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Dellirium

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Tout ce qui a été posté par Dellirium

  1. Hey salut la compagnie, Bon bah je craque encore pour un nouveau petit bonhomme qui m'inspire finalement plus que ce que j'aurais cru. J'en ai même profité pour faire un clin d'oeil au récit décrivant Paulin de notre cher @gibsvance Je n'ai pas vu passer les 3 (+2) heures de rédaction qui m'amènent à vous proposer ce récit venant mettre en perspective notre cher et louable Amar Ben Shaytan : Le ballet habituel se répétait. Les énergies latentes du Dhar étaient captées pour rendre à nouveau opérationnels les vigiles des terres de maître Von Krolock. Chaque squelette relevé prenait alors place dans des cohortes serviles et mieux ordonnées que de leur vivant. Amar Ben Shaytan était toujours aussi fasciné par ce spectacle et ce constat évident : la magie était une science aboutie qui transcendait l’humain. Depuis la mort prématurée de son ami et ancien associé en affaire Alahad’in, il avait ouvert les yeux. La vie ne tenait qu’à un fil que certains appelaient « destin ». Cette idée de fil le faisait sourire tandis que lui, tel le marionnettiste funèbre qu’il était devenu, levait en cet instant une partie de l'armée de pantins de Wallack. Ce dernier était un des impressionnant généraux de son maître, et il n'aurait pu être plus fier serviteur que Amar en ce jour. L'attaque de représailles qui était sur le point d'avoir lieu était un mal nécessaire auquel le nécromant était prêt à prendre part pour préserver ce paradis culturel qu'il venait de découvrir. Les villageois des environs savaient leur seigneur tellement bon qu’ils avaient spontanément pris les armes pour le défendre, dans les seuls moments de sa vulnérabilité vampirique, le jour de l’assaut précipité de ces idiots de sigmarites. Ces croyants ignares étaient vraiment un fléau de l’évolution du genre humain aux yeux de Amar. Ils vivaient dans le passé et selon un schéma sclérosé de croyance. Le nécromancien en était l’antithèse absolue. --- Jeune, déjà curieux de nature, Amar était intrigué par ce qu’il prenait pour le rebouteux de son village, Hassan. Lorsque son ami et associé en négoce était tombé gravement malade, Amar avait vite été surpris que ledit « fou » du village était en fait un homme instruit et sage, qui connaissait les limites du corps humains pour être entretenu dans la vie… et même plus tard dans la mort. D’abord effrayé par l’impuissance de Hassan à sauver son ami de la maladie foudroyante qui l’accablait, il avait compris que l’on pouvait se jouer de la mort de bien des manières. Il abandonna son commerce pour consacrer toute sa fortune à l’étude de la nécromancie. Plus que manipuler des cadavres, il espérait avant tout pouvoir se préserver de la mort si capricieuse, qui semblait pouvoir venir souffler la maigre chandelle de votre vie à tous moments. C’est ainsi qu’il tût le secret de Hassan et commença à étudier les arts sombres avec lui, éveillant les soupçons des ses proches qui l’accusèrent de vouloir traiter avec le démon. Il fût convaincu qu’il avait bien fait de garder le secret d’Hassan le jour où une bande de brigand plus hardie qu’une autre avait assailli le village. Les voyous avaient pris des otages et menaçaient de leur trancher la gorge dans l’heure si les villageois ne leur remettaient pas toutes leurs économies, se targuant de leur générosité en leur laissant leurs autres biens. Hassan avait emporté aussitôt Amar jusqu’aux tertres jouxtant le village, heureusement pas surveillés par les vauriens. Là, Amar, alors âgé de vingt et un printemps, avait assisté pour la première fois à un rituel de nécromancie à grande échelle. Il avait été stupéfait de voir les squelettes trouver leur chemin à travers l’humus et venir se placer aux côtés de Hassan qui dégageait une aura de puissance respectueuse et ancienne. Il avait immédiatement reconnu le squelette de Alahad’in avec son pied bot caractéristique, qui avait été mis en terre deux ans auparavant. Ou encore Izota, une femme du village dévoré huit mois plus tôt par des animaux sauvages en maraude, dans la forêt, et dont on avait été peiné de ne jamais retrouver le bras gauche arraché par les bêtes, probablement parties le dévorer dans leur tanière. La carcasse de la femme estropiée, déjà bien nettoyée, recelait encore des myriades de formes de vie grouillante dans les anfractuosités de son squelette. Cette vision resterait à jamais gravé dans la mémoire de Amar comme autant de signe que la mort ne signifiait en rien la fin de tout. Son mentor avait alors guidé la quinzaine de squelettes jusqu’au cœur du village. Le chef des brigands avait bien essayé de braver sa peur en décochant une flèche de son arc mais le projectile était venu se ficher dans la cage thoracique du squelette de Alahad’in sans même le faire vaciller. Il était d’ailleurs curieux que son squelette ne fût pas affligé du claudiquement caractéristique dû à son pied bot de son vivant. C’était comme si la magie corrigeait les erreurs de la nature. Comme si la mort effaçait les faiblesses des vivants pour les rendre plus forts… Le chef des brigands ainsi que moitié de sa bande avaient vite été neutralisés, le reste avait fui, trop effrayés pour ne serait-ce qu'envisager de revenir tenter leur chance un jour dans ce lieu "maudit". Les villageois d’abord effrayés malgré leur libération, avaient repris plus ou moins contenance lorsque Hassan leur avait révélé que c’était lui qui commandait aux revenants et qu’il ne l’avait fait que pour protéger les vivants. Hélas, la vision altruiste de Hassan n’était pas partagée par les villageois arabiens qui restaient ancrés profondément dans leur culture de zélote. Ils le lapidèrent aussitôt, comme pour conjurer le mauvais sort d’avoir vu les défunts du village se réanimer. Hassan mort, ils étaient retournés à leur repos si possible éternel. Si les habitants du village avaient des regards soupçonneux envers Amar, ils n’allèrent pas jusqu’à le lapider, estimant qu’il aurait compris de quoi il en retournait s’il envisageait vraiment d’avoir « affaire avec le démon ». La dépouille d’Hassan fût ensevelie dans un vieux tertre oublié, loin du village, pour être sûr que le repos éternel des défunts du village ne soit plus souillé par les miasmes de ses pratiques occultes. Amar restait atterré d’une telle étroitesse d’esprit du peuple. Il tenta en vain de trouver un autre mentor, mais où qu’il aille, il ne faisait qu’attirer plus l’attention. Aucun marabout ou autre chaman n’avaient de réponse à lui apporter, et encore moins d’enseignement sur la non-vie. Bientôt, les autorités commencèrent à s’intéresser à celui que tout le monde surnommait Ben Shaytan, celui qui traite avec le démon. Se sentant ainsi persécuté, c’est un Amar aigri et amer qui commença son exil, non sans aller rendre hommage à son ancien mentor. C’est avec surprise qu’il découvrit que son corps n’avait en réalité pas été inhumé mais juste laissé à l’abandon négligemment à même le sol pour que les charognards s’en repaissent. Ces zélotes n’étaient décidément pas aussi pures qu’ils le revendiquaient, capables de tout autant d’actes vils que ceux qu’ils condamnaient ! Le cadavre avait déjà été récuré impeccablement par les nécrophages. Mais au milieu de l’obscurité ambiante du tertre, un murmure parvint soudain aux oreilles d’Amar. Stupéfait, il remarqua les orbites du crâne d’Hassan commencer à luire. Non… pas un murmure… La voix résonnait directement dans sa propre tête ! - Amar, ta formation ne fait que commencer, j’ai encore beaucoup à te révéler. Bientôt, ton âme sera comme la mienne, éternelle, et tu te joueras de la mort ! C’est ainsi que quinze ans plus tard, Amar Ben Shaytan arriva dans le domaine de Waldsberg et fut convié à s’annoncer auprès du maître des lieux. Il reçut une invitation déposée par une ombre insaisissable qui semblait l’épier en chaque instant depuis qu’il était rentré sur ses terres accompagné de quelques pantins funestes. Tout ce temps d’errance commençait à peser sur les épaules de Amar, qui ne se rendait pas compte que l’âme d’Hassan drainait ses forces vitales. Il continuait de converser jour et nuit avec le crâne de feu son mentor, qui lui dévoilait des secrets sur l’art de la nécromancie. C’était d’ailleurs ce qui avait attisé la curiosité de Von Krolock lorsque Clarimonde lui avait fait état d’un nécromant rentré sur son territoire et qui passait de longues heures à parler avec un crâne qui ne quittait jamais ses mains. Amar Ben Shaytan fit donc délicieusement connaissance avec le seigneur local et fût plus que jamais impressionné par l’intellect de la personne qu’il avait en face de lui. Ils passèrent deux semaines entières à débattre et à philosopher toute la nuit durant. C’est aussi pour cette raison que Amar n’eut connaissance de l’attaque de Guzmann que le soir venu, lorsqu’il s’éveilla au même rythme que son protecteur et maintenant maître. Il avait proposé séant son aide face à l’obscurantisme qui menaçait de submerger ce havre de paix et d’érudition. L’histoire ne se répèterait pas cette fois. Il ne laisserait pas comme par le passé des zélotes massacrer des érudits par simple superstition. Cette fois, il avait le pouvoir de s’y opposer ! Amar Ben Shaytan espérait par là même convaincre son seigneur de sa fidélité et ses bonnes intentions, pour avoir accès à sa bibliothèque gargantuesque qui aurait fait pâlir d’envie même les plus grands érudits d’Altdorf… Ou avoir le vertige au premier répurgateur venu, à la simple vue d’autant « d’hérésie » ! L’âme d’Hassan, qui l’affligeait à son insu, essaya de dissuader Amar car il voyait bien que sa supercherie pourrait être comprise par un sorcier aussi puissant que semblait l’être Von Krolock. Il voulait le voir s’éloigner de ce lieu pour garder l’emprise sur son ancien élève. Hassan ne savait dire si c’était la légendaire séduction vampirique ou simplement la personnalité du seigneur qui plaisait tant à Amar, mais il constatait bien qu’il se détournait déjà en partit de lui au profit de ce maudit Von Krolock… N'écoutant que son cœur, le nécromant était donc allé s’atteler à la tâche de relever les morts de la bataille aux pieds des murs pour permettre aux fiers défenseurs locaux de continuer à protéger Waldsberg. Il avait vite remarqué une silhouette qui évoluait entre les cadavres, s’attardant de l’un à l’autre. Amar n’avait pas affaire à une pauvre créature se nourrissant de charogne, mais bien pire : un détrousseur de cadavre ! Il avait horreur de la bassesse humaine, et il avait l’habitude de voir pareil être sans vergogne achever les blessés d’un combat plutôt que d’essayer de les sauver, juste pour leur prendre leurs bottes. Le nécromant s'était hâté de terminer son sortilège pour attraper ce malotru et le porter devant son nouveau seigneur afin de le laisser décider de son sort. Malheureusement trop vif pour les revenants, cette parodie de chevalier s’était enfuit sur son âne après s’être habillement débarrassé du premier mort à le prendre à parti. Amar s'était donc pressé d’aller faire son rapport au seigneur de Waldsberg, le larcin ne resterait certainement pas impuni… --- Wallack approcha et émit un grognement approbateur à la vue des cohortes squelettes qu’avait déjà levé Amar Ben Shaytan. Le nécromant cru opportun de poser une question tandis qu’il avait l’attention du vampire : - Est-il vrai que vous connaissez un nécrarque, un certain Wilburd ? Il me plairait beaucoup de converser avec un aussi puissant nécromant car voyez-v… - Je l’ai tué, et il en ira de même pour toi si tu t’avises de suivre le même chemin que cette pourriture infâme ! Je ne veux plus entendre parler de lui. - Ah, je… euh… Pardon monseigneur, je ne savais pas. J’ai cru comprendre certaines choses au cours de nos récentes conversations avec maître Von Krolock. Si j’avais sû… - Mais tu ne sais rien, mortel ! Maintenant tait-toi et contente toi de suivre mes instructions ! Tu n’es plus à Waldsberg autour d’un verre de vin fin pour discutailler avec mon maître. Nous sommes ici pour porter le fer et la mort à ces raclures. Nous lançons l’assaut du camp de ces chiens d’humains dès que Morrslieb aura dépassé l’autre lune dans le ciel. - Oui, euh, bien sire Wallack. Je veux dire, « à vos ordres ».
  2. Hey salut les copains ? Merci pour les compliments, ça me touche. Je suis content de voir que ma plume s'affûte et vous plaît ? @Litrik espèce d'hérétique, comment tu peux ne pas tomber sous le charme d'un assassin, quel qu'il soit ?! ? j'ai toujours adoré les voleurs/assassins, sur tous supports de jeu et d'univers. Leur côté mystérieux et leur incarnation de la mort qui rôde et est inévitable m'a toujours enthousiasmé. Pas pour rien que durant longtemps mon pseudo était Lamenoire (bon, j'ai dû en changer par la suite, ça faisait trop présomptueux, la jeunesse, tout ça tout ça ... ?) Content en tout cas de te ramener du "bon côté de la barrière" mon cher mekboss (<== remarque, vu ce surnom, la finesse et la discrétion doivent pas être ta tasse de thé non ? Pas étonnant que les trucs furtifs ne t'émoustillent pas ?) @Zugrub j'ai pour habitude d'interpréter des jets de dés pour faire mes rapports de bataille narratifs, alors me baser directement sur des participations narratives de qualité me facilite encore plus l'immersion ? et puis n'oublie pas aussi ta participation avec le texte introductif de mestre Gahmuret qui me donnait aussi de la consistance à exploiter. J'ai d'ailleurs hâte que quelqu'un s'empare de ce personnage pour faire une contribution narrative qui viendrait compléter de loin cette anecdote de l'instruction martiale qu'il a donné à ma petite protégée ? bref, il va falloir aussi que je creuse pour préparer un peu du concret à propos de son rôle de garde du corps de maître Von Krolok (t'as vu, je l'ai rapatrié en Sylvanie en lui redonnant son préfixe correcte, pas question de voir un si noble personnage émigrer à Marienburg qui pue la crasse et le poisson pas frais ? ). Mais pour l'instant, le temps est à l'action discrète depuis les ombre pour éviter que toutes les forces armées alentours ne regardent trop vers Waldsberg. Clarimonde pourra bientôt prouver son talent sur le champ de bataille, mais son heure n'a pas encore sonnée. PS : c'est ce nom choisi de Clarimonde qui m'a fait pensé que ça sortait d'un roman, alors j'ai fais mes recherches ? et voyant que ça parlait d'amour, je me demandais comment intégrer ça. Le texte de Litrik tombait à pic pour donner le contraste : d'un côté l'amour, de l'autre un être noble torturé malgré lui = le rapprochement semblait évident. Une sorte de La Belle et La Bête sauce warhammer me semblait trop bateau, mais en dosant un peu pour ne pas virer dans le cliché, je trouvais l'allure finale cohérente et prenante. Et qui plus est, ça me donnera encore plus d'interprétation possible selon les évènements à venir car selon ce qui arrivera à Clarimonde ou à La Coline, leurs actions respectives pourront être interprétées à souhait à travers ce filtre ? ainsi, un jet de dés parfait au combat sera "un élan de fureur protectrice de Clarimonde à la vue de La Coline qui se faisait assaillir de toutes parts par l'ennemi" ou à l'inverse un mauvais round de combat pourra être "un terrible chagrin pesant plus lourd sur ses épaules que ses siècles d'existence accumulés, lui rendant tout mouvement presque impossible" PS** : oui je suis dans les startings blocs pour la suite ! Goooooo !
  3. Hello les amis, Comme promis je me suis fendu de ma plume et vous sert une petite mise en bouche à propos de notre chère Clarimonde qui ne saurait tarder à pointer le bout de son nez (à notre insu, tellement elle est discrète, cela va sans dire pour un assassin et espionne) ? Je laisse à @tortus, @Litrik et @Torcanam le plaisir de voir des clins d'oeils qui renvoient à leurs participations pour lesquelles je voyais bien une implication de miss Clarimonde ? ___ Le sang coulait en abondance et suivait les contours tracés au sol. Comme à son habitude, la vampire s’était sustentée bien avant ses opérations nocturnes, et toute cette hémoglobine ne la distrayait pas de sa tâche. La victime se vidait tandis que Clarimonde reproduisait chaque détail qu’elle avait déjà pu analyser du modus operandi de la cabale de cultistes locaux. Le glyphe au sol était presque complet avec tout ce sang répandu, aussi fit-elle en sorte de briser ses géométries en un point pour que cela ait l’air presque naturel, un léger défaut semblant être là par inadvertance. Toute méticuleuse qu’elle soit, elle ne tenait pas à attirer l’influence des dieux sombre sur ses terres, au contraire. Ses sens surdéveloppés et l’enseignement ésotérique sommaire dispensé par son maître, Von Krolok, lui permettait de ne pas s’exposer à une quelconque erreur arcanique grossière, qui aurait pu la mettre en fâcheuse posture. La reconstitution de la mise en scène du rituel était parfaite. Les indices laissés ça et là à travers la ville ne pourrait pas échapper aux autorités humaines locales, quand bien même leurs facultés à ne pas voir se qu’ils ont juste sous les yeux ne manquait jamais de l’impressionner, même après tous ses siècles d’existence ! Clarimonde mis la touche finale à sa supercherie en laissant négligemment l’indice final qui conduirait à coup sûr au bûcher le petit noble à la tête de la cabale de Slaanesh et ses acolytes dépravés. L’assassin n’en était pas à son coup d’essai. A chaque fois qu’un témoin gênant venait à commencer à ébruiter des choses controversées sur le comté de Waldsberg et des suivants de maître Krolok, Clarimonde avait carte blanche pour tuer dans l’œuf les moindres rumeurs. Le seigneur vampire savait être reconnaissant pour les services de sa maîtresse espionne. C’était grâce à tout le panel de compétences acquises au cours de ses nombreux siècles d’existence qu’elle pouvait préserver la quiétude d’un domaine vampire au cœur de l’Empire. Elle avait appris que le meilleur moyen pour ôter les soupçons vis-à-vis de la disparition d’un témoin gênant, était de maquiller cela avec les activités bien réelles et tangibles de cultistes et autres hors la loi. L’ennemi de mon ennemi est mon ami… s’il ne sait pas que j’existe ! Ceux-ci seraient vite pendus haut et court, si ce n’est brûlés, chose pour laquelle Clarimonde voulait bien se montrer compatissante, de par sa nature vampirique à craindre le bûcher. Mais cela restait des maux moins pires que de voir son foyer paisible être livré en pâture à ces molosses décérébrés et imbus de justice puritaine aveugle. C’est ainsi que sa victime en cet instant se trouvait être un certain Dieter, qui avait la langue bien pendue à propos de hurlements qu’il entendait parfois en allant récupérer de la tourbe proche d’une grotte plutôt bien dissimulée. Il s’avérait que cette grotte constituait une sortie dérobée du château de Waldsberg et donc communiquait non loin des appartements où La Coline était assigné à résidence. Cet être brisé hurlait encore naguère sa démence, de jour comme de nuit, car il avait été sujet d’expériences abominables dépassant même l’entendement séculaire d’un vampire. Elle s’était épris de compassion pour cet honorable vampire réduit à l’état de bête tout au plus. Personne ne le savait, pas même Von Krolok, mais c’était dans ses bras que cet ancien dragon de sang s’effondrait d’un chagrin indicible, lorsqu’elle trompait la vigilance des suivants et des enchantements de son maître pour le rejoindre. Quand bien même son maître ne se serait pas opposé à ce rapprochement car il était pétri de bonnes intentions pour La Coline et ne voyait pas cette union d’un mauvais œil, Clarimonde avait un comportement compulsif à cacher ce qui comptait pour elle. Ces visites étaient rares, car le contre-espionnage est une tâche à plein temps, mais Clarimonde n’abandonnait jamais bien longtemps La Coline. Clarimonde ne recevait pas toujours expressément ses ordres de maître Von Krolok, aussi jouissait-elle d’une liberté et d’une confiance qui la rendait encore plus efficace. L’idée d’abattre les dissidents tout en mettant ces meurtres sur le compte d’autres criminels servait magnifiquement bien à conserver une aura de vertu au pouvoir en place, tout en canalisant la haine du peuple sur des éléments néfastes pour les deux partis. Mestre Gahmuret lui avait bien enseigné les maniements d’absolument toutes les armes possibles et imaginables. Clarimonde avait poussé son apprentissage, en analysant les pratiques faites avec des armes dites de cérémonie, comme des kryss et autres poignards peu pratiques pour le combat. Mal équilibrés, ils laissaient néanmoins des blessures caractéristiques qu’elle voulait pouvoir reproduire afin de faire accuser les cultes interdits de par sa « régulation des rumeurs ». Parfois, la bêtise humaine suffisait sans le savoir à lui éviter un travail pénible comme récemment chez les seigneurs de Kernouaille en Bretonnie, trop éloignés d’elle pour avoir une quelconque connaissance ou emprise sur les ragots leur parvenant. Par un hasard malvenu, les rumeurs des chevaliers de la Lune Funeste se relevant après des blessures sensées être fatales étaient parvenus jusqu’à cette contrée reculée. Fort heureusement, les seigneurs locaux se moquaient bien des racontars et méprisaient déjà bien assez les souffrances de leur peuple pour ne pas aller s’inquiéter de rumeurs exotiques et éloignées. D’autres fois, il semblait trop facile de berner les humains simples d’esprit, comme lorsqu’elle avait libérée les sœurs Kloroquines détenues par ces zélés fous dangereux et promises au bûcher. Un simple uppercut dans le foie pour faire vomir ses tripes au gueux de garde, suivi d’un coup du tranchant de la main en pleine tempe, et le tour était joué. Ne restait plus qu’à faire se « noyer dans son vomi » le garde inconscient, en utilisant une technique apprise le jour où elle avait fait passer un témoin d’une attaque de varghulf incontrôlable pour une victime du Naufrageur. C’était un tueur en série atypique qui noyait les gens dans leur sommeil. Clarimonde s’était ainsi débarrassée d’un élément gênant tout en rendant service à la société des environs en faisant capturer le tueur fou. Dans le cas des sœurs Kloroquines, tous avaient cru au lendemain de leur évasion que la sentinelle était belle et bien tombée ivre morte tel un irresponsable durant sa garde, et rien ne laissait savoir comment avaient pu s’échapper les « sorcières » car aucune trace ne subsistait. Le pichet de mauvais vin renversé sur la tunique du zélote et à ses pieds avait suffi à convaincre ces brutes idiotes qu’ils avaient été de fins enquêteurs quand aux évènements nocturnes passés. C’était cela, la force de Clarimonde. Elle passait telle une ombre, et personne n’était tenté de chercher plus loin que le bout de son nez lorsque les découvertes d’indices irréfutables venaient flatter l’orgueil des autorités qui pensaient vraiment tenir leur coupable par leurs propres déductions orientées subtilement. Alibi vérifiable ou non pour le meurtre qui leur était reproché, les personnes que faisait accuser Clarimonde connaissaient toujours une justice radicale et expéditive. Tout le monde trouvait ainsi rapidement réponses à ses besoins. ___ Voilà, et au plaisir de continuer à tisser la psyché de cette noble vampire au service de son peuple
  4. Ah bah voilà ! On retrouve une came de qualité et à intervalle régulier ! Merci les gens de soutenir l'effort de guerre tandis que mestre Zugrub nous prépare sa prochaine tambouille ! C'est de toute beauté, vos contributions à tous ! Il y a un sacré niveau ! Si c'est comme ça, moi aussi je vais jouer à celui qui a la plus grosse... inspiration ! A la prochaine
  5. Salut la compagnie, C'est vraiment nul ce fil de rapport de bataille... on y revient tous les 3 jours comme un camé dans l'espoir qu'il y aura du nouveau alors même que Zugrub nous a dit que le prochain rapport aurait lieu en octobre ! ? Bref, tout ça pour dire que perso, j'ai hâte de voir une campagne avec le chaos, déjà parce que c'est mon armée de coeur de mes tous premiers pas dans le hobby, et aussi (je dois le confesser devant les dieux obscures) car Zlatan est parti en exil dans le nooooord, et ça c'est beau ! Oui monsieur ! Ca fait rêver les gens, ça leur vend de l'espoir ! Alors merci Zugrub d'ignorer toute autre demande inconsidérée des autres membres et intercédéer en faveur de ma requête : prochaine campagne = chaos ! ?
  6. Quelle tristesse de voir que le premier Waldsberger à mordre la poussière aura été Lardon ? D'ailleurs je ne sais pas à quoi tourne le sergent-chef Hartmann, mais il prend la recrue Guignol pour Lardon. Ca doit doit être costaud en tout cas ! Mais fort à parier que Lardons va s'en sortir, sa couenne naturelle ayant freiné la flèche pour qu'aucun point vital ne soit touché. Et attention à son futur grand retour ! Parce que là, après avoir connu sa première bataille, il va savoir la faire sa gueule de tueur... Par contre, à la place du sergent-chef Hartmann, j'aurais foutu une bordée d'insultes à l'attention des chasseurs qui pour le coup ne savent ni utiliser leurs arcs, ni leurs loups apprivoisés ! C'est sur eux que j'aurais braqué les balistes pour les sommer d'aller engager les pécors adverses avec leurs arcs ! Ils les auraient malmenés au moins au point de les faire fuir en les prenant de flanc et en sureffectifs, à défaut de les passer tous au fil de leurs dagues. M'est avis qu'il leur faudra un capitaine digne de les guider dans leurs errances à ces loulouttes ! ? Ta narration par bulles est parfaitement équilibrée maintenant Zugrub, continue, tu nous régales
  7. Hey @Zugrub je crois bien savoir d'où sort ton inspiration de nom pour le chef balistaire, alors je m'en va le couver comme il se doit, et me fendre derechef d'un petit texte en son honneur, et ça colle parfaitement avec les anecdotes que tu nous livre dans ta rubrique qui présentait les balistes : Le soleil avait passé son zénith depuis quelques temps déjà, et tout le monde s'activait sur les créneaux du château de Waldsberg. Les Vigiles avaient admirablement bien travaillé et leurs rapports sur l'avancée de l'ennemi arrivaient à intervalle de plus en plus rapprochés, au fur et à mesure que la distance s'effaçait devant l'avancée des fanatiques ignares de l'Empire. Toute la maigre population des environs suait à grosses gouttes pour hâter les préparatifs avant l'arrivée de l'ennemi. Tous s'activaient donc ou presque… Le regard d'acier du chef balistaire Hartmann s'arrêta sur Lardon, un de ses servants de baliste, suspicieusement gras lorsque l'on connaît le peu de nourriture qu'arrivaient à tirer les paysans sylvaniens de la terre peu féconde en cette contrée. C'était bien-sûr un sobriquet, mais au moins était-il plus facilement compréhensible pour la populace locale que celui de "Grosse Baleine" dont l'avait affublé un ancien marin en errance un jour dans la taverne du bourg. Personne ici n'avait déjà vu de baleine de sa vie pour en saisir le sens, et il était surtout de coutume de respecter les sobriquets que choisissait le chef Hartmann pour ses recrues. Toujours était-il qu'en cet instant, Lardon restait oisif sans trop comprendre ce qu'il avait à faire avec la baliste restante à armer, une pièce visiblement qu'il n'arrivait pas à identifier entre les mains. Et le chef Hartmann de crier : "Lardon ! Sort de ta connerie sacré morbleu, sinon moi je t'arrache la tête et je te chie dans le cou !" Mais visiblement moins gâté par la nature que les autres, Lardon ne comprenait jamais correctement les instructions et faisait tout de travers. "Mais bordel Lardon ! Dans quel coin de ta tête il manque le plus de cervelle, tête de bœuf !? C'est ton papa et ta maman qui t'ont pas assez couvés quand t'étais petit ?!" "Chef, non Chef !" "Rappelle toi des leçons que je vous ait apprises, Lardon !" Et le chef Hartmann reprend sur un ton solennel pour rappeler la leçon à Lardon. "Votre baliste… n'est qu'un outil. C'est un cœur de fer et de bois qui tue. Si votre instinct de tueur n'est pas pur et dur, vous hésiterez à la minute de vérité. Vous ne tuerez pas ! Vous deviendrez des Waldsberger morts. Et là, vous serez jusqu'au cou dans un monde merdique. Parce que les Waldsberger n'ont pas le droit de mourir sans permission du Comte Von Krolok. Vu, tas de larves ?" Les deux recrues répondent en cœur "Chef oui chef" "Alors faites moi voir vos gueules de tueurs !" "Chef..." "Chef quoi !? Non mais dit ! Est-ce que t'allais pas me traiter de sale con !?" "Chef non chef !" "T'as plutôt intérêt ! J'te rappelle que le premier et le dernier mot qui doit sortir de votre bouche c'est "chef" ! Tas de punaises, est-ce que c'est clair !?" "Chef oui chef" répondent en cœur Lardon et l'autre recrue, nommée Guignol. "Oddo ! Vient leur montrer ce que c'est qu'une gueule de tueur !" Les deux recrues frémissent tandis qu'Oddo le bourreau ôte sa capuche noire et plonge son regard funeste dans leurs yeux. "Bien, maintenant, bande de toquards végétatifs, mettez moi cette baliste en branle, et que ça saute !" "Chef oui chef !" Je pense que les gens qui n'auront pas trouvé la ref cinématographique avec seulement le nom du chef Hartmann auront cette fois trouvé ? A dispo s'il faut modifier quelques trucs qui ne colleraient pas avec ton récit Zugrub ?
  8. C'est quand que ça se fout sur la courge làààà !? On n'en peut plus d'attendre ? c'est tout que de te faute Zugrub, faut pas faire des teaser, c'est *mal* parce que après on tient plus en place ! ? Je pense faire une contribution romancée très prochainement pour un des personnages de l'histoire, mais je me tâte sur qui jeter mon dévolu. Je dois dire que mon penchant naturel pour donner du relief aux personnages retords ne sais pas où donner de la tête ici. J'avais d'abord pensé à la vampire assassin Clarimonde (car j'ai toujours adoré les assassins), mais les vampires paraissent presque être les persécutés ici ! On les prendrait presque en pitié nos pauvres amis aux dents longues face à tant de fanatisme ? Je vais tenter de voir ce que ça peut donner et te soumettre ça @Zugrub, en espérant que personne ne me devance ?
  9. Superbe rapport, très lisible et facile à suivre. Je n'apprécie d'habitude pas les rapports de jeux dont je ne connais pas les règles, ne comprenant pas les tenants et aboutissants. Mais ici j'ai été agréablement surpris de la fluidité et la clarté des situations. Bravo à toi et merci de rendre ce système de jeu accessible au niveau de sa compréhension via tes photos et parenthèses "règlistiques" bien amenées ?
  10. Bon et bien après les pops-squigs à becter devant un Truell', c'est au tour d'une bonne coupette de sang frais d'être sirotée devant ces nouveaux évènements à venir. Ayant moi-même créé un perso répurgateur qui a tenu bon dans des circonstances particulièrement hasardeuses et mortelles, je m'étais inspiré de ce livre ci-dessous pour façonner son caractère. Il se nomme le Crève-Skavens en hommage à ce Crève-Gobelins. La narration ne paie pas de mine mais elle est diablement efficace, on se laisse vite prendre. Je ne peux que te le recommander si cela peut t'aider à créer un Crève-Charogne, qui sait ? ? Bonne continuation à toi, tu nous régale !
  11. Le format virtuel de cette mini-campagne ne me plaisant pas, je masque le contenu pour bien signifier que le projet est reporté à un jour où je pourrais la mener sur table avec de la belle figurine. Un faux départ que je saurais me faire pardonner un jour ?
  12. @Miles Intéressant pour les orks 40k, et fun comme manière de l'amener ^^ j'avais fait des recherches il y a peu pour un amis pour qui je voulais peindre une belle grosse fig d'expo qui comportait des blessures et j'avais trouvé cette réponse de sang vert à warhammer battle. Après je trouve que ça collait bien avec leur nature fongique. D'ailleurs, les orks à 40k sont toujours des gros champignons animés comme à Battle ou c'est autre chose, qui justifierais peut-être l'hémoglobine ? Remarque : total war warhammer représente le sang rouge pour tous, est-ce que je dois voir là aussi un indice qu'on m'aurait dupé ?
  13. On s'habitue vite aux choses quand même : moi qui voit Zlathan encore un duel avec un seul PV restant moi ensuite qui me rappelle que c'est Zlathan et enfin à la vue du résultat final ? @ChaosDivine ce n'est pas exacte, le sang des peaux vertes à Warhammer est vert. C'est dans d'autres univers comme WoW où le sang des peaux vertes est rouge @Zugrub tu me feras le plaisir de plier du nabot à ta prochaine campagne alors, parce qu'ils le méritent ! Et si jamais t'as des scrupules, rappelle toi que c'est une race en déclin et vouée à disparaître : quand on a de l'empathie, on achève les bêtes agonisantes, on ne les laisse pas souffrir longtemps pour rien Le tour 3 s'annonce sanglant avec les Trolls de flanc sur les orques bloqués par les balaizgob et le char qui va se faire chopper encore par les gars d'la pègre ?
  14. Alors là mon @Zugrub, tu me fais plaisir à reprendre mon terme des pop-squigs ! J'espère d'ailleurs que ces gros nigauds bas de plafonds d'orques se sont étranglés avec en voyant leurs champions se faire zlataner comme il faut ! C'est le moment des démarches administratives à grands coups de lattes par Zlatan pour faire comprendre que "l'égémotruk dé zork, bah a pu" ! J'aime beaucoup cette version style BD avec directement le texte sur les photos, c'est encore plus dynamique, et le langage peau verte permet de comprendre quand même assez bien ce qu'il s'est passé Maintenant, place à la perfidie gobeline et aux trahisons des rares restés fidèles aux orcs (allé steuplééééé!) Tu nous fait rêver, tu peut être fier des heures passées sur tout ça ?
  15. Popopoooo ! La castagne va être tellement fun à voir ! En tout cas, au moins les 4 premières secondes, le temps que Zlathan face un coup fatal à chaque boss face à lui et après, il faudra faire les formalités administratives d'usage chez les peaux vertes pour leur faire comprendre qu'il viennent d'être embauchés dans l'armée du nouveau big boss Zlathan le Zélu (traduire : leur mettre une peignée comme il se doit pour reparamétrer leur cerveau fongique et leur faire comprendre leur nouvelle allégeance ? ) J'adore le concept du scénario ! Je m'attendais presque à dé entourloup' de la part des gobs genre chaque tour qui passe pendant le truel' voit un lancé de dés être fait pour faire apparaître des renforts gobs dans le dos des ennemis, en douce, pendant que les orcs mattent en bouffant des pop-squigg les boss se foutre sur la tronch'. Mais les gros débilus qui vont errer pendant le truel' sont déjà fun à imaginer On a hâte de voir tout ça ! Et juste pour ma curiosité, cette bataille aura été livrée aussi en mode seule face à toi-même Zugrub ? Je m'inquiète pour ta santé mentale tu sais... Ton esprit était fractionné en 2 personnalités différentes la bataille précédente et te voilà déjà morcelé en 3 maintenant ! Y fo k'tal o toubib ou voir Skabby l'chaman ki chling' paske sa fé tro pour la kaboch' !
  16. Salut Miles, Et bien pour terminer l'anecdote sur cette parité, visiblement les figurines actuelles ne représentent plus la parité alors que celles que j'ai connu à mes débuts avec les elfes noirs en V6-7 laissaient clairement apparaître des silhouettes féminines (ils ont du mal à suggérer les corps féminins autrement que plantureux) parmi les guerriers druchii. Tu peux le voir ici : A côté de cela, toutes les autres unités semblent être unisexe (hommes pour gardes noirs et exécuteurs, femmes pour furies et soeurs du massacre). Je peux comprendre pour les furies, ce sont des épouses de Khaine, mais rien ne justifie dans le lore que seules des femmes aient été des gladiatrices redoutables... Je soupçonne le simple fait que ce soit la base commune de fig que tu montes en tant que furies ou soeurs du massacre qui fasse que GW a choisi de n'en faire que des femmes également... Pour les hauts elfes, j'ai peut-être mal vu. Je ne retrouve pas de modèles féminin parmi les guerriers de base. Je les ait toujours trouvés très efféminés, ça doit être ça le truc ? Mais je pensais que les druchii ayant une parité respectée parmi leurs guerriers de base, c'était une habitude qui datait d'avant la déchirure, ou alors que les levées citoyennes des asurs feraient appels aux femmes autant qu'aux hommes. C'est peut-être en effet le cas, il y a peut-être bien des femmes asurs parmis les figs, mais rien ne permet de les différencier ? On mettra l'aspect plus pulpeux des druchii sur le compte de leur adoration de slaanesh qui les a récompensé de manière généreuse ? Il me semblait bien qu'il y avait une incohérence de temporalité avec l'histoire des Conjurateurs du feu maudit, merci de clarifier ça. Autant je commence à connaître un paquet de choses sur le monde de warhammer, autant je ne me suis jamais embêté à m'intéresser de près aux dates ? t'es pas un vieux con, GW a vite déraper pour vendre ses derniers stocks avant AoS, j'ai jamais joué en V8. Je me suis arrêté à la V7 et repris avec la version fanmade WAP qui est délicieuse et parfaitement à mon goût, avec livres d'armées complétés et règles corrigées et en évolution permanente avec implication de la communauté autour de Matthias Eliasson, son créateur.
  17. C'est mérité, tu as fais du beau boulot Je valide tout à fait ces initiatives. Il est toujours bon de rester focus sur le fluff je trouve, d'autant que partant avec un net avantage des forces en présence, il était juste de pondérer ça en rendant périlleux la traversée en conséquence de l'anarchie peau verte ?
  18. Bravo @Grush pour ce rapport. Le renversement des radeaux m'intrigue pour ce qui était de leur règle durant la partie. Faut que ça ferraille dure à la dernière partie !
  19. Salut @Miles, pour ce qui est des Conjurateurs du Feu Maudit (doomfire warlock en anglais), je te conseille de lire ça : https://bibliotheque-imperiale.com/index.php/Conjurateurs_du_Feu_Maudit C'est l'unité qui a la réputation d'être la plus craquée en V8, pour l'anecdote. Pour ce qui est de la parité, toutes les armées elfique (Sylvain, noir ou haut) comportent autant d'hommes que de femmes ou en tout cas, les femmes ne sont pas rares. Merci @ChaosDivine, content que ça te plaise. On est en train de peaufiner les scénarios et mécaniques de jeu de la prochaine min campagne de croisade du sang avec mon adversaire, ça va être haut en couleur, aussi bien le contexte narratif que les règles spéciales je crois ?
  20. Salut @Miles, merci, content que ça te plaise C'est clair que Kelgotral a subi un sacré revers de fortune, mais cela aurait été presque trop insolent de survivre à autant de combats et de batailles furieuses sur 2 campagnes complètes. Pour ce qui est de " l'arriviste", c'est quand même un héros légendaire, donc je dirais que la cruauté étant une preuve de raffinement social chez les elfes noirs, et étant lui-même en disgrâce, La Lamproie devait certainement s'attendre à pareille tournure tôt ou tard et devait pour une fois faire preuve de lâcher prise, au risque de servir d'en-cas à Bracchus sur le champ "des sorciers" ne veut pas dire "que des mâles", donc je dirais que la parité devait être plus ou moins respectée avant de transformer tous les sorciers mâles en Conjurateurs du Feu Maudit. Ce qui fait qu'il y a dû avoir des promotions éclairs dès que Malékith a projeté cette malédiction sur tous les sorciers mâles, laissant beaucoup de places vacantes dans l'organigramme de la société des sorcier(e)s druchii. Il est clairement exprimé qu'il y a un couvent de sorcière, même minime, dans chaque arche noire, car en effet comme tu le dis, il y a un besoin d'alimenter en manœuvres arcaniques constantes ces super vaisseaux de croisière de guerre. Je te conseillerais pour une campagne de rafle d'esclave de suivre les scénarios du WD346 http://touteslesplublicationsgw.com/owncloud/index.php/s/Jedkz9W1vF73QJd/download?path=%2FMulti-univers (magazines et modélisme)%2FMagazines%2FWhite Dwarf%2FAnglais Mensuel (1977-)&files=White Dwarf %23346.pdf et d'autres détails de règles associées sont dans le WD345, à partir de la p38 http://touteslesplublicationsgw.com/owncloud/index.php/s/Jedkz9W1vF73QJd?path=%2FMulti-univers (magazines et modélisme)%2FMagazines%2FWhite Dwarf%2FAnglais Mensuel (1977-)#pdfviewer Tu m'en diras des nouvelles
  21. Salut @Grush et encore une fois, merci ravi de t'avoir partagé un peu d'inspiration et hâte de te lire Moi de mon côté, je suis en train de monter les préparatifs de la prochaine mini-campagne, aussi j'en profite pour teaser un peu en partageant l'histoire qui m'inspire cette prochaine aventure : https://bibliotheque-imperiale.com/index.php/La_Croisade_de_Sang On y retrouvera bien entendu Nisareth l'Impétueuse et Rahkil l'Implacable qui s'étaient illustrés eux aussi, tout comme feu ce pauvre Kelgotral dans Si si ! Rappelez-vous, il y avait déjà cette idée de mini-campagne qui me taraudait, attention spoiler : Je vous laisse sur ce petit clin d'œil et vais continuer à fouiller parmi tous les scénarios existants pour réussir à retranscrire au mieux ces péripéties épiques un scénario n'a jamais été proposé à ma connaissance pour reproduire cette épopée, mais ce n'est que plus excitant d'être libre de coller ou non aux faits historiques du Vieux Monde Bon jeu à tous
  22. Hey @Grush super content que de ton côté aussi tu te soit éclaté avec ce scénario de mini-campagne ! ? Personnellement, je trouve que le 2e scénario, celui de la cabane, est très punitif si e défenseur se place mal. C'est pas évident d'affronter 100% d'une armée déployée sur 50% de la zone, qui concentre tous ses efforts en un point donc. Je pense que mon adversaire aurait pu mieux se disposer en se massant plus au centre pour plus vite être en capacité de charger. Là, 2 de ses 3 blocs d'infanterie étaient trop loin pour m'inquiéter, et le seul que j'ai eu en fasse a été expédié par des jets un peu chanceux de mon bloc de corsaires le plus faible. Mais les dés peuvent parfois saboter même le plans le plus soigneusement préparé ? Je pense que c'est le genre de mini campagne intéressante à refaire en inversant les rôles attaquant/défenseur, quitte à le faire avec d'autres races ? On reprend la fin de notre narration pour cette fin de campagne ! TOUR 4 : peaux vertes Les arbalétriers de Ruglud se querellent suite à leur prestation médiocre au tir sur les gladiatrices. le chaman gobelin Vitsik le Magnifik est pris à parti au milieu de la baston est en oubli vite ses manipulations magiques pour sauver sa peau ! Les monteurs de gorets fraîchements débarqués ne voudrait louper le carnage qui leur tend les bras pour rien au monde ! Ils viennent impacter le flanc des gladiatrices qui les attendent de pied ferme, même si nettement à leur désavantage. La fuite n'est pas une option pour ces dévotes d'Eldrazor, le Seigneur des Lames. L'hydre ayant faire fuir les char à loups gobelins se retrouve prise à parti par les deux géants Les archers gobelins ne parviennent pas à retrouver leur calme après avoir vu une oreille pointue montée sur un dragon leur foncé dessus, vision des plus cauchemardesque pour ces froussards Les deux rescapés du premier régiment de chevaucheurs de sangliers ne retrouvent toujours pas leurs nerfs et continuent à essayer de s'enfuir en slalomant entre les unités ennemies Les coups de kikoup' pleuvent, les défenses des gorets éventrent à tout va, les membres frêles et graciles volent en tous sens, sectionnés... Mais les sœurs du massacre sentent le regard d'Eldrazor en personne se poser sur elles ! Elles ne faillirons pas sous le regard de leur dieu tutélaire ! Elles resserent les rangs et cèdent pas un pouce de terrain aux bêtes puantes qui les submergent... Et leur discipline guerrière est encore une fois illustrée en parvenant à se replacer à leur avantage, de front, malgré la pression exercée par les orcs brutaux ! S'ils s'avérait juste qu'elles se trouvaient en ce moment même dans l'Arène de la Mort de leur dieu, elles ne feraient aucune concession à l'ennemi ! L'hydre n'a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive, et ses maîtres des bêtes guère mieux ! Un des géant leur crie dessus après les vaines tentatives des maîtres des bêtes de se défendre. L'autre géant abat son tronc d'arbre en travers des têtes de l'hydre et en fracasse plusieurs. Une seule restera presque sectionnée, les autres se régénérant sans peine apparente. S'en est tout de même trop pour les druchii qui fuient, échappant de peu à leurs lourds poursuivants qui viennent impacter la deuxième hydre. Le corps à corps au centre se termine dans un bain de sang évident, les orcs sauvages se faisant rattrapés dans leur fuite désespérée face aux corsaires. TOUR 5 : elfes noirs L'heure de la curée a sonnée ! Vechika fouette sa monture pour décupler sa rage et l'envoie se jeter sur les chevaucheurs de sangliers bloqués par les gladiatrices. Rakarth ne compte pas le laisser se couvrir de de gloire et éperonne Bracchus pour faire de même. Les Harpies sentent leur moment venu et se jettent sur le flanc des sangliers également. Les esclaves sont envoyés sur les Arbalétriers de Ruglud. Les chevaliers se rabattent vers les géants pour mettre le plus vite possible fin à leur menace tandis que les éclaireurs corsaires sortent du village pour mettre à terme à l'errance des chevaucheurs de sangliers proches du village. Darikin fouette l'hydre pour la stimuler à étriper les géants face à elle tout en lançant son char de manière téméraire sur l'ennemi. Le Kharibdyss se retourne pour se préparer à charger les deux colosses. Un véritable bain de sang se prépare avec toutes les forces volantes arrivées à la rescousse des sœurs du massacres... 4 esclaves sont fauchés dans la charge sur Ruglud et ses boys qui semblent enfin s'appliquer sur leurs tirs Les corsaires mettent un terme aux errances des chevaucheurs orcs rescapés à coup d'arbalètes de poing Là encore, l'hydre ne fait pas le poids et s'enfuit, mais cette fois, chaque géant a sa propre cible, et celui chargé par Darikin dans son char l'explose avec fracas à coup de tronc d'arbre. L'un prend en chasse l'hydre fuyarde qui le distance ici aussi d'une courte longueur tandis que l'autre géant percute à nouveau l'hydre précédemment ralliée. Les chevaucheurs orcs sont promptement massacrés sans la moindre chance de riposte et Vechika en profite pour faire foncer sa manticore droit sur Vitsik le Magnifik caché parmi les boys de Ruglud. De peur d'une quelconque machination magique, la maître des bêtes se déchaine sur le frêle sorcier qui fini tout bonnement avalé dans la gueule de sa monture ! Les esclaves se font étripés et fuient tandis que Veshika tient bon, sa monture terrifiante semant la mort dans les rangs ennemis. Rien ne pourra plus arrêter les druchii dans la reconquête de leurs terres sacrées... TOUR 5 : peaux vertes Le géant continue sa poursuite de l'hydre en fuite mais ne parvient toujours pas à combler l'écart avec elle L'autre géant ne parvient pas à mettre à mal l'hydre qui cette fois se déchaîne sur lui et l'achève. Le colosse chute de tout son long en arrière sous la férocité de l'assaut. Ruglud comprend qu'il ne sert à rien de persister à tenir tête seul face à une armée entière de monstres et d'oreilles pointues. Il braille à ses boys d'arrêter la baston, et ils ne se font pas prier pour se replier... Les druchii commencent déjà d'incendier le village orc. FIN DE LA PARTIE : VICTOIRE MAJEURE ELFES NOIRS FIN DE LA CAMPAGNE : VICTOIRE des ELFES NOIRS Outro : Rakarth avait réussi un coup de maître en prenant la tête de l'armée druchii. Il avait tiré le mérite à lui en ayant une attitude de leader en première ligne et fait prendre des risques inconsidérés aux maîtres des bêtes de Clar Karond. Darikin avait trépassé, ce qui était toujours bon à prendre pour le Concours des Griffes à venir cette année, quand bien même il ne constituait pas un atout pour la cité rivale. Aucun monstre de leur ménagerie n'avait succombé pour autant, ce qui était une prouesse face à deux géants... Le décès brutale de Kelgotral ne pourrait que être apprécié de Malékith qui détestait les faibles, et échoué dans la tentative de récupération de la Plaque Maudite ne pouvait qu'être une preuve de faiblesse à ses yeux, quand bien même l'épreuve était de taille. Orc du match : Gark Klatfass', avec son coud'boul d'la mort qui tue sur Kelgotral. Son casque (Headbuttin Hat) lui donnait une seule attaque bonus suivant la règle "Frappe toujours en premier" et Coup Fatal. C'était sa seule attaque avant de faire étriper par Kelgotral qui est un héros spécialisé dans les duels, frénétique grâce à la bannière de ses corsaires et qui avait même son petit familier de combat (petit dragon des mers sur son épaule). Il n'aurait certainement pas eu le temps de faire ses attaques car à l'évidence, Kelgotral allait le découper en rondelles... Mais c'était sans compter sur un 6 pour toucher, 6 pour blesser, donc coup fatal. Il restait une invu 4++ à l'elfe pour éviter le coup fatal et non, loupé ! Elfes du match : Les gladiatrices, avec leur double double 1 de suite. Elles ont vaporisé un blob de 36 orcs en les rattrapant, puis tenu en respect 12 orcs montés qui les ont chargé, pour condamner enfin la dernière poche de résistance des orcs. Qui plus est, ce sont des figurines que j'ai converti sur la base des Witches Drukhari de 40k pour avoir des figurines plus dans le style des gladiateurs, avec un bras couvert de cuir/métal et des armes plus diversifiées (chaînes barbelées, poings lames, fouet ...) que toujours le simple fouet des Sœurs du massacre officielles. Je voulais aussi des figurines avec une pose différente des furies qui sont issues du même kit que les sœurs du massacre. Je dois encore les terminer, mais j'adore le rendu, même si cela prend un temps fou d'effacer tous les détails futuristes de ces figs au scalpel (protubérances type jetpack dans le dos, tuyaux vers la bouche, etc...). Merci de m'avoir lu, et qui sait, peut-être qu'une campagne, grande ou longue, on ne sait pas encore avec mon adversaire, apparaîtra cette année en opposant Comtes Vampires et Rois des Tombes... Les armées sont en cours de montage et peinture, on doit encore se faire la main dessus avant les hostilités traités dans mes rapports de bataille ?
  23. TOUR 4 : elfes noirs Les gladiatrices se jettent vers les orcs en contrebas de la coline tandis que ceux-ci semblent vouloir tenir les rangs. Mais Vechika monté sur sa Manticore leur fait réfléchir une seconde fois à l'attitude à adopter lorsqu'elle lance sa monture frénétique sur eux, et ils décident de rompre les rangs. Les gladiatrices rattrapent les orcs dans leur fuite et les massacres dans un bain de sang effroyable ! Le flanc gauche n'est pas en reste, avec la charge de Kelgrotral et ses corsaires sur les gorets qui fuient en traversant en désordre leurs frères sauvages à pieds. La Lamproie arrive donc au contact du régiment de Gark Klatfass' tandis que les chevaliers sang-froids en font de même grâce à une charge féroce malgré qu'elle soit lointaine. Rakarth, qui comptait bien sur l'appuis réussi des chevaliers de Clar Karond (sans quoi ils s'exposaient à être la risée du Concours des Griffes cette année) préfère lancer sa monture sur les archers gobelins en survolant la mêlée furieuse au centre. Les frêles peaux vertes n'en mènent pas large et ne parviennent pas à tenir les rangs, s'enfuyant le plus vite possible vers là d'où viennent d'arriver leurs cousins. Les éclaireurs corsaires se rapprochent des orcs montés en fuite pour ne pas les laisser rentrer dans leur village et les cribler de leurs traits. L'arrière des lignes doit être protégé, aussi Darikin fait virer son char pour se recentrer entre une hydre et le Kharibdyss tout en se préparant à tirer. Les sombretraits se rapprochent du peu qu'ils peuvent pour tirer sur les chars qui sont la seul cible à leur portée grâce à cette manoeuvre. L'autre hydre est menée droit vers les Ruglud et ses Arbalétriers... Seulement 5 sombretraits parviennent à faire tirer à l'arbalète sur un char gobelin et abattent un des trois peau verte. L'hydre étant trop loin pour pouvoir atteindre les arbalétriers de Ruglud, elle opte pour les chars gobelins et en fini de consumer l'équipage du gobelin blessé... Le courage légendaire des gobelins face aux elfes s'illustre à nouveau et les auriges des chars survivants ont tôt fait de faire faire demi-tour à leurs attelages de loups qui fuient la queue entre les jambe par là d'où ils viennent tout juste d'arriver ! Le combat au centre est d'une rare violence. Les chevaliers sang-froids se focalisent sur Skabi qui voit son corps réduit à l'état de pulpe sanguinolente après que les lances et les mâchoires des saurus en aient finies avec lui. Gark Klatfass' lance un défi en braillant après Kelgotral qu'il distingue par dessus la mêlée. Ce dernier se glisse comme une anguille jusqu'à lui pour le relever mais se fait surprendre par une attaque aussi soudaine qu'inattendue. L'orc à l'allure si pataude et affublé d'un casque pour le moins atypique, avec des défenses proéminente au niveau du front et des joues, projeta avec une célérité sidérante sa tête dans un coup de boule phénoménale. Kelgotral, pris au dépourvu, n'eu ni le temps de le parer ou de l'esquiver, et son médaillon porte-chance ne parvint pas non plus à détourner le coup monumental... Dans un craquement sourd et un geyser de sang spectaculaire, Gark Klatfass' venait de tout bonnement décapité son adversaire qu'il dépassait de deux têtes, maintenant qu'il avait perdu la sienne ! Avec une satisfaction brutale et sinistre, Gark fit démonstration de sa domination sur son adversaire en abattant son énorme kikoup encore et encore sur le cadavre gisant à ses pieds. Malgré cette débauche de violence, les orcs se voyaient subir une trop forte pression par les charges et la pression combinées de leurs adversaires. Ils ne cédèrent pas de terrain mais leurs ardeurs frénétiques furent refroidies. La première surprise druchii passée face aux renforts peaux vertes arrivés, les manoeuvre allaient bon train pour garder l'ascendant sur la chasse. Au centre, seul un point restait senseible : les gladiatrices exposant leur flanc droit à la charge des chevaucheurs de sanglier ! Cela pouvait encore tourner au vinaigre pour les elfes noirs, la cavalerie brutale des peaux vertes pouvant encore remonter tout le flanc des unités massées au centre... Tour 4 peau verte à suivre ... Merci de m'avoir lu
  24. TOUR 1 : elfes noirs Rakarth lance les druchiis à l'assaut et part devant, en direction des forêts pour se couvrir des lances-rocs qu'il distingue au loin Le flanc droit elfe noir se précipite pour couvrir la distance en terrain decouvert. Une colline sert toutefois de brise-vue pour les troupes légères face au tir ennemi L'avancée en terrain découvert ne reste pas sans risque... TOUR 1 : peaux vertes Les peaux vertes ne sont pas du genre à attendre la mort et foncent vers la baston. Skabi évolue parmi les orcs sauvages menés par leur chef orc sauvage. Ne pas savoir compter peu parfois aider à ne pas prendre peur face à pareil surnombre... La brute orc remarque que "l'gro lézar ki vole é acé pré pour ramasser une grosse caillass' dans la tronch' " et ordonne à ses gobs de tirer sur lui avec le lance-roc. Ces idiots se trompent de corde à activer et font décrocher le contre-poids de la catapulte qui s'écrase sur le chassis et fait tout voler en éclat… Anath Raema semble sourire à la chasse organisée en son nom en protégeant ainsi ses dévots druchiis ! Le second lance-roc parvient à être manoeuvré comme il se doit et projette son rocher. La cible initiale que constituait le char de Darikin se voit épargné, mais la déviation du roc dans sa trajectoire atteint finalement le cœur des esclaves skavens à côté ! Malgré l'hécatombe, le dresseur d'esclave est déterminé à faire tenir les rangs de ses stupides créatures. Il ne s'agirait pas de commencer à laisser entendre que Clar Karond ne sait même pas dresser convenablement de vulgaires esclaves. Qui plus est, devant le plus haut représentant de Karond Kar ! TOUR 2 : elfes noirs Les renforts débarqués de la Citadelle de l'Oubli sont enfin arrivés sur le champ de bataille ! Vechika guide ses deux hydres(l'Abomination de Malefosse est un proxy en tant qu'hydre) et le kharibdyss (proxy avec fig Boute-fer) de Clar Karond depuis le dos de sa Manticore. Les éclaireurs corsaires arrivent en embuscade avant que le gros des troupes peaux vertes qu'ils ont repéré ne rappliquent. Ils font déjà peser une menace sur le seule lance-roc restant. La ménagerie de Clar Karond presse le pas pour rejoindre le combat L'étau se resserre sur le village peaux vertes. Rakarth n'entend pas forcer sa chance et rentre sous le couvert des arbres en faisant se poser Bracchus. Darikin ménage les chevaux de son char à courre pour ajuster le tir de son lance-harpon embarqué. Le tir fera mouche, embrochant un goret, sans parvenir à traverser sa carcasse pour menacer les orcs derrière. TOUR 2 : peaux vertes Les renforts ne se montrent toujours pas ! Les peaux vertes n'ont d'autre choix que de tenir l'ennemi à l'écart de leur village tribal. Ils foncent toujours plus en avant. Skabi gesticule en tous sens et parvient à canaliser l'énergie de la Waaagh dans un sort briseur d'os sur Darikin. Ce dernier voit avec inquiétude un de ses chevaux se mettre à boiter tandis que le châssis du char se met à vibrer. Le lance-roc tente un autre tir qui dévie extrêmement loin de sa cible. Son rocher atterris avec fracas au milieu de nul part, sans dommage pour les druchii. TOUR 3 : elfes noirs Les éclaireurs corsaires ne laisseront pas d'autre occasion au lance-roc de menacer les lignes druchii. Il enjambent prestement la barricade grossière et prennent à parti l'équipage de la machine de guerre. Rakarth profite de l'approche écervelée de l'ennemi pour le contourner en faisant courir Bracchus au travers de la forêt. Il jailli des bois sur le flanc ennemi, prêt à profiter de cette position menaçante ! Tout le reste des forces converge pour encercler les adversaires. Les harpies vont se poser dans le dos des orcs pour se soustraire à l'attention des archers gobelins tandis que les chevaliers sang-froids poussent leurs montures pour menacer les flancs adverses également. Les druchii savent que le temps est compté avant l'arrivée du gros des forces ennemies... Bracchus souffle ses vapeurs toxiques en pleins sur l'ennemi... 9 brutes primitives s'effondreront, asphyxiées La pression ne diminue pas pour autant, avec les sombretraits qui libèrent des volées de carreaux qui viennent encore abattre 4 orcs sauvages de plus Les corsaires écharpent les trois servants gobelins avant de se tourner vers la brute orc qui ne demande pas son reste et préfère fuir. La dernière machine de guerre a été neutralisée ! TOUR 3 : peaux vertes Tandis que s'élancent les lourds gorets montés dans une charge sur Kelgotral et ses corsaires fous-furieux, les renforts peaux vertes font enfin irruption sur le champ de bataille, à grands renforts de cri tonitruants ! La charge des gorets réussit et les druchii commencent à se demander sur le chasseur n'est pas en train de devenir la proie... La véritable horde peau verte menace tout le flanc droit des druchii qui risque de rapidement céder ! Rakarth apperçois même du haut de sa monture la bannière des Arbalétriers de Ruglud ! Les gladiatrices de Clar Karond vont devoir surclasser les légendes qui leur sont prêtées pour se sortir de pareille embuscade. C'est une chose d'affronter une manticore dans les arènes, c'en est une autre de se retrouver menacées de toutes part par une véritable armée peau verte, qui plus est qui les menace à bout portant avec 20 arbalètes ! La ménagerie de Clar Karond sur les talons de l'armée elfe noire va devoir faire ses preuves plus tôt que prévu, avec non pas un mais deux géants qui semblent vouloir en découdre avec des bêtes à leur échelle ! Les chars à loups gobelins n'en restent pas moins menaçant au centre, ayant la possibilité de fondre sur l'arrière des premières lignes druchii comme sur l'arrière garde de monstres... Skabi tente encore ses élucubrations hystériques, si ce n'est comiques aux yeux des druchiis. Cela n'en reste pas moins spectaculaire avec une déflagration spectaculaire au sein des peaux vertes, qui semblent pour certains être atteints du même mal étrange que leur chaman. Ce dernier s'en sort avec du sang verdâtre qui lui jailli du nez et des oreilles tandis que d'autres autour de lui ont le crâne qui explose littéralement ! Kelgotral, qui n'a rien loupé du spectacle malgré les gorets qui lui foncent dessus, affiche un sourire sinistre face à cette magie orc instable. Un seigneur chaman gobelin, qui s'abrite parmi les Arbalétriers de Ruglud, trouve intéressante l'idée de faire se ruer au combat l'imposant régiment d'orc surgi avec les renforts. Il matérialise une main fantomatique verdâtre qui vient rafler ledit régiment pour les laisser tomber brutalement au pied de la colline, juste devant les esclaves skavens qui se saturent l'air ambiant du musc de la peur... Parce qu'il trouve ça "achement joli kan ça flash pi ke ça brill", le chamane gobelin fait briller une aura menaçante autour du régiment orc qui se demande décidément pourquoi l'nabot leur fait tout ça... C'est surement la volonté de Gork, à moins que ce ne soit Mork ? Les gobelins au loin se rapprochent pour pouvoir tirer sur les gladiatrices, mais leur piètre précision n'en abat qu'une seule. Ruglud ordonne alors à ses gars "d'leur montrer s'kil savent faire avec leur narbalettes !" et une volée désorganisée de carreaux file presque à bout portant vers les soeurs du massacre... Seulement deux sont mises à terre ! Il reste donc 12 gladiatrices prêtes à semer la mort dans le flanc des orcs en contre-bas de la coline ! Les peaux vertes qui comptaient "krever les danseuz pour alé à la baston aprè" voient leurs plans largement compromis... Le corps à corps au centre tourne mal pour les orcs... après avoir seulement tué un seul corsaire dans la charge, la fulgurance des druchii impose une riposte aux peaux vertes qui n'a d'égale que leur frénésie sanguinaire ! 6 orcs sont projetés à bas de leurs montures tandis que les trois survivants ne parviennent à abattre qu'un seul adversaire ! Les orcs font faire volte face à leurs montures et fuient bien lentement, juste assez pour rester hors de portée des corsaires à leurs trousses, mais juste devant les orcs sauvages à pied accompagnant leur chef Gark Klatfass' et Skabi... La suite très bientôt ?
  25. Salut salut ! Place au dénouement de cette mini campagne avec la dernière étape de la chasse annuelle aux peaux vertes. Comme à notre habitude, petite intro narrative pour la bataille avant de vous en donner les tenants et aboutissants ? Intro La percée de la tentative des peaux vertes à former une seconde ligne de défense était sans conteste. Kelgotral avait mené ses guerriers avec diligence et continuait de se couvrir de gloire, dispersant à nouveau l'ennemi. Il avait même réussi à faire accuser Tirseh pour la survie du chaman orc ainsi que ses quelques manœuvres magiques n'ayant pas été bloquées, coutant la vie aux peu de druchiis morts ce jour. Le maître de l'arche noire comptait bien se débarrasser de tout manipulateur de magie dans ses parages. Malgré l'utilité qu'avait représenté Tirseh lors de cet affrontement, il ne supportait toujours pas l'aspect capricieux de cette pratique instable. C'est donc suite à ses machinations politiques au sein des dignitaires impliqués dans cette chasse qu'il fit cloitrer au couvent de l'arche noire la sorcière. La Lamproie était en plein conseil militaire avec Dalakkar pour donner ses instructions lorsque des cris de stupeurs retentirent parmi ses guerriers. Il n'eut pas à chercher longtemps pour comprendre d'où venait tout cet émoi. Une ombre funeste imposante fondait depuis les cieux sur leur position... Rakarth fit poser Bracchus, son dragon noir, au milieu des troupes de Clar Karond. Il avait eu vent de la chasse aux peaux vertes traditionnelle organisée par ce maitre d'arche noire et était entré dans une fureur noire devant l'opportunisme de ces chiens galeux de Clar Karond. Le seigneur des bêtes était affilié à la cité de Karond Kar, éternelle rivale de Clar Karond dans le dressage des monstres les plus féroces. Le Concours des Griffes, évènement majeur annuel qui voyait s'opposer les deux cités pour savoir la quelle détenait les meilleurs maîtres des bêtes, n'avait pas encore eu lieu cette année. Pour le reste, Rakarth n'allait pas laisser Clar Karond se couvrir de gloire au détriment de Karond Kar lors de cette chasse ! Qui plus est, le prêt de Suaire Sinistre, le dragon noir des ménageries de Clar Karond, à Tulgulath pour son assaut en Lustrie, avait conduit à sa mort et donc fait disparaître un adversaire de taille pour le Concours des Griffes à venir. Rakarth ne comptait pas en rester là, en faisant peser son ascendant hiérarchique sur les nobles ici présent et prendre part à la bataille finale pour s'accaparer toute la gloire au nom de Karond Kar. Et si dans les manœuvres à venir, il devait arriver quelques fâcheuses mésaventures à des bêtes de Clar Karond, les peaux vertes constitueraient les boucs émissaires parfait pour dédouaner le seigneur des bêtes... C’est ainsi que Dalakkar Frimalgide fût écarté du combat. Le prétexte de ses récentes blessures permettait à Rakarth d'éviter toute retombées de gloires sur ce dignitaire de Clar Karond, qui s'était déjà trop illustré dans les affrontements précédents. Sous ce couvert hypocrite de prévenance, Rakarth conviait donc les maîtres des bêtes de Clar Karond à venir prendre la place de Dalakkar sur le champ de bataille à venir. Ainsi, il ne pouvait être accusé d'évincer de manière trop ostentatoire Clar Karond, tout en sachant qu'ils les faisaient s'exposer à autant de danger qui pouvait les pousser vers une fin prématurée... Enfin, il ne fit rien pour écarter Kelgotral de cette chasse qu'il avait lui-même initié. Ce druchii formait le parfait cran sureté pour ses manœuvres : qu'il survive ou qu'il meurt, Rakarth tirerait dans tous les cas avantage de ce qu'il lui arriverait. La vaste armée druchii était prête à attaquer. Sera jeté dans la bataille toutes les réserves pour assurer une victoire écrasante et qu’aucun des druchiis disponible ne rate le spectacle. Ces forces étaient débarquées de l’Arche noire Citadelle de l’Oubli et prêtes à frapper dès que la bataille serait engagée. Des éclaireurs avaient signalé des mouvements orcs au nord et au sud. Ils allaient sans doute tenter de s’en prendre aux flancs druchiis... __________________________________________ Alors que le soleil se lève derrière la jungle, deux personnages montent au sommet de la tour de guet du village, le chef orque et son gobelin souffre-douleur. « Cé Ratchitt, le Grand, dit le chef. J’ai plein d’boy qui sont prêts à battre, et vous vous êtes prêts ? Ratchitt passa son pouce sur la pointe de sa flèche. Lui et les autres gobelins avaient passé la nuit à aiguiser leurs armes. Depuis la tour, le chef regarda la lisière de la jungle et les marais. Il pouvait voir le camp des elfes noirs et leurs feux sacrificiels. L’odeur de chair brûlé atteignait le village orc tout comme les cris de torture. « ça c’est un sale affaire, j’crois... » dit le chef qui parlait plus pour lui-même que pour son serviteur gobelin. « … faire la guerre sans piller. Ça ne serait jamais arrivé du temps de Morglum. » __________________________________________ Règles du scénario : Armée Elfe noirs : Armée Orcs & Gobelins : Déploiement : Les peaux vertes retranchés dans leur village pouilleux ont dressés leurs catapultes pour vendre chèrement leur peau Rakarth prend la tête de l'armée, Kelgotral à sa gauche parmi ses corsaires ivres de combat, Darikin à sa droite à bord de son char à courre Le frisson de la chasse parcours l'échine de l'armée druchii tandis que l'heure de la curée a sonnée ! Les esclaves sont poussés au devant de l'ennemi tandis que les sœurs du massacres, en illustres gladiatrices qu'elles sont, partent également en avant-garde pour affronter les ennemis les plus féroces en premières La suite très prochainement ? Merci de m'avoir lu
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