Satire, rire et délire!

[Imperator]

Mildidjou

le pauvre elfe perdu sur Ulthuan

Le texte qui va suivre ne parlera pas de dieux, de démons ou de puissances infernales (quoique...) mais uniquement de Mididjou (désolé pour le nom)... si le sous-titre vous étonne, sachez qu'il fait référence à une remarque de Elfriond sur le post d'Aerion (une histoire à moi). Donc, je vous laisse lire ce que je pense pouvoir nommer récit!

Mildidjou avait froid. À vrai dire, il avait tout le temps eut froid… Mais commençons par le commencement :

À sa naissance, le futur chef de la 3ème armée expéditionnaire elfe noir ne payait pas de mine, mais vu la condition de ses parents, il fut fêté et admiré par toute la cour… En effet, son père était l’un des plus grand et plus puissant dynaste que Nagharond ait porté, et certainement l’un des plus riche ! Son ambition n’ayant pas de fin, il avait décidé d’augmenter sa gloire par des raids chez les hauts-elfes, ces cousins traîtres ! Son prestige assuré après plusieurs campagnes victorieuses, il avait décidé de s’installer chez lui pour élever une famille. Ce dernier combat fut le seul qu’il ne gagna jamais, mais n’anticipons pas…

Il y eut donc une immense fête pour l’arrivée au monde de Mildidjou. Celle-ci se termina en orgie complète et l’on commença à tuer les esclaves, comme ça, pour le plaisir du sang. Le nouveau-né pendant ce temps rampait par terre, bêtement, sans but. Le lendemain, quand les différents convives se réveillèrent, ils y eut des cris, des lamentations ! Mildidjou venait de disparaître, il était bel et bien introuvable. Tout de suite la thèse d’un enlèvement par les furies se fit entendre, amenant la mère déjà effondrée dans le déséspoir le plus total. Les ennuis commençaient…

Toutes les mesures nécessaires furent prises et l’on vit sous peu des gardes parcourir la ville, inspectant les maisons, interrogeant tout les passants. Le père fit jouer ses relations et partit visiter les temples de Khaine, accompagné par un dignitaire suant et conscient du drame futur qui se produirait si le père découvrait son enfant au fond d’un chaudron de sang… Pendant ce même temps, des patrouilles furent envoyées aux quatre coins du pays, avec ordre de tout fouiller. L’une d’elle permit l’alerte contre une colonne de soldats du chaos qui s’infiltraient, une autre rentra victorieuse en portant un enfant qui fut reconnu comme n’étant pas le petit Mildidjou…

Le soir même, le père s’abandonna à la colère, pestant contre ces gardes incapables, contre ces adeptes de Khaine et contre le roi sorcier lui-même ! Soudain, il aperçut les tas d’esclaves mort, derniers vestiges de la funeste soirée. Abattu, il fit immédiatement ordonner que l’on fasse disparaître de ses yeux la preuve de son incapacité à veiller sur son fils. Se reprenant, il envoya convoquer tout ses généraux afin de lancer une expédition punitive, seul moyen de ne pas penser à la terrible perte qui l’affligeait. Lors de la réunion, qui se déroula dans le grand salon, là où étaient encore les charniers, l’un des généraux commença à montrer des signes d’impatience. Sans que rien ne l’y permit, il prit la parole, coupant le puissant dynaste dans une de ses phrases.

- Excusez mon impudence, mais…

- Tu es fou ! Comment oses-tu m’interrompre ! Je te ferai tuer pour cet affront ! Que dis-je, empaler, écartelé !…

- Mais n’est-ce point là vôtre fils ?

Cette dernière phrase fit se retourner le grand seigneur. Son regard se posa tout naturellement sur la petite chose en train de dormir entre deux cadavres… Pour savoir par quel moyen Mildidjou avait bien put se retrouver coincé sous un amas de cadavre, il aurait fallu pouvoir le suivre lors de sa chute du berceau. Ainsi l’on aurait put le voir rouler jusqu'au pied de son géniteur ivre qui l'enterra presque immédiatement sous une pile de cadavres. Et l’on aurait put le voir s’endormir tranquillement, comme une masse, bercé par l’odeur de la chair et du sang , pendant que son père remuait ciel et terre pour le retrouver.

C’est ainsi que se termina la première aventure de Mildidjou, aventure qui annonçait en petit le triste destin de cet elfe. C’est aussi ainsi que son père prit la décision de le nommer Mildidjou et de veiller sur lui comme sur la prunelle de ses propres yeux, comme sur sa propre vie…

Modifié le 11 janvier 2004 par Imperator

[Invité Gulzan]

Short and sweet comme on dit chez moi !

J'ai bien la phrase : "Ce fut la seule bataile qu'il ne gagna pas" Franchement, c'est l'un de mes moments préférés.

Le texte qui va suivre ne parlera pas de dieux, de démons ou de puissances infernales (quoique...)

À savoir qu'après ces suejts forts exploités, les elfes (toutes catégories confondues) donc pour L'originalité du sujet de base

Mais t'inquiète, pour l'instant c'est bien mené et j'attends la suite.

Petit hic, je pense que l'esprit elfe noir du père devrait être dévellopé. J'entends pas là que j'ai seulement l'impression d'avoirt affaire à un général mauvais mais dont la cruauté n'est pas celle des efles noirs.

Gulzan

[Imperator]

Petit hic, je pense que l'esprit elfe noir du père devrait être dévellopé. J'entends pas là que j'ai seulement l'impression d'avoirt affaire à un général mauvais mais dont la cruauté n'est pas celle des efles noirs.

Ben, l'ennui c'est que je ne connais pas vraiment les elfes noirs... Donc j'ai un léger petit problème... La vraisemblance du texte va en prendre un coup, mais j'ai pas le choix! Je vais aller chez Background voir si ils ont qqch sur les elfes noirs...

Le texte qui va suivre ne parlera pas de dieux, de démons ou de puissances infernales (quoique...)

Je vois par là le fait que ce récit n'aura qu'un but purement distractif, et que donc il faut le lire sans chercher de second sens... Vu que jusque ici j'ai pas essayé, alors je préviens!

Short and sweet comme on dit chez moi !

Ouais, c'est vrai... Mais j'ai hâte de passer à des événements plus sérieux... Parce que là, c'est juste pour annoncer la couleur... ça a pas vraiment de gravité... Tandis que ce qui va suivre...

Marre, je suis vraiment diffamé!!!! (réaction inutile et sans fondement!)

Modifié le 11 janvier 2004 par Imperator

[Imperator]

Ben, voilà la suite... Au passage, je l'ai pas relue, donc merci de le faire pour moi... (m'indiquer ce qu'il faut changer, là où il faut étoffer... )

Pour le reste, ne faites pas attention au noms, je les ai inventé sur le moment, donc...

Le temps passa, paisiblement. Mildidjou grandissait dans le faste et la luxure. Arrivé à ses trois ans, il pouvait se féliciter de n’avoir fait que peu de bêtises… Au pire avait-il bouté le feu à un fort lors d’une visite avec son père. Mais les dégâts avaient été mineurs selon celui-ci… À peine deux tours écroulées et deux chars inutilisables ! Tout le reste du temps, le petit Mildidjou se contenta de jouer avec son épée de bois, de se noyer dans la baie, de se faire repêcher, de tomber dans la fosse des sang-froids … Bref, rien de bien méchants. Mais c’est lorsqu’il eut trois ans qu’arriva le grand problème.

Pour pouvoir en parler convenablement, il me faut vous conter l'histoire de Mihra, une furie elfe noir peu débrouillarde, mauvaise combattante et qui n’avait dut son état qu’à la chance. La brebis galeuse du groupe quoi… Cette nuit-là, on lui avait enjoint de trouver des nouveaux né pour le culte de Khaine et elle ne savait vraiment plus quoi faire. Auparavant, elle s’était contentée de rentrer bredouille, sachant que rien ne lui serait reproché… Elle avait déjà tenté de s’introduire par effraction chez les gens et de voler un petit, mais elle s’était fait attraper la main dans le sac et ne devait sa survie qu’à la maladresse de géniteur qui avait tout de même réussi à la blesser à la joue. Il ne lui était arrivé qu'une seule fois de revenir avec une victime, car elle avait rencontré sur son chemin un petit garçon d’esclave qui voulait lui vendre du bois… Perfide, elle avait sauté sur l’occasion ! Mais le petit était mort en chemin, abattu par la maladie qui le terrassait depuis des mois, pour le plus grand malheur de Mihra ! En effet, elle s’était vantée partout d’avoir trouvé un bel enfant, fort et vif, se faisant remarquer par tout le monde. Et quand celui-ci décéda, les railleries et les questions commencèrent à fuser… Une petite enquête détermina l’inactivité de Mihra qui se voyait ainsi condamnée à trouver un véritable objet du culte, ou à mourir torturée par ses sœurs. De toute façon, pensa-t-elle, cela revient au même… Où vais-je trouver un nouveau né ? Au même moment, Mildidjou sortait de chez lui pour devenir un héros.

Voilà trois ans qu’on lui racontait les histoires de son père et le petit Mildidjou voulu emboîter le pas de son aïeul. Agrippant son épée en bois, attrapant un bout de pain, il sortit par la grande porte, titubant d’un pas encore maladroit… Il marcha pendant des heures, faisant de nombreuses haltes qui ne suffirent pas à atténuer le sentiment de fatigue qui l’envahissait. Il pensa à son père qui devait à nouveau s’inquiéter… Mais il ne pouvait s’arrêter ! Il était le futur héros de sa famille et ne devait en aucun cas laisser la gloire lui échapper plus longtemps ! Soudain, il trébucha et tomba dans un petit escalier qui menait sur une ruelle adjacente. S’il ne ressentit aucune douleur et s’il n’eut pas la moindre fracture, son malheur n’en fut pas moins grand, car au même instant passait Mihra. Comme il fallait s’y attendre, celle-ci voulut à nouveau sauter sur cette occasion en or que lui fournissait la providence ! Mais soudain, elle hésita… Pas question de ramener à nouveau un enfant qui n’est pas nouveau né ! Puis, elle se laissa convaincre intérieurement que le petit garçon était très petit et pouvait donc passer pour un nouveau né… Elle n’avait qu’à ne pas dire qu’elle l’avait trouvé dans la rue, c’est tout… Aussitôt dit, aussitôt fait, elle embarqua le futur maître espion de sa majesté le roi sorcier…

Elle assoma Mildidjou, puis le glissa dans son sac. Joyeuse, elle se dirigea vers le temple en louant Khaine de lui avoir accordé une seconde chance. À son réveil, Mildidjou eut la mauvaise surprise de se sentir projeté dans un grand chaudron, avec une vingtaine de camarades. Il savait déjà comment nager et crut bon de mettre en pratique ses connaissances ! Mais il sombra après six secondes de tentative malheureuse. Par un curieux hasard, il ne perdit pas connaissance et, agitant les bras dans tout les sens, se mit à remonter doucement vers la surface… À ses côtés, d’autres enfants se débattaient, inconsciemment… Il les utilisa pour prendre appui et se hisser jusqu’à l’air libre. Ce jour là, il n’y eut qu’un seul réscapé…

Tout de suite, on l’envoya dans un camp d’entraînement, mais il réussit à sauter du chariot lors d'une pause... Pour se faire immédiatement rappeler à l’ordre par un drôle de type à la face calcinée. Ce n’était autre qu'Inothek, le tuteur du futur maître espion demandé par le roi ! Si Mildidjou avait sut ce qui l’attendait, il aurait certainement fui, mais pour le moment il ne voulait que rester en vie. Donc il obéit aux injonctions de l’étrange personne, montant dans le chariot. Inothek prit la parole :

- Dis donc, pourquoi essaie-tu de t’échapper ! Tu sais pourtant que rien ne m’échappe, Schlariau ! Et puis c’est connu le coup de la pause déjéction pour se faire la malle ! Mais pas avec moi ! Je croyais que tu avais compris l’importance de notre mission ! Je croyais que tu t’étais rallié à moi et que tu avais décidé de servir la cause de notre noble empire ! Me faire faux bond lorsque l’on va visiter le roi ! Quelle idée !

À la seule idée du roi sorcier, Mildidjou craqua. Tout son désespoir fusa. Il était perdu en pleine campagne désertique, loin de son père, loin de tout secours en train de se diriger chez la personne la plus cruelle du royaume ! Inothek avait aussi envie de geindre, mais lui, c’était parce que le futur plus puissant espion de tout les elfes pleurait à chaudes larmes comme un gamin uniquement parce qu’il venait de le réprimander gentillement ! Le seul pourtant qui pouvait vraiment pleurer était Schlariau, qui avait à peine eut le temps d’apercevoir Mildidjou monter dans SON chariot, avec SON maître, pour prendre SA place avant que le convoi ne s'ébranle, l'abandonnant… Ce jour là, il se promit de retrouver cet être qui lui volait sa vie et de le tuer. Ce projet allait prendre une tournure dramatique, mais n’anticipons pas…

Mildidjou avait dormit toute la nuit, faute de pouvoir pleurer. Inothek l'avait laissé aux soins d'un garde qui le menait maintenant au travers des couloirs d’une vaste forteresse, grise et terne. Les paroles de la veille lui revenaient ! Le roi sorcier ! Il devait à tout prix éviter de le rencontrer s’il tenait à la vie ! De toute évidence, il ne pourrais pas passer pour ce qu'il n'était pas! Profitant de l’inatention du garde, il se faufila dans un petit corridor, monta deux escaliers, traversa une cour puis ouvrit précipitament une porte pour éviter deux patrouilles. Son regard se posa sur la salle. Elle était remplie de nobles, de soldats et de mages. Au milieu de ceux-ci se tenait un grand et majestueux elfe, au regard ténébreux qui, de même que celui de tout les autres, était posé sur lui. Il venait de tomber sur sa plus grande crainte…

Modifié le 26 novembre 2003 par Imperator

[Zarathoustra]

J'ai pas lu le 2eme volet (pfioooooou, vous n'arrêtezpas, je pensais avoir refait mon retard, mais non c'est déjà reparti!) Ton récit offre des perspectives très originales. J'aime bien le ton que tu emploies: un peu amusé et distant mais serieux quand même. Et pis, il y a cette merveille de petite phrase: "C’est ainsi que se termina la première aventure de Mildidjou, aventure qui annonçait en petit le triste destin de cet elfe"

Je l'aime beaucoup.

Juste une remarque, un nouveau né n'est pas particulièrement mobil... donc pas très crédible, ton truc! On dira que la fête a eu lieu pour son premier anniversaire!

J'aime moins celle-là que je trouve un peu maladroite: "Tout de suite la thèse d’un enlèvement par les furies se fit entendre, amenant la mère déjà effondrée dans le déséspoir le plus total. "

Mais on te jugera plus sur la suite (je sais, tu l'as déjà postée...mais euh, plaignez moi au lieu de m'envoyer autant de texte!)

Zara

"Vivement les vacances!"

[Imperator]

D'accord... Pauvre Zara... Mais pourqoi sont-ils si méchants avec toi!! Comme tu dois être malheureux, fourbus, éreinté! Et même pas de récompense pour un travail si bien fait! Décidément, la vie est mal faite! Tu devrais aller à l'académie plutôt que de lire des textes écrits par des anonymes... Mon dieu que tu dois être malheureux!

Plus sérieusement, la suite ne vaut pas le départ, et je pense devoir la refaire entièrement! J'attends juste les remarques pour savoir comment ça se passe chez les elfes noirs, les quelques petits prob, etc...

Pour la mobilité du nouveau né, j'ai changé un peu le texte (ou du moins je vais m'y atteler...)

Mon pauvre Zara! Tu ne devrais pas t'exténuer pareillement pour cette bande d'ingrats!

[Akenarion]

Voyons que pourrais dire?

Sans conteste j'aime bien le texte. Tu adopte un ton assez décalé que j'aime assez et les personnages sont assez attachants (hum pour des elfes noirs c'est un comble!)

J'aime d'ailleurs particulièrement la furie maladroite , elle me fait bien marrer!

Donc beaucoup de bonnes choses!

Maintenant les "reproches"

J'en aurai principalement deux

Le premier est purement subjectif, j'aurais tendance a préférer les récits beaucoup plus sombre mais ce n'est que personnel.

Le deuxième c'est que tout ca ne cadre pas trop avec le background des EN qui sont beaucoup plus sadique et méchant. Mais là encore ce n'est qu'une question d'arrière plan.

Il te reste plus qu'a écrire la suite!

@+

-Akenarion elfe qui ose s'essayer à la critique-

[Imperator]

D'accord, là voilà... tant pis pour les corrections de la deuxième parite...

- À propos, tu fais mieux que t'essayer à la critique, tu t'y illustre, gardes bien ça en tête mon petit... ( Inothek à son élève...)

Mildijou avait toutes les raisons d’être terrorisé… Il le fut encore plus lorsque une lueur de rage passa dans les yeux de Malékith !

- Est-ce là tout ce dont ton maître espion est capable ? Te moquerais-tu de ton roi !

Inothek, tremblant, suant et maudissant son pseudo-élève pour le service qu’il venait de lui rendre tenta de répondre.

- Mon seigneur, il s’agit d’un malentendus, je vous assure que…

- … Que quoi ? Je t’ai demandé un assassin hors paire, un espion de l’ombre, la crème des meilleurs et tu m’amènes un apprenti qui, en tentant de nous surprendre, a fait plus de bruit que mon dragon en plein champs de bataille !

- Il n’a pas tenté de vous surprendre mon seigneur, il a juste emprunté un autre chemin que prévu… il est capable de grandes choses ! je vous assure que…

- … Qu’il fera l’affaire ? Tu as intérêt ! Sait-il au moins quel sera sa mission ?

- Bien sûr !

- Mission ? se demanda Mildidjou à haute voix…

Malékith eut un regard mauvais pour Inotek… Mais ce dernier avait déjà prouvé ses compétences et il savait qu’il n’essaierait pas de le tromper si grossièrement ! Peut-être sous-estimait il la ruse de ce petit elfe qu’on lui présentait… « En tout cas, s’il joue la comédie, alors c’est qu’il a un don… Il paraît si pitoyable ! » se dit le roi sorcier…

- Très bien, j’ai pris ma décision ! Tu as ma confiance Inothek et je te charge donc de mener à bien le plan. N’échoues pas surtout, car ma vengeance serait terrible !

- Que votre volonté s’accomplisse… prononça le suant Inothek avant de se retirer, heureux du prompte rétablissement de la situation.

Il peut paraître étrange que Malékith ait décidé d’accorder sa confiance dans de pareille circonstances, mais si vous aviez put, avec moi, assister à l’élaborement de son plan, vous auriez compris que sa complexité ne souffrait aucun retard et que ce maître espion en était une pièce cruciale… Donc, qu’il soit prêt ou pas, il ne fallait pas perdre de temps, car cela aurait compromis le bon fonctionnement du piège. S’il s’était seulement douté de la suite, il aurait assurément fait empaler Mildidjou sur le champ, mais heureusement pour ce dernier, il n’en avait pas la moindre idée. Ceci dit, n’anticipons pas…

Mildidjou crevait de peur, et le terme est faible ! Sa rencontre avec le roi s’était encore passablement bien passée, si l’on excepte le fait qu’il ait eut huit fois l’impression de mourir, fusillé par ce regard d’acier, mais il se savait hautement compromis, ou tout du moins se croyait hautement compromis. Dans la vérité, il ressemblait tant à Schlariau que jamais Inothek n’eut put s’apercevoir du subterfuge. Au passage, celui-ci aborda Mildi dès leur sortie du fort :

- Écoutes ma voix, car elle est pleine de sagesse. Je sais t’avoir bien formé et donc suis sûr que tu es capable de mener ta mission à bien… Mais tu joues un jeu dangereux ! Si j’ai compris ta stratégie, tu veux te faire passer pour le dernier des crétins et ainsi déjouer l’habileté des espions de la cour… Mais ça a son revers ! Le roi a failli nous faire écharper sur place ! Sois plus prudent à l’avenir ! Je te laisse maintenant. Une furie va désormais t’accompagner. Tu as toute autorité sur elle, mais n’essaie pas de la toucher comme tu l’as déjà fait avec l’autre… Maintenant, écoutes bien, Schlariau : Il est d’une importance capitale que tu réussisse ta mission, alors n’oublie pas, sois au port dans deux semaines ! Pas de retard surtout ! Nous comptons sur toi.

Après ce long discours, Inothek abandonna son élève, non sans une certaine tristesse… Il ne devait plus jamais le revoir… Et tant mieux pour lui d’ailleurs !

Se dirigeant vers la furie qu’on lui avait assignée, Mildidjou eut presque l’impression de se trouver déjà sur l’échaffau ! C’était celle qui l’avait enlevée, celle qui l’avait projeté dans cette histoire de fou, c’était Mihra…

[Imperator]

Petit passage pour qu'on puisse reprendre son souffle, faire une pause, reprendre une tisane, etc...

En clair, petite transition....

Attention, on reprends...:

Pour comprendre comment Mihra pouvait bien être devenue la garde du corps personnelle du futur maître espion de sa majesté, et ce malgré son incapacité à remplir une mission, il faut que vous appreniez ce qui lui était arrivé depuis la capture de Mildidjou…

À ce moment là, elle avait tout pour être heureuse et l’était. Revenue à « la base », elle présenta sa capture à sa chef Théone. Cette dernière l’examina longuement, puis, préférant croire à la bonne fois d’une furie effrayée, accepta l’offrande. Mihra était réhabilitée. Tout aurait donc continué normalement pour celle-ci, si sa chef ne s’était pas mise en tête qu’il y avait tout de même un problème ! Elle se le répétait inlassablement, périodiquement, en boucle et ce jusqu’à l’obnubilation la plus totale ! Elle décida d’aller en parler avec Inothek, un grand ami qui séjournait là en ce moment…

- Inothek, il faut que je te parles !

- Cela va bien, car je dois moi même te demander un grand service ! Il faut que tu me donnes ton meilleur élément pour une mission de la plus haute importance !

- C’est une de mes furie, elle a quelque chose qui la différencie des autres et je penses qu’il pourrait être utile de m’en débarasser… continua Théone, sans prêter attantion à ce que lui disait Inothek ; elle était complétement plongée dans ses songes, pensant à haute voix…

- Et bien si c’est ton meilleur élément, je la prends… répondis l’autre.

- Il faut qu’elle parte… ça ne peut durer… non, ça ne va pas…

- Je t’assure que tout va bien se passer ! Confies la moi !

- Et si… non, je ne peux pas… trop important…

- Écoutes-moi, hurla Inothek en secouant la maîtresse furie, je veux cette furie et je la veux de suite ! Ne discutes même pas ! C’est trop important pour que l’on perde du temps !

- Tu veux emporter Mihra avec toi… murmura Théone, revenant à elle et étonnée de la proposition de son ami…

- Oui, et plus de discution ! Elle devra se trouver à la forteresse de Stimide au coucher du soleil !

Théone ne répliqua rien, heureuse de se décharger de ce doute qui l’obsédait… Et puis Inothek n’était pas né de la dernière pluie, il savait ce qu’il faisait, alors s’il voulait Mihra, il l’aurait ! Elle descendis voir celle-ci pour lui donner immédiatement son ordre de marche. Ainsi va le destin… Et ainsi Mildidjou allait devoir, par un cruel sort, surmonter u n obstacle très gênant… Pourtant, quand les regards des deux protagonistes se croisèrent, il n’y eut que de la servilité dans celui de Mihra… et de la peur dans celui de Mildi…

[Imperator]

Exemple d'auto-satisfaction ... Pour ceux qui auraient lu mes commentaires sur comment écrire un récit, alors voici un esemple de pourquoi j'adore cette méthode... ça peut vous paraître bizarre, mais ce texte me plait ! Il m'a fait marrer! !! Je ne sais pas si les autres auteurs peuvent s'amuser en relisant leurs textes , mais moi, en tout cas, oui... et grâce à cette technique ...

Bon, c'est pas tout ça, faut que je m'attèle à faire la suite ...

[Imperator]

Et voilà, aussitôt dit, aussitôt fait...

La suite:(toujours pas relue...)

La première confrontation passée, Mildidjou s’était cru dans une relative sécurité, croyant, à tort, que Mihra ne l’avait pas reconnu. Celle-ci, au contraire, avait préféré jouer la carte de l’indiférence , seule chose intelligente qu’elle fit de sa vie… Les deux s’étaient mis en route… Mais ni l’un ni l’autre ne savaient où aller. Après deux jours de vagabondage, ils se décidèrent simultanément à parler… Ce soir là, ils campèrent dans une clairière :

- Mihra, commença Mildi qui, entre temps avait appris le nom de son cauchemar, il faut que je t’avoues quelque chose… Je ne sais pas où nous allons…

- Et c’est tout ce que tu as à me dire ?

- Ben, heu… ben… ouais… je crois…

- Je t’ai reconnu tu sais… Tu es le petit que j’ai enlevé il y a plusieurs jours…

- Ah bon ?

- Ne fais pas cette tête, petit, je ne vais pas te manger…

- Vous l’avez déjà fait, répondis Mildi amer…

- Écoutes, mon petit bonhomme ! On est dans le même bain ! Je dois escorter un personnage très important jusqu’à un endroit qui m’est inconnu et je tombes sur toi… Peut-être que tu es ce personnage important, mais dans ce cas, tu as pris du galon depuis notre dernière rencontre… Non, tu ne peux l’être…

- Inutile de mentir, c’est vrai… Je n’ai rien à voir dans cette histoire de cinglé et je ne sais même pas où nous devons nous rendre ! ! !

- Bon, il faut trouver un moyen de s’en sortir… Voyons : Moi, je veux éviter de tomber en disgrâce et de devoir me cacher… Toi, tu veux te tirer de leur histoire avant qu’ils ne découvrent ta véritable identité… et ils la découvriront, tu peux en être sûr…

- C’est bien résumé, mais que peut-on y faire ! Je n’ai que trois ans et tu es une furie… On va pas loin avec ça… Si au moins père était là…

- Mais oui ! Dis mon petit, qui est ton père ? Un fermier doit pouvoir nous cacher dans sa grange le temps qu’on élabore un plan et…

Mildidjou craqua :

- Mon père est un dynaste, le plus grand qui ait jamais vécu ! Il commande une des plus grosse armée de Nagharond et a été plusieurs fois champion des Hauts-elfes, honnis soit leur nom…

- Mais alors, il n’y a qu’à se mettre sous sa protection ! Lui saura quoi faire…

- Seulement, je suis compromis ! Le roi connaît mon visage et même mon père ne peut s’opposer au roi, même s’il serait capable de s’y essayer…

- Qu’importe, il aura certainement une idée ! Il faut le rejoindre ! Mais quelle ville dirige-t-il ?

Là, Mildi se sentit un peu bête… C’est vrai, il ne savait même pas le nom de sa ville natale…

- Celle où tu m’as capturé !

- Bien, alors en route ! Nous devrions y être avant deux jours…

Soudain, un lourd filet tomba littéralement des arbres, les enserrant… Tout autour d’eux, des esclaves se déployaient… Leur chef s’avança… Il avait l’air plus sage que les autres et plus retenu aussi… Toutefois, la même lueur de haine brillait dans ses yeux… Mildidjou comprit qu’il avait été suivi, chassé, attrapé et que maintenant, il allait être mangé…

[Imperator]

Allez, voilà une suite...

À quoi ils devaient la vie, Mildi aurait bien voulu le savoir… Ficelés, mis en cage, assommés, ils avaient été transportés dans une sorte de petit camp en pleine clairière. Tout les esclaves fêtaient leur capture et beaucoup étaient déjà saouls, mais leur chef, lui, n’avait pas réapparu depuis l’enlèvement… En clair, ils étaient perdus au milieu de nul part, entourés par des ivrognes qui ne les avaient mystérieusement pas encore égorgés…

La fête battait son plein lorsque enfin le vieux se décida à aller voire ses victimes. Il s’approcha lentement, savourant chaque pas, appréciant chaque seconde, laissant le temps aux captifs de suer… Il finit tout de même par arriver à la cage. Après une minute de contemplation satisfaite, il prit la parole :

- Elfes stupides… Vous croyiez peut-être pouvoir voyager sur ces terres en toute impunité de vos crimes ?

- Ben… oui… répondis Mildidjou…

- Silence ! Vous allez mourir et je vous promets que le passage de vie à trépas sera abominable ! Demain, vous ne serez plus que deux dépouilles mangées par les charognards… Vous allez payer pour les autres !

- Mais je suis fils de dynaste !

Le chef eut un sourire sadique… Un fils de noble ! Décidément, la journée s’annonçait parfaite ! Se retournant, il partit festoyer avec ses camarades. Dans la cage, un enfant pleurait… Mihra, qui jusqu’ici s’était tue, le secoua par les épaules !

- Eh ! C’est pas le moment de flancher ! On est pas encore morts ! Regarde : j’attrape un morceau de roche, tu fais de même et on fracture les barreaux pour s’enfuir sous le nez de ces idiots, ok ?

- Ben, si tu veux…

Ils se mirent à l’œuvre, mais après deux heures d’activités inutiles, ils s’arrêtèrent, épuisés…

- On va mourir, hein ? demanda naïvement Mildi…

- Non ! pourquoi mourrait-on ! Tu crois qu’on va mourir ? On va pas mourir, on peut pas mourir, je suis trop jeune pour mourir ! ! !

- Je veux mon papaaaaa ! ! !

Maintenant, dans la cage, deux êtres pleuraient… Soudain, Mildidjou eut une idée. Il appela le garde :

- Monsieur, monsieur ! Ohé ! J’ai une offre à vous faire ! Vous m’entendez ? Dites…

- Quoi ? questionna le garde un peu éméché.

- J’ai un marché à proposer à votre chef ! C’est important !

- Marchander avec un elfe ! Et puis quoi enc… Quoique… C’est le chef qui verra !

Sur ce, il tourna les talons. Dix minutes ne s’étaient pas écoulées qu’ils revenait, accompagné du vieillard.

- On m’a dit que vous aviez une proposition à me faire ! Je vous écoutes…

- Ben, voilà… Comme vous le savez, je suis fils de dynaste et donc vaut très cher… Pourquoi ne pas rançonner ? Vous pourriez tirer un bon prix de ma personne… De l’or, des esclaves, des armes…

Mihra le tira par le bras :

- C’est ça ton idée ?

- Ben oui… T’as une autre solution ?

- Même si ça marchait pour toi, je deviendrais quoi moi ?

- Mais tu fais ce que tu veux, ma petite…

La furie bouillonna à la dernière phrase… Alors comme ça, il voulait l’abandonner ! Et bien, ce mioche de trois ans verrait à qui il avait à faire… Pendant ce temps, le chef avait pris sa décision :

- Bon, une fois n’est pas coutume… Si tu me permets de libérer mes frères, alors je peux toujours attendre un autre jour pour te faire bouillir… Allez vous autres, sortez le de là !

- Non, s’écria Mihra, ne m’enlever pas mon fils !

- Quoi ?

- Quoi ?

- Comment, dit le garde, en écho car il n’avait pas suivi la discussion…

[Zarathoustra]

petit à petit, Imperatot fait son nid. Il continue dans son petit coin... Et... l'air de rien , nous pond l'un des textes les plus réjouissants du forum. J'ai éprouvé une grande jubilation à te lire. C'est frais et drôle. Même si un enfant (même un elfe) de 3 ans me parait un peu surdoué, mais c'est finalement encore plus drôle d'imaginer Malekith devant un enfant de trois ans et le prendre pour un super héros!

Si tu te relisais et cherchais à t'améliorer, notamment en mettant un peu plus en valeur certaines scènes, je suis sûr qu'on aurait un grand moment du forum. Il y a des passages qui sont vraiment tordants et surprenants.

Je t'ai mis 2eme dans ma sélection du mois (non en fait 3eme pour te punir de ta paresse et de ta facilité à ne pas vouloir travailler tes textes ).

Pour décembre, faut que tu prennes un peu plus de temps, te voilà avertis!

[Imperator]

Si tu te relisais et cherchais à t'améliorer, notamment en mettant un peu plus en valeur certaines scènes,

Si tu arrivais à me dire quels scène (à part la rencontre avec Malékith, ce qui la suit et la précède...)

Bon, je vais pas me plaindre... Et puis, c'est vrai qu'il faut le relire ce texte! Mais en fait, le truc, c'est que j'écris toujours un peu en vrac ce que je pense, et que donc je ne sais plus où donner de la tête lors de la relecture... Donc j'éspérais que l'on me critiquerait en me disant ce qu'il faut revoir, me permettant de mettre à jour mes faiblesses dans l'écriture suivie (écriture suivie= écrire ce que l'on pense sur le moment sans trop faire attention...)

Pour la petite remarque, je continue ce texte, parce que j'en ai toujours pas d'autres à commencer (j'attends sur le RC).

[Invité Gotrek Gotrekson Poing de Fer]

Je regrette de ne l'avoir lu que maintenant! Faut dire aussi que le titre est pas très...attirant...

"Mildidjou! le v'là c't'enfant d'salaud!" rugit son père. Et de cette expression sortie de la fine fleur Druchiie provient ce nom elfique...

Ah, que je suis vache! (ah gast ça c't'un mouton)

Ton récit est vraiment novateur, presque...marginal! Le style, peu attaché à la précision, est dès le début très sympa à lire. En plus, tu as réussi à créer une intrigue, ce qui doit etre très difficile dans une narration comme celle là. Chapeau!

Les personnages sont assez attachants , et leurs traits caricaturaux amplifient leurs charmes.

mais c'est vrai qu'à trois ans, une aventure comme ça, ça doit etre dur, le pauvre! Impe, je te trouve sadique avec ce gosse c'est tout juste si la DASS elfique (proprement dit les furies ) viendrait pas le chercher!

Même si c'est pas vraiment ce genre d'histoire que je préfère (je suis plutôt du genre classique-épique), j'ai eu là une excellente lecture!

Pour le style proprement dit, les dialogues me font un peu penser au théâtre:

- Excusez mon impudence, mais…

- Tu es fou ! Comment oses-tu m’interrompre ! Je te ferai tuer pour cet affront ! Que dis-je, empaler, écartelé !…

- Mais n’est-ce point là vôtre fils ?

Sinon, au début on pourrait croire à une satyre de la société elfique...

Enfin, je remarque que je raconte n'importe quoi, donc je vais m'arrêter là (de toute façons que dire de plus?).

En conclusion:

GGPF, qu'a aimé!

[Imperator]

allez, je dois l'avouer, je suis presque dans un cul de sac!!!

Ma maudite technique m'a plongé dans un profond dilemne! Comment faire pour éviter que tous meurent... Et puis, soudain, je me suis mis à écrire, et voilà ce que ça a donné...

Bon, je vous avertis tout de suite, c'est décevant... Mais bon, ce n'est qu'une transition... Et puis la suite s'annonce plus marrante... Je crois que Mildidjou va rencontrer son frère... mais vu que rien n'est sûr...

Bon, avant de vous sortir le texte, petites réponses:

Ton récit est vraiment novateur, presque...marginal

Content de te l'entendre dire...

peu attaché à la précision

Pourtant je n'arrête pas de dire le pourquoi du comment...

mais c'est vrai qu'à trois ans, une aventure comme ça, ça doit etre dur, le pauvre!  Impe, je te trouve sadique avec ce gosse  c'est tout juste si la DASS elfique (proprement dit les furies  ) viendrait pas le chercher!

Ben, elles l'ont fait... Pis c'est pas ma faute s'il n'a que trois ans! Bon, de toute manière, il va bientôt pouvoir grandir un peu... Reste qu'il est possible pour un gosse d'elfe de savoir parler à trois ans, de savoir marcher et de savoir pleurer... (sinon, ben alors c'est que c'est une exception...)

Même si c'est pas vraiment ce genre d'histoire que je préfère (je suis plutôt du genre classique-épique)

MOI AUSSI!!! Mais je n'aime que les lire! Pas les écrire... Bon, je vais peut-être faire l'histoire de Murear, grand champion du chaos...

GGPF, qu'a aimé!

Merci, puisse de tels sentiments t'accompagner tout au long d'une longue et prospère vie de bonheur...

Allez, maintenant, le texte:

Au petit matin, Mildidjou arriva en vue d’un village. Là, ses forces l’abandonnèrent lâchement, comme un skaven dans une grande bataille. Il s’écroula. Avant de fermer les yeux, il eut une dernière pensée : « Tiens, je mangerais bien un petit quelque chose, moi… »

Sombrant dans un profond sommeil, il se mit à rêver… Mais, étrangement, par un de ces coups de sorts qui viennent et partent comme viennent et partent les chevalier bretonniens quand un village a besoin d’eux, il se mit à revoir ce qui s’était passé ces quelques derniers jours… Tout avait commencé à foirer dès que Mihra prononça ces mots…

- Non, ne m’enlever pas mon fils !

L’étonnement se lisait sur les visages des humains présents à ce moment là… En effet, comment une furie, qu’ils reconnaissaient pour les avoir plusieurs fois affrontées, à vingt contre deux, pouvait être la mère d’un fils de noble… Le vieux chef sentit venir l’embrouille et pour couper court à celle-ci, il déclara :

- Ne t’inquiètes donc pas, petite elfe… Je ne vais pas vous séparer ! Non, vous allez mourir ensemble !

- Euh… chef, dites… Si c’est réellement un fils de noble, il pourrait faire délivrer beaucoup des nôtres…

- Oui, répondis celui-ci, mais ce que tu ne sais pas, c’est que les furies ne font pas partie de leur noblesse et que cette chose en est une !

- Théoriquement, à ce qu’on en sais, elle n’ont pas non plus d’enfant…

Cette dernière remarque fit réfléchir le vieillard… Trop de choses n’allaient pas, en effet… Il fallait savoir la vérité… Soudain, il eut une idée.

- Je sais ! J’ai un moyen de savoir si c’est sa mère ou pas ! Sortez les de cette cage ! Formez un cercle autour d’eux ! Toi, donne-moi ton couteau ! Attachez la femme !

Les bandits obéirent immédiatement aux injonctions de leur chef, et il ne fallut que peu de temps pour que Mildidjou et Mihra ne se retrouvent jeté au sol, entourés par les esclaves. Le vieux s’approcha de Mildi…

- Tiens, mon petit, dit-il en lui donnant le couteau, si tu tiens à la vie, alors il te faudra tuer cette femelle…

Les autres comprirent alors le plan. Il était simple, et Mihra commença à trembler… Le vieux chef avait compris que si elle était vraiment sa mère, l’enfant n’oserait jamais la frapper, alors que dans l’autre cas… Elle se sentit plaquée au sol, immobilisée. Devant elle, Mildidjou avançait, la lame à la main.

Pour celui-ci, tout s’arrangeait ! La ruse de Mihra se retournait contre elle et on lui demandait donc de tuer son problème ! Après ça, il n’aurait qu’à se faire rançonner auprès de son père… Il souriait !

Seulement, alors qu’il s’apprêtait à transpercer le corps de la furie, un long cri strident sortit des sous-bois en même temps qu’une horde d’homme-bêtes ! Les humains, pris de courts, n’eurent que le temps de se retourner avant de se voire transpercer par les lances et épées des chaoteux… En quelques secondes, toute la troupe d’humain avait périt… Toute, sauf Mildidjou, Mihra et deux ou trois bons coureurs… Les deux premiers n’avaient même pas bougés.

Arriva alors un grand type en armure noire. Il avait à la main une large hache qui faisait deux fois Mildi… Il s’approcha de ce dernier, sourit, puis dis :

- Enfin de la vrai bouffe ! Khorne est avec moi !

- Khorne, répéta Mildidjou interpellé, vous voulez dire Khaine ?

- Comment oses-tu insulter Khorne ! cria le chevalier du chaos en levant son arme dans le but d’arracher la tête du corps de ce morveux…

Devant cet assaut, le petit elfe cria ! Soudain, sept éclairs s’abbatirent sur la masse sombre du chevalier, le transformant en un tas de cendre… Les hommes-bêtes, voyant leur chef terrassé, se prosternèrent devant Mildidjou… Celui-ci, bien incapable de savoir ce qui s’était passé, préféra sombrer dans l’inconscience… Les humanoïdes-bestiaux crurent que c’était à cause de son jeune âge qui devait l’empêcher d’user, sans s’épuiser, de ses pouvoirs… Mihra crut la même chose, mais elle préféra fuir sans demander son reste plutôt que de se joindre aux cris des adorateurs de Khorne à tête de bouc…

Quand il se réveilla, Mildi se trouvait dans une grotte, aménagée avec des peau d’humains… Devant lui se tenait un drôle de type à l’aspect effrayant, le sorcier du groupe, le grand et puissant Muinefschrasch !

Vous l’aurez compris, c’était lui qui avait tiré les sorts qui réduirent à néant le chevalier du chaos… En effet, il s’était disputé deux jours plus tôt avec la montagne de muscle et s’était fait humilié… Depuis ce moment là, il recherchait un moyen pour pouvoir user de sa magie sans que ces idiots de chèvres sur pattes ne puissent se douter qu’il en était la cause.

Il faut savoir à ce propos, pourquoi il voulait prendre cette précaution suplémentaire ! C’est simple, les hommes-bêtes ne respectent que la force, et donc adulaient leur grand chef ! Si Muinefschrach avait décidé d’agir devant tout le monde, il aurait risqué de passer pour un lâche et il savait le sort résérvé aux lâches. L’occasion fournie par le petit elfe lui parut comme un cadeau de Khorne ! En effet, tout porterait à croire que ce ne serait pas lui, mais le petit elfe qui tireraient les éclairs ! Aussitôt dit, aussitôt fait !

Le seul problème, c’est qu’il n’avait tiré que six éclairs ! Il avait donc décidé d’épargner Mildi pour savoir si cet enfant avait vraiment put faire tomber la foudre…

Après relecture, je dirais ceci: c'est nul, mais pour une transition, ça peut aller...

Modifié le 6 décembre 2003 par Imperator

[Imperator]

- Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est ta mère ?

- Mais non ! c’est une furie !

- Tu voulais te payer ma tête, hein ? Tu es un fils de bouseux  et je vais t’écorcher comme le mérite un bouseux !

- Mais…

- Bonne chance, petit, murmura Mihra…

Elle riait d’avance à l’idée de voir Mildi se faire découper en morceaux, oubliant même qu’elle serait la prochaine. Le vieux chef sortit un long couteau de sacrifice, sûrement volé à Mihra, et chercha à l’abattre sur Mildidjou. Au dernier moment, un cri retentit…

Pour comprendre la suite, il faut savoir qui e

Voilà au départ à quoi ça devait ressembler... mais ça m'a parut étrange, et je sais pas pourquoi, j'ai décidé de ne pas continuer...

Donc en fait, je me demandait quelle suite allait le mieux, celle-ci, ou celle que j'ai mise finallement...

[Imperator]

Une suite, une suite!!!

Bon, d'accord, mais c'est bien parce que c'est moi!

Le grand problème, maintenant, était évidemment de savoir comment découvrir la manière dont ce petit bout d’elfe avait usé pour lancer un sort… Alors que le grand sorcier réfléchissait, Mildidjou se leva. Voyant une bassine pleine d’eau, il eut soudain une envie pressante de boire… Alors même qu’il toucha du doigt la surface du liquide, un petit éclair se forma entre l’eau et le plafond… Ceci tira le mage de ses pensée ! Ainsi, le petit ne faisait pas de la magie qu’en situation d’extrème désespoir ! C’en était trop ! Il se leva puis, enfilant son manteau, il sortit de la grotte…

Encore une fois, il ne faut pas croire que Mildi sait faire de la magie ! En réalité, pour les êtres un petit peu omniscient comme moi, l’explication est très simple ! Bon, nous avons peu de temps avant que Mildi se décide à bouger, donc je vais me contenter de résumer : le septième éclair venait d’un autre sorcier, plus précisément le disciple de Muin…machin ! En effet, le maître ayant été humilié, le disciple l’avait suivi ! La pensée de ce dernier était alors la même que celle de son maître : vengeance ! Le reste, vous le savez déjà ! Caché dans les buissons à l’opposé de son tuteur, il avait tiré un éclair qui était venu s’ajouter aux six autres ! Fait remarquable, ce fut le seul qui occasionna des blessures à la victimes, les autres se contentant d’égratigner l’armure…

Toujours est-il que par cet étrange coup du destin, Mildidjou avait put survivre, puis avait put s’approcher de l’eau pour créer une mini-décharge ! Je n’ai pas le temps de vous expliquer comment un élément de Radon peut, s’il est combiné à de l’H2O et à du Hbr IV ainsi qu’à… Bon, en clair, parce qu’il était chargé en éléctricité statique et parce que toutes les conditions étaient réunies, un éclair s’était formé…

Mais revenons plutôt au petit Mildi… Il s’approcha de la sortie, cherchant évidemment à échapper à cette bande de chèvre sur patte. Sa décéption fut rude ! L’entrée était gardée ! Mais son petit cerveau fertile conçu vite un plan !

- Monsieur, s’il vous plait, pourriez-vous, je vous en prie, vous déplacer légérement afin que je me faufile jusqu’à la forêt ?

Le garde mâchonna un peu sa corne d’étonnement !

- Toi pas sortir ! Toi pas sortir ! Toi pas t’échapper !

- Mais je ne veux en aucun cas m’échapper ! Je veux juste aller assouvir un besoin pressant !

- Ah, moi pas savoir… Bon, aller !

- Merci beaucoup !

Le garde se bougea légèrement et Mildidjou se mit à courir jusqu’au buisson le plus proche ! Là, il s’assit et se mit à se déléster de son trop plein d’émotion ! Bon, ça peut arriver à tout le monde d’avoir besoin, non ? Un moment, il pensa à revenir vers la grotte, puis, il se rappela qu’il n’était pas sortit pour fertiliser la terre, mais bien pour s’enfuir… Doucement, il se mit à courir en direction du sud. Par un curieux hasard, il aperçut une route, ou plutôt un sentier, et décida donc de le suivre…

Au bout du sentier se trouvait un champ et au bout du champ, une habitation ! Il voulait y aller ! Toutes ses forces se concentrèrent sur cet unique objectif…

Mais finalement, il se laissa tomber mollement à terre…

Je mangerais bien un petit quelque chose songea t’il…

- Ne t’inquiètes pas mon petit bonhomme ! Mama veille sur toi ! Tu auras toute la nourriture que tu voudras !

[Imperator]

Voilà, encore une suite... Et là dernière (avant que je ne commence le chapitre 3

"Allez, on rigole et on oublie" (phrase sans sens tirée des "anonymes" de Victor Maldiou...)

Assis à table, Mildidjou se goinfrait de pain, de légumes et de bière ! Son orgie fut merveilleuse ! Mama, assit devant lui, s’empressa de lui poser une question :

- Alors, tu as bien dormis ?

- Ben, pas vraiment, j’ai rêvé de tout ce qui m’est arrivé ces derniers temps… Mais la fin était trop abrupte, et j’ai mystérieusement sauté un passage …

- Comment ça ?

- Et bien…

Je venais de m’échapper de chez les types avec des drôles de masques, mais le grand type m’a retrouvé… Après, il m’a dit que j’étais un élu et pis il m’a dessiné un drôle de signe sur le front… Par après, il m’a annoncé que Khorne avait décidé qu’ils combattraient une troupe d’elfes ! Je ne sais pas pourquoi, il a décidé que ce serait moi qui commanderai l’armée, enfin, notre groupe…

Nous avons donc marché longtemps, quoique, moi, je me sois contenté de m’asseoir sur l’épaule du plus grand de la troupe, et nous sommes finalement arrivés vers une grande tour ! Les elfes étaient là, alignant deux balistes et plusieurs groupes de lanciers et d’arbalètriers ! Ma tactique fut simple : la moitié du groupe allait foncer droit dans le tas et l’autre moitié les contourneraient pour les prendre de dos ! Moi, évidemment, je resterais caché.

Tout ne marcha pas comme prévu et pour une raison qui m’échappe, la moitié que j’avais envoyée en ligne droite se fit massacrer sans comprendre ce qui lui arrivait, ce qui laissa le temps aux artilleurs d’arroser l’autre moitié qui continua malgré tout d’avancer… Seulement, je crois qu’ils tombèrent sur les lanciers… Enfin bref, tout les hommes-bêtes étant morts, je crut bon de m’éclipser. Mais j’aurais dû emporter des vivres, car la faim se fit soudainement plus pressante, comme omniprésente…

Au bout de plusieurs heures, j’aperçu des maisons que je n’atteignit jamais, du moins, pas à ma connaissance… En effet, je m’affalais presque immédiatement sur le sol, épuisé, ayant pour seul but de manger un petit quelque chose…

- Tu as beaucoup d’imagination, même pour un enfant de ton âge, euh… mais comment t’appelles-tu mon petit ?

- Mildidjou madame.

- Ah non, pas de juron devant moi ! Puisque tu ne sais pas ton nom, on t’appellera… euh… Schlariau ! C’est un beau nom, non ? En tout cas, c’était celui de mon fils… Mais bon, tu es là maintenant ! Haut les cœurs ! le festin doit continuer !

Mildidjou continua donc son orgie, croquant à belle dent dans un morceau de celleri, juste avant de boire une gorgée de bière…

[Invité Mr Petch]

G-E-N-I-A-L.

Ce texte est totalement jubilatoire et certainement digne de figurer dans cette section du forum à une place de chef! Evidemment, il est surréaliste et l'élément épique qui sied à toute aventure a été poussé à l'extreme au profit d'une caricature d'épopée! Mais tellement drôle! Tu manies vraiment l'art de l'humour parodique avec un talent inné. J'ai hate de connaitre la suite des péripéties de Mildidjou.(En plus ce nom me rappelle les bons vieux jurons dans les albums de Gaston Lagaffe). Une petite critique: je trouve que, sur la dernière partie, l'intrigue va trop vite et j'ai du mal à suivre le fil conducteur de l'histoire. Et juste une question: qu'est-il advenu de Mihra la furie, qui est mon personnage favori?j'ose espérer qu'elle n'est pas morte...

Mr Petch, qui doit avoir l'air bête à rigoler tout seul devant son PC(ça fait du bien de rire comme ça...)

[Imperator]

Ho non, Mihra n'est pas morte (je m'en voudrais ...)

- En fait, jusqu'ici, aucun de ceux qui ont un nom n'est mort ... Je pense que c'est parce que je suis d'une nature pacifiste ...

Enfin bref, oui, à la fin l'action va un peu plus vite, mais c'est surtout parce que je me suis trouvé piégé dans mes propres filets , et qu'il m'a fallu nager vite pour m'en sortir ... (cf: message que j'ai posté un peu plus haut...)

Pour ce qui est du juron, je crois que c'est : Ron'didjou , ou quelque chose comme cela...

À part ça, vous me faites peur... Si Mihra commence à prendre autant d'importance, ça risque de faire une sorte de parralèle avec un poulet de ma connaissance ! Et ce n'est pas le but ! En fait Mihra est un personnage (comme beaucoup d'autres tu t'en apercevras si tu continues à lire) qui est surtout là pour persécuter Mildi ... Maintenant, je veux bien accorder qu'elle a un côté un peu loufoque et que ça amène à rire et que en plus elle ait sa personnalité propre ... Mais si un jour je reçois un message disant: en fait, le vrai héros, c'est Mihra, et pas Mildi... Alors là, moi j'arrête d'écrire !

À part ça, pour le côté surréaliste, je me vois dans l'obligation de dire que (si on est très laxiste et tolérant ...) tout est explicable! Je te mets au défi de me soumettre un passage du texte qui soit réellement surréaliste ...

Et enfin, ce que je dois dire: Mais vous êtes méchant avec mon petit Mildidjou ! Il n'a rien fait, il a tout les malheurs du monde (ou les aura ) et vous en riez comme d'une bête de foire ... (bon, d'accord, il est fait pour...). Je suis content que ce texte vous fasse hurler de rire (si tel est le cas), mais, moi, je garde tout le temps à l'esprit que Mildidjou n'est qu'un gosse de trois ans qui, à plusieurs reprises, a bien risquer de se faire tuer ! Si vous croyez que ce texte a un but purement humoristique (un peu comme Asurear, qui me bat largement de ce côté là) alors sachez que vous ne voyez que la partie émérgeante de l'iceberg ...

bon, sur ce, je vais aller voire à côté, moi...

Bon, pis finalement, vaut mieux pas y penser...

[Imperator]

Allez, hop! Je poste encore...

Une transition! Ben oui, vous vous attendiez à quoi?

Finalement, il ne s’en sortait pas trop mal… Nourri, logé, caché du monde dans cette petite ferme avec pour seule soucis d’échapper au débordement d’amour maternel de Mama…

Il essaya évidemment de faire comprendre à cette dernière qu’il se nommait Mildidjou et qu’il était fils de dynaste, mais à chaque fois Mama riait ! Sept longues années passèrent ainsi…

Ne croyez surtout pas que rien ne se passa durant ce laps de temps… Non ! En vérité, pendant que le petit Mildi grandissait tranquillement dans sa ferme, le monde bougeait !

Premièrement, le plan de Malékith échoua lamentablement ! Lorsqu’il mit son armée en route, il eut la désagréable surprise de voire que ses ennemis étaient prêts, et qu’Inothek avait désérté… Tout de suite, il lança ses assassins pour punir le coupable, mais il semble que jamais aucun ne n’ait réussi à le retrouver… À la cour, les plaisanteries allaient bon train, et seul la peur du poison empêchait que l’on ne se moque publiquement du roi sorcier… L’on raconte que ce jour-là, même Morathi se permit quelques sous-entendu ! Mais en vérité, tout cet aspect là n’est que secondaire…

Deuxièmement, Muinerfschrasch, qui avait survécu au désastre provoqué par Mildi, repartit vers les plaines du chaos… En chemin, il recomposa une puissante troupe de guerriers humains. Dès qu’il la jugea suffisament puissante, il décida de l’utiliser afin de tuer l’objet de sa disgrâce… Mais pourchassé par les elfes, il n’arriva jamais à coordoner ses recherches et piétina pendant toutes ces longues années…

Enfin, le vieux chef des esclaves, qui avait réussi à fuir face à l’assaut des hommes-bêtes, fut capturé deux jours plus tard par un noble elfe. Il fut par la suite vendu à un marchand, puis à une famille qui, le trouvant mauvais en tant que nourrice, s’en débarassèrent lorsqu’un étrange inconnu le demanda. Cet étranger lui avait parlé pendant à peine vingt secondes après que l’esclave eut poussé un cri en l’apercevant, puis il était allé vers les maîtres, sortant une bourse pleine d’or… L’échange, dans l’ensemble, pris moins de temps qu’il n’en faut pour rentrer le bétail…

Mais revenons à Mildidjou… Celui-ci, en dehors des longues embrassades, des éternels bisoux et autres attentions touchantes de Mama, avait appris à être paysan. Bien que ce travail le rebutait au départ, il y prit vite un malin plaisir ! Ainsi, il n’était pas rare de le voire tôt le matin assis sur sa chaise à surveiller les esclaves…

C’est le jour de son anniversaire que tout ses problèmes recommencèrent. Pas qu’il n’en eut plus pendant cette période ! Non, il était écrit que pour Mildidjou, faire un pas sans glisser sur une flaque de boue, rouler en bas du talus qui débouchait sur le torrent pour surnager jusqu’à la cascade, relevait de l’impossible ! Enfin bref…

C’est donc le jour de son anniversaire qu’arriva la catastrophe… Celle-ci se traduisait par l’arrivée vers la ferme de trois personne incongrues…

- En premier, ce fut Schlariau qui, guidé par le vieillard, avait pensé trouver celui qu’il recherchait en cet endroit !

- Vint ensuite Mihra, qui, ayant survécu par des vagabondages, puis en chantant « la pluie tombe, tombe, tombe » dans une sorte de cirque ambulant, s’était faite virée pour avoir tenté de tuer un enfant lors d’une représentation et cherchait donc dans cette immense ferme un travail quelconque… Je rajouterais rapidement qu’elle était pourchassée par tout l’ordre des furies, mais que, jusqu’ici, elle avait eut de la chance…

- Pour finir en beauté, l’on annonça l’arrivée du nouveau seigneur des lieux, un dynaste qui remplaçait l’ancien, un général hors pair et son fils, le père et le frère de Mildidjou ! En effet, devenu propriétaire, le vaillant dynaste avait décidé de visiter ce qu’on lui montrait comme : la plus grande exploitation agricole de son nouveau domaine. Il emmenait avec lui son deuxième fils, Igor, plus précisément appelé par son géniteur : l’erreur !

Mais nous reviendrons là dessus plus tard ! Tout ce qu’il faut savoir, c’est que ces trois arrivées se passèrent dans l’ordre, et avec un jour d’intervale. Celle de Schlariau fut la moins marquante. En vérité, ce fut comme si rien n’avait changé. Mais, caché dans l’ombre, ce dernier épiait Mildidjou, qu’il avait tout de suite reconnu, cherchant un moyen de le tuer sans que personne ne l’aperçoive.

Quand à Mihra, ce fut plus, comment dire… remarqué… Bon, en fait, elle avait un peu trop bu la veille et… et ben quand elle arriva, saoul, devant Mama pour lui demander du travail, elle eut une soudaine poussée depuis l’estomac. En moins de temps qu’il n’en faut pour le lire, Mama se retrouva couverte d’une substance verte et nauséabonde. Cherchant à s’excuser, Mihra dit :

- Madame, euh,… je suis confuse et… Mildidjou ! !

Elle venait en fait d’apercevoir ce dernier qui descendait de sa chambre pour assister au spectacle qui avait réuni tout les ouvriers autour de Mama ! Bon, autant dire tout de suite que la maîtresse des lieux n’avait pas vraiment apprécié, mais sur la demande de Mildi, elle accepta tout de même que Mihra soit affectée à la vidange de l’auge des cochons…

Le lendemain, ce fut le tour du père…

[Invité Mr Petch]

Joli transition, quoiqu'un peu rapide à mon gout(qui a dit que je n'aimais que les récits qui se passent en deux jours dans un endroit clos avec deux personnages?)Mais c'est un avis très subjectif, donc oublie-le. A propos du surréalisme, je voulais surtout dire par là que ton récit est plus axé sur l'humour que sur une réalité historique(je ne crois pas trop à l'espion de trois ans qui sait déja s'en sortir par la seule force de ses petits bras musclés...). Mais par contre, l'ensemble est très cohérent et l'histoire se tient parfaitement. J'ai hate de connaitre la suite des événements, car notre Mildidjou a bien grandi et il va pouvoir encore vivre plein d'aventures!

Par contre, et là je vais être sans scrupules, je suis très déçu par l'utilisation de la pauvre Mihra que je considérais comme un personnage essentiel du texte, ou en tout cas comme le personnage secondaire, le faire-valoir du héros. Comprends-moi, tu la présentes si bien que je m'étais attaché (ça m'apprendra à m'attacher à une furie, c'est des coups à finir écartelé dans un bassin de sang). Donc bref, j'espère que cette dernière redeviendra amie avec Mildi (ou tout au moins qu'elle le suivra dans se saventures d'une façon ou d'une autre). Mais bon, là encore, ce n'est que mon avis...et je le partage.

Mr Petch

Ah oui, j'oubliais, j'ai trouvé le juron: c'est RRogntudjuuu. Bon, d'accord, ça n'interesse personne...

Modifié le 7 décembre 2003 par Mr Petch

[Imperator]

Ah oui, j'oubliais, j'ai trouvé le juron: c'est RRogntudjuuu. Bon, d'accord, ça n'interesse personne...

Si, moi...

Par contre, et là je vais être sans scrupules, je suis très déçu par l'utilisation de la pauvre Mihra que je considérais comme un personnage essentiel du texte, ou en tout cas comme le personnage secondaire, le faire-valoir du héros. Comprends-moi, tu la présentes si bien que je m'étais attaché  (ça m'apprendra à m'attacher à une furie, c'est des coups à finir écartelé dans un bassin de sang). Donc bref, j'espère que cette dernière redeviendra amie avec Mildi (ou tout au moins qu'elle le suivra dans se saventures d'une façon ou d'une autre). Mais bon, là encore, ce n'est que mon avis...et je le partage.

Mais... mais... mais bien sûr qu'ils s'aiment bien ! Même qu'à la fin, ils se marient! (j'en sais rien, j'aime pas connaître la suite de mes histoires...)

Bon, plus sérieusement! Mihra, t'es pas prêt d'en être débarassé! Elle va tenir jusqu'au bout (du moins, je le sens comme ça!). Pour le reste, on est pas dans un comte de fée (si?), Mihra a enlevé Mildidjou et l'a plongée dans la Mouerch! Celui-ci ne va pas l'aimer en retour (quoique... s'il a pas le choix...)

Et pis zut! Je suis égoïste! Na! Tiens, rien que pour t'embêter, Mihra, ben elle va... elle va... Pis non, je laisse tomber...

On verra bien! De toute façon, je me suis aussi attaché à elle... En fait, si on faisait une série, il ne faudrait que: Mildi, Mihra, un dynaste et Schlariau! Le reste, ben... Je sais pas, ils ne m'inspirent pas... Peut-être le grand sorcier du chaos, maintenant qu'il est là!

On verra...

[Imperator]

Bon...

Je viens de refaire huit fois de suite un texte pour continuer l'histoire... Mais voilà, ça n'a rien donné de satisfaisant... En fait, ça tourne chaque fois au drame, à l'horreur, etc... Ceci n'allant pas dans l'esprit de ce texte, je renonce donc à écrire la suite...

Je note: Si quelqu'un a envie de reprendre l'idée, les persos ou autres, je lui en donnes mon entier accord! (oui, je sais, faut déjà le vouloire, pour reprendre un truc pareil... Mais en fait, j'espère que si quelqu'un reprend, il trouvera un moyen de continuer dans l'esprit, et donc de remettre un peu de valeur à ce texte (déjà pour le peu qu'il en a...))

Bref, en clair: c'est fermé, on abandonne... (ça commençais déjà à devenir ennuyeux, alors...)

Sur ce, je m'en vais écrire sur un truc plus sérieux (Murear, que j'ai aussi promis...)

Merci de votre compréhension... (j'ai toujours rêvé de dire ça!)