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Hexeoclann

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Tout ce qui a été posté par Hexeoclann

  1. Super! franchement, j'adore l'idée du guerrier qui se fait traité comme inferieur et j'ai explosé de rire quand il a demandé de recommencer le combat. J'ai cepandant relevé des fautes dans le combat contre le loup-garou : relis bien tes textes (ou passages lorsque tu édites) je mettrais "à la gorge" répetition Que du bon dans ce troisième récit . Hexeoclann
  2. Tu as mis une description et c'est bien, certes, mais n'empeche que le combat fait quand même deux lignes. En decrivant l'action, tu mettrais plus de suspens, moins de bourinisme et tu allongerais le texte. Pour la longueur, écoutes Inxi : c'est lui le modo. Hexeoclann EDIT : Inxi -> Je veux pas flooder donc j'edit directement ici. Pour la taille, c'est pas un ordre formel... Si tu aimes écrire comme ça, fais-le. Mais essayes de bien travailler ta forme vu que tu as moins à écrire. Après, si tu veux que le lecteur se prenne plus dans ton histoire, écris plus long. Qu'on est le temps de se transposer dans ton récit
  3. J'aurais mis des virgules à la place des parenthèses. se combattaient ; ils se vouaient parfait. bon, côté fond, c'est pas trop mal . Côté forme, bravo . C'est bien décrit et la tournure du combat est bien imaginée. Juste, une glaive peut dificilement parer un marteau de guerrre, l'épéiste est contraint d'esquiver mais c'est pas très grave. En clair, félicitation, continues comme ça. Suite. Hexeoclann
  4. Là Inxi, chuis pas d'accord : Mordras (le seul décrit) ne doit pas être le héros car le titre est Maximilian Draken. Débrouilles toi avec Inxi, je prend le survivant. Hexeoclann
  5. Salut. Globalement, ton texte est sympa mais cruellement court . Pour l'allonger un peu, rajoutes des adjectif, des périphrases et d'autres trucs utiles. Bon, quelques imperfections quetion forme : Hum hum, pas très réaliste. Je mettrais plutôt, "il était fort..." Bon...Suite ! Bravo, Hexeoclann Heu... un autre truc : la fin n'as pas une "résonnance" de fin si tu vois ce que je veut dire. Bien sur, tu peut facilement en faire une en suspend mais la description ne semble ici pas finie.
  6. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Et encore. Je suis particulièrement actif ces temps-ci. Bonne lecture Chapitre 5 Les deux chevaliers avançaient lentement dans la forêt dense. Ils avaient déjà trouvés quelques signes distinctifs de la bête qu’ils recherchaient. Au bout d’un long moment, Sigred demanda : -T’es sur que c’tait une bonne idée ? -Hé, Sigred, t’as perdu tout ton courage ? Et puis, il ne crache même pas de feu. -Tu ne l’as pas encore vu, même les cracheurs se servent de leurs serres pour chasser. -Sigred, calme-toi, quand on l’aura tué, on pourra se payer deux chevaux. Ca vaut la peine, non ? -Mouais, grommela Sigred. -Tiens, regardes, s’exclama Mitrion en découvrant une trace de griffes sur un arbre. On approche du but. Mais tu as raison, ajouta-t-il après un instant de réflexion, ses serres sont particulièrement terrifiantes. -Surtout qu’elles doivent être drôlement aiguisées maintenant qu’il les a faites. -En tout cas, ce ne sont pas tes loups qui ont fait ça ! -Si on continut par là, on devrait tomber dessus. Déclara Sigred en désignant un point lointain. Les deux chevaliers marchèrent encore longtemps avant de découvrir des traces fraîches dans un sol humide. En relevant la tête après les avoir observés, ils aperçurent une butte rocheuse percée d’une caverne entre les feuilles d’un petit arbre. -Voilà l’antre de la bête, murmura Sigred avec un frisson. Le Viebbal rentrait de la chasse. Il avait dévoré un sanglier puis était allé voir le village des bipèdes. N’ayant trouvé aucune bête blanche, il rentrait à sa grotte. -Il n’y a rien, dit Sigred en se retournant vers son camarade après avoir fouillé de fonds en combles la caverne. -Ouais, rentrons au village. -Ils ne nous laisseront pas entrer sans la tête du dragon. -T’es sûr ? répondit Mitrion en tapotant le fourreau de son épée. -T’as raison, rentrons, ricana son compagnon. Alors que les deux amis s’apprêtaient à quitter la grotte, un battement d’aile se fit entendre et une ombre aux bords rouges se découpa à contre-jours devant l’entrée de la caverne. Les chevaliers sursautèrent. Le Viebbal, dévisageant les créatures introduites dans sa grotte, poussa un cri retentissant amplifié par les échos. Les hommes dégainèrent. Le dragon observa d’un air amusé les bâtons que les bipèdes tenaient dans leurs pattes antérieures. Il fouettait l’air de sa lourde queue avec une puissance remarquable. Les chevaliers reculèrent de plusieurs pas devant cette arme meurtrière, une expression d’horreur se dessinant sur leurs visages. Sigred prit l’initiative en sautant en avant, arme levée. Son courage fut accueillit par un énorme coup de queue dans le ventre. Les mailles volèrent puis atterrirent sur le sol rocheux dans un léger tintement. Par chance pour le chevalier, les pointes aiguisées de la queue glissèrent sur son corps de la base jusqu'à la pique sans le blesser. Le chevalier, le souffle coupé, fut projeté contre le mur, inerte. Mitrion serra les dents et avança d’un pas. Le Viebbal, se retournant vers ce dernier, se leva sur ses pattes arrière et étendit les ailes au dessus de sa tête pour effrayer son adversaire. Celui-ci ne bougea cependant pas d’un pouce, décidé à protéger le corps de son ami. Un gémissement sortit alors de la bouche de Sigred. Mitrion, soulagé, relâcha un moment sa concentration. Le dragon rouge profitant de ce moment, ouvrit la gueule en grand et saisit la tête du chevalier. Alors que la puissante mâchoire se refermait, broyant le crâne de Mitrion, Sigred reprit subitement ses esprits en entendant le cri horrible de son compagnon. Le réflexe nerveux de ce dernier fut de lever le bras qui tenait l’épée. Celle-ci vint balafrer profondément la tête du dragon du sourcil au menton sans pour autant passer sur l’oeil. Le Viebbal, effrayé, lâcha prise et s’enfuit à tire d’ailes vers l’autre partie de son territoire : il ne s’attendait aucunement à ce que les étranges bâtons des bipèdes soient si tranchants. Il fuyait, le goût du sang dans la bouche. Il fuyait…mais il reviendrait. Comment c'était ? Je sens que la suite vas être particulièrement interessante. C'est mon petit doigt qui me l'as dit. Hexeoclann
  7. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Salut. C'est un singulier. hein ? Bon sinon, c'est vraiment bien. A part le fait que le prêtre se remet relativement vite de sa double blessure , je n'ai pas grand chose à dire. L'histoire avance plutôt bien et on va enfin connaître la raison qui à poussé les héros à partir . encore bravo, Hexeoclann.
  8. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Voilà la suite du Viebbal. Bonne lecture . Chapitre 4 Le Viebbal délimitait son nouveau territoire, longeant un fleuve puis une chaîne de montagne et revenant ensuite à son point de départ par la lisière du bois, urinant à intervalles réguliers sur des pierres et des arbres. Il survolait encore la lisière du bois lorsqu’il aperçut un drôle de décor. Il observa de ce qui semblait être un petit amas de mottes de terre carrées surmontées d’herbe jaune. Au centre de ce groupe de constructions qui évoquaient celles des fourmis, un édifice de pierres colossale se dressait, fier, dominant toute la plaine qui s’étendait à l’ouest de la forêt. Brusquement, de grandes plaques de bois s’écartèrent l’une de l’autre, laissant s’échapper un flot de créatures bipèdes et étranges. Le Viebbal entendit les cris poussés par les plus petites créatures qui courraient en tous sens. Surpris, le dragon s’approcha de l’étrange paysage. Le Viebbal était caché derrière une des constructions et observait, captivé, les bipèdes. Après avoir contemplé cette nouvelle espèce, il reporta son attention à la motte de terre derrière laquelle il se dissimulait. Il remarqua le soubassement de pierre et enfonça ses serres dans la terre séchée sans difficulté pour grimper sur le toit couvert de chaume. De là haut, il avait une vue panoramique sur tout le village et le pré tout en étant hors de vue des bipèdes. Il aperçut au loin des animaux étranges qu’il n’avait encore jamais vu. Il se dirigea donc vers le pré ou ce qui semblait être des petits mouflons dotés d’une épaisse toison blanche semblable à des nuages cotonneux. Il en tua un et le dévora sur place. Il trouva la viande exquise et, comme il était affamé, il rattrapa les autres qui s’étaient enfuis, et mangea encore. Enfin, il rapporta deux autres bêtes à sa caverne qui n’était plus très loin, une entre les crocs et une dans les serres. Les deux chevaliers errants pénétrèrent dans le village. Mitrion était un homme grand et bien bâti. Son nez fin et sa bouche crispée renforçaient un air sérieux qui n’était pas du tout le sien tandis que la longue rapière attachée à sa hanche le rendait fier. Sigred, quand à lui, était plus robuste et bourru. Un casque simple surmontait sa tête et sa lourde épée se balançait dans son fourreau. Les deux chevaliers étaient à pied et chacun était équipé d’une cotte de maille et d’un bouclier si simplement décoré qu’on pouvait se demander si quelconque armoirie y était représenté. Alors qu’ils recherchaient une taverne, un religieux sortit de l’église en gesticulant et en leur faisant signe de venir. Echangeant un regard, Mitrion et Sigred s’avancèrent vers le curé qui les fit entrer dans le grand bâtiment de pierre. -Qu’y a-t-il mon père ? Demanda rauquement Sigred, une fois assis dans la nef. -Et bien voilà, pour allez droit au but, je pense qu’un dragon rôde aux alentours du village. -comment ! S’exclama Mitrion en se rapprochant du religieux. -Parfaitement, pas plus tard qu’hier, un paysan a retrouvé deux cadavres de brebis dans son pré et deux autres ont disparus. Sigred éclata d’un rire gras. -Ce sont des loups ! Où allez-vous chercher ces histoires de dragons ? -Les loups sont aussi les bêtes qui me sont venues à l’esprit en apprenant le drame mais lorsque j’ai découvert de profondes entailles de la forme de serres dans la façade d’une des maisons, le doute n’était plus permis et j’ai fait rentrer toutes les bêtes dans la bergerie. Je vous demande donc si vous accepteriez de tuer le dragon. -Avez-vous une idée de l’endroit où se cache la bête ? Questionna Mitrion en posant un coude sur le dossier de sa chaise. -Non, mais nous savons qu’aucune flamme ne peut sortir de sa bouche : les brebis ont étés tuées par des griffes. -Combien nous donnez-vous ? -Ceci, répondit le curé en tendant une bourse au plus petit des deux chevaliers. Ce dernier prit le petit sac et le soupesa. Il le passa ensuite à son compagnon qui fit de même. Après avoir échangé un regard avec Sigred, Mitrion se tourna vers le prêtre et dit : -C’est d’accord. Alors ? C'était bien ? Les descriptions ne sont elles pas trop lourdes? Hexeoclann.
  9. Hexeoclann

    Les Trois destins

    J'ai lu la rallonge de ton texte et, franchement, c'est bien. Ca me gêne, je mettrais pas ça dans un texte. C'est beaucoup plus clair comme cela question Jacob. Heu... Juste comme ça, c'est un peu rustique comme arme l'arbalette, non ? Bravo, Hexeoclann.
  10. Hexeoclann

    Le Viebbal

    C'est ça Waz. Oulàlà, j'ai fait beaucoup de fautes. Le combat final est court parce que j'avait la flemme de faire un gros combat comme dans le chapitre 1, en gros, j'ai baclé. Je sais, c'est pas bien. Peut-tu me dire où j'ai rendu l'action "molle" Inxi ? Pour que je corrige. Tournure un peu bizarre Est ce que "prouvant que les marrais pouvaient être habités" serait mieux ? La suite pour la fin du week-end au plus tard. Au fait Inxi, réacualises ta signature : c'est déjà trop long ! Hexeoclann
  11. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Et voilà la suite, plus longue. Waz, je te suis pour les "soudain" mais je les adore . Bonne lecture Chapitre 3 Le Viebbal avait repris des forces depuis l’incendie : il s’était nourri de cadavres brûlés pendant près d’une semaine, avait retrouvé la couleur éclatante de sa peau et son aile était quasiment guérie et ne lui faisait plus mal. Cependant, les vapeurs toxiques émises par le champ calciné irritaient ses yeux et ses poumons. Il devait quitter ce désert noir avant de mourir intoxiqué. Le dragon rouge se réveilla, s’assit et entreprit de faire sa toilette. Il commença par lécher la membrane de ses ailes pour l’assouplir et la laver. Il se leva ensuite et marcha jusqu'à un petit ruisseau qu’il avait repéré quelques jours auparavant. Il y plongea. L’eau était froide et le léger courant fit frissonner le dragon. Il s’extirpa de la rivière et se frotta le dos avec une de ses cornes puis se fit les dents sur un vieux tronc volumineux. Enfin, il s’allongea sur une pierre pour sécher au soleil, tel un lézard couché sur un muret. Une fois propre et sec, le Viebbal marcha jusqu’à la grande et haute falaise escarpée qui dominait la belle mer et où il avait bien failli perdre la vie quelques jours plus tôt. Il avait décidé de quitter son territoire d’antan dans la matinée. De la falaise, on pouvait voir le grand piton rocheux sur lequel, jadis, le dragon aimait tant se rendre pour admirer ses terres. Il observa un long moment la mer et le soleil qui en émergeait puis inspira et sauta dans le vide. Il volait. Il glissait dans les airs avec grâce et légèreté. Il monta à la verticale puis replongea en piqué vers la mer qui étincelait et scintillait sous le soleil de midi, comme si elle partageait la joie du dragon. Le Viebbal frôla l’eau salée de sa grande aile. Celle-ci n’était plus douloureuse. Il remonta, jouant avec les courants ascendants et les différents vents, vrillant, tournoyant et planant. Les mouettes riaient aussi de voir un être si heureux. Après avoir retrouvé les plaisirs du vol, le Viebbal s’intéressa à son objectif : Il devait traverser la mer. Il volait déjà depuis longtemps quand la faim commença à se faire ressentir. Dans les cieux, il croisa un dragon marin. Celui-ci était de couleur sable, ses grandes et fines ailes étaient taillées pour plonger, son museau était long et pointu, ses quatre puissantes pattes étaient munies de palmes et sa queue aplatie comme une nageoire ondulait derrière lui. Le Viebbal passa son chemin. Aucune côte n’était encore visible. Le dragon rouge était maintenant affamé et son aile commençait à l’élancer sous l’effort. Il observa une demi-douzaine de mouettes rieuses plonger dans l’eau et en ressortir avec un poisson dans le bec. La faim poussa le Viebbal à les imiter car, après tout, certains dragons étaient piscivores. Pourquoi pas lui. Il plongea donc à plusieurs reprises pour attraper des poissons. Mais les petites créatures étaient trop rapides et, à défaut de poissons, le Viebbal décida que les mouettes étaient plus faciles à saisir. Il dévora ce repas succulent avec délice. Les cadavres calcinés lui avaient fait oublier le bon goût de la viande fraîche, aussi, il trouva cette nourriture délicieuse. Le soleil déclinait derrière le dragon quand la côte se découpa devant lui. Le Viebbal arriva sur terre la nuit tombée. Il se percha alors à la cime d’un arbre et s’endormit presque aussitôt, sans demander son reste. Le lendemain, revigoré par une longue nuit de sommeil, le Viebbal entreprit d’explorer les environs. Il considéra des cieux une petite butte rocheuse qui dominait le territoire et s’enfonçait dans une grande forêt noire. Une plage de galets gris s’étendait entre le bois et la mer, accueillant un groupe de phoques bruns. Un long fleuve tortueux prolongeait ses méandres de l’océan à l’horizon si lointain et brumeux. Le territoire présentait tous les atouts, il était parfait. Le Viebbal piqua vers la plage et tua un phoque de ses serres acérées, faisant fuir laborieusement les autres vers la mer. Il engloutit la viande grasse avec appétit. Soudain, troublant le festin, un dragon gris trois fois plus grand que le Viebbal se posa lourdement devant ce dernier. Il était imposant autant par sa taille que par son allure : quatre pattes soutenaient son corps massif tandis que ses ailes immenses était repliées sur son dos couvert d’écailles pointues, sa tête était surmontée d’une longue crête noire et ses crocs, dépassants de ses lèvres tendues, scintillaient au soleil. Le nouveau venu se planta devant le dragon rouge et poussa un long hurlement sauvage et puissant. De nombreux oiseaux s’envolèrent de la cime des arbres dans un bruissement d’ailes, effrayés. Le Viebbal contempla la gigantesque créature propriétaire du territoire sur lequel il se trouvait puis, incapable de rivaliser avec une telle bête, il baissa la tête, étendit ses ailes au ras du sol et passa sa queue entre ses jambes, en signe de soumission. Satisfait, l’immense dragon gris observa le dragon rouge s’éloigner en volant de ses terres puis avala le phoque mort à peine entamé en le faisant glisser tout entier le long de son large gosier. Le Viebbal sut qu’il avait quitté le grand territoire du gigantesque dragon gris lorsqu’il survola un marais. Des odeurs nauséabondes et des vapeurs toxiques remontaient jusqu’au dragon rouge. Celui-ci observa le terrain où, d’après lui, aucun dragon ne pouvait demeurer. Le sol était brun verdâtre et boueux, de grandes tiges en émergeait et se balançaient au vent comme des bras cherchant à attraper le Viebbal, quelques rochers noirs s’embourbaient dans la vase et de grandes flaques vertes, sombres et opaques s’étalaient sur le décor, percées de temps à autres par de grosses bulles de gaz. Soudain, une tête reptilienne brune sortit de l’eau tel celle d’un alligator et observa les alentours de ses deux grands yeux globuleux, contredisant l’idée des marais du Viebbal. L’air tiède et fétide s’échappant du marécage soulevait le dragon rouge qui cherchait à quitter cet enfer pestilentiel. Une fois sortit du marais, il continua son chemin aérien vers l’intérieur des terres, pris d’une forte migraine due aux vapeurs marécageuses. Le dragon rouge traversa d’immenses territoires déjà occupés, survolant bois, lacs, collines, prairies et pierriers, se nourrissant d’oiseaux en tous genres et s’arrêtant la nuit à la cime d’un arbre sans dormir pour autant car il devait getter l’éventuelle arrivée du propriétaire du terrain. Un soir, alors que le soleil se couchait à l’horizon, pareil à une gigantesque mandarine, le chemin du Viebbal fut coupé : un petit spécimen de dragon mauve se tenait en suspend devant le rouge, battant des ailes, hurlant avec force et crachant de petites gerbes de feu. A la vue des flammes, le Viebbal eut un petit mouvement de recul mais reprit ses esprits presque aussitôt. Il hurla à plein poumon dans l’espoir de décourager le nouveau venu, propriétaire du territoire. Ce dernier ne bougea pas et engagea le combat, crachant une flamme plus grande. Il faisait de plus en plus noir et le feu craché par le dragon mauve éclairait le paysage et le combat. Le Viebbal cherchait à passer hors de portée du crachat enflammé, derrière son adversaire mais ce dernier était trop rapide. Le dragon mauve avait le dessus lorsque le rouge, profitant d’une inspiration de son adversaire assena un puissant coup de queue dans le bas-ventre de son rival qui, le souffle coupé et l’abdomen transpercé par les pointes, dégringola et alla s’écraser sur le sol de la forêt, une centaine de foulées plus bas. Une grosse averse commença à tomber alors que, éreinté par la journée, Le Viebbal s’abritait dans une caverne qui perçait une pente abrupte. Le dragon rouge s’endormit rapidement tant il était soulagé : il avait un territoire. Alors, c'était comment ? Hexeoclann
  12. Hexeoclann

    Les Trois destins

    A mon avis Inxi, c'est Josuah qui tire les deux fois. Pour moi, si le prêtre lui tire dessus, c'est parce qu'il tire aussi . On n'as pas entendu parler de Jacob depuis un bon bout de temps, on peut donc supposer qu'il n'est plus là. Sinon, je suis Fatman pour le compte des personnages. La suite pour quand ? Hexeoclann.
  13. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Ouf! encore une fois, je ne me lasse pas d'employer cet adjectif ( j'l'aime bien ), Génial. Un récit vraiment vivant et plein de rebondissement. Comme tu le disait, on entre dans l'action. Hum... C'est pas la première comparaison qui me serait venue à l'esprit. Fait plus de paragraphes, ton texte est trop compacte (il me semble que je te l'ai déjà dis). Bon bah, tu nous donne la fin du combat dans la suite. Hexeoclann
  14. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Oh non, tu n'as pas fais ça! C'est trop cruel ! Nan sérieux, c'est génial. Je mettrai un peu plus de paragraphes. Pour la brume, tu devrais rajouter le mot "compacte", ce serait plus réaliste. Résonna non ? Un peu lourd mais c'est peut-être recherché. Mais alors la suite pour très bientôt, hein. Un grand bravo, Hexeoclann.
  15. Hexeoclann

    Navregen

    Ouah! Super épisode. On peut dire que tu sais bien manier le suspens toi. Une seule chose à dire (à part de ne plus nous laisser en suspend comme ça): La suite! Sinon, tes orcs sont toujours aussi naturels. Je m'en rend compte maintenant parceque je me retrouve absolument dans leur bordel. C'est parfaitement désorganisé. Sinon, parcequ'il faut que je te le dise, il n'y a qu'une erreur qui m'a dérangé, mais Inxi l'a déjà relevé. Et d'ailleurs, Je suis d'accord, mais en fait tout le monde à l'air de mourrir (Nédacié aussi, ses gobelins le sont...). Derniere chose: Je croyais que Tressolid allait attaquer le wolfen quand il refuse de transporter le chaman. J'ai pas compris pourquoi il le fait pas finalement. Hexeoclann
  16. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Salut premierement, les fautes: Voile, à mon avis Le "avec succès" est de trop la phrase me gène. On ne vois pas le bout d'un pan de brume. A la limite, tu peux dire qu'il rentre dedans et qu'il y fait plus froid. Sinon, pour l'ensemble, c'est pas mal. Ca s'emboite parfaitement avec les autres textes, dans un style mysterieux. C'est plus long, c'est bien. Par contre, je veut une suite parce que tu ne nous avance pas tellement sur l'histoire là. Bravo, Hexeoclann.
  17. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Voilà la suite: Bonne lecture Chapitre 2 Depuis le combat sanglant avec le Queneros, l’état du Viebbal s’était légèrement amélioré. La morsure à sa cuisse avait guérit mais son aile était encore douloureuse. Il avait faim. En raison de sa blessure, il ne pouvait plus voler ni chasser. Il arpentait la lande qui avait, autrefois, été son territoire, en quête de charognes. Il avait remarqué deux dragons, un Somar et un Kerdam cracheur, qui survolaient le bois. Le dragon rouge errait en boitillant quand il entendit un hurlement sauvage provenant du ciel. Il leva le yeux et, à travers le feuillage d’un petit orme, aperçut ses deux usurpateurs se disputer. Ne prêtant aucune attention à cette querelle, il s’allongea entre les grosses racines saillantes d’un arbre noueux et s’assoupit. Le dragon blessé ne dut pas dormir longtemps car le soleil n’avait guère changé de position et commençait sa descente dans les cieux lorsqu’il se réveilla. Une forte et acre odeur de brûlé emplissait ses narines. Il se leva d’un bond et fit volte-face. De grandes flammes rouges orangées léchaient le bois sec, à quelques pas. Tous les résidants de la forêt fuyaient à l’opposé du brasier. Le Viebbal s’élança aussi vite que son aile meurtrie le lui permettait. Il savait que le Kerdam cracheur était l’auteur de l’incendie de forêt. Par chance, aucun vent ne soufflait, malgré la mer si proche, sans quoi le Viebbal ne serait déjà plus en vie. Il ne pensait qu’à courir, qu’à s’éloigner des flammes et de la mort. Son aile le faisait souffrir. Il haletait, ses narines étaient dilatées, son cœur battait à tout rompre, sa lourde queue hérissée de pointes le ralentissait horriblement. Il sentait sur son dos la chaleur intense du feu qui se rapprochait, se rapprochait encore. Chaque seconde comptait. Les minutes paraissaient des heures. La fatigue et la douleur se faisaient cruellement ressentir. La fumée envahissait ses narines, pénétrait dans son corps et intoxiquaient ses poumons. Il regrettait abominablement ses ailes, de ne plus pouvoir sentir la brise légère le long de son cou et d’être ballotté par les vents plus forts ! Etre restreint à arpenter la terre, si lourde, si froide, si dangereuse et dépourvue de toute grâce l’insupportait au plus haut point. Il courait. Plus vite qu’il n’avait jamais couru. Il avait de plus en plus chaud et de plus en plus mal. Soudain, il jeta un regard en arrière, sans s’arrêter de courir. Le brasier progressait à six foulées. Brusquement, avant qu’il ne se retourne, il sentit ses cornes se coincer dans une branche basse. Il tira de toutes ses forces sur la ramure, les yeux affolés, exorbités et irrités par la fumée rivés sur l’incendie qui progressait, progressait. Mais la branche ne cédait pas. Subitement, dans un élan de survie, il abattit sa puissante queue sur le bois. Celui-ci vola en éclat. Sautant en avant, le Viebbal s’éloigna de l’enfer. Arrivé dans un bois plus clairsemé, il sauta le plus haut qu’il le pouvait et déploya ses grandes ailes. Il plana sur cinq foulées et gagna du terrain sur le brasier. Il ne faisait plus attention à l’intense douleur de son aile. Soudain, il aperçut le Kerdam cracheur voler vers un territoire plus propice à la chasse qu’un enfer calciné et dépourvut de toute vie. La rage envahit le dragon rouge. Il cracha par terre et cavala de plus belle, la mort à ses trousses. Soudain, il sortit de la forêt… Et déboucha sur une falaise, au dessus de la mer. La mer si belle, si calme face au feu destructeur de l’incendie. Il ne pouvait nager. Il était perdu. Il observa les flammes s’approcher, rouges, oranges, jaunes, annonciatrices de mort. Elles gagnaient encore et toujours du terrain. Le Viebbal recula le plus possible. Sa queue pendait dans le vide, au dessus du précipice. Un faux pas serait crucial. Brûlant toute végétation sur son passage, le brasier avançait inexorablement vers le Viebbal. Celui-ci était impuissant. Soudain, le feu étant à une foulée du dragon, celui-ci sauta en avant avec un hurlement sauvage et déploya ses ailes. Le Viebbal avait sauté au dessus des premières flammes. Il ne pouvait toujours pas voler car un battement d’aile déchirerait la grande et fine membrane. Il resta donc ainsi, les ailes déployées, au dessus des flammes immenses, à planer, redoutant la mort. Il levait sa queue pour qu’elle ne brûle pas. Tout se passait si vite. Mais l’incendie dégageait tellement de chaleur que, d’un seul coup, les airs chauds soulevèrent les ailes membraneuses du Viebbal, emportant tout le corps. Il glissait, comme jadis, dans les airs brûlants, bien au dessus des flammes. Mais il fallait pourtant qu’il redescende car la fumée l’étouffait. Il planait en suffocant. Soudain, il émergea de l’épaisse fumée noire. Il avait traversé le danger. Il se posa en douceur sur un terrain calciné parsemé d’arbres morts. Le Viebbal avait des égratignures partout ou la végétation l’avait fouetté, la couleur rouge flamboyante de sa peau avait foncé, ses yeux étaient humides et irrités par la fumée, il souffrait horriblement de son aile et son estomac criait famine mais il était vivant. Soudain, derrière un arbre, il découvrit un lièvre calciné. Bien que la viande noire n’ai pas bon goût, il la dévora goulûment. Après ce festin, il attendit que l’incendie s’éteigne, dépourvu de combustible, puis s’endormit, épuisé par l’effort. Bon, vous vous êtes pas trop ennuyés? Les comentaires sont toujours les bienvenus. Pour Waz Ca va comme ca? Hexeoclann
  18. Hexeoclann

    Les Trois destins

    Très bon! J'aime bien ton style. Un truc que j'ai eu du mal à comprendre: Les noms dans le deuxième texte. Il y a Vlade, Josuah, Nathan, Duffer. On se pert un peu mais après, ca va. Bravo, Hexeoclann
  19. Hexeoclann

    L'antique bibliothèque

    Et un auteur de plus dans la bibliothèque! Le Viebbal Mon premier texte. Le sénario n'est pas très compliqué. Le héros est un dragon sauvage, donc, pas doté d'inteligence. Queteclann Petites nouvelles (pour l'instant, il y en a 2) pour illustrer ma cité hommes-lézards. Les protecteurs, une histoire qui se passe dans le grand Nord, et où des envoyés des Dieux luttent contre la magie qu'emploient les hommes.
  20. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Merci pour la réponse. C'est sympa. Pour le vol de la biche, j'pensais plutot à par exemple un ours qui l'emporte. Si tu laisse une carcasse dans une forêt, elle reste pas longtemps mais bon, je peux me creuser la tête.
  21. Hexeoclann

    Le Viebbal

    Salut, je poste mon premier texte dans la section récit. Le sénario est très simple mais bon... Dites moi ce que vous en pensez. A mon avis, c'est un peu flou mais c'est à vous de voir. Bon, voilà le texte: Le Viebbal Chapitre 1 Tel la figure de proue d’un grand navire rocheux dans la brume incertaine du matin, le Viebbal contemplait son vaste territoire, ses puissantes griffes s’accrochant au grand piton rocheux. C’était un beau dragon d’un rouge flamboyant, la membrane de ses grandes ailes avait une teinte plus claire, jaune, et ses yeux vert émeraude scintillaient sous le soleil levant. Sous son corps majestueux, sa longue queue dont l’extrémité était hérissée de pointes se balançait. Il observait la lande qui s’étendait sous lui. A gauche, l’immensité de la mer accueillait le reflet du soleil. Il déploya sobrement ses ailes et, avec une brusque poussée sur le grand rocher, il s’éleva dans les cieux. Le Viebbal vola longtemps, fixant le feuillage, à la recherche d’une proie. Soudain, repliant ses ailes, il plongea. La biche qu’il avait repérée n’eut pas le temps de bondir que les serres acérées du dragon étaient fichées dans sa chair. Le prédateur ramena lourdement sa proie à la cime d’un arbre pour la manger tranquillement. Déchirant un morceau de viande, il leva la tête pour le faire descendre le long de son gosier. En effectuant ce geste, il entrevit une ombre verte passer sous le soleil qui était maintenant à son zénith. Un Queneros. Abandonnant son repas, le Viebbal s’élança vers le dragon qui survolait son territoire. Le Queneros était un grand dragon vert dont les ailes plus bleutées soulevaient puissamment sa carcasse. Ses cornes étaient plus petites que celles du Viebbal mais ses serres paraissaient plus tranchantes. La queue du dragon vert était terminée par une flèche de membrane. Les deux créatures étaient de taille égale. Le dragon rouge arriva en face du Queneros. Le Viebbal hurla pour avertir son rival du combat iminent. Celui-ci lui répondit en crachant puis en criant encore plus fort. Les dragons prirent de l’altitude tout en vociférant. Soudain, aucun des deux n’ayant abandonné, ils se ruèrent l’un sur l’autre. Les cornes s’entrechoquèrent. Le Viebbal recula en agitant sa lourde et dangereuse queue devant lui. Le Queneros, hésitant, suivit le dragon rouge tout en gardant ses distances. Soudain, dans un puissant battement d’aile, le Viebbal s’élança en avant, toutes dents dehors, mais son rival esquiva habilement. D’un geste brusque, le dragon vert saisit entre ses dents un doigt de l’aile du rouge, juste en dessous du poignet. Le réflexe du blessé fut d’enfoncer la griffe du pouce atrophié de son aile dans le museau du Queneros tout en jappant de douleur. Imitant le geste de son adversaire, le dragon vert leva son aile et planta dans celle déjà blessée de son rival sa griffe. Maintenant, malgré les battements frénétiques des deux ailes encore valides, les dragons tombaient à toute vitesse, entrelacs d’ailes et de queues vert et rouge. Durant cette chute, la queue du Viebbal frappa violement la hanche du Queneros. De grosses gouttes rouges suivaient maintenant les créatures dans cette descente infernale. Soudain, arrivés tous près du feuillage de la canopée, comme par une convention, ils se lâchèrent et, battant des ailes, amortirent leur chute. Ils étaient maintenant dans la forêt, tournant autour d’un point tout en restant l’un face à l’autre. Ils retroussaient les babines pour montrer les crocs et fouettant l’air de leurs queues. Ils s’aidaient de leurs ailes repliées pour marcher, en l’absence de pattes avant. Le Queneros boitait d’une patte arrière à cause de sa hanche meurtrie et le Viebbal de son aile blessée. Le dragon rouge relança le combat en sautant sur son rival, les serres en avant. Ce dernier essaya d’esquiver mais sa hanche l’élançait à tel point qu’il ne n’arriva pas effectuer de mouvement rapide. Cependant, il put tordre son long cou pour saisir dans sa mâchoire une des pattes du Viebbal à la cuisse. Toutefois, en raison de sa blessure au museau, le Queneros ne pouvait plus mordre très fort. Il réussit pourtant à soulever assez la patte du dragon rouge pour faire choir celui-ci. Le Viebbal, dans un petit gémissement, souleva sa queue et l’abattit sur la hanche déjà à vif du dragon vert. Hurlant de douleur, le Queneros lâcha prise, ce qui permit à son adversaire de saisir sa mâchoire verte dans l'une de ses serres et de l’immobiliser. Le dragon vert était donc à terre, la gueule inutilisable. Le Viebbal, d’un coup sec, prit le cou de son rival entre ses puissantes mâchoires et sectionna la grosse veine de ses crocs acérés. Le Queneros était mort. Le Viebbal, boitant d’une aile et d’une patte, l’œil mi-clos par la fatigue, la gueule entrouverte et une corne cassée par la chute entre les branches, respirait rauquement. Malgré toutes ces blessures, il avait tué un dragon qui chassait sur son territoire. La chair des Queneros étant immangeable, il retourna là où il avait laissé sa biche. Arrivé près de l’arbre en question, il s’aperçut que son repas avait disparut. Alors, il s’assit au pied d’un grand chêne et entreprit de lécher ses blessures. Bon bah voilà,les commentaires sont les bienvenus, Hexeoclann
  22. Salut je me présente : Hexeoclann, j'ai 13 ans. J'ai commencé le hobby il y a 4 ans avec des tyranides avant de me lancer dans les hommes lézards il y a un an.
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