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Oraphïn l'intrépide


Oraphïn

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Oraphïn l’intrépide

Chapitre 1

Un elfe agile traversait la cour sombre. Des gardes l’aperçurent et le gong indiquant l’alarme résonna. Déjà une dizaine de gardes arrivèrent. Bientôt l’elfe ne fus plus tout seul. Une ombre rapide le rejoignis en très peu de temps. Le combat faisait rage. Des têtes tombaient. Les elfes très agiles ne se faisaient que très peu toucher. Un peu plus loin, Oraphïn observait la bataille, ne pouvant rien faire pour protéger ses parents car il n’avait jamais vraiment sut combattre.

Les hommes-bêtes arrêtèrent d’attaquer et se replièrent. Une ombre passa sur le toit, rapide, sans bruit. Les deux elfes l’entendire grâce à leurs fines oreilles qui discerneraient un homme à plus de deux cent mètres. L’ombre traversa la cour et attaqua les assaillants par derrière. S’attendant à cette attaque, ils ne furent tués, l’attaque surprise de l’ombre avait échoué. Cependant l’inconnu était un guerrier elfe noir très fort. Avec son sabre elfique, il avait une grande précision. La mère d’Oraphïn qui avait combattu regardait la bagarre avec attention. Son père évitait avec agilité les coups de l’ennemi, et, d’un coup, arracha la tête de l’elfe noir avec puissance et précision. La dernière chose que vu ce pauvre elfe fut son corps qui restait encore debout, sans tête. Oraphïn allait l’embrasser quand, soudain, une horde d’archer arriva.

La première vague fut fauchée par un contre circulaire, la deuxième fut brisée. Au même instant, la troisième attaqua. Des sifflements, le bruit d’une étoffe que l’on déchire. La quatrième frappa une fraction de seconde plus tard. Les attaquants se retirèrent. Au sol, gisait deux corps qui nageait dans une marre de sang. Ils étaient transpercés par plusieurs flèches.

Un cri sorti de la bouche d’Oraphïn, ses parents étaient défigurés. Une main le saisi et le fit taire. C’était un grand ami à lui. Il courait vers ses parents et Halder (son ami) le laissa les amener. On ne voyait plus leurs figures. Du sang séché s’étendait sur leurs visages transpercés par les flèches. Oraphïn les pris une dernière fois dans ses bras et les embrassa.

Il se réveilla en sursaut. Il dégoulinait de sueur. Il avait encore fait ce cauchemar qui le tourmentait maintenant depuis quatre ans. C’était pour cette raison qu’il avait décidé d’aller dans la plus grande armée des Elfes Sylvains. Ne pouvant rien faire pour protéger ses parents, il se sentait un peu coupable et s’était juré de les venger. Il avait été formé pendant trois ans puis avait commandé une petite armée, faisant des petites batailles. Depuis hier, il avait été nommé général d’une grande armée. Il allait faire une bataille pour prouver sa valeur. Ensuite peut-être il aurait une partie de sa conquête.

« Général, nous allons accoster.

-Très bien sergent, répondit Oraphïn. Préparez-vous à l’abordage ! »

Oraphïn prit sa dague elfique qui avait appartenu à ses parents. Une belle dague fine, légère mais tranchante. Il mit sa cotte de maille en Mitril et se prépara à descendre.

Une fois sur terre, ils partirent à la conquête de l’île. Au début tout était calme. Personne. Pas une ombre. Au bout d’une heure, ils arrivèrent au centre. Ils firent halte tout en restant sur leurs gardes.

Cela faisait une heure qu’ils se reposaient quand une horde d’hommes-bêtes surgit de derrière un rocher. Les elfes les ayant entendus, ne furent pas surpris. Les ennemis étaient une centaine et les elfes aussi. Le combat était terrifiant. Oraphïn, aveuglé par la vengeance, faisait tomber plein de têtes. Voyant qu’il y avait beaucoup de pertes, il fit reculer un certain nombre d’elfes pour assaillir les hommes-bêtes de flèche. D’un coup, Oraphïn et le général homme-bête se rencontrèrent. Oraphïn attaqua par la gauche et toucha son ennemi à la cuisse. L’homme-bête attaqua à son tour, ne réussissant pas à le toucher mais cependant le fit reculer de plusieurs mètres. Profitant de cet éloignement, Oraphïn décocha une flèche qui toucha son ennemi en plein ventre. Pendant que l’ennemi était occupé à enlever la flèche qui était enfoncée d’une soixantaine de centimètres, Oraphïn fit un grand bond et lui enfonça sa dague en plein cœur. Il l’enleva et lui trancha la tête d’une telle puissance qu’elle fit un bond de deux mètres de haut. Les survivants hommes-bêtes voyants la tête de leur chef voler, ils désertèrent, de peur. Aucun d’eux ne parvins à faire plus de dix pas, que, déjà, ils étaient transpercés de toutes parts par des flèches lancés à pleine puissance.

Oraphïn dit à son second de bien surveiller l’île pendant son absence qui ne durera pas bien longtemps. Il partit avec le meilleur navigateur qu’il disposait, le plus rapide. Il lui fit le rapport de bataille et lui rappela d’aller le plus vite possible. En effet, il était persuadé que du renfort ennemi allait bientôt arriver.

Il était découragé. Selon les espions de la Loren, il devait y avoir son grand ennemi, l’assassin de ses parents. L’information s’était révélée fausse. Il avait regardé touts les corps et n’avait pas vu le visage du chef qui avait donné l’ordre d’attaquer ses parents. Il le savait, il ne tarderait pas à venir. Les habitants de l’île avaient ressenti la soif de vengeance d’Oraphïn, et il ne le cachait pas.

Il accosta et prit le cheval qui l’attendait pour aller jusqu’au monolithe qui le transporterait directement au cœur de la Loren. Seul les elfes arrivaient à contrôler ces portes qui passaient d’un bout de la planète à l’autre. Oraphïn avait appris à s’en servir. C’était très difficile. C’était un mécanisme assez compliqué.

La route n’était pas très longue entre le monolithe et le port. A peine un quart d’heure.

Le ciel était sombre et orageux. Cela faisait maintenant trois jours qu’ils n’avaient pas vu le soleil. Malgré ce temps, les beaux arbres de la Loren étaient toujours aussi resplendissant. Jamais ces arbres magiques ne perdaient de leurs couleurs. Beaucoup d’elfes arrivaient à communiquer avec la nature mais Oraphïn voulait d’abord se venger puis, ensuite, s’il en avait la patience, il apprendrait ces langages. Il faut comprendre, quand on est tout seul, on peut toujours communiquer avec quelqu’un. Certes il y avait des hommes arbres et des dryades mais on ne les trouvait pas partout, ils se situaient surtout sur les frontières.

Il arriva devant le monolithe et l’actionna vers le lieu où il voulait aller. Il le traversa et, quelques secondes après se retrouva devant le palais. C’était une grande demeure, ce qui était rare chez les elfes sylvains. Il n’y avait pas de gardes, seulement une sorte de secrétaire qui s’occupait des affaires du roi et qui y faisait attendre les elfes qui voulaient voir le roi. Oraphïn n’attendit pas.

Il entra dans la pièce. Elle était immense ; on ne voyait pas le bout de la salle et le toit se trouvait à plus de vingt toises de haut. La pièce était très colorée. Des plantes poussaient partout. Devant lui le roi était assis. Un homme l’aurait confondu avec un simple elfe sylvain. Le souverain ne voulait pas que l’on voit qu’il était plus gradé que les autres.

« Bonjour général Oraphïn, dit le roi. Alors tu l’as conquit cette île ?

-Bonjour mon roi, salua Oraphïn. En effet nous avons conquit cette île mais sauf votre respect, vos informations étaient fausses. Mon ennemi juré ne s’y trouvait pas.

-Je sais, répondit le roi. À peine deux heures que tu étais parti qu’un espion est arrivé et ma appris que ton homme s’appelle Felion et était partit la veille voir les elfes noirs.

-Mais, diable que fait un homme bête avec des elfes noirs ?

-Justement, tu disais que tu avais vu un elfe noir s’introduire par derrière pour tuer tes parents

-Tout à fait.

-Tout se coordonne : les hommes bêtes ont passé un pacte entre eux et c’est peux être dangereux. Mes espions sont sûr d’eux.

-Mais alors qui ai-je donc tué sur l’île ?

-Son second. Qu’a-tu vu d’autre d’important ?

-Rien de spécial. Je n’ai pas trop eu le temps de bien observer le paysage. Il faut me comprendre, j’étais tellement excité de me venger que j’ai foncé tête basse. Au retour, j’étais tellement enragé !

-Oui, bien sûr j’aurai du m’en douter. Cependant, j’ai une proposition à te faire. Tu veux toujours te venger ?

-Bien sûr !

-Alors écoute-moi bien, tu vas partir avec un messager et quitter l’île pour aller sur une autre île qui te permettra d’aller attaquer les elfes noirs, le Chaos -mais il faudra d’abord me le demander-, tu pourra aller voir les hommes lézards et aller au grand marcher. Cette île, c’est un très honnête Haut-Elfe qui me la donné et qui se prénomme Sybérion l’éternel. Tu pourras faire connaissance avec lui. Tu seras entouré de deux autres îles. Une occupé par Sybérion et l’autre par un Haut-Elfe que nous ne connaissons pas encore. Acceptes-tu ma proposition ?

-Oui, avec plaisir. Savons-nous le nom de l’elfe noir ?

-Malheureusement non mais dès que nous en saurons plus, nous t’enverrons un messager pour t’informer.

-Combien de temps faut-il pour y aller ?

-Juste quelques secondes. Il y a un monolithe en plein milieu de ton île. »

Oraphïn partit ravit. Il atteint l’île en plusieurs heures : la mer était mauvaise. Ça ne lui avait pas enlevé sa joie. En débarquant, il pris la peine de bien l’observer : une plage de sable fin s’étendait sur une toise puis de l’herbe verdoyante s’étalait. On y trouvait de très beaux arbres mais pas aussi beaux que ceux de la Loren.

Il arriva au centre. L’herbe n’était plus verdoyante. Du sang s’étendait partout autour de la clairière.

Il dit au revoir à tous ses compagnons et partit. Il se trouvait maintenant au port de fortune qu’ils avaient construit. Il avait un petit regret dans son cœur, eux qui avaient combattu sous son ordre.

La traversée s’était bien passée. Maintenant il se trouvait devant le monolithe et l’actionnait. Il était tout content. Bientôt il allait se retrouver à l’autre bout du monde. C’était tellement excitant !

Modifié par Oraphïn
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Excusez moi. Ce n'est pas un rapport de bataille mais une histoire. si vous voulez voir la suite, ce ne sera pas dans les rapports de bataille. Ecrivez moi vos pensez juste au dessous (ça me montrera que au moins quelqu'un l'a lut!) :)

:evilgrin:

Déplacement effectué, ca sera à plus à sa place dans récit. Stercz

Modifié par stercz
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Chapitre 2

Oraphïn arriva de l’autre coté du monolithe et désactiva la porte derrière lui. C’était pareil que dans la Loren et ses alentours. Des regards se posèrent sur lui. C’était que des Elfes Sylvains mais ils le regardaient d’une étrange façon. Alors, seulement, il s’aperçut qu’il était taché de sang. Il n’avait pas pris le temps de se changer tellement il était pressé. Dire qu’il s’était présenté de cette tenue devant le roi ! Une rougeur lui monta à la tête. Quelle honte !

Il descendit des marches et se dirigea vers un garde et lui dit qu’il venait de la part du roi et qu’il s’appelait Oraphïn. À son grand étonnement, il l’appela mon seigneur. Alors, seulement une fois qu’il eut ouvert le parchemin du roi dans sa demeure fait avec des branchages comme tous les elfes sylvains, il y découvrit inscrit en une belle écriture elfique, qui était sûrement celle du roi :

“Oraphïn, j’ai l’honneur de te nommer seigneur de l’île où tu viens d’atterrir. J’espère que celle-ci te plaira. Elle se nomme Elfiria. La fameuse île dont je t’avais parlé. Un cheval libre t’attend n’importe où. Tu le monteras sans selle, tel veux ce cheval. Si tu le veux bien, tu pourras apprendre son langage chez un certain Hùîller. En attendant, il faut que tu l’appelles par son prénom : “Nécë” Qui veux dire fantôme en joli elfe. Pour le faire galoper, tu devras lui dire : “Noro Lim, Noro Lim, Nécë.” J’espère sincèrement qu’il te plaira beaucoup. C’est moi en personne qui l’ai choisi. Il sera à ton service mais tu devras respecter ce qu’il te demandera. Il ira volontiers au combat avec toi. Voici comment se présente l’île. Tu as débarqué en plein milieu de l’île. Demande au guide qui se trouve juste à côté de ta première maison. Il t’emmènera là où tu voudras. L’île fait un “U” et au milieu de celle-ci se trouve une petite île. Une forêt entoure ton île. Sybérion ne se trouve pas loin de chez toi. Tu peux aller le voir si tu veux. Il t’en expliquera peut-être plus que je n’en sais. Informe-moi si tu sais qui se trouve sur la troisième île. Maintenant, régale-toi bien sur ta nouvelle île.”

Oraphïn, tout content, appela son guide et lui demanda de lui faire visiter l’île. Une sacrée belle île : de beaux arbres, une splendide mer, des citoyens très gentils, le calme, tout ce qui donne envie de se reposer et d’être un simple citoyen sans torts. Seulement, lui ne sera jamais un citoyen tranquille. Du moins au début. Quand il en aura fini de se venger, peut-être, il fera moins de guerres et profitera de la beauté de cette île. En attendant, il n’en profitera que très peu.

Cela faisait maintenant deux jours entiers qu’il se reposait en attendant la venue d’un messager. Certes il ne s’ennuyait pas mais commençait à s’inquiéter. Il était dehors entrain de saluer les passants qui s’inclinaient devant lui et lui parlaient, quand, d’un coup, un messager arriva tranquille sur son cheval :

« Mon seigneur, c’est le roi qui m’envoie vous dire que vous pouvez attaquer Yeùrl, un elfe noir qui peut-être aurait en sa compagnie votre ennemie Felion. Il voulait vous demander si vous connaissiez l’habitant de la troisième île.

-Bonjour à vous, lui répondit Oraphïn. En effet, je connais l’occupant de la troisième île : Saoudentil le nocturne. Ai-je la permission d’attaquer la forteresse de cet Yeùrl ?

-Malheureusement non car vous ne disposez pas encore d’une assez grande armée. Notre cher roi fait tout son possible mais comme vous le savez, les hommes-bêtes redoublent de force ! Nous vous avons déjà trouvé quelques hommes mais pas suffisamment. Le roi vous demande donc de chercher des hommes sur votre île qui chercheraient de l’aventure. Vous ne les obligerez point, tout n’est que du volontariat. Bien sûr, ils auront un “salaire” ( il faut comprendre que chez les elfes sylvains, rien n’est payant. Chacun travaille pour le bien de l’autre.)

-Je ne cacherai point mon désespoir mais est-ce bien prudent ? Felion pourrait partir à tout moment et ensuite nous pourrions très bien ne pas le revoir !

-Je crois que ça ne risque pas. Comme vous le savez, les elfes noirs sont des traites, des lâches qui n’ont rien dans le cerveau et qui ont suivi ce sale démon de Slanesh. Selon nos espions, Yeùrl aurait capturé Felion. Certes, c’est peut-être ce qu’ils veulent montrer pour faire du chantage mais si vous voulez mon avis, ce n’est pas du bluff.

-Merci et bien le bonjour à notre cher roi bien aimé ! »

Oraphïn était à la fois content et à la fois assez énervé. Il comprenait très bien la décision du roi mais, ça se comprenait, râlait de ne pas pouvoir se venger tout de suite et laisser ce salaud encore en vie. Il trouvait que ça faisait bien trop longtemps que ces parents étaient morts et qu’il ne c’était pas encore venger, même un tout petit peu. À vrai dire, il avait peur que Felion ait tout oublier et qu’il meure sans savoir pourquoi. Juste à cette pensée, il frissonnait.

Ses parents auraient si fiers de lui : Oraphïn seigneur d’Elfiria ! Ses parents qui étaient eux même de grands combattants, très et qui tuaient des centaines d’hommes-bêtes sans même se faire blesser ! Ses parents qui avaient tellement peur que leur fils fasse pareil qu’eux et meure sous leurs yeux. Eux qui avaient fait le mauvais choix, eux qui étaient morts sous ses yeux sans même qu’il puisse tuer un seul homme !

Une heure après que le messager fut partit, il se dirigea vers la petite île qui se trouvait au centre du “U”, à laquelle se trouvaient les écoles militaires. Son guide lui avait déjà montré plusieurs fois, et, maintenant, allait y aller tout seul, sans son guide. À force, il commençait à la connaître. De larges rivières s’écoulaient des montagnes et formaient un grand lac, où, selon les légendes des anciens habitants, y résidait de nombreux poissons féroces. La plupart de ces rivières se jetaient dans un estuaire qui faisait environ six lieux de longs. Il y avait de la forêt sur quasiment tout Elfiria, ce qui lui donnait son charme. Seulement quelques montagnes se dressaient par-ci par-là. L’île était assez grande et elle avait une bonne ambiance. Pas de problèmes avec les hommes bêtes ni avec les attaques ennemies (c’est un peu normal puisque ces trois îles ne figurent pas sur les cartes, même les plus perfectionnées), ni avec les hauts elfes qui ne demandaient rien en échange. Une île avec de beaux ports, de beaux bateaux et des arbres splendides ainsi que quelques hommes arbres que l’on pouvait rencontrer n’importe où à part sur les petits chemins car ils se promenaient souvent en pleine forêt, parlant avec les arbres. Les hommes arbres sont grands, imposants et très fort. Leur fils les Dryades étaient moins forts, plus petits et se faisaient beaucoup plus rares.

Oraphïn arriva au bout de plusieurs heures et la nuit commençait à tomber. Il était parti tôt le matin et arrivait maintenant le soir. Il était parti avec son cheval Nécë et l’avait fait galoper, doucement, pendant environ six lieux. Maintenant, il apercevait la petite île à un quart de lieu. Il allait prendre le bateau le plus rapide pour l’atteindre.

Au bout d’une petite heure, il débarqua sur la petite île. Cette île n’avait pas trop de forêt et faisait à peine une lieue de diamètre. Il décida d’aller directement voir le général avec qui il discuterait pour la première fois. En effet, le général n’avait pas quitté la petite île qui se nomme Eroîn. Peut être n’avait pas été prévenu de son arrivée et n’avait pas bougé. En arrivant, il demanda à un passant qui était en armure où il pourrait trouver le général. Celui-ci le salua en entendant son nom et lui répondit qu’il se trouvait dans la cabane juste à côté du bâtiment de pierre. Oraphïn y alla en saluant les passants, courtoisement. Quand, enfin, il croisa le général :

« Bonjour général, dit Oraphïn.

-Oh, bonjour à vous mon seigneur, salua le général. Je ne vous attendais pas si tard, si j’avais su, je vous aurai préparé un accueil chaleureux.

-Cela m’importe peu, je ne voudrais pas exagérer.

-Mais non, ce n’est pas du tout exagéré, après tout vous êtes notre seigneur.

-Oui oui, c’est ce qu’on dit ces derniers temps, plaisanta Oraphïn. Sinon, quel est donc votre nom ?

-Je m’appelle Urion.

-Très bien. À ce que je vois vous avez été prévenu de mon arrivé sur Elfiria. C’est bien. Alors aussi, vous avez été prévenus que je voulais me venger et que cet homme se trouvait dans une forteresse que l’on ne connaît pas les plans et qu’il emprisonné.

-Justement, je voulais vous parler à ce sujet. Nous avons de nouvelles informations qui datent d’une heure à peine et qui nous donne des informations cruciales. La forteresse volerait.

-Ce serai donc une forteresse volante ?

-En effet. Nous n’avons pas encore informé le roi et nous comptions le faire demain une fois que nous serions passé vous voir.

-Je vois. Cela contredit tous mes plans. J’y réfléchirai cette nuit et je vous le dirai dès que vous passerez. Je vous attendrai devant le monolithe. Je serai habillé d’une capuche verte comme les feuilles du printemps. Au revoir et bonne nuit. J’ai du travail pour toute la nuit. Une dernière question. Est-ce que vous voulez y participer ?

-Bien et sans aucune hésitation. Bonne nuit à vous. »

Oraphïn se dirigea vers le bateau, pensif. Cette information de dernière minute contredisait tous ses plans. Il aurait besoin de guerriers faucons pour faire diversion, de grands aigles pour les amener au point le plus sensible. Seulement, il devait connaître à tout pris le plan au moins extérieur de la forteresse, s’il voulait éviter des pertes. L’attaque se déroulera plutôt commando que grosse armée. Il le savait, s’il voulait que les guerriers faucons fassent une bonne diversion, ils devaient être assez et eux pas beaucoup. L’attaque sera peut-être un échec avec les guerriers faucons, c’est pour ça qu’il demandera avant leur avis et leur dira tout sur l’opération kamikaze. Cela prendra beaucoup de temps à rassembler son armée et encore plus à aller attaquer. Il allait travailler toute la nuit et ça l’épuisera sûrement un peu pour aller voir le roi le lendemain.

Comme il l’avait prévu, il ne put se reposer une seule seconde et n’avait pas encore finit tous les plans quand le général et d’autres hauts gradés arrivèrent tôt le lendemain matin en apportant de bonnes nouvelles. Oraphïn avait une centaine de plans de la forteresse et là, maintenant, à son grand étonnement, le général lui apportait les plans. Il n’en croyait pas ses yeux. Comment le général avait t’il pu avoir un plan si précis de l’extérieur ? Ses espions devaient être très forts. Il était quand même soulagé car il n’avait pas travaillé pour rien. Il avait déjà imaginé ce plan.

Oraphïn était entrain de saluer tous les hauts gradés quand une jeune elfe sylvain arriva en courant :

« Mon seigneur, mon seigneur, il y a un homme-bête qui nous attaque là bas à un dixième de lieue d’ici !

-Est-il tout seul ? demanda Oraphïn.

-Oui mon seigneur. Les autres se font trucider par les hommes arbres mais lui à réussit à les contourner.

-D’accord, j’arrive tous de suite et vous autres suivaient moi, vous verrez ma force, dit-il aux hauts gradés. »

Oraphïn se précipita vers la direction que lui avait indiqué la jeune elfe sylvain. Il courait vite et évitait les branches sur son passage agilement. Les hauts gradés le suivaient de près. Bientôt ils entendirent des cris de plus en plus fort et de moins en moins nombreux. Tout en courant, Oraphïn sortit son arc et arrangea bien ses deux dagues. Bientôt il arriva dans une clairière où se défendaient tant bien que mal les pauvres citoyens contre un énorme homme bête. Il était gigantesque pour sa race mais rien ne pouvait effrayer Oraphïn : il voulait montrer sa force aux hauts gradés et sa détermination de se venger à la race homme bête. Une fois devant lui, il lui cria :

« Hé ! Tu n’as pas honte de tuer des elfes sylvains qui ne savent pas se battre, moi j’appelle ça un salaud ! Alors vient te battre contre quelqu’un de plus fort que toi et tu comprendras t’as douleur, sale lâche ! Tu ne mérite que la mort !

-Tu crois que c’est un petit pigeon de ta race qui va me faire peur ? Ah ! Ah ! Ah !

-Tu ne manque rien pour attendre ! Vas pourrir en enfer ! »

Oraphïn décocha une flèche qui traversa l’homme bête et alla se planter cent mètre plus loin. L’homme bête tituba mais continua à courir. Oraphïn sortit ses deux dagues les planta en plein dans le cœur de l’homme bête puis lui coupa le haut du corps, le séparant du bas. Les hauts gradés l’applaudirent et Urion pris la parole :

« Ça c’est ce que j’appelle un seigneur.

-Merci. »

Oraphïn était content. Il leur avait fait sa démonstration et l’avait même très réussie. Maintenant, il allait voir le roi et tout lui expliquer. Seulement avant il devait engager des enquêteurs pour savoir comment les hommes bêtes étaient arrivés sur cette île. D’après Sybérion, ces îles étaient cachées et que l’on ne pouvait pas les trouver. Soit ils y étaient arrivés par hasard, soit ils l’avaient vu quelques part. Une question qu’ils ne découvriraient sûrement pas de sitôt.

Une fois arrivés chez le roi, ils lui dirent tout et Oraphïn lui dévoila son plan. Un sacré plan un peu kamikaze mais quand même super. Il lui dit aussi ce qui c’était passé et pourquoi ils étaient arrivés en retard. Le roi livra à Oraphïn quelques guerriers faucons et onze grands aigles. Il lui dit aussi qu’il y avait parmi les citoyens des guerriers qui savaient bien mener les faucons.

Oraphïn était tout excité à l’idée qu’il avait avancé à grand pas dans sa vengeance. Une sensation qu’il aimait bien. Une fois repartit, le général Urion lui demanda :

« Pourrai-je savoir, si ce n’est pas trop indiscret, pourquoi le roi vous tutoie ?

« Bien sur, répondit Oraphïn, j’ai assisté à la mort de mes parents qui ont étaient tués sous mes yeux par un certain Felion, un homme bête. Après leur mort, le roi m’a recueillit et m’a enseigné l’art de la guerre. C’est aussi pour ça, enfin je le pense, qu’il m’a nommé seigneur d’Elfiria. »

Oraphïn partit avec les hauts gradés sur son île. Il ne tarderait pas à chercher des elfes qui savent monter sur des faucons. Il le fera le lendemain. En attendant, il allait se reposer.

Deux jours plus tard, Oraphïn avait réuni tous les elfes sylvains qui étaient capables de combattre sur des faucons et qui résidaient sur Elfiria. Maintenant, il allait leur dire le plan et, ensuite, ils choisiront d’y aller ou pas. Parmi les volontaires, Oraphïn choisira les meilleurs. Après un rude entraînement, ils partiront enfin attaquer la forteresse.

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Bon, je n'ai rien contre toi, (sauf que c'est un texte de plus à lire, et qu'il me semble long... Enfin bon, s'il est intéressant, alors ça va!) mais pour plus de facilité de lecture, tu devrais tout laisser sur le même post, ne serait-ce que pour ne pas nous dérouter! (celui qui veut trouver le début de l'histoire ne veut pas obligatoirement aller fouiller tout le forum!).

Voilà. Maintanant, faut que je lise, le début d'abord et cette suite par-après... Je ferais mon commentaire lorsque tout sera rassemblé...

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Un texte ambitieu qui semble être le prologue d'une grande aventure.

Pour ton premier récit ici, tu t'en tire pas mal. Je ferais juste une remarque sur la concordance des temps: tu emploies des futures qui serait sans doute mieux en passé simple.

Bienvenue à toi dans la rubrique. J'essaierais de te faire un retour plus construit dès que tu auras mis un ou deux autres textes.

Zarathoustra

PS: la rubrique a été très riche ces derniers temps, ton texte arrive un peu au mauvais moment car il a été noyé dans la masse. Ne te décourage surtout pas car le nombre de retours n'est pas significatif. Je t'onvite aussi à lire le post "SOS".

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Voilà un texte qui était passé inaperçu et qui vaut vraiment qu'on s'y attarde. Comme il s'agit de tes débuts dans ce forum, ne crois pas que l'on soit si froid d'habitude, mais ton texte est tombé au mauvais moment, predu au mileu de plein d'autres.

Avec une telle intro, tu ne dois surtout pas baisser tes bras et nous donner une suite! :whistling:

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En effet, ce texte mérite d'être lu, vraiment! :innocent:

J'aime bien l'impression de puissance et de vitesse qui ressort des combats. Au moins, on a pas l'impression que les coups sont donnés au ralenti! :clap:

Le personnage: la haine qu'il voue à l'assassin de ses parents...pas mal! :P

Mais n'oublie pas, un elfe d'Ulthuan qui succombe à la haine a déjà un pied sur les terres de Malekith.... :whistling:

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Mais n'oublie pas, un elfe d'Ulthuan qui succombe à la haine a déjà un pied sur les terres de Malekith.... 

En effet, Eltharion est sujet à une certaine haine vis-à-vis des elfes noirs et des orcs.

C'est pour cette raison qu'il a un pied à Naggaroth, les deux meme ...

...pour massacrer de l'elfe noir !

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Les deux elfes l’entendire grâce à leurs fines oreilles qui entendraient un homme à plus de deux cent mètres

ça commence bien, une répétition!

L’ombre traversa la cour et attaqua les deux elfes par derrière. S’attendant à cette attaque

Encore! Attaque, attaquer...

En plus, j'ai vu vingt fois le mot elfe! Fait gaffe à ces répéts!

La dernière chose que vu ce pauvre elfe

La dernière chose que vit...

Il avait été formé pendant trois ans

Et il est déjà général? bon, ok...

Les elfes les ayant entendus, ne furent pas surpris

il manque une virgule!

Les survivants hommes-bêtes voyants la tête de leur chef voler, ils désertèrent de peur

Deux fois le sujet...

Oraphïn avait appris à s’en servir. C’était très difficile de s’en servir

SVP, plus de répét! Relis toi!

Alors tu l’as conquit cette île ?

Excuse moi, mais il aurait aussi put dire: Yo mon pote, ça s'est bien passé cette petite virés?

Tiens, Sybérion? Ok...

Bon, selon moi, il faut te relire! Ton projet me semble ambitieux et il faut te donner les moyens de le mener à bien! Essaie peut-être de mettre aussi un ou deux connecteurs, etc... Regarde, j'ai pris un ou deux exemples de tes fautes les plus fréquentes... En fait, je dirais que c'est tout de même assez agréable à lire, car on se sent avec Oraphïn!

Allez, travaille et continue!

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Effectivement, quelques répétitions et fautes alourdissent le texte, qui a pourtant pour lui un certain souffle et un grand potentiel.

La forme est importante, faut pas la négliger, avec ce qui se dessine derrière, c'est vraiment dommage.

Courage, il suffit de se relire attentivement pour éviter la plupart de ces erreurs.

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Invité Feurnard

Comme vous l'avez dit : dès que l'on substitue le fond à la forme, l'histoire devient très agréable. Je viens de la survoler et, pourtant, tout m'a semblé parfaitement clair. Pour un peu, je l'aurais comparé à l'illiade (pour les répétitions !). Mais il n'y a aucun doute, c'est prometteur.

Que vient faire Sybérion là-dedans ? Tiens tiens tiens, décidément la toile s'épaissit... je ne serais donc pas le seul à garder mes personnages.

Le fait qu'un elfe, sylvain qui plus est, joue de la vengeance au combat comme dans la vie courante, m'inquiète au plus haut point ; et la manière dont lui a parlé le roi m'intrigue, puisque Malékith aurait pu tenir le même discours. Les elfes usent de noblesse pour vivre, pas de violence. Aussi Oraphïn risque-t-il de passer dans les camp des méchants (qu'il le veuille ou non).

L'utilisation de ce monolithe m'intéresse tout particulièrement ; non point qu'il me rappelle "la toile" des eldars de 40k, mais surtout parce que, justement, je travaille un texte parlant de monolithe (cf. Récit Commun). Aussi, si tu crois cette utilisation sûre, dis-le moi, je te prie. Cela se révèlerait très utile.

Enfin, après les textes du chat noir, je suis surpris d'apprendre que de frêles elfes tiennent en respect et massacrent littéralement des hommes-bètes, alors que des murs de lances ne sont parvenus qu'à les exciter encore plus. Serait-ce de la glorification ? Un jeu trop subtil et à double-tranchant ; mais on va dire que je confonds et mélange des choses qui n'ont aucun lien entre elles.

Pour ma part, je suis surtout impatient de lire la rencontre entre Oraphïn et Sybérion l'éternel, qui risque de s'emplir d'intérêt. Une bonne raison pour continuer !

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Bon les plus grandes remarque on ete faite , mais je rajouterai que le comportement que tu donne a Oraphin et etrange si il est ES,car je ne les imagine pas du tout partir pour la conquette d'une ile et au passage se venger.

Mais c'est peut etre moi qui n'ai pas compris :innocent:

Sinon c'est bien sympa. :whistling:

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sauf votre respect les gars, oraphïn est un elfe sylvain.

ps: oraphïn, si tu passe par la envoi moi ton mot de passe par mail ( sirius1725@aol.com), bien que cela n'ai rien a voir avec le forum, il m'a demandé de lui mettre un avatar.

voilà++

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Bon texte, un rytme assez soutenue est pas ennuyant.

Dans tom combat tu marque tous le temps "dague", essaye de changer de mot comme Arme, lame,...

Bonne chance pour la suite

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Invité Baron Leeuwenhart

C’est parce que tu as eu plein de commentaires assez positifs que je vais me permettre de te donner mon avis qui ne te plaira peut-être pas.

En de nombreux points je ne trouve pas ton histoire crédible… Principalement parce que tu nous dépeins de fantasmatiques elfes quasi invincibles (style l'improbable Legolas vu par Peter Jackson...). La défaite des Hommes-Bêtes notamment me paraît beaucoup, beaucoup trop facile.

Et, (mais ça puisque tu débutes ça n’est pas vraiment problématique, tu t’amélioreras par la suite sans aucun doute) je trouve ton français, comment dire, très… naïf. Tu ne varies que très peu le vocabulaire. Et surtout, tu fais des phrases toujours très courtes. Je t’avoue que ça me donne en définitive l’impression que c’est très peu travaillé, ce qui te semblera peut-être injuste si tu y as passé du temps.

Le fait que tu ailles toujours au plus simple et au plus rapide, est sûrement bien pour la fluidité du récit, d’ailleurs les autres ont apprécié cela, mais moi personnellement à cause de ça je ne me suis jamais investi émotionnellement dans ton récit, et je n’y ai pas trouvé de profondeur.

Enfin, tout ça pour dire, quand même, parce qu’après tout c’est ça l’important, que c’est déjà très bon pour un débutant.

Et surtout ne doute pas une seconde que je t’encourage à continuer.

Mais voilà, pour le souci de la pluralité d’opinion, je tenais à y aller de ma critique rabat-joie.

Au fait une petite question :

Son père évitait avec agilité les coups de l’ennemi, et, d’un coup, arracha la tête de l’elfe noir avec puissance et précision. La dernière chose que vu ce pauvre elfe fut son corps qui restait encore debout, sans tête.

J’ai peur de comprendre… C’est la tête de l’elfe noir mort qui voit son propre corps décapité ?

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tout dabord, merci d'en parler, j'ai beau lui dire, il considère son fançais comme parfait.

ensuite, nous avons vu ( on est dans la même classe) en histoire que lorsque l'on guilloinait quelcun, le cerveau restait irigué quelques instant, sufisement pour qu'il voit la foule le regarder d'un air béhat, et son propre corp sanguinolant. voila

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  • 3 semaines après...

Chapitre 2

Oraphïn arriva de l’autre coté du monolithe et désactiva la porte derrière lui. C’était pareil que dans la Loren et ses alentours. Des regards se posèrent sur lui. C’était que des Elfes Sylvains mais ils le regardaient d’une étrange façon. Alors, seulement, il s’aperçut qu’il était taché de sang. Il n’avait pas pris le temps de se changer tellement il était pressé. Dire qu’il s’était présenté de cette tenue devant le roi ! Une rougeur lui monta à la tête. Quelle honte !

Il descendit des marches et se dirigea vers un garde et lui dit qu’il venait de la part du roi et qu’il s’appelait Oraphïn. À son grand étonnement, il l’appela mon seigneur. Alors, seulement une fois qu’il eut ouvert le parchemin du roi dans sa demeure fait avec des branchages comme tous les elfes sylvains, il y découvrit inscrit en une belle écriture elfique, qui était sûrement celle du roi :

“Oraphïn, j’ai l’honneur de te nommer seigneur de l’île où tu viens d’atterrir. J’espère que celle-ci te plaira. Elle se nomme Elfiria. La fameuse île dont je t’avais parlé. Un cheval libre t’attend n’importe où. Tu le monteras sans selle, tel veux ce cheval. Si tu le veux bien, tu pourras apprendre son langage chez un certain Hùîller. En attendant, il faut que tu l’appelles par son prénom : “Nécë” Qui veux dire fantôme en joli elfe. Pour le faire galoper, tu devras lui dire : “Noro Lim, Noro Lim, Nécë.” J’espère sincèrement qu’il te plaira beaucoup. C’est moi en personne qui l’ai choisi. Il sera à ton service mais tu devras respecter ce qu’il te demandera. Il ira volontiers au combat avec toi. Voici comment se présente l’île. Tu as débarqué en plein milieu de l’île. Demande au guide qui se trouve juste à côté de ta première maison. Il t’emmènera là où tu voudras. L’île fait un “U” et au milieu de celle-ci se trouve une petite île. Une forêt entoure ton île. Sybérion ne se trouve pas loin de chez toi. Tu peux aller le voir si tu veux. Il t’en expliquera peut-être plus que je n’en sais. Informe-moi si tu sais qui se trouve sur la troisième île. Maintenant, régale-toi bien sur ta nouvelle île.”

Oraphïn, tout content, appela son guide et lui demanda de lui faire visiter l’île. Une sacrée belle île : de beaux arbres, une splendide mer, des citoyens très gentils, le calme, tout ce qui donne envie de se reposer et d’être un simple citoyen sans torts. Seulement, lui ne sera jamais un citoyen tranquille. Du moins au début. Quand il en aura fini de se venger, peut-être, il fera moins de guerres et profitera de la beauté de cette île. En attendant, il n’en profitera que très peu.

Cela faisait maintenant deux jours entiers qu’il se reposait en attendant la venue d’un messager. Certes il ne s’ennuyait pas mais commençait à s’inquiéter. Il était dehors entrain de saluer les passants qui s’inclinaient devant lui et lui parlaient, quand, d’un coup, un messager arriva tranquille sur son cheval :

« Mon seigneur, c’est le roi qui m’envoie vous dire que vous pouvez attaquer Yeùrl, un elfe noir qui peut-être aurait en sa compagnie votre ennemie Felion. Il voulait vous demander si vous connaissiez l’habitant de la troisième île.

-Bonjour à vous, lui répondit Oraphïn. En effet, je connais l’occupant de la troisième île : Saoudentil le nocturne. Ai-je la permission d’attaquer la forteresse de cet Yeùrl ?

-Malheureusement non car vous ne disposez pas encore d’une assez grande armée. Notre cher roi fait tout son possible mais comme vous le savez, les hommes-bêtes redoublent de force ! Nous vous avons déjà trouvé quelques hommes mais pas suffisamment. Le roi vous demande donc de chercher des hommes sur votre île qui chercheraient de l’aventure. Vous ne les obligerez point, tout n’est que du volontariat. Bien sûr, ils auront un “salaire” ( il faut comprendre que chez les elfes sylvains, rien n’est payant. Chacun travaille pour le bien de l’autre.)

-Je ne cacherai point mon désespoir mais est-ce bien prudent ? Felion pourrait partir à tout moment et ensuite nous pourrions très bien ne pas le revoir !

-Je crois que ça ne risque pas. Comme vous le savez, les elfes noirs sont des traites, des lâches qui n’ont rien dans le cerveau et qui ont suivi ce sale démon de Slanesh. Selon nos espions, Yeùrl aurait capturé Felion. Certes, c’est peut-être ce qu’ils veulent montrer pour faire du chantage mais si vous voulez mon avis, ce n’est pas du bluff.

-Merci et bien le bonjour à notre cher roi bien aimé ! »

Oraphïn était à la fois content et à la fois assez énervé. Il comprenait très bien la décision du roi mais, ça se comprenait, râlait de ne pas pouvoir se venger tout de suite et laisser ce salaud encore en vie. Il trouvait que ça faisait bien trop longtemps que ces parents étaient morts et qu’il ne c’était pas encore venger, même un tout petit peu. À vrai dire, il avait peur que Felion ait tout oublier et qu’il meure sans savoir pourquoi. Juste à cette pensée, il frissonnait.

Ses parents auraient si fiers de lui : Oraphïn seigneur d’Elfiria ! Ses parents qui étaient eux même de grands combattants, très et qui tuaient des centaines d’hommes-bêtes sans même se faire blesser ! Ses parents qui avaient tellement peur que leur fils fasse pareil qu’eux et meure sous leurs yeux. Eux qui avaient fait le mauvais choix, eux qui étaient morts sous ses yeux sans même qu’il puisse tuer un seul homme !

Une heure après que le messager fut partit, il se dirigea vers la petite île qui se trouvait au centre du “U”, à laquelle se trouvaient les écoles militaires. Son guide lui avait déjà montré plusieurs fois, et, maintenant, allait y aller tout seul, sans son guide. À force, il commençait à la connaître. De larges rivières s’écoulaient des montagnes et formaient un grand lac, où, selon les légendes des anciens habitants, y résidait de nombreux poissons féroces. La plupart de ces rivières se jetaient dans un estuaire qui faisait environ six lieux de longs. Il y avait de la forêt sur quasiment tout Elfiria, ce qui lui donnait son charme. Seulement quelques montagnes se dressaient par-ci par-là. L’île était assez grande et elle avait une bonne ambiance. Pas de problèmes avec les hommes bêtes ni avec les attaques ennemies (c’est un peu normal puisque ces trois îles ne figurent pas sur les cartes, même les plus perfectionnées), ni avec les hauts elfes qui ne demandaient rien en échange. Une île avec de beaux ports, de beaux bateaux et des arbres splendides ainsi que quelques hommes arbres que l’on pouvait rencontrer n’importe où à part sur les petits chemins car ils se promenaient souvent en pleine forêt, parlant avec les arbres. Les hommes arbres sont grands, imposants et très fort. Leur fils les Dryades étaient moins forts, plus petits et se faisaient beaucoup plus rares.

Oraphïn arriva au bout de plusieurs heures et la nuit commençait à tomber. Il était parti tôt le matin et arrivait maintenant le soir. Il était parti avec son cheval Nécë et l’avait fait galoper, doucement, pendant environ six lieux. Maintenant, il apercevait la petite île à un quart de lieu. Il allait prendre le bateau le plus rapide pour l’atteindre.

Au bout d’une petite heure, il débarqua sur la petite île. Cette île n’avait pas trop de forêt et faisait à peine une lieue de diamètre. Il décida d’aller directement voir le général avec qui il discuterait pour la première fois. En effet, le général n’avait pas quitté la petite île qui se nomme Eroîn. Peut être n’avait pas été prévenu de son arrivée et n’avait pas bougé. En arrivant, il demanda à un passant qui était en armure où il pourrait trouver le général. Celui-ci le salua en entendant son nom et lui répondit qu’il se trouvait dans la cabane juste à côté du bâtiment de pierre. Oraphïn y alla en saluant les passants, courtoisement. Quand, enfin, il croisa le général :

« Bonjour général, dit Oraphïn.

-Oh, bonjour à vous mon seigneur, salua le général. Je ne vous attendais pas si tard, si j’avais su, je vous aurai préparé un accueil chaleureux.

-Cela m’importe peu, je ne voudrais pas exagérer.

-Mais non, ce n’est pas du tout exagéré, après tout vous êtes notre seigneur.

-Oui oui, c’est ce qu’on dit ces derniers temps, plaisanta Oraphïn. Sinon, quel est donc votre nom ?

-Je m’appelle Urion.

-Très bien. À ce que je vois vous avez été prévenu de mon arrivé sur Elfiria. C’est bien. Alors aussi, vous avez été prévenus que je voulais me venger et que cet homme se trouvait dans une forteresse que l’on ne connaît pas les plans et qu’il emprisonné.

-Justement, je voulais vous parler à ce sujet. Nous avons de nouvelles informations qui datent d’une heure à peine et qui nous donne des informations cruciales. La forteresse volerait.

-Ce serai donc une forteresse volante ?

-En effet. Nous n’avons pas encore informé le roi et nous comptions le faire demain une fois que nous serions passé vous voir.

-Je vois. Cela contredit tous mes plans. J’y réfléchirai cette nuit et je vous le dirai dès que vous passerez. Je vous attendrai devant le monolithe. Je serai habillé d’une capuche verte comme les feuilles du printemps. Au revoir et bonne nuit. J’ai du travail pour toute la nuit. Une dernière question. Est-ce que vous voulez y participer ?

-Bien et sans aucune hésitation. Bonne nuit à vous. »

Oraphïn se dirigea vers le bateau, pensif. Cette information de dernière minute contredisait tous ses plans. Il aurait besoin de guerriers faucons pour faire diversion, de grands aigles pour les amener au point le plus sensible. Seulement, il devait connaître à tout pris le plan au moins extérieur de la forteresse, s’il voulait éviter des pertes. L’attaque se déroulera plutôt commando que grosse armée. Il le savait, s’il voulait que les guerriers faucons fassent une bonne diversion, ils devaient être assez et eux pas beaucoup. L’attaque sera peut-être un échec avec les guerriers faucons, c’est pour ça qu’il demandera avant leur avis et leur dira tout sur l’opération kamikaze. Cela prendra beaucoup de temps à rassembler son armée et encore plus à aller attaquer. Il allait travailler toute la nuit et ça l’épuisera sûrement un peu pour aller voir le roi le lendemain.

Comme il l’avait prévu, il ne put se reposer une seule seconde et n’avait pas encore finit tous les plans quand le général et d’autres hauts gradés arrivèrent tôt le lendemain matin en apportant de bonnes nouvelles. Oraphïn avait une centaine de plans de la forteresse et là, maintenant, à son grand étonnement, le général lui apportait les plans. Il n’en croyait pas ses yeux. Comment le général avait t’il pu avoir un plan si précis de l’extérieur ? Ses espions devaient être très forts. Il était quand même soulagé car il n’avait pas travaillé pour rien. Il avait déjà imaginé ce plan.

Oraphïn était entrain de saluer tous les hauts gradés quand une jeune elfe sylvain arriva en courant :

« Mon seigneur, mon seigneur, il y a un homme-bête qui nous attaque là bas à un dixième de lieue d’ici !

-Est-il tout seul ? demanda Oraphïn.

-Oui mon seigneur. Les autres se font trucider par les hommes arbres mais lui à réussit à les contourner.

-D’accord, j’arrive tous de suite et vous autres suivaient moi, vous verrez ma force, dit-il aux hauts gradés. »

Oraphïn se précipita vers la direction que lui avait indiqué la jeune elfe sylvain. Il courait vite et évitait les branches sur son passage agilement. Les hauts gradés le suivaient de près. Bientôt ils entendirent des cris de plus en plus fort et de moins en moins nombreux. Tout en courant, Oraphïn sortit son arc et arrangea bien ses deux dagues. Bientôt il arriva dans une clairière où se défendaient tant bien que mal les pauvres citoyens contre un énorme homme bête. Il était gigantesque pour sa race mais rien ne pouvait effrayer Oraphïn : il voulait montrer sa force aux hauts gradés et sa détermination de se venger à la race homme bête. Une fois devant lui, il lui cria :

« Hé ! Tu n’as pas honte de tuer des elfes sylvains qui ne savent pas se battre, moi j’appelle ça un salaud ! Alors vient te battre contre quelqu’un de plus fort que toi et tu comprendras t’as douleur, sale lâche ! Tu ne mérite que la mort !

-Tu crois que c’est un petit pigeon de ta race qui va me faire peur ? Ah ! Ah ! Ah !

-Tu ne manque rien pour attendre ! Vas pourrir en enfer ! »

Oraphïn décocha une flèche qui traversa l’homme bête et alla se planter cent mètre plus loin. L’homme bête tituba mais continua à courir. Oraphïn sortit ses deux dagues les planta en plein dans le cœur de l’homme bête puis lui coupa le haut du corps, le séparant du bas. Les hauts gradés l’applaudirent et Urion pris la parole :

« Ça c’est ce que j’appelle un seigneur.

-Merci. »

Oraphïn était content. Il leur avait fait sa démonstration et l’avait même très réussie. Maintenant, il allait voir le roi et tout lui expliquer. Seulement avant il devait engager des enquêteurs pour savoir comment les hommes bêtes étaient arrivés sur cette île. D’après Sybérion, ces îles étaient cachées et que l’on ne pouvait pas les trouver. Soit ils y étaient arrivés par hasard, soit ils l’avaient vu quelques part. Une question qu’ils ne découvriraient sûrement pas de sitôt.

Une fois arrivés chez le roi, ils lui dirent tout et Oraphïn lui dévoila son plan. Un sacré plan un peu kamikaze mais quand même super. Il lui dit aussi ce qui c’était passé et pourquoi ils étaient arrivés en retard. Le roi livra à Oraphïn quelques guerriers faucons et onze grands aigles. Il lui dit aussi qu’il y avait parmi les citoyens des guerriers qui savaient bien mener les faucons.

Oraphïn était tout excité à l’idée qu’il avait avancé à grand pas dans sa vengeance. Une sensation qu’il aimait bien. Une fois repartit, le général Urion lui demanda :

« Pourrai-je savoir, si ce n’est pas trop indiscret, pourquoi le roi vous tutoie ?

« Bien sur, répondit Oraphïn, j’ai assisté à la mort de mes parents qui ont étaient tués sous mes yeux par un certain Felion, un homme bête. Après leur mort, le roi m’a recueillit et m’a enseigné l’art de la guerre. C’est aussi pour ça, enfin je le pense, qu’il m’a nommé seigneur d’Elfiria. »

Oraphïn partit avec les hauts gradés sur son île. Il ne tarderait pas à chercher des elfes qui savent monter sur des faucons. Il le fera le lendemain. En attendant, il allait se reposer.

Deux jours plus tard, Oraphïn avait réuni tous les elfes sylvains qui étaient capables de combattre sur des faucons et qui résidaient sur Elfiria. Maintenant, il allait leur dire le plan et, ensuite, ils choisiront d’y aller ou pas. Parmi les volontaires, Oraphïn choisira les meilleurs. Après un rude entraînement, ils partiront enfin attaquer la forteresse.

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La seule chose que je retiendrais de ton récit sera le franc-parler d'Oraphïn ! Quelle verve, y a pas à dire ! Par deux fois une insulte déplacée, alliée à une considération de son plan tout de même osée.

Sinon, l'histoire se profile et ça pue déjà la trahison... mais il faut toujours attendre avant de juger (à ce qu'il paraît). Heureusement que le fond sauve la forme car, souvent, tes paragraphes se transforment en chemin du combattant.

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Premièrement:

-Ce serai donc une forteresse volante ?

Franchement, j'ai crut à une blague... On dirait un dialogue de Naheulbeuk!

Sinon, tu répéte sans arrêt le mot île ainsi que plusieurs autres mais en quantité moins importante.

Reste que l'histoire est bien menée. Un peu simplète par moment, mais plutôt agréable.

Mon conseil:

- relis-toi (pour les répétitions)

- reste dans ce style, ça fait tellement plus drôle que de lire un texte sombre comme il y en a tant (par contre, si ta prétention était de nous livrer un trcu sérieux, alors, tout à fait entre nous, je crois que c'est loupé...)

Imperator, dur mais correct!

(c'est bien quand même, que tu ne te méprennes pas sur mes dires.)

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