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Valkyrie


arteus

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[b]Ma façon à moi de me maintenir immerger dans le hobby. Au jourd'hui, je vous propose un texte illustrant une escouade de trooupes de chocs parachutistes, enjoy ![/b]



[font="Trebuchet MS"]La vitesse obligeait le premier sergent Stern à lutter pour ne pas vomir. Le bruit assourdissant des moteurs de la Valkyrie lancée à toute vitesse l’empêchait de se concentrer. Or, de la concentration, il lui en faudrait, une fois dehors.

Il jeta un coup d’œil discret à ses troupes. Il n’avait jamais été un meneur d’hommes. Propulsé au rang de sergent, Stern n’était qu’un soldat qui appliquait les ordres à la lettre, sans poser de questions. Son escouade de troupes de choc portait mal son nom. Même si la plupart de ses camardes avaient enfilé leur masque, il devinait aisément la mine déconfite de leurs visages, et la fatigue dessinée sous leurs yeux.

Leurs armures carapaces étaient polies par les débris et la poussière, quand elles n’étaient pas tout simplement perforées par des impacts de différente nature. Partout où l’armure ne couvrait pas le corps de son porteur, on apercevait des bandages rougeâtres, reformés à la hâte entre deux missions.

Même un homme formé par la schola progenium ne pouvait espérer maintenir sa forme dans une campagne si intense. En quelques mois, les régiments munikians avaient été rassemblés pour former le faire de lance de la croisade des mondes Oshovus. Depuis, les pertes se chiffraient en milliers, le front s’enlisaient, et… Un bruit :

[i]« Escouade Stern –ici Helljumper- en approche de la ZA. Tenez-vous prêts»[/i]

Pour la première fois depuis plus de deux jours, Stern sourit. Il n’avait jamais compris pourquoi le pilote de son engin exerçait avec tant de formalisme le langage radio. Une tradition issue de la flotte impériale, pensa-t-il.

L’escouade se mit en branle, et forma deux files de cinq hommes chacune. Des bruits métalliques se firent entendre, d’un bout à l’autre de la soute. Les mains expertes des troupes de choc sécurisaient leurs grave-chutes via quelques réglages et autres vérifications.

Bretelles. Déclencheur anti-grav. Allumage. Déclencheur de secours, Fixations. Une routine bien connue des troupes aéroportées de la garde impériale, exécutée avec la grâce d’un ballet.
Ce fut au tour des armes. Tous portaient le traditionnel fusil radiant laser modèle M34-A1, une arme encombrante si elle était couplée avec un générateur laser. Mais l’escouade Stern, spécialiste de l’assaut aéroporté, avait depuis longtemps troqué cette option pour des cellules indépendantes, plus maniables, mais moins chargées.

Autour de lui, ses hommes laissaient transparaitre leur excitation. Malrick vérifia une énième fois son fusil à pompe secondaire, chargé de grenailles explosives vendues par un ratling aux goûts raffinés. Clay, qui avait servi de nombreuses années aux côtés des Faucons Harakonniens, en avait repris le chant de saut, qu’il récitait. Les autres se contentaient de vérifier leur matériel, des grenades à l’auspex en passant par la baïonnette.

[i]« Escouade Stern –ici Helljumper- ouverture trappe. Préparez-vous au saut »[/i]

Toujours ce foutu formalisme. L’estomac de Stern fut retourné par la perte de vitesse de la Valkyrie, qui offrait maintenant à son escouade une vue désolante.

Au-dessous deux se trouvait Harcoris Prime, une cité ruche s’étalant sur des kilomètres, qui abritaient de nombreuses installations stratégiques. Le son des combats au sol était presque couvert par les bruits des moteurs, mais Stern pouvait discerner l’intensité des escarmouches en cours.

Dans la visière de son casque se reflétait les feux de la guerre. Avec du recul, le sergent aurait presque pu trouver ça beau.

Le vert clignotant des gyrophares de la soute ramena l’escouade à la réalité. Fléchir les jambes, respirer, enlever la sécurité, respirer.

Vert fixe. L’escouade plongea. Deux par deux, les hommes de l’escouade Stern se donnaient corps et âmes au vide aérien, saturé de tirs de DCA. Comme le voulais la tradition, le sergent et son second partaient en dernier.

Epaules contre épaules, ils prirent leur élan.

Celui-ci fût fauché par un mitraillage hasardeux. A sa droite, le second de Stern était criblé d’impacts, et dégoulinant de sang. Il venait de rater son saut, et la Valkyrie, touchée par les tirs, piquait vers le sol. L’attraction de la planète le ramena tout au fond de la soute.

Le sergent évita de justesse une lourde caisse à outil. Il Tenta de s’extraire de l’engin endommagé, mais la Valkyrie semblait vouloir partager son sort avec le soldat. Il hurla au pilote d’ouvrir les trappes latérales, espérant ainsi tenter un saut convenable. Pas de réponse. De toute évidence, ce lâche s’était déjà éjecté.

Stern devait faire un choix. Il activa son grave-chute, qui le propulsa brusquement en dehors de l’épave. La poussée générée par cet acte de la dernière chance aurait normalement pu le rendre inconscient. Mais il en avait vu d’autres. Les bretelles de son grave-chute s’enfonçaient dans ses épaules, le maintenant éveillé par la douleur.

Il tombait, oui, il tombait, bien trop vite. Les graves-chutes étaient chargés pour chaque saut, d’une quantité d’énergie juste suffisante. Il n’avait plus le choix. Il désactiva volontairement l’anti gravité et plongea la tête en avant.

L’air s’engouffrait partout il pouvait, l’obligeant à redoubler d’efforts. Le bruit des combats se rapprochait, dangereusement. Si ses hommes avait réussi à atteindre la plate-forme, il devait déjà combattre une horde de garde renégats, corrompus par les puissances de la ruine.

De l’air, de la vitesse, du bruit. Tout semblait plus fort, il devait identifier son point de chute, et activer au bon moment son déclencheur de secours.
A quelques centaines de mètres du sol, il comprit qu’il devrait atterrir sur un des nombreux immeubles qui se rapprochaient. Son geste devait être précis à la seconde près. La moindre erreur lui couterait la vie.

Ce qu’on disait était faux, on ne s’évanouit pas en chutant. On ressent jusqu’au dernier moment la peur de s’écraser au sol. A cette vitesse, atterrir de la sorte transformait un parachutiste en purée de chair et d’os, et ce plus facilement qu’un tir de fuseur.

Il alluma son déclencheur de secours, sa chute se fit plus lente, mais ses brettelles faillirent lui trancher la gorge. Son entraînement avait payé.

Du moins, pour le moment. Au-dessous de ses pieds se tenait le toit d’un immeuble, envahi d’uniformes de couleur marron. Il se croyait dans une zone contrôlé par les impériaux. Il avait tort. Mais, il avait à sa disposition la meilleure arme qui soit : l’effet de surprise. Vu le vacarme ambiant, les renégats n’avait aucune chance de l’entendre fendre l’air au-dessus de leurs têtes.

Stern réussi à attraper une grenade, qu’il dégoupilla. Quelques secondes plus tard, le toit était soufflé par l’explosion. Laissant tout juste le temps au sergent de préparer son atterrissage, la phase la plus complexe.

Vous aviez une chance sur deux, même avec un grave chute, de vous briser des os en atterrissant. Parfois la crosse mal placée d’un soldat suffisait à lui briser la mâchoire. Souvent, le geste, s’il n’était pas suffisamment souple, vous cassait les deux jambes, instantanément.

Le sergent Roula à terre tout en désactivant son grave chute. Autour de lui les renégats étaient soit morts, soit blessés. Mais deux d’entre eux parvient à se relever, et, poignard dehors, foncèrent en direction du parachutiste.

Décrochant une bretelle pour accéder à son holster, Stern dégaina un lourd pistolet automatique, arme impériale démodée mais ô combien salvatrice pour les parachutistes. D’une main, il décocha deux balles à ses adversaires, qui s’écroulèrent au sol, le crâne perforé de part en part.

Toujours un genou à terre, le sergent se libéra de son grave chute, qui aurait été un handicap dans un tel territoire ennemi. Il fixa une baïonnette sur son fusil, et pilla les cadavres des hérétiques, achevant éventuellement les blessés agonisant dans leur propre sang.

Instinctivement, il vérifia son auspex. Les communications n’étaient pas brouillées, mais aucun point vert ne signalait une unité alliée dans le secteur. Dépité, il fut tiré de ses pensées par un bruit familier. Dans un premier temps, ce bruit le rassura. Le sifflement caractéristique du tir indiquait une pluie de mortiers impériaux. Malheureusement pour lui, leur proximité sonore n’augurait rien de bon.

Il se jeta juste à temps dans l’escalier menant aux étages inférieurs. La mort s’abattait sur le toit de l’immeuble, et l’explosion des petits obus alarma tout le bâtiment. Caché entre deux palliers, Stern entendit hurler les hérétiques répartis dans l’immeuble. Certains demandaient de l’aide, d’autres proféraient des injures d’une autre langue.
Profitant de la confusion, Stern sortit de l’escalier avant de glisser derrière une plaque de Plasbeton. Il se surprit à réciter une brève prière avant d’attaquer.

Dorénavant à moitié couvert, le sergent exerça son art calmement. Ses coudes, appuyés sur la plaque, lui apportaient une visée stable et solide. En quelque secondes, l’étage entier fut segmenté par ses tirs lasers à haute intensité. Il fit mouche à 10 reprises avant de se baisser pour éviter le tir d’une mitrailleuse archaïque.

Hurlant de rage et insultant celui qui avait brisé son élan, il sorti de son couvert en jetant une grenade dans la direction du renégat, qui lâcha immédiatement son arme lourde pour éviter l’explosion. En vain.
La cage d’escalier lui rapporta les cris de l’étage inférieur, depuis lequel des dizaines d’hérétiques se lançaient dans la bataille. Sans réfléchir plus longtemps, Stern s’empara de la mitrailleuse gisant au sol, et s’enfonça derrière un bureau de marbre renversé.

Le bipied raya la pierre, et la bande de munitions échoua sur le sol. Il frappa de levier d’armement et fit pleuvoir la mort sur l’ennemi. Surpris par cette embuscade, ce dernier agita ses armes dans tous les sens. Comme pour sonder la pièce, les rares renégats en état de combattre mitraillèrent aléatoirement les murs de l’immeuble.

Une pile de cadavres s’entassa devant la cage d’escalier, obligeant Stern à bouger pour trouver une meilleure ligne de vue. Au loin, les mortiers se faisaient de plus en plus proches.
Un tir puis deux. Les renégats revenaient à la charge, comme des animaux attirés par le sang. Il lâcha une dernière longue rafale en direction de l’escalier, qui alla labourer le tas de cadavres. Il récupéra, en courant, son fusil radiant, avant de coller son dos au mur prolongeant la cage d’escalier.

Les gardes corrompus firent un saut par-dessus leurs camarades morts, pour finalement s’arrêter comme deux déments en plein milieu de la pièce.

En moins d’une seconde, Stern compris ce qui les tétanisait. A travers les larges ouvertures du bâtiment, on pouvait apercevoir la forme caractéristique de la tourelle d’un Leman Russ. Celle-ci ne se fit pas attendre, et envoya un obus dans le bâtiment.

La puissance du tir fut décuplée la densité de la pièce. Face contre terre, Stern était recouvert de poussière et ses oreilles sifflaient si fort qu’il crut que sa tête allait exploser. Se relevant difficilement, il se rua dans l’escalier, piétinant au passage ses victimes.

Quelques instants plus tard, il apercevait des pelotons renégats entiers fuire à toutes jambes devant l’approche des blindés. Voyant sa chance arriver, le sergent s’approcha prudemment du corps de chars, en marchant dans le bas-côté immonde des routes de la cité ruche. Il se présenta à des gardes suivant le convoi.

L’un deux, par réflexe ou par inexpérience, lui envoya un tir laser en pleine poitrine. Stern Chancela, et discerna tant bien que mal un cri d’effroi suivi d’insultes en tous genres. Un garde barbu et costaud se rua vers lui, et lui tendit sa lourde main.

Sans dire un mot, Stern avança résolument vers l’homme qui lui avait tiré dessus. Un pauvre et jeune garde, tremblant et sanglotant. Le sergent s’arrêta devant lui pour mieux l’impressionner, et stoppa les excuses du garçon par un violent coup de poing...

Il devait retrouver son escouade.[/font] Modifié par arteus
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Bien. Alors, le commentaire.
L'histoire est écrite dans un style simple et facilement lisible, qui la rend attrayante.
Et c'est vrai qu'on se focalise rarement sur les parachutistes. Bien vu ;)

Par contre, j'ai quand même deux petits défauts à relever.
Déjà, l'orthographe. Elle est loin d'être exécrable. Mais il y a de temps en temps de fautes gênantes. C'est loin d'être catastrophique, mais veille à y travailler ;)
Et surtout, Stern. Il a une forte ressemblance déplaisante avec certains (tous ?) les personnages joués par Sylvester Stalone. En clair, je le trouve trop bourrin.

Voilà, c'est tout. Malgré le bourrinisme, je garde de ton récit une impression positive.
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Salut !

J'aime bien l'histoire, le thème, l'ambiance général, c'est plutôt sympa. Deux petits reproches cependant : je trouve ça un peu "saccadé", avec beaucoup de points et énormément de phrases "simples", je trouve ça un peu dommage (après, il faut noter que je suis un fan des "longues phrases" xD). L'autre petit reproche, c'est le même que Haldu : ton mec des troupes de Choc est un vrai Marbo, voire un Straken... Rien ne peut l'arrêter, il a grenades illimités (jexagère bien entendu lol ;)), et il vient de bousiller tout un peloton avec la main droite entrain de lui gratter les bourses...

Autrement tout comme Haldu, j'aime l'ensemble. A quand la suite ;) Bonne continuation !
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