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Imperator

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Messages posté(e)s par Imperator

  1. Ah, la nostalgie...

    Je me prends à rêver d'avoir deux ans de vacances pour pouvoir me réinvestir pleinement dans la lecture. Ceci dit, j'ai la chance d'avoir pu lire des textes de Petch dernièrement, les fragments d'apocalypse.

    La nuit des figurines

    J'ai l'impression de retomber en enfance, mais que de souvenirs ^^. Toute une époque.

    Impe, dans l'ombre mais toujours présent.

  2. Merci, docteur Freud. Grâce à vous j'ai compris que je suis un ado immature. Le Warfo, ça vaut toute une psychothérapie.

    Ce n'était absolument pas dans mes intentions.

    Je me demande ce qu'il peut rester de positif dans un texte superficiel, vague, rapide et caricatural...

    La beauté, le plaisir, l'histoire, en somme, une existence.

    Je dois m'excuser, visiblement j'ai été trop vite en rédigeant mon commentaire et n'ai pas assez bien choisi mes mots. Crois-moi, de manière générale, aucun de ces adjectifs ne peut objectivement décrire ton texte.

    C'est pas 2 trucs contradictoires, plutôt les deux facettes d'une même situation. Après j'ai peut-être été maladroit, d'où ton sentiment de style bizarre. Mais mon but n'était pas du tout de me foutre de leur gueule, simplement de signaler qu'ils sont un peu jeunots, quoi.

    À nouveau, encore toutes mes excuses. Je suis habitués aux chroniques et à ma vie personnelle où les mots comptent moins.

    Toute la clé est là, je pense en effet que certains effets sont maladroits, parce qu'il me manque cette continuité entre les deux facettes.

    Le plus étrange, c'est que j'ai essayé de faire exactement pareil avec un texte d'épouvante et qu'on me reproche plus ou moins la même chose.

    Ensuite, tu avais l'air de dire que la scène n'était pas assez décrite. Alors bon si je me lance dans des grands récits charnels :

    Comme je l'ai dit, n'importe quel sous-entendu, et poétique tout autant, peut faire l'affaire. Je m'inquiétais pour l'équilibre du texte en rapport de taille.

    Véritablement, je tiens à m'excuser si mon commentaire était agressif ou désinvolte, je te prie de croire que je n'ai à aucun moment voulu te manquer de respect, ni à toi, ni au récit.

    ***

    Concernant la partie suivante, je n'ai qu'une question:

    comme si le Vent de Vie était dégouté par cette chair ambulante, ce cadavre en sursis.

    Qu'est-ce que tu veux, au travers la répétition de "chair ambulante" par "cadavre en sursis" apporter au texte?

    Le reste est bien à mon sens, une transition assez forte entre l'occasion de tout avouer et l'apparition de l'enfant.

    Impe.

  3. Allons-y pour un peu de flood, à cette heure-ci les modos dorment, hein Inxi X-/ .

    réalisé en coup de vent... mon cul oui

    Non, je t'assure que ça a été vite fait. Il faut bien comprendre que même si j'ai été assez actif ici à une époque, je ne suis plus qu'un visiteur occasionnel, faute de temps à y consacrer, à mon très grand regret.

    Et puis, normalement, pour un commentaire, je lis le texte, je laisse reposer, j'y réfléchis en dehors, je reviens un jour ou deux (parfois une semaine ou deux) plus tard, je pose mes hypothèses, je cherche à les vérifier dans le texte, puis je cherche des solutions.

    Le minimum pour cela est d'avoir lu l'ensemble du texte.

    Ici j'ai lu en diagonale le départ et en entier le dernier passage. Je ne peux même pas te proposer de véritable piste avant ton retour sur commentaire pour m'orienter et m'informer. J'ai quand même fait mieux comme commentaire.

    Au passage, j'avais aussi commenté ton texte "Maximilian Draken: Quête de sang, lors du concours de critique. Bon, ça date vraiment, mais... il me semble qu'il y a des recoupements avec mon commentaire de l'iris des Ethar, par exemple:

    -Vous savez bien qu’aucun vampire ne peut accomplir ce rituel, rappela l’humain qui lui faisait face.

    Là, trop simple. Désolé, mais un lecteur ne peut se contenter de cette solution de facilité. Pourquoi aucun vampire ne pourrait-il l'accomplir? Décision divine? Coïncidence heureuse? Si en plus Romain (au nom sur lequel je devrais m'arrêter deux secondes, il le mérite) doit rester, au vu de la description vue ci-dessus, il serait bon que ce soit pour une autre raison qu'un rituel que les vampires, pourtant violents magiciens s'il en est (en haut-elfe ayant bien combattu les vampire, j'en sais quelque chose...) ne peuvent accomplir.

    Bref, c'est un vieux vampire adolescent.

    Amusant ce coup-là aussi, cette vision adolescente revient souvent chez toi (deux fois, sur le net, ça fait souvent X-/ ).

    ***

    Allez, faut quand même que j'aille me coucher et laisser à nouveau la place aux autres.

    Impe, même si j'aime les chroniques, je ne peux pas oublier la section récit.

  4. Je passais par hasard et, je dois bien le dire, c'est le titre de ton récit qui m'a accroché. C'est vraiment un joli titre.

    Passons au récit, dans la mesure où j'ai, sur ton conseil, attrapé le train en route.

    ***

    (souvenez-vous que j'attends vos avis là-dessus, dites moi si c'est bien fait ou pas)

    Enfin quelqu'un qui dit ce qu'il attend. Je vais me faire un plaisir d'y répondre, du moins de mon modeste point de vue.

    De manière générale, la liaison que tu décris est, à mon goût, trop superficielle, rapide, vague et presque caricaturale et malgré tout assez réussie sur plusieurs plans. Je vais aller dans les détails pour vraiment montrer ce que j'entends par là:

    Le jeune Paulus avait appris la convocation de son père plusieurs jours à l’avance et en avait informé son amante. Le jeune noble avait crut percevoir une lueur inquiète dans les yeux dans son professeur lorsque ce dernier l’avait quitté, comme s’il flairait quelque projet secret dans l’esprit du jeune homme.

    Là, c'est parfait. L'amour innocent qui doit se cacher, le doute, etc... rien à redire.

    Le jeune homme était assez effrayé des conséquences qui surviendraient s’il était surpris en train de pénétrer frauduleusement le bâtiment

    Ah oui, et le lecteur? Comment pourrait-il avoir peur? Bon, c'est clair, j'ai pris le train en route, donc forcément, tu as peut-être expliqué lesdites conséquences auparavant. Ceci étant, pour moi qui n'ai lu que ça, franchement, c'est vide de sens. Il va se faire écarteler, refuser le droit de la voir, déshériter? Y a-t-il simplement des conséquences politiques qui l'inquiètent?

    J'avoue qu'avec ce seul passage, impossible de savoir.

    J'ai lu la première page en diagonale, je n'ai rien vu directement sur les conséquences pour Paulus, seulement les conséquences pour Tirianis.

    Prenons l'hypothèse que tu n'aies pas explicitement, avant cette partie, dit ce que cette union risquait de provoquer, dans ce cas un petit "Il imaginait déjà telle conséquence se dérouler et s'obstinait malgré tout".

    Si tu l'a déjà explicitement décrit (ce qui pourrait arriver), quelque part, je le ferais aussi, ou alors j'enlèverais carrément ce passage, ou je le sous-entendrais ("Il marchait vite, son coeur battait au point de couvrir le bruit de ses pas, il sentait des gouttes de sueur perler sur son front", ce genre de chose qui sous-entendent la peur, l'angoisse, mais qui restent des faits objectifs).

    L'ennui pour moi, avec ce passage, c'est qu'il semble être là uniquement pour "ajouter du suspens", mais n'apporte au lecteur aucune information, il donne ce côté "caricatural".

    Ceci étant, c'est plus une question de style personnel, niveau romance il ne change pas grand chose.

    ***

    La romance alors:

    Paulus entreprit ensuite d’escalader silencieusement la façade du manoir, jusqu’à la fenêtre que Tirianis lui avait indiquée comme débouchant sur sa chambre. Effectivement, dès qu’il eut commencé son ascension, l’amoureux transi vit ladite fenêtre s’ouvrir pour laisser passer la tête de sa bien-aimée, laquelle encouragea son amant du bout des lèvres jusqu’aux moment où leurs bouches purent enfin se rencontrer. Tout en embrassant Tirianis et en caressant ses cheveux défaits, Paulus entreprit d’entrer dans la chambre.

    Ah, la grande scène de la fenêtre. Très bonne transition du regard à la bouche et au baiser. Là, franchement, rien à redire. C'est doux, tendre, mielleux, tout bon.

    En revanche, franchement, je me suis marré en le lisant parce que, entre nous, imagine un peu le type passer par la fenêtre tout en embrassant la fille. Pour quiconque s'est essayé à cet exercice, ça prend des proportions franchement épiques.

    De plus, au simple niveau émotionnel, je te conseillerais (et j'emploie bien le conditionnel) de ne pas mélanger les baisers et le fait de pénétrer dans la demeure. En effet, si tu veux décrire un amour vrai et innocent, mieux vaut ne pas lier un baiser, preuve d'amour et moment de bonheur, avec le fait d'entrer dans la chambre, qui relève de la symbolique, et dans le fantastique, le plus souvent de la symbolique de possession.

    Ceci étant, si Paulus est plutôt du genre profiteur, alors là, au contraire, l'association est la bienvenue. Un peu comme celui qui garde les yeux ouverts en embrassant et en profite pour saluer encore un copain qui passe en même temps :D .

    Les deux amants restèrent ainsi quelques secondes à glousser de l’aventure et à se caresser gentiment

    Tu as vraiment un style particulier. Parfois c'est très caricatural ("il avait peur des conséquences") et parfois franchement terre à terre et presque trivial.

    Il serait intéressant de savoir quel type d'amour tu veux montrer au lecteur. Ici, visiblement, tu cherches à montrer le vrai visage d'une passion adolescente, une vision externe aux deux amants, plus réaliste, plus critique. (et du coup, l'association que je décriais en haut est la bienvenue)

    Si c'est effectivement cette sorte de "raillerie" que tu veux faire passer, alors tu choisis très bien tes termes, entre gloussement (péjoratif par excellence) et la niaiserie des "gentilles caresses".

    A partir de là, forte de son inexpérience,

    Plus j'avance, et plus je suis persuadé que tu veux te foutre de la gueule de cet amour, probablement encore plus de l'amour que porte Tirianis à Paulus. Mais en tout cas, c'est le genre de tournure toujours efficace et bienvenue.

    L’union fut intense, le Vent de Ghyran enserrant les deux amants dans ses volutes magiques, accroissant la puissance virile de Paulus et les sens doux et ouverts de l’elfe.

    Là, on repart dans le mielleux et l'amour avec un grand A.

    Lorsque d’un commun râle, les deux amants eurent atteint le paroxysme du plaisir, ils restèrent encore longuement enchâssés, ne pouvant se résoudre à séparer leurs chairs malgré la nécessité pour Paulus de partir avant le lever du soleil. Ce fut Tirianis qui parvint à achever leur union, se dégageant avec douceur du corps de son amant. Ce dernier entreprit alors de se rhabiller à contrecœur, se repassant en mémoire les mots, les gestes, les âmes qui s’étaient échangés lors de cette nuit. Puis, laissant un dernier baiser dans les lèvres de Tirianis, il redescendit la façade du manoir, quittant la douce chaleur de la chambre pour le froid matinal de l’Altdorf hivernal.

    Oulà, on est carrément dans le sentimental. Tu es passé de la critique sarcastique à la pure description gentille et mignonne (que j'affectionne personnellement) d'un amour innocent et pur (et pas l'inverse, non mais...)

    C'est à cause de ce passage que j'hésitais sur ce que tu veux faire passer comme vision de l'amour entre les deux. Sarcasme, critique, émotion? Sont-ce des héros ou des victimes? Y a-t-il de la magie entre eux ou de la (l)chimie? Difficile à dire, tu brouilles les pistes et en tant que lecteur, je suis porté à croire la seconde solution.

    Un peu des deux me diras-tu peut-être, soit, mais cela demande une continuité dans les deux visions, un mélange continu. Parce que là, pour le lecteur moyen que je suis, Paulus et Tirianis s'aiment vraiment d'un bel et pur amour de roman, même si tu te fous bien de leur gueule à plusieurs reprises (et déjà dans la première page).

    De manière générale, si je devais parier sur le moment, je dirais que tu écris ça au feeling, au ressenti et que tu cherches à faire passer leur innocence au travers d'un fort amateurisme (gloussements, hésitations, etc... le fameux "vous ne me giflez pas?") tout en cherchant à montrer un amour vrai, innocent et pur, etc...

    Je n'arrive pas à me faire un avis sans avoir tout lu au complet sur l'ensemble des personnages pour voir l'image que tu veux faire passer d'eux, mais dans tous les cas, j'ai la sensation que tu laisses passer des messages trop contradictoires pour le lecteur moyen, notamment avec ce terme de "glousser" qui revient et qu'une ligne directrice plus claire serait la bienvenue, quitte à aller dans cette nuance de l'amour innocent qui reste terre à terre, mais sur la longueur.

    Par exemple, Tirianis, en se levant, pourrait facilement bousculer un peu Paulus, ou n'importe quel truc de ce genre (et hop, le bras coincé en dessous) qui arrive dans la vraie vie lorsque la magie de la nuit fait place à la dure réalité.

    Dans les rues encore sombre, il sentit voltiger les premiers flocons de l’hiver rude qui s’annonçait.

    Bonne transition pour passer à la suite. Rien à redire, c'est du bon.

    Mais je vais rester encore sur cette nuit. J'ai parlé du caricatural, du vague (messages contradictoires), mais avant tout, cette union est trop... rapide.

    Bien sûr, nous ne sommes pas là pour décrire dans le détail chacun de leurs faits et gestes (mais on pourrait faire un texte sacrément comique sur cette base), seulement il y a quelques petites choses, dans les regards, les sensations, qui peuvent être exploités.

    Paulus mets, pour le lecteur, plus de temps à venir jusqu'à son amante qu'à coucher avec elle. C'est pas ce qu'il y a de plus romantique.

    L’union fut intense, le Vent de Ghyran enserrant les deux amants dans ses volutes magiques, accroissant la puissance virile de Paulus et les sens doux et ouverts de l’elfe.

    Lorsque d’un commun râle, les deux amants eurent atteint le paroxysme du plaisir

    C'est un peu là, dans ce passage, qu'on passe du début des sensations les plus fortes au râle de fin. (râle commun, ce qui contribue encore à mon hypothèse de l'amour parfait et de ton écriture au feeling)

    Si tu veux éviter d'entrer dans les détails et rester soft (ce que je peux comprendre et encourage, vu qu'il y a des mineurs sur le forum), tu peux employer l'habituelle allégorie ou métaphore pour décrire leur nuit. Tu es parti sur les volutes magiques du Vent, tu aurais pu continuer un peu là dessus, ou partir sur les images habituelles, la mer, la nuit étoilée, etc... Simplement parler des esprits qui s'évadent, pour faire bien mièvre, qui s'échappent du monde pour rentrer dans un nouvel ordre des choses, un endroit bien, un endroit agréable où il ne fait plus froid, où tout n'est plus que délice, etc...

    Enfin bref, c'est là l'idée. Faire en sorte que la scène d'amour dure un rien plus long, histoire que Paulus, auquel le lecteur va s'identifier, ne soit pas venu pour rien, afin que Tiriana, à laquelle la lectrice va s'identifier, ne se sente pas trop lésée (j'arrête là, je vais commencer à dire des conneries X-/ ).

    ***

    Au niveau de la romance, c'est tout ce que j'ai à dire. Bien sûr, c'est mon point de vue personnel, limité par le manque de connaissance du texte et écrit sans une réflexion suffisante, mais je rappelle que j'étais surtout venu pour le titre, l'iris des Ethar.

    Je suppose d'ailleurs que cette iris, c'est Tiriana, iris qui est tiré d'iridos, messagère des dieux, symbole de royauté, bref, une fille au destin plutôt important qui, pour l'instant, est encore aux balbutiements de son existence.

    Je me demande quelle taille tu as prévu pour ce roman...

    ***

    Quoi qu'il en soit, tu as un bon style, j'ai bien aimé lire ce texte, même si, pour vraiment juger, j'aurais dû lire l'ensemble. Si je pouvais te donner un seul conseil, et en sachant qu'il dépend de ma connaissance très limitée de ton style, donc qu'il peut être totalement faux et mauvais, je dirais: "Pense parfois à ce que le lecteur va lire et comprendre de ce que tu as écrit".

    Ah oui, il va de soi que je ne fais pas franchement mieux B) .

    Juste un dernier truc pour la seconde partie:

    L’un possédait une multitude d’yeux répartis sur l’ensemble de sa tête chauve, tandis que l’autre avait le dos orné de plusieurs tentacules qui fouettaient l’air de manière aléatoire. Tous deux étaient couverts de plaies suppurantes, qui suintaient d’un infâme jus vert et visqueux.

    Mouais, euh... cette description pose problème dans la mesure où elle casse l'immersion. On voyait tout depuis les yeux du baron et soudain, on a droit à cette description des deux mutants qui, au fond, ne nous apprend rien d'utile (ils sont moches, mouais, on s'en doutait) et ne correspond à la vision d'aucun personnage. Si tu veux la faire, je conseille d'employer la formulation:

    "Un tel fut frappé par la multitude d'yeux répartis [...] Mais plus que tout, ils (les types de l'assemblée) devaient garder en mémoire les plaies suppurantes dont ils étaient couverts, qui suintaient..."

    Ce genre de truc en mieux fait (facile à dire X-/ ).

    Impe, en coup de vent.

    ps:

    Merci de ces deux coms smile.gif

    J'en ai pas d'autre ermm.gif ben... finalement vouqs avez le droit de poser des coms juste pour me dire que vous avez bien aimé, alors, car ce silence....

    Les gens vont, viennent, il est déjà étonnant que nous ayons du temps à consacrer à ce genre d'activité sur internet.

  5. Tiens, moi j'en ai remarqué un autre :( :

    Cria sans crier gare un des hommes du groupe

    Encore qu'à ce niveau, j'ai envie de dire que c'est fait exprès et que le seul problème est que l'ensemble du texte ne soit pas homogène en style.

    Un passage très descriptif. Et évidemment, j'arrive au beau milieu de tout sans avoir lu ce qui précède (enfin, le début de l'histoire il me semble, il y a longtemps).

    Alors évidemment, une transition, description de la grotte avec comme éléments principaux:

    - énonciation de difficultés (une seule sortie instable, épuisement, gardes corrompus, etc...)

    - désespoir et difficulté dans le travail

    D'une certaine manière, ces objectifs sont atteints. Je dis d'une certaine manière, parce que je ne peux pas proposer des changements de style sur ce seul passage, par rapport au reste du texte. Bref, je vais quand même faire une proposition sur les transitions:

    Un corps s’effondra et se mit à flotter dans l’eau de la mine. Comme si c’était un signal, tout le monde s’arrêta. Voilà trois jours - ou peut-être même plus qui savait ? – qu’ils piochaient et agrandissaient la caverne. Leur groupe avait reçu des renforts d’autres mineurs plus anciens de la mine.

    C'est là que j'ai eu le plus gros problème niveau transition.

    La situation précédente était:

    L’elfe frappa la roche et décrocha quelques fragments rocheux qui se perdirent dans l’eau dans une onde éphémère. Bientôt, les coups de pioche ne furent qu’une mélodie lancinante à peine rompue par les coups de fouet que distribuait au hasard le garde qui n’avait pas la chance d’être au sec.

    Et tu enchaînes sur le corps qui tombe. D'un certain point de vue, c'est un bon début, mais j'aurais tendance à dire "pour un début de chapitre". La tournure est jolie car elle relance l'action avec une surprise et engage directement l'attention du lecteur. Donc au final le principal problème n'est pas là.

    Le gros problème, c'est le "leur groupe avait reçu des renforts...". Note que je ne mets même pas en évidence le fait que ce soit leur première "pause" depuis trois jours (je sais, pas la première, mais on peut se demander...) et toutes les questions qui en découleraient, puisque crédibilité est plus importante que vraisemblable.

    En revanche, tu as placé le "leur groupe avait reçu des renforts" à, selon mon avis (je dirais bien humble, mais je ne me sens pas humble en écrivant cela, aussi je m'en excuse), l'un des pires endroits pour cela. En effet, j'ai la sensation que tu suis le schéma:

    "événement - réaction à l'événement - explication de l'événement."

    En somme, en lisant ce passage, j'ai eu la sensation d'un "deus ex" et non pas d'une action fluide. Il arrive quelque chose parce que quelque chose a changé dont je n'avais pas été informé.

    Pourquoi n'avoir pas parlé des renforts plus tôt? On aurait été alors entièrement préparés à affronter l'événement et ses conséquences, brefs, nous aurions été immergés dans l'action en cohérence avec l'effet de surprise provoqué par ton début de paragraphe.

    Personnellement, j'aurais mis ça d'une manière ressemblant à cela:

    L’elfe frappa la roche et décrocha quelques fragments rocheux qui se perdirent dans l’eau dans une onde éphémère. Leur groupe reçut bientôt des renforts d’autres mineurs plus anciens de la mine. Ils étaient tout aussi démunis et désemparés qu’eux. Ils avaient néanmoins l’avantage d’être là depuis des années et paraissaient donc résignés à l’effort. Et bientôt, les coups de pioche ne furent plus qu’une mélodie lancinante à peine rompue par les coups de fouet que distribuait au hasard le garde qui n’avait pas la chance d’être au sec.

    Bien sûr, c'est une solution bancale, mais elle a l'avantage de préparer à la chute du vieux. On pourrait même ajouter quelque chose comme "Gerheim frissonnait de voir ces êtres faméliques réitérer chaque coup de pioche dans un glas mécanique, vidé de toute humanité."

    En y repensant, non, ce serait assez mauvais... mais tant mieux, après tout c'est ton texte ^^. Quoi qu'il en soit, je suis de ceux qui pensent qu'il vaut mieux préparer le terrain (prévenir) plutôt que d'expliquer ensuite (...). De cette manière, on ne coupe pas l'action lorsqu'elle vient de se produire. Puisque tu as relancé le lecteur avec cet événement, il paraît ennuyeux de tout de suite faire retomber la pression.

    ***

    Bon, beaucoup de bla bla pour pas grand chose, j'en suis conscient, mais je tenais à évoquer ce point. Je vais aussi évoquer un autre point, par PM, pour continuer mes larcins en critique...

    Impe.

    ps: "Gerheim" vient de "geheim" (secret)?

  6. Trop l'habitude de battle moi :wub:. Okay pour le déploiement de face.

    À vrai dire, si j'avais absolument voulu gagner, j'aurais cherché le soutien d'un héros. La liste Tau GW est en fait plutôt bourrine il me semble, mais il serait prématuré de le dire dès maintenant, après une seule et unique bataille.

    On se fait une petite partie à 750pts quand tu passes chercher le reste de tes figs ?

    C'est tout à fait mon intention. Niveau liste, tu sais déjà ce que tu vas affronter :wink:, parce que je l'aime bien celle-là, elle est jolie, polyvalente, fragile mais capable de réserver des surprises.

    Impe.

    ps: suivant le temps qu'on prévoira, je pourrais toujours emporter un héros en réserve...

    ps 2:

    Les Emissaires font 105pts en version de base. Et l'upgrade +2pts de structure coûte 15pts. 105+15 = 120pts.

    Et dire que je suis sensé enseigner ça aux élèves... heureusement que je peux user d'un pseudonyme :wink:.

  7. Entre nous, je le lui aurais accordé volontiers et ça n'aurait pas changé le cours de la bataille.

    Les Tau surprennent au départ, parce que les bombardiers et torpilles sont des armes bien plus perverses qu'il n'y semble de prime abord (pour un néophyte dans mon genre).

    De toute la partie, je n'ai pas pris en compte que les vaisseaux adverses doivent d'abord avancer PUIS seulement peuvent tirer. Et que les croiseurs avancent toujours d'au moins 7,5 à 10 cm avant de tourner.

    Bref, placer une vague de torpilles ou de 8 bombardiers à 7 cm devant les vaisseaux adverses, ça revient à les avoir envoyés directement dessus à moins de voir des retrofusées en face, ce qui réduira considérablement la puissance de feu à essuyer. Du début à la fin, je n'ai pas pris ça en compte et, à ce jeu, laisser l'explorer en fond de cours était presque suicidaire.

    La prochaine partie, j'essaierais d'avancer de face dans un premier temps, puis, après mes 15cm, de commencer un virage à gauche ou à droite pour présenter le flanc. Encore que... doucement, je me dis que le mieux est de ne surtout pas diviser la flotte.

    Ensuite, les defenders sont problématiques face aux impériaux et au canon nova, car pour pouvoir utiliser les torpilles efficacement, il me faut les coller socle à socle, ce qui en fait des cibles faciles pour un coup de canon bien ajusté. On peut toujours les garder séparés à 15 cm pour les regrouper le moment venu, mais ça reste une manoeuvre qui me paraît encore assez difficile. À voir.

    Impe, au final, l'important c'est que les émissaires se défendent pas si mal au fond...

    ps: kor'el 50 + explorer 230 + deux émissaires 2*130 + 3 orcas 3*25 + 3 defenders 3*45 = 750 selon ma calculatrice.

  8. Petit rapport de bataille sur mon premier combat avec ma flotte Tau. Je n'ai pas directement pris de note, mais il n'y avait rien de suprêmement compliqué. Tout au plus, il est possible que j'oublie le moment où un vaisseau a verrouillé ou le nombre exact de point de vie enlevé.

    Bref.

    Côté listes:

    Tau:

    - 1 kor'el

    - 1 explorer version bombardiers

    - 2 émissaires à 6 PS

    - 3 orcas

    - 3 defenders

    Impérium:

    - 1 Lunar

    - 1 Dictator (suis plus sûr du nom, le croiseur porte-chasseur de l'empire en somme)

    - 1 Dauntless

    - 3 Firestorms (4 de batterie, c'est bien la Firestorm?)

    - 4 swords (torpilles...)

    Décor vide, pour apprendre à jouer.

    Déploiement:

    Impérium:

    Se déploie "au centre", front des vaisseaux vers moi, les swords sur sa droite, puis Dauntless, Lunar au centre, Dictator et Firestorms tout à sa gauche.

    Tau:

    Je déploie à ma gauche, face aux swords, mes deux émissaires légèrement en diagonale pour aller vers le centre du terrain, puis, juste à côté, mes trois orcas. Rien au centre, et à ma droit l'explorer qui se prépare à longer le bord de table et les trois defenders, tournés en diagonale vers le centre de la table.

    J'ai déjà fait deux erreurs, séparer ma flotte et regrouper mes forces.

    1er tour:

    L'impérium commence à jouer, il avance du minimum et tire avec le nova sur les orcas, en tuant un après un déviation de 4cm. Fin pour l'impérium.

    De mon côté, les defenders tournent et vont faire face aux forces impériales, droit devant les firestorms, le cuirassé avance de quinze et se tournent légèrement vers l'intérieur de la table, les deux émissaires avancent de 7,5cm, les deux orcas de 10. Je fais tirer les torpilles des defenders, mais décide de viser un peu à droite, afin d'éviter toute interception des chasseurs du dictator et oubliant qu'au prochain tour, les vaisseaux adverses auront avancé... Bref, la salve de torpille ne sert à rien. Je sors deux escadrons de trois bombardiers et un chasseurs, l'un vers le centre de la carte face aux trois croiseurs impériaux et l'un droit contre les firestorms.

    2ème tour:

    L'impérium avance à plein bloc (me souviens plus des ordres spéciaux donné, rien pour le mouvement en tout cas), ne faisant faire un virage qu'au dauntless qui se place face à mes émissaires et tire avec le dictator sur ma salve de torpille sans rien lui faire, puis avec les firestorms et le lunar sur les defenders, les détruisant tous. Le dauntless tire sur les deux orcas qui se mettent en alerte impact et en détruit un. Les swords tirent des torpilles qui arrivent droit sur un émissaire et un orca, détruisant celui-ci et enlevant un point de structure à l'émissaire et détruisant le dernier orca. Quatre chasseurs s'envolent contre le groupe de bombardiers face aux firestormes, mais deux bombardiers mantas parviennent à s'en sortir vivant.

    Mes bombardiers, alors, s'en vont tous sur les firestorms, en détruisant deux dans l'opération. Quant aux torpilles, elles continuent leur chemin et, malgré les virages, ne serviront jamais à rien.

    Je décide de verrouiller les émissaires et de recharger l'explorer. Les émissaires avancent à portée de tir pour les canons ionique et l'explorer avance de quinze et continue son virage vers sa droite, tout en continuant à montrer son flanc aux impériaux. Tout le monde fait feu sur le dauntless qui perd cinq points de structure, mais survit. Je fais lâcher deux vagues de trois bombardiers face aux croiseurs impériaux et deux chasseurs indépendants sont envoyés face aux swords, dans l'idée d'intercepter d'éventuelles torpilles... Oui, je sais... Bref.

    3ème tour:

    L'impérium ordonne un "en avant toute" pour le dauntless, dirigé alors en plein sur mes émissaires, recharge le dictator et verrouille le lunar et la firestorm restante. Une nouvelle avance lente amène les croiseurs à 5cm de mes bombardiers et la firestorm à proximité de l'explorer (toujours sur le flanc), tandis que les swords virent à 90° et partent tranquillement au loin. Le dauntless percute l'un de mes émissaires, un tir de nova et un peu d'acharnement avec le reste de l'armement des autres vaisseaux sur l'explorer lui enlèvent six points de structure. Les armes du flanc droite du lunar tirent sur le second émissaire et lui enlèvent deux points de structure. Les chasseurs du dictator détruisent deux des trois bombardiers d'une vague, puis tous les bombardiers passent à l'attaque sur le lunar qui finit par y laisser un point de structure. Quant aux deux chasseurs, ils sont revenus dans les baies. La collision des deux vaisseaux est résolue, je gagne largement le combat, si largement que le dauntless se prend un dégât critique et, sur un jet de douze, voit son moteur warp exploser et emporter avec lui mes deux émissaires.

    Je me retrouve avec un vaisseau contre une partie de la flotte adverse. Je recharge, décidant que, pour une partie test, il ne valait rien de me désengager, avance de treize, étant bloqué par un pion impact en bout de course, et lâche directement huit bombardiers directement sur le lunar, lui enlevant trois autres points de structure, ce qui le désempare. À noter que je dois encore remercier mon adversaire qui, après m'avoir piégé en me proposant de tirer avec ce qui me restait de batterie, m'a permis de revenir en arrière lorsqu'un pion impact est apparu devant le croiseur. Je suis vraiment un boulet trop naïf :P .

    4ème tour:

    Puisqu'il s'agissait d'une partie test, mon adversaire décide d'aborder mon explorer avec le lunar et la firestorm, laissant soin au dictator de mener une action téléportée. Pas de tir donc, ni de vaisseaux envoyé ou quoi que ce soit d'autre. Seulement, grâce à mes cinq tourelles et un très bon jet de dé qui ne s'est pas retrouvé en face, je gagne le combat de deux et détruis la firestorm et enlève encore un point de structure au lunar.

    Puisque je ne peux pas continuer librement le combat sur place à moins de lancer les rétrofusées, je décide de me désengager du combat.

    Résultat: Massacre en faveur de l'imperium et de belles leçons apprises (faut bien commencer un jour :wink: ).

    À noter une partie vraiment sympathique avec une explosion spectaculaire, un abordage et des combats en tout genre.

    Personnellement, j'attends avec impatience de tester les héros, probablement plus fiables que les émissaires, mais je m'attends à une puissance un peu trop grande. Les émissaires sont ce qu'on a de plus nul dans la liste Tau GW et pourtant ils se sont avérés capables d'enlever quatre PS à un dauntless. J'imagine à peine ce que la liste 2 explorer 1 héros et orcas aurait pu faire. Mais la liste que j'avais avait l'avantage de permettre à vraiment apprendre à jouer plus que de me reposer sur de la puissance brut.

    Impe.

  9. Hello,

    une petite question avant ma première bataille. Dans le profil de l'explorer version Bor'Kan, les canons gravitiques de proue ont l'angle de tir suivant: "-"

    Alors bon, canons gravitique de prouve, ça me semble assez clair, c'est angle de tir "avant" et point final et très probablement une erreur dans la conception de la liste, mais si ce n'est pas le cas, ben... disons que j'aimerais bien le savoir, parce que ça ferait de ce cuirassé une sorte d'arme ultime à 230 points (genre salve bombardiers/torpilles à 20 cm sur 360°...).

    Impe, par principe, sans affirmation contraire, je jouerais ça en "angle de tir avant".

  10. J'attends spécialement l'arrivée des taus de chez FW

    Oublie pas que, en théorie, c'est moi qui suis sensé les peindre.

    Donc forcément, la figurine est jolie au départ, mais le résultat final est du genre navrant...

    Mais après tout, la seule chose importante est de vous faire prendre conscience qu'il n'y a aucune autre voie que celle du bien suprême, n'est-ce pas? Pas besoin que mes vaisseaux soient jolis pour ça.

    Impe, sérieux, te réjouis pas trop vite, j'ai deux truelles à la place des mains.

    ps: si tu vois pas forcément qui je suis, demande à Tedus et Walderhon. :whistling:

  11. Dans la même mesure, mais évitant de tout de suite recourir aux admins et à un nouveau forum, on pourrait simplement créer un épinglé ici nommé "les projets protégés".

    Vu que quasiment à chaque fois c'est ici que les membres viennent poser leurs questions (ou alors par PM à un modérateur, j'en ai reçu plusieurs moi-même), il y a de très fortes chances qu'ils lisent l'épinglé.

    Épinglé fermé, contenant la description des différents projets spé (enfin, ceux dont on nous donnera la description), mis à jour par un grand modo de passage (on est toujours atteignables par PM).

    Je vois aussi un gros inconvenient : en donnant les solutions en tout cuit, on aura quantité de postulants incompétants et de posts inutiles.

    Là, c'est la question du système parfait. Je suppose qu'en disant que les systèmes sont le fait d'humains, donc forcément imparfaits, je risque pas trop d'aller contre ta pensée :wink: .

    M'enfin, y a d'autres moyens de filtrer les membres à l'entrée. Perso, pour la plupart des modos que j'ai fait nommer, j'ai cherché à discuter un peu avec par MSN pour savoir à qui j'avais affaire, ou alors j'ai été vite farfouiller dans les anciens postes. Bon, vous avez pas accès au niveau d'avertos, donc ça je le cite pas...

    Juste une proposition dans la lignée de ce que tu proposes, qui vaut ce qu'elle vaut.

    Impe, pas parfait mais simple.

  12. J'ai pu jouer les nouveaux elfes contre mon adversaire habituel, soit du bretonnien.

    Seuls constats:

    - niveau construction d'armée, on passe surtout son temps à se demander quelle infanterie d'élite on va sortir, le reste allant presque de soi. Dommage que ces infanteries vaillent le même coût, ce d'autant plus que:

    - niveau infanterie d'élite, les gardes phoenix maîtrisent. Certes, ce n'est pas 11 à 15 attaques de force 5, mais veut-on vraiment faire des morts? Contre de la piétaille bretonienne, 11 attaques de force 5 ne m'ont donné que deux morts. Certes, ce n'est pas représentatif, mais les gardes pheonix, eux, seraient arrivés bien plus intacts au contact et auraient pu user de la peur et résister aux adversaires.

    Bref, pour quiconque cherche une liste fiable et non pas une liste "jet de dés", les gardes pheonix s'imposent doucement.

    - niveau cavalerie: je n'en parlerais pas, je trouve simplement qu'il vaut mieux ne plus la sortir. (ou alors utiliser les princes dragons comme aimant à tir).

    - niveau magie: la disparition du catalyseur m'oblige à revoir ma manière de faire de l'anti-magie. Après le "mage niveau 1 catalyseur deux parchos", voici le "mage niveau 2 un parcho pendentif du dieu trompeur". Moins efficace, mais toujours sympa. Le pire à mes yeux étant de ne plus pouvoir sortir mon "prince dissip", vu que la gemme irisante de Hoeth coûte 45 points et non 40. M'enfin, ça reste tranquille.

    - magie: la haute magie, bien utilisée, devient bien bourrine. 5+ invulnérable, c'est du bonheur en barre, le reste aussi d'ailleurs.

    - tactique générale: au niveau tactique générale, rien n'a changé pour moi. Je jouais déjà full infanterie, je continue, mais on a optimisé mon jeu. Bref, flanc refusé, élément de contre charge et une petite base de tir, rien de bien nouveau sous le soleil. Ah, si, des gardes pheonix qui tiennent face à presque n'importe quoi, qui a dit le paradis?

    En somme, la chose qui change le plus avec ce nouveau codex, c'est le fluff bien plus présent dans le LA. Sinon, la frappe en premier, je n'y crois quasiment pas. On verra à l'usage contre l'elfe noir, mais dans l'ensemble la règle reste la même: prendre l'ennemi de flanc ou l'avoir de face avec quelque chose de plus puissant que lui et, dans tous les cas, l'affaiblir au tir.

    Sur ce,

    Impe, qui aurait bien apprécié une armée un rien plus complexe au niveau des règles.

  13. Dites, je viens de tomber là-dessus (alors que je cherchais la suite de "la quête de Yolan" :whistling: ) et ça devrait pouvoir compléter le répertoire niveau saga MP3.

    site de recensement des saga MP3

    Au passage, j'ai aussi quelques adresses de chouettes BDs sur le net (sans parler du blog du chien), style:

    vgcats

    fanboys

    awkward zombie

    et

    Goblins

    La dernière est excellente :whistling: avec une approche sérieuse de trucs totalement délirants.

    Impe, bref, en passant.

  14. Ajoutons que si aucun avertissement n'a été donné, c'est surtout en signe de détente et presque en preuve d'ouverture aux avis contraires... Mais il y a franchement de quoi être dégoûté par la virulence et le mépris de certains propos.

    Impe, les modos sont peut-être trop gentils en faisant leur boulot, mais ils le font bien.

    ps: c'est moi ou on part en complet HS?

    Au passage, le débat en staff sur cette section risque d'être encore très très long, ne vous attendez pas à la voir surgir dès demain (ou peut-être pas du tout). On vous tiendra bien sûr informés dans la mesure du possible.

  15. Je confirme, ce sondage était là pour avoir l'avis des membres du SdA à ce sujet pour compléter notre connaissance du sujet dans la recherche d'une solution.

    Surtout que par ailleurs, on peut s'interroger sur la représentatitivé dudit vote/sondage.

    On peut au moins penser qu'une majorité de membres du SdA ont voté et une minorité du reste du forum (une partie des 19 contre doit venir de là).

    C'est clair que si on l'avait fait en suggestion, on aurait eu cinquante non et trois pour :D .

    Impe.

  16. Tiens, étant un peu concerné aussi, je me permets de m'exprimer. Juste pour dire que j'ai voté aussi pour la troisième solution. Okay je perds une section potentielle (non, mon empire s'effrite :clap: ), mais la partie SdA a sa manière de fonctionner et je respecte cela.

    L'important pour moi, c'est que tout le monde y trouve son compte et s'amuse.

    Impe, pis j'ai assez à faire avec les récits du seigneur des anneaux.

  17. J'ai déplacé le sujet en section récit, puisque des informations concrètes ont été apportées (l'historique des termes, notamment). Même si personne ne doit passer par là (allez savoir), au moins l'information existera (et ici le post ne coulera pas, facile de reprendre le lien sans fonction recherche).

    Par contre, fin du débat sur la manière de gérer la bande passante, merci. C'est hors sujet.

    Au passage, les grecs parlaient aussi des hyperboréens, un peuple du nord qui aurait été très évolué (repris d'ailleurs dans Bob Morane "opération chevalier noir" comme un peuple hyper évolué et typique de la science-fiction).

    Impe.

  18. Je confirme, normalement on devrait marquer "fantasy".

    Cependant, sans être anglophobe, j'aime bien les termes plus français et, d'un certain côté, fantastique convient tout aussi bien (mais je n'entrerais pas dans les détails).

    Enfin, ce n'est jamais qu'un très petit détail. Si on doit changer, j'attendrais une réforme de l'ensemble.

    Impe, seconde fois qu'on me reproche ce nom :) .

    ps:

    Cela normalement s'appelle le Merveilleux.

    Pas un terme usité suffisammenté couramment à mes yeux. Laissons les académiciens s'amuser avec ça. :blink: (sinon je vois déjà des posts demandant pourquoi ça se nomme "merveilleux" alors que 10% des gens savent que ça fait référence à un genre littéraire.)

  19. Ah oui, SoC... ça m'avait bien fait rire à l'époque.

    N'empêche, qu'est-ce qui les empêchait de faire sombrer la moitié de l'empire dans les ténèbres? Et du même coup d'exposer très directement la bretonnie à l'influence des hordes du chaos. Isoler les Kislévites, etc.... Bref, vrament foutre le bronx?

    On aurait perdu aucune race (il reste la moitié de l'empire, et de toute manière des hordes d'émigrants vont s'emparer de nouvelles colonies... Tiens, une guerre en Tilée? Et pourquoi ne pas descendre vers les côtes qui bordent le désert au sud?

    De même, une puissante émigration impériale organisée vers le "nouveau monde" aurait été très intéressante. De nouveaux enjeux, de nouveau défis et de nouveau combats en perspective.

    Franchement, faire perdre l'empire sans le faire disparaître, même moi j'en suis capable, alors des types payés pour ça, devraient pas avoir besoin de se fouler pour un résultat un tant soit peu meilleur ^_^ .

    D'ailleurs, les défenseurs tiennent bien, le bien gagne? Parfait, on tient notre prétexte pour expliquer que l'autre moitié de l'empire n'ait pas été ravagée. Épuisée, exsangue, ce qui reste de la horde après la destruction de Middenheim est insuffisant à quoi que ce soit et se disperse. (luttes intestines qui reprennent le dessus).

    Middenheim est détruite? Mince alors, la liste spéciale n'est plus jouable? Pourquoi le culte ne continuerait-il pas ailleurs, avec pour objectif de reprendre les ruines de Middenheim (dans une stratégie fanatique et sans vue à long terme).

    Bref, je pense qu'un amateur aura aisément écris, après s'être renseigné et une certaine réflexion, quelque chose de bien meilleur.

    Cette fin-là, c'est une blague, rien de plus et... rien de moins.

    Impe, m'enfin, c'est seulement mon avis. Mais commercialement parlant, GW y aurait même gagné (et vas-y qu'on revende encore plus de bouquins de fluff 8-s ) et le fluff avec lui.

  20. Ceci signifie que j'ai loupé mon effet. J'ai voulu ponctuer son récit d'ironie. Ce moment de pseudo "courage" renvoye au "bien supérieur aux notres évidement" du départ. Genre le personnage est peureux mais ne l'assume pas..

    Le problème, c'est que cette pointe d'ironie est isolée. Du coup c'est un coup d'épée dans l'eau (j'suis dans la critique, j'fais toutes les répétitions que je veux :D ). Essaie de préparer la chose au départ. Le plus simple serait de dire au départ "fier guerrier" juste avant qu'il ne fuie devant les pillards, et là le lecteur se dira "fier... tu parles.". Du coup il pourra comprendre tes allusions et être complice des blagues :D .

    Parce que, mine de rien, le reste baigne dans une atmosphère assez oppressante, ce qui donne d'ailleurs énormément de charme à la chose.

    M'enfin, c'est vrai que l'avis des autres serait le bienvenu :clap: . (j'étais crevé quand même).

    Dans mon texte, "Warfo" est une contrée. Tout simplement dans un autre jeu sur le web plusieurs membres d'ici ont donné ce nom à un royaume.

    C'est hors-sujet, mais... tu pourrais m'envoyer le descriptif de ce royaume, son background, etc...?

    Mais tu as raison dans le sens où donner trop de "vie" (de souvenirs ?) à un personnage peut nuire à son appropriation par le lecteur.

    Pas obligatoirement. Il faut juste que ces souvenirs puissent interpeller le lecteur. Pas le temps de développer cet aspect (malheureusement).

    Pour le reste j'acquiesse et te remercie. Je note que malgré la fatigue j'ai réussi à te faire lire le tout. J'ai gagné mon paris pour ce début. 

    Comme je l'ai dit, c'est le préambule de l'introduction, et c'est encore plutôt court :P . Mais avec ton style, tu n'as aucune peine à nous accrocher.¨

    (ps : c'est une hache pas une épée... le mot est dit dans les toutes dernières phrases. Oui je sais cela reste une arme...)

    Oui bon... dans la nuit, tous les chats sont gris :P .

    Impe, prend des vessies pour des lanternes :evilgrin: .

  21. J'dois avoir comme un problème en ce moment, j'me mets à plus critiquer -_- .

    Bref, j'ai lu le départ pour le moment, et ça me plait bien :P . Tu m'excusera de ne pas faire long, mais il est tard et je suis relativement fatigué. Ceci étant...

    Ton style est assez léger, on se sent pris dans ce rêve continu, sans description sinon de l'action, tout résumer à l'action. Tu maîtrises plutôt bien la chose, très bien même :P .

    Détail:

    Mon cœur me criait de ne pas pénétrer en ce lieu. Mais n’écoutant que mon courage, j’avançais un pas à l’intérieur de cette obscurité. Alors que mes yeux s’accoutumaient doucement à l’absence de luminosité, un fracas de plumes m’explosa au visage. C’est donc le souffle haletant que j’observais les volatiles s’éloigner

    Il a fui devant les pillardes, il a peur devant un peu tout, il est en cavale, acculé dans cette clairière, apeuré, perdu, et il n'écoute que son courage... Pour moi, c'est un paradoxe aberrant. Aucune raison que ce soit ainsi, au contraire. Je peusx avouer que ça m'a complétement sorti de l'immersion où tu m'avais plongé.

    un fracas de plumes m’explosa au visage. C’est donc le souffle haletant

    J'ai un peu de mal avec cette transition de cause à effet, moins belle, moins évidente que les autres. J'enléverais le "c'est donc" pour laisser "Le souffle haletant, j'observais les volatiles s'éloigner".

    Bon, j'suis vraiment fatigué :D . On va lire la suite et donner un rapide avis.

    Impe, crevé.

    ***

    Suite.

    Mon regard l’a suivi jusqu’à ce que je reçoive la réponse glaciale de ces deux billes ouvrant sur l’horizon d’une mer déchaînée.

    T'en fais trop. Cause: "ouvrant sur...". Mauvaise transition lyrique. "au reflet de" est encore le plus simple qui a fais ses preuves. D'autres sont envisageables.

    Autres détails, j'me suis pas vraiment senti concernés par ce qu'il disait. J'imagine bien que ça doit te toucher énormément (tu parles du warfo auquel t'as quand même pas mal donné en SdA, sans doute d'une fille que t'as connu, ou dieu sait quoi, mais pour le lecteur que je suis, c'est loin, une autre vie, pas la mienne, ça me concerne pas et comme je suis égocentrique comme tout être humain et lecteur qui se respecte, ça ne m'intéresse pas (je caricature :D )). J'veux pas t'offenser, ni dire que c'est nul. Je peux lire entre les lignes et comprendre toute la passion que tu as versé dans ces lignes, mais pour le mec alpha qui lit ton texte, il ne va rien comprendre et, pire encore, je pense qu'il ne partagera pas cette passion.

    M'enfin, je peux aussi me tromper.

    ***

    Re-suite et fin:

    Très intéressant :clap: . L'habituelle mais très efficace tromperie sur le "elle" qui s'avère être une épée... de nombreuses questions posées (un orque? un troll? un gobelin?), une atmosphère tout aussi pesante. J'accroche beaucoup plus, mais j'ai du mal à tout suivre. D'avance j'espère, en tant que lecteur, comprendre grâce à la suite, en priant pour y trouver des réponses, LE lien qui me manque pour rassembler les éléments et comprendre.

    De même, je sens venir une sorte de voyage initiatique, avec moult morales et raisonnement philosophiques. Ce peut être passionant.

    Bref, ça se présente plutôt bien, mais tu n'en es visiblement qu'au préambule de l'introduction :wink: . Du coup, pas grand chose à dire (même si on devrait facilement pouvoir couvrir quelques pages A4 de commentaires).

    Je résumerais ma pensée par ceci:

    "Évites autant que possible les "c'est donc" et continue comme ça, j'ai beaucoup aimé :P ".

    Impe, en vitesse, j'vais me coucher :evilgrin:

  22. Je ne pense pas que ce soit l'énigme :clap: . Sinon elle ne commencerait pas par "je garde mon secret, je songe et calcule".

    Ce qui m'ennuie, c'est que je n'ai pas l'histoire d'Oedipe sous la main pour voir si c'est sous ces mots exacts que se présentait le sphynx.

    Impe, ah oui, j'ai beaucoup aimé, mais ça tu dois t'en douter :clap: .

  23. Pendant un instant, ca aurait pu etre mon premier texte ! Y avait quinze gobs et ils étaient deux dont un minotaure

    Je m'en souviens, de ce passage, et pour cause: c'est la référence de séquence inutile à Feurnard ^_^ . Remarque, il aurait très bien pu en prendre sur un de mes textes, c'est une erreur très fréquente.

    Du reste, dans celui-ci, il y a effectivement une raison d'être à cette bataille, mais tu l'éludes complètement, et c'est là qu'est le problème, parce que du coup on a l'impression de pagayer dans le vide, patauger dans la semoule quoi ^_^ . (nager dans le vide).

    J'allais dire, ça dépend vraiment du goût de chacun  . Je me rappelle d'un commentaire (peut-être pour une poésie), que l'on m'avait dit qu'utiliser les participes présents était très bien  .

    Bref, ça dépend du goût de l'auteur.

    Une poésie n'est pas la prose. Le participe passé me semble relever de règles grammaticales relativement strictes, et c'est à cause de la méconnaissance de ces dernières qu'on fait des erreurs... Perso, je suis sûr à 90% que le passage cité est faux (ou en tout cas ne convient pas).

    Perso je ne connaissais pas...

    J'ai trop joué à Dongeon Keeper :lol: . Mais dans de nombreux films aussi on voit cet sorte de pantin qui tourne. Dans des films de gladiateurs, et même dans le dessin-animé de Merlin :whistling: (une version simplifiée).

    Et "exact" ne me plaît vraiment pas, car s'il n'a jamais vu un pantin, comment croire qu'il puisse en construire un semblable qui a mis tant de temps à être imaginé

    L'ennui, c'est qu'Inxi décrit ici l'exacte réplique d'un de ces "pantins" (sauf que là, c'est plutôt une sorte d'élément de parcours d'obstacles, m'enfin...). En deux mots, je le soupçonne de connaître l'engin et d'avoir cherché à nous le montrer avec moults descriptions.

    Ceci dit, je n'ai pas la prétention, quand je propose une solution alternative, d'écrire un truc parfais (quand j'suis pas dans mon trip, j'suis assez médiocre écrivain, cf concours (toute manière j'suis médiocre écrivain :skull: )) mais quelque chose qui puisse exprimer mon idée. Et surtout, j'ai nuancé par la suite, avec le "à la différence que..." :P .

    Notez que préssé il fait une longue critique quand même  .

    Franchement, si on prend un peu le temps, on peut écrire des pages et des pages, car ce texte est réellement rempli de petits éléments, bons et mauvais, intéressants à développer.

    Je suis un peu d'accord bien que je le qualifierai pas comme ca  C'est quand meme une étape indispensable qui va permettre au personnage d'acquerir et de murir assez pour les epreuves qu'ils l'attendront plus tard.

    C'est indispensable, mais c'est plat dans la mesure où on sent que ce n'est pas vraiment sa vie, mais un parcours qui le prépare à la suite. Saisis bien la nuance :mrgreen: . La vie, c'est un truc hasardeux, joyeux, triste, avec des rebondissements et des trucs parfois incroyables, puis une certaine routine, etc...

    Là, on a un schéma relativement clair d'apprentissage. Entraînement à l'épée, entraînement à l'esquive, armure, musculature et résistances aux conditions climatiques, casque, épée...

    C'est trop visible, ça nous sort de l'immersion. Remarque, sur la fin c'est beaucoup plus subtil, la manière dont il récupère le casque et l'épée, mais pour l'armure, entre autre à cause du manque de développement de l'aspect psychologique, c'est trop clair. De même ce que j'ai mis en évidence pour le travail dans les vignes, etc...

    Remarque, c'est plat, mais pas plus que tant. Le départ surtout, qui démarre mal, puis viennent plein d'éléments qui apportent la vie dans le récit. Je crois avoir relevé les gros points qui, selon mon avis, rendent le texte plat.

    Tant de commentaires ! Ca fait plaisir ! Merci du fond du coeur !

    En ce qui me concerne, de rien... ça fait longtemps que je te devais ça, et de toute manière je lis rarement un texte sans commenter, et comme j'avais envie de lire celui-ci :P .

    Au passage, le titre ne m'est pas très accrocheur. L'ascension d'un héros, ça me fait penser à "la vie d'Archaon", "grandeur et déclin de tel héros", "Vie de tel et tel"... M'enfin, là c'est effectivement un avis perso, parce que j'aime beaucoup plus les titres style "À l'ombre du corbeau", "Pour quelques dollars de plus", "Voire Venise... et mourir".

    Impe, ceci dit, question titre, j'ai rien à dire :shifty: .

    ps: je pense pas que je trouverais le temps de lire la suite avant un moment, mais je dois dire que j'ai hâte, car j'ai l'impression qu'il va lui en arriver des choses à Nilderage, un apprentissage de la vie qui peut être intéressant, même si ce n'est pas tellement la lecture que je me conseille en cette période (adolescence et déprime...).

    ps 2: Nilderage, je vois rage, mais l'autre c'est pourquoi? Nid de rage? Nil (le fleuve) de rage? Né de rage? Le mystère pour moi...

    ps 3: toujours dur quand on arrive au milieu, et qu'on a pas lu les autres commentaires...

    ps 4: histoire d'avoir un ps 4...

  24. Bon, j'ai jamais lu que la première page 8-s , au moment où il "reçoit" l'épée de son père et s'apprête à le remplacer à la guerre.

    Comme j'ai légérement trop de choses à faire pour continuer ce soir, j'aimerais quand même faire un rapide commentaire de cette première partie (plus ciblé, ce qui n'est peut-être pas un mal).

    Mon premier sentiment est le suivant: C'est bien écrit, mais c'est plat.

    Le terme plat me vient sur l'instant, juste maintenant, car à la base je voulais dire "amené, stéréotypé, que sais-je?"... Mais plat convient assez pour retranscrire ma sensation.

    Allons dans les détails (car ça résume tout de même mal mon avis sur l'oeuvre).

    Une première faute remarquée (la seule que je retiendrais):

    Les cheveux bruns ébouriffés, les vêtements mis n’importe comment et les yeux foncés montrant une grande soif d’aventure pouvaient assez bien résumer le personnage.

    Un prof à moi (va savoir lequel...) a dit un jour: "attention aux participes présent!", et je plussoie son avis.

    Lis à haute voix: "et les yeux foncés montrant zune grande soif d'aventure pouvaient assez bien résumer le personnage."

    Il me semble qu'il y a là un problème. À la base, le participe présent serait plutôt à utiliser pour:

    "Tournant la tête, il aperçut..."

    "L'ensemble luisant au soleil pour la plus grande joie des enfants..."

    Mais ainsi au milieu de la description, vraiment, je n'accroche pas...

    Bref, passons au princiapl (puisqu'en dehors de ce détail l'écriture m'a semblée maîtrisée, et pas que semblée...), c'est à dire le style et le fond...

    Côté scénario d'abord... Une intro intéressante, un rien "déjà-vu" mais plutôt bien tourné. Je pars à la place de mon père me fait penser à Mulan, l'entraînement me parait présager d'un prétexte pour une grande qualité guerrière, tout comme il est évident que ces travaux dans les vignes le seront pour expliquer une forte constitution. Des deux, je regrette surtout l'entraînement, et peut-être aurais-je aimé plus de subtilité dans le travail des champs... Tu vas trop vite sur ce dernier, et trop directement sur le premier.

    L'entraînement:

    En deux mots, il réinvente l'entraînement tel qu'on le voit dans certains films ou jeux (et tel qu'il fut peut-être dans la réalité, c'est parfaitement possible, j'sais pas moi :P ). Bon, plusieurs étapes:

    le petit enfant se rendit compte de la stupidité de la chose… La poutre ne ressemblait pas à un guerrier ! Neldirage l’habilla donc de vieux chiffons et lui mit un balai dans les mains. Grâce au talent et à sa dextérité, le gamin remporta tous ses combats.

    :D Ah l'innocence de la jeunesse. Parfait. Grâce à son talent et à sa dextérité, non?

    Il inventa même un système ingénieux qui consistait à se battre contre un grand rondin de bois posé à la verticale capable de tourner sur lui-même. Neldirage avait passé plusieurs jours à creuser deux trous qui permettaient d’y glisser des bâtons plus petits. A chaque coup que l’enfant portait, le rondin tournait et l’enfant devait parer les branches qui se dirigeaient vers lui.

    Stop, ça commence :lol: . L'ennui, c'est que le lecteur, lui, il le connait bien ce système ingénieux. Alors vu qu'on est sensé se mettre dans la peau du jeune garçon (ce à quoi tu réussis souvent), autant aller jusqu'au bout. J'aurais usé de l'astuce suivante:

    "Il inventa même un système ingénieux [...] sur lui-même et herissé de perches. Chaque coup donné mettait en rotation les perches et il fallait parer. Il n'en avait pas conscience, mais c'était là l'exact réplique d'un pantin d'entraînement conventionnel que les solats nomment "j'sais pas comment", à la différence qu'à la place des perches il n'avait que des branches de sapins et que ces dernières sortaient souvent des orifices sensés les garder emprisonnées...etc..."

    Un truc dans le genre. On évite la longue description d'un truc qu'on connait déjà. Si la découverte est toale pour l'enfant, il faut bien être conscient qu'il n'en va pas de même pour nous. C'est ce décalage qu'il faudrait essayer de nuancer au maximum. J'ai peut-être tort, mais en tout cas c'est comme ça que je l'ai vécu (durant la lecture). Dans mes pensées c'étaient "oui, bon, il s'est recréé une cible, va pour les détails...".

    Le reste de l'entraînement...À force de trop insister, et surtout de le faire aussi positive, j'ai eu l'impression qu'il surpassait les soldats de métier. C'est d'avance un préjugé, mais ça laisse une sensation de bourrinisme.

    Côté vendanges et autres...

    Neldirage s’habitua donc rapidement à la rigueur de l’hiver comme de l’été et acquis bien vite un corps plus musclé. Chaque jour, il enfilait son équipement métallique et c’est seulement à l’aube de son seizième anniversaire qu’il enfila, et put porter, correctement son armure.

    Neldirage s’entraîna donc

    Répétition de "donc" assez ennuyeuse. Je fais souvent la même erreur :D . Sinon, j'ai mis en rouge ce qui peut tromper. En disant cela, tu le mets en évidence (ça répète un peu ce qui a déjà été donné) et du coup ça amplifie sournoisement le propos. À la première lecture, j'ai pensé "bé voilà, il a beaucoup travaillé alors il est fort". J'ai aussi repensé à ce film où le gosse commence esclave et à force de pousser sa roue il finit gros barbare (avec Schwarzi...). Bref, je nuancerais la chose ou j'enléverais carrément la phrase...

    Après cette scène, Neldirage convoqua les deux fautifs pour une discussion au calme qui solidarisa de nouveau l’amitié entre l’employeur et les employés.

    Là, c'est bien trop direct. J'ai envie d'ajouter "et le soleil brille et on est heureux". Prend le temps de développer ce problème s'il te semble important (mais ça se ferait au détriment du reste) ou reste-en à "ils rattrapèrent le retard et plus personne vint l'ennuyer". La perfection est chose ennuyeuse, et soit on la jalouse soit on n'y croit pas...

    Reste le reste. Là beaucoup moins à dire, parce que peu de critiques et des éloges :) . Je développes deux ou trois paragraphes d'éloges ou je résume? Par facilité, je vais résumer... Dans l'ensemble, on se prend à aimer Nilderage (au drôle de nom). C'est un enfant rêveur, il a une personnalité bien à lui, complexe, plutôt bien rendue. Bref, un plaisir de le suivre dans ses réussites et ses déceptions. Beaucoup de détails croustillants rendent l'aventure vivante, des transitions réussies, bref, beaucoup de bons :P .

    Un dernier détail... L'attaque du village. Je me rappelle avoir souvent ressorti l'exemple de ce texte où quelqu'un part d'une ville pour se rendre à une autre, il se fait attaquer sur le chemin par trente gobelins et les tue, puis continue son chemin. La moral est: pourquoi? Inutile de dire quelque chose qui n'ai pas une raison d'être. Ici l'attaque, visiblement, apporte deux éléments:

    - une armure pour Nilderage (j'ai eu du mal, mais j'ai accepté qu'il la fauche)

    - une vision de la mort et de la réalité.

    S'il n'y avait eu que l'armure, je t'aurais houspillé "C'est quoi c'boulot crénon d'nom? :D ", mais y a le second élément. Malheureusement, et c'est pour ça que j'en parle, il est quasiment à l'état embryonnaire. Le seul commentaire que j'ai lu de ton texte est:

    "Chez les filles de joie, qu'est-ce qu'il ressent après sa première fois ==> à développer".

    Même chose pour cette attaque et la vision de la mort. Faut développer ses sentiments, pas hésiter à philosopher un peu sans non plus nous bassiner. À la limite, vu qu'il est jeune, peut-être une vision un peu étrange de la scène, où, pour ne pas sombrer dans la folie et la terreur, il se met à confondre mort et endormis, etc... Bref, il voit la réalité mais la déforme pour pas avoir à l'accepter, même si au fond il a compris, etc...

    Je crois avoir tout dit. J'imagine avoir contredit une ou deux critique, peut-être confirmé une autre... je ne sais pas :-x , mais c'est mon avis.

    Impe, pressé... :D

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