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Hexeoclann

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  1. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Salut. Alors, pour le sourire, c'est pour cela que j'ai mis "ce qui semblait être un sourire". bon, voila la suite. Bonne lecture . Chapitre 10 Le chef de la troupe s’était levé de bonne heure. Assit sur le même tronc que la veille au soir, il réfléchissait sur la journée à venir. Il pensa d’abord à réparer le maraglen mais une grande partie était tombée dans la rivière. Il dut donc y renoncer. Il était attiré par la possibilité de rentrer au village mais, après quelques minutes, il en conclut que les villageois seraient terrorisés si ils apprenaient que les soldats renonçaient. Il essaya de trouver un moyen de rentrer au château en faisant croire au villageois que le dragon était mort mais celui-ci pouvait réapparaître d’un moment à l’autre. Non, décidément, pas moyen de se dérober. Il fallait abattre la bête. Il regarda ses hommes s’affairer et se préparer. A gauche, un soldat mangeait un bout de fromage, discutant avec un autre qui aiguisait la pointe de sa lance. Un peu en retrait, l’homme qui avait manifesté sa colère la veille se rasait avec un couteau, veillant ne parler à personne. A droite, un groupe d’hommes bavardait d’un ton calme. Soudain, le chef eut une idée. Il se leva d’un bond. Tout le monde se tourna vers lui. Embarrassé, il se retourna et ferma son sac. Il ne voulait surtout pas alarmer ses hommes avec un plan dangereux. Le Viebbal se réveilla dans sa grotte. Il se leva, fit sa toilette puis se rendit à l’entrée de la caverne. Il contempla son territoire. La grande lande s’étalait à perte de vue. Une longue rivière la perçait de ses méandres, du Nord au Sud. Sa grotte se trouvait sur une pente raide d’une colline. Il prit son élan puis déploya ses grandes ailes membraneuses et s’envola. Il partait chasser. Il volait déjà depuis longtemps lorsqu’il aperçu un mouvement infime dans le feuillage en contrebas. Prudent, il atterrit doucement à une dizaine de foulées de la chose. Balayant du regard le sol, il ne vit rien et se reporta aux branches. Il découvrit alors un grand ours noir qui tentait d’extraire sa patte d’une ruche, ignorant les insectes furieux qui tournoyaient autour de lui. Un ennemi. Le Viebbal, dans la intention de défendre ses terres sauta sur l’animal avec une forte poussée sur une branche. L’ours parvint à se décoincer la patte et sauta à terre, accompagné par les abeilles, évitant le coup. Le Viebbal atterrit sur le sol tapissé de feuilles mortes. Il paraissait frêle par rapport à son énorme adversaire, malgré sa lourde queue qui oscillait derrière lui. Debout, l’ours balançait ses pattes griffues en grondant. Le dragon riposta en crachant et en poussant un hurlement puissant et, soudain, il attaqua. La bête noire lui attribua un gigantesque coup du revers de la patte dans le flanc, le projetant à quelques mètres. Chancelant, le dragon rouge se releva et grogna en montrant les crocs. L’ours retomba à quatre pattes et s’approcha lentement du Viebbal. Celui-ci attendit. L’animal noir marchait droit et avec détermination. Lorsqu’il fut assez proche, le reptile fit un brusque mouvement pour frapper l’ours de sa queue. Le coup ébranla le robuste animal sans réellement le déstabiliser. Mais le Viebbal enchaîna, mordant son adversaire là où les piques l’avait déjà blessé. L’ours noir hurla, sa fourrure rougissant au niveau du bras gauche. Pour se débarrasser du dragon, il le frappa de sa patte libre. A nouveau propulsé, le Viebbal eut du mal à se relever. Il sentait une intense douleur au niveau des côtes sans pour autant que le sang coule. La bête boita vers le dragon, déterminée. Lorsqu’il fut proche de son adversaire, le Viebbal battit des ailes pour passer au dessus de celui-ci puis lui sauta au cou, toutes dents dehors. L’ours, le dragon pendu à sa nuque, se débattit férocement pendant plusieurs minutes avant de s’étaler par terre, mort. Le vainqueur se pencha sur le cadavre pour se nourrir. Une fois repu, il s’envola tant bien que mal en direction de sa caverne dans le but de se reposer. Arrivé devant sa grotte, il atterrit et entra. Une étrange odeur flottait dans l’air. Il renifla bruyamment l’air, ses narines se dilatant à chaque inspiration. Il avança prudemment vers le fond de son antre. Plus il s’y enfonçait, plus l’odeur se faisait forte. Il la reconnut. C’était celle des bipèdes. Soudain alarmé, il balaya la roche nue du regard. Ne voyant rien, il avança d’un pas. Un hoquet de frayeur se fit entendre. Se tournant vers l’origine du bruit, le dragon gronda. Le grognement resta en suspend dans l’air, résonnant dans l’espace restreint. Le Viebbal perçut des respirations saccadées. Il tendit l’oreille. Il entendit alors, sans en comprendre une bribe, un murmure presque imperceptible qui faisait : -Attendez encore un peu… Attendez… Dans un coin humide de la caverne, quatre hommes effrayés étaient agglutinés contre la roche froide et collés les uns aux autres. Le chef chuchotait des paroles réconfortantes à ses hommes terrorisés. Des gouttes de sueurs coulaient sur les joues des soldats tandis que le chef murmurait : -Regardez, il est terrifié…Tout va bien…On l’auras cette fois… Les hommes serraient si fort leurs lances que celles-ci leur faisaient mal. Un bref raclement se fit entendre lorsque que le manche d’une arme toucha malencontreusement le sol. Le Viebbal tourna brusquement la tête. Réprimant un frisson, le chef ordonna silencieusement à ses hommes d’attendre encore. D’un coup, le dragon prit peur. Il se retourna brusquement vers la sortie. Un sifflement se fit entendre dans le fond de la grotte et plusieurs silhouettes noires apparurent à l’entrée de la caverne, se découpant dans la lumière blanche du soleil. Chacune était armée d’une lance. La retraite était coupée. Il rugit. Derrière lui, des bruits de pas précipités résonnèrent. Il était pris au piège. Il balança sa queue derrière lui pour maintenir ses adversaires à distance tout en montrant les crocs devant lui. La caverne avait une forme de tunnel, ce qui l’empêchait de voler mais interdisait aux bipèdes de le contourner. Epuisé par son combat contre l’ours, il n’avait pas la force de se battre face à tant d’adversaires. Il rugit le plus fort possible pour effrayer les bipèdes. Profitant du moment d’hésitation créé, il galopa vers ceux qui bloquaient la sortie, tête baissée, cornes en avant. Ses opposants reculèrent d’un pas, mais, entendant rugir leur chef, au fond, ils reformèrent la ligne et serrèrent leur lances. Le dragon repoussa trois lances d’un coup de cornes mais la quatrième lui taillada le flanc. Ignorant la douleur et serrant les dents, le reptile s’envola en emportant entre ses serres un malheureux bipède. Tout en volant, il lacera sa proie de ses griffes avant de la laisser choir vers la canopée. L’idée de dormir à la cime d’un arbre le répugnait mais retourner à la grotte serait mortel. Il vola donc longtemps, tenant à s'éloigner des bipèdes. Il longea la rivière, dépassa un grand rocher et arriva près d'un lac artificiel formé par des castors. Il se posa doucement sur une haute branche et commença à lécher la plaie qui lui barrait le côté. Voilà. Dites, il ne commence pas à être vraiment un bourrin là, mon dragon ? Parce que si oui, je modère, hein. Hexeoclann. EDIT : Inxi, j'ai un poil allongé la fin.
  2. Le bourreau va achever ce bien triste sire. Et dans cette folle injustice, Avant même de voir la tombe, Avant que la lame ne glisse, Son coeur est mort, dans l'hécatombe. Hexeoclann.
  3. Tous lui plasmodiaient des éloges Le héros s'en reviens de guerre, Grand jour pour toute la ville, Avec son armée témeraire, Il écoute les louanges des civils.
  4. On en oublia mon visage. Je fut un grand, dans cette région. Des statues furent bâties en mon nom, Mais le temps, ennemi felon En a ôté toute signification. Hexeoclann, je sais pas si le dernier vers veut dire quelque chose .
  5. Mais il fait nuit et je vois le jour Et sous le soleil de minuit, La neige est mon désespoir, J'y marche, m'y enfonce, la défie Mais à chaque pas, je risque de choir. Hexeoclann, sympa cette section.
  6. Hexeoclann

    Illustrations

    Salut. 1er dessin : J'aime beaucoup. Les tatouages sont supers . C'est une bavure sur la nasale du casque ? T'aurait pas pu l'effacer sur Photoshop ? 2ème dessin : La gargouille est bien mais j'aime pas les plis sur le pantalon du mec, la veste est plus longue d'un côté que de l'autre, la main qui tient la tête est trop grosse, le pantalon semble rentrer dans les chaussures, les chaussures elles-même sont trop géométriques et collées au sol (la pointe doit un peu se décoller du sol), on a l'impression qu'il porte un gant à sa main droite et pas à l'autre, l'épée doit être couverte de sang si c'est elle qui a coupé la tête... Bref, j'aime pas le gars (j'ai une dent contre les dessin d'hommes). Bon, j'aime bien le dessin quand même. J'adore la gargouille . Je me suis rendu compte que c'est pas facile d'imaginer une gargouille pour la dessiner, mais ça, on s'en fout. Hexeoclann.
  7. Salut. Un peu lourd. En plus, c'est pas facile de monter un hippogriffe la premiere fois .C'est bien même si c'est un monobloc. Continues. Hexeoclann.
  8. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Bien, bien. Une suite toute en déscriptions, très peu d'action, ça ne change pas de ton style ordinaire, ça n'avance pas tellement... Bref, la suite parfaite pour nous faire attendre un peu plus. Tu remarquera quand même que l'on ne connaît pas de personnages secondaires à part l'aristocrate, donc on peu pas tellement stresser sur la personne qui va être tué. Hexeoclann.
  9. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Bon, alors, je poste de plus en plus court à intervales de plus en plus long, va falloir y remedier. La, on a l'impression que c'est quelque chose de tout a fait normal. (d'ailleurs, c'est le casque et non le soleil qui dévie) Tu l'as bien fais dans Les trois destins, non ?J'ai pas réussit à développer le dialogue. Voilà quand même la suite. Bonne lecture . Chapitre 9 Le Viebbal profita de sa domination pendant quelques secondes avant d’abattre brutalement sa masse caudale sur le flanc d’un des hommes. Celui-ci chuta dans la rivière que le groupe longeait en hurlant de terreur et en emportant un de ses camarades dans sa course. Les autres hommes se retournèrent et dévisagèrent le dragon rouge. Etant donné que les soldats tombés à l’eau étaient ceux qui poussaient la chose de bois, celle-ci se trouvait entre les hommes et le Viebbal. L’œil vert de la créature étincelait et ce qui semblait être un sourire se dessina sur la face balafré. Les soldats prirent peur mais furent rappelés à l’ordre par leur chef qui leur dicta de former le mur de lance. Le sourire du dragon ne s’effaça pas. Sans que les hommes ne comprennent quoi que ce soit, la queue reptilienne fouetta l’air, le maraglen vola en éclats et deux hommes furent projetés quelques mètres en arrière, une poutrelle plantée dans la poitrine. Après cette offensive foudroyante, le Viebbal s’éleva dans les airs et disparut derrière la voûte de feuillage. Lorsque les hommes eurent repris leur souffle, ils constatèrent que les deux tombés à l’eau s’étaient noyés. Ils n’étaient plus que huit dans le groupe et le maraglen était détruit. Le chef de la troupe, à l’aide d’un bâton, replaçait dans le feu de bois les cendres qui s’en étaient éloignées. Son regard était vide, morne, lugubre et las. Il était assis sur un tronc tombé au sol, les avants-bras posés sur ses genoux et le corps penché en avant. Il ne disait rien. Les autres membres de la troupe étaient dans le même état que lui. De temps en temps, un soupir interminable perçait le silence. Le soleil était couché depuis une heure. L’atmosphère était lourde et le chef de groupe sentait la cause de la mort des quatre hommes peser sur ses épaules. Il aurait dut être plus prudent. Il contemplait les flammes, le regard vague. Il rompit le silence, hésitant : -Les gars, il va falloir être plus prudent… -Il serait pt’être temps, grommela un homme. -Bon, on va faire des tours de garde la nuit et être plus attentif à tout ce qui serait susceptible d’être un dragon. Il va vraiment falloir s’organiser parce qu’à huit, ça va être rude. -On pourrait pt’être faire la garde à deux, proposa un soldat. -D’accord, en attendant, Wilgen, Halser, allez chercher du bois. Les deux hommes se levèrent, ramassèrent deux bâtons et mirent le feu à l’une des extrémités de chacun à l’aide d’une poudre spéciale. Ils s’enfoncèrent ensuite dans le bois, munis de ces torches. Le chef de troupe désigna un autre homme pour monter la garde avec lui et les quatre autres soldats se couchèrent dans un long soupir de fatigue. Le Viebbal était posé sur un grand rocher. Entre ses serres se trouvait un lièvre mort. Il mangeait, déchirant des morceaux de viande puis agitant son long cou pour les faire glisser tout entiers le long de sa gorge lorsqu’un bruit se fit entendre, non loin. Il releva la tête. Il regarda tout autour de lui, balayant du regard la forêt endormie en quête d’un éventuel ennemi. Rien. Rassuré, il finit de dévorer son repas. Brusquement, dans un bruit mat et étouffé, il décolla et vola jusqu’à sa caverne. Une fois là-bas, il se roula en boule et, les ailes étendues sur le sol de pierre, ferma ses yeux d’émeraude. Voilà. 0'mor'tyr n'as plus d'avance. Hexeoclann.
  10. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Je crois avoir précisé que "notre cheval" ne crachait pas de feu . De plus, je dirais plutôt "notre lézard". Faudrai savoir!!! J'avoue que la, j'ai pas tout compris .Hexeoclann, promi, après ça, j'arrête de flooder .
  11. Alors, C'est pas mal mais ça me décois . Ca fait trop conte de fée : le jeune et impetueux guerrier qui combat le jour de son annivrsaire un monstre (qui est censé être un magnifique cadeau alors qu'il n'est même pas dressé ) qui le dompte mais qui est blessé et qui utilise une potion magique que lui à donné son amante ( qui est en fait une fée ) pour se soigner . Bon, OK, j'invente un peu . Et surtout les meileurs gardes qui ne réussissnt pas à dresser la bête et qui ne meurent même pas. Bon, sinon, Maximilian qui est en fait Mordras à eut de la chance de devenir vampire car il a ainsi put vivre deux siècles. Comme il était hainneux, il est arrivé dans le monde avant Ariano qui est en fait Trivolus. OK, je suis long à la détente. Je sais pas si tout la monde a suivi mais bon, c'est pas grave . J'aimerais savoir si vous êtes d'accord avec moi sur le fait que Louisiana est idiote de suivre Maximilian. Hexeoclann, qui s'en va vraiment décu par cette partie et qui espère que Poupi fera mieux au prochain texte.
  12. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Ah, Bah ça avance. Bon, tout d'abord, la forme : C'est très bien écrit et on est vite transporté. J'ai reperé deux petites fautes. et... Ah, zut, je la retrouve plus.Question fond, ça avance pas mal. Mais c'est quand même cruel de nous laisser en suspend, comme ça... ( et, selon moi, ça sert pas à grand chose ) Enfin bon, on va pas se plaindre . La suite. Hexeoclann.
  13. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Salut . Merci pour les comentaires, c'est sympa. Je voyais pas ça comme ça... Si mes textes semblent futuristes, vous me le dites et je pars en section science fiction, hein .Bon, voilà, je poste la suite. Bonne lecture . Chapitre 8 Le Viebbal marchait dans la forêt en quête d'un point d'eau lorsqu'il entendit des voix. Sur ses gardes, il avança vers la lisière du bois en se cachant derrière les buissons. Un groupe d’une douzaine de bipèdes marchaient tranquillement, deux d'entre eux poussant une étrange construction de bois. Ils étaient plongé dans une conversation concernant la chasse au dragon. Certains disaient que ce serait un jeu d'enfant, contredits par d'autres, plus prudents. Régulièrement, les deux hommes qui poussaient la chose de bois étaient relayés par deux autres. La petite troupe se dirigeait vers le village. Chacun se servait d’une lance comme d’un bâton pour s’aider à marcher et portait dans son dos un petit bouclier rond. Le Viebbal observa longuement cet étrange cortège puis, d’un seul coup, poussa puissamment le sol de ses pattes arrières et s’éleva sans effort dans les airs, produisant un bruit étouffé. Les bipèdes levèrent la tête et aperçurent en l’espace d’un instant leur cible. La petite troupe arriva dans le village, accueillie avec joie par les paysans. Le curé entraîna les soldats envoyés par le seigneur dans l’église en passant près d’une petite maison de torchis collée à celle-ci. Il s’assit sur un banc et invita les hommes à l’imiter. Un soldat prit la parole, au nom de la troupe : -Bonjour mon père, le seigneur de Montaugure nous envoie pour chasser le dragon. -Bonjour, le seigneur m’a, en effet, garanti des hommes pour tuer la bête. Mais j’ai remarqué une machine de guerre, qu’est ce donc ? -Ce n’est pas vraiment une machine de guerre, c’est un maraglen. -Un quoi ? -Un maraglen, c’est une petite baliste. -Je vois que le seigneur de Montaugure prend l’affaire très au sérieux. Très bien, mes ami, je ne peut vous indiquer l’endroit où se terre la bête mais vous trouverez des pistes, j’en suis sûr. Sur ce, messieurs, je vous envoie. Partez chasser le dragon ! Les hommes avançaient lentement, traînant derrière eux le maraglen. Ce dernier les ralentissait très fortement mais les rassurait. Souvent, il était trop large pour passer entre deux arbres et devait emprunter un chemin plus long. La troupe se montra efficace et toute piste, tout signe et toute trace du dragon furent repérés. Au milieu de la journée, les soldats firent une halte dans une petite clairière et mangèrent du pain rassis et du fromage. Le bois se faisait de plus en plus obscur et la végétation de plus en plus dense au fur et à mesure que les hommes avançaient. Ils longeaient maintenant un cours d’eau pour ne pas s’égarer. Les lances se coinçaient dans les branches et le maraglen étaient difficilement maniable. Aussi les soldats décidèrent d’un commun accord de rebrousser chemin jusqu’à la clairière où ils s’étaient arrêtés. Ils découvrirent deux cadavres de biches au même endroit. Les mouches tournoyaient autour avant de venir goûter à la charogne. Des traces de griffures étaient visibles malgré le flot noir d’insectes. Les soldats évaluèrent la mort des deux animaux à cinq jours auparavant. Il marchèrent encore un peu le long du ruisseau avant que l’homme qui ouvrait la marche fit signe au autres de ne pas faire de bruit. Il désigna ensuite l’autre rive de la rivière. Tous les regards se tournèrent. En face, un peu en aval, un fière créature rouge sang buvait au ruisseau, les ailes membraneuse repliées sur son dos. Les hommes s’affairèrent silencieusement pour mettre en place le maraglen. Un des soldat sortit un long carreau et l’encocha sur la corde de l’arme. Le maraglen était près à tirer et un homme se pencha pour l’actionner. Le soleil, filtrant à travers le feuillage dévia par un heureux hasard un reflet du casque du soldat vers l’œil du dragon qui, ébloui, recula d’un pas. Ce geste le sauva car le carreau se ficha dans une branche sèche, la fendant en deux, là où se trouvait la tête du dragon un seconde avant. Les soldats, déçus et effrayés par ce premier échec saisirent leurs lances et formèrent un barrage de fer devant la créature. Le Viebbal, pour les intimider, se dressa sur ses deux pattes arrières et balança lentement sa lourde queue hérissée de pointes devant lui avant de faire voler en éclat une branche d’un seul coup de cette masse caudale. Les hommes, intimidés par cette démonstration, affichèrent des expressions effarées et serrèrent à tel point leurs armes que leurs articulations blanchirent. Le Viebbal avança un peu, remarquant le changement de comportement. La rivière séparait les deux camps mais deux battement d’ailes suffiraient à transporter le dragon de l’autre côté. La créature rouge, se remémorant la profonde entaille laissée dans sa joue par une épée, préféra s’envoler plutôt que de se frotter au mur de fers de lance. Les hommes, soulagés de voir leur adversaire battre en retraite, se remirent en marche. Le Viebbal planait. Il vola encore un peu pour traverser le cours d’eau et passer derrière les bipèdes. Perdant de l’altitude, il battit frénétiquement des ailes pour atterrir sans bruit malgré le feuillage. Avançant entre les arbres, il cherchait du regard la troupe, les sens aux aguets. Après plusieurs minutes, il entendit des voix. Suivant le bruit et faisant attention à ne pas faire en faire lui même, il s’approcha de la rivière et déboucha sur un bois plus clairsemé. Il aperçut les bipèdes en file indienne, l’étrange chose en bois poussée par deux d’entre eux se traînant à l’arrière. Depuis qu’il avait découvert le village, son territoire était constamment arpenté par les étrangers. Cela devait cesser. Sans aucun bruit, le dragon, emplit de rage, rampa furtivement jusqu’à la troupe d’une douzaine d’ennemis. Une fois juste derrière les bipèdes poussant la chose de bois, le Viebbal leva sa queue meurtrière qui avait déjà ôté la vie à deux semblables de cette race envahissante. Bon bah, voilà. Hexeoclann.
  14. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Bon, à part ça, c'est (encore ) génial. Enfin le plat principal. Bon bah, je pourrais copier coller mon message d'avant mais ça n'a pas d'interrêt. Je préfère donc dire que j'adore et que j'attends la suite avec impacience. Hexeoclann.
  15. Super . Impressionné.J'en avait deux autres mais je les trouve plus. Mais attends, Elle est idiote ou quoi (de le suivre) .Bon, en clair, un bon passage. suite. Hexeoclann.
  16. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Les fautes que j'ai vu sans chercher (du tout) : Relis-toi bien . Commentaires : Délicieux, je me suis régalé . Le vieil aristoctrate est riche donc, c'est bon à savoir. Que du bon! Hexeoclann.
  17. Hexeoclann

    Le Viebbal

    1,50 mètres de muscles et de crocs, j'aimerais t-y voir. OK, c'est pas un grand dragon elfe de Warhammer. Je rappelle à tous (et j'explique à ceux qui n'auraient pas compris(Non, je ne parle pas de toi Inxi )) que "Viebbal" est un nom d'éspèce de dragons. D'où le "le Viebbal" à chaque fois que je le mentionne. Personnelement, je ne differancie pas deux lézards. Surtout lorsque j'ai vu le premier dans le feu du combat . Les animaux sont en permanence à chasser, à dormir et à manger. Je n'ai pas trouvé d'autres occupations pour le Viebbal . Hexeoclann, en esperant qu'Inxi ne va pas me dire que je reponds à tout le monde .
  18. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Qui as dis ça ? Bien que personne ne me l'ai demandé ça continue quand même. Bonne lecture . Chapitre 7 Sigred se releva, la tête ensanglantée du dragon dans les mains. Il la contempla longuement. Les yeux éteints étaient d’un vert terne, les cornes grises étaient à peu près de la taille du crâne et les puissantes mâchoires ouvertes surmontées des crocs aiguisés étaient terrifiantes. Le crâne dans la main, le chevalier rangea son épée et, victorieux, repartit vers la souche d’arbre pour faire cuire ses champignons qu’il n’avait pas eut le temps de manger. Avant cela, il caressa la joue lisse de son trophée. Soudain, un détail le frappa : Le coup d’épée porté par Mitrion lors du premier combat n’avait laissé aucune balafre. Alarmé, il se releva. Le feuillage fut brusquement percé par un éclair rouge et Sigred se retrouva nez à nez avec un dragon rouge dont la gueule barrée par une immonde balafre était déformée dans un rictus meurtrier. Le regard du chevalier passa du dragon au crâne qu’il tenait toujours dans la main. Avant qu’il ne puisse hurler ou dégainer sa longue lame, une queue hérissée de pointes frappa la tête de Sigred si violement que celle-ci subit le même sort que le celle du premier dragon. Le Viebbal, satisfait, regarda le corps s’affaisser puis s’envola, perçant le feuillage. Après quelques minutes, une femme tremblante d’horreur sortit de derrière le tronc d’un arbre noueux et, lâchant son panier remplit de champignons, se mit à courir vers le village, épouvantée et paniquée par la scène à laquelle elle venait d’assister. Le Viebbal volait de nouveau au dessus de son territoire. Il était satisfait car il avait tué un bipède qui arpentait son territoire et qui, en outre, avait tué la compagne qu’il avait trouvé dans les montagnes. Cependant, sa colère n’était pas totalement dissipée et il avait faim. Aussi, il se dirigea vers le village des bipèdes. Une fois sur place, il chercha les bêtes blanches. Comme la plaine qui entourait le village était vide, il retourna vers la forêt et passa sa rage sur une harde de cerfs. Il parvint à tuer trois biches, en dévora une sur place puis laissa les deux autres charognes. -Comment ? s’exclama le seigneur. -Parfaitement, Messire, le dragon a tué deux chevaliers robustes. Une paysanne l’a vu achever le dernier. De plus, il y avait un cadavre de dragon, répondit le curé. -Deux dragons au même endroit, c’est très dangereux…marmonna le noble avant de demander : -De quelle taille était la bête ? -La femme m’a dit qu’il était grand comme un mulet, à quatre pattes. -Nous allons nous occuper du dragon, je vous enverrais une troupe de soldats. -Merci Messire, dit le curé en effectuant une révérence maladroite. Le religieux sortit du château puis enfourcha son âne pour rentrer à son domaine. Le mulet avançait lentement, son maître sur le dos. Ses sabots clapotaient sur le sentier rocheux alors qu’il descendait précautionneusement la motte sur laquelle était placé un grand château. Ses murailles grises éclairées par le soleil étaient flanquées de quatre tours angulaires et dominées par un donjon carré. Le paysage était magnifique mais l’homme monté sur l’âne était trop plongé dans ses pensées pour y faire attention. Un cri bestial et déchirant venu de la lande rompit le silence. L’homme frissonna et sa main saisit le chapelet doré qui se balançait au rythme des pas de la bête de somme, cognant fréquemment son flanc. Et voilà. Ca vous a plu ? Encore une fois, c'est très très court mais j'ai preferé ça plutôt que de vous voir souffrir de la mort du Viebbal . Hexeoclann.
  19. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Voilà la suite. Bonne lecture . Chapitre 6 Sigred courut jusqu’au cadavre de son ami. Il s’agenouilla à côté du corps et observa un long moment Mitrion, les yeux humides. Il se leva ensuite, pris le cadavre sur son épaule et sortit de la caverne. La descente de la pente abrupte fut longue et pénible car le chevalier avait peur de trébucher. Il marcha longtemps pour s’éloigner le plus possible du lieu de mort de son compagnon. Le sang de la tête de Mitrion coulait sur son épaule puis le long de son dos et de sa jambe mais il s’en moquait. Sigred s’arrêta au pied d’un grand saule pleureur dont les longues branches tombantes semblaient partager la peine du chevalier. Il déposa doucement le corps de son ami entre les racines saillantes puis entrepris de creuser un trou à l’aide de ses larges mains. Le travail fut long car les racines encombraient la fosse mais Sigred avait choisit cet endroit pour que le parfum envoûtant de l’arbre cache l’odeur de décomposition du cadavre et empêche ainsi les prédateurs de sentir et de manger son compagnon. Une fois le travail terminé, Sigred déposa le corps de Mitrion dans la tombe improvisée, laissant la bourse attachée à la ceinture de son ami et commença à la reboucher.Quand le trou fut entièrement comblé, le chevalier passa sa main noire de terre sur son front trempé par la sueur. Le Viebbal volait, soulevé par des colonnes d’air chaud. Il se dirigeait vers les montagnes qui formaient la limite de son territoire. La blessure qu’il avait sur le visage depuis son combat contre les bipèdes avait laissé une balafre. Il était maintenant presque arrivé aux grandes montagnes déchiquetées qui se découpaient dans le ciel gris métal. Sigred avait disposé des pierres en croix sur la petite motte de terre sous laquelle reposait Mitrion. Le soir venait et il devait trouver un abri pour dormir. Avant cela, il s’agenouilla devant la tombe, traça une croix sur son corps, sortit de dessous son vêtement la croix qu’il tenait autour du cou et pria longuement pour son ami. Il se leva ensuite et grimpa dans un grand chêne pour passer la nuit. Il mit un long moment à s’endormir plus par tristesse qu’à cause de sa position inconfortable. Avant de sombrer dans le sommeil, il murmura : -Je te vengerais Mitrion, le dragon mourra. Sigred marchait, relevant toute trace du passage du dragon. Il était en train d’observer une trace de griffe sur un tronc couché lorsqu’il entendit, derrière les buissons verts sur lesquels poussaient de gros fruits rouges, une respiration rauque. Surpris par la présence de l’animal inconnu, le chevalier dégaina sa longue épée. Il attendait, les sens aux aguets que la chose le remarque. La respiration se faisait plus forte, plus rauque. Sigred sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine, les gouttes de sueur dégouliner le long de ses joues, ses épaules se soulever à chaque inspiration et se rabaisser à chaque expiration. Il avait peur. Soudain, la bête, remarquant la présence du chevalier, surgit du fourré. Le gros sanglier s’enfuit à toute jambe sous le regard rassuré de Sigred. Ce dernier, soulagé, rentra sa lame dans son fourreau puis reprit sa route. Il emprunta un chemin sinueux bordé par endroits de petits cailloux, de gros champignons à lamelles jaunes et verts et parsemé de châtaignes trouées. Il avait faim. Il n’avait rien mangé depuis longtemps et chercha des champignons mangeables. Après une fastidieuse recherche, il dénicha quatre bolets rabougris en avance par rapport à la saison car c’était la fin de l’été. Il disposa des pierres en cercle dans un espace dénudé de tout tronc puis déposa des brindilles sèches dans le rond ainsi formé. Alors qu’il s’évertuait à allumer un feu de bois à l’aide du briquet de silex qu’il portait toujours sur lui, un puissant battement d’ailes se fit entendre. Le chevalier observa le grand dragon rouge traverser le feuillage d’un hêtre pour atterrir devant lui puis dégaina son épée avec confiance. Se remémorant son ancien ami, la rage l’envahit et il chargea la monstrueuse créature. Evitant l’attaque, le Viebbal balaya l’air de sa puissante queue. Sigred recula, effrayé. Le dragon s’approcha lentement du chevalier, confiant et sur de lui. Se soulevant brièvement dans les airs le temps d’un battement d’ailes, il frappa l’air de ses serres. Sigred était partagé entre l’envie de s’enfuir devant un être si combatif et celle de venger Mitrion. Il attendit que le dragon vienne à lui. Le temps passait lentement, très lentement. Sigred contempla la grande créature qu’il avait sous les yeux. Son regard passa des cornes aux crocs puis aux serres, aux muscles de ses pattes qui se dilataient à chaque pas, et enfin, à la queue… La sueur coulait sur ses joues où commençaient à pousser des poils dus à son séjour prolongé dans la forêt. Le dragon fit un pas, puis un autre. Sigred avait de plus en plus peur et la confiance le quittait au fur et à mesure que la bête se rapprochait. Soudain, arrivé à la hauteur du chevalier, le Viebbal tenta de saisir sa tête entre ses crocs mais Sigred se baissa et, dans un excès de rage, décrivit de son épée un grand arc de cercle au dessus de lui, tranchant net le cou du dragon. Le corps s’affaissa dans un bruit mat puis, plus rien. Il n’y avait plus un bruit dans le bois. Sigred était à genoux par terre, son épée à côté de lui et la tête du dragon dans la main. Brisant le silence, il murmura : - Je t’ai vengé Mitrion. C’était fini, il avait gagné, le Viebbal était mort… Voilà. C'était bien ? Je vous avais dit que ça allait être interessant. Heu.....Ca l'était hein . Hexeoclann
  20. Waz avait raison, ce sont des vampires. Tes textes sont toujours très courts mais, si tu aimes écrire comme ça... Bon bah c'est très bien . Je suis pas calé question vampires mais je crois que Maximilian va en devenir un . Bravo. Hexeoclann.
  21. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Encore un super texte. Ton vocabulaire est toujours aussi varié et riche. Ce texte est exclusivement fait de déscriptions mais ça passe tout seul. On sent bien le malaise dans cette diligence. Cependant, ça me fait penser à un autre passage . Que va-t-il se passer ? Telle est la question. Tu nous habitues à des texte super donc continues comme ça dans......LA SUITE! Hexeoclann.
  22. Pour les tirets, je suis d'accord avec Waz (moi, j'en met carrement 5 ). Je trouve les cavaliers rouges très vantards et ils m'énervent . Luthor, ça peut passer. C'est globalement très sympa. Hexeoclann.
  23. J'adore... Sauf : (et oui, ce mot est inevitable) J'aimerais mieux un petit "rien qui vaille" j'enleverais ça : c'est de trop car on a l'impression qu'il s'arette de se battre pendant longtemps. Tu nous fais un rapport de bataille pas un récit! Bon, je vois pas le rapport avec les autres textes mais c'est super. Continue, suite, Hexeoclann
  24. Si ça se trouve, ils vont se retrouver à notre époque, énorme . Mince, j'ai oublié qu'ils ne se souviendront plus de rien . C'est super quoi que trop court comme l'as dit Inxi. petit problème : Dans le troisième texte. Dans le quatrième. J'ai pas tout compris là. Hexeoclann. EDIT: Ce n'est pas ce que nous laisse croire ton avatar .
  25. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Bien, c'est super. J'aurais mis "son ami" puis "il", et pas le contraire. Bon, sinon, comentaires! Tu tiens tant que ça à nous faire attendre ? C'est toujours quand on dit "allez, c'est la dernière fois" que ça foire! C'est génial, le texte est prenant, bien décrit et juste assez long (j'aimerais bien savoir combien de pages Word ça t'as pris). Hexeoclann.
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