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Warzazatt

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Tout ce qui a été posté par Warzazatt

  1. Je suis volontaire pour le poste de pilote... :'( Mais... je pense que Warzazatt conviendrait mieux que moi pour ce poste... Enfin, vu les circonstances... Ouah l'autre, hé! Bon, alors Impe? Pile ou face?
  2. Je suis d'accord avec ton dernier message Zara. Allez, mettons tout ça en place rapidement! J'ai vraiment hâte de voir le comité fonctionner. :'(
  3. Geoff a raison. Certains critères peuvent être notés de façon objective sans problème. D'autres risquent d'être jugés de façon subjective... Cependant, si chacun doit dire ce qu'il pense de l'intrigue, on en sortira pas. Je pense que le comité de lecture devrait dans un premier temps recueillir les avis de chacun de ses membres, puis faire un avis globale, juste et qui correspond à la majorité. Ainsi, je pense que comité doit agir de façon unie sur un texte à la fois: De cette manière, la cadence de textes évalués pourrait aller de deux jours à deux semaines par texte. Mais ce n'est qu'une estimation. Peut-être est ce un peu lent...mais ce n'est qu'une estimation. Donc, le vrai problème à mon avis qui apparaît est: qui choisir pour faire partie du comité, et combien de personnes? Zara, c'est ton tour... :'(
  4. Oui, le système ne me semble pas mauvais. Rien à redire. Pareil. C'est la base indispensable. Par contre j'aimerais savoir ce que tu veux dire par présentation... Le vocabulaire....Mouais. Le style? Comment le définir alors...Si tu pense à "style comique, poétique, etc. Cela ne rentrerait -il pas dans le premier critère..? j'ai l'impression que tu te répètes. Tu dis "style" à nouveau...Mais pour l'intrigue, on pourrait mettre une appréciation sur si elle est (ou semble si l'histoire est pas finie) être bien ficelée. Avec peut-être en plus un petit résumé aguicheur (composé par l'auteur évidemment). Mais ces détails restent optionnels si ca fait trop. Ca, ce sera sûrement le plus important...Mais cela pourrait rejoindre la description de l'intrigue, puisque qui dit intrigue dit personnages. Par contre attention à ne pas en dire trop: il faut que le lecteur découvre par lui-même. La question serait plutôt: Où se passe l'histoire? Dans quel monde? Quand? Les descriptions sont un détail technique qui pourrait servir à caractériser le style... Voilà mon avis. :'( Warzazatt, (à qui le tour?)
  5. Warzazatt

    L' envoyé de Tzeentch

    Bien le bonjour, Monthy3! J'ai quelques commentaires à faire sur ton texte: Tout d'abord, c'est écrit correctement: Ce point est à ton avantage. Je dis correctement, non pas "très bien" car j'ai pu relever quelques maladresses: Tu noteras la répétition du mot guerrier qui est peu esthétique. Bon, cette citation me permet d'introduire aussi le GROS défaut du texte, à mon goût... On dirait vraiment un rapport de bataille...Eh ouais. Ca, on peut pas le nier. Ca se ressent dans tout le texte et ca gâche le plaisir de lecture. C'est simple, j'ai arrêté au troisième paragraphe. A tous ceux qui ont l'intention de baser leurs textes sur une de leurs batailles: C'EST UNE TRES MAUVAISE IDEE!!! Et ce pour plein de raisons...Lesquelles? C'est simple, t'en lis un bout...t'es à bout. :'( Donc, en conclusion, je dirais que tu écris pas mal (qualitatif) et que tu pourrais écrire très bien si l'histoire que tu proposais était au niveau de tes capacités de narrateur. Allez! Pas de découragement! Ponds nous un texte avec un personnage intéressant et une histoire intéressante! Je sais que tu peux le faire...
  6. Warzazatt

    La voie du Samuraï

    Merci pour les conseils Otaji. Aaaah, aïe, aïe, aïe!!! La grosse boulette! Bon, vu que mon histoire devait se dérouler dans Cathay, il vaudrait peut-être mieux que je change le titre...mais en fait: Non! Bienvenue à Nippon! Sinon, pour les hommes-tigres...C'et une riche idée: faudra que j'y pense... Pense tu qu'ils devraient être forcémment hostiles?
  7. Warzazatt

    La voie du Samuraï

    Merci pour vos messages! j'ai corrigé les fautes signalées. Enfin, j'ai des questions: trouvez vous le rythme trop lent? Est ce que vous voulez de l'action rapidement? Mon texte restera je pense centré sur les humains de Cathay...Quelqu'un a t-il des idées quant à l'organisation géo-politique du pays? (Je ne demande pas la version officielle, mais des idées made in vous-même.) Voilà. Merci de me lire: ca fait toujours plaisir. :'(
  8. La mention de la croix à la fin fait vraiment penser à Jésus. (C'est surement lui?) Malgré l'aspect très catho, c'est plutôt joli...Le genre de chant que je préfèrerais entendre lors des (très) rares fois où je passe les portes de l'église. Sinon, j'ai relevé cette petite faute: C'est "à ces pêcheurs" Sinon, conseil: Vu que c'est un requiem et que le rythme est lent mais pas fluide à cause du retour à chaque fois de "le roi se meurt", je te conseille de m'être de la ponctuation, ce sera mieux je pense. Oui, ce sera mieux...
  9. Warzazatt

    La voie du Samuraï

    La fin de l'été. Enaï attend le retour de son père partit avec le seigneur du clan qui dirige le village pour la fête d'anniversaire du Seigneur de guerre qui se déroule dans la capitale, loin du village. La suite... Les journées chaudes de la fin d’été passaient avec une lenteur exaspérante. Chaque jour semblait copier le précédent et je me sentais enfermé dans une routine paisible et rassurante. Cependant, chaque soir, je sortais sur le balcon et levait les yeux vers la pâle Yamika. Je savais que quelque part, mon père regardait comme moi la même silhouette nacrée avec au cœur la nostalgie d’une belle terre au pied des montagnes: alors je priais la déesse blanche qui nous voyait tous deux de veiller sur lui et de lui trouver une voie sûre dans son manteau de ténèbres. Je restais longtemps assis à contempler la nuit, ne cessant que lorsque ma mère venait enfin me chercher : un soir, elle s’assit à côté de moi, sa robe du soir légèrement ouverte pour profiter de la brise fraîche. Le bruissement lancinant d’un grillon nous berçait lentement, tandis que le hululement sonore d’une chouette raisonnait dans la nuit. Tous ces sons, ces odeurs de pins et de fleurs auxquelles s’ajoutait le parfum de ma mère me semblaient plus vivants que les journées brûlantes que je passais à travailler ou à m’instruire. Ma mère prit ma main dans la sienne. « Yakima nous montre ce soir le même visage que lors de son départ…et il n’est toujours pas rentré… » Il n’y avait nul besoin de préciser qui était « il ». Je savais qu'elle parlais de mon père. Je serrais ses doigts frêles et graciles dans les miens. « Il ne devrait pas tarder. Père n’est jamais en retard…Je suis sûr qu’il sera là demain matin pour nous saluer avant que les travaux de l’aube commencent. » Mais le lendemain, seul un soleil rose et doré me salua lorsque j’ouvris les yeux. Mon père n’était pas seul à me manquer. Mes cousins, qui étaient plutôt des frères pour moi, revenaient souvent dans mes pensées. Le rire cristallin d’Akio et sa bonne humeur, le ton sévère de Funio lorsqu’il nous réprimandait…J’avais vécu toutes ma vie à leurs côtés et ils étaient devenus pour moi, comme d’autres visages familiers, des repères fixes dans ma vie: cette première absence était synonyme de changements importants et semblait appeler la fin d’une vie que j’avais aimée pour ce qu’elle était :constante et heureuse dans l’ensemble. La pensée qu’un jour je puisse vivre ailleurs loin de ma famille me terrifiait et je brûlais de l’envie d’enfermer les années passées dans une sorte de bulle intemporelle qui existerait pour toujours à l’abri du changement. Enfin, sept jours après la nuit du retour prévu, la bannière Kedowara apparut enfin au loin sur la route. Le ciel s’était chargé de chaleur pendant toute l’après-midi et le soir était maintenant obscurci par des nuages sombres annonciateurs d’orage. Sa vue me remplit de joie et je quittais mes camarades de jeu pour aller prévenir ma mère. Ijito, un de mes meilleurs amis m’emboîta le pas en me demandant ce que j’avais vu. « C’est le Seigneur, il est de retour ! Tu ne vois donc pas sa bannière là-bas, sur la route ? » Ijito fit un signe de dénégation en regardant la chaussée grise. Je n’écoutais pas sa comparaison entre ma vue et un aigle et m’élançait sur la côte qui montait vers les maisons. A mes cris, ma mère sortit en courant, le front inquiet. « Qu’est ce qui se passe, Enaï ? » Le seigneur, je l’ai vu ! il revient ! Ils sont de retour ! » Ma mère sourit de bonheur et je lui souris en retour : Je n’aimais rien plus que de la voir joyeuse. Je m’apprêtais à courir pour rejoindre la troupe des guerriers approchant et les saluer comme une armée victorieuse, mais ma mère m’interpella : « Non ! Tu restes ici ! J’ai besoin de toi pour préparer le dîner, sinon ton père mangeras des fruits secs ce soir. » Un instant l’envie me prit de protester, mais contre l’expression impassible et immuable de son visage, je savais que je n’avais aucune chance. Je pénétrais donc à regret dans la maison et me dirigea vers la cuisine. Lorsque mon père rentra enfin après avoir rempli ses offices à la caserne, le Soleil avait déjà passé l’horizon et le ciel était maintenant tout à fait noir : les étoiles étaient voilées par les nuages et un vent fort se levait. Mon grand-père avait fait égorgé un veau pour l’occasion et une odeur délicieuse de viande cuite et d’herbes emplissait la salle d’entrée. Toute la famille vint l’accueillir en lui souhaitant un bon repos, mais père avait le visage voilé par la tristesse et nos acclamations moururent dans nos gorges à sa vue. Quelque chose me frappa immédiatement: il était seul. « Funio et Akio…où sont-ils ? » dit ma grand-mère d’une voix anxieuse. Mon père baissa les yeux et le tonnerre claqua dans l’air, se perdant en échos sur les reliefs du Nord. Le reste de la soirée me parut irréel, comme un cauchemar dont j’étais prisonnier: Mon père et mon grand-père se rendirent au château pour aller chercher les corps et les faire envoyer au temple. Ma mère, ma grand-mère et moi restâmes dans la salle du repas à pleurer un flot de larme qui semblait impossible à endiguer. L’orage grondait au-dessus de nous et le torrent forcissait sous l’ajout des pluies, mais j’aurais souhaité que le ciel se déchaîne encore plus pour exprimer pleinement le désespoir et la rage que je ressentais. La pluie descendit des montagnes et inonda les champs. A travers les éléments, je pouvais presque entendre les prières des prêtres du Dieu des Morts qui accueillaient mes cousins dans leur nouvelle demeure : regardant vers le temple dressé sur une petite éminence, je vis un brasier s’allumer malgré l’averse. Le bois mouillé hésita, puis finalement l’huile triompha de l’eau et une flamme énorme enfourna les deux corps. La fumée noire se perdit dans un ciel d’encre et la nuit prit un goût de larmes.
  10. Bon, eh bien ce poème laisse un trace agréable dans l'esprit. Mais je crois que c'est surtout du au thème et àcertains passages du poème. Avant toute chose, relis ton poème et dis nous pour toi, si il signifie quelque chose ou si il est juste un amas de mots qui riment ensemble. Car pour l'instant, j'ai eu du mal à lier les différents vers ensemble,mais peut-être leur auteur y arrivera t-il mieux. P.S: Je te conseille de déplacer ton poème, dans le poste :"Juste un poème" C'est un poste-recueil où tout le monde peut poster ses vers.
  11. Ma! Je souis entièrement d'accord! J'ai eu en gros la même idée il y a quelques temps en me disant "ce serait bien si..." Et voilà, que tu le propose! Donc, je dis ! Ce serait très bien pour la rubrique et je pense que peut-être plus de monde se tournerait vers les textes longs...
  12. Eh bien, eh bien! Inxi, mon ami! Quel poème! J'aimes beaucoup! Pour la critique(forme) je repasserai, mais pour le fond... Tout ne semble pas dans ton poème avoir un sens au premier degré, et c'est au second (3ème?) qu'il faut chercher le sens, je pense. Tu enchaînes des idées qui ne sont pas toujours liées mais qui toutes s'inscrivent dans le même cadre. Bref, c'est zouli... Mais qu'est ce qu'il signifie en fin de compte, pour toi? Je sais que l'on écrit toujours les poèmes avec une part de soi-même...Sûrement est ce ton cas?
  13. Warzazatt

    Le réveil de la lune

    Un texte agréable, je le répète! C'est très bien, mais cela pourrait être mieux. Car il y a des bémols: l'orthographe, la grammaire et les fautes de frappes...Où ça? Il y en a temps, que j'ai la flemme de les citer. Relis toi, bon sang!!! C'est insupportable de voir un si beau scénario se retrouver ainsi entravé... Pour les points positifs: Eh bien: l'ambiance générale, les personnages: en gros: le fond. Conseil: Essaye d'ajouter plus de descriptions! Cela rend toujours mieux. Si tu veux imerger ton lecteur, alors met un peu plus de messages sensoriels dans ton texte...Pour exemple au niveau description, et au vu des commentaires qui ont été fait, je te recommande ce texte assez court: Guerrier du clan Bon, j'ai un peu honte, parce que c'est un texte de moi et que ca ressemble beaucoup à de la pub de faire ça... enfin, pour un autre exemple d'ajouts qui pourraient améliorer ton texte, regarde dans les livres que tu as lu et choisis un passage au pif, puis étudie le en répondant à cette question: quels renseignements nous donne l'auteur: sentiments, temps, météo, paysages, etc...Tu t'apercevras vite que la quantité de renseignements que nous donne toujours l'écrivain narrateur est importante: fais pareil pour ton texte. Bon pour les sentiments du personnage, c'était quand même pas mal...Mais les contours restent flous...Enfin, je trouve... Allez, courage!
  14. Warzazatt

    La voie du Samuraï

    Merci pour vos messages! Ils m'ont fait plaisir, donc j'ai écris illico une autre petite suite tranquille. pour info, je pense que ce texte comportera beaucoup de descriptions et d'informations sur la culture et le pays de Cathay, afin que l'on plonge un max dans l'ambiance et que l'on mette enfin un peu de relief, même si je suis le sculpteur, sur ce pays fascinant de Warhammer. Si l'un de vous a des conseils sur la culture de la chine antique à me passer, qu'il ne se gêne pas. Cela m'aidera. Pour la forme, sachez que ce texte sera sûrement long et son rythme lent. Voilà. Ce passage est aussi assez tranquille, mais l'action viendra un jour, ne vous en faites pas. (Bon, et ensuite, je reprends karl Baker après le diner.) Enaï, le jeune héros du texte, arrive au pont où doit passer la troupe de soldats dont fait partie son père. La suite... La troupe des soldats n’était pas encore là, mais le vent m’apportait la rumeur de sabots ferrés claquant sur la route. Je décidais de me cacher derrière un arbre près de la chaussée de pierre et d’attendre en écoutant. Ils arrivèrent rapidement à ma hauteur et les silhouettes des cavaliers se dévoilèrent à la lueur des lampes : Aucun d’eux ne portaient leurs casques et je pus facilement distinguer mon père des autres guerriers. Je sortis de ma cachette et apparus à ses côtés d’un bond. D’abord surpris, il se raidit et porta sa main au pommeau de son sabre, puis en entendant le son joyeux de ma voix, il se radoucit et m’invita à monter quelques instants avec lui car ils ne pouvaient s’arrêter pour moi. Il m’aida à monter sur le grand cheval et nous reprîmes notre place dans la colonne. « Ta mère vas être furieuse quand tu reviendras à la maison. » dit-il non sans une teinte de reproche. « Grand-mère sait que je suis ici. » Mon père acquiesça en silence et je sus qu’il était fier de mon courage et de ma prévoyance. « Serez vous longtemps absent, père ? » lui demandais-je. « Le temps que Yakima redevienne dans le ciel exactement comme elle est ce soir. » Je levais la tête et regardais l’astre pâle au dessus de nous, gravant sa forme dans ma mémoire. Mon père me fit plusieurs recommandations sur le travail que j'aurais à la maison et les responsabilités que j’aurais tant que lui et mes cousins seraient absents. « Akio et Funio t’accompagnes ? » m’étonnais-je. « Oui Enaï, mon fils, tes cousins ont tous deux l’âge de commencer leur véritable rôle en tant que guerrier Kedowara. Ce voyage sera leur première mission, et ce n’est pas une des moindres : avec tous les nobles importants réunis en un seul endroit, l’atmosphère risque d’être tendue au palais du Seigneur de guerre. Nous sommes sur le qui-vive et le resteront jusqu’au moment où nous repasseront les portes de Yung-Na. » « C’est pour cela que le Seigneur a préféré partir de nuit si discrètement ? » « Oui, il craint une attaque ou une filature, et il n’a pas tord. Moi-même, j’ai cru un instant à une attaque quand tu as surgit des arbres ; pourtant les chevaux ont senti ton odeur et n’ont pas bronché, cela aurait du m’avertir que tu n’étais pas un bandit. » se reprocha t-il. Un léger silence seulement troublé par le vent et les chevaux s’installa. Assis devant lui, je me sentais dans l’endroit le plus sûr du monde et j’étais heureux de partir en voyage. Je ne voulais rien dire pour ne pas rompre le charme et j’eus bien voulu que son cheval ne s’arrête jamais pour me laisser redescendre. « Veilles sur ta mère et sur les autres. Honores nos ancêtres et ils veilleront sur toi. » Je le saluais respectueusement, la gorge légèrement nouée. Puis le cheval s’ébroua et mon père disparut vers la torche du cavalier de queue. Lorsqu’il passèrent derrière un épaulement et que leur lumière s’évanouit, je me retrouvais dans le noir le plus complet. J’attendis un instant que mes yeux s’acclimatent, puis je suivis la route dans l’autre sens. Le retour fut morose et la nuit semblait avoir perdu sa saveur de liberté. Ma mère me gronda sévèrement en me menaçant avec les pincettes du feu lorsque je rentrais; mais je m’y étais préparé et laissais passer l’orage : je savais qu’elle ne me tiendrait pas vraiment rigueur d’être aller dire au revoir à mon père. La maison, toujours chaude et accueillante comme les bras de ma mère, sentait la pêche et la prune. Sur le feu près d’un écran ouvert, une tarte finissait de cuire et mon appétit acheva de chasser mon affliction passagère dûe au départ de mon père. Ma mère suivit mon regard et m’avertit : « Celle-là est pour demain. Si tu as faim, il reste un peu de galette et il y a du miel dans le placard. » Je grignotais un moment en pensant à la journée de demain. La moisson n’était pas terminée dans les champs et il y aurait du travail pour tout le monde dans la fraîcheur du matin, ensuite, aux heures chaudes, le prêtre du Dieu Sage instruirait les fils de guerriers sous le grand chêne près du torrent. Et enfin, lorsque le soleil baisserait, j’irais à la rivière pour pêcher avec les autres garçons ou alors nous ferions des parties de Jang, un jeu de stratégie avec des pions et des cases, si le temps était mauvais. Je souhaitais bonne nuit à ma mère et j’allais m’étendre sur ma natte dehors sur un des balcon. Je m’endormis paisiblement en tentant de me souvenir d’un coup fameux que m’avais montré un jour mon grand-père.
  15. Warzazatt

    La voie du Samuraï

    Voilà un nouveau récit que je commence. Certains d'entre vous ont peut-être déjà lu les portes du Couchant, un récit que j'avais commencer et qui se passait à Cathay: eh bien on oublie ce dernier! Et on recommence du neuf avec celui-là...mais cette fois à Nippon! "Et Karl Baker, alors?" Je sais que mener deux récits en même temps sera peut-être dur, mais pour moi, ce sera plus marrant de changer de style et d'histoire de temps en temps. Voilà. Bon, là il n'y a que le début. C'est court mais c'est juste pour savoir si vous aimez le style. La voie du Samuraï Chapitre 1: Sous l'ombre du Yang-Tou. Ma mère me disait souvent que lorsque la nuit tombait sur la vallée, les démons de la montagne descendaient dans les plaines et emportaient les enfants imprudents qui se risquaient dans l’obscurité. Pendant mon enfance, ce conte m’avait gardé à la maison quand le ciel au-dessus des Yang-Tou rougissait et que les bois prenaient une teinte indigo, mais ce soir je m’étais décidé à sortir pour aller voir partir mon père et les autres guerriers du Seigneur des Kedowara. Le village où j’habitais était construit de petites fermes et de maisons de bois espacées les unes des autres par des champs de millet. Au dessus du village, je pouvais voir en sortant la colline escarpée sur laquelle se tenait la demeure du seigneur du clan: plusieurs étages de bois blanc, de poutres, de toîts de tuiles et de panneaux de papiers posés sur un socle de pierre grise. Le chateau m’impressionnait toujours lorsque je le voyais; un jour, lors de la fête de Yangoun, le Dieu Rieur, j’avais pu gravir le chemin de pierre en lacet qui montait jusqu’au portes de bois noir. De là-haut, le regard dominait toute la vallée: au Nord, les cascades blanches des montagnes dévalaient les pentes boisées comme des fils d’argent et bondissaient sur les escarpements sombres, enfin elles se regroupaient dans un torrent violent qui contournait le village et les champs par l’Ouest puis tournait à l’Est au Sud du hameau. C’était l’été, la chaleur du jour était tombée avec la nuit et une brise tiède et humide soufflait des montagnes, rendant ma peau moîte. Ma mère triait des fruits et les mettait à sécher pour l’hiver, l’odeur de fumée du feu parvenait encore à mes narines lorsque je quittai le village en me dirigeant vers le grondement sourd du torrent. Je quittais les lumières jaunes du village, et plongeait dans l’obscurité de la nuit seulement contestée par la lueur pâle de Yakima, la plus grande des Jumelles. Je comptais dire mes adieux à mon père lorsqu’il passerait le pont de pierre qui enjambait le fleuve en aval: en prenant le chemin des pêcheurs qui longeait les eaux bruyantes du torrent, j’arriverais avant eux qui prenaient la route contournant les dépressions humides où les moustiques pululaient. Mon coeur était resté serré jusqu’à maintenant par l’angoisse de voir mon père, guerrier du clan Kedowara, partir vers la capitale loin d’ici. Cela faisait quelques jours qu’il était resté à la caserne du chateau sans que je puisses le voir et c’est ma mère qui m’avait appris la nouvelle: il allait escorter le vieux seigneur du clan qui se rendait à la fête d’anniversaire du Seigneur de Guerre, à Tagoshima, la cité impériale: il serait absent longtemps. Si j'allais jusqu'au pont, mon père verrait que j’étais brave et que j’étais digne d’être un guerrier comme lui. Je rêvais de devenir un guerrier, c’était pour moi le but le plus noble que je puisse avoir; cependant, je n’en étais qu’à ma treizième année et mes cousins plus agés porteraient avant moi la coiffe des combattants et mon apprentissage des armes serait sûrement écarté au profit de celui du dogme : selon la tradition, c’était mon grand-père qui décidait de l’avenir de ses petits-fils et il ne désirait pas en voir trop d’entre eux entrer dans la classe des guerriers. Je pensais être celui qui connaissait le mieux les bords de la rivière et en tirait une certaine fierté : je courrais vite dans les hautes herbes et j’évitais tous les trous sombres remplis d’eau stagnante. La fraîcheur de la nuit m’environnait et la course me procurait un sentiment de liberté sans borne : je riais dans l’obscurité en pensant à la tête que ferais mon père en voyant son fils jaillir sur le chemin tel un démon des bois. Enfin, la courbe de la rivière tourna vers l’Ouest et j’aperçus le pont de pierre éclairé par des lampes de toiles vertes et bleues : les couleurs des Kedowara.
  16. Warzazatt

    Le monologue.

    Hé ben mon cochon! Ca c'est du texte! Un récit tout en émotions (première personne oblige) et qui éblouit par sa complexité et la finesse du travail effectué sur le personnage. Du moins, moi, je ressens ça comme ça. Je dirais que ce passage est un archétype du style "factum Imperatore" et on se régale. J'aime bien la façon que tu as d'oublier le lieu, le temps: le monde en bref et de faire graviter l'univers autour de ton personnage. Tout passe par lui. De plus, l'on retrouve encore ce mystérieux compagnon, qui, tantôt fait peur, tantôt fascine. C'est bon, c'est très bon...et on en veut encore! P.S: Fautes trouvées: celle-là, elle y est plusieurs fois. Et puis j'ai vu aussi une répétition anormale d'un même mot: relis toi pour la trouver, je ne me souviens plus où elle est...je crois quand même que c'est vers la fin. P.P.S: C'est bien pour NETHKHAR, pas pour moi. Voilà. :'(
  17. Warzazatt

    Le réveil de la lune

    Mon dieu! mon Nurgle! Mon Khaine! Mais qu'est ce que c'est que toutes ces fautes de grammaire et d'orthographe! Allez, relis toi et corrige! Autant, le début du passage est correct, autant après tu t'embrouille un peu et les fautes reviennent au galop. Pour l'histoire, il y a de l'idée. De bonnes idées pour être exact. Donc bravo pour cela. J'ai remarqué un effort sur les descriptions. Du moins à mon point de vue. Donc, bravo pour ça. bon, j'ai la flemme d'écrire, donc j'éditerai peut-être plus tard. Mais d'ici là, fais déjà ce que je t'ai conseillé: Relis! Et écris... la suite.
  18. Warzazatt

    Le monologue.

    Pas besoin, je sais ça au moins: Montag = lundi Dienstag = mardi Mittwoch= etc.. Donnerstag Freitag Samstag Sonnstag Mais Montag fait référence au jour de la lune. Dans le monde de Warhammer, on pourrait trouver: Morstag? pour Morslieb Mais bon... Enfin, pour le texte: bah, bravo, c'est zouli. Ca me donne une idée: On pourrait reconter une histoire sous la forme d'un dialogue dans une taverne, etc..Je la garde pas pour moi alors si quelqu'un veut essayer. Sinon, comme conseil, je dirais que tu devrais abaisser un peu le niveau de langue du vieux. Voilà Continue!
  19. Salut à tous. Etant à l'origine de la discussion dont parle Von Kleikopt je me sentais un peu concerné par ce post et j'avoue être impressionné par le boulot déjà effectué :'( Je voulais apporte quelque suggestions: Etant donné que les tavernes de Marienburg sont pleines de bandes de mercenaires de tout azimut menés par un chef qui permet la cohésion du groupe, j'avais pensé à un système de "meneur" d'unité apportant un bonus de commandement à un commandement faible: style le Gran-Gor pour les bandes d'hommes bêtes: cela vous intéresse t-il? Sinon...Ah oui! Je pensais à certaines unités de Renom connues dans le recueil et qui pour certaines sont peut-être originaire du joyau du Wasteland. Peut-être pourrait-on les mettre en choix de spé? Voilà, si tout cela a déjà été dit, je vous pries de me pardonner, je le supprimerai.
  20. Warzazatt

    Le Vol du Crépuscule

    Non, je n'ai rien modifié. ou presque. (sourire paillard). Tout va très vite, comme en accéléré, mais je digère et ne dis rien...pour l'instant. Relis toi quand même Inxi, ou fais toi relire, ce serait une bonne chose...(ortho, etc.) Continue!
  21. Warzazatt

    Le réveil de la lune

    Eh ben, c'est pas mal! On va faire simple, les + et les moins: D'abord les "moins": -une syntaxe et une orthographe digne d'un orc. :'( -Quelques erreurs de tournure dans les dialogues et un petit manque de recherche. -Des descriptions somme toute légères. Mais bon j'avoue que je suis vraiment méchant...pour les deux derniers points seulement. Ensuite les "plus": -Un scénario agréable. -Des personnages attachants mais que l'on aimerait voir de plus près. (Ils restent encore un peu flous à la mémoire, mais c'est parce que tu avances rapidement.) -Une progression logique avec un mélange action/ explication assez bien équilibré. Voilà, trois dans chaque camp: Ca nous fait quand même un texte sympa. P.S: Une erreur de réalisme que je vois tout le temps: Lorsque l'on commande un régiment d'archers, l'on ne crie pas "feu", mais "tirez" ou "décochez", voilà. Ah, et aussi: Une flèche à pointe perçante tirée par un arc long elfique à portée moyenne stopée par une armure en cuir: Ca n'existe pas!!! Warhammer ne reflète pas la réalité, est pour cause: si c'était le cas, les arcs long n'autoriseraient pas les sauvegardes d'armure. Ex: Lors de la guerre de cent ans, un chevalier en armure se retrouva cloué sur son cheval caparaconné par une flèche anglaise qui avait perçé le flanc de l'animal et ses deux jambes!!! C'est pour dire... Mais ce n'est qu'un détail mineur (majeur pour moi) qui n'est pas important (essentiel!!)
  22. Warzazatt

    Le monologue.

    Pour Inxi: Mais oui! c'est de l'isostar?? ou est ce que tu voulais dire: énergique? Bon, le texte... J'ai lu que un passage du milieu en même temps que mon frère, et j'aurai du mal à le nier: C'est bien écrit. J'aime le style! (enfin des hommes humains ) Mais comme je n'ai pas fini/ commencer. J'en dis pas plus, je lirai et éditerai ce message demain. @+, Warza fatigué.
  23. Warzazatt

    Le Vol du Crépuscule

    Il y a donc une église dans cette ville de forbans? Bon, j'aime beaucoup l'ambiance "îles et pirateries" alors prends ton temps pour écrire. Ce passage me plaît, mais plusieurs points sont à améliorer. Non, en fait je dirais une seule chose est à améliorer: la profondeur du récit. Il faut que tu parvienes à discerner quels sont les détails importants et que tu les développes. Voilà. Sinon, c'est un peu mieux question volonté pour nôtre cher voleur. Persequis, narrator. Persequis!
  24. Warzazatt

    Malus Darkblade

    Peut-être qu'en faisant les cheveux en bleu sombre ce serait bien. Cela créerait un contraste...M'enfin, moi j'aime bien quand les figs sont claires, donc...
  25. Warzazatt

    Malus Darkblade

    J'aimerais savoir le procédé que tu as utilisé pour peindre le dessous de la cape, les écailles, la peau et l'épée. Merci. ENcore bravo pour ta magnifique fig!
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