécie vraiment. Ton texte est agréable à lire, les phrases s'enfilent relativement bien. Ça m'a vraiment charmé. L'autre aspect qui m'a beaucoup plu, c'est le fait qu'en partant de l'univers de 40K, tu parviens à nous conter un petit bout d'histoire qui s'échappe des habituels poncifs "Garde Impériale - Baston - Marines - Xenos", qui commencent sérieusement à me lasser. Ici, on a un petit bout de texte qui se situe dans cet univers, aurait très bien pu se situer ailleurs, et vaut surtout par lui-même (plutôt qu'en exploitant facilement un univers pré-mâché). Donc j'aime bien. A côté de ça, il y a ce que tu appelles toi-même [i]"de très mauvaise tournures de phrase."[/i] Je n'airais pas jusque-là, mais disons que certaines maladresses sont franchement perceptibles. Dans le désordre : - Des fautes d'orthographe. Pas des milliards, certes, mais bon... Quand un texte me fait plaisir, ça me peine de voir qu'il subsiste des petites irrégularités de ce genre Surtout un énorme "autours" qui m'avait frappé, je ne sais plus où. - Un saut à la ligne malencontreux (erreur d'inattention, rien de grave) - Quelques tournures syntaxiquement étranges, peu graves mais troublantes : [quote]Sur son épaule droite figurait le poing noir de son chapitre, tandis que sur l'épaule gauche un énorme crâne moitié blanc, moitié noir entouré de créneaux d'acier.[/quote]Manque un verbe, à remanier.[quote]Ce goût prononcé pour la musique datait d'avant son intégration sur Mars, et bien avant son entrée dans les rangs de l'Adeptus Artates.[/quote]Manque un "d'".[quote]Il avait jugé ces pratiques sans âmes et sans amour pour les appareils et développa au secret son art mystérieux.[/quote]Incohérence de temps. Pas de plus-que parfait et de passé simple sur le même plan d'action, puisqu'ils n'obéissent pas aux même règles de chronologie. Et une image qui m'a bloqué :[quote]Il capturait avec ses sens, comme un gosse avec son filet à papillon chaque note de la plus grave à la plus aiguë.[/quote]Je trouve que ça tranche trop avec l'atmosphère métallique/sombre du texte. A retirer, amha. [center]-----------------------------[/center] Je trouve que ce qui ressort du texte, c'est que tu n'exploites pas à fond la description. Tu en fais appel qu'à un seul de nos sens, ce qui est plutôt limité pour une description. Si j'avais un conseil de remaniement à te donner (ou même pour la suite), c'est de pratiquer ta description en utilisant au moins deux des cinq sens du lecteur : tu emploies l'ouïe, pourquoi ne pas profiter de la vue ? Abuse, surabuse des adjectifs métalliques, de la brillance, des couleurs froides. Tes descriptions seront beaucoup plus parlantes, je pense. (Ou alors exploite le toucher, avec la chaleur des forges, le froid du métal, etc.)
  5. Celt

    Une histoire de vengence

    [color="#006400"][b][Sujet déplacé de la section Fantasy&H]* Pas le bon forum, alors que la bonne section est juste en-dessous... Orthographe sans aucune relecture... Chiffres dans des textes... Et puis j'aime bien quand on me dit "bonjour" plutôt que "j'attends des commentaires"[/b] Sujet fermé (cf. clause d'orthographe en épinglé). Mp Haldu (modérateur de cette section que tu n'avais pas vue) ou moi pour rouvrir le sujet, quand tu auras corrigé le plus gros des fautes.[/color]
  6. Celt

    Projet Bande dessiné

    [i]Nota :[/i] La BD de Battle (consacrée en réalité à Mordheim) qui paraît dans l'Altdorf-Match, le magazine du forum, n'est à ce jour pas terminée, il me semble... Pour le projet, il me paraît en l'état bien trop large, et un peu de précisions supplémentaires seraient les bienvenues.
  7. Celt

    Les Sons Of Oracius

    Bienvenue dans la section CLANK. Je serai plus impersonnel et mécanique qu'Artharian, par obligation. Je t'encourage à aller lire les épinglés de la section, qui je l'espère t'apporteront beaucoup d'informations utiles, ainsi que de précieux conseils (en particulier un épinglé sur la construction d'armées). Ils t'enseigneront également les (peu nombreuses) règles de la section, parmi lesquelles, tu le verras, une règle d'orthographe. Celle-ci impose que tout texte soit passé par un correcteur d'orthographe [i]a minima[/i] pour être posté, par respect pour le lecteur bien entendu. En l'état, tu ne t'es pas relu et cela se voit (le "flanf", vraiment ?) En attendant, je vais donc fermer ton sujet de façon temporaire Envoie un MP à moi ou à Haldu lorsque ton texte aura été passé au crible de la correction, afin que le topic soit rouvert (si aucun de nous ne répond pour cause de vacances, vois avec Inxi-Huinzi ou Arkaal) Bonne soirée. PS :[quote name='Artharian']Tout petit conseil pour la suite, au vu de ce que tu présentes, tu es en train d'adopter le schéma histoire, organisation (truc basique de la section). Si tu veux, un schéma plus développable, celui de l'Index Astartes: -Origines: rapide historique, avec comment l'Imperium les connais ou pourquoi ils ont existé, le passif de leur personnage emblématique, leur situation à l'heure actuelle dans l'Imperium. -Monde Natal: pas nécessaire, mais sympathique à lire et qui donne de la profondeur au récit -Doctrine de Combat: pourquoi, comment, avec quoi se battent tes marines. -Organisation: Hiérarchie, codex, formation des recrues ou encore techniques favorites de combat -Croyances: pourquoi l'Empereur, sont-ils de futur hérétiques, sont-ils fanatiques? -Patrimoine génétique: la lignée dont est issue ton chapitre, y compris si tu veux faire des croisements entre chapitre (ce qui est très très rare) -cri de guerre: ben là... =)[/quote]Tout à fait. Nous disposons même d'un épinglé pour cela, rédigé par Shas'o Benoît
  8. Celt

    Herebus 6

    Bienvenue dans la section en tant qu'écrivain, Monphiston Je t'encourage à aller lire les épinglés de la section, qui je l'espère t'apporteront beaucoup d'informations utiles, ainsi que de précieux conseils. Ils t'enseigneront également les (peu nombreuses) règles de la section, parmi lesquelles, tu le verras, une règle d'orthographe. Celle-ci impose que tout texte soit passé par un correcteur d'orthographe [i]a minima[/i] pour être posté, par respect pour le lecteur bien entendu. En attendant, je vais donc fermer ton sujet de façon temporaire Envoie un MP à moi ou à Haldu lorsque ton texte aura été passé au crible de la correction, afin que le topic soit rouvert Bonne soirée.
  9. Celt

    poster des photos?

    Et merci de faire attention à commencer tes phrases par des majuscules, comme le veut le Français
  10. Et j'ai oublié de commenter la critique précédente ? Honte sur moi ! Alors Schattra, j'ai conscience de me répéter, mais qu'est-ce que c'est bon Même sans avoir lu les récits (et je pense ne jamais les lire, d'ailleurs), tu me donnes envie de les dévorer, même les plus mauvais. Disons que ton œil d'expert pousse à lire la chose avec ce point de vue, et donc à apprécier la nouvelle (ou bien à se taper une bonne tranche de rigolade, ce qui revient au même au bout du compte). Et puis ces blagues... Longtemps que je n'avais pas ri comme ça sur le fofo Et que des bonnes références !
  11. Celt

    Nouveau modérateur

    Argh, j'eus dû l'ouvrir moi-même, ce topic. je manque à tous mes devoirs ! Je n'ai pas grand-chose de plus à ajouter, si ce n'est exprimer le soutien que je porte à Haldu, en qui j'ai toute confiance pour animer la section (car c'est bien de cela qu'il s'agit ) Je profite du sujet pour annoncer deux autres changements : - Shas'o Benoît va quitter la modération de cette section. Il a effectué du très bon travail, mais la vie IRL ne lui permet plus d'assurer la présence nécessaire. Bonne continuation - Une nouvelle section, "Travaux en Commun & Concours" a ouvert ses portes, en lieu et place de la moribonde "Projets Divers". Elle vous est destinée, n'hésitez pas à y lancer un projet !
  12. Celt

    Anathème

    Pas de réponse (LiB, Memnoch, SoK, PrYb, Enmerkar, Inxi, tous les autres, où êtes-vous ? ), mais comme il me faut bien conserver la motivation... La suite avec la plus grosse partie de la scène 2. J'en profite pour signaler que toutes vos remarques seront considérées avec la plus grande attention : puisque la pièce est destinée à être jouée, je prête une attention aussi bien à la forme qu'au fond (construction de l'intrigue dans son ensemble, incohérences, etc.). Toutes les réflexions seront utiles et auront une application concrète. Si vous avez des réactions "de spectateur", brut, sans véritable analyse critique, ça m'intéresse aussi [center][size="3"][b]Scène 2 : Lacerte, Memnoch, voyageurs[/b][/size] [i]La campagne açorienne. Plusieurs[1] voyageurs entrent.[/i][/center] VOYAGEUR – Holà, qui sied sur le chemin au-devant ? Faites-vous reconnaître ! MEMNOCH – Ce n’est pas à nous qu’il convient de se faire nommer, voyageur. Tu es celui qui vient nous déranger, toi et toute ta famille, et tu ne portes nul blason de lignée ; l’initiative est donc tienne. VOYAGEUR – Soit, vos arguments ne sont que raison – et l’épée qui pend à vos côtés est un argument bien supérieur… Je me nomme Dantes, et j’étais autrefois orfèvre à Cap, un des plus réputés d’Açorie. Mais celui-ci, je ne le suis plus, et voici ma famille qui m’accompagne pour ce nouveau périple, et surtout cette fuite honteuse. LACERTE – Dantes ? Dantes, c’est vous ? VOYAGEUR – Ces intonations me sont familières… Lacerte ? Est-il vrai, Lacerte ! Vous êtes donc revenu ! LACERTE – Comme vos yeux vous le décrivent. Ah, mon bon ami, l’âge semble ne pas avoir d’emprise sur vous, vous êtes aussi fringant qu’à mon départ ! VOYAGEUR – Flatteries que tout cela, Lacerte, ne vous fatiguez point à ce jeu-ci. Je sais que mes traits sont éprouvés et que mes cheveux ont blanchi en bien peu de temps. Car voyez-vous, nous vivons une époque troublée, des temps où la terre devient refuge du ciel et où la croyance en l’homme seul n’apporte que désolation… LACERTE – Que dites-vous là ? Tenez, acceptez de reprendre votre souffle quelques instants, et accordez-moi le privilège de quelque fraîche nouvelle de ma cité natale. VOYAGEUR – C’eut été avec le plus sincère plaisir, mais je ne peux me permettre cette halte. Ma famille et moi-même devons nous rendre au plus tôt auprès de miens cousins afin de chercher asile. Mais ! J’allais oublier de vous présenter celle qui accompagne mes jours depuis bien des années. Seigneur Lacerte, voici ma femme Delicia. Ma chère, tu as devant toi un des héros de la Mer du Nord, un fin bretteur, et plus que tout un seigneur juste et intègre – qualité qui se raréfie de nos jours, croyez-moi. LACERTE – Madame, c’est pour moi un délice. VOYAGEUSE – Et je vous rends la pareille, monseigneur. Votre projet est-il donc de retourner en Cap même ? LACERTE – Assurément, je dois contempler de mes yeux si ce que j’en ai entendu depuis l’Italie n’est pas que pure affabulation. VOYAGEUR – Hélas ! non, seigneur, il ne saurait être de pire récit qui soit parvenu à vos oreilles que celui du cauchemar que nous vivons désormais. LACERTE – Eh bien parlez ! Qu’en est-il ? Votre air soucieux ébranle ma sérénité. VOYAGEUR – L’on vous a probablement informé de l’arrivée de cette créature… Aziraphale est son nom, et le royaume tout entier n’obéit plus qu’à ses ordres. Tout incroyant en son Dieu n’est plus digne de conserver son titre de citoyen d’Açorie : la seule fin possible est l’exil – ou bien la mort. VOYAGEUSE – Et nous, nous monseigneur, qui sommes des plus purs d’entre les honnêtes gens, qui n’avons jamais péché, qui n’avons jamais proféré la moindre parole contre notre prochain ou contre toute divinité, quelle qu’elle soit ; nous dont les créations sont renommées jusqu’à la cour du roi de France ; nous qui n’avons jamais demandé rien de plus que de servir notre bon souverain Remus ; nous voilà forcés de fuir comme des parias, et tout cela pour une seule faute ! Une faute, oui, c’est le nom qu’ils donnent à cette [i]tare[/i] que nous avons en nous. VOYAGEUR – Nous ne croyons pas, monseigneur. Notre seule foi se place en l’homme, et celle-ci est bien la plus fragile désormais. MEMNOCH – Voilà qui est de mauvais signe, monseigneur Lacerte. LACERTE – J’entends bien, mon ami. Dites-moi, Dantes, cet Aziraphale, ce zélote implacable, est-il pour quelque chose dans le destin des plus grands héros de notre nation ? Remus, Diram, ne sont-ils plus que pantins ? Et qu’en est-il de… ? VOYAGEUR – Silence, monseigneur, je vous en conjure ! Pas un mot de plus ! Bien des noms ont été oubliés de force en ces terres, et par tous leurs habitants. L’occupant actuel du trône frappe de punition divine quiconque prononce le nom d’un banni. Nombre de nos dirigeants et de héros de la guerre ont été frappés de ce sceau, dont celui auquel vous pensiez, je le sais. C’est l’anathème ! Nul ne résiste à Aziraphale, car son pouvoir est divin ! LACERTE – Divin ? Que me contez-vous là ? VOYAGEUR – Je n’osais y accorder crédit, monseigneur, jusqu’à ce que je le visse de moi-même. Celui qui ceint désormais la couronne n’est pas un homme, car son dieu est avec lui et guide sa main. J’ai été témoin de scènes que jamais je n’eus cru réelles… VOYAGEUSE – Il a retourné la main d’un homme contre lui-même ! La conspirateur, qui aspirait à occire l’homme – l’être – a vu sa propre gorge fendue par le poignard qu’il destinait à l’usurpateur. Ce fut comme si son propre corps n’était plus pleinement sien. VOYAGEUR – Racontars de bonne femme que tout cela, monseigneur. Ce que nous tenons pour sûr, c’est que l’être peut s’envelopper d’une lumière aveuglante, qui irradie de ses paumes et de ses yeux. Et cela brûle les hérétiques et les pécheurs. Sur place ! MEMNOCH – Je refuse de croire de telles inepties ! [i](Bas, à Lacerte)[/i] Monseigneur, ne prêtez pas foi à de telles divagations... Cet homme possède aussi peu de raison que sa compagne. Êtes-vous bien sûr de leur valeur ? LACERTE [i](De même, à Memnoch)[/i] – Autant que de la vôtre, Mem. Cessez d’interrompre leur récit. [i](haut)[/i] Et si ce n’est pas un homme, qu’est-ce ? Qu’est-il ? VOYAGEUR – Il prétend être un ange, envoyé pour purifier le royaume. Notre bon Remus n’a d’autre choix que de s’incliner, par la foi ou par la force… Le clergé l’y contraint, et la famille royale avec lui. LACERTE – Et Ludivine ? La princesse est-elle sauve ? VOYAGEUSE – Certainement, monseigneur Lacerte ! Tout puissant qu’il soit, Aziraphale n’oserait pas nuire à un tel symbole du royaume. Il se murmure même qu’il désirerait s’unir à elle… LACERTE – Est-il possible ! MEMNOCH – Monseigneur ! Monseigneur, que se passe-t-il ? Vous faiblissez ! LACERTE – Rien, mon brave, presque rien… Le poids de ces révélations comprime ma poitrine, j’y survivrai. Connaître ma patrie en si grand danger… Quel besoin avais-je de voir du pays ! VOYAGEUR – Je vois que vous avez besoin de repos. Quant à nous, la route est encore longue, et nous ne devrions point tarder. Je me vois obligé de prendre congé de vous, Lacerte, à mon plus grand regret. C’est le cœur chargé que je vous abandonne dans la direction qui s’oppose à la nôtre : le chemin qui vous attend va vous être rude, je le crains. Messire Memnoch, puissiez-vous veiller valeureusement sur lui et l’assister au mieux dans ces épreuves ; s’il est un homme qui le mérite c’est bien lui. Bien, marchons ma douce. Notre équipée ne se finira pas de sitôt, je le crains. LACERTE – Adieu, Dantes, prenez soin des vôtres. VOYAGEUR – Oh, Dieu n’a plus rien à voir là-dedans, Lacerte ! De l’arbitre impartial qu’il fut, il reste bien peu : désormais, même Dieu joue contre notre camp, par l’entremise de son valet. Prenez garde à lui ! [i](Les voyageurs sortent)[/i] ---------------------------------- [1] Le nombre exact n’est pas précisé. On peut en deviner au moins trois.
  13. Une grosse mise à jour a été faite ! Je vous enjoins à relire cet épinglé, certaines règles et certaines informations ont été ajoutées. ce serait dommage de passer à côté Attention à la clause d'orthographe, notamment.
  14. Pour commencer, voici les règles essentielles de la section : - Un auteur ne peut faire remonter son texte après des mois (ce que l'on appelle de la [i]nécromancie[/i]) juste pour dire qu'une suite arrivera un jour ou apporter quelques précisions. A l'inverse, [b]un lecteur a tout a fait le droit de faire remonter un texte[/b] pour encourager son auteur à continuer, ou simplement pour donner son avis (ce qui constitue ici une exception à la charte du forum). - Il est tout à fait permis de faire des fautes d'orthographe, de conjugaison, de grammaire... Certains sont plus à l'aise que d'autres, et c'est normal. Cependant, dans cette section, chaque écrivain propose un texte à ses lecteurs, et leur en demande un retour. Par respect pour ces lecteurs, l'écrivain est censé avoir fait de son mieux pour que leur lecture ne soit pas gênée. [b]Par conséquent, tout texte qui n'est ostensiblement pas passé par un correcteur d'orthographe sera fermé par un modérateur[/b]. Une fois le texte corrigé, l'écrivain pourra le signaler au modérateur qui rouvrira le sujet. Notez que Firefox n'est pas un véritable correcteur d'orthographe, il se contente d'indiquer si un mot existe ou non ! Et il y a aussi une recommandation forte : pensez à vous inscrire dans le sujet des Archives Impériales (en épinglé), et surtout [b]à lire les autres[/b], car c'est ainsi que la section peut vivre [center]--------------------[/center] [b]Le rôle de la section[/b], presque tel qu'énoncé par Imperator (Grand Modérateur Communauté il y a longtemps) : [i]Bonjour. Cette section-ci est dédiée à l'ensemble des textes parlant des univers contemporains ou futuristes, qu'ils soient imaginaires ou non, et comprenant donc évidemment 40.000. Est nommé "contemporain" tout ce qui se passe après 1900. Le modérateur de cette section est : [url="http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showuser=64966"]haldu[/url]. C'est donc à lui qu'il faut référer pour les éventuels problèmes qui surviendraient ici. Sur ce, Impe...[/i] [center]--------------------[/center] [b]Voici maintenant quelques liens utiles, de conseil d'écriture.[/b] Dans ce lien, vous trouverez des conseils et des méthodes pour bien structurer vos récits : trouver l'équilibre entre action et description, donner vie à un personnage intéressant, etc. [url="http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=44402"]La méthode de travail... Par Feurnard[/url] A la fin du post qu'ouvre le lien, vous trouverez un autre lien menant vers un sujet écrit par un éditeur professionnel sur le thème de "Comment il ne faut pas écrire..." J'espère que les informations que vous y trouverez vous apporteront quelque chose. Le post original de la méthode de travail est situé en Section Travaux en Commun, et reste ouvert afin que d'autres puissent y poster leurs conseils (s'ils jugent bon de les partager avec les autres les membres de la section). Enfin, pour ceux qui désireraient leur propre chapitre de Space Marines (dans l'univers de Warhammer 40.000, de fait) et qui ne sauraient pas par où commencer, le modérateur Shas'o Benoît a écrit un [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=127773"]tutoriel de création de chapitre[/url] (en épinglé). Cela peut vous éviter des erreurs d'historique flagrantes, ou à l'inverse que votre texte soit sans relief et inintéressant. Bon courage ! [center]--------------------[/center] [b]Pour finir, une petite aide d'orthographe :[/b] Deux petits guides sont disponibles sur le Warfo même, juste ici : [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=61234&view=findpost&p=1304481"]Guides d'orthographe[/url]. Ils proposent en particulier certains liens fort utiles, que je recopie ici : - Site sur la conjugaison : [url="http://www.leconjugueur.com/"]Le conjugueur[/url] - Site de l'Académie Française : [url="http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html"]Académie Française[/url] - Le TLFI : [url="http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no;"]Trésor de la Langue Française Informatisé[/url] - Pour la conjugaison : Le [url="http://www.bescherelle.com/"]Bescherelle[/url] Je vous souhaite une agréable navigation dans la section "Science-Fiction & Contemporain"
  15. Celt

    l'histoire de la NETH

    [color="#006400"][b]Texte extrêmement court, écrit en deux secondes, et non passé par un quelconque correcteur d'orthographe. Le minimum, lorsque l'on propose un texte, est de respecter les lecteurs. Ce n'est pas ton cas. Je ferme le sujet. Contacte-moi par MP lorsque tu auras corrigé ton texte pour que je rouvre.[/b][/color] [b]EDIT : Sujet rouvert. Attention cependant aux règles basiques de syntaxe (majuscule au début d'une phrase, point à la fin !), sinon je me verrai forcé d'intervenir.[/b]
  16. Celt

    Anathème

    Bonjour à tous ! Je fais surgir à nouveau un de mes projets né l'été dernier, mais hélas suspendu et effacé dans le crash du forum (Hélas !). Ce projet, c'est celui d'une pièce de théâtre baroque, de style shakespearien, écrite par [b]un auteur anglais fictif[/b] du nom de [i]Hircar Chursery[/i]. [b]De manière fictionnelle[/b], je vais donc "traduire" sa pièce (en réalité ma propre œuvre... Clair, non ? ). Mais avant de démarrer, je me dois de vous expliquer les raisons de ma reprise de ce projet. C'est simple : sans m'épandre sur ma vie privée, disons que je suis parvenu, après deux ans de classe prépa, à intégrer une grande école (ce qui est somme toute normal). Or celle-ci possède une association de théâtre très développée, qui laisse la possibilité d'écrire et de jouer sa propre pièce. En découvrant cela, imaginez mon ravissement ! Je peux non seulement reprendre mon projet de pièce de théâtre pour le mener à terme durant ces vacances estivales, mais en plus avec de bonnes chances de voir cette pièce jouée l'année prochaine ! Vous comprenez donc que ma motivation est très présente. Or j'en aurai besoin, car j'ai la fâcheuse manie d'abandonner mes projets les uns après les autres pour passer au suivant... Il me faut donc maintenir le cap. De plus, je suis très exigeant avec moi-même, et ai du mal à écrire quand je considère que ce qui a été écrit auparavant n'en vaut pas la peine. Il me faut faire taire ce critique intérieur à tout prix, donc. Voilà pour la présentation. Vous savez donc tout de mon projet : j'ai un mois et demi pour écrire (un peu moins de) cinq actes ! Je compte donc m'astreindre à un rythme d'une scène (ou un morceau conséquent d'une longue scène) tous les trois jours, afin de me forcer à écrire (sachant que le synopsis détaillé est écrit). Je compte sur votre futur soutien Mais trêve de blablas, la présentation : [center][b]Anathème[/b] Ou [b]De l’honneur et de la religion[/b][/center] Tragédie baroque en cinq actes Auteur : [b]Hircar Chursery[/b] Traduction : [b]Celt[/b] [size="4"][b]PERSONNAGES[/b][/size] [size="4"]MORTELS[/size] LACERTE…………………………………………………………………………………Soldat, lieutenant de Scipio SCIPIO……………………………………………………………………………………Général des armées d’Açorie MEMNOCH*………………………………………………………………………………Second de Lacerte REMUS………………………………………………………………………………………Roi d’Açorie MGR DEODAT…………………………………………………………………………Evêque de Cap SECHAN……………………………………………………………………………………Zélote, chef de la Garde DHELIA… ………………………………………………………………………………Reine d’Açorie, épouse de Remus LUDIVINE………………………………………………………………………………Princesse d’Açorie, fille de Remus et Dhelia FINNIA……………………………………………………………………………………Servante de Lucine Ainsi que des SERVANTS, NOBLES, GARDES, PAYSANS, COMMERCANTS, etc. [size="4"]ÊTRES SURNATURELS[/size] AZIRAPHALE……………………………………………………………………………………...Ange METATRON……………………………………………………………………..La voix de Son Maître (liste sujette à changements) *Le nom original du personnage est [i]Evenoch[/i]. Le traducteur a pris la liberté de le modifier en raison de jeux de mots fréquents dans le texte, intraduisibles sans ce changement. [u][b]Intrigue :[/b][/u] Lacerte, valeureux héros des guerres de la Mer du Nord, rentre au pays (en Açorie ; pays situé au Nord du Saint Empire Romain Germanique, entre les royaumes de Hollande et de Danemark) après un exil volontaire de plusieurs années en Italie (Florence) avec son lieutenant Memnoch. Mais à son retour à la ville principale Cap, tout a changé. Son ancien général, Scipio, a été frappé d’anathème, et nul ne peut plus lui parler ; pas même sa fiancée Ludivine, princesse du royaume. Le peuple vit dans la crainte du châtiment et les incroyants sont exclus. La raison de cette agitation est l’arrivée dans le royaume de l’Ange Aziraphale, qui se prétend messager de Dieu pour rétablir la paix dans le royaume et gouverner l’Açorie. Témoin bien tardif, Lacerte va mettre en péril sa vie pour rétablir la justice et la quiétude dans le royaume. [center]----------------------------------------[/center] [center][b][size="4"]ACTE I[/size] Scène 1 : Lacerte, Memnoch[/b] [i]La campagne açorienne. Lacerte et Memnoch entrent[/i][/center]. LACERTE – L’air mord dru, Memnoch. Je ne me souvenais pas qu’il fît si frais en cette période en Açorie. MEMNOCH – Hélas, mon bon seigneur ! Voilà déjà plusieurs années que nous sommes partis pour les vertes campagnes italiennes ; le bienheureux climat de Florence nous aura fait oublier la rudesse des automnes de nos natives contrées. Il est déjà rassurant de constater que deux hommes seuls peuvent voyager à pied sans être achevé par quelque affliction ou bien attaqué par une bête errante ; n’espérons pas en sus avoir beau temps, le Seigneur s’il n’est pas avare conserve tout de même ses bienfaits pour les répartir avec équité. LACERTE – Cessez donc de tout rapporter à votre Dieu, Memnoch. Je doute que la pluie sur nos visages ou bien la foudre qui frappe des hauteurs et vient surprendre le paysan esseulé soient de son fait. A vrai dire, s’il s’en préoccupait, ce serait là un Dieu bien méprisable et futile ! Vous rendez-vous compte, s’occuper non seulement des sordides affaires de ses agneaux – lesquels entre nous seraient bien mieux décrits affublés d’un patronyme plus carnassier, au vu de la fureur qui les habite – mais se soucier également de leur bien-être par tout temps ? Non, non, Ses préoccupations seraient bien supérieures… Si tant est que le nom que vous psalmodiez recouvre quelque réalité. MEMNOCH – J’en frissonne, monseigneur. Cessez ces hérésies que vous clamez à tue-tête à longueur de journée, vous allez vous attirer le courroux du Ciel ; et moi qui ne suis que votre lieutenant, je frémis d’être pris dans la punition et de subir à mon tour les flammes et mille tourments d’un Enfer qui me serait éternel. Il ne sera pas dit que le brave Memnoch aura fini sa vie pour cause de sa loyauté envers son athée de seigneur. LACERTE – Enfin, Mem ! Ne constatez-vous pas que les pires fripouilles s’en tirent en ce bas monde sans même une simple punition ? Alors pourquoi craindre un quelconque châtiment céleste pour deux âmes droites comme les nôtres ? Non, cessez vos boniments, ils n’ont pas prise sur moi. Que dites-vous de contenir notre marche pour quelques minutes ? Ma gorge me paraît aussi sèche que les déserts d’Afrique et aussi irritante qu’une messe ! [i](Ils s’assoient.)[/i] MEMNOCH – Très spirituel, monseigneur. C’est ce genre de boutade qui vous a fait expulser du royaume. LACERTE – De l’insolence, Mem ? MEMNOCH – A peine une pique, monseigneur Lacerte. LACERTE – Vous faites bien ! Il est bon de me rappeler que mon retour en Açorie n’est pas anodin. Des années d’exil, volontaire s’il en est, me précèdent, et mon nom n’est probablement guère plus qu’un murmure dans le royaume, que les vieillards évoquent au coin du feu devant leurs marmots médusés de n’avoir pu vivre et servir sous le commandement d’un tel homme ! Quelle peine doit emplir le cœur de ces bambins lorsqu’ils écoutent le récit des guerres de la Mer du Nord ! Ne pas avoir combattu coude à coude avec d’aussi braves combattants. Ah ! MEMNOCH – Monseigneur… LACERTE – Qu’y a-t-il, Mem ? Vous interrompez ma rêverie. MEMNOCH – Nous ne sommes partis que depuis quatre ou cinq automnes… LACERTE – Ah ! Vous me plantez un poignard dans le cœur, mais la raison est vôtre. Je ne dois pas me laisser aller à l’orgueil ou à la contemplation d’une quelconque gloire passée ; le véritable soldat ne pense qu’à ce qu’il peut accomplir pour sa patrie. MEMNOCH – Voilà qui est bien parlé. [i](Il prépare une rapide collation)[/i] LACERTE – Reste que mon exil fut bien douloureux à mon âme, après que j’ai eu offert au roi mon âme et ma lame pour défendre mon peuple. MEMNOCH – C’est le lot de tout homme que d’être remplacé par d’autres… LACERTE – Mais pas si jeune, pas si jeune ! Songez, Memnoch, que je m’enrôlai à seize ans, défiant d’un même mouvement et l’avis de mon père et les larmes de ma mère, bien décidé à me tailler la part du lion dans le conflit à venir. Mais en fait de lion, je n’étais qu’un chaton miaulant qui ne connaissait rien [i](Il se saisit de son épée et fait quelques passes)[/i] [1] et qui dut apprendre à se battre, à survivre, à blesser, à tuer même ! MEMNOCH – Oui ? [2] LACERTE – Non, je ne vous sollicitais pas ; je me contentais de décrire. Décrire… Comment raconter la fureur des combats, le sang des mourants, les mêlées hurlantes dans lesquelles vous peiniez même à reconnaître votre frère, si tant est qu’il fût encore en vie. Ce fut une période de ma vie triste et sombre, qui revient parfois encore me hanter jusque dans mes rêves les plus secrets. La guerre, plutôt les guerres, nous opposaient à tous nos voisins conjurés ; le Saint Empire Romain Germanique au sud, mené par la Saxe, et puis le royaume de Danemark à l’est ! Et que dire des Hollandais à l’ouest, qui tentaient vainement de nous soutirer des parcelles de souveraineté, soutenus par ces perfides Anglais, envieux de nos richesses. Le conflit s’enlisait, Memnoch. Et puis un jour, il survint ! Lors d’une bataille contre… contre je ne sais même plus qui – nous ne baissions jamais les bras, si ce n’était pour prier, les conflits étaient incessants – je le vis, luttant à l’épée comme quatre, menant ses hommes d’une poigne de fer. A l’avant avec les troupes, il montrait l’exemple : il tailladait du Nordique avec une hargne extraordinaire, qu’on eut pu croire d’origine divine. C’était Arès tout de fer vêtu, Héraclès redescendu de l’Olympe : le héros de tout un peuple. Issu des basses classes, il avait su en peu de temps se faire un nom au combat ; et ses talents de stratège étaient à l’avenant. Son destin : sauver le royaume d’Açorie. Son nom : Scipio. Très vite, à sa suite, je ne tardai pas à me faire connaître. Il me remarqua et m’intégra parmi ses proches. Je devins alors son enseigne ; et je gravis les échelons avec lui, tandis que nous enchaînions les victoires ! Ah, figurez-vous, Memnoch, ce que fut ce temps ! Avec quels hourras les soldats nous recevaient ! Avec quels honneurs les officiers nous traitaient ! Scipio était l’invaincu, à ses côtés marchait Lacerte le loyal. MEMNOCH – Belle histoire que celle-ci. Il est cependant dommageable que ce soit la trentième fois que vous me la narriez… LACERTE [i](Il ne semble pas avoir remarqué Memnoch)[/i] [3] – A partir de son accession au rang ô combien prestigieux de général des armées, la fin de la guerre n’était plus qu’une question de mois. Comprenez, Memnoch, que sa stratégie audacieuse et son art de la logistique nous permirent en six semaines d’achever ce que nous n’avions pu finir en dix ans ! Les guerres de la Mer du Nord n’étaient plus qu’un souvenir, alors que nous rentrions à Cap la grande, ville de toutes les délices et de notre triomphe. A notre retour, un seul nom était sur toutes les lèvres : Scipio. Et c’était bien mérité ; nul dans toute l’Açorie n’aurait eu plus de mérite à être ainsi loué. Il est des hommes dont le destin est si grand qu’il implique celui de milliers d’autres, le général était de ceux-ci. Le roi lui promit même la main de sa fille Lucine à sa majorité. MEMNOCH – Un grand homme que voici, assurément. LACERTE – Oui, c’est bien ce que ma bouche exprime et que votre tête entend ; je suis impatient de nous voir à nouveau dans Cap. De nombreux bruits ont circulé, comme vous le savez, jusqu’à nos oreilles, et tous ne sont pas d’heureux augures. On raconte que la volonté du bon roi Remus a été altérée avec l’âge – je n’ose le croire –, qu’il a laissé un autre manipuler ses royales affaires, que Scipio n’est plus de ces terres – folie ! –, que le mariage même a été remanié, enfin que le royaume vit dans la répression et l’isolement. Encore une fois, je ne peux y accorder crédit, ce ne sont que des racontars de vieille femme. L’Italie est fort loin de notre patrie, il en va probablement d’une bien autre façon, et les récits ont été déformés par tant de langues successives. MEMNOCH – Je l’espère, monseigneur. J’ai quelque famille à Cap ; j’espère de tout mon cœur qu’il ne lui est rien arrivé de fâcheux. LACERTE – N’ayez crainte, loyal second. Par le serment qui nous lie, je vous dois protection de mon influence – si tant est qu’il m’en demeure quelques brins – et je châtierai de ma lame la moindre souillure portée à votre nom, dût-elle être lavée avec du sang. MEMNOCH – Je connais votre générosité, monseigneur, et je vous en remercie humblement. Mais voilà qui vient. LACERTE – Que dites-vous ? MEMNOCH – Nous allons être dérangés dans notre discussion, semble-t-il. Voyez l’équipage qui se dirige vers nous, suivant la route. Il semble en piteux état. LACERTE – Avisons cela, peut-être ces gens nécessitent-ils notre aide. [1] Indication scénique ajoutée par le traducteur. [2] Jeu de mots qui justifie le nom de Memnoch. Chursery emploie l’adjectif [i]“even”[/i] à cet usage à plusieurs reprises dans l’œuvre. [3] Cf. note 1
  17. Celt

    Warhammer record

    Désolé, rien à ajouter Mais comme ta liste est bien faite (et fourmille de liens intéressants et bien pensés) (merci beaucoup, au passage ), je l'intéègre dans l'épinglé. Hop !
  18. Ah, et histoire de compléter Arkaal ci-dessus, [color="#006400"][b]la réapparition soudaine des bannières en bas de page est aussi un effet collatéral, non voulu.[/b][/color] C'est en cours de traitement par les hautes instances informatiques de l'Administration
  19. Très joli, j'aime beaucoup (commentaire pas très utile, n'est-ce pas ? ) Les deux paysages sont un peu moins bien réussis, je trouve (et comme tu sembles le souligner). Plus brouillons, pas toujours très clairs... Même si une vraie atmosphère ressort du second, pourtant moins détaillé. Ah, et j'adore les Ki'i
  20. En effet, il reste de nombreuses fautes... Aouch bobo les yeux J'insiste, vraiment beaucoup de fautes. Essaie de passer par un correcteur d'orthographe (Word/Open Office/Bonpatron), car là je pense que ce n'a pas été le cas. Bon, à côté de ça, on sent du potentiel... Ce qu'il se passe à partir du réveil de Kiloff m'emballe bien, je pense qu'il y a moyen d'en tirer une bonne intrigue ! J'ai juste beaucoup de mal, et je ne dois pas être le seul, à comprendre les différentes étapes du texte. On a un double [i]flash-back[/i] ? Unique ? Pas de [i]flash-back[/i] ? Peu clair, hélas...
  21. Celt

    Le chant de l'oublié

    [quote]Celt, toi qui aime les nouvelles, je t'attend au tournant...[/quote]Ah ben si on m'appelle, me voilà bien obligé... C'est intéressant, parce que là tu proposes quelque chose de différent de Garvla, et ça se sent. En particulier, une chose m'a beaucoup emballé... Mais que je procède dans l'ordre : Déjà ce qui peut être amélioré. Même si je note des phrases plus diverses et mieux enchaînées, tu retombes parfois dans le sujet-verbe-complément. Cela dit, grosse amélioration, donc yabon (pour faire court). A côté de ça, il y l'orthographe... Aouch ! Là, ça picote les yeux, quand même, et certaines tournures sont décelables rapidement. Par exemple :[quote]ce qu’y rajouta une touche de mystère sur sa présence[/quote]Ce qui/ce que est quand même une tournure classique, que je ne peux te pardonner de maltraiter Pas mal de choses de ce genre, hélas. Parallèlement, il y a des phrases très (très) maladroites, beaucoup trop longues, et qui contiennent trop d'action pour être contenus entre deux points. Quelques exemples :[quote=une petite]L’auberge était remplie de gens se saluant et parlant du dernier jour de la Fête de Saint Irulis, les serveuses avaient du mal à circuler entre les groupes de clients agités, elles jouaient des coudes et les mains leurs touchaient les fesses au passage. [/quote][quote]Le passage du Sonneur indiqua le couvre-feu, ses cloches sonnant à tout-va afin que chacun entende la venue de celui, qui selon l’histoire contée aux petits garnements, change tous contrevenants aux règles en vigueur dans la ville en cloche qui sera accrochées avec les autres sur son chariot. Personne dans la ville ne connait le visage du Sonneur ce qui alimente le mystère de la légende, tous les adultes ont entendu l’histoire de la charrette étant petit mais dans le cœur de chacun subsiste un doute sur l’humanité du conducteur nocturne.[/quote]Ici, les phrases "sonnent" bancales à la lecture et à l'oreille, d'après mois parce qu'elles sont disproportionnées. Et la plus frappante de toutes est celle-ci :[quote]Le père toussa doucement et pris une voix grave qui fit sourire son fils et l’histoire débuta il y a soixante ans, juste avant le début de la guerre contre les Wiradoniens, dans une petite région du Nord du Naand nommée Ersalys…. [/quote]Ici, c'est plus le fait que tu mélanges action orale et narrée qui gêne. Un oubli de ta part, je pense Enfin, sur ce que tu transmets, je pense que tu aurais pu plus insister sur la mélodie. Il me revient en tête un texte de Wilheim Von Carstein, paru dans un Altdorf-Match récent (je te donne le lien dès que le portail du Warfo sera de nouveau opérationnel), qui tenait deux pages sur les évocations de la mélodie ! Je ne parle pas d'en faire autant (ce n'est pas le sujet central du texte), mais peut-être d'insister sur ce qu'apporte la musique dans le cœur et la tête de l'auditoire. Je sais que ce n'est pas facile, et même franchement difficile... Mais esquiver comme tu l'as fait se remarque, pour le lecteur, et il se sent un peu frustré (enfin moi c'est mon cas du coup ) Fais-moi voyager ! Le gros gros plus, en revanche, ce sont les dialogues ! Et là, oui, oui ! A partir du moment où l'on parle, je suis vraiment entré dans le récit. Tes dialogues sont réalistes, ils font vrai (ce qui n'est pas toujours évident, loin s'en faut...), et l'intonation des personnages se ressent presque sans indication du narrateur. Un gros plus. Cela dit, c'est venu progressivement. C'est-à-dire qu'au début, les mots me semblaient un peu hachés, maladroits :[quote]- Si tu veux dormir ici, j’ai des lits de libres à l’étage. Sinon je te laisse le temps que je finisse ma caisse. N’essaye pas de me voler ou ca ira mal pour toi. Je préfère prévenir, même si tu as l’air plutôt inoffensif. - Je ne te volerai pas, tu as la parole d’un vieil homme fatigué. Je n’ai pas de quoi payer une chambre dans ton établissement. Finis ta caisse mon ami et je partirai. - Très bien, conclu l’aubergiste.[/quote]Là j'étais dubitatif. Je sentais mal les relations entre les différentes phrases d'une même réplique. Et puis ensuite, à partir de : [i]"- Bonsoir, mon papa dit qu’il va fermer l’auberge."[/i], c'est venu tout seul. Excepté uen phrase :[quote]- Disons que tu es encore jeune et que des fois la jeunesse est symbole d’innocence. Moi je suis vieux.[/quote]J'ai eu du mal à comprendre ce que voulait dire le vieillard, au départ. 'M'a fallu une relecture pour capter le lien avec le dialogue. Au passage, mention spéciale pour cette phrase, juste magnifique :[quote]Le feu de l’âtre éclairait le visage, dévoilant une barbe grise et une peau marquée par l’âge, des yeux aussi verts qu’une pomme bien mure se posèrent sur l’enfant et une esquisse de sourire apparut sur les lèvres finement dessiné du vagabond.[/quote]J'ai beaucoup aimé. On sentait qu'on passait par le regard de l'enfant pour le coup de la pomme, c'est passé tout seul, et on voit immédiatement le vieillard. Phrase très bien construite. J'ai beaucoup aimé Pour conclure... Est-ce qu'un double fond avec un manuscrit n'aurait pas été préférable ? Parce que là, même en écrivat petit, faire tenir tout un livre dans une sacoche de violon...
  22. Celt

    Petits Récits Nurglesques

    [color="#006400"]Holà, que de discussions ! J'ai séparé les sujets pour plus de lisibilité, à peu près là où ça a commencé à diverger (verger). Sur ce sujet, vous pouvez donc reprendre le cours normal du commentaire du texte [/color]
  23. Ce qui m'impressionne le plus dans ce numéro (reçu aujourd'hui aussi), c'est la manière qu'ils ont de rendre le plus gros événement Battle depuis... depuis SoC, voire Albion, de rendre cette sortie anecdotique, en ne révélant quasiment rien. Pour vendre, s'agirait de donner un peu du concret aux gens, sinon ils ne vont pas acheter... Enfin bref. Faut dire que l'abondance coutumière de superlatifs ne permet pas vraiment de se rendre compte du potentiel de la chose. En revanche, pas un brin de SdA ou c'est moi ?
  24. Comme pas mal de gens ici, je suis abonné depuis quelques temps (automne 2003), et je reste abonné plus par habitude qu'autre chose... En ce qui me concerne, recevoir le WD plus tard ne me dérange pas foncièrement (les news était visibles sur le Warfo avant de toute façon), mais j'avoue ne pas comprendre non plus les évolutions récentes... Je regrette également les ajouts de règles type "Chapter Approved" (et l'équivalent pour Battle dont j'ai oublié le nom), qui étaient pour moi le vrai petit plus du WD, exotique, rarement utile, mais toujours décalé. En particulier, en tant que lecteur très régulier, je ne peux que me plier à l'analyse de Cracou :[quote]- erreurs dans la maquette: parler d'un nouveau produit c'est bien. le voir en news pourquoi pas. Le voir revenir dans un article passe encore. Le voir une troisième fois avec les photos des grappes commence à faire beaucoup. La quatrième fois en fin de magazine achève le lecteur moyen. Je me suis souvent demandé si cette maquette n'était pas en fait conçue par deux services différents ce qui provoque des télescopages malheureux.[/quote]Je suis très accommodant, comme lecteur, mais cet aspect-ci m'insupporte vraiment beaucoup. Faire de la propagande pour la sortie, ok, c'est normal. Mais faire un article spécifique pour bien vanter le produit en question avec uniquement et simplement du contenu creux qui fait se marrer le moindre tournoyeur... Bof. Je crois qu'il n'y a qu'une leçon à en tirer : redirigez-vous vers un autre journal qui, à l'inverse du WD, ne cesse de progresser en qualité ; dirigez-vous vers l'Altdorf-Match
  25. Ouille ouille ouille... Tu retombes dans tes travers, là ! Certes, pour l'orthographe/conjugaison, il y a du mieux. Mais à côté, tu reprends les mêmes défauts que précédemment. A commencer par les enchaînements de phrases "simples", construites en (attention surprise) Sujet-verbe-complément. Un exemple ?[quote]Le soir venu je remis le marteau dans le coffre et enterra le tout profondément. Puis je remis les planches par-dessus et couvrit le tout d’un vieux tapis. Je retournai en ville à la tombée de la nuit. Je devais la revoir, elle seule pourrait me trouver des gens de confiance[/quote][quote]Je commençais à arpenter le chemin tout en me remémorant nos aventures passées. Le temps était passé bien vite. L’odeur de la mer toute proche et le fracas des vagues sur les falaises avait quelque chose d’apaisant. Une petite brise douce me caressait la peau. Le soleil se couchait petit à petit sur l’horizon quand j’atteignis enfin le repère. Je sortis la clé de mon sac, et la fit tourner dans la serrure. Une foule de souvenirs m’envahit[/quote][quote]Je pris mon épée pour faire sauter les autres lattes en faisant levier avec ma lame. Au bout de quelques minutes je me retrouvai en face d’un coffre de près d’un mètre de long. Je le sortis du sable et le posai sur la table ou nous avions l’habitude de manger. Il n’y avait ni cadenas ni serrure. J’ouvris les deux loquets qui maintenaient le coffre fermé. Une fois ouvert je découvris un marteau enveloppé dans un drap de soie vert émeraude. Les larmes commencèrent à perler aux bords de mes yeux. Le souvenir de mon ami Alkanir raviva ma tristesse. Le fracas des vagues ne couvrit pas mon haro envers Kartag. Le souvenir de l’instant de la mort d’Alkanir refit surface.[/quote]Quand on le lit à voix haute, on se rend bien compte que les phrases manquant de quelque chose qui lie, d'irrégularité, d'excentricité, de vie. On a l'impression que toutes sont forgées dans le même moule, ce qui est ballot Sérieusement, c'est vraiment trop monotone. Et cette fois-ci, au rang des incohérences (donc à corriger ), quelques passages savoureux : - Les "rigolades" des soldats en bord de mer. Je trouve le terme peu adapté - Il a remis de l'ordre dans la maison "toute la nuit", et il ne s'est pas rendu compte qu'une planche dépassait avant ? Étrange. - Un clochard une dague dans chaque main. Donc ce n'est pas un vrai clochard ? Parce que sinon, au prix de la dague, ça va revenir cher pour un pauvre ! - Il y avait eu un débat là-dessus sur le topic d'Haldu ou de Mynyrve (j'avoue ne plus savoir), mais quand on se prend une dague qui troue l'estomac de part en part, poison ou non, on est mort (à plus ou moins court terme) - Il se bat contre un mort-vivant et il tourne la tête sans regarder son adversaire le plus direct ?! Tu es sûr qu'il est guerrier, cet homme, parce que là ce n'est pas évident... Et quelques passages divers :[quote]bien décidé à remettre un peu l’ordre dans cette maison. [...] Le bruit des vagues me réveilla. Je m’étais assoupi sur le plancher. J’avais remis de l’ordre dans la maison toute la nuit.[/quote]Ouaip, répétition. [quote]Je m’approchai de l’ais à quatre pattes[/quote]Gné ? [quote]Petit à petit je me rendis compte de sa taille. Elle dépassait largement la taille de la planche que j’avais arrachée.[/quote]Répétition. [quote]Le souvenir de l’instant de la mort d’Alkanir refit surface. Une mort digne d’un nain. Une mort solitaire mais brave, au milieu des flammes, sacrifiant sa vie pour sauver celle du pleutre que je suis.[/quote]Certes, passage en discours direct dissimulé. Mais le passage au présent me semble tout de même maladroit. [quote]Un haut-le-cœur sortit de ma bouche[/quote]Ah ben non. "Je faillais avoir un haut-le-cœur", pourquoi pas, mais sinon non : ça voudrait dire qu'il a vomi. Bon, j'ai l'air méchant comme ça (et je conçois que tu puisses le penser, ou du moins je le penserais à ta place), mais c'est pour te pousser à remanier un peu plus le texte. Ça ne peut que l'enrichir (toi avec, par la même occasion), et si tu l'aimes vraiment (ce qui semble être le cas, puisque tu en es au 3ème cycle) alors tu ne peux que vouloir son bien Je pense qu'il le mérite, et que la suite peut envoyer du pâté !
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