Voila la suite comme promis
Pour Kulgar van Henig, ce devait être une journée comme les autres. Ce matin, il
s’était réveillé au coté de sa maîtresse, une charmante créature séduite par son
charisme époustouflant. Il faut dire que malgré l’âge, Kulgar savait obtenir ce qu’il
voulait des autres. Un “don” du Ciel avait dit un jour le notaire de Hilldarf Strasse.
Ainsi allait Kulgar van Henig,perdu dans ses pensées consacrées à sa petite personne,
en ce jour béni de Ulricsvorheim.
Tandis qu’il se gorgeait d’un fin nectar de Tilée, un de ses serviteur entra en silence
dans l’antichambre.
“Maître, Veuillez pardonner mon intrusion, mais quelqu’un demande à vous voir”
Étonné, Kulgar se retourna.
“ He bien, congédie le. Dois-je te rappeler que je ne souhaite pas être dérangé
aujourd’hui.
-C’est que ... ,les mots ne semblaient pouvoir sortir de la bouche du serviteur.Il avait
l’air, tétanisé par la peur, non pas celle que lui inspirait sa désobéissance envers les
ordres de son maître, il savait fort bien qu’il serait battu pour cet affront. Non la
peur que l’on pouvait lire dans les yeux d’Igor, le fidèle serviteur d’un des plus
importants notable de la ville, semblait lui être inspirée par l’homme qui quémandait audience.
Maître Kulgar,il s’agit d’un Répurgateur.
Le temps sembla se figer dans la pièce, Igor attendait une réaction de la part de son maître , mais celle-ci se fit attendre.
“Hé bien, fais le entrer, voyons!” lâcha van Henig après de nombreuses secondes.
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Klaus attendait le retour du serviteur devant la lourde porte bardée de fer du
notable. Comme tous ses semblables, celui-ci se réfugiait de la misère de la ville dans sa demeure plutôt cossue. Il profita de ce lapsde temps pour vérifier la faculté d’obsercation de son lieutenant.
“Kurt, que pensez vous du servant ?
He bien, mon capitaine, je crois que ce gaillard a quelquechose à cacher, répondit Kurt Dietrich. Il reconnut là une des grandes qualités du capitaine : Ne jamais, au grand jamais, perdre son sens de l’observation. Depuis qu’il l’assistait, ( depuis combien de temps au fait, 7 ans, 8 ans? Sa mémoire lui faisait défaut sur ce point. ) il l’avait vu repérer des détails au premier coup d’oeil qui avait ainsi permit de détruire un culte en moins d’une semaine.
-Bien vu Kurt, vous ne perdez pas votre talent.”
Cette phrase résonna comme un couperet pour le Capitaine. Son lieutenant ne perdait pas son flair, mais lui-même,il le sentait, il perdait la main. En temps normal, il aurait déjà repéré au moins une piste mais là, il se sentait totalement perdu.
Peut être que ce culte d’assassins serait le dernier qu’il dissolverait, qui sait?
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Au coin de la rue, Kérôme, rangea sa lame. Il était si près du but, inutile de se
presser. Tant de ses frères étaient morts de par leur impatience, lui qui était si
proche de leur but, il ne devait pas faillir. D’abord, prévenir l’Aîné, ensuite... Une image se forma dans son esprit, un souvenir d’une vie qui lui semblait si loitaine. Bientôt,
songea-t-il, bientôt...
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