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Warhammer Forum

Mercenaires


mynyrve

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Salut à tous !

Préavis : Je conseille fortement de rejoindre l'aventure à partir du message #81 (Début du second chapitre). Un résumé des 50 premières pages y est fait et cela n'est pas plus mal : un grand manque de style a été fait auparavant rendant le texte illisible >< !

La lame fendit le crâne de l’orque, d’un seul coup, gracieux, puissant et précis, il explosa et une gerbe de sang gicla, venant souiller sa peau immaculée. Elle retira sa claymore, devenue pourpre, et le corps s’effondra alors qu’une mare rouge se formait sous lui.

Elle se retourna et nous regarda, victorieuse, presque fière mais tendre et joyeuse. Je recomptais le nombre de cadavres qui jonchaient le sol, à ses pieds.

- Il y en a bien treize, déclarais-je, solennel. Thörbj ? demandais-je en regardant l’individu d’un œil accusateur.

- Mouais, ça peut aller. Je reconnais qu’elle a réussi, répondit le géant, dépité. Mais ce n’était pas bien dur : quelques moulinets et ils sont déjà tous morts, discuta-t-il, en faisant un geste évocateur.

- Cela t’apprendra à lancer des paris sur un brusque élan de colère, le réprimanda Eork, fâcheusement, le narguant. Que vas-tu lui demander, Slena ?

- Sincèrement ? dit-elle en souriant. Je ne lui demanderais rien.

- Et pourquoi donc tant de charité ? répondis l’intéressé avec une moue ignorante.

- Voyons Thörbj, ce n’était que des orques. Tu es simplement un sot impulsif Sérieusement, les paroles que tu craches ainsi ne sont que lancées en l’air et te retombent toujours à la figure ! Nous le savons tous ici, et nous te connaissons trop bien et depuis trop longtemps pour cela, pour ces quelques futilités. De plus, cette situation est tellement fréquente qu’elle en devient lassante, cher ami.

Elle laissa échapper un rire cristallin, rayonnante. Il y avait de quoi après tout. Thörbj fanfaronnait trop souvent et, bien qu’il la connaisse et la considérasse comme son égal, avait la fâcheuse habitude de la rabrouer tout le temps. Il avait cette sale manie de la taquiner, et elle, de répondre, en le relançant. Il était grand et fort, et son caractère allait avec son physique et sa voix grave et plaisante : il était très joueur, même trop, et était têtu, très têtu. C’était quelqu'un d’enjoué, et de bon. Il était loin de la sagesse mais était clément et compréhensif, très humain à vrai dire.

Cependant, durant l’attaque d’un campement d’orques, établi à l’orée d’une ville dévastée, il s’était amusé avec certains de leurs meilleurs guerriers, des Berserkers, créatures massives et gigantesques, ses égaux orques. Nous avions perdu le contrôle de la situation, dépassés par leur nombre anormalement effarant et il s’était blessé lui-même, se croyant dieu parmi les humains, fidèle à lui-même. Et elle lui avait sauvé la vie, une fois de plus. Nous avions immédiatement battu en retraite, mais dans le mauvais sens. Après les avoir semés dans le dédale des rues, Eork avait soigné notre ami, car telle était sa seule utilité, et Slena, cependant, ne s’était pas gênée pour lui lancer moult quolibets verbaux. Furieux, il l’avait provoqué en lui demandant de s’occuper du prochain groupe d’ennemis que nous croiserions, sans aide, tant qu’il compterait plus de neuf ennemis. Avec sa claymore et son habileté, c’était un jeu d’enfant, nous le savions tous et elle avait accepté avec déférence.

Je l’observais. Elle était plutôt élancée, gracieuse, belle d’après mes critères bien que la société ne la considérât seulement comme jolie à cause de son visage dur et de toutes ses cicatrices. Elle ne paraissait pas tant musclée et pourtant arrivait à manier une très lourde épée. Elle était plutôt brune et ses cheveux lui arrivaient à peine plus bas que les épaules, des yeux d’un bleu profond, les traits de son visage étaient me semblaient fins, bien que ravagés par tous ces combats, mais ne comptaient aucune disproportion trop remarquable. Elle avait, cependant, un nombre conséquent de cicatrices, la plupart étant antérieure à l’arrivée d’Eork et de ses pouvoirs de guérison miraculeuse. Mais certaines, comme la balafre profonde dans son cou, étaient là pour prouver son statut de guerrière et de mercenaire ; c’était un côté de sa personnalité que j’appréciais, ce goût incitant à montrer ses défaites pour mieux marquer ses victoires. Elle portait une armure de plaques composée d’un plastron unique en trois morceaux, tous soigneusement ornés de caractères et de symboles qui eurent autrefois, pour elle, une signification et qui n’étaient maintenant plus que purement décoratifs. Elle avait aussi une jupe de mailles pour conserver aussi bien sa pudeur qu’éviter certains coups bas qui auraient pu être fatals. Elles avaient aussi deux épaulières qui lui permettaient d’attacher sa cape bleue et son armure était ornementée de divers motifs en bronze, à sa ceinture était accroché une dague, son fourreau était maintenu par ? elle faisait des combats un art plus qu’un gagne-pain. Son véritable défaut à mes yeux était sa nature compatissante et humaine ; combien de fois l’avais-je surprise à essayer d’aider ou de réconforter des pauvres, des êtres brisés, des gens auxquels on venait d’arracher la vie de leur famille, de raser leur maison. A quoi pouvait-il servir d’aider ou d’être gentil avec des gens que nous ne connaissions pas, nous les sauvions déjà en tuant les bandits ou les créatures qui les avaient dépouillés, c’était déjà bien assez. Malgré cela elle avait tout pour plaire, particulièrement en tant que coéquipière : elle était généralement souriante et peu de choses effaçaient son air joyeux, ce qui en plus d’apporter du cachet à la troupe remontait souvent son moral quand il était au plus bas, souvent après avoir essuyé une sévère défaite. Elle savait quand combattre sérieusement et quand il fallait arrêter la lutte, elle était assez intelligente pour négocier ou user de son charme si cela pouvait être utile. Elle était aussi capable de préparer un plan et par conséquent de me seconder quand je devais m’absenter ou que nous étions séparés par quelques désagréments. Cependant, une autre chose jetait un voile sur son personnage plus qu’adapté au métier : elle était une belle femme et surtout de sang noble, issue d’une famille proche du trône d’un royaume puissant. Alors pourquoi préférer une vie bien peu fameuse de vagabond, une vie bâtie dans le sang, celui de ses adversaires mais aussi dans le sien ? Elle ne répondait jamais quand on abordait le sujet et se renfrognait subitement.

Sentant que je la fixais, elle se détourna et me regarda, avec un sourire espiègle et rayonnant, m’interrogeant sans même s’exprimer. Curieusement, certaines conversations passaient mieux par un simple regard qu’un un flot incontrôlé de paroles absurdes. Elle avait rapidement compris comment je fonctionnais ; mon renfrognement, ma hargne, mon stoïcisme et mes sautes d’humeurs, tout cela elle le voyait en un seul instant. Cela nous permettait notamment, lors de contrats, de ne pas perdre de temps et de lui confier l’état de la situation et les ordres. Je n’aimais guère trop parler lors de combats, cela distrayait et la distraction menait à la mort. Or, je n’avais aucune envie de mourir, du moins à cet instant-là.

J’acquiesçais. C’était juste et compréhensible de sa part. Quelqu'un de moralisateur comme Eork ou de malsain comme d’autres mercenaires l’aurait très probablement assigné à certaines tâches handicapantes et je n’aurais pas aimé la voir défier mon autorité. Bien qu’à sa place, je lui aurais peut-être soutiré des pièces de sa bourse, nous avions le même entrain professionnel quant aux risques et à comment les prévenir. Ce n’était pas un vrai défi et il n’y avait pas de quoi s’alarmer ou mettre en danger le groupe : nous avions appris à le supporter ainsi. Mais cela ne m’empêcherait pas de le réprimander en conséquence.

Thörbj grommelait, seul et pieusement. Paradoxalement, c’était un jeu auquel il excellait, tout comme ses opposés : le rire et les distractions futiles. A vrai dire, cet homme étrange, qu’il m’arrivait d’appeler « mon ami », restait, après tant d’années à se côtoyer, un mystère encore entier.

Nous avions fait connaissance dans un bouge miteux, il m’avait alors expliqué le monde d’où il provenait, des contrées lointaines, dévastées et moins paisible que les nôtres. A l’époque j’avais dix-neuf ans et cela faisait trois longues années que je travaillais dur pour essayer de devenir un bon mercenaire. J’étais trop jeune, personne ne me connaissait et je devais apprendre à me battre seul. J’étais sans abri et c’était le seul métier à peu près à ma portée. J’avais passé mon enfance dans les champs, non pas à m’en occuper mais à voler de la nourriture avec des amis. A cette époque-là, j’avais encore une famille et un toit. Puis, après avoir cherché en vain une fleur d’une espèce particulière dans les montagnes voisines pour séduire une fille, il n’y avait plus rien eu d’autre que des ruines incendiées. Des pillards étaient passés pendant les trois jours où je m’étais absenté et avaient tout rasé. En autodidacte, j’avais dû apprendre le maniement de quelques armes improvisées ou peu onéreuses. Je me qualifiais bien assez vite pour l’épée, où, sans être un champion, je n’étais point médiocre. Cependant, cela ne me donnait guère l’occasion de gagner de quoi subsister longtemps. Vînt le jour où, affamé, je décidais de voler quelques pommes, mon fruit favori, sur un marché. Durant ma fuite pour échapper aux commerçants que je venais de dépouiller et à leur gardes, je bousculais un inconnu, un géant qui prenait la place deux hommes à lui seul. Il n’eut rien mais je fus propulsé par un violent revers en retour. Je perdis ainsi le fruit de mon odieux larcin. Non content de m’avoir presque assommé, il s’énerva et demanda réparation par le sang. N’ayant d’autre choix que d’accepter, je dus me résoudre à le combattre. L’homme était grand, fort, intimidant et maniait une hache de guerre mais il était un peu lent aussi et ne devait pas avoir l’habitude d’affronter un être aussi petit, faible et misérable. Je tins bon une minute, le temps d’éviter quelques coups qui auraient pu renverser des bœufs, de passer dans son dos et de lui planter mon épée dans la cuisse droite. Cependant je n’avais pas eu de chance, il se trouvait passablement immunisé à tous coups sur cette partie-là de sa jambe droite, suite à un accrochage avec une créature, seulement, je ne sus cela que bien plus tard. Il eut tôt fait de m’envoyer une deuxième fois au sol. Mais cette fois-là, il me tendit la main pour m’aider à me relever et me paya une pinte de bière. Il me raconta qu’il m’avait trouvé pitoyablement admirable et attachant. Nous avions parlé de tas de choses, toutes sans aucun rapport avec quelque violence ou dur labeur nécessitant une épée et une personne à tuer. Il m’avait conté maintes histoires sur sa terre natale, sur sa vie dans un pays où l’hiver ne se retire jamais et je lui avais raconté mon enfance dans les prés et les montagnes. Bien que les différences d’âge, de mentalité et d’expérience de la vie étaient totalement opposées, nous nous sentions plus proches spirituellement que nous ne l’aurions cru.

Quelques jours plus tard, nous parcourions des terres inconnues, armés humblement et vagabondant au gré de nos tumultueuses envies, répondant aux appels de villages balayés par quelques fléaux que nous terrassâmes. Intègres, efficaces et chers, nous nous forgeâmes une réputation qui parvînt jusqu’aux grandes villes. Nous fondîmes un groupe et après avoir recruté des compagnons, nous continuâmes, exaltés par notre soudaine renommée, la délectable gloire et l’appât du gain. Il était mon plus fidèle coéquipier, l’un des meilleurs guerriers que j’eusse connu et il était surtout mon plus vieil ami bien que cela pusse paraître étrange avec un homme de sa trempe.

Modifié par mynyrve
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On commence par le négatif (niark):

12 pages Word et ça se voit. Il est long à lire ton récit. Ce n'est pas une mauvaise chose mais n'oublie pas que l'on regarde Internet grâce à un écran, et donc que les yeux se fatigueront plus vite que sur un livre.

On connaît les passés de 2 personnages, et le relativement le caractère des 4. Mais j'aurais aimé que leurs caractères soient un peu plus développés.

Pour les pensées du narrateur, elles sont bien développées et très complètes, très précises, et je trouve que ça vire à l'absurde. Moi, quand je fais de l'escrime, mes pensées ne sont pas aussi développées, je ne pense qu'à moitié quand je suis concentré sur mon combat (sauf deux-Trois adversaires que je bat à l'aise ^_^ )et pourtant je ne rempli pas de contrat, et je risque encore moins ma vie!! :P

Et le sang-froid de tes personnage tourne aussi à l'excès! :wink:

Le shaman, quant à lui, montrait au soleil un cadavre de furet. Puis il se courba et déposa le corps sur le sol tandis qu’il sortait un long couteau effilé tout en marmonnant quelques incantations sordides. Il transperça ce pauvre animal une fois, puis une deuxième, puis une troisième et, quand l’animal eut rendu son dernier gémissement, il l’éventra
D'abord tu dis que l'animal est mort, et après tu dis qu'il le tue!
c’était seulement à cause de son ADN différent
?? ^_^ 'est un univers médiéval et tu parles d'ADN alors que ta narration est à la première personne?

Maintenat, le positif:

Sur le style. Bon, il est assez bien écrit, assez original (comprend par là qu'il est bien à toi). Donc de ce côté là tu as réussi.

Pour le récit. Les actions et les descriptions de combat sont assez fluides pourêtre agréables, mais un peu longue. Et le texte est cohérant, bien garni et bien détaillé.

Je sais que dans mon commentaire le positif prend moin de place que le négatif, mais dans le texte les deux prennent autant de place.

Je ne sais pas si c’est utile de le dire mais … Fais attention. Toi seul connais l’endroit où est caché notre argent, répondit-elle, anxieuse
:P

Si je devais te noter, ce qui serait parfaitement absurde (et pourtant je le fais B) )je te mettrais un 6/10

Yaura-t'il une suite?

Modifié par haldu
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12 pages Word et ça se voit. Il est long à lire ton récit. Ce n'est pas une mauvaise chose mais n'oublie pas que l'on regarde Internet grâce à un écran, et donc que les yeux se fatigueront plus vite que sur un livre.

C'est ce que je me suis dis après coup. Pour les prochaines fois, je le mettrais en plusieurs fois car en plus pour me corriger, c'est plus facile de retrouver les paragraphes ^^" !

On connaît les passés de 2 personnages, et le relativement le caractère des 4. Mais j'aurais aimé que leurs caractères soient un peu plus développés.

Je pense que je le ferais plus tard. Normalement, ils devraient s'en sortir bien que je en connaisse pas le moyen ^^ ! Et c'est sur le voayge pour aller chercher le type qui va les payer que j'élaborerais plus tout ce qui tourne autour du monde et de la psychologie des personnages. En fait, justement c'est un prologue car je voulais montrer le problème du monde dans lequel ils évoluent : une race hostile vien créer le chaos ravageant tout. Ils en affrontent régulièrement.

Pour les pensées du narrateur, elles sont bien développées et très complètes, très précises, et je trouve que ça vire à l'absurde. Moi, quand je fais de l'escrime, mes pensées ne sont pas aussi développées, je ne pense qu'à moitié quand je suis concentré sur mon combat (sauf deux-Trois adversaires que je bat à l'aise )et pourtant je ne rempli pas de contrat, et je risque encore moins ma vie!!

Faut avouer qu'à deux-trois moment, c'est un peu le bordel à ce niveau là :wink: !

Et le sang-froid de tes personnage tourne aussi à l'excès!

Pour l'instant, il n'y a qu'Eork qui est vraiment chamboulé mais il est un peu peureux (cf : les passages où il vomi et où il dit qu'il faut attaquer fourbement pendant le rituel. Thörbj, lui, c'est normal, c'est un gros taré qui a déjà vécu pire comme je l'expliquerais très certainement plus tard. Pour Frykten et Slena, eux, ça va arriver, c'était justement ce que j'allais expliqué et d'ailleurs premier signe : il se retourne pour regarder sa réaction, ce que d'en bien d'autre cas il aurait évité. Bon et aussi, pour krykt', je epux parler de l'étymologie : ça veut dire "crainte" en norvégien ^_^ ! Je ne m'en suis aperçus que bien plus tard ^^" !

D'abord tu dis que l'animal est mort, et après tu dis qu'il le tue!

Là, j'avoue que j'ai fais fort, j'ai du oublié de me relire.

?? 'est un univers médiéval et tu parles d'ADN alors que ta narration est à la première personne?

Ca prouve à ma prof' d'SVt que je ne fais pas que lire ou regarder les nuages en cours ? Mauvais excuse ? Bon, j'avoue, il doit y avoir deux trois trucs de ce genre dans chacun de mes textes et ça passe complètement à la trappe !

Sur le style. Bon, il est assez bien écrit, assez original (comprend par là qu'il est bien à toi). Donc de ce côté là tu as réussi.

Pour l'assez bien écrit, je te dirais simplement merci et te répondrais surtotu que plutôt d'écouter les cours qui sont c****t, j'écris des textes ou je lis donc bon, je prends l'habitude. Pour l'originalité, je te repondrais par un sourire radieux : il est dur de trouver de la fantasy qui ne soit pas un remake du SdA ou autres classiques.

Pour le récit. Les actions et les descriptions de combat sont assez fluides pourêtre agréables, mais un peu longue. Et le texte est cohérant, bien garni et bien détaillé.

moi qui avait peur de ne pas assez décrire les Orques ^^ ! Oui, les combats sont un petit peu longs mais je ne vois pas comment faire autrement.

Je sais que dans mon commentaire le positif prend moin de place que le négatif, mais dans le texte les deux prennent autant de place.

On s'en tape ! Ce qui m'importe c'est que tu critiques, si je veux entendre des éloges absurdes et pitoyables, je vais voir mes parents ! Je préfère dix pages d'insultes si elles m'aident à avancer que vingt de bredouillements peu convaincants qui ne feront rien d'autre que flatter mon égo et me transformer en c*****d comme Nietzsche ! mais merci quand même ^^ !

Si je devais te noter, ce qui serait parfaitement absurde (et pourtant je le fais je te mettrais un 6/10

Yaura-t'il une suite?

Merci ça change des 17/20 au collège. Et c'est grandement plus gratifiant ^^ ! oui, c'est peut-être un peu absurde mais bon, je me serrais attendu à pire et c'est toujours mieux que ma moyenne en classe ^^" !

Oui, une suite est prévue sur plusieurs chapitres en théorie, sauf si une nouvelle idée, bien plus exaltante, vient embraser mon faible esprit auquel cas je ne résisterais aps et je m'envolerais vers d'autres cieux ! Ou alors, si je ne trouve rien de plus marrant que de faire mourir mes persos ! ca m'arrive assez fréquemment.

Merci encore pour ton comm' ! je m'en vais de ce pas mettre en rouge, les fautes et tout corriger !

Edit : Suite !

- Frykten, m’interpella Eork, me tirant de mes songes. Ils se rapprochent. Ils doivent sentir l’odeur du sang de leurs congénères déjà tombés.

Ils avaient déjà sortis leurs armes, prêts, comme toujours. Braves guerriers, téméraires et insolents, j’aurais presque souri si la situation me l’avait permis. Je repris alors mes fonctions :

- Bien. Cependant, y aurait-il quelqu'un qui aurait eu l’amabilité de regarder si les orques étaient accompagnés par de nouveaux joyeux drilles, les questionnais-je ? Parce qu’il me semblerait utile de le savoir si je dois faire cracher de nouvelles pièces à notre employeur.

- Je crains que de n’avoir été que trop préoccupé en d’autres endroits, répondit Thörbj.

- Il est certain que pour s’empaler seul, il faut une concentration intensive, rétorqua Slena.

- Et il y avait trop à faire à essayer de le soigner pour cela, continua Eork.

- Bien. Donc, personne n’a regardé, grommelais-je. Nous verrons plus tard pour cela. Mais j’ose espérer qu’il n’y aura guère plus que les orques que nous avons déjà croisés.

- Voyons Frykten. Il est évident que tu n’oserais pas une telle infamie, aussi évident que vu la masse d’orques sur laquelle nous sommes tombés, il y aura bien plus, et bien pire. Nous allons nous faire dépecer, déchiqueter et là, ne sont que les plus tendres caresses que ces créatures pourraient nous infliger. Et tu le sais aussi bien que nous, s’écria-t-il, tremblant.

- Eork. Mon vieux, tu es un sacré rabat-joie, clama Thörbj avant de lui administrer une grande tape dans le dos, le faisant défaillir.

Thörbj était un rustre, cela non plus ne pouvait être nié. Cependant Eork était ennuyant. Il était très maniéré, pessimiste et peureux. La lueur triste se baladant dans ses yeux, son teint pâle et son enthousiasme absent, ses gémissements plaintifs et constants, sa faiblesse physique, la liste de ses défauts étaient longues et ne serait jamais égalée par celle de ses qualités : tout cela faisait de lui un mauvais coéquipier. Mais je ne pouvais le congédier car s’il était l’un des meilleurs guérisseurs que j’eusse connu, nous avions tous trois une dette envers lui.

Alors que Thörbj le soulevait pour l’aider à se relever, nous entendîmes des grognements et des ricanements hystériques portés par l’écho entre les maisons. Ils étaient soit très proches soit très nombreux mais dans les deux cas cela ne s’annonçait pas bien pour nous.

- Libre à toi de les craindre, Eork. Sache juste que si tu ne bouge pas assez vite ta frêle carcasse d’ici, tu verras pire que ces créatures que tu diffames, ajoutais-je, mauvais. Dépêchons-nous maintenant. Je déteste les combats urbains. Il n’y a pas assez d’espace.

- Et bien, faites-moi passer devant. Cela ne changera pas de vos habitudes et ce sera expédié rapidement au moins, déclara Thörbj.

- Et te laisser récoltes toutes les gloires ? Non, tu es bien trop âgé pour ce genre d’exercices, ricana Slena. Ta hache devrait te servir de canne de fortune plutôt que de scalpel.

- Cessez cela immédiatement ! éclatais-je. Vos joutes verbales m’ennuient profondément. Si elles sont nécessaires à votre survie à tout deux, restez ici à attendre nos adversaires, parce que je crains que de n’être plus sévère qu’eux, répondis-je, sur un ton sec.

Eork ricana. Je le stoppai d’un seul regard furibond. Il déglutit puis s’exprima sérieusement :

- Nous pourrions peut-être nous replier sur la grande place. Toute les villes en possède au moins une et cela te permettra de te sentir moins à l’étroit que dans cette ruelle sordide. De plus, si nous gardons notre avance, nous aurons peut-être une chance de ne pas avoir à les affronter s’ils se perdent dans ce dédale. Et au pire, nous pourrions aussi trouver quelque traquenard ou position bien plus engageante.

- Traquenard, questionna Slena ? Si cela s’apparente à quelque diversion, non merci, la dernière fois m’aura suffi.

- Non, pas besoin de diversion.

- Tu nous en veux encore pour le coup où nous t’avons fais passer pour une esclave, susurra Thörbj ?

- Quel est la nature de ton piège, répliquais-je, essayant de couper court avant qu’ils ne retournent à leurs sales habitudes ?

- C’était avilissant, je pense être en droit de me révolter, continua-t-elle sans se soucier de mon avertissement.

- Quelque chose qui permettrait que l’un d’entre eux soit attiré par cet objet et désire le posséder. A partir de là, cela irait tout seul et au lieu de nous traquer, ils s’engageraient dans une lutte … fratricide ?

Au dernier mot d’Eork, ils se stoppèrent. Il était vraiment bon dans l’art de les faire s’arrêter. En cet instant-là, je l’admirais bien qu’il ne l’ait pas fait exprès.

Pourquoi tant d’agitation autour d’un mot qui pourrait convenir puisque les orques constituaient une race à part entière, classifiée et reconnue en tant que tel ? Simplement car il n’y eut jamais la notion de fratrie chez les orques, il n’y a pas de naissance : ils viennent simplement d’un autre plan, d’un autre monde terrifiant dont aucun humain n’est jamais revenu. Ils apparaissent presque comme par magie, ils sont les enfants de la rage et de la haine, il n’y a pas de femelles orques pour permettre à l’espèce de proliférer come toutes les autres races de bêtes ou humanoïdes, juste la mort faisant débarquer ses laquais. Il suffit que dans une ville, un village, les habitants se dressent les uns contre les autres, que l’insécurité et le mal règnent pour qu’un matin des orques se réveillent à côté de vous, invoqués par votre haine. Et à partir de cet instant, chaque jour de plus en plus d’orques viennent dans notre dimension, dans notre réel, eux qui ne sont que les chimères de rêves sanglants, les fruits de nos désirs perdus. Et attirés par votre foudre ainsi que celle de leurs congénères, une véritable invasion se met en marche, rasant maintes terres qui, autrefois fertiles, dépérissent après leur passage. Il n’y a ainsi pas de patrie, il n’y a aucun lien si ce n’est que ce sont tous des bêtes sanguinaires ne vivant que de massacres et de pillages, leur apparence et leur provenance. Au plus, il y a d’individus dans le groupe, au plus ils sont puissants, ils grandissent dans la colère mais ne peuvent être détruit que par elle. Il n’existe aucune solution pacifique contre les orques, il faut seulement les attaquer, les exterminer, le plus rapidement possible car s’il y en a trop chaque guerre contre le groupe tourne rapidement au suicide. Le plus simple est de détruire l’orque dit Originel ; en le tuant les orques qui sont apparus après lui, se ralliant sous sa bannière, deviennent plus faibles, disparaissent même mais cependant si la horde devient trop grande, son pouvoir accru, se répand dans chaque être et il n’est alors plus d’échappatoire. Si une horde grandit trop à tel point que l’Originel n’est plus le cœur de l’armée, il y a craindre pour tout les royaumes, toutes les nations, car les Berserkers, les premiers orques arrivés après l’Originel, se transforment en des créatures infâmes et sanguinaires, presque aussi grandes et puissantes que Thörbj et il arrive même parfois que d’autres créatures rejoignent la horde auprès, telles que des vouivres, des Wyrms et d’autres horreurs indicibles. Et c’était ce que je craignais, il y avait eu trop d’orques quand nous nous étions lancés dans l’assaut pour tuer le premier orque et ainsi détruire la horde et gagner notre contrat et nos pièces.

Un ignoble grognement retentit alors. Nous nous regardâmes. Il était encore temps de fuir, d’abandonner la mission. J’hésitais : la horde était trop grosse, nous ne pouvions influer sur son accroissement en tuant l’orque originel mais je ne m’étais jamais défilé contre les obstacles, je les avais toujours franchis, par chance ou par ingéniosité ou encore, par talent.

J’expirai puis me lançais à l’opposé de l’endroit d’où provenait des hurlements de douleurs et d’agonie, nous pouvions gagner du temps et trouver un meilleur champ de bataille. Les orques, impatients, s’étaient déjà tournés vers l’un des leurs, cela en retarderait certains et était par la même occasion une mauvaise nouvelle : un orque enragé est toujours plus dangereux que dix orques dans leur état normal.

Mes compagnons rengainèrent leurs armes et coururent sur mes traces.

Je regardais le ciel. Voilé par de noirs nuages, il était trouble mais je pus apercevoir la nuit tombant, sauveuse de maints esprits égarés tels que les nôtres, en ces sombres et glorieux instants. Je me demandai alors comment je pourrais retravailler l’histoire pour qu’elle apparaisse alors comme épique. Cela, en plus de fanfaronner auprès des aventuriers, mercenaires et autres vagabonds, permettait de passer pour un groupe honorable, constitué de guerriers d’élites et accroissait ainsi le nombre de missions intéressantes proposées …

Soudainement, une ombre glissa sur les murs, continua sur le sol à quelques mètres devant moi puis disparut. Je m’arrêtais, net et impénétrable. J’eus bien fait car un orque déboula dans la rue et me chargea en braillant un mot qui ressemblait à « Proie ».

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Il leva sa masse d’arme au dessus de sa tête et se cacha derrière son bouclier. J’haussai les épaules :

- Soit.

Je sortis un couteau de son étui et l’attrapai par sa lame. Sombre idiot, l’Orque continua sa course folle. Il n’était qu’à quelques mètres, mes amis environ à la même distance mais derrière moi, il était seul et nous quatre mais malgré cela il continuait dans le seul but de conquérir une gloire à laquelle il n’aurait pas le temps de goûter. Exalté et excité à l’idée de tuer quatre humains, seul, il empoigna son arme à deux mains. Je pouvais enfin voir son cou qui auparavant était caché par le bouclier. Je lançais mon couteau qui lui transperça la carotide. L’armure primitive et généralement obsolète des Orques avaient, comme toutes les autres, une faille au cou ce qui était généralement mortel face aux archers bien que rarement gênant dans une mêlée, les coups étant souvent portés dans le thorax ou l’abdomen.

Je dressais mon bras sur le côté, imposant le silence à mes amis. Ils s’arrêtèrent. Un léger bruit se fit entendre. Une personne s’approchait lentement de moi. A sa manière silencieuse et harmonieuse de marcher, je reconnus Slena.

Arrivée à ma hauteur, elle se stoppa et se tourna vers moi délicatement.

- Nous sommes encerclés, n’est-ce pas, me chuchota-t-elle ?

- Cela, c’est à toi de me le dire. Tu possèdes une meilleure ouïe. J’essaye simplement de déterminer comment ils ont réussi aussi rapidement à nous poursuivre et à nous contourner. Cela demande trop de discipline pour un groupe d’Orque. Nous aurions du avoir plus de temps, beaucoup plus. Rien que pour rameuter un nombre suffisant de soldats, il aurait fallu une bonne demi-heure.

- Je sais. Peut-être qu’ils ont enfin trouvé un chef convenable. Un véritable meneur, pas une de ces grosses masses de muscles incapable de tenir en place.

- Ouais, ben, je préfère largement la grosse masse sans cervelle que la grosse masse qui possède la faculté de diriger des troupes. L’une passe plus de temps à tuer des Orques qu’à essayer d’anéantir toute forme de vie et c’est vachement plus confortable.

- Tu pense que cela serait la fin de toute chose, si un tel Orque venait à apparaître sur ce monde ?

- D’après certaines prophéties : oui. Et jusqu’à aujourd’hui, je pensais qu’il était idiot de croire à une telle sottise. Maintenant, je commence à me dire que c’est peut-être une évidence que les Orques arrivent à s’adapter. Après tout, toutes les espèces vivantes doivent s’adapter ou mourir. C’est une règle universelle.

- Je crains fort qu’ils ne soient point soumis à de telles règles, Frykten, déclara Eork. Ce qui accommode fort bien l’équilibre de ce monde. Il n’y a d’après les écrits aucune des forces antagonistes qui n’aient jamais réellement réussi à prendre l’avantage. Toutes les « prédictions » qui annoncent une fin à cet équilibre sont mal traduites. Il est de toute façon impensable qu’un être puisse apprendre ce genre d’information. Nul prophète, nul devin ne peut prédire la fin d’un monde. C’est une loi ancestrale qui remonte à sa création ainsi qu’à celle de la magie.

- Eh, cria Thörbj !

- Qu’y a-t-il, répondis-je en me retournant ?

Nous nous retrouvâmes face à un Orque. Il se tenait debout grâce à un bâton grossièrement taillé. Des runes et des arabesques étaient gravées sur sa canne. Et dans ses yeux, une lueur d’intelligence malsaine s’alluma. Il écarta sa mâchoire inférieure comme pour un sinistre sourire, montrant ses dents longues, acérées et couverte d’un liquide visqueux noir comme le sang de bon nombre d’effroyables créatures.

Son horrible faciès était à moitié caché par des haillons gris qui, portés par le vent, exécutaient une danse macabre. Un léger brouillard se formait autour de ses pieds, commençant à s’étendre aux environs, se dirigeant vers nous. Les dessins gravés sur son bâton s’animèrent d’une teinte bleutée, froide et funeste.

Je serrais les dents, mon instinct m’ordonnant de fuir au plus vite. Je portai rapidement ma main droite à mon épée, presque sans m’en apercevoir. En la sortant de son fourreau, je sentis le froid de l’acier contre mon cou. C’était l’unique raison pour laquelle j’avais accrochée mes fourreaux dans mon dos : j’adorais cette sensation qui me glaçait le sang juste avant le combat, juste avant qu’une furie meurtrière s’empare de mon esprit.

L’Orque laissa un filet de bave pourpre s’échapper de sa gueule. Sa salive coula sur son menton grisâtre avant de tomber sur ses vêtements. Son visage, creusé de nombreuses rides, était tordu par son sourire et son air malsain. La lumière bleue se reflétait dans ses yeux et ses orbites injectées de sang nous jetaient des éclairs.

- Je serais d’avis que nous partions rapidement, déclarais-je.

Le brouillard l’enveloppait presque totalement. Seul son regards et la lumière de son bâton se discernait encore à travers l’épais manteau de ténèbres qui nous entouraient. Puis un grognement glauque retentit, tel le cri d’une bête sanguinaire.

- Effectivement. Ce n’est pas une sorte de chef clairvoyant auquel nous avons affaire mais un shaman, dis Eork.

- Ca fait une grosse différence. Leurs mages sont toujours abusés par de nuisibles substances hallucinogènes, répondis Slena.

- Ce n’est pas pour presser mais pour une fois, je serais d’avis d’écouter le chef. On ne voit pas à deux mètres et ce hurlement ne me dit rien qui vaille, lâcha Thörbj, anxieux.

- Mouais. Mais justement, il faudrait peut-être y voir un peu plus clair, dis-je, las. Eork ?

J’entendis un cri, sortant du néant. Puis un autre, plus sourd sur ma droite. Et cette fois trois derrière moi. Puis comme une foule affamée crie après les nobles, un chœur s’éleva autour de nous. Et le bruit d’armes et de boucliers s’entrechoquant se fit entendre. Et les voix ne se taisaient pas. Cela ressemblait à un chant. Un chant horrible et assourdissant, certes. Les Orques nous encerclaient et louaient très certainement leur Dieu, sous l’œil malveillant du shaman. C’était seulement la deuxième fois que j’assistais à un pareil spectacle bien que pour la première, je les voyais.

Leurs textes étaient de véritables litanies et l’accompagnement vocal laissait fortement à désirer : il n’y avait pas deux voix pareilles. Certains criaient, d’autres poussaient d’horribles couinements, celui-ci grognait et son voisin gueulait pour paraître plus fort, et celui-là croassait. Une véritable cacophonie sans rythme ni mélodie, la seule chose commune à cette troupe était la dévotion pour leur Seigneur.

La brume partait, soulevée par le vent vers d’autres horizons, vers d’autres combats, vers d’autres morts.

- C’est dommage, j’aimais bien ne pas voir leur horde. Eork, par tout hasard, saurais-tu comment créer un brasier gigantesque, questionna Slena ?

- Non. C’est une magie impure qu’il faut utiliser pour ce genre de sort. Je ne l’ai jamais pratiquée et je m’y refuse d’ailleurs.

- Pourtant dans ton Ordre, ils l’utilisaient, dit Thörbj.

- Thörbj, ne le cherche pas là-dessus, s’il te plaît, m’écriais-je !

- Un jour, il faudra bien que tu arrêtes de donner des ordres en étant poli, ricana Slena.

- Bon sinon, je vais essayer de chercher un sort mais il y a peu de chance de trouver quelque chose de vraiment utile dans notre situation, dit Eork en cherchant un manuscrit dans sa besace.

Nous commençâmes à entr’apercevoir quelques Orques, puis des dizaines et des centaines d’autres étaient encore cachés derrière la brume et leurs compagnons. Eork releva les yeux du livre qu’il feuilletait :

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Alors premièrement remarque : Pas d'italique parce que ça fait mal aux yeux. Je les ai tous supprimés mais attention pour les passages d'après car c'est gênant.

pas besoin que tu te ridiculise en te brisant
je du me résoudre à le combattre.

Attention aux fautes également. Il y en a de partout et je pens e qu'une bonne relecture de plus ne ferait pas de mal. Tu as le temps de bien te relire :clap:

Pour le fond, j'aime bien. Je vais me concentrer sur le principe qui me plait particulièrement le plus : l'invocation des orcs. J'aime beaucoup ce principe original de naissance par invocation quand on ressent de la haine. Ensuite pour ce qui est du reste, ça reste classique et j'ai l'impression de fouilli dans les dialogues. Fais attention à ce que ça reste clair !

Suite !

@+

-= Inxi =-

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Alors premièrement remarque : Pas d'italique parce que ça fait mal aux yeux. Je les ai tous supprimés mais attention pour les passages d'après car c'est gênant.

oki, je le saurais pour la prochaine fois.

Attention aux fautes également. Il y en a de partout et je pens e qu'une bonne relecture de plus ne ferait pas de mal. Tu as le temps de bien te relire

Oui, je fais beaucoup de fautes d'inattention notamment sur les "s" de la 2ème personne. Après, oui,j'ai un peu moins de 2 semaines de vancances ^!

Pour le fond, j'aime bien. Je vais me concentrer sur le principe qui me plait particulièrement le plus : l'invocation des orcs. J'aime beaucoup ce principe original de naissance par invocation quand on ressent de la haine.

J'avoue que moi aussi. A la base c'était juste un délire mais que j'ai gardé et que je vais élaborer lors du premier chapitre où j'expliquerais tout (l'histoire et la psychologie des persos, le monde dans lequel ils évoluent, etc.)

Ensuite pour ce qui est du reste, ça reste classique et j'ai l'impression de fouilli dans les dialogues. Fais attention à ce que ça reste clair !

Ca je confirme, je suis incapble de faire parler mes persos comme des adultes matures, on dirait soit des gossses de 14 ans (p't'être que c'est parce que je les possèdes également, qui sait) soit des demeurés complets. d'ailleurs, ça ne va pas s'arranger ><' !

Suite !

ton souhait est excaucé !

- D’après vous, il y a combien d’ennemi en ce fatidique instant où seul le désespoir est à l’heure ?

- Arrête ton baratin. Nous avons déjà connu pire, répondit Slena, souriante.

- Ah oui. Effectivement, si en rêve tu as déjà réussi à tuer des milliers et des milliers d’infâmes créatures, nous, nous ne réussissons que difficilement à arracher la vie à plusieurs dizaines d’Orques. A oui, mais que dis-je, c’était dans la réalité. Réalité qui ne vaut pas d’être vécue si l’on doit finir en tranche de lard dans le barda d’un stupide Orque, répliqua-t-il, amer !

La brume avait presque totalement disparue. Je ne prêtais guère attention à leurs querelles. J’étais moi-même pris d’une crainte désespérée qui s’emparait de mon cœur et de mon âme, entonnant une longue plainte qui me remplissait d’effroi et m’ordonnait de fuir. Mais il n’y avait pas de solution, rien qui ne puisse nous permettre de nous enfuir : nous étions voués à être jeté en pâture à la sauvagerie de nos adversaires qui se démembreront lorsqu’aura sonné l’heure de partager nos sanglantes carcasses.

- Et la fois où nous étions piégés dans les Cavernes de Glimt, assaillis par un nombre incertain mais cependant effarant de Gnolls ? Nous nous en sommes sorti quasiment intacts, répliqua-t-elle !

Soudain au premier rang, des Orques se retournèrent puis s’écartèrent, laissant le passage à une autre créature. Une bête effrayante, plus grande et plus forte que les autres, passait dans le rang, traversant la marée qui se dressait entre nous grâce au chemin qui se creusait dans la foule par peur. La créature tenait dans ses mains deux imposants marteaux cachait son visage derrière un casque qui ne laissait que trois fentes pour qu’elle puisse voir et respirer. Elle laissait traîner derrière elle des chaînes rouillées qui avaient du servir à l’attacher pour éviter qu’elle ne se mette à éviscérer tous les Orques qui se seraient trouvés sur son chemin si elle avait été libre. Mais maintenant, elle allait pouvoir déverser toute sa rage et toute sa colère, boire le sang et manger la chair de ses proies. Proies que nous étions.

Elle allait clôturer leur cérémonie et serait la première à combattre. Mes compagnons s’étaient, une fois de plus, interrompus dans leurs querelles infantiles pour regarder le spectacle qui s’offrait à eux. Je sentais le sang de Thörbj bouillir. Excité à l’idée de démontrer qu’il est le plus fort, il n’avait très certainement qu’une seule idée en tête : aller décapiter le Berserker.

- Je m’en occupe, dis-je, brisant le silence.

- De quoi tu parles, répondis le géant ?

- Puisqu’il nous fait l’immense honneur d’être notre premier adversaire, je vais lui faire l’honneur d’être celui qui va lui ôter la vie en le saignant. Tu comprends mieux maintenant, Thörbj ?

- Sais-tu qu’il y a de fortes chances que ce soit toi qui finisses haché, Frykten, impudent ?

- Eork. Un jour, je te couperais ta langue et te ferais t’étouffer avec. Un jour, à force de provoquer, tu mourras et pas des manières les plus douces qui soient, persifla Slena.

- De toute façon, il manie des objets contondants. Je ne risque pas de finir découpé en fine lamelle par des marteaux. Et puis, il me faut me dégourdir un peu.

- Je ne sais pas si c’est utile de le dire mais … Fais attention. Toi seul connais l’endroit où est caché notre argent, répondit-elle, anxieuse.

- Mais laissez-le faire sa vie comme il l’entend à la fin ! Il connaît la règle universelle : Pas de faux pas, pas un seul ou alors il n’y aura qu’une éternité de ténèbres et le Néant qui l’attendront, déclama gravement Thörbj.

- Ouais. Mais voilà. Mon heure n’est pas encore arrivé. Et je compte bien avoir l’occasion de me fonder, dans de lointaines années, une famille et attendre calmement que la mort vienne me délivrer de cette enveloppe minable et méphitique pour m’emmener vers de meilleurs cieux. Mais en attendant, ce n’est pas à l’ordre du jour.

Sur ce je m’avançais, prêt à relever le défi et à suivre la Règle. Elle n’avait rien de particulier hormis que l’on y mettait une majuscule quand on l’écrivait et que l’on en parlait comme une évidence. Et d’ailleurs, cela l’était. Elle consistait juste à dire qu’il ne fallait jamais être distrait durant un combat, qu’il fallait observer les mouvements de son adversaire si le combat venait à s’éterniser ou tout simplement surveiller ses arrières et surtout d’un minimum de coups si c’était une bataille contre plusieurs ennemis à la fois. Mais souvent le zèle prend le pas sur la raison et la folie, fatale, corromps l’esprit jusqu’à la fin et très souvent la mort.

Le shaman s’avança secondé par un petit orque rachitique qui tenait la hampe d’une bannière où le tissu avait été arraché et remplacé par quatre encensoirs qui dégageaient une fumée verte claire. Le shaman, quant à lui, montrait au soleil un cadavre de furet. Puis il se courba et déposa le corps sur le sol tandis qu’il sortait un long couteau effilé tout en marmonnant quelques incantations sordides. Il transperça ce pauvre animal une fois, puis une deuxième, puis une troisième et, quand l’animal eut rendu son dernier gémissement, il l’éventra. Il plongea ses mains dans le corps déchiqueté de la bête et en sortit ses organes et ses entrailles. La folie qui s’empreignait sur son visage déjà abîmé était d’autant plus étonnante qu’il sortait la langue et haletait comme un chien, buvant le sang qui dégoulinait des tripes de la bestiole. Il tendit ses bras en l’air comme pour offrir le cadavre à une puissance supérieure qui regardait ses moindres faits et gestes.

Il lâcha ses fardeaux qui s’écrasèrent dans une gerbe de sang et il sauta par-dessus le corps pour atteindre le guerrier. Avec ses mains ensanglantées, il dessina des arabesques et des runes impies sur le corps du Berserker. Plus habile que je ne l’aurais pensé, il parcourait le torse de l’Orque avec ses doigts l’effleurant à peine mais laissant juste une traînée de sang. Il eut rapidement finit son ouvrage mystique. Le tatouage était vraiment différent de ce que j’aurais pu imaginer : c’était une magnifique rose, représentée par la seule présence de ses pétales, dessinés en de fins traits se chevauchant. Puis au centre d’une dizaine de pétales, il y avait un rond, simple qui n’avait pas sa place car la rose était totalement ouverte, me semblait-il. Pourquoi et comment un Orque avait réussi à créer un tel chef-d’œuvre. J’avais déjà vu bien des humains, plus agiles, des artistes, ne faire que la moitié de ce qu’il avait peint en quelques secondes au gré de ses envies. Et après une autre question, essentielle mais qui ne serait peut-être jamais résolue : pourquoi une rose ? La couleur du sang changement subitement lorsqu’il marmonna une incantation. La pourpre du sang devint violacée puis carrément violette pour virer au bleu nuit puis à un bleu dit cæruleum. Ceci était d’autant plus étrange que la rose bleue était une espèce crée par inadvertance par un alchimiste et que si on pouvait en cueillir dans certains champs c’était seulement à cause de son ADN différent de celui d’autres roses et qu’elle avait réussi à survivre lors de nombreux cataclysmes, elle se reproduisait lentement mais sûrement. Une vie crée par l’alchimie et la magie qui pouvait, disait-on sur les foires et autres lieux publics, donner la jeunesse et réaliser les vœux mais c’était aussi le symbole de l’impossible réalisé et fleurissait généralement en des lieux où une magie très puissante était à l’œuvre.

Tout cela devenait très flou ; entre un Orque artiste et un symbole qui n’avait pas sa place ici, nous nous retrouvions exactement à la limite de la folie et de la raison. Mais tout comme la fleur l’avait indiquée l’impossible s’était matérialisé : un Orque gris avec la main verte ! Je soufflais et me recentrais ailleurs que dans mes pensées, celles-ci devenant gênantes et ennuyeuses. Je fixais le Shaman en attente d’une autre réaction ou d’un autre sortilège.

Mais il s’écarta simplement, laissant la place à une entité de rage, à l’avatar du courroux. Le géant tomba, se tenant le crâne. Il tremblait et alors que son corps était parcouru par de violentes convulsions, il se retourna et souleva l’Orque le plus proche. Sa prise se débattit mais la poigne de fer de son assaillant ne se desserrait pas et ne le ferais jamais. Hurlant, il arracha les bras à sa proie qui le martela futilement avec ses jambes. Alors que les autres regardaient ce spectacle horrifiés, le shaman se léchait les mains en souriant satisfait du mécanisme qu’il venait de déclencher et qui engendrait l’une des meilleures machines à tuer qu’il soit. Car comme une machinerie, la créature qui dépeçait un de ses congénères sous mes yeux ne s’arrêterait pas avant d’avoir été abattue ou rendue inutilisable.

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Et si tu postais directement les parties que tu as supprimées pour les remettre plus tard, au lieux de débiter tes 12 pages au compte-goutte?

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Tu veux dire que je les postes directement mais en plusieurs messages ?

Le crâne du faible Orque vola en éclat quand son amical camarade le frappa. Le mage siffla et soudainement les Orques se turent et le Berserk se releva : la cérémonie d’ouverture prenait fin et d’ici quelques secondes, j’aurais à faire avec un déferlement de rage et de sang qui m’écraserait et me réduirais à un silence éternel si je lui en laissais l’occasion.

Il se retourna brusquement en poussant un horrible rugissement qui aurait facilement inquiété un simple humain. Mais j’avais l’habitude de ce genre d’évènements glauques et j’adorais cela.

- Dix pièces d’or sur Frykten, s’exclama Thörbj !

- Tenu, répondirent les autres !

- Thörbj, je m’occuperais personnellement de ton cas si j’en fini avec lui.

- A la revoyure l’ami, répondit-il, provocateur !

Je sortis ma deuxième épée alors que le Berserk empoignait ses marteaux. Je commençais à bouger comme pour une danse. Un, deux, trois. Je m’empreignais du rythme durant les quelques secondes qui m’appartenaient avant la tempête. Un temps pour parer ou esquiver, un pour frapper puis le dernier pour se retirer. Il faudrait agir sans s’arrêter. C’était une danse mortelle et excitante. Je souris alors que mon adversaire charger enfin. Je vins aussi à sa rencontre et pour ne pas perdre le rythme, j’avançais sur trois temps. Nous étions proche, plus que quelques mètres, quelques secondes avant le choc. Il brandit ses marteaux les penchant légèrement vers sa droite. Nous étions proches, trop proches. Moins d’un mètre, il frappa, balayant la zone horizontalement avec armes. S’il s’était trouvé contre plusieurs adversaires, il les aurait brisés car ils n’auraient pu éviter mais j’étais seul et j’évitais le coup en me baissant et en passant sur ma gauche. Me retrouvant sur son flanc droit, j’abattis mes épées dans son abdomen. Elles ne firent presque rien car bien qu’il ne porte pas d’armure, il était tellement costaud et habitué à être roué de coups qu’il était dur de le trancher en un seul coup aussi puissant soit-il. Seul Thörbj avait réussi et même réitéré à plusieurs reprises cet exploit, mais cela n’était guère étonnant : quand deux titans s’affrontent, il n’y a pas de dommages superficiels mais seulement des blessures mortelles et des membres arrachés.

Mes coups n’avaient laissé qu’une fine entaille, visible seulement grâce au sang qui s’en écoulait. Là où un humain se serait effondré, il s’était à peine plié. Mais j’étais resté contemplatif trop longtemps et ne m’étais retiré que trop lentement. Il n’avait pas le temps de me frapper avec ses armes alors il me donna un donna un coup de coude. Je fus jeté à terre et projeté plusieurs mètres plus loin. Dès le premier temps, j’avais fais une fausse note : j’étais très mal parti. J’étais légèrement sonné et mes mâchoires étaient extrêmement douloureuses. L’Orque se tourna vers moi et hurla, une fois de plus. Je me rendis compte que j’avais lâché mes épées et que j’avais la bouche pleine de sang. Alors qu’il fonçait droit devant lui dans ma direction, je crachais le sang qui coulait de mes mâchoires endolories. Il sauta en levant ses marteaux au-dessus de sa tête. Je roulais sur ma droite pour éviter un coup qui aurait très certainement pu arracher un arbre par sa puissance phénoménale. Etant enfin à portée de bras d’elle, je pus attraper mon épée droite, la plus belle et la plus chère, un artéfact de grande valeur. Mais, entre mes mains, c’était plus une relique antique qu’un artéfact car ses pouvoirs ne pouvaient s’activer pour une raison qui m’était obscure. Je portais ma main droite à la ceinture, prenant une de mes armes de jet. Mon adversaire se retourna et, tel la foudre qui s’abat sur un arbre, je lui lançais ma dague qui le percuta de plein fouet se planta dans son front. Cette fois, bien que le coup soit moins puissant, il recula sous l’impact.

- Pure folie que tout cela Frykten, dit Eork. Nous mourrons tous alors qu’avons à perdre de les énerver en brisant le pacte qui t’unis à cette créature. Eviscérons-la à quatre et essayons de créer une brèche dans leur rang !

- Eork, aboyais-je ! Je suis indulgent mais il ne faut pas abuser ! Tu reprends la lecture de tes manuscrits et tu nous dégottes un sort, un moyen de disparaître d’ici que nous puissions t’écarteler pour couardise et indiscipline !

- Bien. Mais évite de trop faire durer le combat quand même, il t’aura à l’usure et ce même s’il ne peut ni te toucher ni te blesser, ce qui ne semblerait pas êtr…

La créature s’était reprise et me fonçait une fois de plus dessus. Je l’attendis sur place, fléchissant légèrement la jambe gauche et resserrant l’étreinte de mes mains sur la garde de mon arme. Quand il fut à ma portée, je me tournai en traçant un cercle avec ma jambe droite, passant sur sa gauche, ce qui me donnait l’avantage vu que je le prenais légèrement de flanc alors qu’il continuait à courir comme un fou, ce que de toute évidence il était. Je le frappais deux fois avant de revenir à ma position initiale. Il s’arrêta et donna un coup de marteau dans ma direction, visant mon crâne. Je passai mon épée sous son arme et la déviai de sa trajectoire avant de le frapper à nouveau. Mes coups ne lui faisaient presque rien mais l’essoufflaient, un véritable colosse. Ils n’avaient d’ailleurs pas la vocation de tuer ou de causer des dommages sévères, pour cela il me faudrait frappait directement à des points vitaux tels que le cœur ou sa tête bien que j’ai déjà vu des Berserkers, décapités, continuer de frapper leurs adversaires. Et surtout, il me fallait gagner du temps pour Eork.

S’il ne trouvait pas un sort utile, nous mourrions tout les quatre d’ici quelques minutes. Après tout, nous n’étions que des guerriers pas des être surhumains sauf peut-être Thörbj qui était en un certain sens exceptionnel. En peu de temps nous ne résisterions pas à leur nombre et notre mage se défendant plutôt mal sans ses pouvoirs et handicapé par leur shaman mourrait rapidement, puis très certainement Slena qui même en étant très prudente avait parfois tendance à trop s’exposer et à essayer de se retrouver seule par peu de toucher ses propres amis dans des mouvements trop amples et trop larges. Et alors, il ne resterait plus que mon ami et moi-même. Avec un métabolisme peut-être moins poussé vers la folie fanatique mais tout de même assez proche de celui des Berserkers Orques, Thörbj décéderait le dernier car avec sa grande hache il lui serait facile de balayer tout ceux qui se trouveraient devant lui alors que j’assurerais ses arrières mais je m’essoufflerais ou alors ils m’auraient à l’usure et moi aussi je passerais dans l’au-delà et tout serait fini.

Mais aucun d’entre nous n’avait l’intention de mourir ici car nous n’étions que des mercenaires, rémunérés peut-être pour un service que nous rendions à un royaume mais c’était une mission secrète et nous tomberions donc dans l’oubli en remplissant à bien notre contrat certes mais à titre posthume et sans être payés.

Mais je me dispersais une fois de plus et perdais quelques secondes en donnant donc à mon adversaire qui ne se gêna pas pour m’envoyer un autre coup de sa deuxième arme, emporté par l’élan de son premier coup. Je l’évitais en mettant un genou à terre et alors que je m’apprêtais à l’amputer de sa jambe gauche, j’eus une idée géniale qui me permettrait de tenir plus facilement le coup sur la durée. Je me relevais subitement en tendant mes bras bien au dessus de ma tête. Je le regardai dans les yeux et vit un air vide, totalement dépourvu d’émotions ou d’expressions. Toute une existence une vie à laquelle on avait dérobé une identité pour donner un sens totalement futile. Après tout il valait mieux être un humanoïde qui se demanderait toute sa vie quel était son but et en quoi vaut-elle la peine d’être vécue, de déprimer puis de mourir plutôt que de passer sa vie à ne pas savoir que faire quand il n’y a personne à tuer.

J’abaissais mes bras et mon épée les suivit, tranchant son bras gauche et lui ouvrant de haut en bas le thorax. Finalement, je souris, presque satisfait de moi et de mes absences car c’était grâce à elles que je m’étais retrouvé dans une telle position où je pouvais dominer mon adversaire et faire tourner le combat en ma faveur.

Le sang gicla sur mon armure, la recouvrant de taches pourpres, et alors que le bras s’envolait et que la masse tombait, l’Orque tituba et recula de plusieurs pas. De la terre fut remuée lorsque son marteau puis son membre s’écrasèrent sur le sol. Le sang coulait abondamment de sa blessure mais il ne s’en souciait guère.

C’est à ce moment-là que je m’aperçus qu’il y avait un changement sur sa physionomie et ce n’était pas le membre qui se tortillait encore au sol qui me choquait mais plutôt son torse et plus précisément la partie tatouée. Certains pétales étaient tombés et, perdant leur magnifique bleu pour reprendre leur rouge sang initial, dégoulinait le long du ventre nu du Berserker et s’accumulait au dessus de la ceinture qui tenait son tabard. Et les autres pétales se flétrissaient, se recroquevillant sur le rond qui servait de cœur à la fleur. Je m’aperçus alors qu’il se situait à juste à l’emplacement du cœur du Berserker. Un mauvais pressentiment m’envahi soudainement. Je n’avais vu qu’une seule fois un tatouage Orque sur un Berserker et il y avait d’étranges similitudes comme le cercle au centre de tout, le changement de couleur et de formes. Je me souvenais surtout que cela avait mal fini pour moi : au lieu de mourir, au moment fatidique, le tatouage s’était enfoncé sous sa peau, la tirant horriblement vers l’intérieur de son corps puis avait implosé alors que mon épée se trouvait toujours en travers de sa gorge, j’eus d’ailleurs failli y rester ce jour-là, la déflagration ayant presque totalement brulé le côté droit de mon corps.

- Frykten, m’interrompit Slena ?

- Oui ?

- Tu es certain que ça va aller ?

- Bien sûr que oui ! Je viens de l’amputer d’un bras !

- Oui mais vu la forme du tatouage, continua Eork, je crains que …

- Le prochain qui parle verra sa paye réduite à néant, criais-je au moment où l’Orque se redressait !

Ne connaissant ni la peur ni la douleur, il me chargea aussitôt en faisant de grands et larges moulinets avec son marteau. Je reculais, ne pouvant parer de tels coups, dressant tout de même mon arme devant moi. J’observais ses mouvements car avec de la chance j’espérais trouver une faille mais ils étaient rapides. Cependant, je remarquais qu’ils prenaient une forme de « D » runique. Il existait donc un espoir de lui briser son élan mais qui n’avait aucun rapport avec ses bras.

Je tombai à genoux et lançai mon épée dans ses chevilles. Je ratai son pied droit mais le gauche fut tranché, net. Il s’écroula. Je m’élançai en sortant deux couteaux. J’arrivais sur lui rapidement, je lui tranchai la main et, en pivotant sur moi-même, lui lacérai le visage et la gorge. Je m’arrêtai face à lui et lui plantai mes armes des deux côtés de sa gorge. Il essaya de grogner en se relevant mais je maintenais la pression et ce ne fut que du sang et un râle étouffé qui sortirent. Le sang, presque noir, coula entre ses dents, se mélangeant presque avec les autres morceaux de chairs. Je le regardais dans les yeux, espérant un sentiment, une réaction mais il n’y avait que le vide, encore et toujours, et cette rage incompréhensible, cette haine de la vie, cette envie de destruction. Quand il eut rendu son dernier souffle, je me retirais, sortant un morceau de tissu pour essuyer pour le sang et la crasse qui souillaient mes lames tout en me retournant. Les Orques se murmurèrent à l’oreille quelques messages que je ne pus distinguer à cause du chaos qu’ils créaient par leur multitude de voix.

J’affichai une moitié de sourire, plus une marque de soulagement ; je venais de passer la première étape mais elle n’était et ne serait pas forcément la plus dure.

- Frykten, où te cachais-tu lors de l’embuscade sur les plaines de Fortvilelse, demanda Eork ?

- Je renégociais le contrat car il y avait plus d’Orques que prévu et surtout plus de leurs mystérieuses créatures. Donc il fallait bien que les rois et seigneurs payent plus. D’ailleurs Gvenn était là. Il avait réussi à leur soutirer plus d’argent que nous ne l’avions parié. Pourquoi ?

- Parce que tu n’es pas au courant pour les propriétés magiques des tatouages que portent les Berserkers. C’est ce qu’il me semblait, je trouvais ça étrange, ajouta Thörbj.

Je regardai le sol et alors qu’une lumière bleue s’allumait et illuminait les environs, mon ombre s’allongea et une autre forme apparut, plus grande, plus trapue et j’entendis les Orques s’esclaffer et frapper le sol et leurs boucliers avec leurs armes, le métal s’entrechoquant, la bave coulant, des Orques se retournant pour dépecer un des leurs : le combat n’étais pas fini, quelque chose m’avait échappé et la Mort, se tapissant dans les ombres qui parcourait le sol, m’observais très certainement. Devais-je mourir ce jour-là ? Etais-je donc destiné à disparaître avant d’atteindre le sommet, d’être le meilleur, que la gloire ne m’accueille dans le panthéon des plus grands guerriers ?

Je me retournais lentement, dépité. Et le Berserker se dressait à l’endroit où il aurait du mourir. Son tatouage étincelait, agité par une magie qui m’était encore inconnue. Les pétales n’étaient plus et il n’y avait plus que le rond, ce misérable petit cercle qui s’insinuait sous la peau, provoquant une sorte de torsion qui ramenait tout vers le cœur de la créature. Il ne bougeait pas mais il était crispé et ses muscles étaient tellement contractés que l’on aurait dis qu’ils allaient exploser. Cependant, le plus incroyable était qu’en lieu et place de ses membres amputés se tenaient ses marteaux pour ses bras et la masse d’arme d’un Orque alentour qui était sorti du cercle, très certainement dans le but de la récupérer. La transition entre le métal et la chair se faisait dans la coagulation du sang et de la chair qui se solidifiaient. Mais le sang coulait toujours sur le métal alors qu’une légère fumée indiquait que cela devait être brûlant. Des cloques se formaient en certains endroits tels des bubons, puis explosaient dans une gerbe de sang et d’une sorte de pus argenté. Les parties contondantes des armes commencèrent à être souillées par ce liquide qui ne l’était plus tellement. Elles grossirent et de petite piques se formèrent et sortirent de trous creusés par les bubons éclatés. Certaines de ces piques atteignirent rapidement cinq à dix centimètres de longueur. Mais si de visu ce spectacle me rebutait par sa laideur, mon odorat était d’autant plus agressé que les vapeurs émanées par cette sordide magie avaient retournées les tripes d’Eork qui vomissait son dernier repas une dizaine de mètres plus loin.

Je me retournais légèrement, juste pour voir les réactions de mes compagnons. Thörbj fixait mon adversaire, se régalant très certainement à l’idée de pouvoir combattre d’autres Berserks plus tard. Slena essayait vainement de chasser les méphitiques senteurs qui envahissaient la rue. Je la regardais, abattu. Elle me sourit tristement puis se détourna ; l’Orque revenait à lui, la bouche ouverte dans un rictus rappelant un carnassier et une fumée teintée de bleu sortant de ses orbites.

Soudainement, à l’endroit où se situeraient ses mains si elles n’étaient pas au sol, dans une mare de sang, la peau, le sang et le pus se mélangèrent, formant des tentacules immondes qui s’allongèrent et s’affinèrent quand le mélange dégoulina, souillant sur la terre qui ne serait très certainement plus jamais fertile. Puis les tentacules se séparèrent en cinq appendices, qui petit à petit prirent la forme des mains du Berserk mais avec pour seule différence d’énormes griffes.

Mais contrairement à ce que j’aurais pensé, il ne fit rien. Il ne bougea pas, ne poussa aucun grognement, aucun son pas même un souffle. Le sourire qu’il faisait devait simplement être un spasme musculaire. Il était toujours inanimé, un simple corps, un ancien réceptacle délaissé. Mais il n’en était bien sûr pas ainsi. C’était des Orques, il fallait bien s’attendre à quelques coups tordus. Et puis, il n’y avait pas encore eu assez de sang qui avait éclaboussé pour les rassasier. Cela pouvait nous arranger ; Eork aurait plus de temps pour chercher comment invoquer une créature démoniaque ou encore un simple portail dimensionnel.

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De quoi tu parles, répondis le géant ?

Y a pas que des fautes de 's' :clap:

cause de son ADN différent de celui d’autres roses

Attention aux termes récents...

Alors pour l'histoire, je trouve un gros défaut : Ils sont au milieu d'une bataille avec des ennemis partout et ils trouvent le moyen de discuter, parier, rigoler, penser pendant 8 ans, débattre et autour tout est figé. Ca donne l'impression que chacun bouge chacun son tour. Genre le shaman fait son invocation, personne pense à essayer de l'arrêter. Enfin ça laisse un sentiment de lenteur pour quelque chose qui devrait aller vite. Fais attention !

@+

-= Inxi, la suite ! =-

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Y a pas que des fautes de 's' :ph34r:

Je confirme >_<" !

Attention aux termes récents...

Je l'ais toujours dis : faut brûler les collèges car ils n'enseignent que des c*******s ! :clap: "

Alors pour l'histoire, je trouve un gros défaut : Ils sont au milieu d'une bataille avec des ennemis partout et ils trouvent le moyen de discuter, parier, rigoler, penser pendant 8 ans, débattre et autour tout est figé. Ca donne l'impression que chacun bouge chacun son tour.

Faut avouer. Bon après regarde dans le SdA lorsque Legolas et Gimli s'amusent à compter le nombres d'ennemis tués. Bon, c'est sûr que ce n'est pas pareil là, ils parient des pièces en se moquant ^^" .

Genre le shaman fait son invocation, personne pense à essayer de l'arrêter. Enfin ça laisse un sentiment de lenteur pour quelque chose qui devrait aller vite. Fais attention !

Là, par contre, je ne suis pas forcémen d'accord, regarde par exemple dans le SdA, lorsque les Ourouk au Gouffre perdent du temps en cirant et tapant du pied, ça permet de gagner du temps. Donc ne aps interrompre le rituel peut-être une bonne chose dans le cas des héros. Durant cette bataille même s'il est délaissé pour l'instant Eork est un tournant majeur : sans lui, ils sont destinés à périr mais il faut pour cela gagner du temps, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle Frykten décide de combattre car si c'était Thörbj, le combat aurait duré trois minutes.

Bon, la suite bientôt.

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La suite.

Dites-moi si les dialogues sont moins brouillons et si les persos font plus matures/moins demeurés, svp.

La nuit tombant, des Orques allumèrent des torches et vinrent les planter tout autour de nous comme un cercle délimitant le cercle dans lequel devrait se passer le combat. Quand l’un d’entre eux s’approcha de mes amis pour planter le dernier bâton de feu, je l’entendis grogner alors que Thörbj sortait sa hache de sous sa cape. Mon compagnon réussit à se maîtriser et la créature repartit en courant.

Le vacarme infernal ne cessant pas, je me permis de regarder en arrière, désespéré. Eork était absorbé par son manuscrit tandis que Thörbj et Slena semblaient compatissants. Alors mon camarade avait toujours le visage fermé, ne trahissant aucune émotion, je voyais de tout même qu’il était tendu aux nombreux regards qu’il jetait aux alentours. Slena, quant à elle, ne manquait pas de montrer la peur qui la prenait, se mordant la lèvre inférieure et crispée sur la garde de son arme en forme de flamberge. Et il y avait de quoi : se retrouver face à mille Gobelins est une chose car ils sont faibles et craintifs mais des milliers d’Orques en est une autre. Ils sont plus forts et plus costauds, et ont sont moins pleutres. De plus, cette fois nous sommes réellement seuls et il n’y aura pas de cavernes pour s’effondrer. Eork était notre seul espoir ; c’était une raison de plus de désespérer et de se morfondre sur notre cupidité et notre arrogance. C’était une mission suicide que j’avais accepté seulement pour récupérer deux-trois babioles qui nous seraient inutiles après la mort. Certes l’une de petites choses avait le pouvoir de faire fondre les métaux et de les transformer en quartz, un quartz sale, impur et invendable mais le but n’était pas l’argent à la clé de pouvoir désarmer ses adversaires et de voir leur expression figée à jamais une fois que l’acier de mes armes ait transpercé leur cottes de mailles fondues.

Je lui rendis un sourire, triste et morne certes mais c’était toujours un sourire et mieux que des larmes qui n’auraient servi à rien. Elle ferma ses yeux puis rapidement les rouvrit en me rendant me sourire. Je croisais alors son regard et ses iris bleu profonds, magnifiques qui me renvoyaient à d’autres réalités. De celles où il y avait autre chose que ces immondices qui nous servaient d’adversaires, de celles où l’on pouvait rire car le lendemain il y aurait toujours un bâtiment à l’endroit où l’on vivait et où il n’y avait pas que des ruines et des flammes. Une réalité où il y aurait de l’amour et non de la haine.

Je sortis deux couteaux et détournait le regard, ne pouvant rester plus longtemps à la contempler. Eork releva la tête, il avait le teint blême et semblant prêt à tomber dans un sommeil qui ne finirait jamais. Je me retournais car il ne me restait plus que ça. Donner un combat sanglant et rapide, et de surcroît sans me faire tuer. Peut-être qu’ainsi je gagnerais l’admiration, le respect et la crainte de nombreux Orques qui hésiteraient avant de m’attaquer. Comme je l’avais déjà entendu si souvent sans jamais le croire : l’espoir fait vivre.

Je me mis en position prêt à l’affronter, la lumière étant revenu illuminer sous un nouvel angle ce nouvel adversaire. Cependant, le Sorcier s’esclaffa et les Orques, n’ayant très certainement rien compris, l’imitèrent. Je compris ce qui n’allait pas : j’allais affronter un Berserker qui venait de muter en une aberration qui n’aurait jamais dû voir le jour avec de simples lames courtes ! Certaines personnes en seraient capables mais pas en l’affrontant de face même en sachant excellemment bien se servir de coutelas. Je me redressais et les rangeais dans leurs étuis. Il ne me restait plus qu’à courir vivement en évitant les coups vers mes armes pour les ramasser.

- Frykten, cria Slena !

Je pivotais sur moi-même. J’eus juste le temps de voir une lame ondulée filer en ma direction. Je tendis mes bras pour la rattraper au vol. Cependant, bien évidemment, ma main droite se coupa lors du choc entre ma chair et l’épée de Slena. Je regardais alors l’entaille et vit le sang qui coulait. Un sang qui fuyait le creux de ma main, allant vers ses extrémités où il coulait toujours sur le revers de main puis tombait goutte par goutte sur le sol. Ce liquide carmin foncé laissait une traînée rouge qui resterait durant des jours. Ce sang qui était mien, s’échappait hors de moi, filant ailleurs. Ce sang me fascinait, je ne savais pourquoi mais il me donnait envie de me battre, de prendre cette épée et de …

Slena m’interrompis, me sortant de ma contemplation :

- Désolé ! Je n’ais pas fais exprès.

- C’est idiot car j’aurais cru que tu n’attendais que ça, de me trancher la main. Et ne t’excuse pas, c’est plutôt une bonne chose.

- Ah bon ? Si tu le dis mais fais attention à ne pas trop salir mon épée. C’est un héritage.

- Ne t’inquiète surtout pas pour cela, répondis-je en arrachant un morceau de tissu de mes vêtements.

Je me retournais à nouveau faisant face au shaman Orque, le narguant presque. J’essayais tant bien que mal de garder l’équilibre, n’ayant pas l’habitude de manier une telle arme.

- Comment fait-on pour s’en servir efficacement, demandais-je ?

- Tu fais de grands moulinets à hauteur de tête, répliqua Thörbj, hâte. Tu t’en tiens à ça et à rien d’autres, ça serait un peu compliqué vu que tu n’as pas la capacité physique ou l’entraînement.

Je posai délicatement la lame par terre et la lâchai de la main droite que je tendis en direction du chef des Orques, comme un geste de défi. Il n’eut pour seule réaction qu’un rire tonitruant. Les autres Orques l’imitèrent, hilares une fois de plus sans aucune autre raison que lui le faisait. Seul le Berserker restait inanimé, au centre du cercle, la tête inclinée vers le sol et les « bras » pendant.

Je déglutis, ce que j’allais faire serait risqué. Je comptais utiliser ma main blessée pour lancé un sort, le seul que j’arrivais à utiliser de temps à autre. Mais en contrepartie, il me fallait sacrifier de mon sang et si je n’arrivais pas à le lancer correctement, je finirais vider totalement de mon énergie.

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Là, je n'ai pas très bien compris qui est l'adversaire. C'est le sorcier, ou le berseker? D'ailleurs, j'avais compris dans le précédent chapitre qu'il était mort.

Alors, sur le style, je n'ai toujours rien à redire (comme sur chaque récits de cette section :( )

Par contre, sur le caractère des personnages on n'apprend toujours pas grand-chose, mais au moins, on sait qu'ils sont humains. Ils ont enfin peur. Ah si, on apprend quand même quelquechose:

Je croisais alors son regard et ses iris bleu profonds, magnifiques qui me renvoyaient à d’autres réalités. De celles où il y avait autre chose que ces immondices qui nous servaient d’adversaires, de celles où l’on pouvait rire car le lendemain il y aurait toujours un bâtiment à l’endroit où l’on vivait et où il n’y avait pas que des ruines et des flammes. Une réalité où il y aurait de l’amour et non de la haine.
:) ?? ^_^

Et on apprend aussi que la confiance ne règne pas entre Eork et les autres.

Bon, aller, la suite.

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Là, je n'ai pas très bien compris qui est l'adversaire. C'est le sorcier, ou le berseker? D'ailleurs, j'avais compris dans le précédent chapitre qu'il était mort.

Le Berserker était en train d'expirer lorsque les pouvoirs du tatouages l'ont "ressuscité". On va dire que maintenant, c'est plutot une sorte de zombie, marionnette vivante qu'autre chose. Pour l'instant, il a juste muté.

Alors, sur le style, je n'ai toujours rien à redire (comme sur chaque récits de cette section)

? Tu veux dire qu'il est naze, qu'il y a des choses à améliorer ?

Par contre, sur le caractère des personnages on n'apprend toujours pas grand-chose, mais au moins, on sait qu'ils sont humains. Ils ont enfin peur. Ah si, on apprend quand même quelquechose:

Bah, oui. Justement, pour moi c'était le moment où j'allais montrer qu'ils sont véritablement dans la mouise et donc révéler la peur les rongeant de l'intérieur meme si Frykten ne doit pas se laisser envahir pour rester au maximum dans le combat.

Je croisais alors son regard et ses iris bleu profonds, magnifiques qui me renvoyaient à d’autres réalités. De celles où il y avait autre chose que ces immondices qui nous servaient d’adversaires, de celles où l’on pouvait rire car le lendemain il y aurait toujours un bâtiment à l’endroit où l’on vivait et où il n’y avait pas que des ruines et des flammes. Une réalité où il y aurait de l’amour et non de la haine.
:( ?? ^_^

Cela, je ne peux le dire pour l'instant car je ne sais pas encore si je vais essayer de faire quelque chose avec ou pas. Et puis, faut bien avouer que c'est un peu c****t ce genre de trucs non ?

Et on apprend aussi que la confiance ne règne pas entre Eork et les autres.

pour l'instant, ce qu'il y a à savoir c'est qu'il n'est dans l'équipe pas pour ces capacités mais pour son nom qui est connu et surtout car ils ont une dette envers lui. mais sinon, il n'est effectivement pas très fiable et est plutot faible.

la suite bientot !

P.S. : les accents circonflexes ne marchent plus sur mon clavier :) . Désolé, donc pour tout les mots où ils manquent.

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Je fermai mes yeux, me concentrant seulement sur le sang ruisselant le long de ma paume et de mon avant-bras. Mais un rugissement lointain se fit entendre. Un cri inhumain mais qui n’émanait cependant pas d’un Orque ni d’une quelconque créature. C’était le cri d’un revenant, d’un fantôme mort retourné sur terre par de la nécromancie, la plus infâme des magies. Je ne pourrais pas lancer mon sortilège, il me faudrait me débrouiller sans, combattre seul avec une arme que je n’avais presque jamais maniée.

Je rouvris mes yeux. L’ancien Berserker se dressait toujours devant moi mais la couleur de sa peau, autrefois foncée, était devenue pâle et terne. De ses orbites sortaient une fumée verte assez glauque, translucide. Le sorcier avait arrêté de rire, très certainement à cause de moi. Il cria dans sa langue – si toutefois il en existait une – un mot et mon adversaire s’élança en ma direction.

Si je suivais les conseils de Thörbj, il me fallait faire tournoyer l’épée au-dessus de ma tête pour le décapiter rapidement. Je testais la claymore qui était moins lourde que ce que je m’étais imaginé ; je comprenais enfin comment Slena réussissait à la manier. L’arrivée du Berserker se vit accompagnée de deux lourds coups de marteaux dont je parais le deuxième avant de contre-attaquer. J’essayais d’atteindre son cou que je ratai de peu, je déportai alors ma force et ma vitesse sur son bras gauche. Je me heurtai cependant à un gros problème : le métal avait complètement été dissolu pour rendre la chair de l’Orque plus dur que le roc.

Je reculai vivement pour éviter de faire attraper par ses griffes. J’en profitai également pour lui porter un coup dans la poitrine. Il continua de frapper et je dus parer à nouveau, puis faire un pas pour arriver à la portée de son cou. Malheureusement, j’étais trop près et il était dans la capacité de m’éventrer sans aucune échappatoire.

Je lui assenai un grand coup qui lui arracha presque la partie droite du crâne alors que lui me projeta au sol. Des voix au loin résonnèrent comme un écho. J’étais fatigué, nous venions d’enchaîner plusieurs missions à la suite, je ne résistai pas.

- Frykten, hurla Thörbj !

- On arrête là. Le rituel s’achève ici en ce qui me concerne, dit Slena.

Ce qui restait de l’Orque s’avança, enjambant mon corps et leva ses armes. Je me rendis alors compte de leur taille réelle, ils étaient énormes et les piques qui l’ornaient étaient effroyables. Je fermais mes yeux et essayais de m’évader pour ne pas penser à la mort et à la terreur et l’envie de me débattre qui m’envahissait. Mes pensées allèrent vers mes compagnons qui partageraient le même sort que moi. Je ne pus m’empêcher de regarder : il abaissa ses marteaux qui allèrent broyer mon crâne.

La fin ? Déjà ? Bon, j'ai mis plus de temps que d'habitude, c'est un gros progrès :whistling:" ! je ne sais vraiment pas pourquoi, je suis toujours obligé de faire mourir mes personages, jamais compris. Mais d'habitude, c'ets plus morbide et plus sanglant.

Bon, merci encore à vous ! Peut-être que je posterais ma prochaine idée.

Modifié par mynyrve
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J'imagine que le revenant qui a empêcher Frykten de lancer son sort était le berseker. Bon, le combat est toujours aussi fluide, aussi bien raconté, mais c'est un peu trop court cette fois pour que je trouve autre chose à raconter.

Donc tu les a tuer. Mais tu pourrais nous faire quelques éclairsissement post-récit s'il-te-plaît? Mais tu n'as pas d'obligation de le faire, surtout si tu veux garder le mystère.

Tu as dit que Slena était de naissance noble mais avait rejoint un groupe de mercenaires, mais qu'elle ne disait jamais pourquoi. Et bien est-ce que toi tu peux me dire pourquoi stp?

Et quelle était la dette qu'ils avaient envers Eork pour avoir un magicien aussi faible?

Et bonne continuation pour tes prochains textes :whistling:

Modifié par haldu
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Bon, en fait, finalement, ça m'a vraiment ennuyé de les tuer surtout dans de telles conditions que j'ai un peu baclé leur mort mais je vais essayer de trouver un issue de secours pour pouvoir continuer :whistling: !

J'imagine que le revenant qui a empêcher Frykten de lancer son sort était le berseker.

Oui, je le voyais comme ça : le Berserker est en quelque sorte mort et n'a plus rien d'orque si ce n'est un peu le physique.

Tu as dit que Slena était de naissance noble mais avait rejoint un groupe de mercenaires, mais qu'elle ne disait jamais pourquoi. Et bien est-ce que toi tu peux me dire pourquoi stp?

Bah, je ne sais pas encore. Je n'écris plus à l'avance car c'est rébarbatif d'écrire quelque chose quand on connait déjà toute l'histoire.

Et quelle était la dette qu'ils avaient envers Eork pour avoir un magicien aussi faible?

Ca je le sais plus ou moins : c'était lors d'une mission où ils se sont retrouvés dans une cité en ruine depuis des centaines d'années, Eork ne les connaissais aps encore et n'était pas dans le groupe. Ils devaient aller récupérer un artéfact ou des infos sur une secte religieuse dont faisiat parti Eork. D'ailleurs, ils sont arrivés au moment où Eork se faisait poursuivre par ses condisciples qui voulaient le tuer car il en savait trop et menacait de tout dévoiler aux seigneurs de certaines factions. Et donc, là c'est le gros bordel et je n'en sais pas encore plus ^^" !

Et bonne continuation pour tes prochains textes

On va essayer ^^ !

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et ont sont moins pleutres. De

Fautes, fautes et encore des fautes :) Attention !

Alors pour reprendre : Les dialogues vont mieux mais ce coup-ci, ça pèche un peu sur les descriptions. Le mauvais moment est celui où il est blessé à la main : On se rend pas compte de ce qu'il passe parce qu'on dirait que c'est grave et après c'est un dialogue tranquille où ils seraient presque en train de rigoler. Bon, pour l'histoire la fin fait brusque et violente ! :) Pauvres personnages ! Ca fait brusque parce que tu prends ton temps pour bien les décrire, comme l'espèce d'amour entre les deux, tout ça pour qu'ils meurent juste après donc ça referme toutes les portes ouvertes brutalement.

Dernier point : comme marqué en épinglé -> On répond pas aux commentaires des autres sans suite ! Ce que tu peux dire est : soit facultatif (comme la suite arrive blabla) soit tu expliques quelque chose sur ton texte. Dans ce cas là, pourquoi ce point d'explication n'irait pas dans le texte plutôt qu'en commentaire ? Donc édit et correction du point ambigü !

Allez bonne chance pour la suite !

@+

-= Inxi =-

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Fautes, fautes et encore des fautes :lol: Attention !

Oui, je corrige petit à petit et par moment, c'est atroce, les fautes de frappes et d'inattention (surtout d'inattention) ^^" !

Alors pour reprendre : Les dialogues vont mieux mais ce coup-ci, ça pèche un peu sur les descriptions. Le mauvais moment est celui où il est blessé à la main : On se rend pas compte de ce qu'il passe parce qu'on dirait que c'est grave et après c'est un dialogue tranquille où ils seraient presque en train de rigoler.

Mouais, je vais effectivement reprendre la description, diminuer le ressenti de la douleur et clarifier le tout. Par contre, je n'ais pas suivi : où est-ce qu'ils rigolent ?

Bon, pour l'histoire la fin fait brusque et violente ! :) Pauvres personnages ! Ca fait brusque parce que tu prends ton temps pour bien les décrire, comme l'espèce d'amour entre les deux, tout ça pour qu'ils meurent juste après donc ça referme toutes les portes ouvertes brutalement.

Ce qui est marrant ce que tous ceux qui ont lu le texte y voit une espèce de romance alors que ce n'était pas du totu ça à la base :'( ! Oui, généralement la mort est brutale dans mes textes, tout s'accèlère pour aller en dix lignes jusqu'à la chute et au crépuscule du personnage.

Dernier point : comme marqué en épinglé -> On répond pas aux commentaires des autres sans suite ! Ce que tu peux dire est : soit facultatif (comme la suite arrive blabla) soit tu expliques quelque chose sur ton texte. Dans ce cas là, pourquoi ce point d'explication n'irait pas dans le texte plutôt qu'en commentaire ? Donc édit et correction du point ambigü !

oki, j'éviterais de refaire la même erreur à l'avenir mais cependant si je n'écris aps pendant une semaine et que je veux répondre à un commentaire, je fais comment ?

Par contre, je n'ais aps compris qu'est-ce que je dois éditer.

Bon et pour éviter de me faire taper par la méchante règle des modos, la suite :

Chapitre 1 : Brume et souvenirs.

Je me réveillai en sursaut et me redressai immédiatement. J’haletais dans la nuit noire un couteau dans la main droite, prêt à être utilisé, m’appuya sur le sol de l’autre bras. Ce n’était qu’un simple cauchemar, souvenir de la bataille qui avait eu lieu plusieurs jours auparavant.

- Frykten, hésita Slena ? Ca va comme tu veux ?

Je la regardais. Assise par terre, elle mangeait un morceau de pain à côté du feu. Il était tard, c’était même le milieu de la nuit puisque le tour de garde revenait à Slena. Elle me dévisageait, presque étonnée. Je m’affaissais et rangeais mon arme.

- C’est donc toi qui mange toute les rations de pain, la questionnais-je ?

- Non. Normalement, c’est Thörbj mais ce soir, il n’avait plus faim alors que moi, pour une fois j’avais le ventre vide. Et sinon, que se passe-t-il ?

- Rien. Un simple rêve où j’entrevoyais ma fin. Enfin, un souvenir de notre dernière mission. Il ne faut pas s’inquiéter.

- Si tu le dis.

- Puisque je te le dis.

- Tu as une mine affreuse, presque à faire peur. Et la lumière du feu n’arrange rien.

- Et toi, tu es splendide. Et les flammes dansant sur ton armure, se reflétant dans tes yeux d’azur n’arrangent rien.

Et c’était vrai. Ses yeux illuminaient les ténèbres environnantes, comme brillant de milles feux. Les flammes virevoltaient dans ses iris bleus et jouaient avec les ombres qui se dessinaient sur sa pâle peau. Ombres qui couraient se cacher sous la mèche de cheveux bruns qui abritait le côté gauche de son visage.

Elle tourna sa tête, sa mèche retomba, la dissimulant presque. Elle finit le morceau de pain qu’elle mâchait et m’observa du coin de l’œil :

- Je commence réellement à m’inquiéter maintenant, dit-elle dans un souffle.

Je souris, riant légèrement :

- Suis-je donc si rarement aimable que ça ?

- Tu ne fais que rarement de compliments mais jamais sur l’apparence excepté lorsque la rhétorique t’y obliges. C’est assez troublant.

- Et bien, j’essayerai à l’avenir de me rappeler que les compliments sont à exclure de mon langage. Je me concentrerais dorénavant seulement sur les réprimandes et les remarques agressives et désobligeantes, répliquais-je.

- Tu en fais toujours à l’excès. Tu ne pourrais pas simplement avertir ou le faire d’une autre manière.

- Mouais. Je pourrais essayer mais ce n’est pas marqué dans mon idiosyncrasie, ce qui rendrait un tel effort pénible et fatiguant. Mais plutôt que de nous lancer dans un débat sur ce que je devrais pour rendre ma personnalité plus agréable, est-ce que je pourrais avoir un morceau de pain, s’il te plaît ?

Elle paraissait contrariée mais, sans répondre, se retourna vers sa besace pour y attraper une baguette déjà entamée qu’elle sortit et me tendit. J’attrapai le pain et, sentant son regard fuyant, la fixai. J’arrachai un gros morceau de la baguette, de petits morceaux de croûte tombèrent sur ma cape que j’utilisais comme couverture, je les chassai du revers de ma main et lui redonnai le fruit de plusieurs mois de travail que différentes personnes avaient façonné de manière à ce que ce soit mangeable et facilement stockable dans des sacs. Je mordis à pleines dents dans cette nourriture divine faite de diverses céréales et garnie de noix. Je mastiquais lentement, laissant un froid s’installer avec le silence. Silence que rien n’aurait pu rendre plus désagréable que l’air abattu et songeur de ma coéquipière. Je déglutis :

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Je déglutis :
Il en manque un bout, là!
Et toi, tu es splendide. Et les flammes dansant sur ton armure, se reflétant dans tes yeux d’azur n’arrangent rien
Tu ne vas pas dire qu'il n'y a pas un début de romance, là! :):)

Donc, tu as sauvé tes personnages d'une mort rapide et atroce en faisant passé ça pour un rêve qui servait de (très longue) introduction, c'est ça? Tant mieux, ça nous permettra d'avoir une histoire de plus sur le fofo.

Je trouve ça un peu trop court pour pouvoir commenter. C'est dommage.

Alors tous ce que je dis, c'est: donnne nous la suite! X-/

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Hop, alors pour la forme, je donne qu'un exemple qui tourne encore autour de ces dialogues :

- Rien. Un simple rêve où j’entrevoyais ma fin. Enfin, un souvenir de notre dernière mission. Il ne faut pas s’inquiéter.

- Si tu le dis.

- Puisque je te le dis.

Pour moi y aurait eu deux options mais ta solution ne figure pas parmi celles-ci :

1)- Rien. Un simple rêve où j’entrevoyais ma fin. Enfin, un souvenir de notre dernière mission. Il ne faut pas s’inquiéter.

- Si tu le dis.

- Puisque je te le dis, confirma-t-il sèchement.

Là ça donne l'impression qu'il devient maladroit et s'empêtre dans sa brutalité ec qui est cohérent avec le dialogue qui suis.

Ou :

2)- Rien. Un simple rêve où j’entrevoyais ma fin. Enfin, un souvenir de notre dernière mission. Il ne faut pas s’inquiéter.

- Si tu le dis.

- Oui, ne t'en fais pas, la rassura-t-il.

Là, ça donne un ton plus doux à la scène !

Bref, essaye d'y penser ! Le fond, c'est uniquement pour sauver les personnages mais j'aimerais bien quand même la vraie histoire de ce qu'il s'est passé alors si ce n'était qu'un rêve :)

@+

-= Inxi =-

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Hop, alors pour la forme, je donne qu'un exemple qui tourne encore autour de ces dialogues :

Oui, j'ai corrigé ce passage parce qu'il ne me plaisait pas non plus mais je préfère ta version quand même.

Bref, essaye d'y penser ! Le fond, c'est uniquement pour sauver les personnages mais j'aimerais bien quand même la vraie histoire de ce qu'il s'est passé alors si ce n'était qu'un rêve

Ca arrive !

Tu ne vas pas dire qu'il n'y a pas un début de romance, là!

Maintenant, j'avoue mais c'est parce que mon esprit tordu va les séparer en la tuant ^^" ! Non, mais il est vrai qu'au début pour moi, il n'y avait vraiment rien entre eux. Peut-être que je n'ai pas assez (du tout) d'expérience en la matière.

Je trouve ça un peu trop court pour pouvoir commenter. C'est dommage.

bah, oui mais vu que je n'ais aps le droit de répondre sans poster et que je n'aime aps laisser des commentaires en suspens, je suis obligé de poster des textes plsuc ourts.

Il en manque un bout, là!

Plus maintenant ^^ !

- Qu’ais-je dis qui soit si désagréable ?

- Rien. Tu n’as rien dis de désagréable, au contraire même.

- Alors qu’est-ce ? Qu’est-ce que mes paroles avaient de si douloureux ?

- Juste un souvenir, chuchota-t-elle. Un souvenir que j’ai tenté d’effacer en changeant de vie, que j’ai réprouvé du mieux que j’ai pu mais, si bien que je n’ai réussi qu’à l’estomper, qu’à le graver encore plus profondément dans le remord.

Elle mordit rageusement dans son morceau de pain et mâcha frénétiquement. A peine eut-elle fini qu’elle sortit, de la même besace, une gourde remplie d’eau et m’en proposa en me la tendant. Je l’attrapai et finit ma bouchée avant de la déboucher pour boire une gorgée. Je la lui rendis mais cette fois elle me regarda droit dans les yeux. Elle regarda successivement Eork puis Thörbj puis but une rasade avant de fixer le feu :

- Frykten. Je présume que tu brûles de connaître mon passé, de savoir ce qu’il m’ait arrivé avant que nous ne nous rencontrions.

- Et bien, comme nous tous, oui. Mais tu sais de la même manière que tu le fais depuis bientôt sept longues années, tu n’es pas obligée de nous le dire. Nous avons tous nos spectres du passé, enfouis, que nous délaissons et que nous ne voulons pas retrouver.

Elle soupira et s’allongea sur sa couche, s’enroulant dans sa couverture du mieux qu’elle put. Elle se retourna. Je l’observais, ses cheveux tombant sur son cou, le baiser qu’elle donnait chaque soir avant de s’endormir à son épée, ses pieds graciles dépassant de son lit improvisé.

- Ce sera le tour d’Eork d’ici quelques minutes. Tu pourras tenir d’ici-là sans tomber sous le charme des ténèbres, me demanda-t-elle ?

- Ais-je le choix ? Cela m’étonnerait vraiment que tu te lèves pour aller lui mettre des baffes. Aurais-je raison par tout hasard ?

Eork avait le sommeil lourd, très lourd au point qu’il fallait venir lui hurler dans les oreilles ou batailler pour le frapper sans lui briser un de ses fragiles membres pour espérer qu’il se réveille. Enfin, j’exagérais très certainement car cela faisait longtemps que j’avais abandonné cela pour laisser la tâche à Thörbj qui s’en donnait généralement à cœur joie ou à Slena seulement lorsque leurs tours de garde se succédaient.

Elle rit puis répondit par un simplissime « oui ». Je râlai et m’allongeait simplement sur ma couche, croisant mes bras pour m’en servir comme d’un oreiller.

- Bon, bah, je vais simplement lui sucrer son tour de garde alors. Il aura une nuit complète et sera très certainement moins déprimant demain.

- Cela fait deux nuits que tu prends les tours de tout le monde. C’est toi qui risques d’être mort de fatigue et à cran, répondit-elle, inquiète. C’est juste parce que tu n’as pas envie de réveiller Eork ou …

- Je fais ce qui me plaît. Je n’ais pas envie de tenir la discussion toute la nuit à quelqu'un, c’est tout, répliquais-je, agressif, une fois de plus.

Elle s’enferma, dès lors, dans le mutisme. L’envie me pris de m’excuser mais je ne le fis pas et cela bien, que je n’arrivais pas à me l’expliquer, me paraissait presque normal. Je commençais alors à entr’apercevoir une autre vision de ce que je ressentais pour elle : et cela m’emplissait d’effroi.

Je fixai le ciel sombre, brillant de milles étoiles. Cherchant les constellations du regard, j’en trouvais une, la contemplant quelques minutes puis passant à une autre, restituant toutes les étoiles à qui elles appartenaient. Je continuais ainsi ce manège quelques instants puis un craquement retentit : une bûche de bois venait de se craqueler et de se fendre dans le foyer de notre feu de camp.

Cependant, c’était le bruit que l’on pouvait entendre quand il y avait une cheminée et des bûches, ce que nous ne pouvions nous offrir dans la campagne. Je dégainai mes deux épées, rangées dans leurs fourreaux respectifs autour de moi, en me redressant subitement. Slena en fit de même, de l’autre côté des flammes. Mais cependant, il n’y avait plus de bruit et pas de mouvements ; juste les ténèbres profondes et obscures de la nuit.

Soudainement, j’entendis quelqu’un bailler. Je me retournai et vis Eork se lever. Nos regards se croisèrent, nos visages eurent la même expression étonnée. Cependant, je repris rapidement :

- Dépêches-toi de te lever et tire de ses doux rêves Thörbj : nous nous faisons attaquer.

- Orques, demanda-t-il ?

- Je ne sais pas. Il y eut simplement du bruit et aucun de nous quatre n’a fait le moindre mouvement, répondit Slena.

- Du bruit ? Du genre d’un craquement sourd ?

Je baissais ma garde, sentant qu’il y avait un problème. Je regardais tout autour : juste des arbres et des buissons, rien d’autre.

- Tu sais ce que c’est ? Un esprit malin, un élémentaire, une …

- Bien sûr que je sais ce que c’était, Slena. C’était moi ! J’ai lancé un sort pout me permettre de me réveiller, répliqua-t-il, les traits de son visage crispé par l’effort qu’il faisait pour se retenir de rire.

Slena, inébranlable, retourna vers sa couche sans un mot, sans un souffle et y déposa délicatement sa claymore et ramassa un caillou avant de se lever. Elle jeta la pierre et la rattrapa de la même main. J’anticipais ce qu’elle allait en faire et m’asseyait proche de ma couverture, rangeant mes armes dans leurs fourreaux. Eork, cependant, ne vit rien venir ; Slena, vivement, fit volte-face et, d’un geste fluide, lui envoya la pierre au visage qui le percuta de plein fouet dans la tempe gauche.

Rassure-moi. Tu sais que c'est le genre de choses qu'il ne faut pas dévoiler.

C'est pour être sûr de pas le faire ><" !

Enfin, il y a des mineurs sur... Ah! "la" désigne la gourde. Oups (désolé, mais je n'ai vraiment pas pût m'en empêcher.)

Bien sûr qu'il y a des mineurs : j'en suis moi-même un ! Mais je n'ai vraiment pas compris, ce que tu voulais dire.

C'est de la méchanceté gratuite envers tes personnages! Tu dvrais avoir honte (En plus, une pierre dans la tempe, ça peut être mortel. Et voir le magicien se faire tuer d'une manière aussi ridicule...)

Certes. mais cela m'a fait bidonner ^^' !

Je ne vois vraimeent pas ce que ça vient faire ici.

Parce que je comptais dévoiler son passé mais le mieux, pour l'instant ce serait de donner la fin de la baston contre les Orques.

Maintenant, je veux la suite J'espère que t'es content de m'avoir mis en manque

^^ Oui, très content ! Tellement que je me suis arrêté de peindre pour écrire quelques lignes supp' (et je ne déconne pas ^^ !)

Allez la suite d'ici peu !

Edit :

@ Inxi : heu, donc mon dernier post (celui-là quoi) est hors-la-loi vu que je n'ais pas posté de partie "romancée" ?

Modifié par mynyrve
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Maintenant, j'avoue mais c'est parce que mon esprit tordu va les séparer en la tuant ^^"
Rassure-moi. Tu sais que c'est le genre de choses qu'il ne faut pas dévoiler.

bah, oui mais vu que je n'ais aps le droit de répondre sans poster et que je n'aime aps laisser des commentaires en suspens, je suis obligé de poster des textes plsuc ourts.

Donc, tu rajoutes du texte pour pouoir répondre aux commentaires. Mais ce texte sera alors commenter, et tu devras en rajouter encors pour pouvoir faire à ton tour des commentaires. Oh mon Dieu! Les commentaires ont appris à se reproduire! :wink:
avant de la déboucher pour boire une gorgée
Enfin, il y a des mineurs sur... Ah! "la" désigne la gourde. Oups (désolé, mais je n'ai vraiment pas pût m'en empêcher.)
Slena, vivement, fit volte-face et, d’un geste fluide, lui envoya la pierre au visage qui le percuta de plein fouet dans la tempe gauche.
C'est de la méchanceté gratuite envers tes personnages! Tu dvrais avoir honte (En plus, une pierre dans la tempe, ça peut être mortel. Et voir le magicien se faire tuer d'une manière aussi ridicule...)

J'arrête mon délire, et je commente pour de vrai. Ton texte est un dialogue (la vache, j'en apprends des choses autres) ce qui assez dur a maitriser. Pourtant tu y est bien arrivé, je n'ai pas vraiment de reproche à faire, sauf une.

Frykten. Je présume que tu brûles de connaître mon passé, de savoir ce qu’il m’ait arrivé avant que nous ne nous rencontrions.
Je ne vois vraimeent pas ce que ça vient faire ici.

Maintenant, je veux la suite :P J'espère que t'es content de m'avoir mis en manque :clap:

Modifié par haldu
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Ais-je le choix ?
Je râlai et m’allongeait simplement

Pas mal de fautes sur les verbes dans ce passage, faudrait vraiment y faire attention. Surtout bien vérifier qui est le sujet pour voir si la terminaison est la bonne !

Pour le fond, court passage où on apprend pas grand chose. J'ai presque cru qu'elle allait raconté son passé mais non. Par contre, je trouve la fin confuse. A partir du moment où ils entendent le bruit, on comprend pas trop ce qu'il se passe. Enfin pour moi personelement !

Et oui le passage était hors la loi donc je l'ai mis à la fin de ton texte d'avant :wink:

@+

-= Inxi =-

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  • 1 mois après...
Pas mal de fautes sur les verbes dans ce passage, faudrait vraiment y faire attention. Surtout bien vérifier qui est le sujet pour voir si la terminaison est la bonne !

Oui, j'ai commencé à cherché dans les premières pages et c'est dingue le nombre de faute de frappe et d'inattention.

Pour le fond, court passage où on apprend pas grand chose. J'ai presque cru qu'elle allait raconté son passé mais non. Par contre, je trouve la fin confuse. A partir du moment où ils entendent le bruit, on comprend pas trop ce qu'il se passe. Enfin pour moi personelement !

Pour son histoire, j'ai un peu réecris le passage donc ça va un peu mieux. Confus ? Oui, je vais le retravailler car comme chaque fois qu'il y a des dialogues : c'est bâclé et brouillon et minable et ... (c'est pas un roman d'Edgar Poe ?)

La suite !

Sous la violence du coup et la surprise, il tomba à la renverse en gémissant de douleur. Elle se recoucha immédiatement, dans la même position, très certainement pour éviter de lui envoyer d’autres projectiles.

- Elle m’a ouvert ! Il y a du sang de partout, hurla-t-il !

- Fais moins de bruit, s’il te plaît. Pffff. Avoues que tu l’as cherché celle-là quand même, le réprimandais-je, las. Et d’ailleurs, où est-ce que tu as appris un tel, un tel … Est-ce qu’au moins on peut appeler cela un « sort ».

- Tu pourrais au moins compatir un instant ou demander si j’ai besoin d’aide, non ?

- Heu, non. Sincèrement, j’ai été avec elle durant tout le trajet de la pierre. Je te l’aurais bien lancé aussi mais bon, je me suis dis qu’un seul coup suffisait.

- Mais j’ai du sang qui dégouline tout le long de ma joue et de mes bras !

C’était vrai. Il était loin de la douce lumière du feu mais je pouvais voir distinctement sur sa peau claire, des traces foncées coulant maintenant le long de son cou.

- C’est toi qui a les bandages. Et c’est toi le soutien magique, je te le rappelle. Je te laisse gémir et hurler le temps de te soigner mais après, tu t’allonges et si d’ici dix minutes, tu n’es pas dans les bras de Morphée mais que tu couines toujours, je te lance un couteau.

- Comment cela ? Mais pour quelles raisons ?

- Je ne saurais vraiment pas expliquer pourquoi, dis-je, ironique. Il n’y a rien qui te vient en tête là ?

- Oui, j’aurais peut-être dû prévenir pour mon sort certes mais de là à essayer de me tuer. Elle m’a ouvert la tempe gauche !

- Oui mais je t’ai raté, l’interrompit Slena. Je visais entre les deux yeux.

- Frykten, penses-tu qu’elle rigole, me murmura-t-il, horrifié ?

- Bien sûr, imbécile, dit-elle en se retournant ! Je voulais simplement te faire mal, je visais ton front.

- Quel geste fraternel ! Je te remercie, sincèrement !

- Chut, dis-je, coupant court à toute injure. Vous entendez cela, demandais-je après quelques secondes ?

- Non, il n’y a rien, répondit Slena.

- Justement. Eork, tu lances un sort ou deux puis je ne veux plus te voir. Slena, je te prierais de faire pareil, s’il te plaît.

Elle se recoucha et lui gémit quelques instants, le temps de verser deux ou trois mixtures sur une étoffe de lin qu’il s’appliqua sur la tempe d’une main et, dans l’autre, apparut une lumière turquoise qui disparut au bout de quelques instants. Puis, il me regarda droit dans les yeux. Je fis de même, mais plus froid et plus dur. Il s’allongea immédiatement, sans dire un mot.

Peu de temps après l’incident, je pus enfin me retrouver avec pour seuls camarades le silence et la solitude. Je fermais mes yeux, profitant de cet instant de pur bonheur, écoutant le grésillement des flammes et le silence. Le silence, enivrant, celui qui berce les derniers moments de ceux qui se meurent, celui qui attendrit et cache bien des passions non dévoilées. Petit à petit, affluèrent de nombreuses images qui s’accumulèrent dans mon esprit – des montagnes enneigées aux cavernes où coulent des rivières de lave, de cascades, de forêts mystiques à de somptueux champs de fleurs et d’herbes, remplis de milliers de couleurs et de papillons virevoltant dans tout les sens, les fines membranes de leurs ailes s’agitant à chaque mouvement – je me laissais emporter dans ces souvenirs heureux mais il fallait bien que la réalité me rattrape. Elle surgit sous la forme d’un Orque, un shaman, celui que nous avions combattu quelques jours auparavant. Je revis son faciès hideux et déformé par la folie, sa peau grise, ses rides et ses cicatrices, sa capuche mitée, son nez aplati, ses yeux rouges et le vide qui se trouvait derrière, là où j’aurais du entrevoir l’âme de cette créature étrange et torturée par les drogues et la haine. Et dire que j’avais encore frôlé la mort, j’avais touché ces longues piques et ce qu’il restait du fer qu’il y avait eu sur ses masses. Mais ce Berserker, cet immondice avait échoué. Je me rappelais distinctement du bruit sourd qui avait parcouru la ville lorsque la terre avait soudainement tremblé. Eork avait crié, jubilant, et avait entamé une formule. Le Berserker s’était arrêté car la relation synaptique qu’il avait avec le Shaman s’était interrompue lorsque le mage Orque avait envoyé un éclair sur notre prêtre. Il était redevenu un simple golem de chair que Thörbj brisa en un seul coup. J’avais rouvert mes yeux lorsque j’avais entendu son corps toucher le sol, brutalement. Je vis Slena, se pencher à mes côtés pour ramasser son claymore et m’aider à me relever. Elle posa sa main sur mon épaule gauche et j’attrapai son poignet. Debout, je regardai autour de moi et vis le chaos : les Orques couraient dans tous les sens alors qu’une immense sphère blanche grandissait au dessus de nos têtes, lançant des éclairs qui venaient percuter le sol tel de gigantesques marteaux. Cependant, à l’autre bout du champ de bataille, alors que ses soldats s’entretuaient et fuyaient effrayés par la même sensation étrange qui me prenait et me soulevait les entrailles, le shaman Orque s’apprêtait à contrer les efforts d’Eork. Tout ce qui l’entourait était soulevé dans les airs puis explosait, le sol se craquelait, noircissant, alors que des failles se creusaient dans la terre et d’où sortait une lumière jaune qui venait se refléter sur les traits hideux de cet incroyable et mystérieux chef de guerre, créant une atmosphère malsaine. Je demandais à Eork quel était le sortilège qu’il lançait, criant pour être entendu, le tonnerre et la foudre se brisant sur les maisons. Ce qu’il me répondit me glaça définitivement le sang : il invoquait une créature avec laquelle il était lié par le sang, une créature puissante et effroyablement vieille, un monstre qui avait détruit des empires mais dont il ne connaissait que le nom : Viturberg. Mais, d’après lui, notre adversaire faisait de même avec une bête peut-être moins effroyable mais qu’il invoquerait plus rapidement et là résidait notre problème. Mais la frénésie qui semblait prendre les Orques ne les gagnait pas tous ; certains restaient sur place, droit ou du moins le plus possible ; les Orques étant toujours voûtés et repliés sur eux-mêmes ce qui les rendaient à peine plus petits que des humains bien qu’ils n’en restaient pas moins aussi, ou plus, forts et costauds. Soudainement, la terre trembla à nouveau alors qu’un éclair venait de la frapper et faisait s’écrouler une maison non loin de notre position. Je tombais à la renverse, étourdi par une pierre qui venait de percuter mon front, projetée par la formidable puissance de la foudre qui venait de fendre une petite bâtisse. Les instants qui suivirent étaient enveloppés de brume, je ne me souvenais plus très bien : cela faisait plusieurs heures que nous courions et combattions, j’étais entraîné et avait tenu le coup mais mon dernier fer avec le Berserker m’avait achevé et cette pierre, je le sentais, m’éloignait de ce qui fut mon passé. Seul ce ciel, pourfendu par ces irascibles éclairs, me revenait, les nuages, bien qu’il fasse nuit, était illuminés, ce gris clair s’opacifiait lentement mais il m’était permis de regarder une toute dernière fois les étoiles, une toute dernière fois, l’une des rares beautés que ce monde avait crée. Un seul point lumineux, il n’y avait plus que cela de visible à travers les nuages. Puis, je perdis conscience.

Mais alors que mon regard s’embrumait et que mes pensées sombraient, je la vis : elle, ses yeux si bleus, me transperçant une fois de plus, sa chevelure brune tombant sur mon visage. Elle était trop proche, plus proche que ne l’avait jamais été quiconque, j’aurais presque pu sentir son souffle ou sa main, chaude et douce, serrant la mienne. Sur le moment, je cru que je mourais et que ce n’était qu’un ange, un ange venu des cieux pour me sauver et m’emmener dans un monde meilleur mais je n’appris qu’après la bataille que c’était un sort lancé par le Shaman Orque qui avait vu en moi une menace. Cependant, Eork, une fois de plus, fit une chose sur laquelle personne n’aurait jamais compté : il s’était approché de moi, avait pausé la paume de sa main sur mon front et en une seule incantation, il avait rompu le sortilège. Après, la bataille, il nous confia qu’il avait passé des années à soigner des gens et à les délivrer de malédictions. Quand je repris connaissance et pus enfin me relever, autour de nous les orques se battaient encore bien que de plus en plus se calmaient. Nous formâmes rapidement un cercle autour d’Eork. « Quel diable attendaient-ils ? » Voilà, ce que nous pensions. Mais ce qui les retardait faisait notre affaire et j’en profitais pour établir rapidement le plan de bataille. Bien que Thörbj me déclarât atteint de démence, il acquiesça son éternel sourire affiché, Slena n’eut d’autre choix que de faire de même et Eork préférait se concentrer. La sphère ne grandissait plus mais le cercle de flammes de notre ennemi progressait considérablement comme l’ombre de la mort sur un condamné. Je me pris à rire en repensant à ce fameux plan : attaquer l’ennemi de face, tandis que notre mage chanterait ses formules et que notre amie se chargerait de le protéger, Thörbj et moi-même iraient chercher le Shaman pour le tuer avant qu’il ne finisse son invocation. Après tout, peut-être était-ce vrai ? Que tuer, ôter toute les vies que nous avions arrachées nous avait rendus fous.

:P Le dialogue au début parait surréaliste et le comportement de Frykten et de Slena immonde! Eork jette un sort pour se réveiller pour reprendre la garde pour les laisser dormir, et ils lui jettent une pierre a la tempe, il a le crâne ouvert et ils refusent de l'aider! (De plus ce genre de blessure est potentiellement fatal sans avoir besoin de s'infecter) Alors ou bien tes personnages sont du côté des méchants, ou bien il va falloir revoir une partie de leur comportement. (même les serviteurs du Chaos s'entraident à Warhammer, même si ce n'est pas l'univers que tu décris)

A ce point-là :wink: ?

Par contre, la deuxième partie est intéressante. On apprend comment il a fait pour survivre, mais les actions sont bien racontées de manière un peu confuse. Et puis il y a la dernière phrase qui fait un peu bizarre quand même.

Oui, je sais, j'ai pas l'habitude de raconter de cette manière-là.

Déjà, il y a une répétition, ensuite j'ai un peu de mal à la comprendre cette phrase

J'avoue que je me suis gouré, je voulais pas marquer ça. j'ai vérifié l'essentiel de l'orthographe et de la conjug' mais pas la syntaxe.

Modifié par mynyrve
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