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Aktaïr

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Tout ce qui a été posté par Aktaïr

  1. Salut, j'ai relevé un petit problème: et De mémoire, ce sont des armes lourdes. Une arme lourde impose certaines restrictions sur le mouvement. Et avec la haine de l'hérétique, tu ne tireras jamais car la phase de mouvement est avant celle de tir. En gros, tes armes lourdes ne servent à rien. Maintenant, si tu les "upgrades" en arme d'assaut comme les bolters lourds de l'Ordo Xenos... Le 2+ me semble un peu lourd mais comme unité sur laquelle l'adversaire va devoir tirer 'pour ne pas la voir arriver au close), je dis :"pourquoi pas?" Aktaïr
  2. Ca se tente, certes mais c'est vraiment très risqué. Tu charges et tu ne fais pas de mort, tu fais un 1 pour le résultat de la bannière. Tu es très mal. Certes, tu as déjà le +1 pour la bannière et le +1 du résultat de la bannière, soit. Mais l'adversaire, avec un poil de chance, te fera un mort, aura une bannière et soyons fou tous les bonus de rangs et de supériorité. Résultat: Tu tiens et te voilà engluer au close car ta force de 3 n'entame pas l'armure adverse. Tu perds et tu fuis. Avec un peu de bol, il te rattrape, te bouffe l'unité, la GB (prix du perso +100 points pour la destruction de la GB) et la capture d'une bannière. Je trouve cela risqué et très difficile à récupérer (en terme de perte de points). Aktaïr
  3. Aah, les Princes Dragons. Pour moi, c'est l'unité de cavalerie qui a beaucoup d'utilité. La principale est quand même sur un flanc avec la bannière d'Ellyrion. En effet, on a une distance de 18 pouces, à peine 2 pouces de moins qu'un volant et on a la PU, l'armure, la bannière, ... . De plus, une fois installé sur son flanc, et toujours grâce sa grande distance de charge, les flancs de l'adversaire deviennent très tentants. De plus, en 2 tours vous êtes derrière ses lignes, sur ses machines de guerre. Tout ce qui pourrait vous ralentir (sans pour autant vous cacher les lignes de vue) ne vous gênera pas. Et le commandement de 9 (voire 10 avec le livre sur le champion) vous permet de déserrer un peu les fesses pour un test de peur/terreur. Bref, c'est une unité très tactique grâce à sa grande mobilité et très utile mais en aucun cas, le fer de lance de la cavalerie elfique. Elle est là pour appuyer vos autres unités au moment opportun et la tenir à une distance de sécurité accpetable de l'ennemi. Et en plus, les figs sont belles... Avis perso sur l'unité. Aktaïr
  4. Aktaïr

    les commandos

    Pour te permettre d'avoir des réponses concrètes, je déplace ton sujet dans la bonne partie du forum. Ce foum se retrouve en bas de la section 40K. Amuse-toi bien et n'oublie pas de respecter la charte. Aktaïr
  5. Effectivment, il y a des erreurs à corriger: Maintenant, c'est le cas: compte dans le total pour les 2. De même pour les haches de Tueurs et la confrérie de Grimnir (bête copier-coller qui corrige pas ce que je pense). Le "fuient" est retiré. Reflexe d'elfe... Je laisse la possibilité d'avoir une sauvegarde invulnérable (tout le temps) à 4+. Mais ce n'est pas vraiment génant: la 4+ invul est une rune majeur et donc une seule par armée. Vu le prix, il faudra faire des choix. Je ne pense pas qu'on puisse faire "porc" en incluant cette rune. "Je préfère les gros" est une règle pour récompenser le joueur Tueur qui a réussi à dégommer les très gros monstres avec une unité de Tueur de Troll ou de Grimnir. A noter le changement subtile où c'est la taille du socle qui rentre en ligne de compte.
  6. Chez les Tueurs Nains, la Grande Bannière est un must: Rune Majeure de Grimnir, plus les autres runes (genre 5+ invunérable pour le porteur), possibilité de prendre une compétence (genre riposte, coup fatal, tueur de skaven, ... ). Accessoirement, elle peut avoir une arme lourde (mais je suppose que c'est une erreur des concepteurs). Honnêtement, ce n'est pas tellement la possibilité de relancer son test de commandement (indémoralisable, lol) mais surtout les quelques runes vraiment utiles comme celles citées plus haut qui apportent un soutien à l'armée. Elle est certes fragile (car pas d'armure) mais la résistance à la magie de 1 (merci les enragés), le nombre de dés conséquents en anti-magie et la possibilité de mettre la GB à l'arrière des lignes pour éviter de se faire tirer dessus tout comme l'endurance de 4 sont des éléments qui la rend pas si facile que ça à dégommer. Bref, c'est des points investis mais qui ont leurs utilités. Aktaïr.
  7. Aktaïr

    Vers les étoiles

    je rejoins Ludwig, tu t'améliores avec le temps. En relisant le tout (ce que j'invite les autres à faire), cela se remarque. J'aime bien ton récit. On n'a pas affaire à une grosse brute comme héro. Et zou, lien dans les favoris. La suite, c'est pour quand? Aktaïr
  8. Après retravail de la LA et quelques tests, voici une nouvelle version un peu mieux finalisée du LA alternatif des Tueurs Nains. Je me doute que j'ai dû pour oublier des choses mais merci de me faire part de vos commentaires. Aktaïr, modif de listes
  9. Aktaïr

    [BT]liste à 600points

    Non. Le Champion de l'Empereur DOIT avoir un voeu mais tu n'es pas obligé de le sortir pour des parties inférieures à 750 points. Aktaïr
  10. Non, pas encore. Mais c'est surtout faute de temps. En effet, au club, on est en plein championnat interne. Mais les pools prennent bientôt fin: je n'ai plus qu'à me faire rouler dessus par un excellent joueur gobelin. Mais c'est une autre histoire. Aktaïr, futur testeur.
  11. Aktaïr

    L'ascension d'Aktaïr

    Plus je relis et plus je trouve qu'il manque quelques détails. Pour moi, le texte est encore à peaufiner (peauffiner? j'ai un doute sur l'ortho). J'essaie d'éviter certaines lourdeurs avec des monologues trop longs mais le résultat n'est pas toujours à la hauteur du travail fourni. En tout cas, merci pour votre relecture: cela m'oriente et m'aide à améliorer mon style. Désolé pour le 4: je pensais l'avoir corrigé celui-là. La solution de facilité? Allons, voyons: qui sait s'il n'y a pas une ou deux surprises plus loin. Certes, ça a l'air un peu gros maintenant mais cela reste logique: arrogant et fier comme il est, Aktaïr ne peut pas laisser partir ses compagnons au combat et lui rester à l'arrière pour "filer le parfait amour" à Hoeth. Patience, j'ai la tête en pleine ébullition avec quelques idées qui me semblent bonnes. La suite très prochainement: l'arrivée au camp des HE, à Anlec (ou pas très loin). Ca sent le sapin. A+ Aktaïr
  12. Aktaïr

    L'ascension d'Aktaïr

    La suite des aventures d'Aktaïr. C'est un peu long mais c'est surtout une phase de transition dans l'histoire. Le Prince Dragon se réveilla dans sa chambrée, un linge humide sur les yeux. Il retira ce tissu et ressentit dès son premier mouvement la douleur de chaque coup qui lui avait été porté. Cela aurait été supportable si les cloches qui résonnaient dans sa tête voulaient bien s’arrêter. C’est alors qu’il se rendit compte qu’il n’était pas seul : Jalimiel était là. « Enfin, tu sors de ta léthargie. Bien. On t’a gardé un bon reste du déjeuner. On a pensé que cela te remettrait d’aplomb. », dit-il en lui tendant le bol avec la nourriture encore chaude. « Merci. Combien de temps ai-je dormi ? », demanda Aktaïr. « Dormi ? Tu étais KO, oui. Lorsque la correction a pris fin, tu es sorti directement. Tu sais, Aktaïr, ce n’était rien de personnel. Et franchement, on aurait préféré ne pas devoir te punir. Mais tu n’es pas exempt de respecter nos règles. » « S’il te plait, épargne-moi un sermon si tôt. J’ai l’impression d’être passé sous un char. » « Ne te tracasse pas. J’ai juste un message à te transmettre de notre part à tous. Tes bagages sont prêts. Il ne te reste qu’à embarquer avec nous. Bien sûr, tu es libre de ton choix et nous le respecterons mais nous aimerions t’avoir à nos côtés au combat. » « Ecoute Jalimiel. Je sais que vos intentions sont sincères mais je n’ai pas encore pris ma décision. Je dois encore y réfléchir. », peu convainquant sur le coup. Jalimiel se pencha vers Aktaïr, le regardant dans les yeux. « Ecoute, tu fais ce que tu veux. Mais tu dois être honnête envers nous. Certains pensent que tu nous lâcheras, par égoïsme, par ambition ou par crainte, peu importe. D’autres veulent croire que tu resteras, fidèle à ton engagement, fidèle à tes compagnons. Mais une chose est sûre : nous ne voulons pas de quelqu’un qui hésitera à remplir son devoir le moment venu. Si tu restes avec nous, le moment venu, nous ne devrons pas nous poser la question : « Peut-on lui faire confiance ? Sera-t-il toujours là ? ». ». Aktaïr voulut répondre mais Jalimiel avait déjà fait demi-tour et sortait de la pièce. A nouveau seul, il mangea le plat que ses compagnons lui avaient laissé. Il trouvait cela sympathique de la part de gens qui ne l’appréciait que très peu, pensa-t-il. Il finit par se lever, malgré son corps endolori. Il vit sa cantine prête, ses affaires rangées, son armure apprêtée. Le reste de la chambrée était vide. On avait du mal à croire que 4 Princes Dragons y avaient vécu, même peu de temps. Maintenant, il n’y en avait plus qu’un seul. Toutes ses questions lui tournaient dans la tête. La proposition de Calderan, la bastonnade, le message de ses Frères d’Armes. Il revoyait aussi les heures passées avec Minweïr, son intronisation dans la garde de Calderan, son jeune serviteur, un futur prêtre-forgeron et le moment où il prit l’Epée Dragon, l’épée de son grand-père, qu’il n’avait connu qu’à travers les histoires familiales. Ses interrogations n’en finissaient pas. Ne tenant plus dans cette chambre, il sortit faire un tour dans la caserne. Il restait peu de monde. Un chariot embarquait les derniers coffres appartenant à la compagnie. La guerre et la mort étaient proches pour ces guerriers. Les batailles avec les elfes noirs étaient souvent très meurtrières. Aktaïr continua son chemin dans les couloirs. Il finit par arriver à la bibliothèque. Il fût surpris d’y trouver Calderan. Ce dernier lisait et semblait en paix. Il souriait même, chose rare chez cet elfe qui incarnait d’ordinaire la rudesse et la force. Ce fût cependant Aktaïr qui l’interrompit. « Pardonnez mon intrusion, Seigneur. Que lisez-vous ? Cela a l’air de vous plaire énormément. » « C’est de la poésie lyrique. D’ordinaire, elle se chante au son d’une harpe et d’une flûte. Vous aimez la poésie ou la musique ? », répondit avec douceur Calderan. « Assez, oui. Mais je suis un piètre joueur et un mauvais conteur. » « Cela s’apprend. Je voulais absolument devenir poète dans ma jeunesse. Je me disais qu’une fois mon service fini, j’irai en Yvresse l’étudier. » « Et vous êtes resté. Pourquoi ? » « On ne choisit pas son destin, on le vit. De toute évidence, je suis meilleur chevalier que poète. C’est difficile à admettre, même lorsque tout le monde vous l’affirme. » « Mais vous vouliez devenir poète. Pourquoi ne pas avoir persévérer dans cette voie ? Pourquoi ne pas avoir tout tenté pour accomplir votre rêve ? », rétorqua Aktaïr, un peu exaspéré. « Et pourquoi pas. Parfois, les Dieux font des choix pour nous. Nous sommes des Asurs, fils et filles d’Isha et d’Asuryan. Nous devons assumer notre destin au grand bénéfice des nôtres. Dans mon cas, de par mon titre et ma parenté, je devais assumer mon rôle de commandant et rester dans l’armée. Je profite des moments comme maintenant pour me faire plaisir. » « Je comprends votre point de vue mais je ne suis pas d’accord avec vous. On a toujours le choix. On a le droit de vivre la vie que l’on souhaite. Si les Dieux vous ont donné le don de la poésie, pourquoi ne pas en devenir un ? C’est un peu trahir le don reçu, non ? » « Ma vie est ce qu’elle est. A vos yeux, au jour d’aujourd’hui, j’ai fait le mauvais choix. Mais lorsque j’ai eu à choisir, l’évidence m’a guidé. Nécessité fait loi, ne l’oubliez pas. Ce sera le cas pour vous aussi. Lorsque vous devrez faire votre choix, vous choisirez le plus évident. Ce ne sera peut-être pas celui du cœur mais celui de la raison. L’important est d’accepter et d’assumer. » Aktaïr regardait Calderan. Il avait l’air sûr de lui, confiant dans les choix qu’il avait du faire dans le passé. Il voyait un elfe serein vis-à-vis de sa conscience et assumant ses choix, même fait à contrecœur. Tant d’assurance l’étonnait. Pas de regret, rien. « Je vais vous laisser continuer votre lecture. Vous partez bientôt. ». Aktaïr quitta la bibliothèque et continua à déambuler dans la caserne. Elle se vidait de plus en plus de ses derniers locataires. Il finit par se retrouver au mess. Il y trouva deux des princes dragons de sa compagnie. Ils discutaient autour d’un verre, attendant le signal du départ. « Aktaïr, approche et viens boire un verre avec nous. » Le jeune noble fût surpris de l’invitation mais il accepta. Prenant un verre, il s’assit à leur table. Les deux princes le dévisagèrent. Finalement, un des deux prit la parole. « Tu ne viendras pas avec nous ? » affirma-t-il platement. « Ma décision n’est pas encore prise. » « Note que personnellement, je n’en ai cure. Mais j’ai un service à te demander. Je ne reviendrai pas de la guerre. Je le sais. Alors, prend cette lettre et porte-la à ma femme. Je te le demande comme un service personnel et ce, même si nous n’avons jamais été très proche. » Aktaïr regarda la lettre que lui tendait le chevalier. C’est alors que le second prit la parole « Si cela ne te dérange pas, pourrais-tu prendre la mienne avec ? » Le jeune noble était mal à l’aise. Non seulement, l’attitude des autres membres de la garde n’était pas à l’isolement de sa personne mais en plus, il se voyait confier des tâches on ne peut plus personnelle : apporter les dernières lettres de ses compagnons. Le malaise grandissait en lui. Il accepta malgré tout de bonne grâce et essaya de détourner la conversation vers un sujet plus gai mais l’ambiance n’y était pas. Après un certain temps, il salua les chevaliers et quitta la pièce. Il se dirigeait vers sa chambrée, y rentra et s’assit sur son lit. Le moment de faire son choix arrivait. Le départ approchait. Aktaïr pesait le pour et le contre : la possibilité de rentrer dans la milice de Hoeth et de finir son service en Saphery. Mais aussi l’abandon de ses compagnons la veille d’un combat certainement sanglant, le fait de rester dans une unité qu’il n’avait pas choisie. Mais la milice de Hoeth n’est pas le meilleur moyen de rentrer chez les Maitres des Epées. Le chemin pour prouver sa valeur était à faire et il avait perdu beaucoup de temps chez les Princes Dragons qu’il faudrait rattraper pour se mettre au niveau de ces bretteurs accomplis. Décidément, le choix n’était pas simple. Il tournait dans la chambre, à ruminer les possibilités offertes. Il cherchait le choix le plus évident. Et plus il y réfléchissait, plus l’évidence du choix se troublait. « Oh, excusez-moi, Seigneur. J’ignorais qu’il restait un chevalier dans ces murs. » Surpris, Aktaïr se retourna. Il vit un elfe assez âgé, vêtu comme un serviteur. « Je ne suis pas certain que ce soit un chevalier. » « Ah, c’est donc vous ! J’ai entendu parler de votre situation : les couloirs sont très volubiles avec ce genre d’histoire. » « Les couloirs parlent trop. Je dois choisir et j’en suis incapable. L’avenir n’est pas clair. » « Vous doutez de faire le bon choix. C’est donc que les deux propositions vous sont acceptables. » « Non, j’ai toujours voulu devenir un disciple de Hoeth. », rétorqua Aktaïr du tac au tac. « Qu’est-ce qui vous dérange, alors ? » « Les autres sont partis se battre et je reste ici. J’ai l’impression d’être un lâche. » « Est-ce votre choix ? », demanda le serviteur. « Non, c’est celui de Calderan. » « Et depuis quand ce Calderan peut-il choisir à votre place ? » Aktaïr regarda le vieil elfe. L’évidence du propos lui était clairement apparue. C’était à lui de choisir et de poser son choix. Non pas vis-à-vis de Calderan mais par rapport à lui. S’il pouvait choisir, il connaissait la suite des évènements. « Savez-vous sangler une armure ? » de manda-t-il à son interlocuteur. « Oui, mais cela fait longtemps. » « Aidez moi, je suis pressé. J’ai un bateau à prendre. » En moins de temps qu’il n’en fallut, Aktaïr, armuré, déboula dans la cour, sella son cheval, y attacha ses sacoches et cavala à travers les rues jusqu’au port intérieur. Calderan regardait le quai avec attention. Le navire se préparait à lever l’ancre et il voulait être certain de ne rien laisser derrière lui. Le capitaine de la frégate s’approcha derrière lui et dut toussoter pour annoncer sa présence. « Oui, Capitaine ? » « Nous sommes près au départ, Seigneur. Tous vos hommes sont à bord ainsi que votre matériel et vos chevaux. La mer continue à descendre mais il ne faut plus tarder où nous finirons par ne plus pouvoir en profiter. » « Vous avez raison. Levez l’ancre. Nous partons. » Aussitôt, le capitaine fit signe à son équipage qui, rôdé à l’exercice, s’exécuta. La passerelle fût relevée et les amarres libérées des bites. Les voiles triangulaires prirent le vent et le navire commença à s’éloigner du quai. « Nous avons de la chance, Seigneur. Le vent souffle dans le bon sens et nous ne devrons pas nous faire remorquer pour quitter le port. » C’est alors que des cris se firent entendre de la terre ferme, détournant l’attention des embarqués vers sa provenance : un cavalier déboula sur le pont de bois et prenait de la vitesse en direction du navire partant. « Ce fou va boire la tasse en essayant. » pensa tout haut le capitaine du navire, le sourire aux lèvres. « Pas si sûr. De toute façon, on va vite être fixé. Il va sauter. » répliqua Calderan. Le cheval arriva en fin de quai, la bouche écumante. Aiguillonné par son cavalier, il sauta dans un mouvement de grande pureté, expression vivante de la force, la souplesse et l’agilité des chevaux d’Ulthuan. Mais l’arrivée fût nettement moins académique puisqu’elle se solda par une lourde chute de ce dernier sur le pont du navire et le catapultage du cavalier dans la rambarde opposée du navire. Des chevaliers allèrent aider ce dernier à se relever. « Joli saut mais il faudra travailler la réception », blagua un de ceux-ci, après avoir constaté que le sauteur était toujours vivant. « J’ai l’impression d’avoir pris une correction comme celle d’hier soir. » répondit Aktaïr. « Bienvenu parmi tes frères, dit un second en lui tendant la main pour l’aider à se remettre sur ses pieds. On a cru que tu ne viendrais jamais. Par contre, tu as dû oublier tes affaires sur le quai. » « Le nécessaire est accroché à la selle. » précisa Aktaïr en saisissant la main tendue. Une fois debout, il se tint les côtes et tira une grimace explicite. Son arrivée fût fracassante, surtout pour lui. « Mon cheval ? » « Aussi fou et sonné que son cavalier. Il s’est déjà relevé et à première vue, ce n’est pas trop grave. Mais il boitille. Les soigneurs le remettront sur pied. » « Mais qu’est-ce que c’est que cette façon de monter sur un bateau. Chevalier Aktaïr, montez ici et tout de suite », ordonna Calderan depuis le pont arrière. « J’arrive de suite, Haut Prince. » Le jeune noble monta sur le gaillard arrière, non sans quelques difficultés. « Soyez le bienvenu parmi nous. Je doute que le capitaine apprécie votre manière de monter à bord. Mais je suis content que vous ayez enfin fait votre choix. », dit Calderan. « Permettez-moi de lever les éventuels malentendus, Seigneur Calderan. Je n’ai pas encore fait le choix que vous attendez de moi. Pour moi, j’ai choisi la solution la plus évidente, à savoir de me battre à vos côtés. Je ne suis pas un lâche et je ne laisserai jamais tomber mes frères d’armes la veille d’un conflit, même si ce n’est pas l’arme que j’appelle de mes vœux. Le choix que vous m’imposez demande temps et réflexion. Je vous répondrai mais après ce conflit. Voilà ma décision. » « Jeune arrogant ! Vous croyez être en mesure de m’accompagner en m’imposant vos conditions ? » « Non, répliqua Aktaïr en lui coupant la parole. Mais vous pouvez me jeter à l’eau, cela m’est bien égal. Ce sera votre choix. Mais le mien est fait. » Calderan vit quelque chose dans les yeux d’Aktaïr qu’il n’y avait pas vu depuis longtemps : de la certitude. Cette lueur, cette assurance le rassurait : il pourrait compter sur ce chevalier, du moins jusqu’après la fin du raid. « Cela me convient. Allez-vous faire soigner et profitez-en pour vous reposer. Nous arriverons dans trois jours. » Aktaïr quittait le pont arrière pour se rendre à sa cabine. « Sois le bienvenu parmi, Frère. Tu as pris le bon chemin, murmura Calderan, le sourire aux lèvres. Et il faudra que je remercie le vieux pour son aide. »
  13. Ceci est certes un sujet très intéressant mais la discussion "évolution technologique - guerre" à notre époque s'éloigne un tantinet de sujet initial "Empire Tau". On recadre? Aktaïr
  14. Quand on lit le fluff du new codex BT et le texte paru (vous savez, celui avec des DA et des BT), on sait: 1) un type qui ressemble à Cypher s'est fait chopé par les BT. 2) les DA soupçonnent que ce type, appelé la Voix, est un déchu. 3) les DA vont chercher ce type chez les BT. Résultat de tout ceci: on ne sait pas qui est ce type mystérieux ni ce qu'il est devenu, on ne sait pas ce qui est devenu de la Croisade BT (elle est portée manquante) ni ce qui s'est passé (même s'il y a eu des menaces entre ces 2 chapitres). Maintenant, les DA sont des puristes extrémistes: tout ce qui n'est pas humain, tout ce qui est lâche, qui ne montre pas son extrême dévotion envers l'Empereur: un bolt entre les 2 yeux. Et le premier qui met son nez dans les affaires des DA, même résultat: un bolt. Les BT: tout ce qui ressemble à un psyker: un coup d'épée dans la tronche. Tout ceux qui ne sont pas pour l'Empereur: un coup d'épée dans la tronche. Tout ce qui de près ou de loin n'est pas loyal à l'Empereur: un coup d'épée dans la tronche. Et pour vérifier que tout le monde respecte son engagement envers l'Empereur, les BT visitent les planètes de Tonton et foncent dès qu'ils ont vent de ne serait-ce qu'une petite information sur des traîtres pour vérifier cette info. J'ai bien résumé? Aktaïr, en passant
  15. La protection de Grimnir coûte 30 points si on l'ajoute à un perso. Ajouter à cela que les joueurs ajouteront, je pense, une rune de talisman pour protéger un peu leurs persos, ce ui te laisse royalement 45 à 70 points pour tes persos. Cela permettrait de varier les compos des persos. Au fait, voici mes modifs sur base de vos réactions. Je compte bien les tester prochainement à Liège en partie amicale.
  16. C'est assez illogique, je trouve. 2d6 ont une moyenne statistique de 7. 6+1d6 donne 9,5. tu me diras que pour 55 points, il vaut mieux. Aktaïr
  17. D'après le nouveau LA nain, une hache de tueur compte soit comme arme de base supplémentaire (et donc 2A par tête de pipe) soit comme une arme lourde (F+2, arme à 2 main, frappe en dernier). Aktaïr
  18. Révision de la LA des Tueurs de Karak Kadrin. La sortie du nouveau LA nain a mis à jour toute une série de choses. Le flou relatif entre cette LA nain et la LA des Tueurs SOC m'a fait réfléchir. Je vous propose cette liste alternative. modification des règles: "hé Snorri des Trolls": la règle reste telle qu'elle est actuellement: le nain avance de 2D6 devant lui, vers la zone de déploiement de l'adversaire en ligne droite. Les unités de nains dans le chemin ne le bloquent pas. Par contre, combinée avec la rune de strollaz sur la grande bannière, le nain à portée de bannière avance de 6+1D4. Les profils sont repris du LA nain actuel, à savoir: -le tueur de démon coûte moins cher (110 points). Il peut toujours prendre 2 compétences de tueurs (qui n'interviennent pas dans le coût en points) et 100 points de runes d'armes ou de talismans du moment que les runes de talismans. !! une rune de talisman ne peut lui donner une svg invulnérable (ou non) meilleures que 5+. Ce talisman représente un bijou de famille, l'amulette d'une chère et tendre, ... . De base, il est équipé de haches de tueurs. - le tueur de dragon reçoit le profil du LA nain, le coût en points (50) et 75 points de runes d'armes ou de talismans avec les mêmes conditions pour l'emploi des runes de talismans. Le Tueur de dragon peut recevoir 1 compétence de Tueur, qui n'intervient pas dans le coût maximum en point. Il est équipé de haches de tueurs. Les Tueurs de trolls ont des haches de trolls. La taille minimum de leur unité est de 10+. Pour le reste, étendard, champion et musicien, c'est tout pareil. Les enragés restent comme tels, mis à part la modification de la protection de Grimnir, ci-dessous. Idem pour les pirates de Long Drong. Idem pour la faucheuse de Malakai. La confrérie de Grimnir: Garde le coût en point, doit avoir soit 2 armes de base ou une arme lourde mais pas de haches de tueurs et ce en mémoire de Grimnir. modification de la protection de grimnir. En plus de donner tous les avantages (résistance magique de 1 pour la fig et à toute unité amie à 6 pouces), elle rend les armes du protégé magiques. Donc, la confrérie de Grimnir cogne avec des attaques magiques. nouvelle unité. Pisteurs de Trolls: - de 3 à 6 tueurs de trolls. Pas de possibilité de champion ni d'étendard ni de musicien. Ils ont le même profil qu'un tueur de trolls, avec des haches de tueurs. Ils sont éclaireurs et coûtent 14 points. Par rapport à la règle "hé Snorri, des trolls": s'ils sont déployés en temps qu'éclaireur, ils n'avancent pas de 2D6 pouces vers l'ennemi. Par contre, s'ils sont déployés dans la zone de déploiement des Tueurs, ils suivent cette règle. En fait, les chasseurs de troll sont ceux qui crient "hé Snorri, des Trolls pour montrer la voie à suivre à leurs congénères." A vous de voir si les modifications ne sont pas trop "bourrines" et si elles apportent quelque chose de plus à la liste. Aktaïr, modificateur de trolls.
  19. La peur est effectivement un problème pour Eshin. Tu mets au contact => test de peur/terreur. Tu le réussi. Tu as 2 possibilités tactiques: 1) défi et tu flingues le perso/champion qui le relève. Pas de rispote de la part de l'adversaire. Comme tu le sais, tu perds au résultat de combat et donc tu fuis. Mais avant de le calculer, tu utilises les fumigènes et là, il y a une chance sur 2 que ton adversaire ne te poursuive pas. 2)Autre cas, il refuses le défi et le perso va se cacher derrière. Tu cognes dans la masse et on se retourve dans le cas précédent pour la fuite. 3) ce point ci est particulier: tu ne défies pas. Tu risques donc les ripostes de la part de tes adversaires. Tu peux donc orienter tes attaques sur une fig ou dans la masse. Avantage donc: tu flingues le mage sans qu'il ne puisse rien faire. Désavantage: risque de riposte. Mais toujours fumigènes pour la fuite. Aktaïr.
  20. Aktaïr

    L'ascension d'Aktaïr

    Voici une suite. J'espère que vous l'apprécierai. Bonne lecture. Bien qu’il fût nyctalope comme tous les elfes, Aktaïr dut prendre le temps de s’accoutumer aux ténèbres de sa cellule. Mais rien n’y fut : il avait beau voir dans la nuit, le noir complet était tout aussi handicapant pour lui que pour la majorité des vivants de ce monde. A tâtons, il chercha une place plus ou moins potable pour s’assoir. Il finit par trouver un endroit un peu moins humide. Il s’assit et envisagea différentes possibilités : S’enfuir était hors de question, question d’honneur. Demander à boire et à manger lui était interdit par Calderan et il ne supplierait pas ce dernier de changer de position. Il faisait trop noir pour faire de l’exercice. De plus, l’endroit était bien trop exigu. Puisqu’il ne pouvait rien faire, autant se plonger dans cette attitude méditative que son père lui avait apprise. Là, son esprit vagabonda de souvenirs en souvenirs. Mais cette incroyable capacité lui permettait de revoir des situations passées. Le moindre détail enregistré inconsciemment dans sa mémoire, et qui pourtant ne l’avait pas frappé pouvait resurgir à tout moment. Là, il revut l’épisode du Choix, ressentant à nouveau la tension dans le jardin intérieur du weyr familiale. Il se rappela aussi le voyage vers l’île où il subit son entrainement. Il revit aussi ce jour, beaucoup plus lointain où Tor Aesurii fut attaqué par les Elfes Noirs et la disparition de sa sœur, Esterell. Il se revit, encore tout jeune en train d’essayer de manier la lourde épée de son père. Il parcourut des souvenirs tant heureux que douloureux. Dans cet état entre le sommeil remplis de songes et l’inconscience hypnotique, il ne vit pas les heures défilées. Il n’avait pas de point de repère temporel lorsqu’il reçut cette eau glacée en plein visage. Il retrouva ses esprits peu à peu et ouvrit les yeux. La lumière de la torche l’avait aveuglé et il se recouvrit le visage de son avant-bras. « Enfin, tu reviens à toi. Viens avec nous, Calderan t’attends. » Aktaïr ne dit mot. Ses yeux reprirent vite l’habitude de la lumière et il finit par recouvrer sa vue. Les deux gardes, des Princes Dragons l’emmenèrent au mess de la caserne. Il put apercevoir le ciel par une fenêtre. Il faisait nuit. Et pourtant, au détour d’un couloir, il put constater que l’agitation régnait dans la cour intérieure de la caserne. Malgré toutes les questions qu’il se posait, il se taisait. Il restait droit et fier. Son regard avait gardé son côté arrogant malgré ce temps passé en prison, sous privation d’eau et de nourriture. Non, Calderan ne l’avait pas brisé. Il rentra dans le mess. Les tables avaient été poussées contre les murs et les fenêtres closes. Une chaise dans laquelle Calderan était assis trônait au fond de la pièce. Deux rangées de Chevaliers Dragons y menaient. « Avancez, Prince Dragon. L’heure de ton jugement est arrivée. Tu vas devoir répondre de tes actes devant les tiens. », dit le Haut Prince. Aktaïr regarda les chevaliers. Ils les connaissaient tous car tous faisaient partie de la garde de Calderan. Avec lui et le Haut Prince, ils devaient être une vingtaine dans la pièce. Loin d’être intimidé par cette mise en scène, il s’avança jusque devant son commandant. « Que me reproche-t-on ? De quoi m’accuse-t-on ? », demanda-t-il. « Après avoir entendu tous les membres de cette compagnie, il a été retenu contre toi les charges suivantes : abandon de poste pour ne pas s’être présenté au changement de quart et négligence pour ne pas avoir vu le temps passé. La charge de rébellion n’a pas été retenue car vous n’avez pas résisté aux gardes et que vous vous êtes rendu librement et de plein gré auprès de vos geôliers. La circonstance aggravante « en temps de guerre » n’est pas retenue non plus. Cette assemblée, à l’unanimité, estime donc que le passage devant un conseil de guerre n’est pas jugé opportun. En conséquence, vous comparaissez aujourd’hui devant ce conseil de discipline. Une juste punition a été choisie. A vous de choisir : vous acceptez la réprimande et la punition ou vous faites réunir le conseil disciplinaire régimentaire et vous allez au procès. Votre choix ? » « Mon père m’a appris à assumer mes choix et mes actes. Ce que vous me dites est votre interprétation mais je l’accepte. Tout comme j’accepterai ma punition. », répondit Aktaïr en fixant droit dans les yeux Calderan. « Dans ce cas, la juste punition sera la correction de la compagnie car c’est cette dernière qui a été lésée dans son fonctionnement par votre attitude. Ainsi ai-je tranché ! », conclut le Haut Prince. « Dans ce cas, qu’on me l’inflige de suite. Je suis prêt. », lança Aktaïr à l’assemblée. « Qui frappera le premier ? Toi, Jalimiel. Tu es le plus grand et le plus puissant de nous tous. Tu devrais m’étaler pour le compte facilement. Ou toi, Vinlorin. Tu as une technique de combat impeccable. Cela devrait t’être tout aussi facile. Ou vous, Seigneur. Montrez-nous la voie à suivre. » Mais ce fut Valkmion, le porteur de la bannière de Calderan qui s’avança. Aktaïr le toisa avec arrogance. « Il va falloir que tu frappes fort pour me faire tomber. » Mais le crochet du gauche qu’il reçut au menton le fit vaciller sur ses jambes. Il eut à peine le temps de se redresser qu’un autre chevalier lui mit un coup de coude dans l’estomac, le pliant en deux. Mais Aktaïr ne tomba toujours pas. Cherchant son souffle, il vit que le suivant était prêt à le corriger. « Il te faudra frapper plus fort, je tiens encore sur mes jambes. » « Ne te tracasse pas, j’ai promis aux autres de leur en laisser un bout. », répondit son compagnon. La seconde qui suivit, le poing de ce dernier vint s’écraser dans les côtes flottantes d’Aktaïr. Celui-ci gémit, fléchit mais refusait de se laisser mettre au sol. « Et de trois. Suivant ! Je n’ai pas toute la nuit. », souffla-t-il. Le quatrième frappa fort, très fort. Puis le cinquième. Puis le sixième. Lorsque le neuvième porta son coup, Aktaïr se sentit flancher. Mais son orgueil ne le lui permettait pas. Du regard, il scruta la pièce. Il vit qu’il était près d’un pilier. Profitant d’un instant de répit, il s’appuya pour reprendre une nouvelle fois son souffle. Il dégustait mais il était hors de question de tomber. Se mettant le dos contre la colonne de pierre, il fît signe au suivant de venir. Et la dérouillée continua. Accroché à ce pilier comme un naufragé se tient à une bouée pendant une tempête, Aktaïr encaissa jusqu’à l’avant-dernier. Il pensait avoir subi le plus dur mais il vit Jalimiel s’avancer. Ce dernier croisa les mains et, ainsi armé de cette masse formée, il frappa le puni à la mâchoire. Des étoiles apparurent devant les yeux du jeune noble. Il se sentit sombrer dans l’inconscience. Mais son orgueil le rappela à l’ordre. Il ne tomberait pas. Il resterait debout. A peine sentit-il le contact du sol que déjà son corps meurtri cherchait à se redresser. Malgré la douleur ressentie, il trouva un point d’accroche pour se tirer et se remettre sur ses jambes. Après de longs instants, il se tenait à nous debout, le visage tuméfié, du sang tâchant ses vêtements. Il regardait l’assemblée. Il cherchait le suivant. Son esprit, à la limite de sombrer dans les limbes de l’inconscience, résistait grâce à l’orgueil et à la pugnacité de l’elfe vis-à-vis de l’épreuve. Ce fût Calderan qui s’approcha, les poings serrés. « Jusqu’au bout, tu assumes tes fautes et tes actes. Tu aurais pu te laisser sombrer et ne pas te relever sous les coups de tes camarades. Noble attitude, Calédorien. Alors pourquoi refuses-tu d’assumer ce que tu es ? Car tu es un Prince Dragon. Tu viens de le prouver. Est-ce donc si terrible à tes yeux. Sommes-nous donc si impurs que tu ne veuilles pas être des nôtres ? » Répondre fut une torture pour Aktaïr mais il parla malgré tout : « Ce n’est pas mon choix. Cela ne l’a jamais été. » Calderan le saisit par le col, plantant ces yeux dans ceux de ce jeune arrogant, cet imbécile aveugle sur sa destinée qui lui retournait un regard trahissant sa volonté d’acier. « Te souviens-tu de ton serment, le jour où tu as été accepté parmi nous ? » « Oui, je me souviens très bien des paroles prononcées. » Calderan retourna une baffe magistrale à son subalterne et dit « Puisse ceci te le rappeler un peu mieux, chevalier. » avant de le relâcher et de retourner à son siège. Les autres chevaliers s’écartèrent. Calderan s’assit et regardait Aktaïr. « Tu as subi la punition qu’il t’avait été imposée sans broncher. Tu l’as affrontée avec courage et détermination, comme un vrai Prince Dragon. Tu peux sortir d’ici la tête haute. Mais avant de partir, tu dois entendre ceci. Après discussion avec tous les autres membres de cette compagnie, il a été décidé de t’imposer un autre choix. Demain nous partons pour Anlec, à la guerre. Le bateau lèvera l’ancre sur le midi, en direction d’un port intérieur ellyrien. A toi de choisir : tu restes avec nous, comme Prince Dragon ou tu rejoins Hoeth et sa milice pour terminer ton temps. Si tu choisis cette dernière solution, tu perdras ton titre de chevalier et tu seras délier de ton serment. Tu as donc un choix à faire. Fais-le en âme et conscience. Tu peux te retirer, chevalier. » Aktaïr regardait Calderan en se demandant le pourquoi de ce choix. Que cherchait donc Calderan ? Le jeune noble se retira, intrigué. Lorsqu’il passa la porte de la pièce, il s’écroula, inconscient, ne résistant plus à la douleur.
  21. Aktaïr

    L'ascension d'Aktaïr

    La voilà. Pour l'instant, je suis un peu plus inspiré et l'écriture m'est plus facile. Votre avis est bien entendu le bienvenu. *** Le groupe arriva rapidement dans ses quartiers. Les chevaux furent remis aux lares pour être soignés, Calderan s’en alla de suite dans son bureau, non s’en donner quelques consignes en vue d’un possible départ pour le lendemain soir. Les deux autres chevaliers, eux, après avoir invité Aktaïr à les suivre, se rendirent directement au mess. Il était vrai qu’ils n’avaient pas encore eu le temps de diner. Bien que plongé dans ses pensées, il les suivit, par automatisme. Le repas avalé, Aktaïr se rendit dans sa chambrée. Il prit le temps d’écrire une longue lettre à ses parents. Dans celle-ci, il parla surtout des honneurs reçus : son versement dans la garde personnelle de Calderan, son premier appel, les paroles de bienvenue de la part d’Imrik et d’Asarnil au Conseil de Caledor. Il décrivit sa fierté devant tant d’honneurs reçus. Il plia la lettre, la scella et la regarda longuement. Cette missive lui remémora les instants décrits. Les honneurs réellement reçus n’étaient au final que de la poudre aux yeux jetée à la face des personnes présentes. La fierté ressentie l’avait dupé suffisamment longtemps pour que lui-même y croie un tantinet. Calderan, au prétexte discutable de le préserver politiquement parlant des autres membres du Conseil, l’avait amené par sa simple présence au conseil à soutenir Imrik et ses partisans. Son attitude préservatrice l’avait de facto placé dans un camp, sinon celui d’Imrik, tout du moins celui de Calderan. Lors de l’appel, il n’avait même pas entendu ce dragon rouge qui semblait être tellement connu de tous. Calderan avait dû préparer son intervention avec Imrik. Cette manœuvre était clairement décidée bien avant le départ du régiment. Les évènements avec les druchii ne furent qu’un prétexte à se rendre au Conseil et l’envoi du régiment à Anlec, un prétexte pour venir à Lothern. Aktaïr conclut que même sa rencontre « fortuite » avec Calderan, Minweïr et Imrik le soir de son appel raté était prévue. S’approchant de l’âtre, il jeta sa lettre dans les flammes et regarda ce tissu de mensonges brûler. Son sang bouillonnait par cette remémoration des faits, il retira ses habits d’apparat, mis des vêtements civils et entreprit de sortir de la caserne. Le piquet de garde nota sa sortie et le laissa se rendre en ville. Aktaïr, ayant un peu de temps libre, partit à la recherche d’un peu de sérénité ou au pire, d’un peu de distractions. Il trouva refuge dans une auberge. Il s’assit à une table de deux personnes, dos à un mur et avec vue sur les musiciens. Le talent de ces derniers et le répertoire joué devaient facilement garder les moins mélomanes des clients présents. Certains dansaient même ou reprenaient les paroles de certaines chansons. Après avoir jeté un rapide coup d’œil aux boissons offertes, Aktaïr se dit que sa morosité ne tarderait pas à disparaitre dans un lieu d’une telle qualité. Lorsque la bouteille d’un bon cru de la région fût payée, il se fît un devoir d’en apprécier les parfums. Satisfait de son choix, il se mit à son aise et regarda les gens s’amuser. Il y avait de tout : des jeunes elfes, surement issues de familles nobles ou marchande, des miliciens ayant finis leur service, des couples, des poètes, des musiciens. Les habits, les manières d’être trahissaient le rang ou la fonction des gens. Tendant un peu plus l’oreille, il se rendit compte à quel point la ville était cosmopolite. Il retrouvait ces moments passés à Tor Aesurii où il faisait la fête avec ses cousins Finrellion et Hemallion. L’ambiance aidant, Aktaïr finit par se détendre complètement. Il oubliait cette tension au fond de lui, ce conflit entre son rêve d’être et sa situation réelle, ce gâchis. Il trouva dans cette vie civile un calme intérieur et il commanda une seconde bouteille. Il passa son temps à déguster son vin et à profiter de la musique et de la gaieté de l’auberge. Le temps s’écoulait paisiblement. Des groupes s’en allaient, remplacés par d’autres. Mais le dernier groupe entré fût nettement plus remarqué par les personnes présentes dans l’auberge : deux solides princes dragons qui visiblement cherchaient quelque chose ou quelqu’un. Sur indication d’un des serveurs, ils vinrent se poster devant la table d’Aktaïr. « Chevalier Aktaïr, veuillez-nous suivre jusqu’à la caserne, s’il vous plait. » « Le Haut Prince Calderan nous a donné temps libre, à moi et aux deux autres chevaliers qui l’ont accompagné au Conseil Caledorien. J’ai jusqu’au prochain quart pour reprendre mon poste. Laissez moi tranquille jusque là. » « Exact. Mais vous ne vous êtes pas présenté au changement de quart. Maintenant levez-vous et suivez-nous. », grogna le second chevalier. Aktaïr se rendit compte que la douce rêverie, avec l’aide de l’alcool, lui avait fait perdre toute notion de temps. L’ambiance était retombée, les gens intrigués par ces deux militaires à l’allure vindicative. Aktaïr sourit, dépité. Il se leva et passa devant ses deux compagnons de régiment. Lorsqu’il sortit, il constata que la nuit était déjà bien avancée. Mais ainsi encadré, il ne prit le temps d’en gouter la douceur. Ils arrivèrent rapidement à la caserne, traversant les rues de la ville sans dire un seul mot. Le corps de garde marqua la rentrée du fautif et de ses accompagnants puis ces derniers l’emmenèrent directement chez Calderan. La rencontre s’annonçait houleuse. Son absence serait certainement considérée comme de la désertion. Aktaïr connaissait le châtiment prévu, surtout en temps de guerre. Lorsqu’il rentra dans le bureau du Haut Prince, celui-ci était assis derrière une table pleine de papiers, face à la porte et Aktaïr s’attendait à se faire agresser verbalement par ce dernier. Mais les seuls ordres qu’il entendit fut celui de s’assoir et celui demandant aux deux autres chevaliers de sortir. Intrigué, le jeune prince attendait que Calderan prenne la parole. Ce dernier écrivait et prenait le temps pour le faire. Il ne l’avait pas encore regardé. Au bout d’un moment, il s’arrêta. « Pourquoi ? » demanda-t-il ? Aktaïr, surpris par la question, cherchait une réponse à lui fournir. De plus en plus nerveux, il se demandait ce que lui voulait Calderan. « Pourquoi quoi, mon seigneur ? » « Pourquoi ce retard ? » « C’est assez difficile à expliquer. Mais pour faire simple, je me remémorai ma jeunesse en compagnie de mes cousins à Tor Aesurii et je n’ai pas vu le temps passé. » « C’est un peu léger comme explication, vous ne trouvez pas ? Vous savez portant ce que vous risquez ? » « Oui. La punition sera fonction de votre appréciation sur « le temps de guerre » et sur le type de faute, à savoir retard ou désertion. Donc, au mieux, un châtiment administratif. Au pire, la peine de mort. » « Regrettez-vous votre attitude ? » « Je regrette mon retard mais pas le temps passé dans l’auberge. » « Vous m’emmerdez, Aktaïr. Je me contrefous de vos états d’âme. Je sais pertinemment que vous vouliez être à Hoeth. Et il n’y a pas que Minweïr qui me l’a rapporté. Vos compagnons aussi. Vos rêves, je m’en balance. Ici, c’est la réalité. Votre attitude rebelle sape la cohésion de notre régiment. Vous n’avez que faire de ce régiment. Les autres vous tolèrent parce qu’ils ont du respect pour vos capacités et votre admission au sein des nôtres. Mais il n’est pas certain qu’ils donneront leurs vies pour vous sauver au combat. » « Et alors ? Je n’ai pas demandé à venir ici. Je n’ai pas choisi de venir ici. J’en ai assez d’être le résultat des décisions des autres. Je dois marcher sur le chemin tracé par d’autres et je n’aime pas ça. » « Je ne sais pas si vous êtes un imbécile ou un idéaliste. Avec une attitude pareille, vous ferez tuer des gens, sans se soucier de leurs sorts, parce que la situation ne vous plait pas. Vous êtes un irresponsable. Vous êtes la proie de vos sentiments. Je vous plains comme je plains ceux qui vous auront fait confiance. » « Confiance ? Vous me plaignez ? Laissez-moi rire. Je ne suis qu’un instrument pour atteindre vos objectifs personnels ou politiques. Vous vous fichez bien de ce que je peux vouloir. Vous mentez et vous me rendez complice de vos mensonges. Tout cela pour appuyer une faction politique… » « Ecoute-moi bien, abruti. Que tu ne te fasses pas confiance, c’est une chose. Mais que tu ne fasses pas confiance en la parole de gens honnêtes, qui ont déjà prouvé leurs loyautés et leurs sincérités en est une autre. Tu craches à la face de gens éminemment plus respectables que toi et cela, je ne peux le tolérer. », hurla Calderan, tout en se levant de sa chaise, hors de ses gonds. A ces éclats de voix, les deux gardes rentrèrent précipitamment. « J’ai dit DEHORS !!! » leur jeta le Haut Prince en les regardant. Aktaïr ne disait plus rien, voyant l’état dans lequel il avait mis son commandant. Ce dernier n’avait pas forcément tord sur certains points. Il avait des qualités martiales certaines. Il le savait. Mais humainement, il n’avait ressenti ce sentiment de camaraderie vis-à-vis de ses compagnons, seulement vis-à-vis de Minweïr. Et encore, il avait souvent eu des conflits avec ce dernier. Calderan le sortit rapidement de ses pensés. Au ton glacé de sa voix, il avait repris le contrôle de lui-même. « Vous vouliez réfléchir. Je vais vous en donner l’occasion. Je vous colle au cachot jusqu’au repas de ce soir, sans boisson ni nourriture et noir total. Lorsqu’on vous en sortira, vous subirez votre châtiment. » « Je peux vous poser une question, seigneur ? » « Non, je n’ai pas encore décidé de votre châtiment. », répondit Calderan du tact au tac. « Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Pourquoi moi ? » « Je ne suis pas votre nounou, chevalier. Encore moins devin ou dans le secret des Dieux. Dois-je vous faire mener au cachot par la garde ou assumerez-vous votre faute jusqu’au bout ? », lui dit-il en tendant son ordre d’incarcération. « Non. J’assume jusqu’au bout, moi », répondit-il avant de prendre le rouleau. « Mais seulement certains de vos choix et non la réalité. C’est la différence entre vous et moi. » avant de lui indiquer que la conversation se terminait sur ces paroles. Aktaïr sortit, droit et fier. Fixant un garde droit dans les yeux, comme une marque de défi et de mépris, Aktaïr demanda le chemin du cachot. Une fois le renseignement obtenu, il se dirigea d’un pas décidé. Les soldats de faction furent étonnés de l’aplomb avec lequel le jeune noble se présenta : un mélange de paroles fières et sarcastiques, un regard hautain et dédaigneux, à la limite du mépris pour ces gardiens. « Pourquoi êtes-vous là ? », osa demander un de ces derniers. Mais le Calédorien ne prit même pas la peine de répondre et rentra dans le cachot. La porte grinça et plongea la petite pièce dans le noir complet.
  22. Aktaïr

    Vers les étoiles

    La suite est sympa. Elle ajoute deux personnages de plus. On attend que tu continues pour en savoir sur ce quatuor. Par contre, le rêve est trop court. Dommage mais c'est certainement à dessein. Donc, à quand la suite? Aktaïr
  23. Aktaïr

    GW, le rapport financier

    Pour ceux qui n'ont pas lu les posts précédents, voici un résumé des infos financières de GW (résumé du post de Kormin, qui a traduit le texte en anglais). J'espère que cela recadrera le débat. Europe 9 magasins de plus, les ventes ont augmentées en Allemagne et les pays nordiques. Pour tous, les ventes sont tombées notablement le dernier trimestre. De bonne augure: le nombre de participants grandissant aux Games Days. RU 120 magasins (+3), comportement équivalent que sur le continent (baisse lors du dernier semestre. PS: A noter qu'il y a plus de GW en Angleterre que dans le reste de l'Europe. Amérique En clair: USA + Canada. 81 magasins. Bonne croissance des ventes dans les magasins de la firme et par Internet MAIS gros soucis avec les détaillants indépendants où GW arrête sa collaboration avec les magasins non rentables. Asie 1 magasin de moins. Fermeture des 2 magasins de la côte chinoise et ouverture du magasin à Tokyo. Ventes stables (comme prévu?) car le SDA avait moins d'importance qu'au RU ou en Europe. Voilà pour les pays. Dès que possible, ce sera les autrs ativités (Black Librairy, jeux PC, ... ) Aktaïr
  24. Aktaïr

    GW, le rapport financier

    Le débat est pationné. Ce qui est bien. Ceci étant, et bien que je ne sois pas modo d'ici mais d'un peu plus loin, je rappelle que le sujet initial est de commenter le rapport financier de GW et de parler des causes de la chute des bénéfices de GW. On peut ouvrir un autre sujet où on parlerait/critiquerait l'évolution des jeux/société GW. On fait un effort pour recadrer le sujet? Aktaïr
  25. Aktaïr

    L'ascension d'Aktaïr

    salut, légères modifications dans le sens de Inxi (merci pour tes impressions et tes corrections ). J'ai aussi un peu retravaillé le dialogue entre Aktaïr et Calderan pour montrer un peu mieux l'indignation de notre héro. Aktaïr, qui a déjà commencé la suite: la visite chez le Roi Phénix et le départ pour rejoindre le reste du régiment.
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