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Satire, rire et délire!


Imperator

Messages recommandés

Pour Tuanahok, je m'y mets dès que je peux, demain sans doute, ou ce soir si je trouve le temps. J'ai été pris toute la semaine par autre chose, désolé. :wub: . Mais, n'ayez crainte, je ne perd pas de vue mes lézards bien-aimés!

Mr Petch

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Allez, un petit coup de Mildi, ça défoule!

Mihra sortit en trombe de la tente de l’elfe. Elle marquait sur son visage une profonde indignation et avançait vers la forêt d’un pas décidé. Le pauvre haut-elfe sortit lui aussi de sa tente, portant encore sur sa joue l’énorme marque rouge d’une mémorable baffe. La furie allait donc s’enfuir pour retrouver Mildidjou et Bob qui l’avaient lâchement abandonné entre les mains d’un haut-elfe sans scrupule. Et puis quelque chose l’empêcha de continuer son chemin. Elle s’arrêta net. Elle compris alors qu’elle ne devait pas aller plus loin. C’était peut-être du à la lance acéré pointé sur son abdomen pâle. Elle recula un peu face au garde elfe, quand elle entendit une voix derrière elle.

« - Que fais-tu ici et comment es-tu sorti de la prison ?

La furie se retourna, elle avait face à elle Caledon, monté sur son cheval et l’épée à la main.

- Euh…je…

Elle balbutia une explication saugrenue.

- Je me suis perdue…je dormais tranquillement dans cette prison, quand un dragon des forêts est apparu…il a…détruit la cabane et…j’ai été obligé de sortir pour ne pas brûler avec…et…

- Et où est-il ce dragon, à présent.

- Il…

Mihra fit de son regard le tour de l’assemblée. Puis, elle s’écria :

- Il s’est transformé en haut-elfe ! C’est cet ignoble individu !

Elle désignait du doigt l’elfe qui portait à la joue la terrible marque écarlate. Ce dernier ne sur quoi répondre :

- Euh…

- Il m’a séquestré dans sa tente et…m’a obligé à…ça ne vous regarde pas ! N’empêche que c’est sûrement un puissant nécromancien très dangereux !

Caledon regarda longuement la furie gesticuler dans tous les sens pour s’expliquer. C’est alors qu’un cavalier sortit de la forêt. C’était Denerion. Il portait en croupe son maître Aenor.

- Commandeur ! Nous avons été attaqués !

- Par qui ?

- Par deux elfes noirs supérieurs en nombre !

- Par Saphery ! Encore ? Je croyais que nous les avions tous exterminés !

- Non, apparemment. Ils nous ont eu par surprise. Et ils ont emmenés avec eux le jeune Mildidjou.

- Il faut partir à sa recherche et rattraper ses vils kidnappeurs d’enfants.

- Vous tenez tellement à le récupérer ce gamin ? demanda Mihra.

- Oui, pourquoi ? répondit Caledon.

- Non parce que, si vous pouviez le garder après, ça m’arrangerai bien. J’en serais débarrassé.

- Je compte bien le garder ! fit le commandeur en roulant son œil droit dans son orbite et en caressant le pommeau de son épée dans un mouvement circulaire de gauche à droite (comme ceci, voir figure 1) et de droite à gauche (comme cela, voir figure 2). »

Et la cavalerie partit dans la forêt pour retrouver le pauvre Mildi. Mais au juste ? Pourquoi ce commandeur haut-elfe tenait tant à récupérer un gamin mal élevé ? Tout simplement parce qu’un plan machiavélique est né dans son esprit : Mildidjou était le fils d’un puissant dynaste, il y aurait certainement une récompense en jeu. (évidemment, il ignorait que ce dynaste était devenu un cultivateur d’aubergines…)

Mihra resta seule dans le campement déserté par tous les hauts-elfes qui, enfourchant leur canasson elfique avait suivi leur chef dan la forêt.

« Quelle bande d’imbéciles ! Ils m’ont laissé seule. Je vais pouvoir partir, enfin. »

Elle prit le chemin inverse, celui qui serpentait vers les montagnes. La pente était dure et elle eut au début quelques difficultés à marcher entre les caillasses (d’autant plus qu’elle avait jeté à la figure du vil profiteur (voir plus haut) un de ses chausses). Puis, à mi-chemin, elle stoppa brusquement.

« Mais j’y pense…je ne sais pas où va ce chemin…je me fourvoie dans l’erreur ! »

Elle hésita un peu entre deux solutions : redescendre au campement où continuer coûte que coûte vers la montagne. Heureusement pour elle, elle dénicha une troisième option (enfin, je dis heureusement…rien n’est moins sûr !). A l’intérieur de la montagne, face à ses yeux noirs se trouvaient une immense grotte.

« Eh bien voilà un refuge confortable ! Je vais me cacher là un instant »

Elle y entra, ne sentant pas l’étrange odeur de brûlé qui émanait de l’intérieur du conduit.

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  • 2 semaines après...
Invité Mr Petch

Quel malheur quand j'ai vu que mon Mildi (notre Mildi, désolé, Impe!)était en page 2! Pauvre gamin, je l'ai lachement abandonné! Alors ni une ni deux, je le reprends en main. (j'approche de la fin, d'ailleurs...faut bien!)

Une odeur de brûlé, en effet. Et de plus en plus intense. Malheureusement pour elle, son nez s’était bouché, et Mihra ne sentait pas l’autre odeur, beaucoup plus intense, beaucoup plus puissante, beaucoup plus immonde. Une odeur de chair elfique. Alors elle continua d’avancer sans se soucier de la suite. Et cela jusqu’à ce qu’elle tombe dans un trou. Elle ne l’avait pas vu, il faisait bien trop noir, et elle avait chuté d’au moins dix mètres pour atterrir dans un grand lac.

« Quelle chance ! se dit-elle. Il y avait de l’eau en dessous. »

Le lac n’était pas profond, le liquide lui arrivait aux épaules. Elle s’étonna d’abord de la texture collante du liquide. Elle puis elle sentit une main qui lui toucha la jambe. Alors elle sursauta et saisit la main à la gorge dans un combat sans pitié. Finalement, la bête fut belle et bien ramenée à la surface. Et c’était bel et bien une main, une main d’elfes. Que faisait une main d’elfe dans un lac souterrain ? Du sang dégoulinait. La main avait été arrachée avec violence. Par quoi et par qui ? Mihra commençait à avoir vraiment peur. Et puis doucement, elle se rendit compte que l’eau était bien rouge. La furie cria de toutes ses forces. Il y avait du sang dans ce lac !

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH »

La surprise passée, Mihra nagea jusqu’à la rive pour réfléchir. S’il y avait du sang et des membres elfiques dans ce lac, cela signifiait que quelqu’un les y jetait. Etait-elle tombé dans la fosse à morts de Saphery. Non, les hauts elfes n’avaient pas cette pratique. Alors si quelqu’un jetait les membres ici, c’est qu’il devait manger des elfes…qui dit manger des elfes dit monstre…et monstre plus elfe égale…égale…Mihra réfléchissait toujours. Qu’elle était ce monstre si fréquent chez les hauts-elfes. Ils avaient les mêmes à Naggaroth ! Des trucs immenses, avec des ailes et un souffle enflammé…elle avait le nom sur le bout de la langue. Voilà ! Un dragon ! Juste au moment où l’idée qu’elle se trouvait dans l’antre d’un dragon lui traversa l’esprit, elle s’évanouit.

Lorsqu’elle se réveilla, elle n’était plus au bord du lac. Mais plutôt dans une autre grotte. Une lumière brillait à côté d’elle, elle ne distinguait pas clairement de quoi il s’agissait. Quelqu’un avait allumé un feu de camp, sans doute. Donc quelqu’un l’avait secouru. Et ce quelqu’un n’était pas un dragon, car les dragons ne savent pas allumer les feux de camp. Elle ouvrit grands les yeux. Ce n’était pas un feu de cap. C’était un immense bûcher. Un grand cri se fit entendre derrière elle. Elle n’osa pas se retourner. Des pas énormes faisaient trembler le sol. Elle se mit à courir à toute vitesse devant elle. Il fallait qu’elle sorte d’ici avant que le dragon ne vienne la manger. Elle s’engagea dans un petit conduit « au moins ici, il ne me trouvera pas ! ». Et elle se cacha.

Au bout d’un moment, elle aperçut par un petit trou dans la roche une énorme patte rouge écailleuse. Elle empêcha un cri d’effroi de sortir de sa bouche. La bête passa devant elle sans s’arrêter. Elle souffla un peu, passa la tête hors du trou et déboucha dans le couloir vide. Le dragon n’avait fait que partir.

Elle revint dans la salle principale, et remarqua un trou dans la roche, assez grand pour son corps svelte, par où un rai de lumière s’échappait. Et puis, au moment où elle allait partir, elle entendit un petit cri étouffée qui venait de la paille servant de nid au dragon. Elle s’en approcha et souleva le foin. Dessous se trouva Mildidjou, qui dormait en suçant son pouce comme un bébé…Mihra resta sans voix.

Les bruits de pas du dragon qui revenait la remuèrent un peu, elle se précipita vers la sortie. Et puis son esprit la poussa à récupérer Mildi. D’un côté, c’était de sa faute si elle se trouvait dans cette situation tragique en ce moment, il pouvait bien se faire bouffer par un dragon ! D’un autre côté, elle avait fini par s’y attacher, à ce gosse, et puis il était si mignon avec son pouce…un vrai ange. Elle en était là de ses réflexions quand l’énorme tête du dragon passa en travers de la cavité. Elle poussa un cri. Il s’apprêtait à ouvrir sa gueule. Mihra prit son courage à deux mains et, dans un dernier élan de désespoir se saisit de Mildi qui dormait encore malgré le bruit et se jeta dans le trou. En glissant sur le flanc de la montagne, elle sentit les flammes du dragon lui brûler le postérieur. Ouf…c’était moins une !

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et puis il était si mignon avec son pouce…un vrai ange

Dans une de mes versions, elle s'est même prise pour sa mère et s'est sacrifiée pour lui sauver la vie...

Notre Mildi? J'ai proposé, tu as développé! Mildi est à toi! Tu en as fait ce qu'il est vrament et je serais bien mal placé pour dire que ce petit elfe me doit quoique ce soit!

Pour la page 2, ce n'est pas un drame! Avec la vitesse d'écriture de certain, les textes sont enterrés avant même que l'on ne s'en rende compte.

« Quelle chance ! se dit-elle. Il y avait de l’eau en dessous. »

J'adore cette phrase! Crois moi si tu veux, mais elle résume à merveille tout ton texte, du moins dans ma tête...

Quand au texte... Mais ais-je besoin de me répéter? Il m'est impossible de critiquer, seulement de remercier :blink: ! En effet, merci de faire vivre Mildidjou d'une si belle manière! Je crois franchement qu'il ne se rend pas compte de la chance qu'il a!

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ainsi que la fin

heureusement que ce n'est pas moi qui écrit, sinon il n'y aurait pas de fin avant la mort du petit...

Faut bien une fin à tous si non on se lasserais le meilleur chose on une fin...

C'est un aspect de la vie que mon âme d'humain m'oblige à cacher, par optimisme...

J'attend donc avec impatience le prochain texte

On est deux!

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  • 3 semaines après...
Invité Mr Petch

Après avoir repris les rennes de Tuanahok, je m'attaque à mon cher Mildi. Voila la suite, bonne lecture :

Ils atterrirent violemment au pied de la montagne (tout au moins Mihra, car le petit Mildi encor endormi finit sa chute dans un buisson de fougères épais. N’y tenant plus, la furie se précipita pour l’en sortir. Elle le secoua comme un prunier et il commença à ouvrir les yeux :

« - Foutu gamin ! Réveille-toi !

- Gêê…

- Ah, enfin ! Alors tu vas tout m’expliquer depuis le début.

- De quoi ?

Mildidjou commençait à recouvrir ses esprits. Il étendit les bras en baillant :

- Aaaah ! Bien dormi, moi. Il était confortable ce lit.

- Ce n’était pas un lit, c’était le nid d’un dragon, imbécile.

- Tiens Mihra ! Qu’est-ce que tu fais là ?

- Je suis venu te sauver, gamin. Un peu plus et tu finissais grillé.

- Ah bon ?

- Mais oui, pardi. Tu te trouvais dans l’antre d’un dragon-millénaire-endormi-là-depuis-des-années.

- Ah bon.

- Mais je ne comprends pas…tu devrais être mort. Tu es bien tombé de la falaise avec Shlariau !

- Oui, mais j’ai été plus malin que lui : je me suis agrippé à une branche et par un habile mouvement du bassin, je me suis retrouvé dans un trou de la roche. Là, j’ai rampé à quatre pattes pendant longtemps pour enfin me trouver dans ce nid douillet. Comme j’étais fatigué, je me suis endormi.

- Et tu ne t’es pas demandé où tu te trouvais…

- Bah non.

Mihra le posa sur une pierre et s’assit à ses côtés. Elle observa la montagne face à elle et continua :

- Mon cher Mildidjou, tu ne changeras décidément jamais. Nous avons échappé au pire, sais-tu.

- Où sont tous les autres.

- Les elfes sont partis à ta recherche vers les falaises, ils te croiront sans doute mort. Nous ne sommes plus que tous les deux, à présent.

Le soleil commençait à se coucher derrière la haute montagne. Le ciel se teintait de couleurs pastels et le soleil paraissait être une magnifique boule orangé. L’air était doux et soufflait dans les longs cheveux noirs de Mihra, les soulevant gracieusement au gré de sa volonté. La furie se tourna alors vers le petit visage enfantin de Mildi. Elle le fixa bien dans les yeux, lui sourit amicalement et lui dit d’une voix suavement douce :

- A présent, je vais faire ce que je voulais faire depuis le début… »

Elle lui caressa la tête avec sa main gauche et se tourna encore pour mieux lui faire face.

La baffe partit au quart de tour. Mildi n’avait rien compris, juste sentit une douleur intense d’un coup sur sa joue qui avait à présent la taille d’un ballon gonflé à l’hélium. Mihra cria :

« - Voilà ! C’est tout ce que tu mérites, sale gosse ! Je t’ai sauvé la vie maintes et maintes fois, je t’ai aidé dans d’atroces situations et je n’ai même pas droit à un merci ! Débrouille-toi tout seul, maintenant, je pars, j’en ai marre !

Elle s’apprêta à partir face aux yeux embués de larmes de Mildi (à cause de la baffe, bien sûr), quand soudain, les deux elfes sentirent la terre vibrer sous leurs pieds.

- Qu’est-ce que c’est que ça ? cria Mildi.

- Ca vient de la montagne ! lui indiqua Mihra. »

En effet, la montagne vibrait, les rochers dégringolait et une avalanche se préparait sans doute. Sans réfléchir, Mihra et Mildi prirent leurs jambes à leurs cous et s’enfuirent par le chemin. On vit alors le grand dragon sortirent de la roche dans un grand bruit d’éclat et se diriger vers la ville de Saphery, toute proche. Mais les deux elfes noirs couraient sans perdre haleine vers les falaises. Ils ne se retournèrent qu’une fois arrivés sur un monticule rocheux surplombant une crique. Ils reprirent leur souffle en contemplant le magnifique spectacle qui s’offrait à leurs yeux : le grand dragon s’attaquait à la ville, brûlant tout, rasant les maisons de son souffle de feu. On entendait d’ici les cris apeurés des villageois.

« Eh bien Mildi, si le roi sorcier nous voyait, il serait fier de nous »

Et ils rirent de bon cœur.

« - C’est pas tout ça de rigoler, mais il faut trouver un moyen de s’échapper de cette île. Le Kazdaal est peut-être encore sur la plage. »

Ils marchèrent vers la crique où s’était échoué leur bateau. Ils furent surpris de voir que tout autour du navire, des humains essayait de le remettre à flot.

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Quand tu parle d'humain qui essaient de remettre le bateau a flot tu doit parler d'elfe,´sinon il viennebt d'ou ces humains qui se ballade sur Ulthuan?

Sinon comme beaucop j' :whistling:

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il viennent d'où ces humains qui se ballade sur Ulthuan?

Euh..Tu connais l'esclavage? Eh ben Les EN le pratique à Très Très Très Très Très grande échelle.

Sinon continue celà fait longtemps que j'attendais la suite. :wub: (merci aussi pour Tuanahok :wub:)

Allez ça peut faire que du bien: :whistling::innocent::P:clap::clap::clap::clap:

Bravo!

Modifié par NETHKHAR
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Invité Mr Petch

Et zoupla, voila une suite!

« - Qui c’est ? demanda Mildidjou.

Usant de son ton le plus ironique, Mihra répondit :

- Oh, sans doute des gentils messieurs venus ici pour nous aider à repartir à Naggaroth !

- Ah bon »

Mildi se mit alors à descendre la pente en faisant de grands signes avec les bras, pendant que Mihra se tapait la tête contre un arbre avoisinant.

Aussitôt, les hommes se retournèrent en voyant le petit gamin dévaler la pente. Ils rirent d’un coup, faisant ressortir leurs moustaches sombres et leur regard ô combien cruels.

« On est dans de beaux draps ! se dit Mihra en observant la « manœuvre » de son protégé. »

Ce dernier, arrivé au niveau des humains commençait à leur parler :

« - Bonjour ! Je suis Mildidjou. Vous venez nous chercher pour rentrer en Naggaroth ? C’est mon père qui vous envoie ?

L’un des humains (le chef sans doute, d’après la rangée de dents en or qu’il arborait fièrement et qui lui donnait un horrible sourire) répondit :

- Et c’est qui ton père ?

- L’un des dynastes les plus importants de Naggaroth ! Le roi sorcier ferait n’importe quoi pour lui !

- Ah ouais ? C’est intéressant, ça.

Le chef frotta sa barbe pour faire semblant de réfléchir et finit par crier à ses hommes :

- Emmenez-le !

- D’accord, mais prenez aussi Mihra, c’est une amie. Une furie.

- Une furie ?

- C’est intéressant, ça aussi… »

On entendit aussitôt les buissons bouger et une silhouette pâle s’évanouir dans la nature.

Mihra et Mildidjou était accroché au mat d’artimon. Le fier navire voguait sur l’océan.

« - Je pouvais pas prévoir moi, tu m’a dis qu’ils étaient gentils !

- C’était de l’humour, pauvre idiot ! Nous sommes dans de beaux draps, maintenant.

- Il faut voir le bon côté des choses : nous sommes sortis d’Ulthuan, et nous n’avons plus rien à craindre des hauts elfes.

- Vu comme ça.

Le chef (qui répondait au doux nom de « la Brute ») s’approcha de Mihra et lui prit la mâchoire entre les mains.

- T’es mignonne pour une elfe toi.

- Bas les pattes sacs à vin.

La Brute se mit à rire et à caresser le visage de la furie.

- Eh eh…fais gaffe.

Puis il s’éloigna.

- Tu vois, ajouta Mildi, ils sont plutôt sympa.

Mihra regarda le jeune elfe d’un air affligé…Puis elle observa la joyeuse bande des marins.

Ce devait être de ces pirates arabiens qui parcourent les mers à la recherche de trésors. Voyant le Kazdaal échoué sur la plage, il n’avait pas résisté à la tentation de le piller. Car Mihra et Mildidjou se trouvaient à présent sur un autre bateau. Volé sans doute, car il ne ressemblait pas un navire pirate. Au contraire, il était étrangement familier à Mihra…Mais bien sûr ! Ce navire n’était autre que celui du dynaste père du gamin qu’elle traînait comme un boulet depuis des années. Mais alors où était le dynaste en question ?

Pour comprendre cet étrange histoire, il faut remonter en arrière. A cette époque, ledit dynaste ayant démissionné de ces fonctions, son poste devait revenir au fils aîné. Seulement, ledit fils aîné se trouvant perdu quelque part au milieu de l’océan, le siège de dynaste devait revenir à…Igor, l’apathique rejeton. Après mûre réflexion, le dynaste reprit finalement le rênes du pouvoir et quitta sa maison de campagne et ses aubergines pour revenir à la vie active avec son légume de fils. Donc bref, on lui avait donné une armée et tout était rentré dans l’ordre. Seulement, lorsqu’il était reparti dans son nouveau navire, le Kaskroût, un « incident » prénommé Igor avait fait échoué ses plans. En effet, le gamin ayant mangé dès le premier soir toute la nourriture présente dans le garde-manger, et même celle dans la cale (pourtant fermée à clef), l’équipage s’était rebellé et mutiné, faisant prisonnier le valeureux dynaste et son fils dans la cale. Seulement un navire sans capitaine, c’est comme un combat sans hémoglobine, c’est fade et sans goût. Et donc le Kaskroût était naturellement tombé entre les mains des premiers pirates venus.

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Invité Mr Petch

Voila donc la suite...L'avant-derneir épisode (j'annonce pour que vous vous prépariez psychologiquement :huh: )

« - Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Mildi ?

- Bon. D’après ce que je sais, ton paternel est soit quelque part sur ce bateau, soit dans l’eau en train de servir de pâté au requin. A mon avis, ces pirates ont l’air plutôt intelligents, ils ont du le garder pour avoir une rançon. Il faudrait pouvoir se détacher et fouiller le navire, mais je ne vois pas comment.

- Moi non plus. »

Le temps passa sur le Kaskroût. Mihra réfléchissait à un plan qui aurait pu les sauver. Puis elle remarqua qu’un des pirates montait et descendait à la cale sans cesse, et parlait ensuite à la Brute de mystérieux « ils ». Etrange… Elle finit par comprendre qu’en effet, il devait bien s’agir du dynaste. Mais comment se délivrer ?

« - Aïe !

- Qu’est-ce qu’il y a gamin ?

- C’est le couteau que je laisse dans ma botte, il me gratte.

- Un couteau…tu veux dire que tu as un couteau dans ta botte ?

- Bah oui.

Mihra hésita entre la colère et la joie…il faut dire que ce n’était pas facile. Puis elle finit par dire :

- Bon gamin, je vais me saisir de ton couteau et découper tes liens. Puis tu vas t’enfuir vers la cale le plus discrètement possible. Là, tu trouveras sûrement ton père. Explique-lui, il saura quoi faire.

- D’accord. »

Mihra commença à prendre le couteau entre ses mains et à rogner les cordes. Elle parvint à délivrer Mildi qui se faufila doucement entre les voiles pour disparaître dans la cale.

« Voilà une bonne chose de faite ! se dit Mihra »

Mildidjou, à quatre pattes, courait sur le bois humide des escaliers qui menaient à la cale. Par chance, ils étaient assez sombres pour qu’il puisse se cacher si un pirate arrivait en face de lui. Il accéda ainsi à une grande porte.

Elle était grande ouverte et Mildi en profita. Il arriva dos à un garde qui suivait consciencieusement les ordres de la Brute : « Tu les quittes pas des yeux ! ». En effet, il regardait fixement cinq elfes noirs, parmi lesquels se trouvait le dynaste, père de Mildi et son cher frère Igor. Il fallait jouer serré.

Tout aurait pu bien se passer si Igor, en voyant arriver son frère, n’avait pas crié :

« - Copain ! Copain !

Le garde, intrigué, se retourna aussitôt et vit le jeune elfe noir à quatre pattes sur le plancher.

- Qu’est-ce que tu fais là, toi ?

Mildi tenta alors une subtile manœuvre de détournement. Il se mit à courir en rond dans la pièce. Le garde le suivait en essayant de la rattraper. Cette scène amusait fort Igor qui riait en criant « Encore ! Encore ! » et en applaudissant (ou tout au moins en essayant car ses mains étaient liés ). La garde finit par attraper le jeune garnement.

- Ben voilà ! Je t’ai enfin, toi ! Tu vas voir ! »

Il s’apprêtait à le frapper avec son cimeterre lorsque se passa une chose extraordinaire. Voire même totalement inconcevable, loufoque et idiote. Pour bien la comprendre, il faut revenir quelques années en arrière dans la vie dans la vie de notre brave garde pirate, dans les plus sombres comptoirs des cités Arabiennes…Attardons nous un instant car cet événement a un rôle prépondérant dans l’histoire de Mildidjou (même si elle n’a franchement rien à faire là…)

Vloufffff…(un écran de fumée se forme au regard du lecteur). Nous voilà transporté d’un coup dans les rues d’une vaste cité. Dans un souk. Notre homme à alors douze ans, c’est un petit voleur des rues. Il essaye d’attraper la bourse d’un passant quand une main l’arrête.

« - Que fais-tu garnement ! Tu es pris la main dans le sac ! Viens ici un peu ! Tu connais le sort réservé au voleurs.

- Argl…

- On leur coupe la main !

L’homme brandit un grand cimeterre en l’air comme pour prendre son élan. Il s’apprête à s’exécuter mais le pauvre gamin crie de toutes ses forces. L’homme range alors son cimeterre en riant à gorge déployée

- Tu ne croyais quand même pas que j’allais le faire ! Allez va, et quoi je ne te vois plus »

Et le gamin part dans les rues, complètement affolé. (fin du vlouffff)

Car il faut bien voir que cette expérience des plus désagréables à grandement perturbé le mental du garde pirate. En voyant le regard implorant de Mildi, son cimeterre ainsi brandit, le visage poupin du jeune gamin, il eut la larme à l’œil et arrêta son geste. Puis il s’agenouilla et se mit à pleurer. Mildi en profita pour détacher les elfes noirs prisonniers pendant que la garde commençait à raconter son histoire en sanglotant.

- Et alors il avait son cimeterre et pis…et pis…il le prend et pis…

- Faites le taire, il va ameuter le bateau déclara le dynaste libéré de ses liens!

L’un des elfes noirs, portant un grand manteau noir en écailles s’exécuta et coupa la tête du garde sans autre forme de procès avec son propre cimeterre.

- Très bien ! déclara alors le dynaste. Explique nous ce que tu fais ici, jeune elfe. Ton visage me rappelle étrangement quelqu’un…

- Copain ! cria Igor

- Mais faites le taire, il va…

Alors que l’elfe à la cape d’écailles allait réitérer son geste, le dynaste l’arrêta juste avant qu’il commette cette irréparable crime.

- Non euh…je veux dire…Bon bref. Alors, jeune elfe ?

- Je suis ton fils…

Le dynaste resta interdit et répondit :

- C’est impossible, mon seul fils est…

Il regarda Igor qui essayait de compter ses cheveux et se reprit

- Enfin bon, je n’ai pas d’autre fils…

Son esprit ne fit alors qu’un tour.

- Mildidjou !

Les soldats elfes, d’abord surpris du juron de leur maître, finirent par comprendre eux aussi (les rumeurs sur le fils caché du dynaste courant dans leurs rangs)

- Oui c’est moi ! »

Je vous cacherais la scène d’intense émotion qui suit. Bref, il se retrouve et se réconcilie, tout est bien qui finit bien, voila !

Fin

********************************************************************

Ah non, pardon, j’ai oublié que ce n’était pas vraiment finit. Le Kaskroût est toujours entre les mains des vils pirates et Mihra est toujours accrochée à son poteau. Allons la retrouver, justement :

« - Où est passé le gamin ? demanda la Brute en menaçant la furie

- Je sais pas j’te dis ! répondit Mihra

- Tu le sais ! Je sais que tu sais. Alors ne fait pas semblant de ne pas savoir alors que tu sais pertinemment que je sais que tu sais !

Après cette phrase ô combien profonde, il déchira d’une main les vêtements de la pauvre Mihra qui se retrouva alors dans sa plus parfaite nudité, accrochée au mat d’un bateau dans une position disons…assez gênante…

Hein hein...suspens...que va-t-il se passer? Mihra va-t-elle se rhabiller avant la fin du récit? Vous le saurez en lisant la suite et la fin des...aventures de Mildidjou (bande de ptits voyeurs, tiens!)

Mr Petch

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Invité Mr Petch

Pleurez brave gens, voila le dernier, final, terminal et ultime épisode des aventrues de Mildidjou...Bonne lecture!

« - Je vais voir s’il est pas à la cale !déclara un des pirates.

- Bien dit la brute. »

Le pirate envoyé en éclaireur revint très vite en criant. Derrière lui, une troupe d’elfes noirs en armure sortirent de la cale.

« - Ces idiots n’ont même pas pensé à cacher nos armes ! lança avec dédain le dynaste qui tenait en joue par son arbalète (à répétition, n’ayons pas peur des mots) le pauvre pirate. Lequel pirate bafouilla :

- Chef…c’est un abordage !

- Mais non idiot, un abordage, c’est quand un ennemi envahit le bateau par un autre bateau, ou quand on envahit un autre bateau avec le nôtre*.

- On s’aborde nous mêmes alors !cria le pirate désorienté.

La Brute resta interdit, le dynaste en profita pour prendre la parole :

- Rendez-nous notre bateau ou vous y passez tous !

Il s’arrêta brusquement en voyant Mihra (disons en détaillant Mihra) toujours à son poteau.

- Geuh…Qu’est-ce qu’un furie, nue de surcroît fait sur mon bateau.

- Tu ne me reconnais pas, beau brun ?

- Mihra !Mildidjou

- Quoi ? demanda Mildi

- Non, je jurais. Je te reconnais sans tes habits ! Enfin je veux dire…ton visage ne me disait rien mais le reste…Bref ! Je te retrouve. Mildidjou, va délivrer cette furie

Le gamin ne réagit pas.

- Eh bien, Mildi !

- Ah pardon, je croyais que tu jurais.

Le jeune garçonnet sortit de la cale et se retrouva face à Mihra, quelque peu troublé…voire même prostré face à elle.

- Bon gamin, tu me délivres ou quoi ?

- Euh oui bien sûr… »

La face du jeune elfe noir était devenue toute rouge de confusion. Il s’approcha des liens de Mihra, le regard dans le vague et la délivra.

Dès qu’elle fut délivré, la furie, prenant son élan, lui envoya dans la figure une baffe mémorable (on raconte que dans la tombe de la Brute, on peut encore voir les marques de coup sur les os de la joue droite.)

« - Ca c’est pour les vêtements.

Puis, réitérant son geste, mais avec le pied (un coup de pied, quoi)

- Ca c’est pour avoir osé me toucher.

De nouveau, un crochet du droit avec l’autre main

- Ca c’est pour les cordes serrées trop fortes !

Y en a un peu plus, je vous le met ?

- Ca c’est pour le gamin !

- Calmez vous Mihra ! ordonna le dynaste. Vous pourrez lui faire ce que vous voudrez après, pour l’instant, il s’agit de prendre la bateau.

- A l’attaque ! cria la Brute en brandissant son cimeterre, le nez cassé et sa dent en moins. Défendons ce bateau durement gagné !

- Oh lui eh !se mit à dire l’un des pirates. On préfère se rendre, nous.

- Quoi ? Mais non, défendez au moins votre capitaine.

- Bien sûr, et puis encore ? A moins qu’on ait une avance sur butin. Car tu t’es bien gardé de nous donner notre part la dernière fois !

- Mais c’est de l’histoire ancienne.

- Peut-être, mais on veut notre part. On bougera pas d’ici tant qu’on aura pas notre part ! »

Le dynaste (il faut bien le dire, quelque peu débordé par les événements) cria un bon coup :

- Silence ! Ce bateau est à moi. Je suis votre nouveau capitaine, le dynaste…

Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase car des protestations apparaissaient déjà dans le public des pirates.

- Ca dépend. On aura une avance sur salaire ?

- Mildidjou de Mildidjou !

- Quoi ? dit Mildidjou.

- Non, là je jure.

- Pardon.

- Oh et puis zut, finit par dire le dynaste, tuez les tous.

Les elfes noirs se mirent à décocher des carreaux meurtriers sur les pirates.

- Je vous avais prévenu ! lança la Brute.

- Et lui aussi, tuez-le, il m’agace.

Exit la Brute.

*

Tout le monde était gentiment réuni sur le pont supérieur, jonché de quelques cadavres frais.

« - J’ai connu des orgies où il y avait plus de participants au sol qu’ici, fit le dynaste.

- Bref, le rappela à l’ordre l’un de ses subalternes. Je crois que ce n’est pas notre sujet.

- Exact. Je suis ici pour remercier mon fils, Mildidjou, et Mihra, la vaillante furie (qui notons-le, s’était rhabillée depuis) pour leur courage exemplaire. Grâce à eux, les légions de Naggaroth ont retrouvé l’un de leurs bateaux et l’un de leurs plus puissants chef de guerre !

- Il parle de lui, là ?

- Oui.

- Donc, continua le dynaste, pour vous remercier, je vais vous adjoindre à chacun un poste de commandement. Pour toi mon fils, une petite légion pour te faire la main. Et pour toi, Mihra, que souhaites-tu ?

- N’importe quoi mais le plus loin possible de ce gamin !

- Très bien, tu seras envoyé loin au nord près des désolations du chaos.

- Euh…j’ai comme la sensation de m’être fait avoir. »

Et ainsi se termine les aventures de Mildidjou, le pauvre elfe perdu sur Ulthuan…Tadaaa !

Epilogue.

De nombreuses années avaient passées. Mihra, perdue quelque part entre Naggaroth et les désolations du chaos racontait à une sorcière amie :

« Une histoire pas possible ! Un gamin incroyable ! Il m’a menée jusqu’en Ulthuan, ce sale gosse ! Il s’appelait…»

Un coursier arriva à cheval et se dirigea vers les deux elfes noirs :

- Mihra, c’est ici ? J’ai une nouvelle pour vous.

- Allez-y.

- Votre nouveau seigneur est arrivé. Il est fort jeune.

- Comment se nomme-t-il ?

- Je ne sais plus trop bien. On dirait un juron…Rogntdju, je crois…

- Mildidjou…

- Voilà, c’est ça…

- Je suis pris d’une grande lassitude… »

Une furie à moitié nue courait en criant dans les neiges éternelles des régions nordiques…Elle tomba nez à nez avec le jeune seigneur Mildidjou qui arrivait sur son fière destrier noir…Mais ceci est une autre histoire !

Donc voila...the end, el final, die Ende, la fine, la fin, de Mildi...

J'ai relu les premiers textes... :huh: que d'émotionsj'en ai la larme à l'oeil :P . mais je devais bien dire que le gosse commençait aussi à m'ennuyer un peu, et ça devait bien finir. Donc voila.

Il faudrait tout de même pas oublier ce cher Impe qui, quoi qu'il en dise, est l'initiateur de ce projet.

Je vous laisse, j'ai un skink sur le feu! Et à bientôt dans un autre récit!

Mr Petch

*cette blague a été copié de Goscinny, album d'Astérixe et les goths...rendons à César ce qui appartient à César!

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:o:huh: :'( :P :'( :wink: Fabuleux ce texte, il faut absolument le mettre en archive ou quelque chose comme sa car il est vraiment enorme.Il y a de tout pour plaire a tout le monde ,une grosse pointe d'humour et le texte reste quand meme serieux. Merci beaucoup Imperator pour avoir commence et merci beaucoup Mr Petch pour l'avoir fini.

:'( :'( :'( :'(

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the end, el final, die Ende, la fine, la fin, de Mildi...

Il n'est pas encore mort... Mais ça, c'est une autre histoire.

Il faudrait tout de même pas oublier ce cher Impe qui, quoi qu'il en dise, est l'initiateur de ce projet

Ah bon? Ben ce cher Impe, lui, il a pas été capable de terminer son "projet", donc... Tout les honneurs te reviennent!

mais je devais bien dire que le gosse commençait aussi à m'ennuyer un peu, et ça devait bien finir.

C'est comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser!

Je terminerai en réitérant encore une fois mes plus humbles et profond remerciements à Mr Petch pour avoir sut conduire ce récit à bien!

Imperator, empereur reconnaissant!

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