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Mercenaires


mynyrve

Messages recommandés

L'autre message était trop gros lol ^^ ! Par contre, je suis dég' : j'aurais pas mon haut de page, lol ^^" !

- Drus, criais-je !

Des formes massives et noires s’approchaient au loin, certaines étaient parcourues de brasiers semblables à celui qui rongeait à l’instant même celle que j’avais considérée, il fut un temps, comme une deuxième mère. Je contemplais très certainement pour la dernière fois son visage autrefois sereins et affectueux. Deux lignes dans lesquelles se reflétait le halo ignoble d’une lune mortelle coulaient de ses yeux et tombaient sur le sol où les feuilles mortes brûlèrent instantanément.

- Adieu, murmura-t-elle.

- Adieu, sublime créature.

Elle ne rit pas ou elle ne le put pas. Elle me poussa en arrière puis courut en ma direction. La lune illuminait davantage le sol de là où nous nous trouvions désormais en dehors du cercle des ombres qui gisaient flottantes sur la terre humide et l’humus. Je vis alors ce que je redoutais : mon amie, autrefois fine, belle et agile, s’était transformé en une créature massive et carbonisée ; elle était morte et la nature décadente de ce monde l’avait transformé en une chose hideuse et détestable.

Sa main, devenu plus grosse que moi, m’attrapa comme l'on empoigne la garde d'une épée et partit en arrière. Dans un effort intense, elle essaya de me crier quelque chose. Un avertissement dont je ne perçus que les mots « protéger » et « Eork ». Je ne comprenais pas mais par contre, j’avais mal car son étreinte était effroyablement ferme. Elle balança soudainement son bras en avant comme elle l’aurait fait pour m’envoyer une pomme, une balle ou un poignard. Je mis mon bras droit devant moi, prêt pour l’atterrissage même si je risquais plutôt de me casser plusieurs os. Pourquoi le droit, pensais-je, après coup alors que je vis que je n’arriverais pas à rester stable et que j’allais présenter mon dos et surtout ma colonne au sol et aux cailloux, je savais mieux m’en servir en combat pourtant mais il valait mieux rester en vie la première fois et essayer de survivre au deuxième affrontement. Ne voulant plus voir ce qui se passait, je fermais mes yeux mais aussitôt après avoir les avoir clos, je fus percuté – où plutôt, je percutai – par une masse énorme. J’entendis presque en même temps un cri interrogateur : « Frykten !?! »

J’aurais presque souris si le temps que je comprenne je n’étais pas déjà en train de rouler sur le sol et de me heurter à un caillou. Elle m’avait lancé en direction du campement et même mieux sur eux. J’avais fais le voyage en seulement quelques secondes ; sous cette forme-là, sa force était extraordinaire mais ce la ne m’empêchait pas de la préférer en simple dryade. Après tout en dryade, elle incarnait la seule entité finie de ce monde avec quelques autres rares espèces comme certains majestueux dragons. Elle s’était transformée en un affreux lémure mais le plus inquiétant de tous les faits était plutôt combien d’autres se trouvaient dans le même cas ?

Je perçus alors une certaine agitation autour de moi. Mon corps était simplement endolori mais je sentis les mains s’agrippant à mes vêtements qui me retournèrent et me bousculèrent. J’ouvris mes yeux et je vis mes deux compagnons, penchés sur ce qu’ils pensaient être mon cadavre. Ou peut-être exagérais-je ?

- La prochaine fois que nous nous arrêterons dans une auberge, si vous ne me laissez pas me reposer et m’obliger à me lever avant le coucher du soleil, je vous mets les tripes à nus, me suis-je bien fait comprendre ? leur dis-je, rigolant à moitié.

Ils rirent, enfin, Thörbj rit, Eork resta sombre et ennuyant comme toujours. Tandis que je me relevai et claudiquai pour aller chercher mes armes, ils me questionnèrent :

- Que se passe-t-il ? demanda Thörbj.

- Rien. L’apothéose approche, répondis-je, provocateur.

- La fin est proche, n’est pas ? me questionna Eork, visant juste.

Je ne répondis pas, j’attrapai mes deux épées.

- Préparez-vous. Une bataille des plus sanglantes et des plus dures va avoir lieu, et nous aurons l’honneur de faire partie des protagonistes, chers ami.

- Que se passe-t-il ?! rugit Eork, suant, sentant la Mort qui nous guettait.

- Une erreur des plus fatales nous as conduis à héberger les Orques dans notre monde, et ils le réduisent en pièces !

Ils se turent et s’avancèrent, me rejoignant à la sortie du campement, à peine plus que l’endroit où se trouvait nos couches. La lumière du feu y brillait encore mais la lune se cacha subitement derrière des nuages. Au loin, les bruits ne cessaient pas, au contraire même, ils empiraient : des bruits de lutte se faisaient entendre et des arbres étaient déracinés.

- Slena ! Est-elle revenue ?

- Non. Elle est encore près de ces bois, répondit le géant, peiné. Mais … je croyais que les dryades tuaient tous ceux qui osaient les défier en faisant du mal à la forêt ou en y entrant ?

- Il se trouve curieusement que certaines d’entre elles sont devenues plus radicalistes et ont décidées de venir tuer les humains en dehors du mur protecteur de leur forêt.

- Mince. Mais nous allons nous faire dépecer par des dryades ?!? cria mon ami, écœuré.

- Certes mais … « radicaliste » ? Ce mot n’existe pas, on dit « radical », il existe aussi le « radicalisme » mais des gens « radicalistes », ça ne se dit pas, me suggéra notre mage comme si cela était évident et qu’il était plus important la grammaire que la vie.

- Merci, répondis-je, humblement. Je mourrais moins idiot ce soir, continuais-je, légèrement, agressif. Je présume que tu as appris ça lorsque tu étais dans des ordres religieux ? Ah, oui, ces ordres qui ont voulus te tuer. Grand dieu ! Qu’est-ce que ça aide, les ordres : ils vous permettent de mourir sans être un imbécile pouilleux et …

- Ca ira, merci, j’ais dis ça parce que j’étais stressé !

- Et bien, prépare de quoi rôtir un gros morceau plutôt que de sortir des inepties qui ne nous serviront à rien, beuglais-je, amer !

La lune n’était plus et curieusement, malgré le feu flamboyant nous ne voyions pas à plus de quelques pas. Je grinçais des dents quelques fois puis plantai mon épée gauche dans le sol. Je regardais ma paume et avec ma deuxième arme m’entaillai, pour la deuxième fois dans la même soirée, la main.

[P'tain, je suis en train de me demander si en plus de totalement timbré, mon perso va pas aussi devenir maso :whistling: ! XD]

Edit : Bah, semblerait que j'ai dis que des conneries :'( ! Je l'ai eu mon haut ! Page 3 ! You hou ^^ !

Modifié par mynyrve
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Et bien !

Rien à dire sur ce passage de bien passionnant ! Surtout que le passage est relativement court ! Moi ça me fait penser un peu a la scène entre frodon et galad dans le SDA. Ils sont grosso modo en sécurité, ils parlent du présent, passé et du futur. Bref, au moins on sait maintenant l'enjeu - de taille - de l'histoire même si on voit pas comment ils vont se débrouiller ni même ce que le héros a de spécial !

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...
Rien à dire sur ce passage de bien passionnant ! Surtout que le passage est relativement court ! Moi ça me fait penser un peu a la scène entre frodon et galad dans le SDA. Ils sont grosso modo en sécurité, ils parlent du présent, passé et du futur. Bref, au moins on sait maintenant l'enjeu - de taille - de l'histoire même si on voit pas comment ils vont se débrouiller ni même ce que le héros a de spécial !

Frodon et Gil-galad (ouais, il y a un "Gil-" ^^) ? Tu veux aps plutôt dire Gildor au début du premier ? Parce que Gil-Galad, il est clamsé durant la dernière alliance ^^ ! Il se fait racketter par Sauron et ses disciples les Orques (à ce qu'il paraît, il avait même pas d'argent sur lui, traître d'elfe :whistling: !). Ouais, grosso-modo XD ! L'enjeu ? le même que dans le notre : montrer qui a la plus grosse et être assis sur le plus gros trône lors de la fin du monde ! Encore une grosse connerie décadente quoi :clap: ! bah, justement, le héros n'a rien de spécial, il est juste un bon guerrier tout comme pleins d'autres, c'ets al seule chose qui le distingue du boulanger du coin de la rue (bon et il a un peu plus de pognon mais pas tant que ça). Comment ils vont se débrouiller ? ils partent s'installer aux caraïbes en attendant la fin ?

Sinon, la suite ! Et je préviens Glamdr est le mage autrefois représenté apr des "?" ! Et pour ceux qui rapprocheront son nom avec Glamdring, l'épée de Gandalf dans le SdA, c'est aps fait exprès :innocent: ! A la base, ça vient "Gamla Galdramaður" ou "vieux sorcier" en islandais ^^" ! J'ai juste un peu modifié pour que ça fasse pas trop nordique et je suis tombé là-dessus, ça m'a plus et je l'ai gardé lol :lol: !

Voilà, la suite ^^ :

Le vent souffla et j’entendis le feu craqueler les branches qu’il consumait. Un sortilège, je n’avais pas d’autres choix, je n’en avais plus. Que ferions-nous contre des dizaines de créatures plus puissantes que des trolls, plus coriaces que le roc et plus hargneuses que tout ce qui pouvait exister sur notre défunte terre ? Nous ne ferions rien. Quand les éléments se déchaîneraient, nous ne pourrions rien faire, nous serrions dans l’incapacité de faire quoi que ce soit. J’avais vu les bêtes devenues féroces par le même maléfice, j’avais vu leur âme et leur esprit détruits, embrasés et je savais qu’ils seraient trop nombreux. Contre de tels adversaires, il n’était nulle autre échappatoire que la fuite mais nous ne pouvions abandonner Slena. JE ne pouvais pas l’abandonner et ce bien que la sagesse médiocre que j’avais acquis me dictait de m’enfuir avec mes autres compagnons et de fuir le danger qu’elle représentait pour le groupe, pour elle, pour moi …

Je sentis le contact chaleureux et apaisant de la douce brise qui passait sur ma nuque et s’engouffrait sous mes vêtements, me réchauffant. C’était bon signe. Mon sort s’alimentait de toute la chaleur qui l’entourait ; ainsi, aux côtés d’autres flammes, il serait beaucoup plus puissant. Je me concentrais et serrais, d’une poigne ferme, presque déterminée, ma main. Essayant de transplanter toute mon énergie dans ce simple appendice qu’était mon bras, je m’efforçais à ne pas être distrait par les évènements extérieurs. Pendant la canalisation des forces et de l’emprise magique sur l’esprit et sur le corps, il fallait simplement être en dehors du monde réel, de ce plan dans lequel nous évoluions et nous combattions, c’était cela la plus grande difficulté d’un mage de bataille : canaliser ses pouvoirs tout en se fixant sur la cible à détruire mais sans être « face à elle », sans être là. Il apparaissait donc ainsi que les meilleurs mages disparaissaient de notre monde en lançant un simple sort parce que leur esprit sortait de leur corps et les entraînait ailleurs. Mais où était cet ailleurs ? C’était la « mort » la plus redoutée pour eux, parce qu’il y avait derrière tout cela l’inconnu et que l’inconnu poussait l’être humain à faire toutes sortes de choses atroces tout simplement pour rester dans la ligne droite de ce qu’il appelle le monde connu.

C’était la difficulté ; l’on pouvait s’évader, penser à sa famille, aux gens que l’on détestait, à la cible à oblitérer mais il fallait ne faire plus qu’un avec les forces qui envahissaient votre enveloppe corporelle. Il fallait être en osmose totale avec des forces qui nous surpassaient et que nous ne pouvions comprendre. C’est pourquoi certains disaient – ou peut-être était-ce de la médisance – que les magiciens étaient des gens dangereux, des fous suicidaires. Car il y avait un autre aspect de cette « magie », un aspect destructeur autre que celui qu’en faisait ses usagers, elle pouvait anéantir si le sorcier se trompait ou faisait un faux pas néfaste ou encore simplement par manque de chance mais les véritables raisons étaient troubles car généralement les miséreux sur qui le sort s’acharnait n’était plus de ce monde pour en témoigner.

Je me sentis envahis d’une force que je ne connaissais pas, que je ne connaissais plus. Je n’avais plus besoin de rien, juste me relâcher, me détendre … et annihiler ! J’ouvris subitement les yeux, mes paupières se relevèrent et je ne vis rien. Même le feu avait cessé d’illuminer devant moi. Les ténèbres m’entouraient, le mal pouvait subvenir de n’importe quel côté que nous ne l’aurions pas vu. Mais si les nuages cachaient la lune et qu’une brume sombre avait envahi la place, nous n’étions pas dépourvus de notre ouïe, si bien que nous pouvions entendre les bruits lourds, résonnant dans nos oreilles et les bruits étouffés des bêtes qui les accompagnaient. Alors que ma main s’enveloppait d’un halo flamboyant qui fût rapidement suivi par des crépitements et des flammèches, la lune recommençait à percer les sombres amas d’eau qui sommeillaient au-dessus de nos pauvres têtes.

Je perçus alors, à travers la nuit et la fatigue grandissante, des formes ombrageuses, à peine distinctives mais en leur sommet, une faible lumière venait frapper. Celle que j’aperçus la première n’était pas très loin, une dizaine de pas tout au plus, mais elle avait repris sa forme d’antan et les braises qui se trouvaient en lieu et place de ses globes oculaires se ravivèrent, lentement et elle commença à grandir. C’était donc cette fichue lune qui est à l’origine de leur souillure, et si nous arrivions à la recouvrir à nouveau peut-être reviendrait-elle à la raison ? Mais c’était trop tard, elles étaient déjà à nos portes et allaient les défoncer mais je ne les laisserais pas faire, je ne pouvais me résigner.

Ma main se couvrit d’un brasier ardent, et, quand je relâchais l’étreinte de ma main et écartais mes doigts, des flammes énormes coururent en direction de mes ennemis. Le vent soufflait en leur direction, battant mes vêtements et refroidissant ma main. J’avais déjà lancé ce sortilège lorsque Glamdr me l’avait appris, mais il n’avait jamais été aussi puissant. Les flammes, que l’on aurait dis sorties tout droit des abysses les plus profondes, retenait même la première dryade en arrière : je la voyais dépasser quelques peu de ce torrent infernal, hurlait toute sa rage, comme devant une tempête ou une tornade, elle ne pouvait pas avancer et avait du mal à garder son équilibre et à ne pas tomber à la renverse.

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Voilà donc le début du combat!

Je n'ai plus grand-chose à dire sur tin histoire, je trouve que tu t'es bien amélioré, et que tu as développé un style intéressant.

Continue. :D

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abandonner Slena. JE ne pouvais pas

Et bien ! Ca en fait une description complète pour un seul sort :ermm: Limite on ne sait même plus quel est le but de tout ça à un moment :crying: Bon bref en tout cas les sorts deviennent originaux par leur lancement ce qui est pour une fois différent de ce qu'on peut lire d'habitude ! Tu gagnerais à rappeler la trame de temps en temps parce que la je sais plus bien où ils vont ^_^

@+

-= Inxi =-

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Voilà donc le début du combat!

Je n'ai plus grand-chose à dire sur tin histoire, je trouve que tu t'es bien amélioré, et que tu as développé un style intéressant.

Continue. :wink:

Heu ... Début ? Tu me laisses Encore trois pages sous Word et après tu pourras le dire XD !

Pour le reste, par contre, merci ^^ ! Tu trouves vraiment ou c'est juste par éloquence (Bah, oui, quoi, on sait jamais lol :wub: )

abandonner Slena. JE ne pouvais pas

Et bien ! Ca en fait une description complète pour un seul sort :) Limite on ne sait même plus quel est le but de tout ça à un moment :lol: Bon bref en tout cas les sorts deviennent originaux par leur lancement ce qui est pour une fois différent de ce qu'on peut lire d'habitude ! Tu gagnerais à rappeler la trame de temps en temps parce que la je sais plus bien où ils vont :)

Non, mais la trame je la place encore ici ! Et puis, moi, je sais où ils vont : ils courent après leur mort ! Ah, faut faire une moyenne avec les films américains ? Bon, je verrais ça plus tard alors.

Ouais, mais pour les sorts, je développerais ça encore un petit peu plus tard. Dans le second chapitre, je pense : en fait, dans ce chapitre, je développerais essentiellement, le monde dans lequel ils évoluent, j'expliquerais même comment survis la petite plante qu'ils viennent d'écraser ! (Quoi, encore un compris ? Mais ça me fait ... )

But ? J'en sais trop rien. :-x

Bon, et maintenant, une bonne nouvelle : ma nouvelle n'en est plus une ! Alors laquelle ? La nouvelle, c'est le texte. Je fête et dévoile ici ma 40ème page :ph34r: !

Bon, je vais essayer de finir la cinquantième pour avant le retour du lycée ( :ermm: ) parce qu'après ça va ralentir sévère. Parce que bon, déconner et rien foutre en cours, c'est bien, c'est marrant, mais avoir 9 de moyenne au lycée quand on compte faire l'école des Chartes, ça l'est nettement moins, je le crains :wub: !

Bon, un truc plus intéressant que ma vie (déjà, qu'elle m'intéresse même pas XD) :

Elle poussa un ultime cri, qui me glaça le sang. Ce son strident, presque un sifflement, il m'était familier, il l'était trop.

Edit du 12 septembre 2010 : Ce passage était merdique, donc je l'ai viré, je posterais bientôt la suite mais juste que ça m'emmerdait de le laisser sur la toile en attendant. Voilà, bon chemin à tous ^^

Modifié par mynyrve
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n’avait que peu de peu
N’avait que peu de peau je suppose.

L'aparté n'est pas mal, mais il est court, et il nous fait perdre le lien avec les passages précédents.

Et j'en profite pour répondre avec une de tes remarques dans mon histoire: oui, il y a bien des inquisiteurs à Warhammer, et ils s'appellent les "Répurgateurs".

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Alors j'ai une remarque à faire sur la forme

et pour nous cela était prohibé, voire même interdis.

Sachant que c'est la même chose, tu peux pas vraiment utiliser le 'voire'. Tu aurais pu l'utiliser dans un : "cela était déconseillé, voire interdit" (d'ailleurs pas de 's' mais 't') vu que le voire est fait pour se contredire et augmenter l'effet d'un mot utilisé. Il était malade voire même mourant. Bref, tu comprends ce que je veux dire !

Après pour rester dans la forme, j'envie de renvoyer aux épinglés avec cette minuscule suite que tu as fait mais comme je sais que c'était une exception, je dirai rien !

Pour le fond, on a donc ce rappel ou cette découverte un peu de la trame. Je sais pas encore ce que ce dragon mort fait là mais on tardera pas à le savoir. Le mâitre derrière tout ça ? A la manière d'un Dragon Age ? :wink:

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...

Bon, je préviens (pour ceux qui n'ont pas lu en haut) : j'ai retouché mon dernier passage qui était franchement minable (soyez honnêtes). Je l'incorporerai peut-être plus tard, mais changé voire condensé, j'aviserai le moment venu.

Sinon, je préviens aussi que drant les prochaines semaines (mois), je modifierai petit à petit mes premiers posts pour mettre la version finalisée (celle pour le moment) : donc moins de fautes d'orthographe (espérons aps du tout !) et un style retouché, l'histoire ne devant aps être ne serait-ce éraflée, c'est surtout que je vais reprendre certains passages baclés et les dialogues et certaines incohérences.

Voilà, la suite (la vraie) ^^ ! (je réponds pas aux commentaires vu qu'ils n'ont plus lieu [et même si j'avais laissé, j'aurais pas répondu par honte --"])

Ce son strident, presque un sifflement, il m’était familier, il l’était trop. « Ce cri, pensais-je, terrifié ! Non ? »

- Des morts ! C’est de la nécromancie, hurlais-je, dément !

Et alors qu’entre mes doigts l’air s’épaississait et revenait et que les flammes qui surgissaient du néant s’estompaient, peu à peu, je me sentis défaillir ; affronter des « non-morts » était un véritable calvaire : même en les démembrant, ils ne s’arrêtaient jamais de bouger, fussent-ils incapable de faire quoi que ce soit d’autre que de mordre ou de griffer légèrement.

Lorsque la dernière étincelle eut fini de jaillir d’entre mon index et mon majeur, je reculai subitement de deux pas et dégainai mes deux épées, sachant qu’il n’y aurait pas de combat à courte portée. Je regardai le charnier qui se trouvait devant moi : plusieurs cadavres gisaient sur le sol, incendiés et presque partis totalement en fumée, et une sixième dryade agonisait sur le sol, brûlant de ce qu’il lui restait de bois, cependant, je ne vis pas de corps animal, peut-être étaient-ils tous déjà en cendres. Mais je n’avais pas trop le temps de me poser la question, je me permettrais moins d’écarts durant ce combat et me concentrerais plus ; il était déjà difficile de tuer des créatures plus grandes qu’un humain, car elles sont aussi, généralement, plus résistantes et craignent moins les coups d’épées que celles qui font ma taille, mais il fallait aussi considérer les faits que ces monstres n’étaient plus de notre monde et qu’ils étaient faits de bois et pas de chair et d’os. Et la terre et l’herbe, autrefois de sienne et vertes, n’étaient plus que dépôts grisâtres et morne quand elles n’étaient pas carrément déracinées sous l’incroyable fulgurance des vents provoqués par mon sort. Les autres bêtes attendaient en dehors de cette zone-là. Nous les entendions siffler et grogner, le vent s’était radouci et avait retrouvé sa glaciale caresse printanière. Au loin, des bruits de lutte, incessants. Ici, juste les derniers crépitements des flammes qui se mouraient et les râles d’agonie de la dryade qui faisait de même.

Un des géants morts s’avança, inexorablement. Ce qu’il restait de la dryade se courba et un grondement irrévérencieux sortit d’entre ses mâchoires grandes ouvertes.

- Jusqu’à la mort ? leur demandais-je.

- Jusqu’à ce qu’elle nous sépare, mon ami, murmura doucement Thörbj.

- Je connais quelqu'un qui a demandé ça durant un mariage, mais c’était pour la cérémonie, c’était gai, nous interrompis Eork.

- Jusqu’à ce qu’elle nous sépare, répéta mélancoliquement le géant, se fichant éperdument de la remarque précédente.

L’immonde créature se jeta sur nous. Elle courut du mieux qu’elle le pût alors que mon ami s’avançait pour l’arrêter. Il prit fermement son arme à deux mains et bien que la monstruosité qui lui faisait face soit plus grande que lui, il resta, stoïque, et ne bougea pas.

Le choc fut monstrueux : alors que la dryade arrivait sur lui, il se décala d’un pas et frappa. Le coup aurait déraciné un Arbre-monde, une de ces espèces rares et dont chaque individu est né en même temps que la création de notre univers ; d’après certaines légendes, ils seraient mêmes à l’origine de cette création. Quoi qu’il en soit, la bête défaillit et s’arrêta net, presque tranchée en deux morceaux, alors que Thörbj tomba à la renverse dans l’autre sens. Nos autres adversaires se jetèrent, à leur tour, dans ces terres calcinées. Je me lançai moi aussi pour protéger mon ami désarçonné. Je n’avais que peu de temps car si les anciens chênes étaient quelque peu lents, ce n’était pas le cas des animaux qui les accompagnaient dans leur lutte futile. J’enjambai l’une des dépouilles qui traînaient sur le sol et sautai alors qu’un loup dont la mâchoire se décrochait s’apprêta à atterrir sur le corps de mon compagnon pour le dévorer.

La terre ne trembla pas autant que si c’était le nordique qui avait abattu sa hache, mais le cadavre de la bête s’effondra, lacéré violemment sur le flanc et le crâne fendu. Ils avaient beau être morts et bouger, ils n’en restaient pas moins encore sensibles aux coups. Mais nous n’avions pas fini ; des ombres colossales se dressaient devant moi et je tremblai dans le noir, et implorai le ciel de mourir honorablement ou de ne pas mourir du tout. Mais il n’avait aucune raison de m’écouter, et l’ours en décomposition qui m’attaqua me le fit comprendre.

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nous interrompis Eork.

hop pour la faute !

Je comprends comme Haldu en gros moi. Que y a moins de morts au final. En tout cas, ils sont pas sortis de l'auberge et ça semble plus un repos pour se préparer qu'une véritable victoire cette fin de combat ! Voyons où sont les autres et comment ils vont se tirer de ce guépier !

@+

-= Inxi =-

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  • 3 semaines après...

Youpi ! J'ai commencé le lycée. Bah, c'est super génial : DM et DS à foisons, on se coltine les mêmes c*ns qu'il est impossible de sacquer, qui gueulent toujours autant (qui m'avait dis que c'était super bien le lycée ? :blink: ), etc. Et en plus, je me tape plusieurs problèmes de santé.

Tout ça pour dire que j'ai pas pu écrire grand-chose, surtout avec le début du CdA ^^"

Sinon, reprenons le plus intéressant :

Et on recommence l'action

Ca, il va y en avoir pour un petit moment. ET c'est à prendre dans les deux sens : ça va durer quelques temps et après il n'y en aura pas avant longtemps XD !

Juste pour voir si j'ai bien compris: les dryades sont vivantes mais pas les animaux qui les accompagnent, c'est ça?

Nonon, 'sont tous canés mais va falloir les retuer une deuxième fois pour qu'ils puissent terminer de roupiller tranquilles et qu'il arrêtent de les ennuyer (et pour bien d'autres raisons :) ).

hop pour la faute !

Lol, sur le manuscrit, je l'avais corrigé ça ^^

Je comprends comme Haldu en gros moi. Que y a moins de morts au final. En tout cas, ils sont pas sortis de l'auberge et ça semble plus un repos pour se préparer qu'une véritable victoire cette fin de combat ! Voyons où sont les autres et comment ils vont se tirer de ce guépier !

Oui, ça la fin de ce passage-là, je suis prêt à parier dix balles que personne ne l'aura devinée ^^ ! D'ailleurs, j'en suis même pas sûr moi-même. Mais ça av être un tournant.

Il se dressa sur ses pattes arrières et leva sa griffe droite en bavant, la gueule grande ouverte. Je pus contempler longuement ses longues dents affilées et sa poigne levée et alors qu’il s’affaissa sur moi en me frappant. Mais la bête était pataude et lente et si elle avait la force et la puissance, j’avais l’agilité et la rapidité. Alors qu’elle abattait sur moi son ire vindicative, je lui plantai mon épée dans le ventre, en reculant pour esquiver son coup. Elle atterrit lourdement, le ventre ouvert, et elle grogna mais seulement de rage, elle semblait seulement morte et énervée mais ne connaissait plus la douleur. Je la frappai alors deux fois pendant qu’elle s’affairait à se retourner. La première attaque fut portée sur son coup et le détacha presque mais ne sachant que faire contre un non-mort, j’atteignis sa mâchoire avec ma deuxième arme et lui tranchai le faciès en deux.

La bête recula et se trémoussa alors que son sang se déversait et coagulait au contact même de l’air. Le spectacle était plutôt risible et aurait pu même être écœurant si je n’avais eu l’habitude de ce genre de choses. L’immondice s’affaissa finalement et je passai à mon adversaire suivant. Un des êtres de bois s’avança et le reste de la horde le suivit. Le sol tremblait sous chacun de leurs pas qui semblaient être une multitude ; même une armée de dix milles hommes n’aurait jamais vu la terre s’écarter et se craqueler ainsi sous chaque foulée. La dryade n’était plus quelques unes de ses enjambées de ma position et alors que je m’apprêtais à la recevoir comme il se devait – avec le fer de mon épée – un rayon lumineux surgit de derrière moi. Eork, pensais-je. Et j’avais raison : ce qui était bénéfique aux vivants, agressait les morts et inversement dans le cas inverse. Les magies qu’utilisaient mon compagnon et les nécromanciens étaient opposées et s’annulaient, d’une manière ou d’une autre …

La créature recula sous le choc tandis que les sinuosités de son écorce brûlaient d’un feu intérieur blanc éclatant. Un de ses bras fut arraché violemment puis sa jambe droite se comprima sur elle-même et il s’effondra. Ce qu’il était autrefois disparu, emporté par le vent alors que chaque parcelle de son être se transformait en cendre et en un nuage grisâtre. Mais nous n’avions pas de répit et ses ardents amis continuèrent ainsi leur route funeste, telle qu’ils l’avaient commencée.

Un loup et ce qu’il restait d’un sanglier me tombèrent dessus. Le phacochère chargea le premier et je me fis un plaisir de l’éviter et, en tournant sur moi-même, de lui arracher un membre pour finir face à l’autre animal. J’eus le temps, avant qu’il ne m’agresse, de changer de position mes armes ; je les planter légèrement dans le sol et, vivement, je les lâchai pour les reprendre de sorte à ce que la pointe de leur lame regarde mes épaules plutôt que mon adversaire. Et lorsqu’il me sauta dessus, je l’accueillis avec mon bras gauche, désormais tranchant, et reculai mon pied en poussant son corps avec ma lame. Il atterrit lourdement et, après avoir encore avancé mon pied, je l’achevai en le décapitant. Le sanglier, bien que mal en point, se redressa et essaya une fois de plus de me désarçonner. Cela fut vain, bien évidemment : je lui transperçai le crâne par deux fois, une fois en rentrant verticalement et la seconde en sortant de manière à lui séparer la tête en deux hémisphères.

Modifié par mynyrve
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Content de te revoir.

Finalement Eork a finit pas faire autre chose qu'appeler un dragon.

je les planter
Je les plantais.

L'histoire est un peu trop courte. Il faut écrire un peu plus.

Par contre, je l'ai trouvé bien narrée. Il aurait juste fallut remplacer le "Il" qui ouvre le texte par "L'ours", histoire de rappeler qui est l'assaillant.

Suite.

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et sa poigne levée et alors qu’il s’affaissa sur moi en me frappant

Il manque un bout ou tu as mal fait ta phrase !

fut portée sur son coup et le détacha presque
La dryade n’était plus quelques unes de ses enjambées de ma position et alors que je m’apprêtais à la recevoir comme il se devait – avec le fer de mon épée – un rayon lumineux surgit de derrière moi. Eork, pensais-je. Et j’avais raison : ce qui était bénéfique aux vivants, agressait les morts et inversement dans le cas inverse

On comprend rien à partir du rayon... Un truc vient devant, de derrière, de lui, c'est lui ou pas ? On comprend plus :D ensuite à la fin : cas inverse ou inversement mais pas les deux :)

je les planter légèrement dans le sol

Bon, alors deux trois trucs à dire. Déjà, ça fait longtemps et j'aurais aimé une suite longue car j'avoue que je suis de plus en plus déconnecté et les petits passages comme ça (ou traîne pas mal de fautes), ça aide vraiment pas à se remettre dedans. :blink: J'ai relu la fin de l'autre passage mais je peux pas le faire à chaque fois, faudrait que j'aille loin ! Donc j'espère qu'ensuite ça sera long, on reparle des persos, de l'histoire et paf un coup en avant pour que ça aille bien !! :wub:

Allez suite !

@+

-= Inxi =-

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  • 5 semaines après...

Bon, vite fait en passant.

Par contre, je l'ai trouvé bien narrée. Il aurait juste fallut remplacer le "Il" qui ouvre le texte par "L'ours", histoire de rappeler qui est l'assaillant.

J'avoue que c'était vraiment trop court ce passage ><. Merci, j'ai essayé d'améliorer en évitant les réflexions métaphysiques toutes les deux secondes en coupant l'action comme vous me l'aviez indiqué. Bah, le problème, c'est que sous Word, c'est en deux lignes succesives, alors marquer encore "ours", ç'aurait nuit à la lisibilité mais c'ets vrai que sur le fofo, j'essayerai de rectifier ça.

On comprend rien à partir du rayon... Un truc vient devant, de derrière, de lui, c'est lui ou pas ? On comprend plus

bah, il me semblait logique que ses adversaires se trouvant devant, l'attaque ne pouvait venir que de devant, non :D ?

ou traîne pas mal de fautes

J'avoue qu'il y a des fois où je m'étonne tout seul ><

Donc j'espère qu'ensuite ça sera long, on reparle des persos, de l'histoire et paf un coup en avant pour que ça aille bien !!

Mais heu :wink: ! J'aime pas aller de l'avant ! XD

Suite, qui vous satisfera, je l'espère :

Je me retournai brièvement et aperçus Eork, deux halos bleutés enveloppant ses mains, s’occupant d’un Thörbj complètement désarçonné. Mais je n’avais pas le temps car au loin surgit un cri. Il ne provenait pas des bruits de lutte, incessants depuis le commencement ni des morts alentours mais d’une voix lointaine, aiguë et perçante : elle était vivante, Slena était toujours de ce monde mais où se trouvait-elle ? Je n’eus pas le temps de chercher plus car l’une des gigantesques formes s’apprêtait à m’écraser sous l’un de ses membres.

Je reculai pour échapper aux panaches de fumées, soulevés par le souffle des pas de la créature.

Il n’y avait aucune raison valable pour avoir peur d’elle – j’avais déjà, bien évidemment, affronté pire : plus gros et plus hargneux – mais je ne pouvais pas réellement m’attaquer à son écorce avec mes petites épées. J’étais impuissant et ce bien qu’elle fasse à peine plus du double de ma taille, ce qui équivalait à la taille de Thörbj à une tête ou deux près. Je n’avais guère d’espoirs face à cette chose et à ses congénères.

En reculant, j’aperçus juste derrière moi, un tronc d’arbre calciné. Cela me permettrait de voir leurs limites : un esprit de la forêt n’aurait jamais agressé une créature vivante avec si peu d’arguments, il aurait fallu que cet être en menaçât un autre pour que l’esprit se décidât à agir et à détruire une existence précieuse. J’enjambais ce qui fut autrefois un hêtre, arbre magnifique et fleurissant, mais la stupide horreur qui se tenait devant moi ne le remarqua pas ou ne s’en soucia guère et plutôt que de le contourner, elle le brisa d’un seul coup ratant la véritable cible que j’étais. Avait-elle donc abandonnée la raison au détriment de la folie ? N’avait-elle plus rien de vivant ? Ne lui restait-il pas quelques vestiges lugubres de son passé étincelant ? Non, elle n’était plus tout simplement, juste une enveloppe vide n’abritant désormais plus la tendresse, la sagesse et l’amour qui purent émaner d’elle autrefois.

Cependant, malgré sa grande taille et ses traits unifiés en une seule ride où se mêlaient la rage et le dégoût, je pus constater une lueur vivante et triste au fond de ses pupilles et je pouvais toujours distinguer quelques similitudes avec son visage d’autrefois. J’avais vu trop de choses pour ranger mes adversaires dans un seul camp bien défini, et je savais qu’elle n’était pas particulièrement mauvaise, elle n’avait aucune raison de faire cela, elle devait le faire, c’était comme un ordre, et rien de plus. Que s’était-il passé, j’escomptais bien le découvrir une fois que cette fête pitoyable serait arrivée à son crépuscule.

J’essayai d’échapper à son bras furibond et à sa rancune. La seule chose dont j’étais sûre était que je me baignerai dans du fiel amer tant que je n’aurais pas éviscéré l’odieux personnage qui était à l’origine de cette farce déplacée. Mais soudainement, la créature s’immobilisa. Elle n’eut pas le temps de faire un autre mouvement qu’une partie de son corps lui était arrachée : une hache géante était venue la percuter de plein fouet, et avec la puissance du coup, l’on ne pouvait dire qu’elle fut tranchée en deux. Thörbj avait encore fait preuve de trop de zèle. Il portait pourtant des chaînes à chaque poignet pour l’empêcher de lâcher son arme durant une mêlée mais ne lui ayant jamais interdis de la balancer simplement sur nos adversaires, il s’en donnait à cœur joie.

Je tournai alors la tête et gardant mon air sérieux et grave, je fixai Thörbj. Il tenait debout, c’était déjà ça. Derrière lui, Eork s’affairait déjà à créer un nouveau rai de lumière. Le géant semblait préoccupé par une chose au loin. Il me devança et tendit son bras, montrant un point déterminé dans la nuit noire. Un cri. Encore un. J’aperçus alors ce qu’il voulait me faire voir : une forme, poursuivie par des ombres, toutes serties de rubis luisants. Un autre hurlement, plus grave, plus proche, moins pressé. J’entendis mon ami courir en ma direction alors qu’une autre créature était transpercée par l’une des lances magiques du dernier de mes compagnons. Lorsque ses cendres eurent finies de s’éparpiller devant moi, je m’élançai vers Slena, presque sans réfléchir. Mon choix était déjà fait, le nordique était largement capable de s’occuper de bêtes et notre guérisseur était le plus à même de délivrer les âmes damnées des esprits de la forêt que nous affrontions, mais Slena était seule et désarmée et je n’avais nullement l’intention de creuser sa tombe au petit matin.

Un autre géant calciné vînt m’affronter, accompagné par un seul loup. Rapidement, nous arrivâmes au point de collision, à cet instant fatidique où il n’est plus possible de se retourner pour fuir, où l’on ne peut qu’affronter seul les dangers divers menaçant notre espérance de vie. J’évitai de justesse l’animal en sautant alors que je me trouvai juste à la portée des bras du grand monstre. Celui était légèrement plus grand et plus fin que les autres, j’en profitai pour tournoyer grâce à l’impulsion de mon saut. Je passai entre ses jambes et lui lacérai l’équivalent de ses genoux avec mes deux épées, deux fois, de cela découlait la raison qui impliquait d’avoir perdu tant de temps en virevoltant. Je m’esquivai tandis qu’elle s’affaissait sur elle-même, incapable désormais de tenir debout.

Au loin, Slena courait, ou fuyait plutôt. Ses contours ne se dessinaient guère dans la nuit noire mais je pouvais la distinguer sans problème, et ses poursuivants étaient quant à eux bien visibles. Je ne m’attardais pas plus car au vu de la foule d’adversaires que nous comptions, un grand ne se gênerait pas pour s’interposer entre elle et moi. Et si cela ne me dérangeait pas le moins du monde que mes lames s’intercalent entre eux et elle, je n’avais aucunement l’envie de m’engager dans un combat sans issues.

Je repartis rapidement, sans m’alarmer plus ou être stoppé par quoi que ce soit. Je ne lâchai pas mes armes car elles me seraient plus utiles que de futiles pensées et ne desserrai pas non plus les dents, trop fatigué pour voir clair et pour disperser la brume et la pénombre qui enveloppaient mon esprit harassé. Dans ma course folle, je croisai un sanglier et un cerf, le premier périt par le mordant des morceaux de métal que je maniais habilement et j’évitai simplement le second qui semblait plus inoffensif. Mes autres adversaires étaient trop loin pour être pris en compte sur l’instant mais il faudrait rapidement se rappeler leur existence nuisible pour éviter quelque autre incident déplorable.

Je ne le vis pas arriver mais un loup me sauta dessus, prêt à m’égorger et à m’arracher les tripes. En un battement de cil, tout fut finit. Aucun de nous deux n’aurait pu prévoir le geste tant il était instinctif et ancré profondément dans mon esprit. Je m’accroupis rapidement et glissai sur le sol avec toute la force accumulée. Je lui tranchai les pattes et lui ouvrit le ventre et repartit, comme si de rien n’était, comme si son sang ne coulait pas sur mon visage, dégoulinant et poisseux, sa saveur âpre se glissant entre mes lèvres pour venir irriter mes papilles.

Mais il n’était plus rien. Juste elle, elle et la distance qui nous séparait. Elle était proche, très proche, presque à portée de bras, je pourrai bientôt la toucher, la frôler, et même l’éviscérer. Elle me sourit et s’aplatit sur le sol, laissant place à son poursuivant, un sanglier horriblement costaud. Il était à moi, elle me l’avait apporté comme un présent. Je ne pus me résoudre à écarter mes lèvres comme elle mais mes traits se figèrent tout de même en un hideux rictus alors que j’abattis mes lames sur son museau.

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Ouh, ça faisait longtemps (mais je suis très, mais alors très, loin d'être le mieux placé pour faire ce genre de reproches).

Bon, l'histoire est toujours aussi bien narrée, mais je n'ai pas compris la fin. Il se fait tué par le loup et le sanglier ou non?

j’évitai simplement le second qui semblait plus inoffensif.
Selon l'espèce, un cerf adulte pèse minimum 75 kilos et maximum 340. Si il décide de piétiner ton perso, celui-ci est mal. (Il ne sera pas forcément gravement blessé, mais n'empêche que ça doit faire mal.)

Tiens, à propos de Frykten, il ne me semble que tu ne nous ai toujours pas donné l'étymologie de son nom (t me dis si je me trompe, j'ai une mémoire de poisson rouge gâteux atteint d'Alzheimer s'étant pris un coup sur la tête. Je ne me souviens même plus du début de la phrase!)

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Bon ben encore une suite au combat qui, au final, comme tu ne postes pas régulièrement, nous donnes l'impression que ça fait quinze chapitre qu'on en parle :blushing:

Donc pas de remarque particulière comme d'hab puisque le style se fluidifie et on arrive vers la fin du combat donc on va sûrement tourner cette page pour se reconcentrer sur le principal (hésite pas à faire un rappel pour pas qu'on perde le fil conducteur - ou ses indices)

@+

-= Inxi =-

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  • 2 mois après...

Salut à tous ^^

Oulà, ça faisait un bail lol ^^

Bon, l'histoire est toujours aussi bien narrée, mais je n'ai pas compris la fin. Il se fait tué par le loup et le sanglier ou non?

Faut aps charrier, je vais aps le faire ressusciter ^^ ! Au pire, à la fin du bouzin, je dis pas mais là ... :cat:

Selon l'espèce, un cerf adulte pèse minimum 75 kilos et maximum 340. Si il décide de piétiner ton perso, celui-ci est mal. (Il ne sera pas forcément gravement blessé, mais n'empêche que ça doit faire mal.)

Tiens, à propos de Frykten, il ne me semble que tu ne nous ai toujours pas donné l'étymologie de son nom (t me dis si je me trompe, j'ai une mémoire de poisson rouge gâteux atteint d'Alzheimer s'étant pris un coup sur la tête. Je ne me souviens même plus du début de la phrase!)

1- J'avoue que je ne sais aps quelle connerie m'a prise d'écrire ça ^^"

2- Frykten (norvégien) : crainte, tout connement ^^ ! A la base, je savais aps que c'était un mot, j'avais juste mis un dérivé de Frykt : peur.

Donc pas de remarque particulière comme d'hab puisque le style se fluidifie et on arrive vers la fin du combat donc on va sûrement tourner cette page pour se reconcentrer sur le principal (hésite pas à faire un rappel pour pas qu'on perde le fil conducteur - ou ses indices)

Ouais, en fin bon, je dirais rien là-dessus parce que vous prendriez peur si je vous disais qu'il me faut encore min. une ou deux voire trois pages de combat, l'après combat (un truc super dramatique à la fin :lol: ... sauf si je change encore en cours de route, certes).

Bon ben encore une suite au combat qui, au final, comme tu ne postes pas régulièrement, nous donnes l'impression que ça fait quinze chapitre qu'on en parle

Ouais, mais ça fait environ huit pages !

La suite ^^ !

Légèrement décalé, comme toujours, je lui sectionnais l’atlas et lui fendais le crâne juste en dessous des orbites, ses yeux en sortirent et je ne pus réprimer mon dégoût alors que son cadavre s’enfuyait avec mon arme gauche que je lâchai à temps pour ne pas être emporté moi aussi.

Puisqu’il ne me restait plus qu’une épée et quelques couteaux, je lui fis un simple signe de la tête et pris ma dernière chance contre ces créatures à deux mains. Slena se releva, comme le ferait un fuyard, poursuivant ses chances de survies, assailli par la mort et le danger. Elle se releva précipitamment, des créatures féroces aux trousses, juste derrière elle, bavant, enragées, leurs yeux ectoplasmiques rougeoyant, spectres terrifiants. Mais ils étaient trop nombreux, et les feu gardiens de ces choses regrettées arrivaient, elles aussi. Nous étions cernés par des morts depuis toujours, nous avions vécu avec nos futures victimes dans le sang, la fureur, la rage de vaincre, l’envie de tuer, depuis toujours, et nous les avions toujours chassés, trop contents d’assouvir nos viles besognes, et nous étions là, à fuir désormais ceux qui avaient jurés de protéger la vie, prêts à tuer et à annihiler, alors que nous, meurtriers et bouchers impitoyables, voulions simplement défendre ce don-là, si rare et précieux. Curieuse situation que de voir des dryades s’embraser et détruire. Il était temps de courir, d’aligner le mouvement de ses jambes et de ses bras, de se retourner et de courir, vers un horizon plus clair, un autre paysage que celui complètement carbonisé sur lequel nous nous activions précipitamment.

Lorsqu’elle passa à côté de moi, j’entendis son souffle court, elle peinait, je voyais ses cheveux moites, collés les uns aux autres par la sueur et la terre, les quelques cailloux parsemant sa crinière brune comme les étoiles dans les cieux. J’entendais ses pensées, pareilles aux miennes, son amertume était visible, le combat n’aurait pas été engagé, cela aurait été un doux fiel qui aurait découlé des pores de sa peau blanche et pâle.

Je la suivis, et détachai ma main droite pour pouvoir prendre mon élan. Le balancement irrégulier de mes bras, les jambes embourbées, les poumons remplis, ne se vidant pas, je courais. Elle était juste devant moi, les créatures d’écorces éparpillées mais la plupart se trouvaient sur ma droite et les défuntes bêtes derrière. J’arrachai prestement ma première arme du cadavre putrescent du sanglier que je venais d’abattre. De la forêt, d’étranges bruits s’échappaient toujours. Une lutte sans merci s’y déroulait mais quels étaient les seconds protagonistes ?

Courir. Fuir. Toujours ! Sans s’arrêter, ne serait-ce qu’un instant, et les bêtes, sur nos talons, sautaient et crachaient et bavaient : folie ! Où était-elle la beauté, où étaient-elles la pureté, la magnificence oubliée, perdue, cachée, voilée. Où étaient les douces complaintes du vent bruissant dans les feuilles lisses et vertes du bel et doux printemps de mai, et l’eau clapotant sur les berges avec une singulière clameur, faite de paix et d’amour. Leur verve n’était plus en ces lieux, les oiseaux ne chanteraient plus ici bas, troublés par le silence de mort et l’odeur des cadavres pourrissant, et les fleurs ne pousseraient jamais plus. C’en était fini ! La vie nous avait tourné le dos et s’en était allée vers de meilleurs pâturages. Elle laisserait celles qui furent autrefois mes amies périr ici-même, sur ce sol souillé, ces terres dévastées que nul n’approcherait plus pour l’éternité. Nous faudrait-il trépasser pour que le mal s’en retourne, lui aussi ? Je ne comptais pas mourir, pas plus que Slena, ou que Thörbj, j’espérais pouvoir caresser à nouveau la peau soyeuse d’une tendre amante par une nuit claire comme l’aurait pu être celle-là, embrasser son cou gracile et promener mes doigts fins et musclés dans sa crinière d’airain et nos deux corps s’unissant sous la lune pleine, sous sa majestueuse et divine lumière, ne faire plus qu’un l’espace d’un instant, joyau de la vie, seul but véritable.

Il me faudrait me battre pour préserver cela, il me faudrait la protéger elle, et mes amis aussi. Nous survivrions tous, comme toujours, ou d’aucun ne pourrait réclamer le droit de se mouvoir encore et de vivre paisiblement.

Slena me distançait déjà, je n’étais jamais le premier, mes jambes étaient plus taillées pour la danse, aussi macabre soit-elle, que pour la course, plus éreintante. Avec autant de ferveur que je le pus, je m’attelai à la dure tâche de ne pas m’arrêter pour achever les créatures projetées sur le sol par les déflagrations tonitruantes que provoquait Eork avec ses rais, s’écrasants, se brisants contre les corps mutilés des dryades, l’écorce arrachée et dévorée par la vermine. Je n’aimais pas l’idée de laisser des ennemis en vie car, inévitablement, ils revenaient, plus tard certes, mais ils revenaient toujours pour essayer de nous suriner au moment le plus opportun.

Nous étions revenus sur la terre brûlée depuis une dizaine de foulées et à la cendre et au charbon, plus noirs que les plumes d’un somptueux corbeau, s’ajoutait maintenant le sang séché et les corps, de bois ou de chair. Elle passa par-dessus un tronc d’arbre – ce qui fut autrefois une dryade –, sauta sur une branche, puis l’autre pour se hisser en haut puis, les pieds joints, fit ce même mouvement une seule fois pour redescendre le monticule désarticulé par la hache de notre ami commun. Elle continua son chemin et croisa Eork, qui se tourna vers elle et lui parla. Quant à moi, je m’étais enfin arrêté. Le souffle court, le cœur palpitant, le sang chaud, ma vision se brouillait et mon monde s’ébranlait, tout tournait. Ce n’était plus qu’un flot d’images floues, je défaillais, lentement et sûrement. Je risquais de ne pas finir le combat sur mes deux jambes si je continuai à ce rythme. Mes troubles insomniaques me rongeaient déjà depuis quelques temps et je commençais à avoir quelques difficultés pour enchaîner tants de batailles et de voyages, ces nuits longues à veiller, à guetter une paupière tombante qui ne vînt jamais, ces longues nuits, semblables en presque tout à celle que nous vivions.

Je ne sus alors ce qu’ils échangèrent mais notre guérisseur me regarda comme si j’étais une bête curieuse, il paraissait inquiet et anxieux. Elle repartie, hâtivement, sans même se retourner. Si l’un de nous mourrait, ici même, avant que l’on ait pu se reparler, qu’adviendrait-il ? Nous quitterions-nous sur la pensée atroce que je veuille sa mort plutôt que son bonheur ? Mon cœur voulait courir, vers elle, lui attraper la main, et fuir, à ses côtés ; mon esprit, cependant, était tenace et gardait sa même haine, son ire pour ses penchants-là, et s’il voulait lui aussi courir, il comptait se détournait et repartir éventrer le plus de créatures avant que Thörbj ne finisse son ouvrage. Eork, quant à lui, n’avait guère de problèmes et pouvait se donner à nouveau à sa besogne accablante, ce qu’il fit aussitôt, sans rechigner, car comme nous tous, il adorait cela.

Je me retournai, car après tout, je n’avais pas de temps à perdre, il me fallait, à moi aussi, accomplir ma part du travail. Leur nombre s’amenuisait lentement mais sûrement, tout aussi sûr que mes deux amis faiblissaient, eux aussi. Etant trop loin pour que ces créatures m’attaquent, je m’avançai. Je titubai légèrement certes, mes bras pendaient pesamment le long de mon corps, je devais bien l’avouer, je voyais trouble et les sons se décuplaient pour bourdonner dans mon crâne comme dans une ruche, un millier de douces et tendres abeilles, celles de mon enfance, dans les champs et les vergers, l’humus de la forêt et les galets de la rivière. Celle où je mettais promis que qu’il arrivât, mon corps serait toujours l’ultime rempart entre la lame de mes adversaires et celui de mes amis. Une promesse bien futile en vérité.

Une créature, cependant, m’attaqua, si bien que je sortis de ma torpeur, et que mon instinct repris le dessus, mon cœur palpita, toujours plus fort, et j’évitai la bête bondissante. Encore un loup. Je me souvins alors du temps où ils étaient mes amis, et où nous parcourions les bois ensemble pour accomplir quelques tâches pouvant aider les dryades. Cependant, je n’avais encore vu ni les vifs écureuils, ni les soyeux moineaux ; et même les clinquants lièvres étaient absents. Les créatures se rapprochaient et leur funeste étau se resserrait. Le pauvre animal avait enfin trouvé le repos, son cadavre jonchant le sol à mes pieds, littéralement ouvert de bas en haut. J’aboyai un ordre, solennellement et férocement, à Eork, pour qu’il se rabatte vers Thörbj. Nous devrions rester ensembles, pour survivre, comme toujours, une seule âme, un seul être possédant plusieurs corps, se pliant à ses quatre volontés. Résigné, je m’élançai alors, du mieux que je pus, bien que cela ne fût guère très bon.

Mes deux épées, tenues toutes deux bien fermement dans leurs mains respectives, étaient devenues des prolongements à mes membres, comme la plume au poète et le sceptre au roi. Le géant était aux prises avec deux arbres, se débattant avec sa hache pour les tenir à distance tout en essayant de les fendre. Les mouvements du nordique étaient, bien qu’empreints d’une légère grâce, vulgaires et grossiers. Ses cuisses, aussi puissantes que celles d’un buffle, étaient lacérées et maculées de sang. Je m’aperçus alors de ce fait, assez singulier et déroutant pour des combattants, que sur le champ de bataille que nous occupions, il n’était ni cadavre ni mare de sang. Juste de la cendre et de la terre calcinée, quelque fois mêlée à un liquide pourpre qui était toujours le nôtre. Il était des choses plus difficiles à accepter que le meurtre pour des gens aussi détestables que nous, ces choses se nommaient Défaite et Oubli. Et comment vaincre des entités étant éparpillées au gré du vent, comment se souvenir que nous nous sommes battu avec ardeur et adresse quand il ne reste guère plus de traces que celles de nos pas, foulant le sol ?

Un peu long, certes mais bon, espérant poster plus souvent ^^

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Content de te revoir :clap:

C'est vrai, j'avais oublié cette histoire de "Frykten" signifiant "crainte".

Bon, je trouve que pour un combat, là tu donnes beaucoup trop de pensées annexes.

Déjà, rien qu'en faisant de l'escrime, j'ai du mal à penser à plusieurs choses en même temps, alors j'imagine ce à quoi doivent penser les soldats en plein combat!

Sinon, pas grand-chose à dire.

En espérant te lire plus souvent.

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et les feu gardiens de ces choses regrettées arrivaient

Oulà, ça faisait un bail lol ^^

Tu m'étonnes hein ^_^

Bon une suite qui tardait à venir et j'ai quand même du relire le passage d'avant pour me rappeler ! Hésite pas à mettre un résumé quand ça fait longtemps !

Alors pour le texte en question, le combat continue mais je le trouve quand même de moins en moins décris et on le ressent comme si ça avait moins de pression sur leurs épaules. Je suppose que c'est la fin c'est pour ça (pas de l'histoire, du passage :wub:)

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...

Salut ^^

Content de te revoir :P

XD !

En espérant te lire plus souvent.

En l'espérant sincèrement aussi ^^

Tu m'étonnes hein :)

C'est méchant :wink: ! Et merci pour la faute, au passage j'en ai remarqué deux autres ^^"

Bon une suite qui tardait à venir et j'ai quand même du relire le passage d'avant pour me rappeler ! Hésite pas à mettre un résumé quand ça fait longtemps !

Ouais, surtout que j'arrive bientôt à la 50ème page Word ^^ !

Je suppose que c'est la fin c'est pour ça

Oui, Slena revient sauver le héros ('Ch'uis pas misogyne :wink: ), une ou deux dryades plus tard, fin du chapitre avec l'apothéose (que je n'énoncerais ainsi pas ici pour garder le suspense ^^) !

Bon le texte avec un léger débrief' du début. JE pense que j'en ferais un tous les deux-trois passages ou lors de longues absences :

Quatre mercenaires - Thörbj, un Nordique géant ; Eork, un ecclasiaste ; Slena, une jeune femme ; Frykten, personnage-narrateur de l'histoire, un chef de groupe particulièrement rigide et meurtrier -, après avoir été embarqués dans une mission contre une race dégénrée - les orques -, dorment. Durant le tour de garde de l'un d'entre eux, le narrateur se réveille en proie à un rêve. L'on apprend par diverses discussion qu'un lien fusionnel existe entre lui et sa seconde mais, violent, rejette cela. Il s'isole, se sentant mal, à l'orée des bois à côtés desquels il campent. Il rencontre une dryade qui l'avait reccueilli quelques années auparvant. L'on apprend là qu'il est atteint d'une malédiction pouvant le faire rentrer dans une folie frénétique à tout instant. Cependant, la lune change de couleur et la nuit se transforme en enfer : les dryades meurent et ressuscitent pour les agresser. Après quelques déboires, la fin du combat :

Ces immondices s’attaquaient tous à Thörbj car il était le plus proche d’eux, et aussi la menace la plus grande. Crier ne servit à rien, ils étaient sourds et aussi stoïques que des tombes en ruine. Je me jetai dans la mêlée avec fureur et acharnement. J’arrêtai trois créatures, tout d’abord, qui essayaient d’atteindre mon ami – nul besoin de préciser que leur funeste sort était de mordre la poussière pour en devenir à leur tour – puis un être de bois s’approcha, intrigué par un nouveau combattant. Il n’eut guère le temps de tâter de mon fer, mais dû essuyer le courroux rayonnant de l’ecclésiastique.

Un grand choc, un souffle gigantesque et une hache plantée dans ce qui aurait pu être la poitrine d’un homme. Etant proche de mon ami, je pus m’interposer entre une troisième dryade et lui alors que la seconde s’apprêtait déjà à lui arracher les membres. Mon adversaire balaya le sol avec un leste mouvement de son bras que j’évitai en me jetant à terre. Elle essaya alors de m’écraser, gênant le cerf que j’avais laissé en vie peu de temps auparavant – bien que le terme « vivre » ne soit que peu apprécié avec eux – qui voulait, lui aussi, m’empaler. Erreur fatale que j’avais réalisée, mais le temps du blâme n’était pas encore venu, il lui faudrait être patient, pour quelques instants, tout du moins. Mais peut-être me sauva-t-elle aussi ? La vision cette bête fonçant toujours, sans même peu ou prou se soucier de qui elle affrontait, me hanterait certainement jusqu’à la fin de mes jours. Je l’avais sauvée, par erreur, par et pour une chose abominablement décadente, et elle me remerciait en se sacrifiant, elle qui était déjà morte et qui obéissait à un maître, dont les desseins étaient cachés de tous, au doigt et à l’œil. Voulait-il me voir périr d’une autre manière, plus sanglante ?

Je me roulai au sol, car lorsque le majestueux et putrescent cerf le choc déstabilisa mon agresseur qui tomba à la renverse, j’échappai de peu à sa masse énorme, mais mon sauveur, lui, n’y survit pas. Me relevant subitement, je vis les deux créatures agoniser et disparaître, s’éparpillant, comme le sang giclant d’une plaie. J’eus de la peine pour tout deux, étant autrefois de sempiternels et paisibles êtres, animés seulement par une vision de l’amour et de la bonté. Je me jurais, une fois de plus, de tuer celui, ou celle, qui avait conduit à un tel désastre.

Au loin, Slena arrivait, sa claymore à la main, les cheveux se rebellant face au vent, résignée ; Eork s’apprêtait à lancer un nouvel éclair et Thörbj luttait toujours. Et moi, je me retournai pour faire face aux deux amas d’écorce et de bois qui comptaient me réduire à l’état de viande, tel un bœuf après être passé à l’abattoir. Cependant, alors que j’allais charger ces amis de bonne fortune, je me rendis compte d’une chose, d’un détail évident qui n’avait pourtant pas trouvé grâce à mes yeux jusqu’à cet instant : il apparaissait comme normal que toutes ces créatures soient différentes mais qu’en était-il de leur taille et de leur forme. Je reculai le temps de réfléchir. Car il en était des gigantesques – environ trois fois la taille du Nordique – et d’autres plus petites – l’atteignant seulement de quelques têtes. Cela représentait-il leur statut ? Une Dryade comme Drus serait-elle destinée à être un adversaire grandement plus mortel que les humbles êtres que l’on nommait affectueusement Hamadryades ? Cela était-il paradoxal ou bien ironique ? Je n’arrivai à le déterminer calmement, d’autant plus que je n’en avais guère le temps.

La fumée rougeâtre, altérée par la couleur rayonnante de la lune en son sommet, soulevée à chacun des pas des protagonistes formait un voile léger et funèbre au niveau du sol. C’est ainsi qu’elle cacha un serpent, gigantesque et, nappées de ce linceul, ses taches violacées paraissaient plus éclatantes et plus vivante. Mais il n’était plus la splendeur d’antan. Ni la vivacité d’ailleurs. Et d’un leste mouvement de hanche, je me décalai et évitai la funeste morsure qui ainsi voulut attenter à ma vie. J’étais submergé : le serpent, dans mon dos, était à nouveau caché dans cette forme de brume, bien qu’elle soit moins épaisse loin des combats ; deux hamadryades – ou ce que je crus l’être – étaient devant, accompagnées d’un couple de renards. Leur fourrure rousse et décrépie flânait au vent et leurs mouvements saccadés traînaient sur la terre brûlée.

Je reculai, encore. Que pouvais-je faire d’autre ? Dans une parfaite rotation, je donnai un coup de pied au serpent qui ne bougea guère vu son poids, et je l’exécutai, aussi rapidement qu’il l’eût voulu faire pour ma personne. Je me retournai pour faire face à nouveau à mes adversaires qui se séparèrent en deux groupes hétérogènes. Ne pouvant éviter l’un des deux sans rencontrer l’autre, je dus continuer mon chemin à reculons. Eork s’écria alors que leur nombre semblait enfin tarissable mais je n’avais ni l’envie ni le temps de regarder s’ils n’avaient enfin plus de renforts. Assailli par les renards, chacun de son côté, je ne pus frapper, devant les éviter tout deux. Je m’évadai, comme à mon habitude, grâce à d’adroits mouvements circulaires des pieds. Là était la clé du combat : la position.

Ils revinrent immédiatement, et j’étais prêt, les attendant, le pied fermement appuyé sur le sol, pouvant partir et m’éloigner à tout instant. Celui sur ma droite – à sa taille, il semblait être un mâle mais comment l’affirmer ? – essaya de me mordre la jambe. Après avoir reculé, je lui donnai un coup de pied qui lui parut agréable, concluais-je au couinement qu’il poussa. Virevoltant toujours dans une danse effrénée autour de l’axe qu’était mon corps entier, je me déplaçai vers son cadavre, en me baissant et me protégeant grâce à mes lames de mon second agresseur, une fois à son niveau, je l’abattis, pour la première fois de sa non-vie. Bien que m’étant rapproché de la créature qui me poursuivait – le gardien des forêts qui se trouva sur ma gauche, disparut dissipé entre-temps par Eork – je restai face au second renard – ou renarde, mais cela avait-il une quelconque importance pour lui-elle maintenant ? Elle me sauta dessus à l’instant où mes lames s’arrêtèrent. J’avais les deux bras écartés comme lorsqu’on crucifiait quelqu'un, ma jambe droite tendue et l’autre recroquevillée, de la faible distance où elle m’attaqua, je n’eus à peine le temps de les ramener devant moi et de passer, avec ma hâte particulière, mon membre raidi derrière, ce qui me permit de me relever rapidement et d’être à seulement un pas de là où la créature comptait m’éventrer. Me retrouvant ainsi, sur un seul pied d’appui, nez à museau avec l’animal, j’abaissai mes membres supérieurs sur le bout de son frêle crâne et le lui brisai joyeusement.

Je ne laissai pas l’euphorie me prendre et repartis rapidement avec ma position initiale. Le monstre arriva alors. Elle était de maigre taille par rapport à celles que j’avais déjà combattues, cependant, je ne craignais pas le fait qu’elle en soit moins redoutable, car de toute évidence, ce sera le même destin si je m’abandonnais à l’indolence. D’un mouvement de poignets, je fis pivoter mes armes, lames vers mon corps. Je courus alors, au moment même où son bras déambula machinalement et agressivement, j’effectuai une roulade sur mon bras droit et passai dans son dos. Sa lenteur me permis de me relever vivement et de voir une autre d’entre-elles venir me chercher querelle.

Le débrief', ça peut aller d'après vous ?

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Salut!

Alors je me suis mis à lire un peu de ton texte, et est bien aimé le début (mise à part que seul un esprit torturé ou pas très conscient de ce qu'il écrit pourrait faire des trucs aussi sadique!).

Mais... Pu...Naise! Aère ton texte! Tu sais, tu peux y aller franchement et mettre une ligne de séparation entre les paragraphes(comme ici entre mes 3 premières lignes et les suivantes). Ton texte passe en effet de "sympa" à "nulle à chiez" à cause de sa forme compacte! Je sais que c'est en grande partie dû au fait qu'en copiant/collant de word au warfo, le texte change d'apparence... Mais justement, prend le en compte!

Et souvient toi : la forme du texte (typographie) et une part non négligeable de la l'écriture, part que tu foule gaiment de tes gros pieds sales :( . Plus encore, l'organisation par paragraphe n'est pas en option : une idée majeur par paragraphe si possible.

Juste pour rire, essaye de lire ton propre texte sur le warfo, je parie que tu vas très vite comprendre de quoi je parle.

Sinon, ton style est pas mal, et on sent que tu peux t'améliorer... Mais des phrase trop long, des description parfois trop omniprésentes et certaines figures de style pas forcements nécessaires obscurcissent le tout. Je te conseille d'essayer de faire un texte "à la Harry Potter" : des phrases très courtes, très claires, sans fioriture...

Pour parler d'un auteur plus glorieux, je te conseille d'étudier les idées de Hemingway, car c'est exactement ce qui te manque AMHA : lui avait l'obsession du mot juste, d'exprimer le plus possible avec le moins de mot.

Pasi, le trop, c'est du psychologique à pas chère, et tu peux faire mieux que du "pseudo classe" (je pense ici à toutes ces daubes avec des héros "trotrofor").

Modifié par Pasiphaé
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disparut dissipé entre-temps par Eork
"Dispersé" me semblerait plus exact.

Autre point: tes combats sont décrits vraiment en détail. C'est ton style, donc je n'ai rien à y redire.

Par contre, je ne sais pas si c'est moi qui y était particulièrement sensible ce soir ou si effectivement ça l'est, mais je trouve que tu es tombé dans l'excès dans ce passage, et qui tu as cassé tout ton dynamisme.

Ensuite, si ça se trouve, je me goure complétement, et c'est juste dût à la soirée ennuyante que je viens de passer.

Ah, dernier point: le cerf mort-vivant qui se sacrifie pour Frykten, je ne trouve pas ça top. :(

Bon, c'est permis à tout le monde d'avoir un moment de faiblesse; et c'est peut-être moi qui suis particulièrement critique ce soir. Alors j'espère pouvoir te relire bientôt, en sachant que ton prochain passage sera mieux.

EDIT: grillé par Pasiphaé, et je le trouve vachement dur avec toi

Modifié par haldu
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C'est vrai que je suis dure, mais je pense réellement que la marge de progression peut potentiellement être énorme... L'écriture, il parait que c'est 1% d'inspiration et 99% de sueur^^. Et les 1% tu les as!

Si tu le permet, je répond au MP et a Haldu en même temps.

Pour la réécriture de ton texte... Non, il vaut mieux pas! Par contre, juste re faire les espaces entre les paragraphes depuis le début ne durera jamais plus d'une demi heure, et décuplera la lisibilité du texte... En claire, tu pas en une demi heur de "nulle à chiez" à "sympathique"... Pas mal non?

Pour le reste, je pense que c'est bien plus de l'entrainement qu'autre chose... Par exemple, tu peux apprendre a faire des phrases courtes et plus impactantes en créant un texte d'entraînement... Peu importe qu'il soit d'un niveau moins bon que tes écrits habituelles, si il améliore ton niveau globale...

C'est exactement ce que j'avais fait il y a un certains temps ici :

http://forum.warhammer-forum.com/index.php...c=99377&hl=

Tu verras que le niveau n'est pas incroyable, mais ça m'a aidé... Le but avait été de commencer avec du trop cours, trop peu décrit et avancer vers plus de description progressivement pour voir où je devais m'arrêter.

Ensuite, c'est aussi une question de discipline. Pour ma part, j'ai tendance à tout écrire d'un coup... C'est mal! Je pense que prendre l'habitude de relire ce que tu as écris, mais un à trois jours après te donnera un bien meilleur recule, et te poussera à avancer.

En faisant cela, tu ressentira sans doute une certaine frustration (si tu savais ce que je ressent en relisant le début de mon récit sur Von Vocart!), mais cette frustration même est un bon moteur pour s'améliorer! Les vraies écrivain, les meilleurs, se relisent plusieurs fois... Et pas que pour les fautes (ça en fait, c'est l'éditeur qui s'en occupe, et parfois, il morfle :whistling: ).

Enfin, je te conseille un exercice très utile,

fait un texte (ou une partie de ce récit?) avec :

-Une seul mini-idée par phrase.

-En cas de description, un seul point par phrase, et chaque description doit suivre l'autre en étant reliée par une caractéristique spatiale (on va pas du pied à la tête, mais du pied à la jambe). Dans ton cas particulier, au moins 2 à 3 phrases par description.

-Un paragraphe par idée, il faut qu'à la fin tu puisse faire un sommaire de ton texte, avec un titre par paragraphe, qui puisse résumer tout ce qui est dit.

-D'abord ton style tout en description habituelle, puis tu réduit le volume de celle-ci de 25 voir 50% Sans perte de détails!.

Pasi, le texte devrait te prendre environs le double voir le triple du temps habituelle, mais devrait te faire passer dans la cour des grand.

Modifié par Pasiphaé
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Je trouve les conseils de Pasi pleins de bon sens, et ne le trouve pas si dur que cela. Il faut parfois subir une critique négative, et tant qu'on y met à peu près les formes, tout peut être accepté. Feurnard, à son époque, pratiquait le semi-flammage avec un art consommé qui lui était propre...

En parlant de Feurnard, deux rubriques de conseils d'écriture écrites par lui sur les Chroniques, et qui peuvent être utiles à tout un chacun :

- Méthode de Travail

- Méthode de Travail avancée

Amis du soir, bonsoir :unsure:

PS : Si vous désirez ouvrir un topic "d'exercices", ça peut potentiellement (avec réserves, hein) se faire. Demandez à Inxi ou à moi-même le cas échéant.

EDIT : Et celle-ci également, que j'avais oubliée.

Modifié par Celt
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