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[40K] The Forgotten Few


JutRed

Messages recommandés

[quote][color="#330000"][size="2"]A l'attention de Mr Ocrane, [...][/size][/color][color="#330000"][size="2"] Vous recevrez prochainement copie de la facture réalisée par nos services.[/size][/color] [/quote]
++++
+ Echec de reception du message astropathique +
+ Motif d'Echec : Erreur///le choeur astropathique de reception n'existeplus/n'ajamaisexisté/n'existerapas +
+ Redirection du message +
+ Erreur +
+ Motif d'erreur : Erreur 406///Le choeur à la migraine +
+ Fin de transmission +
+Pensée du jour : Le mensonge mène au doute. Le doute mène à l'hérésie. The cake is an heresy+
++++

Hello,

Oulah ! Changement radical de ton !

Il y a tout de même quelques fautes, de tête, il y a quelques faute d'accords qui me reviennent à l'esprit.

[quote][color="#330000"][size="2"]une tête de panda[/size][/color][/quote]
Je connaissais "tête de chat" mais pas de panda... Mais, euh... ils existent encore au 41ème millénaire ?

D'une manière général, il y plusieurs phrases/tournures qui donnent un aspect décalés et rompent avec les précédents chapitre.

J'ai bien aimé le dialogues parce que les personnages sont "vivants". Ils s'interrogent et se répondent de manière naturelle. J'avais l'image du petit groupe, assis dans une coin ou adossé à un mur en train de se gratter la tête ou le menton pour trouver des réponses.

Mais si l'ensemble était vivant... beh... ça ne faisait pas très Space Marines. J'ai l'impression que tu as rompu avec l'atmosphère que tu avais posé précédemment où tout s'enchaînait : La fuite et l'horreur de la perte des dread, la conscience d'être seuls dans/contre l'univers, la lutte des deux leader et... et puis arrive Calvin et... c'est le Chaos.

Disons que ça surprend, après ça plaira ou pas... Personnellement, j'ai bien rigolé à plusieurs reprise (dans le bon sens, hein, j'ai rigolé en lisant le texte, pas du texte... euh... bref c'était marrant quoi).

C'est vrai que ce sont des Marines mais on dirait plus des gardes impériaux que des chevaliers du futur...

Sinon en vrac :
Comme dit précédemment : on accroche ou pas. Personnellement, une fois le point de vue recalibré (à la deuxième lecture[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]) c'est bien passé.

A l'exception de : [quote][color="#330000"][size="2"]Raventruc[/size][/color] [/quote] C'est peut-être le mot qui fait le moins Space Marines...

Est-ce que le Schmilblick à besoin de prométhéum pour avancer ?

[quote][color="#330000"][size="2"]à réparer son lance plasma lourd avec des bouts de canon laser ; le résultat était... particulier.[/size][/color] [/quote]
[Mode enc... de mouche]Ben, en fait c'est pas du tout la même technologie. C'est un peu comme réparer une 12,7mm avec un Famas...[/Mode enc... de mouche]
EDIT : en fait c'est con, c'est de la SF... Je retire ce que j'ai dit[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]


[quote]Muliari[/quote]
Les aventuriers du Survivaure ! (ça augure franchement des trucs qui... augurent vachement pour l'avenir de tes survivants)

Aaargh ! Des serviteurs ! Fourbe, que tu es !
Bon, ben il va falloir que je trouve autre chose maintenant...
Mais c'est vrai que ça reste une excellente alternative pour un équipage... Ils manquent peut-être un peu de réactivité.

C'est vrai ça, bonne question finale : Comment se repèrent les vaisseaux du chaos ? J'veux dire : ils ne s'aident quand même pas de l'astronomican ?

Bref, je suis un peu mitigé. J'aime toujours la lecture et suivre les aventure de tes relictors mais le brusque changement est euh... brusque ?

[color="#330000"][size="2"][quote]narration non linéaire par rétro-pédalage inverse[/quote][/size][/color]
[color="#330000"][size="2"]C'est comme le classement anté-aléatoire ?[/size][/color]
[color="#330000"] [/color]
[color="#330000"][size="2"]EDIT du soir (après 3ème relecture) : Le commentaire de ce midi était à chaud... du coup ce n'est pas très structuré. Je laisse à d'autres le soin d'écrire un avis plus posé (Criooooo ! Où es-tu?! On a besoin de toi !) [/size][/color] Modifié par Ocrane
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[quote name='Ocrane' timestamp='1383046476' post='2456504']
Je connaissais "tête de chat" mais pas de panda... Mais, euh... ils existent encore au 41ème millénaire ?
[/quote]

Si il y a des Orangs-outans de l'espace pourquoi pas des plantigrades bi-cromatiques ?

[quote]
Mais si l'ensemble était vivant... beh... ça ne faisait pas très Space Marines. J'ai l'impression que tu as rompu avec l'atmosphère que tu avais posé précédemment où tout s'enchaînait : La fuite et l'horreur de la perte des dread, la conscience d'être seuls dans/contre l'univers, la lutte des deux leader et... et puis arrive Calvin et... c'est le Chaos.

Disons que ça surprend, après ça plaira ou pas... Personnellement, j'ai bien rigolé à plusieurs reprise (dans le bon sens, hein, j'ai rigolé en lisant le texte, pas du texte... euh... bref c'était marrant quoi).

C'est vrai que ce sont des Marines mais on diait plus des gardes impériaux que des chevaliers du futur...
[/quote]

Bon ça je ne mis attendait pas comme remarque. Disons que ce ne sont plus des Spaces Marines comme ceux Criomega par exemple ou ceux de la BL; c'est d'ailleurs la conclusion de la fin du premier chapitre si tu te souvient. C'est un peu les mauvaises personnes au mauvais moment :

Thorn et ses copains ne sont que des marines tactiques dont le monde s'est écroulé autours d'eux. Ils n'ont pas la science infuse, ne comprennent pas la moitié de ce qui ce passe, sont coupé de toute chaine de commandement, de logistique ou de ravitaillement, 90% de leurs rituels, habitudes et autres sont partis en fumé avec leurs amis et leurs supérieurs, etc... c'est la grosse loose et ça devrait être suffisant à chambouler la plupart des Astartes.

Alors Thorn peut bien faire des grands discours et faire son petit chef, Berthold réciter des prières ou Leech étaler sa science, ce ne sont que des postures et chacun se recentre sur soit et c'est alors que tout ce qu'une vie de psychothérapie et séance de d'hypnoendoctrinement à enfoui au plus profond du subconscient de chacun d'eux...

Du coup oui ils perdent beaucoup de leur superbe et ressemblent plus à des humains mais c'est aussi du au fait que pour le moment ils sont entre eux et manquent de faire valoir pour mettre en valeur leur nature surhumaine. Ça devrait changer dans les prochains chapitres.

J'espère avoir été clair... ou pas

[quote]

A l'exception de : [quote][color="#330000"][size="2"]Raventruc[/size][/color] [/quote] C'est peut-être le mot qui fait le moins Space Marines...
[/quote]

A la réflexion oui (Edit : et je l'ai modifié) mais c'est difficile d'imaginer que le moindre marine de base soit au courant de toutes les spécificités non codex de ses petits copains des autres chapitres et c'est encore plus difficile de l'exprimer simplement.

[quote]
[quote][color="#330000"][size="2"]à réparer son lance plasma lourd avec des bouts de canon laser ; le résultat était... particulier.[/size][/color] [/quote]
[Mode enc... de mouche]Ben en fait c'est pas du tout la même technologie. C'est un peu comme réparer une 12,7 avec un Famas...[/Mode enc... de mouche]
EDIT : en fait c'est con, c'est de la SF... Je retire ce que j'ai dit[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]
[/quote]
En même temps pas sûr que ça marche la première fois non plus hein [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]/>

[quote]

Aaargh ! Des serviteurs ! Fourbe, que tu es !
Bon, ben il va falloir que je trouve autre chose maintenant...
Mais c'est vrai que ça reste une excellente alternative pour un équipage... Ils manquent peut-être un peu de réactivité.
[/quote]

Je reprend juste l'idée du vaisseau de libre-marchand de la trilogie Eisenhorn. Niveau réactivité c'est des hommes troncs décérébrés sur des chenilles de tracteurs et Calvin est pas technoprêtre donc pas sûr qu'il soit aller plus loin que la programmation par défaut.

@ plus !

JutRed qui retourne fouetter son Grot Nègre pour accélérer la cadence du prochain chapitre Modifié par JutRed
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[quote][color="#330000"][size="2"]Si il y a des Orangs-outans de l'espace pourquoi pas des plantigrades bi-cromatiques ?[/size][/color] [/quote]

"Je peux jouer un Jokaero Bibliothécaire ?"
- Extrait de "La liste des concepts foireux que vous n'avez pas envie d'entendre à votre table."

Sinon pour les ours (et les panda) ça me rappelle les talvarid à "Tigres Volants" un jeu avec des elfes, de l'espace et des terriens (entre autre... disons que c'est exactement l'inverse de 40k).

[quote][color="#330000"][size="2"]Bon ça je ne m'y attendais pas comme remarque. [...] C'est un peu les mauvaises personnes au mauvais moment[/size][/color] [/quote]

Après avoir relu le chapitre à la lumière de ton post (ne jamais négligé les commentaires de l'auteur [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]), je comprends mieux l'idée.
C'est juste que le ton des dialogues change radicalement entre celui-ci et le précédent (en même temps, ils ont enfin le temps de souffler un peu).
Du coup c'est vrai que le ton change et que ça passe du "chapitre Space Marine de Wargame" à un groupe réduit (de PJs ? [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/whistling.gif[/img]).

Ce que je voulais dire c'est que, en lisant la première fois, je voyais bien Di Manchelo jouer son rôle de comic-relief (toutes proportions gardées) sous-ruchard et je gardais pour les autres l'idée de Space Marines recrutés sur un monde médiéval (Neutra, donc).

En d'autres termes, la surprise venait surtout du passage du combat (physique mais surtout verbal) entre Thorn "SteelHead"* et Leech (avec les reflexions/pensées de Thorn, qui du coup fournissaient une belle exposition qui passait toute seule) à des discussions plus "communes", moins épiques.

Quoique, peut-on se gratter [i]héroïquement [/i]le crane d'un air interrogatif ? C'est une bonne question...

[quote][color="#330000"][size="2"]En même temps pas sûr que ça marche la première fois non plus hein[/size][/color][/quote]
C'est pour ça qu'il faut toujours avoir un mekano ork avec soi ! Quoique l'armure énergétique MKVII kustom'...

[quote][color="#330000"][size="2"]Je reprend juste l'idée du vaisseau de libre-marchand de la trilogie Eisenhorn. Niveau réactivité c'est des hommes troncs décérébrés sur des chenilles de tracteurs et Calvin est pas technoprêtre donc pas sûr qu'il soit aller plus loin que la programmation par défaut.[/size][/color][/quote]

Ah oui, je n'ai jamais vraiment réfléchi à la tronche que peuvent avoir les serviteurs sur un vaisseau (je n'ai jamais lu Eisenhorn mais les serviteurs sont une option d'équipement dans Rogue Trader).

J'espère que Calvin a au moins pensé à télécharger et installé le dernier pack de mises à jour.


Voilà, j'espère avoir été un peu moins fouillis que le précédent post (sinon, ben garde juste en tête que j'ai été surpris à la lecture, certes, mais que je serais encore dans les premiers à lire et à commenter la prochaine fois [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]).


*désolé, je m'en remettrai jamais de ce coup d'épée tronçonneuse [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]. Quelque part ça lui donnait un petit air de héros de Shonen (dans le bon sens du terme, hein ! Genre Saint Seiya (et le premier qui critique Saint Seiya se ramasse un coup d'arme de force qui, elle, n'a pas besoin d'être activée !)) Modifié par Ocrane
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  • 1 mois après...
Vous reprendrez encore bien une petite part d'exposition ?

Ci dessous la partie II de ce 6ième Chapitre qui définitivement n'en fini pas de me donner du fil à retordre... mais je pense que je tient le bon bout et il ne devrait il n'y avoir une seule troisième partie pour en finir définitivement.



Edit : Ah et j'ai aussi corriger cette histoire d'épée tronçoneuse et de crâne en adamentium...

Partie II :




[i]Pensée du Jour : C'est curieux ce besoin chez les marins de faire des phrases...[/i]



Il régnait sur le pont une odeur de zinc poli, comme celle d'une pièce mécanique tout juste sortie de l'usinage. Le sol de la passerelle était constitué de plaques de métal massives, rivetées les une aux autres avec précision, les têtes de vis poncées pour ne pas dépasser afin que l'on ne bute pas dessus. Aimable précaution qui se serait révélée utile si son objectif n'avait pas été complètement anéanti par la jungle de câbles qui erraient par terre ; sautant d'une machine à l'autre selon un schéma dont la logique m'échappait complètement jusqu'à tous se réunir au pied de la console centrale de commande située sur une estrade au fond de la salle. Là, un vaste pupitre constellé d'écrans et de boutons semblait dominer toute la machinerie en contre-bas. Au milieu de ce large bloc de métal froid se trouvait un espace dégagé et libre de tout élément technologique, délimité par un tapis de velours vert, la seule forme de décoration qui m'aie été donné de voir sur ce vaisseau depuis que j'étais à son bord. Sur le côté une fente rectangulaire assez grande pour abriter une tablette data de petite taille.

Derrière la console, à quelques mètres, l'on avait installé un trône, ou plutôt ce qui aurait eu lieu de trône si l'avait été fait d'or aux filigranes d'argent avec un revêtement de cuir tanné et des coussins de soie bleu rembourrés de plumes. Mais là encore l'on n'avait pas trouvé utile d'ajouter le moindre artifice superflu. Ainsi ce n'était d'autre qu'un siège dont la seule incongruité était les fentes pratiquées sur le dos de ce fauteuil qui ne semblait devoir remplir d'autre usage que sa fonction primaire, y poser ses fesses. Et la carrure de surhomme de Calvin qui y siégeait, dévorant de sa propre masse celle de l'objet initialement dessiné pour un humain finissait d'ôter au trône ses dernières traces de noblesse.


Le bruit des bottes de céramique rentrant au contact du sol nu de métal emplissait la pièce, ponctué des jurons émis à chaque fois que l'un de nous se prenais les pieds dans un câble. « Désolé pour le désordre, je n'ai pas eu le temps pour faire le ménage après l'avoir emprunté à mes derniers employeurs... j'étais un peu pressé donc je ne me suis pas arrêté sur les détails et les finissions » Notre hôte se dégagea ensuite de son fauteuil pour nous accueillir.


« Charmant... Vous êtes toujours aussi délicat avec vos employeurs Calvin ? D'ailleurs depuis quand un Space Marine a des employeurs ? » Après avoir passé en revu tout les éléments connu de notre situation, nous en avions conclu que faute de mieux nous devrions aller les chercher à la source. Berthold et Leech étaient assez remontés pour ne pas craindre les pouvoirs potentiels du probable Archiviste. Moi je comptais plus sur les armes de Di Manchelo et de Bigophon si la situation l'exigeait. « Les temps changent, Thorn ! Hier vous étiez un fils de l'Empereur, le lendemain un type avec un chapeau ridicule vous colle une pancarte Hérétique sur votre armure et l'enfer lui même se jette à vos trousses... dans ces cas là il faut savoir rebondir ! Faire la somme de ses atouts et les jouer dans le bon ordre. »


« Ou les vendre aux plus offrants ? J'aimerais bien savoir quel genre d'employeur fait naviguer dans le Warp un vaisseau sans navigateur ? »

« C'est pour cela qu'ils m'avaient engagé maître Berthold... J'espère que cette démonstration mettra un terme aux dernières questions que vous vous posez. »

Calvin fit quelque pas pour se rapprocher de la console centrale. Quel tour de magie allait il encore nous sortir ? Il nous avait fallu plus d'une heure pour établir un plan d'interrogatoire, un qui n'implique pas de l'accrocher à un mat et de le soumettre à différents degrés de torture s'entend, et lui avait anticipé toutes nos questions avant même que nous ne puissions les exprimer, comme s'il lisait dans nos esprit... ce qui était peu être le cas, c'était lui aussi un Space Marine après tout !

« Rattrapez moi si je me trompe, mais à ma connaissance aucun Astartes, même le plus tordu des Psyker muté ne peut prendre la place d'un membre de la Navis Nobilitae sur un quelconque navire impérial... » fit remarquer Leech au moment où Calvin se mettait aux commandes de l'étrange console.

« Exact sergent ! C'est pour cela que les contrebandiers, techno-xenos et autres individus qui ne souhaitent pas transporter un mouchard de l'Imperium à leur bord et qui enregistre tous les plan de navigation d'un vaisseau font appel à des Navigateur renégats. Ils sont peu nombreux, très chers et en général d'un caractère encore plus insupportable que leurs collèges loyalistes... » Lui répondis Calvin.

« Sans parler des risques accru de faire l'usage d'un Psyker non-sanctionné ou en disgrâce vis à vis de Sa Divine Protection ! »

« Pour cela Maître Berthold il y a toujours d'autres moyens... et d'autres protections. Mais c'est une erreur de croire que le problème, quand on veut faire rentrer un carré dans un cercle que le problème vient du carré... pourquoi cela ne pourrait il pas aussi venir du cercle ? »

« Et donc, quel alternative leur avait vous proposé ? » Calvin d'un geste théâtral fit sortir des plis de sa robe un jeu de carte.

« Ceci ! » D'un mouvement expert il fit entrer le paquet dans la fente de la console. Soudainement elle pris vie, bruissant de cliquetis mécaniques divers et du son des diodes qui s'allument et s'éteignent à toute vitesse. Sur les écrans des séries de chiffres dansaient à mesure que les cogitateurs du pont se mettaient en branle pour effectuer une suite invraisemblable de calcul. Au bout d'un moment une série de cartes fut éjecté sur le tapis de velours vert depuis quatre fentes situé au dessus de celui-ci. Chaque carte ; il y en avait plus d'une douzaine, représentait l'un des aspects du Tarot de l'Empereur et s'étaient posé au hasard sur le tapis, y formant une arabesque aux formes insolites.

« Par la barbe de Helmwar ! C'est un croupier de Casino qui pilote ce vaisseau ? »

« La métaphore du frère Di Manchelo est un peu trop profane à mon goût, mais dans le fond c'est un peu ça. » Calvin repris ensuite « Ceci est un système de tirage aléatoire de cartes. Il génère un nombre élevé de tirages d'un même jeu de Tarot empreint d'une charge psychique suffisante pour en obtenir le plus probable. De là les cogitateurs extrapolent le résultat pour bâtir un plan de navigation cohérent à partir des précédentes données intégrée au système, ici les différents trajets effectués depuis le dernier siècle dans le secteur ainsi qu'un nombre non exhaustif de cartes stellaires d'origines diverses. À partir de là je peut ensuite programmer un voyage dans le Warp qui me permettra de me rendre à destination d'un point A à un point B et qui m'assure de rester dans la même période temporelle sans me re-matérialiser accessoirement dans un quelconque corps céleste »

« Je sais que le Tarot est considéré par beaucoup comme une méthode de divination rudimentaire valable, mais est-ce bien prudent de l'utiliser pour voyager à travers le Warp ? Ou pour tout autre chose qui implique la vie d'une douzaine de personne d'ailleurs... et la mienne en particulier »

« Des hommes ont fait brûler des mondes entiers avec la même méthode... et sans même prêter attention au degré de validité statistique du tirage, alors Seigneur Thorn je peut vous assurez qu'en comparaison nous nageons dans la rationalité la plus rigoureuse. »

« N'empêche, ça veut quand même dire que vous ne savez pas ou vous aller... »

« L'Empereur nous guide là où nous avons besoin d'aller Maître Berthold, cela devrais vous suffire non ? C'est comme cela que je suis parvenu à vous, ça prouve que cela marche n'est-ce pas ? »

« Désolé si en ce moment nous ayons besoin d'un peu plus d'assurance pour nous laissez convaincre... »

« Si ça vous rassure je peut vous garantir que ce vaisseau pourra vous faire arriver à destination en un seul morceau. Nous ne saurons pas où mais au moins vos ennemis ne le saurons pas non plus... et si ma méthode ne vous convient pas vous n'aurez plus qu'à quitter le navire et tenter votre chance vers l'îlot de population le plus proche. »

« Si tend est qu'il y en est à proximité... » « Pas de soucis à avoir, ce n'est pas comme si vous aviez autre à faire Sergent. À ce que j'ai compris du petit discours du Seigneur Thorn ; un peu cours d'ailleurs mais édifiant néanmoins, les paramètres de votre nouvelle mission ne sont pas encore clairement définis. Alors je ne pense pas que le temps presse... et croyez moi une fois que vous aurez disparu des radars de vos poursuivants du temps vous en aurez bien assez. »

« Vous parler d'expérience j'imagine... » Il était temps de couper cours à cette conversation et de prendre une décision. Calvin avait raison sur un point, aussi bizarre soit il, sont vaisseau était pour le moment le meilleur moyen à notre disposition pour quitter ce système rapidement. Même si les manœuvre de Di Manchelo pour amener la navette jusqu'ici avait permis de brouiller les pistes pour les limiers de l'Inquisition, il ne leur faudrait pas beaucoup de temps pour trouver un moyen de nous localiser si nous restions encore aussi proche de la forteresse. Il fallait partir encore plus loin et le plus vite possible. Et si ce que disait Calvin était vrai, son hasardeux système pourrais même effacer notre piste pour un long moment...

« Marché conclu alors ! Faites donc marcher votre machine du diable voir où le destin veux bien nous emmener... »

« Thorn ! C'est de la folie ! » Intervint brusquement Berthold.

« Vous voilà en effet tout d'un coup bien insouciant Seigneur Thorn... enfin ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. Les coordonnées sont prêtes et dans quelques heures nous devrions être au point de saut Warp. D'ici là, je vous laisse prendre vos quartier, le vaisseau ne manque pas d'espaces vides comme vous avez pu le constater, libre à vous d'en choisir un à votre convenance. »




Après un instant de flottement, le temps pour chacun de digérer la nouvelle et e ce faire à l'idée, notre groupe se dispersa dans le désordre, chacun partant dans une direction, seul ou accompagné suivant les affinités de chacun. Je faisais mine de partir le dernier quand Calvin me retenu :

« Seigneur ! Si vous avez un moment à m'accorder ? Je pense qu'il serait bon que nous discutions tout les deux de votre nouveau.. [i]compagnon [/i]» dit-il en insistant sur le dernier mot alors qu'il fixait son regard sur l'Épée noire à mes côtés.


Edit 16/01/2014 : prise en compre des remarques d'Ocrane sur la grammaire et la syntaxe de certaines phrases... c'est vrai qu'à la relecture ça piquait sévère les yeux !!! Modifié par JutRed
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Vite fait, pour expédier les point négatif (faut pas déconner, il y en a ^^) :
Il y a quelques fautes (genre " l' " au lieu de " il ") et quelques tournures de phrases une peu bizarre comme :
[quote]Le bruit de bottes que faisait sur le contact de la céramique sur le sol nu de métal emplissait la pièce[/quote]
Rien de rédhibitoire mais qui demande une petite relecture (ok,l'hôpital, la charité, tout ça... [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img])


Cela étant dit :
Autant le précédent chapitre m'avais un peu dérouté par le changement de ton autant celui-ci est agréable à lire.
J'adore le personnage central et c'est ce que je retiens avant tout à la fin de la lecture.


Un Calvin au poil.
J'hésite entre salaud manipulateur et charismatique et anti-héros...
Malgré (ou, peut-être grâce à) la narration à la première personne c'est LA vedette du chapitre et... J'aime bien le concept de ce personnage.


Des répliques que j'ai bien aimé.
On en oubli peut-être que ce sont des Space Marines mais lire un Di Manchelo lancer :
[quote]Par la barbe de Helmwar ! C'est un croupier de Casino qui pilote ce vaisseau ?[/quote]
On sent toujours le petit gars pas complètement sorti de sa ruche (impression renforcée par sa fig' mais je digresse).


Une machine... euh... qui marche. Et c'est déjà bien.
Souligné par le perspicace Di Manchelo. Le concept, bien barré en lui même, n'est peut-être pas très orthodoxe mais est super sympa.
Et promet de belles histoires aussi aléatoires que peut le permettre [s]l'esprit tortueux de Tzeentch [/s]le destin.


Et il y aurait encore beaucoup à dire (sur Calvin essentiellement).
Le fait que ce chapitre était centré sur[s] l'archiv...[/s] le [s]sorc...[/s] Clavin mis à part, Di Manchelo reste le personnage incontournable. Peut-être plus que Calvin dans le sens où il n'a pas grand chose d'extraordinaire, mis à par sa personnalité (je veux dire par là : pas de concept qui détonne, mis à part son origine)


Mais au final la lecture est agréable et j'ai passé un super moment (c'est l'essentiel non ?[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]).


Bon, je ne suis peut-être pas des plus objectif. Si quelqu'un a un avis à froid... Modifié par Ocrane
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  • 2 semaines après...
Dernière partie d'exposition plus intime entre Thorn et Calvin... promis après on retourne dans le vif du sujet !


Partie III :


Pensée du Jour :

[i]Gilles : "I've got a theory, it could be demons !"
Anaya : "I've got a theory, it could be bunnies !"
(...)

I've got a Theory [/i]Buffy S06E07 : Once More with Feelings (lien [url="http://www.youtube.com/watch?v=wcLwtg98S-8"]ic[/url]i)et surtout ne me remercier pas de vous avoir pourri la cervelle pour les 30 prochaines minutes


Les quartiers des Space Marines on en commun de tous se ressembler d'une façon si régulière que cela en viens à friser la mauvaise blague cosmique. Il m'a toujours semblé particulièrement ironique de constater que les endroits sensé héberger des géants de deux mètres cinquante aient toujours été conçu de telle sorte qu'il n'y aie qu'une stèle nue en guise de lit, un coffre pour les rares affaires personnelles de l'Astartes et assez peu d'espace restant pour donner une impression désagréable d'enfermement durant les quatre heures de sommeil réglementaire accordé par le Codex aux braves après une longue journée de labeur… l'aspect presque carcéral étant encore renforcé par la dénomination des chambres : des cellules.


J'avais été particulièrement déçu la première fois où j'étais rentré dans la mienne, après les années de dortoir collectif du novicat quand je m'étais aperçu qu'à elle seule ma cellule était à peine plus grande que la fosse à purin qui me servait d'abri étant enfant…, la propreté en plus mais la chaleur en moins. Aussi quand Calvin m'invita à le rejoindre dans ses quartiers j'aurais mis ma main à couper que je tomberais à nouveau sur la même variation de crypte glaciale sans âme qui m'avait accompagné jusqu'à présent chaque fois que je m'étais introduit chez un officier. Comme quoi mieux vaut ne pas parier à la légère certaines parties de son corps.


Calvin avait choisi de se loger l'une des partie les plus "en travaux" de son vaisseau, un vaste espace vide uniquement habité de poutres et de poteaux. Pour habiller l'endroit il y avait fait pendre quantité d'étoffes, de provenance diverses mais toutes colorées d'une nuance ou d'une autre de vert, arrangées de telle sorte à délimiter l'espace en pièces formant un dédale sans nom. L'ensemble donnais l'impression d'évoluer dans une vaste forêt aux reflets d'opale, de jade et d'émeraude. Calvin me guidais presque les yeux fermé jusqu'à un grand cercle, comme une clairière. Éparpillé tout autours, des coffres et autres conteneurs, au centre un amas de coussins de soie sinople brodés d'or. Calvin m'invita à m'y assoir.




- "Votre lame je vous prie" me fit il en tendant une main dans ma direction. J'amorçai le geste de dégainer, mais restais bloqué à mis chemin, mon poing crispé sur la garde.

- "Pointez donc votre bolter vers moi si ça peut vous rassurer..." je sortis finalement l'épée de son fourreau puis la lui tandis, pommeau en avant. Il s'en saisit sans plus de cérémonie.

- "Vous ne compter pas vous en servir ?" Je n'étais pas rassuré à l'idée que quelqu'un d'autre puisse brandir mon épée après l'avoir vu à l'œuvre.

- "Pourquoi faire ? J'ai bien assez de démon sur les bras pour ne pas m'encombrer d'un autre. Je ne compte pas ouvrir une nurserie..."

Il s'assit en tailleur, la lame posée sur les genoux, et produisit un minuscule objet des replis de ses robes. En y regardant de plus près je me rendis compte que c'était une balle de pistolet bolter.

-"Le problème avec les armes démons Seigneur Thorn, c'est de savoir si c'est vous qui la contrôlé ou l'inverse... et celle ci est loin d'être la plus simple à dominer."

-"Vous la connaissez ? Vous savez son nom ?"

-"Je sais beaucoup de choses, mais pas son nom. Les choses seraient plus simples sinon."

Il commença alors à graver la lame avec la balle dont il s'était équipé. Le fil de l'épée noire était toujours resté vierge de toutes éraflures aussi bien quand elle avait traversé l'armure terminator du chevalier gris que quand j'avais du en faire plus modestement usage lors de notre évasion effrénée à travers la forteresse, aussi fugue étonné de constater l'apparition d'une minuscule entaille dans le métal noir dès les premiers geste de Calvin. Après quelques secondes d'ouvrage, les formes stylisée d'un E gothique commençaient à apparaitre.

-"Connaitre le nom d'un démon c'est le posséder. Rares sont ceux à parvenir à obtenir un tel trésor, mais cela n'a pas de prix. J'ai menti à Maitre Berthold la première fois que nous nous sommes rencontrés; les noms ont une importance ! Ici tout particulièrement." Un E et un M étaient apparus sur la lame entre temps. "Chaque fois que vous éveillez le démon, il dévore le nom de sa victime pour devenir plus puissant. Plus le nom est important, plus le gain de pouvoir l'est."

-"Comment savoir qu'un nom est plus puissant qu'un autre ? Qu'un Uriel, un Ciaphas ou un Ibram est plus puissant qu'un Roger ?"

-"Le nom n'est pas important, c'est ce qu'il représente qui l'est ! Un colonel Roger sera toujours plus puissant qu'un troufion Macharius"

-"Et un Eponimus ?" Calvin parti dans un petit rire presque narquois

-"Parfois n'être personne a ses avantages... je ne pense pas que vous connaissiez Dulys ? Une veille légende de Terra... mais je digresse ! Donc chaque fois que vous utilisez le pouvoir de l'épée vous augmentez la puissance du démon et son emprise sur vous. Pour y résister il existe quelques tours plus ou moins efficaces dont le plus simple est le suivant..."

-"L'art du graffiti sur propriété d'autrui ? Les gamins de ma planète étaient très doué à cela... Grachius a une tête de Porc... Votez Pompus Magnus ! Vous serez enfin plus intelligent que le Consul ! D'ailleurs comment faites vous pour entailler cette lame ?"

-"Cette balle a été bénie par Saint Théodule le Connétable, un vieillard gâteux mais sinon exemptent de tout reproches. Seul un objet emprunt d'une force contraire à celle d'un démon peut espérer le blesser. En gravant le nom d'un saint sur l'épée vous en affaiblirez le démon, mais ce n'est que temporaire, la marque s'effacera petit à petit et risque même de complétement disparaitre si vous l'activez de nouveau. Gravez chaque fois un nouveau nom car le précédent aura perdu toute sa puissance sur la bête. De même n'écrivez pas le nom de quelqu'un d'encore vivant; vous risqueriez de vous retrouver avec une arme mortelle pour une personne peut être à l'autre bout de la galaxie."

-"Et c'est pour cela que vous écrivez le nom de notre immortel Empereur ?"

-"S'il l'est autant que cela vous conviendrez qu'il ne craint pas grand chose pour le moment."

Au bout d'un certain moment Calvin en eu fini avec son travail et me remis à nouveau mon arme entre les mains. J'eus immédiatement l'impression qu'elle était devenu nettement plus légère, comme si elle avait perdu plus de poids que ce que les maigres sillons tracés par Calvin ne lui en avait ôté. Mon esprit percevait il désormais différemment cet instrument ? Calvin m'offris de plus quelques balles similaires à celle utilisé pour graver la lame.

-"Répétez l'opération aussi souvent que nécessaire en attendant que je trouve quelque chose de plus durable... une relique ou quelque chose du genre, d'assez puissant en tout cas pour avoir un effet sur elle."

-"Vous n'avez rien de tel dans votre bazar ?"

-"J'y aie plein de chose, mais chacune n'a d'effet que sur un objet en particulier... chaque clés a sa serrure, chaque pièce ne s'accorde qu'avec une autre d'un même et grand puzzle..."

-"Et votre roulette Vostroyenne compte nous y mener ?"

-"Faites lui confiance, il sait parfaitement où aller... j'en suis la preuve vivante !"


Sur ce il m'indiqua la sortie et je le laissais à ses occupations... Juste un peu après son antre je profitais d'un des nombreux espace du vaisseau pour m'accroupir, fermer les yeux et faire le vide. Le dos contre une plaque d'acier, faisant corps avec l'armature du vaisseau, les teintes grises de mon armure se mélangant avec celui du métal alentours, j'attendais là. J'attendais que toutes ces nouvelles informations fassent sens dans ma tête, que mon corps s'habitue à ce nouveau sentiment de légèreté qui m'envahissait et surtout... j'attendais que Calvin sorte de son repère.



Au bout d'une heure ou deux ce fut le cas; je le senti venir plusieurs minutes à l'avance, le tremblement que produisaient ses pas sur le sol riveté annonçant son passage. J'étais resté tellement longtemps au même endroit que mon rythme cardiaque n'était plus qu'un murmure imperceptible; Calvin passa devant moi sans même y prêter attention. Cela faisait plus d'une douzaine d'heures que j'étais sur ce navire aussi en avais je acquis une connaissance basique des lieux; où se trouvait la proue, la poupe, l'emplacement probable de l'engenirium, et la direction que mon mystérieux amis prenais était celle du pont. D'un geste j'activais mon transmetteur radio. "Klem, Di Manchelo, Bigophon, Leech, Berthold sur le pont dans quinze..."



Suivant la trace de Calvin je maintenais une distance confortable, une enfance à se faire le plus insignifiant possible pour ne pas offenser la vue de ses maitres et les techniques standards du cursus des scouts se révélant comme toujours des plus efficaces. Arrivé à la passerelle de commandement je restais dans l'ombre que projetait les écrans des cogitateurs. Calvin lui s'approchait du trône, mais au lieu de s'y assoir il se pencha dessus, approchant sa tête d'une des fentes du dossier, où je l'entendis murmuré, son souffle amplifié involontairement par le silence qui régnait dans la pièce...



"Alors Nazraël... où va tu donc nous mener aujourd'hui ?"



"Drôle de nom pour un fauteuil !" J'entrais dans la lumière au moment où mes camarades pénétrais dans la pièces chacun de leur côté en fonction de l'endroit où ils avaient élu précédemment domicile. "Bigophon, Klem, faites vous plaisir !" Ensemble ils se jetèrent sur Calvin, le plaquant rapidement au sol avant qu'il n'aie pu mots dire. "Leech..." je désignais le trône; le sergent se dirigea vers lui et entrepris de démonter l'étrange dossier. Après quelques efforts, la plaque de métal fut arrachée de ses gonds et l'on découvris une alcôve sombre; au fond, accroché aux parois par des chaines de bronze emmaillotées de vieux parchemins jaunis, une silhouette, torturée et parcheminée, émaciée mais de grande taille, sans signes apparents de vie et pourtant luisant dans le noir d'une lueur glauque malsaine. "Nazraël je suppose..."

++++

Voilà, il se fait tard et je vais m'arrêter là même si j'avoue en avoir encore sous le pied mais il y a une heure pour tout...



Edit 16/12/2013 : Aération du texte pour le confort de la lecture...
Edit 18/12/2013 : Rajout de la pensée du jour... toujours sans aucun lien avec ce que je raconte mais je pense que c'était devenu évident Modifié par JutRed
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  • 1 mois après...
Bonjour,

Un très (trop) long moment que je n'étais venu ici, et je me retrouve à me bidonner à la lecture des trois derniers morceaux ^^

Pas grand chose à dire sur la forme mais je trouve qu'on s'éloigne pas mal du fond ce qui est un peu dommage.
Certes, tu dis que tu vas y revenir, donc tant mieux.

[quote]j'étais un peu pressé donc je ne me suis pas arrêté sur les détails et les [b]finissions [/b]»[/quote]

"finitions" non?

[quote]-"Et un Eponimus ?" Calvin parti dans un petit rire presque narquois[/quote]

J'aurais peut être mis la réaction de Calvin à la ligne.



Sinon, allons y pour le grand n'importe quoi:

[quote]Pourquoi faire ? J'ai bien assez de démon sur les bras pour ne pas m'encombrer d'un autre. Je ne compte pas ouvrir une nurserie[/quote]

Mais WTF Oo?

Enorme, le mec lui sort qu'il une chiée de démons sur les bras, et Eponimus le Marinus s'en tamponne l'oreille avec une babouche...

Mais la phrase est juste énorme :wub:

[quote]L'art du graffiti sur propriété d'autrui ? Les gamins de ma planète était très doué à cela... Grachius a une tête de Porc... Votez Pompus Magnus ! Vous serez enfin plus intelligent que le Consul ![/quote]

Sérieux, je sais pas où tu vas les chercher tes phrases, mais celle ci, elle est pas sorti du trou du c*l d'un chameau...J'adore!

[quote]-"Comment savoir qu'un nom est plus puissant qu'un autre ? Qu'un Uriel, un Ciaphas ou un Ibram est plus puissant qu'un Roger ?"

-"Le nom n'est pas important, c'est ce qu'il représente qui l'est ! Un colonel Roger sera toujours plus puissant qu'un troufion Macharius"[/quote]

Tu les fais tous passer là :lol:
Et l'inénarrable Roger est aussi de la fête. Ah, Roger, quel gai luron celui là...


[quote]-"Vous n'avez rien de tel dans votre bazar ?"

-"J'y aie plein de chose, mais chacune n'a d'effet que sur un objet en particulier... chaque clés a sa serrure, chaque pièce ne s'accorde qu'avec une autre d'un même et grand puzzle..."
[/quote]

Marrant, j'imagine tellement la rencontre de Luke avec Obi Wan sur Tatooine dans la petite cahutte en bouse séchée^^

Je note quand même que Thorn dit à Calvin que ce dernier vit dans un merdier sans nom...


[quote]Le problème avec les armes démons Seigneur Thorn, c'est de savoir si c'est vous qui la contrôlé ou l'inverse[/quote]

couplé à:

[quote]Et votre roulette Vostroyenne compte nous y mener [/quote]

J'ai juste envie de hurler: X-MEN POWAAA!!!

Tu peux pas savoir comment j'ai ri en lisant ces lignes...Le prof Xavier, dit "Roulettes" donnant une leçon de vie ^^

Je ne sais pas où tu en es sur la suite, mais je l'attends avec impatience.

Crio
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[quote name='criomega' timestamp='1390051371' post='2499828']
Bonjour,

Un très (trop) long moment que je n'étais venu ici, et je me retrouve à me bidonner à la lecture des trois derniers morceaux ^^

Pas grand chose à dire sur la forme mais je trouve qu'on s'éloigne pas mal du fond ce qui est un peu dommage.
Certes, tu dis que tu vas y revenir, donc tant mieux.

[quote]j'étais un peu pressé donc je ne me suis pas arrêté sur les détails et les [b]finissions [/b]»[/quote]

"finitions" non?

[quote]-"Et un Eponimus ?" Calvin parti dans un petit rire presque narquois[/quote]

J'aurais peut être mis la réaction de Calvin à la ligne.

[/quote]

Ce sera corrigé en temps voulu

[quote]

Sinon, allons y pour le grand n'importe quoi:

[quote]Pourquoi faire ? J'ai bien assez de démon sur les bras pour ne pas m'encombrer d'un autre. Je ne compte pas ouvrir une nurserie[/quote]

Mais WTF Oo?

Enorme, le mec lui sort qu'il une chiée de démons sur les bras, et Eponimus le Marinus s'en tamponne l'oreille avec une babouche...

[/quote]

Question de contexte Popo se ballade avec une arme démon (et commence déjà à ressentir un certain attachement à son nouveau jouet), c'est un Relictors donc déjà pas un type des plus orthodoxe dans ce domaine et sa dernière visite chez un psycho-endoctrineur assermenté commence à dater (le problème avec brûler l'hérétique c'est que chez certain c'est comme le comique de répétition, ça ne marche que si l'on le lui répète tout les quarts d'heure...)

[quote]
Mais la phrase est juste énorme [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/wub.gif[/img]

[quote]L'art du graffiti sur propriété d'autrui ? Les gamins de ma planète était très doué à cela... Grachius a une tête de Porc... Votez Pompus Magnus ! Vous serez enfin plus intelligent que le Consul ![/quote]

Sérieux, je sais pas où tu vas les chercher tes phrases, mais celle ci, elle est pas sorti du trou du c*l d'un chameau...J'adore!

[/quote]

J'ai une colonie de coréens dans ma tête qui ne fais que ça...

[quote]

[quote]-"Comment savoir qu'un nom est plus puissant qu'un autre ? Qu'un Uriel, un Ciaphas ou un Ibram est plus puissant qu'un Roger ?"

-"Le nom n'est pas important, c'est ce qu'il représente qui l'est ! Un colonel Roger sera toujours plus puissant qu'un troufion Macharius"[/quote]

Tu les fais tous passer là [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/laugh.gif[/img]
Et l'inénarrable Roger est aussi de la fête. Ah, Roger, quel gai luron celui là...


[quote]-"Vous n'avez rien de tel dans votre bazar ?"

-"J'y aie plein de chose, mais chacune n'a d'effet que sur un objet en particulier... chaque clés a sa serrure, chaque pièce ne s'accorde qu'avec une autre d'un même et grand puzzle..."
[/quote]

Marrant, j'imagine tellement la rencontre de Luke avec Obi Wan sur Tatooine dans la petite cahutte en bouse séchée^^

Je note quand même que Thorn dit à Calvin que ce dernier vit dans un merdier sans nom...


[quote]Le problème avec les armes démons Seigneur Thorn, c'est de savoir si c'est vous qui la contrôlé ou l'inverse[/quote]

couplé à:

[quote]Et votre roulette Vostroyenne compte nous y mener [/quote]

J'ai juste envie de hurler: X-MEN POWAAA!!!

Tu peux pas savoir comment j'ai ri en lisant ces lignes...Le prof Xavier, dit "Roulettes" donnant une leçon de vie ^^

Je ne sais pas où tu en es sur la suite, mais je l'attends avec impatience.

Crio
[/quote]

Alors comme il fallait que j'explique un certain nombre de chose forcément Calvin s'est mué en Mentor omniscient... mais courage le naturel reviendra vite au galop et l'on devrais prochainement retrouver ce bon vieil hérétique à la langue bien pendu d'ici peu...


Concernant la suite c'est en chantier (on reste dans le champ lexical du chaos tu notera) mais ça risque d'être très épais... avec de la baston, des gags débité très sérieusement par une chiée de marines fiers comme un pontife, des références cachées à la con, des fautes d'orthographes, des erreurs de frappes, etc, etc...
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Que rajouter à la critique de l'ami Crio...

Alors :
[quote][i]Gilles : "I've got a theory, it could be demons !"[/i][i]Anaya : "I've got a theory, it could be bunnies !"
(...)

[/i]
[i]I've got a Theory [/i][color=#330000][size=2]Buffy S06E07 : Once More with Feelings (lien [/size][/color][url="http://www.youtube.com/watch?v=wcLwtg98S-8"]ic[/url][color=#330000][size=2]i)et surtout ne me remercier pas de vous avoir pourri la cervelle pour les 30 prochaines minutes[/size][/color][/quote]
[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/cry.gif[/img] Tout d'abord, que je te hais... Ça c'est fait.
Enfin, ça confirme qu'un amateur de Whedon ne peut-être qu'un homme de bon goût. (remarque, petit groupe dans l'espace... Whedon... Hum... Une référence à Firefly ? Un jour ?)

Ensuite :

Au delà des répliques qui m'ont procuré une bonne rigolade à la lecture (Criomega a raison : c'est quoi cette piaule ?!... Pour un peu, j'imagine presque Calvin avec une collection d’héroïnes de Japanim' sur une étagère...)?

Ce que j'ai le plus apprécié c'est la sensation que l'épée devient, en quelque sorte, un personnage à part entière (et du coup le personnage centrale de la scène).
Là, pour le coup : chapeau.
Parce qu'en plus de l'humour de l'histoire, c'est surtout cela qui rends le texte sympathique. L'idée que ce n'est pas juste un loot épique.

En fait (je ne sais pas si c'est ton intention) mais, d'avantages que les tribulations des relictors et de Calvin, c'est surtout l'influence qu'aura l'épée sur la petite compagnie que me donne envie de lire la suite.
[quote][color=#330000][size=2]Un colonel Roger sera toujours plus puissant qu'un troufion Macharius[/size][/color][/quote]
Une fois de plus, Crio a raison. Un jour, il faudra que quelqu'un écrive l'histoire de ce brave Roger : le background character aux mille visages.[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]

Sinon :
[quote][color=#330000][size=2] [/size][/color][color=#330000][size=2]je ne pense pas que vous connaissiez Dulys ?[/size][/color][/quote]
Je cherchais un jeu de mot pour me mettre sur la voie : Est-ce que ce serait l'odyssée de Dulys ? Dulys 31 ?
Je me demandais aussi si cette petite phrase avait de l'importance et laissais sous-entendre des références futures.

Bref, désolé également pour ma critique tardive (je n'avais même pas l'excuse de ne pas être là en plus) mais vivement la suite.
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Je n'avais pas fait attention à la fin du texte, mais l'introduction d'un espèce de démon/possédé? dans le fauteuil est bien sympa.

D'ailleurs, la réaction des Marines me semble logique et je sens que Calvin va devoir donner quelques explications sur la présence de Hobbes/Nazrael. (ben quoi, c'est pas ça le nom véritable du démon?)

[quote]Sinon :

[quote]Citation
je ne pense pas que vous connaissiez Dulys ?[/quote]

Je cherchais un jeu de mot pour me mettre sur la voie : Est-ce que ce serait l'odyssée de Dulys ? Dulys 31 ?
Je me demandais aussi si cette petite phrase avait de l'importance et laissais sous-entendre des références futures.[/quote]

J'avais même pas relevé, mais je vote pour l'Odyssée Dulys. (je laisse la trouvaille à Maître Ocrane (chauve et luisant, cela va sans dire ;) ))

[quote]Ce que j'ai le plus apprécié c'est la sensation que l'épée devient, en quelque sorte, un personnage à part entière (et du coup le personnage centrale de la scène).
Là, pour le coup : chapeau.
Parce qu'en plus de l'humour de l'histoire, c'est surtout cela qui rends le texte sympathique. L'idée que ce n'est pas juste un loot épique.[/quote]

Très gros +1

Je n'avais pas non plus relevé, preuve que ça m'a marqué dans le bons sens au point que je l'avais complètement intégré. Reste à voir comment s'appelle l'épée. Je dirai DelaRose (quitte à écrire un roman, autant en avoir le titre^^)

Le coup du "loot épique" dénote un caractère de roliste compulsif et assumé. Et comme dirait l'autre: ca, j'achète!!

Crio
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  • 2 semaines après...
On commence avec la séance de question réponse :


- Dulys, dulys... d'Homère bien sûr ! (Joyce je n'aie pas encore essayé). C'était le quart d'heure culture du bon vieux Calvin qui me sert aussi d'excuse pour placer un peu d'Histoire dans ce monde de brute...

- L'Epée ; oui elle prend plus de corps depuis quelques chapitres et c'était prévu... en faire le personnage principal ? Peut-être pas... un personnage certes (parlera-t-elle un jour ?) mais ce ne sera pas le moteur principal de l'action, mais plus une musique de fond, un rappel constant de l'étrangeté de mon petit groupe.

Le moteur de l'intrigue (c'est comme ça que je le voit) c'est la résurection des Relictors sous une nouvelle forme.


Ensuite le chapitre... il aurait plus y en avoir plus mais j'ai préféré coupé pour ne pas rendre le tout indigeste et conserver une certaine homogénéité...



[size="5"][size="4"]Chapitre 7 : Rien ne va plus ![/size]
[/size]
Pensée du jour :

" Le sôt ne joue que s'il est prêt à perdre,"
" Le sage ne joue que s'il est sûr de gagner à l'avance,"

[i]Compedium des vieux proverbes cons et sans âges, Volume CXLVIII

[/i][font="Times New Roman"][font="Arial"]Dans la noirceur de l’espace, l’anomalie Warp qui trônait devant nous illuminait le vide de fulgurances irisées, jouant sur un spectre courant du pourpre au magenta. La proximité avec ce phénomène dérangeai la plupart des instruments de bord, y compris l’horloge atomique qui, indécise oscillait entre M41 et M42.

A travers le poste d’observation j’étais à bonne distance pour observer la Tempête de la Colère de l’Empereur dans toute sa furie. Depuis qu’elle avait empêché l’entreprise de Saint Sebastian Thor de mourir dans l’œuf durant l’âge de l’Apostasie elle n’avait pas faibli d’un iota en cinq milles ans, continuant à consumer le système de Clax l’arrachant ainsi à Son divin royaume. Aucuns navires, du plus corrompu des croiseurs renégats à la plus sanctifiée des barges de l’Astrates n’était parvenu depuis à y remettre les pieds ; autant dire que nos chances d’approcher du système tanguaient dangereusement vers l’espérance de vie d’un commémorateur impérial dans un séminaire de Word Bearers.[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]Cela remettait clairement en question la pertinence des augures de Calvin. Il se tenait à mes côtés, perdu dans ses pensées ; les traces sous-cutanées des bottes de Berthold encore visibles sur son visage accrochaient la lumière malsaine du Warp lui donnant un aspect encore plus lugubre alors qu’il cherchait à comprendre les raisons d’un tel choix de destination par sa créature. Ce qu’il trouverait à dire dans les prochaine minutes risquaient de s’avérer vital pour sa sécurité physique à très court terme… il m’avait été déjà assez difficile comme cela de retenir Leech de lui griller la cervelle et je me demandais si j’aurais la force de recommencer.
Cependant, sa situation s’était tout de même nettement amélioré par rapport à la dernière fois où il avait mis les pieds sur le pont de commandement. Plaqué au sol par deux solides Space Marines et sommé de répondre à des questions franchement désagréables, il n’avait pas fière allure…[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]

- Alors Calvin ; est-ce que la métaphore de Di Manchelo tient toujours ? la voix désincarnée du haut parleur venait juste d’annoncer l’arrivé au point de saut Warp et s’apprêtait à déclencher la plongée dans une dizaine de minutes ; à moins que le grand dadais en armure qui me tenait lieu alors de Techmarine de parvienne à suspendre la procédure.
- Non, vous venez juste de trouver le croupier rien de plus. Mais dîtes moi, qu’est-ce qui vous a mis la puce à l’oreille Thorn ?
- On oublie les bonnes manières quand on se sent en danger hérétique ! et pour bien faire entendre ses propos Berthold lui écrasa une de ses bottes de céramiques sur le visage. Je soupçonne que qu’elle qu’eue été la réponse de Calvin à ce moment, même dans une infinité d’univers, possible la réaction aurait toujours été la même…
- Du calme Berthold ! Dis-je au moment où j’estimai que le temps restant à la tête du malheureux avant de perdre définitivement toute forme d’intégrité physique se comptait en secondes.[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]Calvin sauva sa tête au prix d’un violent coup de pied dans les côtes asséné par Berthold pour évacuer sa frustration.
Je profitait qu’il était encore un peu groggy par le choc pour voir où en était Di Manchelo avec ses diableries technologiques.
- Çà avance de ton côté ? de là où j’étais il semblait triturer frénétiquement une quantité innombrable de boutons et autres commandes tout en maugréant pour lui-même quelques mots orduriers à l’esprit païen de la machine qui avait été installé à bord du navire.
- Oui un instant… mais faudrait pas non plus me demander l’impossible hein ! Si je corrompt l’esprit du cogitateur en charge des calculs on pourrait bien se retrouver n’importe où et n’importe quand, et si je trifouille trop dans les commandes des moteurs on pourrait se retrouver en rade au beau milieu de l’espace, et c’est une hypothèse optimiste !
- Dimanchelo… votre langage ! le raillai-je pour mettre fin à un flot d’indiscipline caractérisée ; Si vous avez tant besoin de relâcher votre anxiété verbalement, arrangez vous pour que ce soit en binaire…
- Noté chef !
- Vous n’y arriverez pas… Calvin sortait des brumes de la souffrance et apparemment il n’en avait rien appris. Les cogitateurs de ce navire exécutent plusieurs milliers d’opérations complexe à la seconde, jamais vous ne parviendrez à les ratrap…

Le bruit sourd d’un violent coup de pied s’enfonçant de plusieurs centimètres dans une console de métal suivi de l’extinction progressive de plusieurs voyants d’alarmes spécifiant un saut Warp imminent rendirent le reste de sa tirage caduque.
- Je crois que je commence à avoir le coup de main pour ce genre de bécanes ! s’exclama Di Manchelo. Je ne perdis pas de temps à rectifier ses connaissances en anatomie et redirigeais mon attention sur l’individu un peu penaud gisant toujours au sol.
- Pour revenir à votre question Calvin, la prochaine fois que vous parlez d’une machine, essayez d’éviter les formules qui prêtent à confusion… et un accoutrement moins extravagant qui ne vous classera pas immédiatement dans la catégorie des types sombres et mystérieux.
- Pour la tenue c’est une question de principe, je plaide coupable !
- Très mauvais choix de vocabulaire… Leech joignis alors les actes à la parole en faisant ronronner le réacteur miniature de son pistolet à plasma, pointant le canon de l’arme dans une direction évidente.[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]Bigophon et Klem ne réagirent pas sur le coup, pris d’un fugace moment de doute avant de précipitamment cesser de maintenir leur prise sur le sorcier pour s’éloigner le plus possible de la cible du sergent. Un sourire carnassier se lisait sur son visage lui donnant l’apparence d’un Ambull sur le point de déchiqueter une nouvelle proie.[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]- Sergent… ce n’est pas très poli d’interrompre ainsi une conversation ; avant de donner des leçons à notre hôte peut-être faudrait-il les appliquer à nous même, ne pensez-vous pas ?
En quelques pas je me plaçais sur la trajectoire de son tir, s’il devait avoir une occasion de m’ éliminer ce serait maintenant ou jamais ; fort heureusement pour moi son doigt ne pressa pas la détente et je lui tournai le dos pour reprendre ma conversation avec Calvin.[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]Je nourrissais l’espoir que ma démonstration d’autorité suffirai à ce qu’on me laisse le temps de commencer mes phrases.[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]- Nazrael donc ; c’est quoi cette histoire ?
- Une longue histoire, qui s’étend sur des dizaines de volumes, complexe pour les non-initiées, et barbante à la longue je puis vous en assuré !
- Dommage moi qui aime les réponses claires et rapides… mais dites moi peut-être que dans cette histoire l’on y apprendrait quel est votre n… j’amorçais un mouvement du poigné pour pointer ma lame dans la direction de Calvin. Sa réponse n’attendit pas que je finisse mon geste.
- NON !

J’arrêtais soudainement ma main, avant d’esquissez à mon tour un sourire.
- Allez donc à l’essentiel alors, dit-je dans un murmure qui résonna dans le silence qui avait envahi la salle.
Calvin se releva pour reprendre un peu de contenance, avant de se lancer dans ses explications.
- Je vous présente feux le Chapelain Investigateur Nazrael, des Dark Angels. Nous avions quelques divergences d’opinion lui et moi, principalement en Théologie et Histoire officielle, et il s’était fait un devoir de me mettre la main dessus pour m’envoyer croupir dans une quelconque geôle qui aie sa préférence.
- Charmant ; je me demande ce que vous avez bien pu faire pour que votre chapitre décide de vous faire subir un tel sort ?
- Rien de plus que ce qu’a fait le votre, Seigneur Thorn ; juste croire que l’Imperium aurait plus de chance d’échapper à l’anéantissement si Il se donnait tout les moyens de ses ambitions. Mais continuons voulez vous ?
Attachant un prix fort élevé à ma liberté, mon intégrité physique et préférant éviter autant ce faire ce peut tout contact trop rapproché avec les éléments les plus zélotes de cette galaxie, j’ai couru ! Une stratégie qui marche la plupart du temps… mais pas avec Nazrael. Ce maudit bigot disposait de capacités psychiques latentes lui accordant comme des oracles ; à chaque fois que je me rendais quelque part, il me retrouvait, toujours, quelque soit l’endroit, même le plus inaccessible… impossible de se poser pour faire le point, mes nerfs allaient craqués sous peu et l’idée ne m’enchantait gère.
- Et comment a-t-il fini en boite s’il vous donnait autant de fils à retordre ?
- J’ai joué sur son principal point faible, sa Foi. J’ai finalement compris que ce pauvre hère ne faisait pas la différence entre ses visions et ses fantasmes ; aussi lui aie je montré ce qu’il voulait voir, là où je voulais qu’il les voie. Une fois cela fait je n’avais plus qu’à me rendre sur place, là où j’avais tendu mon piège sachant pertinemment que mon adversaires dédaignerait toutes autres visions le prévenant de sa future démise, persuadé qu’il était que ma fin était proche.
- Et vous avez offert son âme à un démon pour en faire votre jouet… Berthold venait d’épuiser ses dernière réserves de patience. Dans mon compedium, « Démon » n’est pas très loin « d’Enfer »…
- Et dans le mien « Enfer » n’est pas loin non plus de « Pavé de bonnes intentions »… lui rétorquas Calvin.
- Je ne sais pas dans quelle Progenia on vous a élevé mais la prochaine fois que vous leur rendez visite, apportez leurs de nouveaux exemplaires, depuis le temps on a inventé l’ordre alphabétique ; très utile à l’usage !
- Assez de ces paroles acerbes et assaisonnées ! Tonnais-je.
Belle allitération en S, j’étais sacrément inspiré ! mais il fallait coupé cours avant que Di Manchelo n’ajoute quelque chose d’autre sans quoi l’on aurait pas pu l’arrêter.
- Pourquoi lui avoir fait ça ?
- Des siècles qu’il me pourrissait l’existence ! Vous pensez bien que je n’allais pas laisser passer l’occasion de réclamer des intérêts ! J’ai mis à un meilleurs usage son don, quand à son âme je n’en avais pas besoin pour ce que je comptais faire, je n’ai enfermé qu’un démon mineur, juste un petit fragment d’Immaterium pour stimuler son organisme mutant et commander ses prédictions ; rien de trop puissant qui ne puisse être contrôlé. C’est lui qui génère le tirage et fournis les données à analyser aux cogitateurs ; en somme c’est comme un serviteur classique, juste un soupçons plus complexe…
- Rien d’autre à ajouter ?
- C’est tout… pour le moment…
- Attention au prochain il ce peut que l’on ne vous donne pas le temps d’en dire plus…[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]

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[font="Times New Roman"][font="Arial"]

- Résumé des épisodes précédents ! Un matin, notre équipe de vaillants héros sont réveillés à mâtine en se faisant sonner les cloches par le marteau de force d’un Inquisiteur irritable. Echappant de peu à un sort funeste, avec peu d’armes et encore moins de bagages, ils arrivent l’Empereur-Dieu sait comment sur une boulle de poussière où après un enterrement et un règlement peu aimable, un parfait inconnu aux goûts vestimentaires douteux leurs proposent de jouer à la roue de la Fortune pour choisir leur prochaine destination. C’est ainsi, toujours sans but ni objectifs, après des chapitres d’errance et d’atermoiement qu’ils arrivent enfin sur le lieux où se jouera leur destin pour se rendre compte finalement que ce n’est qu’une grosse tempête Warp paumée aux confins de la galaxie… déception.[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]Et encore Di Manchelo venait de faire cours. Dans un recoin de sa tête il devait bien y avoir le triple de phrases saugrenues du même genre ; sans compter les bruitages…[/font][/font]

[font="Times New Roman"][font="Arial"]- Merci pour ce… Briefing. Plus sérieusement, Calvin, qu’est-ce que l’on fiche ici ?
- Il y a toujours une raison, une bonne raison, il ne m’a jamais emmené nulle part sans que ce ne me serve à quoi que ce soit.
- Au vu de ses dernières « décisions » il ne vous est pas venu à l’esprit que placer sa confiance dans une engeance du Warp enfermé dans le corps de votre pire ennemi n’était peut-être pas la plus grande des idées ? Le ton de Berthold était presque ironique.
- En même temps qu’est-ce que vous espériez ? L’Empereur-Dieu Ascendant sur la Galaxie inversée accompagnée du Space marine, de l’Hulk avec l’Enfant perdu au milieu… même au Poker Stranivarien c’est pas une main gagnante…
Je m’apprêtais à recadrer pour la énième fois Di Manchelo quand d’un coup Calvin se rua sur la console centrale. Après avoir observé un court instant les cartes et leurs positions relatives à chacune il laissa échapper un petit rire hystérique qui alla se rependre dans la confusion de notre assemblée.
- Mais bien sûr ! où avait-je la tête ! à force d’utiliser cette damnée machine j’en ai oublié de regarder les cartes !
- Et donc ??? Di Manchelo regardant par-dessus l’épaule du déluré sorcier reflétait notre incompréhension à tous devant ces élucubrations.
- « Un voyage à travers le Warp mènera à l’autre bout de la Galaxie les fils de l’Empereur en un endroit dangereux et désolé retrouvé ce qui depuis longtemps a été perdu ! » Parfaitement calculé en fait !
Avant que quiconque ne puisse rétorquer quoi que ce soit je reprenais la main.
- Vous n’allez pas me faire plonger dans une tempête Warp juste en me lisant les cartes Calvin ! Il va falloir trouver mieux que çà !
- Euh chef… y a aussi cette petite planète, là. Bigogphon signala de ses gros doigts un petit point en périphérie de la tempête qui semblait être à l’extrême limite de son influence néfaste.
[/font][/font]

Edit : C'est bien parce que je ne peut pas résister a un tel "cri" du coeur Ocrane


Après avoir demandé à Klem de m’apporter les cartes stellaires de la région nous pûmes supposer que ce corps stellaire était bien en quelque sorte une planète… pour être exact une lune artificielle. Selon les archives que nous trouverions ultérieurement sur place, Periurba avait été crée en M36, juste avant la fin du règne de sang du trois fois maudit Vandrine, pour lutter contre la surpopulation de Clax Majoris, la principale planète du système en déplaçant la population la plus fortunée dans des dômes d’habitation installée sur ce qui devait être la nouvelle lune de la planète.

Calvin émettra plus tard l’hypothèse que lors du déclenchement de la tempête, la lune avait pu être expulsée de son arc de rotation avec la planète et que seul le hasard lui avait permis de ne pas continuer sa course dans l’infinité de l’univers en atteignant un « Point Fantôme de Lagrange », une endroit dans l’espace où les échos du champs de gravité des planètes du système persistait après leur disparition dans le Warp, créant un point où il était possible pour un corps céleste de suivre une orbite autour de la tempête ; une situation rare et qui n’avait été que spéculé par les astro-mathématicien des temps précédant l’Hérésie mais dont la validité n’avait pu être observé jusqu’alors, les hommes étant depuis devenu trop occupé à réfléchir à comment détruire l’univers qu’à comprendre son fonctionnement.

Mais pour moi, le pourquoi du comment ne m’intéressait gère, l’important était qu’entre deux enfers je préférais celui où je pouvais y poser les pieds. La décision fut prise d’aller voir sur place qu’est-ce que l’on pourrait bien y trouver. Un rapide survol de la surface nous avait révélé la présence que plusieurs dômes d’habitation dans des états de délabrement plus ou moins avancé, mais finalement notre choix s’arrêta sur l’un d’entre eux situé au fond d’une vallée monumentale vestige d’un cratère formé là par l’impact de quelque météore. Point intéressant, les kilomètres alentours avaient été dévasté par l’impact, mais la structure du dôme avait conservé une certaine forme d’intégrité ; les couches extérieures étant ravagées et laissaient entrevoir à l’intérieur une armature rongée par la rouille et noircis pas la suie… et malgré tous l’installation tenait encore debout alors qu’elle aurait dû être réduite en cendre comme tout ce qui l’entourait. Une telle incongruité ne pouvait être due au hasard et s’il devait y avoir quelque chose sur cette planète qui vaille le détours ce ne pouvait qu’être là.

Une fois le vaisseau placé en orbite basse, et tous les serviteurs disponibles réquisitionnés et programmés pour maintenir à l’ancre le navire en notre abscence, nous nous préparâmes à débarquer via la navette. Durant le voyage nous avions eu tout le temps de lui enlever tout ce qui rappelais ses anciens propriétaires pour lui donner une allure moins excentrique et plus pratique. A défaut de peinture nous avions polis la coque pour effacer l’argent et le pourpre des Ordos, de même les ornements massifs avaient ils été poncé pour rendre l’ensemble plus sobre. L’intérieur avait subi le même traitement, débarrassé de tout les symboles inutiles et autres babioles sans intérêt pour ne laisser que ce qui servirait réellement. Calvin était passé faire son marché pour son bazar, piochant ici ou là quelques bibelots ; nous y avons mis le feu une fois qu’il en eu fini.

Ainsi quand nous nous installâmes dans la navette rénovée, nul ne ressenti le malaise qui nous avait hanté si longtemps au commencement de notre exil. Chacun d’entre nous était prêt à faire son devoir comme tout vrai Space Marine. Mais de Space Marine nous n’en avions plus que le nom. N’étant sorti qu’à grand peine de la forteresse du Chapitre notre équipement avait subit une véritable épreuve, aussi avait-il été renforcé par chacun comme il le pouvait. A l’image de l’imposant canon de l’improbable arme de Bigophon, pas une seule de nos armes n’avait échappé à des ajustements peu orthodoxes.

Klom et Oklm les deux jumeaux avaient remplacé les élégants chargeurs courts de leurs bolters par de solides magasine circulaires, tandis que Rippley de son côté en avait profité pour en ajouté un second sur son arme ; c’était pour lui seul moyen d’être sûr qu’un Xenos était bien mort.

Klem, notre éclaireur vérifiait pour la énième fois le calibrage de sa lunette de visée après avoir nettoyé précautionneusement l’imposant suppresseur au bout de son canon, alors que Thibald, moins subtil astiquait le gigantesque couteau de boucher qui lui servirai de baïonnette.

Mais l’arme la plus inquiétante était de loin celle de Moriad, son bolter avait été coupé en deux par une lame crépitant d’énergie, mais il était parvenu à se refaire une arme en cannibalisant les pièces d’un étrange objet xeno-tech ; désormais le canon de son arme avait l’apparence sinistre d’un éclateur nécrontyr, de quoi faire passer les exubérances décoratrices de Everond ; avec sa manivelle d’éjection de douille et sa bandoulière en cordon de laine pourpre, pour la plus orthodoxe des réalisations du clergé de Mars.

Tous ensemble, coincé dans l’espace réduit de la soute de la navette nous avions pris la dégaine dépareillée d’une bande de mercenaires sans foi ni loi. Quand Calvin nous rejoignis finalement, un gros volume relié de cuir à la provenance plus que douteuse, je su que nous venions de toucher le fond. Aux commandes de la navette Di Manchelo fit une dernière annonce avant le décollage.


- Chers passagers attention au décollage ; nous devrions être à la surface du site dans 30 minutes environs, et même moins si les moteurs tombent en panne ! Notre appareil va démarrer dans quelques instants, attachez bien vos ceintures , cet ascenseur est sans arrêt jusqu’en Enfer !
Alors la navette se mettait à trembler sur toute la longueur je cru entendre Calvin murmure dans un sourire qu’il s’adressait à lui-même :
- « … going down… »



La suite au prochain épisode !


P.S :

J'en profite pour remercier à l'aune de ce Septième chapitre les lecteurs (j'espère que les vues de ce post ne sont pas uniquement réalisée par moi , Crio et Ocrane quand même), assidus, occasionel ou de passage,votre présence est nécessaire à mon ego et essentiel à ma motivation... sans vous jamais je ne serais arrivé jusque là !

[size="5"]M E R C I ![/size] Modifié par JutRed
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Service. [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]

Raah, encore trop court ! Juste quand je commence à rentrer dans un chapitre, il se termine.

Bon, petit point négatif (parce que je commence toutes mes critiques par des "petits points négatifs") : il manque peut-être une relecture.
Notamment :
[quote][color="#330000"] [/color][color="#330000"][font="Arial"][size="2"]je lui tournis[/size][/font][/color][/quote]
je tournai, passé simple : A-I ! [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/angry.gif[/img]
(oui, j'ai eu une institutrice tortionnaire. Ce fut dur mais je ne veux pas en parler)

Cela étant dit :
L'intro m'a fait penser au tout début de ton histoire. Je l'ai appréciée non pas parce qu'il y avait un bon mot dedans mais uniquement pour la description de la faille warp.
Cela étant je me demande à combien de seconde tu évalue l'espérance de vie de ton comémorateur [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]

Je retiendrai deux point majeurs (hormis les dialogue que j'aime beaucoup) :

Un Calvin qui donne l'impression d'être quand même vachement bonne pâte et se prend de coup de bottes en pleine tronche sans trop rechigner.
Ca n'est pas un reproche mais ce gars ne semble vraiment pas sur la même longueur d'onde que les autre puisque la seule chose que le fait réagir c'est le deuxième point, justement :
[quote][color="#330000"][font="Arial"][size="2"]- Dommage moi qui aime les réponses claires et rapides… mais dites moi peut-être que dans cette histoire l'on y apprendrait quel est votre n… j'amorçais un mouvement du poigné pour pointer ma lame dans la direction de Calvin. Sa réponse n'attendit pas que je finisse mon geste.[/size][/font][/color]
[color="#330000"][font="Arial"][size="2"]- NON ![/size][/font][/color][color="#330000"] [/color][/quote]

J'adore cette scène.
On y retrouve l'épée et les noms.
Tu disais ne pas vouloir faire de l'épée un personnage principal, certes mais si depuis quelques chapitre elle semble devenir un personnage à part entière (oh ! à propos, pour commenter ton commentaire en intro : continue comme ça, il n'est pas obligatoire qu'elle parle directement, je trouve que son statut de personnage-objet est justement une part de son originalité.).

Et les noms semblent en fait former une sorte de fil rouge.
Ok, on connait ton intention (la "résurrection" des relictors, tu l'as dit en commentaire) mais, au fil de tes chapitres, ce thème des noms revient souvent.
Le dialogue avec Leech (tu sais, celui avec l'épée tronç... ok ok, j'arrète), Calvin, son "cours" sur l'épée... et même leur attachement à rester des "Relictors" (ça me semble loin d'être anodin, à terme).
Comme je l'ai dit dans mon précédent commentaire, c'est ce genre de chose (au delà des dialogues) qui font que j'attends la suite [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] (et qui fait que les chapitres mis bouts-à-bouts forment une histoire et non une suite de sketch [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/wink3.gif[/img] )

Bref : next chapter, please ! Modifié par Ocrane
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[quote name='Ocrane' timestamp='1391027113' post='2507642']
Service. [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]

Raah, encore trop court ! Juste quand je commence à rentrer dans un chapitre, il se termine.

[/quote]

Regarde encore...

[quote]
Cela étant je me demande à combien de seconde tu évalue l'espérance de vie de ton comémorateur [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]
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Pour rendre à César... le bon mot vient d'un vieux WD donc je dirais 42 secondes


[quote]

Un Calvin qui donne l'impression d'être quand même vachement bonne pâte et se prend de coup de bottes en pleine tronche sans trop rechigner.
Ca n'est pas un reproche mais ce gars ne semble vraiment pas sur la même longueur d'onde que les autre puisque la seule chose que le fait réagir c'est le deuxième point, justement :
[/quote]

Pour moi la sa situation est claire, ne joue pas les héros si tu veu sauver ta peau... n'étant pas en mesure de riposter il encaisse en attendant de trouver une ouverture (jouer de son bagou)

le "deuxième point" implique quand même de se faire dévorer l'âme par un démon pluri-millénaires... y a de quoi réagir je pense

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J'adore cette scène.
On y retrouve l'épée et les noms.
Tu disais ne pas vouloir faire de l'épée un personnage principal, certes mais si depuis quelques chapitre elle semble devenir un personnage à part entière (oh ! à propos, pour commenter ton commentaire en intro : continue comme ça, il n'est pas obligatoire qu'elle parle directement, je trouve que son statut de personnage-objet est justement une part de son originalité.).
[/quote]

L'épée est avant tout un Biais moral, une astuce litéraire pour ne pas faire de Thron un énième avatar du leader SM charismatique à là Uriel Ventris/Lysander/Etc... ça et son attitude de sergent pragmatique de la seconde guerre mondiale coincé dans un film en noir et blanc (Boggard dans Sahara ?)

[quote]

Et les noms semblent en fait former une sorte de fil rouge.
Ok, on connait ton intention (la "résurrection" des relictors, tu l'as dit en commentaire) mais, au fil de tes chapitres, ce thème des noms revient souvent.
Le dialogue avec Leech (tu sais, celui avec l'épée tronç... ok ok, j'arrète), Calvin, son "cours" sur l'épée... et même leur attachement à rester des "Relictors" (ça me semble loin d'être anodin, à terme).
Comme je l'ai dit dans mon précédent commentaire, c'est ce genre de chose (au delà des dialogues) qui font que j'attends la suite [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] (et qui fait que les chapitres mis bouts-à-bouts forment une histoire et non une suite de sketch [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/wink3.gif[/img] )

Bref : next chapter, please !
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Ce n'est pas conscient, mais c'est vrai que ça commence à devenir un travers d'écriture récurent chez moi... peut-être devrai je aller consulter ?
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  • 2 mois après...
Parce que j'ai trouvé moyen de me sortir les doigts du... pas besoin d'être plus précis...

Parce que je n'avais pas encore trouvé le temps de le faire trop occupé à essayer de mener une vie normale et que je me suis rendu compte que j'étais assez mauvais à le faire...

Parce que être tout en bas de la section et avoir l'impression que si ça continue je vais passer à la trappe...

Voici enfin pour votre déplaisir le Chapitre suivant des Forgotten Few (titre a la genèse totalement random comme vous pouvez l'imaginer...), au programme fini les duels de bon mots (enfin pas totalement j'ai un quota a remplir quand même...) et place à l'action la vraie !

[size="4"]NOTE : Un cookie pour chaque référence pourrave de SF et autre que j'aurais glissé dans le texte qui suit[/size]




[size="6"][u]Chapitre 8 :[/u] What Little girls are made of[/size]



Pensée du Jour :

[i]Mummy, where is my Mummy ? [/i]-[i] "[/i]The Doctor Dances"
[i]
De tous les monstres que nous avons crée, les enfants sont biens les pires[/i] - Attribué à Commodus Voke après la capture des jumelles Apex







Imaginez une boite de ration de combat standard. Avant de l'ouvrir passez votre main sur ses contours, sentez l'aluminium générique, froid en contact avec vos doigts. Observez comme le couvercle ne présente aucunes aspérités, excepté celle de la languette d'ouverture ; comment l'objet a été construit pour être parfaitement régulier, construit pour parfaitement s'insérer dans un paquetage standard du Munitorium. Un pur produit de manufactorum, tout juste sorti de la chaîne de production, sentant encore bon le désinfectant anti-microbiens...

Laissez la dans un coin pendant un siècle ou deux. Les rebords arrondis sont rongés pas la rouille, des fentes qui se sont formées sur les contours de la boites s'est échappé son contenu, devenu avec le temps une moisissure sèche et poussiéreuse. Le couvercle est gondolé de toutes parts, la languette est désormais soudée au métal, incapable de remplir sa fonction première maintenant devenue obsolète. Il se dégage un parfum de décrépitude, un goût de fer s'infiltre dans votre bouche à mesure que vous vous approchez plus près. Et pourtant vous reconnaissez encore l'aigle impérial sérigraphiée dessus ; même dans un tel état de délabrement cette ration reste une preuve tangible de la grandeur de l'humanité, de son savoir faire, de sa résilience...


Toute proportion gardée c'était à peu près l'impression que nous avions tous en pénétrant dans le dôme en ruine de Nioumoone...

Entrer n'avais pas été des plus difficile. La structure était constellée de fente béante comme autant de plaies ouvertes. Par contre le problème s'était posé quand à la façon de progresser dans cette ruine sans perdre notre chemin. Inutile de compter sur les plans d'orientation installés à chaque croisement ; entre les étages effondrés les uns sur les autres, les impasses crées par les éboulis de plasbéton, ou les sections entières qui avaient disparues corps et âmes sous le poids du temps et de l'oxydation, une telle démarche revenait à chasser le Stealer dans un Space Hulk avec une lampe torche et un auspex de fortune...

[list][*]« Ça n'en a pas empêcher certains d'essayer cela dit ! Fit remarquer Di Manchelo à l'énoncé de ma métaphore.[*]On sait tous qu'ils ont eu des problèmes, D ; le surnom que Bigophon avait trouvé a son comparse... pas très imaginatif certes, mais c'est l'intention qui compte je suppose.[*]Cela dit ça a été très rapide...[*]Qu'est-ce que vous en savez Calvin ? » Depuis que nous avions quitté le vaisseau Berthold suivait à la trace notre amis en robes bleues, à l'affût de la moindre pique à lui lancer, et probablement de la moindre excuse pour s'en débarrasser... d'ailleurs s'il y avait eue une pique dans les environs la formule aurait bien pu devenir bien moins figurative mais foncièrement littérale...[*]« J'imagine c'est tout ! » Entre temps il avait sorti de quelques part sous ses robes le gros volume relié de cuir rouge aux pages jaunes parcheminées qu'il avait embarqué avant notre départ.[*]« Et ça qu'est ce que c'est encore ? Le guide général des dédales et souterrains mystérieux du sous-secteur ? » Fit-je en jetant un coup d'œil sur ce qui y était écrit. À ma grande surprise, les pages étaient toutes parfaitement vierges.[*]« C'est pour faire le plan. Mais si vous avez une meilleure idée allez y ! C'est vous qui voyez... »[/list] Je fut un instant étonné par la banalité de la solution que nous proposait Calvin, et un peu déçu aussi j'imagine, jusqu'à ce que je remarque quelque chose...

[list][*]« Mais où sont la plume et l'encrier ?[*]Pas besoin. »[/list]


Calvin se rapprocha de l'une des parois de l'édifice contre laquelle il se mis à frotter furieusement un de ses gantelets. Bien vite une généreuse couche de poudre métallique avait recouverte la paume de son armure ; l'approchant d'une des pages, il pris une grande inspiration puis souffla un nuage de particule sur l'une d'entre elles. Après quoi il se mit à murmurer quelques mots dans une langue étrange qui sonnait comme un bourdonnement à mes oreilles, à travers les absorbeurs de bruit de mon casque. Sur le parchemin constellé d'acier, les grains de poussière se mirent à danser tout a coup pour prendre l'apparence de ce qui semblait être un plan en vue dessus !

[list][*]« Voilà ! À présent nous saurons où chaque boyaux nous conduira dans les cinq-cents prochains mètres.[*]Vous êtes sur d'avoir assez de pages ? Ce complexe s'étend sur des kilomètres, et on ne parle ici que de la surface. » La remarque de Leech était pertinente, et pour la première fois depuis bien longtemps il recommençait à se comporter comme un sergent Space Marine et pas seulement une grosse brute mal dégrossie.[*]« Il ne sera pas nécessaire de fouiller la surface. Si quelque chose doit se trouver ici ce sera forcément en profondeur. Si le dôme est encore en état c'est que ses fondations sont encore solide et que d'une façon ou d'une autre, quelque chose dans les entrailles de ce dôme y est pour quelque chose.[*]Sans compter que les souterrains sont certainement plus praticables et en meilleurs état que la surface.Me fit remarquer Calvin. Il est aussi plus que probable que les installations techniques, de maintenance et aussi la source d'alimentation du complexe aient été installées en dessous des quartiers d'habitations ; il est possible que certaines choses soient encore en état ou réutilisable.[*]Space Ferrailleurs en avant ![*]Di Manchelo, Stop ! »[/list] Leech venait de refréner son ancien subordonné alors qu'il prenait les devant de notre petite expédition.

[list][*]« Même en excluant la surface il reste encore beaucoup de terrain à parcourir, séparons nous nous couvrirons plus de distance...[*]C'est ce que vous voulez comme épitaphe ? Je vous signale que ne je suis pas encore omniscient ! Tous ceux qui ne accompagnerons pas devront retrouver leur chemin avec des petits cailloux ![*]Ça reste une bonne alternative si on ne peut pas vous sentir Calvin.[*]Il n'a pourtant pas tord Berthold... » Avant même de poser les pieds dans cette ruine, c'était déjà le bordel. Il fallait que je remette cette conversation dans le bon chemin avant que tout ceci ne prenne la forme d'un énième pugilat.[*]« Nous allons faire deux groupes ! Le premier ouvre la marche avec Calvin et son bouquin, le second nous suit sur un chemin parallèle qui lui sera indiqué par radio apportera son soutien si le premier groupe tombe dans un piège quelconque. Ainsi en cas de problème tout le groupe ne sera pas en danger, et il y aura toujours au moins une voie de retraite en cas de gros grabuge.[*]J'en déduit que tu prend la tête du premier groupe...[*]Avec Berthold, Di Manchelo, Bigophon et Klem pour m'assister oui ; étant devant je préfère avoir le plus de gros calibres pour faire face à quoi que ce soit qui se dressera sur notre chemin. Sergent vous prenez la tête du second groupe avec les autres ! Une objection ? »[/list] Il n'y en avait eu aucune, ma proposition s'étant montrée relativement consensuelle pour qu'elle soit acceptée par tous. Ça et le fait que la moitié d'entre nous devaient en avoir marre de poiroter en attendant dans l'atmosphère sans vie d'un monde mort pendant que l'autre s'adonnait à sa petite pièce de théâtre personnelle.

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[list][*]« On en est à combien de pages ?[*]Je dirais une bonne cinquantaine sergent, en trois heures de temps je trouve que c'est un bon rythme.[*]Ça fait quoi ? Vingt-cinq bornes ?[*]En superposant oui, mais ça ne permet pas de juger de la profondeur à laquelle nous sommes descendus malheureusement.[*] J'ai croisé un panneau qui mentionne le niveau -32 il y a cinq minutes...[*]Il ne faut pas s'y fier, j'ai celui du niveau -27 sous les yeux en ce moment, et je vous assure que je suis en dessous de vous ! Avec les effondrements c'est difficile de juger.[*]Ça n'a pas put se propager aussi profondément, la structure n'aurait pas tenu ![*]Qui sait ? Il se peut aussi que l'architecte avait un grain, ou que la numérotation soit indépendante du degrés de profondeur... toujours rien de votre côté ?[*]Des nèfles ![*]Votre langage sergent...[*]Quoi c'est vrai ! C'est désert ici, au moins dans un Space Hulk, il y aurait bien eu un peu de bruit, le goutte à goutte de l'eau saumâtre, le grincement sinistre de l'armature, quelque chose quoi, mais ici c'est le néant, le silence et la mort...[*]Du bruit dans le vide de l'espace ? Restons sérieux sergent.[*]Bon disons l'intérieur d'un Space Hulk pas encore dépressurisé...[*]Rassurez vous sergent, au moins dans ce silence ci on vous entendra crier... » Je coupais la communication Vox pour m'adresser à Calvin. « Quelle direction ?[*]Pour descendre c'est tout droit à l'embranchement dans cinquante mètres.[*]Et on fera quoi une fois à court de pages ?[*]Dans l'idéal trouver de la peau tannée de psyker psykosensible... comme je tient à la mienne, à défaut on effacera les premières pages. »[/list] Cette petite conversation m'avait distrait un moment du profond ennui qui m'avait gagné ces dernières heures. L'intérieur du dôme n'était qu'un enchaînement de couloir plus sinistres les uns que les autres et les salles que nous avions découverte semblaient toutes être en compétition pour le trophée du cliché glauque d'holo-fiction de l'année... Il faisait tellement sombre que les filtres infra-rouges de nos casques peinaient à nous indiquer ce qui se trouvait à plus de vingt mètres devant nous.


Klem ; en pointe de notre formation activa son communicateur Vox, émettant une série rapide de bip pour économiser sa batterie comme nous l'avions tous appris chez les scouts. La zone était dégagée... encore...À l'embranchement, il nous attendait, appuyé contre un mur.

[list][*]« Permission de râler chef ?[*]Prend un ticket... j'en ai d'autre sur la ligne.[*]Est-ce que quelqu'un pourrait me remplacer pour les prochaines vingts bornes ? Encore un couloir comme ça à passer au crible et je m'en colle une pour Le rejoindre sur Son trône...[*]Berthold... passe devant...[*]Comme l'a dit saint Baptitus, [i]de ma foi j'éclaire la voie! [/i]»[/list]


C'est probablement ce moment de flottement qui a dut lui permettre de s'approcher aussi près, le premier indice de sa présence fut le bruit d'une sphère molle rentrant en contact avec l'une des bottes de Berthold.

Même rouillés par des heures de monotonie, nos réflexes se déclenchèrent en une fraction de secondes, de chaque côté du couloir nous nous disposâmes de sorte à couvrir les ténèbres qui nous faisaient face d'une succession d'angles de tirs prêt à réduire en charpie quoi qu'il puisse en sortir. Au bout de quelques secondes une sorte d'humanoïde rachitique d'à peine un mètre dix rentra dans notre champs de vision... il nous fallu à tous un certain temps pour identifier la créature qui se trouvait devant nous... après le catalogue d'horreurs xenos, de mutants et d'hérétiques sans noms qui nous avait été enfoncé dans le crâne depuis tant d'année, cela faisait pour certains d'entre nous ; et moi le premier, un bon siècle que nous n'avions pas vu un gamin en chaire et en os...

Le gosse était vêtu de haillons de provenance diverse, une paire de chaussures dépareillés et un masque à gaz à l'air vétuste lui mangeant la plus grande partie du visage pour compléter le tableau. Impossible de lire la moindre expression sur ses traits camouflés sous un bon centimètre de cuir et deux filtres aux charbon, mais je pense qu'il devait être aussi surpris que nous... Il se tenait, là ; sans mots dire ; à une dizaine de mètres dans le couloir de gauche.

Berthold fut le premier à prendre les devant, tendant la mains pour attraper l'objet qui était paresseusement rentré en contact avec lui et qui selon toute vraisemblance n'était en fait qu'un vieux ballon inoffensif.

[list][*]« Salut petit. C'est ton ballon ? Tu veut le récupérer ? » lui fit t-il dans en tendant l'objet dans la direction du gosse.[*]« Est-tu ma [i]Mummy[/i] ? » fut l'improbable réponse qu'il obtenu...[/list] L'enfant s'exprimait dans un dialecte étrange, un bas gothique haché et a la prononciation hésitante que le masque ne devait certainement pas rendre plus compréhensible. Incrédule devant ce qu'il pensait comprendre Berthold repris :

[list][*]« Tu veut parler de ta Maman ? Est-ce que tu a perdu ta Maman ?[*]« Tu n'est pas ma [i]Mummy [/i]? » fit l'enfant d'une petite voix plaintive.[*]« Non je ne suis pas ta Maman en effet, mais je peut t'aider à ... »[*]« Tu n'est PAS ma [i]Mumy [/i]! » cette fois ce n'était plus une question. « Où est ma [i]Mumy ? [/i]»[*]« Sûrement pas loin ! Nous allons t'aider. » Et deux mètres et quelques de céramique et de bonnes intentions firent un pas en direction de la petite chose seule dans le noir.[/list]


Sa réaction ne se fit pas attendre ; il pris ses jambes à son coups et replongea dans l'obscurité d'où il était apparu. Berthold se lança a sa poursuite, certain de le rattraper en deux enjambées. Il n'eut pas le temps d'en faire une.

Une lumière aveuglante se matérialisa au bout du couloir, illuminant notre position dans un halo jaune et blanc. Depuis le début de notre expédition nous n'avions pas rencontré la moindre source lux qui fonctionne encore, aussi fûmes nous un instant aveuglé par ce brusque changement dans notre environnement. Nos armes que nous avions baissé devant l'enfant se relevèrent devant cette nouvelle agression visuelle, ce qui suivit me fit presque tirer d'instinct :

[list][*]« ELEMENTS INCONNU +++ IDENTIFICATION --- » la voix inhumaine de l'émetteur vox bas de gamme rebondie en échos contre les parois du couloirs. Par delà le vacarme assourdissant produit par la machine Berthold fit entendre la première réponse qui lui vient à l'esprit.[*]« Nous sommes des Relictors, des Spaces Marines, nous venons en Paix » je doute que l'on aie déjà associé notre vaste confrérie de tueurs sans pitié au concept de Paix, lui même un mot depuis longtemps tombé en désuétude dans le vocabulaire de ce Millénaire... la manœuvre était audacieuse... pour parler poliment.[*]« ESTIMATION DE LA MENACE --- » apparemment l'esprit de la machine de cet appareil n'était pas complètement vétuste.[*]« Identifiez vous, au nom de l'Empereur ! » me permis-je d'intervenir ; il était hors de question qu'un haut-parleur continue à me traiter comme un le premier suspect d'une salle interrogatoire de l'Arbitres ![*]« MENACE ESTIME +++ APPLICATION DE LA PREMIERE DIRECTIVE +++ EXXXTERMINERRR ---[*]« Pardon ? Et comment exactement ? » Il est de ces questions que l'on regrette immédiatement après les avoir posée... Di Manchelo venait d'en produire une...[/list]


Le claquement sec d'une décharge de gros calibre résonna comme seule réponse, suivi dans l'instant du choc mat de l'impact de quinze bons centimètres de métal contre le sol, à quelques pas de Berthold. Le second tir ne se fit pas attendre et rebondi sur l'épaulette du malheureux, le forçant à céder du terrain sous la puissance de l'énergie cinétique. L'éclat de lumière produit par chaque détonation avait brièvement fait apparaître derrière le spot de lumière une masse imposante qui emplissait le couloir. Un seul ordre me vient aux lèvres :

[list][*]« À couvert ![*]On s'en serait douté...[*]Calvin la FERME ! Klem Allume moi çà ![/list] Alors que nous amorcions tous un mouvement de repli vers le croisement pour trouver un abris dans l'angle du couloir, Klem se mit à genoux, ajustant le filtre photosensible de sa lunette après avoir changé de chargeur avec la pratique de décennies d'entraînement. Viser était plus que superflus, mais Klem, en amateur du beau geste pris tout de même la peine de placer ses deux premier tirs.


Le premier ricocha contre l'armure de métal de notre adversaire pour atterrir contre l'une de parois du couloir, mais l'autre parvient à s'enfoncer assez profondément dans l'une des articulation de son bras pour s'y ficher convenablement. Plutôt que d'exploser comme l'aurait fait un bolt normal, chacune des balles se mit à émettre un flux ininterrompu d'étincelles rouge éclairant un spectacle dont nous nous serions bien passé. Le blanc du projecteur du pesant marcheur se mélangeait avec le rouge des balles traçantes, donnant à la scène qui se jouait devant mes yeux une allure fantasmagorique, irréelle. La bête englobait de sa masse tout le couloir, progressant pesamment dans notre direction. Protégé par une armure de métal nue, les rouages, câbles et pistons qui donnaient vie à l'engin s'échappaient par endroit d'une gangue de cuir bouilli qui formait comme une seconde peau. Le bruit de pas qui s'avançaient vers nous étaient noyé sous le staccato du bolter installés sous son massif gantelet, accompagné par le rythme plus lent de deux autocanon fixés à l'opposé de son buste volumineux. Là où devait se trouver l'unité centrale de la machine, au milieu du torse, l'on retrouvait le projecteur géant qui nous avait aveuglé. L'ensemble, malgré sa composition de bric et de brocs gardaient cependant une apparence vaguement familière, mais plutôt qu'un de nos antiques dreadgnouth, c'était un scaphandrier géant et bossu que nous avions réveillé dans ces profondeurs.




Une fois que Klem eu rejoint notre groupe à l'abri de l'angle du couloir, je pris quelques instant pour évaluer la situation. Dans l'ensemble nous nous en sortions très bien pour le moment, la plupart des tirs nous ayant évité ou n'avaient pas atteint les points faibles de nos armures. Mais cette chance risquait de vite tourner ; le moment de surprise perdu et la distance nous séparant de la source des tirs se rapprochant de plus en plus, le marcheur réajustait ses tirs avec plus de précision. Certes, nous ne risquions rien pour l'instant à l'abri de l'embranchement, mais le barrage qui pleuvait sur notre position limitait notre faculté à répondre à ce déluge de feu, et plus nous tardions à riposter, plus la machine se rapprochait pour nous mettre le gantelet dessus, un affrontement s'annonçant clairement en notre défaveur. L'heure n'était plus aux grandes manœuvres, il allait falloir frapper vite et le plus fort possible. D'un signe de tête je donnais à Bigophon le signal qu'il attendait depuis une éternité.

[list][*]« C'est l'heure de faire le ménage ! » se propulsant en direction du mur qui nous faisait face pour éviter la grêle de projectiles qui nous clouait au sol, Bigophon épaula son arme une fraction de seconde après s'être mis sur se appuis. La forme menaçante de son canon laser me fit penser un instant qu'en effet, parfois, la taille compte.[*]« Mange çà ma belle ! » ivre de joie de pouvoir tester son nouveau jouet, il ouvrit le feu, un rayon incandescent d'énergie jaillis du canon de son arme pour frapper à jet continu l'armure de l'engin, stoppant net sa progression vers nous. Un moment je crue que le premier coup avait été le bon.[*]« Pschittt... » aussi brusquement qu'il était apparu le rayon laser s'évanouit, ne laissant pour trace qu'une odeur d'ozone et d'air réchauffé. Le visage de Bigophon, pétrifié d'incompréhension semblait demander pourquoi à son camarade bricoleur mais la bête blessée ne lui laissa pas le temps de l'exprimer verbalement.[*]« EXXXTERMINERRRRR --- »[/list]


La pluie de balles redoubla de vigueur, et avant qu'il ne pu se remettre à l'abri, Bigophon fut atteint d'un tir d'autocanon en plein dans la plaque pectorale de son armure. La puissance du coup fut telle qu'elle le fit décoller du sol pour l'envoyer balader dans l'autre direction, hors de notre ligne de vue. Un vacarme assourdissant nous averti de son atterrissage.

[list][*]« Di Manchelo ![*]Incompatibilités dans le système de couplage plasma / laser ? Effondrement dans les circuits de refroidissement du canon ? Insuffisance énergétique de la batterie dorsale ![*]Merci, mais vous jouerez au mécano plus tard... couvrez moi avec le plasma pendant que je vais chercher frère Bigophon ![*]Euh... c'est pas conçu pour... j'arriverais pas à le descendre sauf sur un coup de chance ![*]Pas la peine, il suffit de faire diversion... Klem ! Contactez par Vox Leech et faites le se manier les fesses ici ![/list]


Je me lançais dans la direction de mon frère blessé au moment où Di Manchelo se préparait à lâcher ses premières salves de plasma. En me retournant pour voir comment il s'en sortait je pu assister à son petit rituel de préparation. Visant des lunettes de soudeur son crâne nu ; le port du casque faisait pour lui partie de ces [i]entraves à sa politique esthétiques [/i]qu'il ne pouvait tolérer, il parti d'une large grimace avant de prudemment sortir de son couvert pour annoncer un « Chaud devant ! » parfaitement hors de propos avant d'appuyer sur la détente. Ce n'est qu'en ramenant mon attention vers l'objectif initial de ma démarche que je me rendis compte que Calvin s'était jeté à mes trousses.

[list][*]« Qu'est-ce que vous foutez là ?[*]Ni vous ni moi n'avons envie de tenir la chandelle quand vos amis se feront pulvériser par ce monstre.[*]Je n'aie pas besoin de fuir ! »Je serais aussi fort que possible le pommeau de mon épée.[*]« N'y pensez même pas. Ça ne marchera pas contre un adversaire impersonnel...[*]Alors il faudra avoir recours au plan B...[*]Qui est ?[*]Attendre Leech et noyer cette bestiole sous une pluie de grenades ! »[/list]


Nous arrivions au niveau de Bigophon pour estimer l'étendue des dégâts. L'imposante carrure de l'ancien Devastator gisait inconsciente sur le sol. La marque de l'impact d'autocanon avait déformé sa cuirasse mais par chance la céramique avait tenu bon, l'obus avait alors rebondi en direction de l'épaulière gauche et s'était plantée profondément en dessous. Si le premier choc n'avait pas drastiquement réduit l'énergie cinétique du projectile, Bigophon aurait été bon pour se chercher un nouveau bras. Mais la blessure restait sévère et allait nécessité l'attention de l'apothicaire le plus proche ou de toute autres personne aux compétences s'en approchant. J'estimais, après des années à observer les résultats peu ragoutant d'une violence extrême appliqué à autrui, dont une bonne partie des dits résultats étaient d'ailleurs de mon propre fait, que plusieurs côtes devaient être cassée et qu'il souffrirai dans les prochaines heures d'un sérieux mal de crâne des suites de son vol plané. Exception de tout les points précédemment cités, il se portait comme un charme.

[list][*]« Ch**** de bestiole ! » en le remettant sur pieds je lui arrachait un cri de souffrance, et la marque qu'il était de nouveau conscient. Le secret d'une forte constitution parfaitement entretenue et d'un cocktail chimique détonnant prodigué par son armure.[*]« Aller frère, c'est l'heure du deuxième round ![*]Du dernier si vous voulez mon avis...[*]Ce que je ne vous demande pas Calvin. »[/list]


Revenu au croisement j'eus la désagréable surprise de constater que les tirs de plasma s'étaient tue...

Di Manchelo se tenait là, au milieu du couloir, perdu dans le vague.

[list][*]« Qu'est ce qui se passe ?[*]C'est Berthold chef... » me répondit Klem[*]« Il est entrain de faire un truc de malade...[*]Quoi Di Manchelo ?[*]Pas la moindre idée... »[/list]


En effet, un peu plus loin, se jouait la scène la plus incongrue qu'il m'avait alors été donné d'observer... Berthold avançait vers le monstre de métal, les bras en croix et sans armes, sous le déluge de feu déversé par les armes de l'engin. Les tirs ricochaient sur son armure, une chance insolente ou une précision lamentable semblait le protéger des balles. Mais le plus étonnant c'est qu'à chaque pas qu'il faisait, le flot de projectile diminuait, de telle sorte que finalement il se trouva à seulement quelques mètres du colosse d'acier qui était devenu parfaitement inerte.

[list][*]« Je ne te veut pas de mal fils. Regarde ! Je viens sans armes, sans haine, ni violence. Tu ne me reconnaît pas mais moi aussi si. Je suis un fils de l'Empereur, comme nous le sommes tous. Ferme les yeux et ouvre ton cœur, regarde moi ainsi et tu saura que je ne suis pas le malin ! Car au delà de nos différence, tu sais que nous sommes semblable. N'aie pas peur fils ; il n'est jamais trop tard pour réécrire ton jugement...[*]EVALUATION EN COURS +++ SEUILS DE RETOUR A LA NORMALE +++ APPLICATION DE LA PREMIERE DIRECTIVE +++ RETOUR MAISON ----- »[/list]


Et sans plus d'explication la bête d'airain recula ; d'abord doucement, puis de plus en plus vite jusqu'à disparaître dans les ténèbres, seul le bruit lourd et cadencé de ses vérins hydraulique persistant encore un moment, seuls trace qu'il aie jamais existé... exception bien entendu du décor de dévastation qu'était devenu un couloir parfaitement banal et dans un état de délabrement honnête encore quelques minutes plus tôt...

Rompant le silence qui s'était installé suit aux événements surréalistes qui venaient de se produire, le tintamarre d'une demi-dizaine de colosse blindés dans un couloir exigus indiqua l'arrivée devenu inutile de la cavalerie.

[list][*]« Où est-ce que ça se passe ? » Éructa Leech, une épée énergétique à la main. Il avait astucieusement récupéré dans l'arsenal de la navette cette nouvelle arme pour éviter les déconvenues qui s'étaient fait jour lors de notre précédent duel. Il avait aussi eu la présence d'esprit de mettre en marche le précieux outil de démembrement technologique qui irradiait d'une lumière bleuâtre m'étant en valeur son sourire carnassier et ses yeux bleus de sociopathe assermenté.[*]« Berthold a fait fuir le gros méchant monstre avec un grand sourire amical...[*]C'est si moche que çà ?[*]Sans mes lunettes j'en aurais perdu la vue ![*]Cessez ces blasphèmes Di Manchelo ! C'était un signe de l'Empereur ! Un acte de Sa puissance ! Un mir...[*]...râcle que la personne ou le programme qui commandait ce truc aie été réceptive à votre baratin...[*]Qu'importe le principe je me contenterais pour le moment du résultat Calvin... d'où que provienne cette chose il doit bien y avoir quelqu'un pour la maintenir en état de combattre, et je doute que le marmot en soit capable... si nous suivons cette piste nous tomberons sûrement sur ce quelqu'un qui peut-être même serait la raison pour laquelle votre pantin démoniaque nous a amené ici...[*]Quelqu'un sûrement chef, mais amis ou ennemis ?[*]Neutre agressif... c'est déjà en soit un progrès par rapport à l'Inquisition...[/list]


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

La suite au prochain épisode... j'attends l'autorisation du CSA car non seulement il sera EXTRA HERETICAL, mais en plus il y aura de [s]MEUF[/s] gente damoiselle qui détresse des poneys... (ou comment vendre son sujet à une frange très particulière de la démographie d'Internet...) Modifié par JutRed
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Hello,


Bon... euh... bah j'étais mort de rire.
Alors, certes les Relictor font quand même plus Gardes Impériaux qui Space Marines dans les dialogues mais il y en a quand mêmes des assez savoureux.
De plus, les différents protagonistes sont bien caractérisés (et Calvin est quand même vachement coulant comme mec... je ne sais pas ce qu'il prend mais j'en veux (sauf si c'est de la poussière de mur))

Cela étant dit... j'ai passé tellement de temps à chercher suffisamment de référence dans ton chapitre pour avoir l'intégralité du paquet de cookies que je laisserai volontiers à d'autres le plaisir de chercher la petite bête et les éventuelles erreurs de style (qui elles ne rapportent pas de gateaux, alors...)

Ainsi donc, commençons (ceci dit, j'en ai peut-être inventée ou mal interprété certaines. Est-ce que ça compte comme un demi-cookie quand même ?) :

* Le titre, déjà : Je dirais Star Trek (avec peut-être une faute [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img])... bon, celle là je n'ai aucun mérite, j'ai cherché dans google.

* La pensée du jour et le gamin au masque à gaz (ses répliques comprises) : Facile, Doctor Who (y'a même pas de challenge avec le titre de la citation [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]). Un ou deux cookies pour celle là ?

* Les deux suivantes sont peut-être un peu capillotractées du coup... je ne suis pas certain de leur validité
-Nioumoone : New Moon ? Un référence à Twilight ? Naaan quand même pas ?
et
- D, le surnom de Di Manchelo : Vampire Hunter D (pour aller avec la précedente ?)
M'enfin ça manquait un peut de vampire qui brillaient.

* [quote][color="#330000"][size="2"]une telle démarche revenait à chasser le Stealer dans un Space Hulk avec une lampe torche et un auspex de fortune[/size][/color][/quote]
Référence au [u]huitième passager[/u], je dirais. Quasiment sûr et certain ^^

* [quote]c'est tout droit à l'embranchement dans cinquante mètres.[/quote]
Euh... Calvin fait peut-être référence à tout les GPS chiant de la terre avec son livre ?

* Le gros monstre avec une mitrailleuse : le Némésis de Resident Evil...

* ... Croisé avec un Dalek ? EXTERMINATE

Voila voila... Sinon, bah... pour les décors je pensais à Alien 2

Et pour finir :

* Je retiendrai particulièrement le paragraphe d'intro (avec la ration de combat).
Si c'est une référence, elle rentre au poil dans le texte
Si c'est une création originale, la description est très visuelle et géniale.

* Un des dialogue qui m'a fait rire (même s'il ne faisait pas très Space Marine)
[quote]
- Permission de râler chef ?
- Prend un ticket... j'en ai d'autre sur la ligne.
[/quote]
Y'a aussi pas mal de punchlines bien sympathiques.

Voila voila... Comme dit plus haut, il y aura certainement des points négatifs à soulever mais j'ai passé un excellent moment à lire ce chapitre du coup, je n'ai pas le coeur à le faire[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img].

Et si tu me dit que les gâteaux étaient un mensonge, ça va barder. Fait gaffe, il me reste un réservoir de neurotoxines dans un coin...[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/devil.gif[/img] Modifié par Ocrane
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Plop,

Pas mieux que le sieur Ocrane: un grand moment de bidonnage solitaire :D

Je confirme que Calvin est bien cool, je m'attends presque à ce qu'il nous sorte un tigre en peluche des ruines du dômes en disant: tiens, j'en avais un quand j'étais petit...

Pour ce qui est des références; lançons nous:

-Les répliques du gamin: le cycle de Fondation d'Asimov avec la petite fille qui croit retrouver son père ou son robot dans le dernier tome.

-New Moon: Nouvelle Lune, ça me dit quelque chose, mais j'ai du mal à remettre le doigt dessus...

[quote]« Ça n'en a pas empêcher certains d'essayer cela dit ! Fit remarquer Di Manchelo à l'énoncé de ma métaphore.
On sait tous qu'ils ont eu des problèmes, D ; le surnom que Bigophon avait trouvé a son comparse... pas très imaginatif certes, mais c'est l'intention qui compte je suppose.
Cela dit ça a été très rapide...[/quote]

Pas de la SF mais Chevalier et Laspales, l'hyper connu sketch du train vers Melun...

[quote]J'imagine c'est tout ! » Entre temps il avait sorti de quelques part sous ses robes le gros volume relié de cuir rouge aux pages jaunes parcheminées qu'il avait embarqué avant notre départ.
« Et ça qu'est ce que c'est encore ? Le guide général des dédales et souterrains mystérieux du sous-secteur ? » Fit-je en jetant un coup d'œil sur ce qui y était écrit. À ma grande surprise, les pages étaient toutes parfaitement vierges.
« C'est pour faire le plan. Mais si vous avez une meilleure idée allez y ! C'est vous qui voyez... »[/quote]

Le Donjon de Naheulbeuk, premier épisode: la magicienne et ses descriptions des murs en granit

[quote]Rassurez vous sergent, au moins dans ce silence ci on vous entendra crier... [/quote]

Alien

[quote] Il faisait tellement sombre que les filtres infra-rouges de nos casques peinaient à nous indiquer ce qui se trouvait à plus de vingt mètres devant nous.[/quote]

En même temps, l'infra rouge c'est pour détecter de la chaleur ^_^ ...

La grosse machine: je dirai le gros bazar qu'on voit dans Bioshock et qui protège les...petits n'enfants (qui, dans le jeu, sont des fillettes)

[quote]En effet, un peu plus loin, se jouait la scène la plus incongrue qu'il m'avait alors été donné d'observer... Berthold avançait vers le monstre de métal, les bras en croix et sans armes, sous le déluge de feu déversé par les armes de l'engin. Les tirs ricochaient sur son armure, une chance insolente ou une précision lamentable semblait le protéger des balles. Mais le plus étonnant c'est qu'à chaque pas qu'il faisait, le flot de projectile diminuait, de telle sorte que finalement il se trouva à seulement quelques mètres du colosse d'acier qui était devenu parfaitement inerte.[/quote]

Ca me fait à nouveau penser au Donjon de Naheulbeuk: le passage avec le barde et le troll des montagnes bleues berserk...
Sauf que ledit barde finit moins bien (euphémisme) que ton Maroune.

[quote]Neutre agressif... c'est déjà en soit un progrès par rapport à l'Inquisition...[/quote]

Référence à WOW? Je connais pas les détails de ce jeu, mais je sais qu'il y a des alignements dedans (chaotique bon, paladin neutre, et ce genre de truc...)

[quote]Et si tu me dit que les gâteaux étaient un mensonge, ça va barder. Fait gaffe, il me reste un réservoir de neurotoxines dans un coin[/quote]

+1 :devil:

Sinon, les deux seuls points qui me chiffonnent c'est: les armures en céramique...

Bienvenu à Sèvres, Ile de France, et son fameux musée dédié à la porcelaine, poterie et céramique.

Ben, elles vont pas durer longtemps tes armures, la céramique c'est la matière de mes assiettes...

Plus sérieusement, dans 40k, il s'agit de céramite, de plastacier et d'adamantium pour les armures des SMa.

Edit: Après avoir checké sur internet, la céramite est visuellement semblable à la céramique, mais ses propriétés physiques sont différentes. Bon, j'ai pas pousser la comparaison jusqu'au bout, donc peut être qu'au final on peut dire les deux.

Les gros points noirs qui débutent tes dialogues. Un problème d'import depuis ton logiciel de traitement de texte? J'ai plus l'habitude de voir des tirets pour les dialogues (d'ailleurs, c'est ce que tu utilisais jusqu'à présent)

Voili voilou, j'attends les cookies maintenant,

Crio Modifié par criomega
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  • 1 mois après...
Attention c'est chaud ! Les cookies sont cuit !

[quote]
(et Calvin est quand même vachement coulant comme mec... je ne sais pas ce qu'il prend mais j'en veux (sauf si c'est de la poussière de mur))
[/quote]

[quote]
Je confirme que Calvin est bien cool, je m'attends presque à ce qu'il nous sorte un tigre en peluche des ruines du dômes en disant: tiens, j'en avais un quand j'étais petit...
[/quote]

http://toutbox.fr/leclech.damien/Calvin...+SHUT+UP+!,5177741.png

[quote]
Référence au huitième passager, je dirais. Quasiment sûr et certain ^^
[/quote]

[quote]
[quote]
Rassurez vous sergent, au moins dans ce silence ci on vous entendra crier...[/quote]

Alien
[/quote]

http://toutbox.fr/leclech.damien/Mummy,5177740.png

[quote]
La grosse machine: je dirai le gros bazar qu'on voit dans Bioshock et qui protège les...petits n'enfants (qui, dans le jeu, sont des fillettes)
[/quote]

http://toutbox.fr/leclech.damien/Daddy+Issues,5177746.png

[quote]
Le Donjon de Naheulbeuk, premier épisode: la magicienne et ses descriptions des murs en granit
[/quote]

http://toutbox.fr/leclech.damien/Naheultruc,5177738.png

[quote]
Et si tu me dit que les gâteaux étaient un mensonge, ça va barder. Fait gaffe, il me reste un réservoir de neurotoxines dans un coin...[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/devil.gif[/img]
[/quote]

The Cake is a Lie... Cookies are Justice !

Sinon les cookies en vrac (par ce que j'ai autre chose à faire de ma vie que des photos montages idiots et que je ne suis pas sur de leur pretinence ici...

- Le Titre c'est Star Trek TOS + un clin d'oeil à Bioshock
- C'est le Train pour Peau et pas Melun (ce serait trop facile sinon)
- Le surnom de Di Manchelo et de la lune c'est jusque je n'a qu'autant d'imagination que mes personnages... pas besoin d'aller chercher bien loin
- Je n'ai pas lu Asimov...dsl
- Neutre agressif c'est plus AD&D (j'étais MJ dans une autre vie...)

Sinon je tient à vous faire part de la remise en forme de la première page du sujet qui permet désormais à chacun d'y retrouver, entre autre la présentation des personnages que je me permet de redonner ci dessous...

[u][b]Les Relictors :[/b][/u]




Le Frère-sergent Eponimus Thorn est [i]« le héros »[/i]

Croisement contre nature entre Bruce Willis dans [i]Une journée en enfer[/i] et Russel Crowe dans [i]Gladiateur[/i], Thorn comme il préfère qu'on l'appelle est un brave type au mauvaise endroit, au mauvais moment et qui doit sauver tout le monde car tel est le sort que les divinités du hasard et des destinés lui ont promis (quel bande de Trolls!)




Le Frère de bataille Dieudonné Berthold est [i]« le lancier »[/i]

Croisement contre nature entre Bouddha et la filmographie de Jason Statham, Berthold est un type trop sympa, dans un monde trop méchant, dans un corps de Space Marine... enclins à toute une palette d'émotions hors-catégorie de l'Index Astartes, il est un océan de douceur engoncé dans un poing de souffrance




Le Frère-sergent Nathanael Leech est [i]« la brute »[/i]

Syncrétisme (et Saint Crétin) entre [i]Drago Malfoy[/i] et le [i]Kurgan[/i], Leech est l'archétype du connard arrogant et certain de son fait. Produit d'une génération de nobliaux autoritaires, chacun de ses actes est aussi réfléchis que ceux d'un Ork et gravitent autours du niveau de violence à apporter à un problème pour le résoudre...




Le Frère de bataille Alonso Di Manchelo est [i]« le clown » [/i](pas la série allemande)

Croisement (ça devient usant non…) entre [i]Kal Jericho[/i] et les [i]Tortues Ninja[/i], ce petit rucheux des bas fond de Nécromunda est un nerd en armure énergétique... [i]comic relief[/i] et [i]genre savy[/i] cette encyclopédie de la sous culture geek sur pattes est la voix des lecteurs et ce qui se rapproche le plus d'un distributeur de [i]fanservice[/i] dans toute l'histoire.

[b]Note de l'Ordo Lingua Imperialis : cet article est déclaré Magna Heriticus pour son usage abusif de termes cryptiques d'origine Xenos[/b]




Le Frère de bataille Serge Bigophon est [i]« le colosse »[/i]

Croisement douloureux entre un article satirique de Guerre & Histoire et une canette de bière... porteur d'arme lourde et excuse dramatique pour l'usage intempestif de gros calibres, sert accessoirement de voix de la raison quand l'auteur cherche à mettre en œuvre une solution exagérément complique à un problème particulièrement simple...




[u][b]Le Renégat :[/b][/u]




Le mystérieux Calvin est [i]« le magnifique salaud »[/i]

Résultat de l'improbable rencontre entre [i]Mr Spock[/i] et un rail de cocaïne, cet étrange personnage semble doué d'un talent rare pour se faire haïr du reste du monde... puissant psyker, à priori, il sert tour à tour de Mr Exposition ou de Punching Ball au casting tout en conservant sa faconde incisive et une tendance hors du commun à trouver les mots justes pour vexer son interlocuteur.


Voilà c'est tout pour aujourd'hui, je vais être absent encore longtemps car :

1°) J'ai une petite baisse d'inspiration pour le prochain chapitre qui est gonflé à bloque de testostérone...
2°) J'ai aussi une vrai vie qui m'impose de m'en occuper sérieusement ces derniers temps... n'espérez donc pas trop de mes nouvelles avant mi-juin...
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  • 4 mois après...
Salutations,

[quote]n'espérez donc pas trop de mes nouvelles avant mi-juin...[/quote]

:whistling:

Bon, ok, je suis pas le mieux placé pour ce genre de remarques...

Cela dit, la description des persos est vraiment sympa même si à la fin je me suis un peu lassé du "croisement" entre ceci et cela.
Ca reste une tournure de phrase qui fonctionne cela dit, mais un petit "Fruit de l'union, désastreuse selon certains, réussite scientifique incontestable selon d'autres,..." aurait vraiment été cool :)

Sinon, ben j'attends de tes nouvelles et la suite de tes écrits.

Amicalement,

Crio
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[quote][color="#330000"][size="2"][quote]n'espérez donc pas trop de mes nouvelles avant mi-juin...[/quote][/size][/color]
[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/whistling.gif[/img]

[color=#330000][size=2]Bon, ok, je suis pas le mieux placé pour ce genre de remarques...[/size][/color][size=2][/quote][/size]

Je me joins à Crio : [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/whistling.gif[/img]
(ok, j'suis pas mieux non plus)

Revieeens, Jutred ! On veut du Relictor ! [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/icon_mrgreen.gif[/img] Modifié par Ocrane
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[i]Dans un coin sombre et poussiéreux d'un Librarium vétuste laissé à l'abandon; une forme bossue, écrasée par le poids des efforts fournis par ce qui lui avait semblé des siècles de travail senti un pincement étrange dans sa cave thoracique...

Après tant d'années de solitude il ne pouvait plus identifié cette étrange réaction pysiologique, quelque chose, peut-être quelqu'un venait de touché son petit cœur sec.

L'homme... si s'en était encore un... ne su d'abord pas quoi faire. Comment à travers les images qui se jouaient en permanence dans sa tête répondre à ce soudain appel ? Longtemps il avait cherché à plancher sur le vélum d'un parchemin ses douces hallucinations, exorciser ces fugaces phantasmes, leur donné vie, les extraire à jamais de sa cervelle... mais depuis un certain temps il n'y arrivait plus.

Pourtant tout était là sous ses yeux ! Les mouvements fluides mais bestiales de ces chevaliers en armures ! Les râles rauques charriant l'odeur du sang et de la morts ! Tout cela hurlait dans sa boite crânienne réclamant à corps et à cris de sortir... mais il n'y arrivait plus, il ne savait plus si cela en vaudrait la peine, si cela rendrait justice à ses inventions...

Il s'était finalement résigné dans son train train quotidien, encrouté dans la routine jusqu'à rejoindre les rangs des fossiles que le temps recouvre inexorablement de sa gangue d'ambre.

Mais les voix l'avait rappelé ! Leur suppliques convoquait sa présence ! Certains attendaient ils encore sont retours ? Il voulu résister mais les forces ténébreuses à l’œuvre étaient trop fortes... devant le pouvoir de la nécromancie nul ne pouvait se désister, faire la sourde oreille.Publier ou Mourir...

Frénétiquement il empoigna le premier morceau de papier encore utilisable et trempant à nouveau sa plume à l'encrier de sa folie, il repris l'écriture...

[/i][size="3"][u]Pensée du jour :[/u][/size]
[font="Arial"][size="2"][b]
Capitaine Bleûten :[/b][/size][/font]

[font="Arial"] [/font][font="Arial"][size="2"]L'utilisation d'un vaisseau plus récent nous aurait certainement épargné 5 jours de voyage mais nous sommes tout de même honorés, d'avoir étés affectés au NHL Survivaure. [/size][/font]

[font="Arial"] [/font][font="Arial"][size="2"][i]<Voix féminine : « Carnet de bord enregistré »> [/i][/size][/font]

[font="Arial"] [/font][font="Arial"][size="2"]Voilà ça ira, ça c'est bon pour le magnéto mais c'est quand même un vaisseau de merde ! Quelle galère ! [/size][/font]

[font="Arial"] [/font][font="Arial"][size="2"][b]Sergent Johnson :[/b][/size][/font]

[font="Arial"] [/font][font="Arial"][size="2"]Votre langage capitaine. [/size][/font]

[font="Arial"] [/font]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

[size="3"][b][u]Chapitre ??? (didiou il va falloir que je regarde dans le rétro moi...) : Renaissance ? (Preview)[/u][/b][/size]

La voix du colonel était forte, se faisant entendre d'un bout à l'autre de la ligne de front, portée par le vent et les dispositifs vox installés à intervalle régulier le long des tranchées. Chacun des mots qui s'extirpaient des amplificateurs audio tonnaient avec cette puissance martiale inculquée dans les meilleures schola, ce quelque chose en plus qui différencie un officier de la garde de la brute patibulaire du premier sous-monde venu.

Agglutinés dans plusieurs kilomètres de rigoles boueuses, une masse de corps pleins de crasse attendait en silence, les uns abruti par la peur, les autres paralysées d'anxiété, certains peut-être muet d'excitation contenue.

Quelques soient leurs pensées, en ce moment leurs esprits n'étaient remplis que des paroles de leur officier supérieur qui s'engouffraient en eux par la seule force du volume sonore, ramenant même le barrage d'artillerie préparatoire qui labourait le no-man's-land au simple rang de bruit de fond sans importance.

Cela faisait plus de quinze minutes que le colonel préparait ses hommes pour l'assaut, utilisant toutes les variations contenues dans le petit livre du fantassin impérial pour faire naître une juste fureur dans le cœur de ses hommes. C'était un effort louable certainement, mais passée la première métaphore, son discours devait être devenu plus ou moins inintelligible pour les pauvres hères qui se tenaient là, rien de plus que du bruit et de la fureur ; désormais seul les derniers mots de cette trop longue adresse trouveraient encore un quelconque sens dans le cerveau lessivé de ces malheureux :

- « … Gloire aux premiers qui tomberons !

- Voilà qui sonne comme quelque chose de raisonnablement faisable...Et est-ce que tu pense que les tirs amis comptent, Thorn ? »


Leech et moi nous tenions à quelques 200 mètres de là sur un petit monticule de terre derrière les lignes à observer les derniers préparatifs du 122ième Cadien avant de monter à l'assaut. Nos propres préparatifs avaient été réglé bien plus tôt avec toute la minutie qui nous avait été inculquée de force pendant nos années de noviciat et que des décennies de combats sans interruptions ou presque avaient gravé dans chaque fibre de notre corps. Deux solides Rhino et l'une de ses variantes Razorback se tenaient prêts derrière nous, pour nous lancer au cœur de la mêlée tel un poing d'acier sur l'échine de l'ennemi.

- « Ne négligez pas leurs courage, sergents ! Leurs actes sont aussi dignes de louanges que les nôtres et ils se comportent ainsi comme doivent le faire tous Ses sujets. Parfois il peut être aussi noble de mourir en Son nom que de tuer en Son nom. »Le capitaine de notre compagnie s'était approché pendant que nous discutions. Aussi discret qu'une ombre malgré toute la quincaillerie d'ornements célébrant ses longes années de services.


- « Mais trêve de considérations philosophiques voulez-vous ? Ayez plutôt en tête notre mission... Thorn ! Situation ! En prenant une voix monocorde je récitais ce que m'avait appris les banques de données tactiques au centre de commandement du régiment.

- Le colonel va lancer l'attaque d'une minute à l'autre sur les positions ennemies, Frère Capitaine. D'après les calculs du bureau du Munitorum cette zone ne devrait pas générer plus de 40% de pertes au feu, il restera donc suffisamment de gardes à proximité des lignes hérétiques pour faire diversion et nous permettre de remplir notre mission...

- Leech ! Le rapport des éclaireurs !

- Le poste de commandement ennemis se trouve droit devant, les renégats devraient y concentrer le gros de leur force pour protéger leur réseau de communication, ce qui devrait faciliter notre progression vers les pylones Warp situés un peu en retrait à l'Est... peu de résistance à attendre à part les habituels fanatiques et autres cultistes Frère Capitiane. Son ton était emplis du juste mépris pour les faibles qui s'étaient éloignés de Sa voie.

- Prenez gardes mes Frères ! Rien n'est plus imprévisibles que le Warp et ceux qui le servent ! Nous ne sommes pas à l'abri d'une mauvaise surprise des puissances de la Ruine... rien n'est plus dangereux qu'un fou qui se sait acculé, il a déjà vendu son âme et l'Empereur seul sait ce qu'il a bien put acheter avec... »
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DES MOIS D'ATTENTES POUR UNE SIMPLE PREVIEW ???!!!!111one eleven

PETIT MISÉRABLE, TU VAS... [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/blush.gif[/img][size="2"]hem... euh... Ouais, nan... J'n'ai rien dit, en fait... Voila, voila...[/size][img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/blushing.gif[/img]

Content de te revoir parmi nous.
En tous cas, j'ai hâte de lire ce que tu vas nous concocter (les quelques lignes semblent plus dans le ton des premiers chapitres, d'ailleurs).
[size="1"]Sympa l'intro du post, au passage ^^[/size]

Sur ce, je retourne dans mes propres quartiers, j'ai du boulot. Modifié par Ocrane
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  • 2 semaines après...
[size="4"][u][b]Chapitre 9 : Renaissance[/b][/u][/size]

Avant de commencer je donne par convention les indicatifs suivant quand à la mise en page :

- [dialogue entre deux personnages uniquement via des moyens privés ou non verbaux (radio perso, télépathie, signaux, etc...)]
[i]- Tonalité de voix particulière[/i], [b]ou marquant un profond changement de caractère[i]. [/i][/b][i]Met aussi en valeur les mots en VO dans le texte[/i]


++++++++

La méthode douce ou la méthode dure ? Pour être remis d'aplomb Bigophon avait choisi la méthode qui ne le transformerai pas en mutant décérébré ou en connard snobinard. Il en fut donc quitte pour l'inhalation d'une fine poudre blanche ce qui, vu le catalogue d'horreurs que Calvin devait transporter avec lui n'était pas une si mauvaise chose. Pour le moment cela le maintenait sur pieds et c'est à peu près tout ce que j'en attendais.

La poursuite de l'étrange golem rencontré dans les couloirs sans vie des niveaux précédents nous avaient vite amenés dans une nouvelle section du dôme, alimentée en lumière et en air respirable, deux des éléments essentiels à la vie telle que l'Humanité la définissait. Nous pûmes ainsi soulager nos amures de la tâche de faire fonctionner les respirateurs confiant dans notre système pulmonaire sur-développé pour nous épargner le pire de la contamination ambiante et économiser un peu plus nos batteries ; je présentais que chaque étincelle d'énergie nous seraient bientôt précieuse.

A la lumière des néons industriels, notre environnement changeait à nos yeux du tout au tout. Ici se mélangeait une vaste impression de ruine et de crasse, mais aussi une certaine forme de résilience comme si la rouille était autant une menace qu'un ciment pour toute l'ossature. La couleur des murs, du sol ou du plafond était faite de mares de vert, de brun ou d'ocre au gré des réactions chimiques hasardeuses qui s'étaient produites au cours du temps, rompant avec la monotonie de notre précédente progression.

L'air aussi apportait à ce nouveau paysage une nouvelle perspective. Il était chargé d'odeurs détestables, de saleté et de germes. Le goût métallique des oxydes me blessait la bouche et une bille acide se formait au fond de mon gosier à mesure que j'absorbais les toxines de l'environnement. C'était pourtant la preuve que la vie, une forme de vie en tout cas, prospérait ici. Mais si elle était à l'image des environs je n'étais pas pressé de la rencontrer.

Soudain, nous débouchâmes sans prévenir dans une grande salle octogonale aux pans de murs cyclopéens qui montaient à une hauteur vertigineuse, la voute se perdant dans les ténèbres à partir d'un certain moment. Encastrés dans chaque parois se trouvaient sept autres portes ouvertes identiques à celle dont nous étions arrivés. Une fois arrivé au centre de la pièce un claquement sinistre se fit entendre, celui des portes qui se refermaient tout à coup, toutes ensemble, provoquant un frémissement au sol qui faisait écho à celui d'un mauvais pré-sentiment généralement ressenti.

- « C'est un piège !
- Non vous croyez sergent... se fit le ton malfaisant de Calvin en réponse au mugissement de Leech.
- Oui c'est piège Calvin... nous sommes des Spaces Marines, nous sommes fait pour tomber dans les pièges » Et s'en sortir ajoutais-je mentalement.

- [i]« Attention ! Vous avez pénétré dans une zone de travaux non ouverte au public. Veuillez énoncer votre mot de passe ! »[/i]

Une voix féminine aux accents automatiques émergea des coins de la salle de quelques émetteurs vox antiques mais semble t-il en état de marche. D'un signe j'intimai l'ordre à chacun de stopper toute communication ; mieux valait ne plus émettre le moindre mots irréfléchis si jamais cette machine répondait à des commandes verbales. En quelques bips radio j'envoyais chacun fouiller la pièce à la recherche d'une console de commande utilisable. Sans surprise Di Manchelo la trouva le premier.

- [Système antédiluvien, chef.]
- [Peut-tu contourner la sécurité alors ?]
- [On peut toujours essayer.]

Faute de mieux j'allais vers Leech pour assurer le plan B, avec assez de grenades et peut-être le réacteur plasma de l'arme de Bigophon nous pourrions dégager un passage à travers l'une des portes, si tant est que l'esprit de la Machine qui gardait ces lieu nous en laisse le temps...

- « Mot de passe !
- [i]Mot de passe incorrect. Il vous reste deux nouvelles tentatives avant verrouillage système »[/i] entonna la voix dans le silence assourdissant de notre muette activité.

Calvin... mon regard accusateur n'eus pour seule réponse qu'un haussement d'épaule nonchalant, comme si ça valait le coup d'essayer. Si j'avais pu je m'en serais aller lui chauffer les oreilles à ce zouave ! L'occasion me fut ravi par un nouvel incident se déroulant derrière moi. Une soudaine décharge électrique fit s'échapper des lèvres de Di Manchelo un vif cri de douleur mêlé de surprise.

- « Aouch !
[i]- Mot de passe incorrect. Dégradation système détectée. Enclenchement de l'ouverture du sas d'aération vertical. »[/i]

Vertical... comme de haut en bas... à cette réflexion je portais mon attention vers le sol, prenant soudainement conscience du motif en étoile dont les branches se rejoignaient au centre et du tremblement des différentes plaques métalliques qui le constituait. Ensuite des fissures se firent jours où l'air ambiant commença à être rapidement aspiré dans un sifflement strident... la réalisation de notre situation me percuta de plein fouet... nous étions au dessus de cette maudite aération !

- [Di Manchelo ! Ouvrez cette porte!]
- [Peut-pas ! Le court jus à griller le panneau de contrôle]
- [Mais faites quelque chose bon sang!]

A mesure que le sol se dérobait sous nos pieds, chacun alla se coller contre la paroi la plus proche, retardant d'autant un sort fatal. Du trou qui se formait devant moi n'émergeait que noirceur comme le miroir sinistre du plafond démesuré.

- [i]« Il vous reste une tentative. Veuillez énoncer votre mot de passe.[/i]
- 42 ! » cracha de désespoir Di Manchelo

Une seconde s'écoula le temps d'une éternité...

- [i]« Et mon cul c'est du teflon ? »[/i]

Cette fois ci la voix avait pris un accent différent, humain, différent de l'automate monocorde qu'elle prétendait être. L'on se jouait de nous.

- « Qui que vous soyez écoutez bien ! Nous sommes des Spaces Marines ! Vous savez ce que cela signifie ? Je ne sais pas combien de mètres de descente il y a la dessous mais j'espère pour vous que cela suffira à tous nous tuer parce que si le moindre d'entre nous en ressort il mettra tout les moyens inhumains en sa possession ; et croyez bien que la liste est longue, pour vous trouver et vous le faire payer, dut-il trainer toutes les horreurs de l'Enfer hors de leur tanière pour y arriver ! » Fulminais-je de rage.

Le silence fut d'abord la seule réponse à mes imprécations. Puis un malaise sourd s'invita au fond de mon estomac, comme si soudainement la pression dans l'air avait changé. La sensation m'était familière, mais à cet instant je ne pouvais pas mettre le doigt sur ce que ce pouvait être.

C'est alors que retenti l'alarme et que le monde se figea. Le sol se referma d'un coup tandis que les néons alentours tournaient au rouge incandescent. Une sirène stridente meugla, son volume occupant l'espace d'une manière presque physique à moins que ce ne fut autre chose de plus malsain. Le changement d'atmosphère était tel que je ne remarquais pas tout de suite qu'une porte s'était à nouveau ouverte, nous invitant à quitter cet endroit. L'on voulait nous mener loin d'ici que l'on ne s'en serait pas pris autrement, mais devant l'absence de possibilités plus intéressantes il ne nous restait plus qu'à nous engouffrer dans ce qui s'apparentait à un autre piège grossier...

Nous évoluâmes avec célérité à travers un enchevêtrement labyrinthique de couloirs, notre allure accélérée par le bruit constant de l'alarme alors que tous nos sens se mettaient en éveil, à l'affut du moindre changement suspect à chaque tournants. Comme un rat de laboratoire, j'avais l'impression d'être guidé par une intelligence extérieure qui, en jouant astucieusement avec l'ouverture et la fermeture des portes de cette zone, nous dirigeait vers une destination connue d'elle seule. Ce sentiment de paranoïa n'était en rien apaisé par l'air ambiant qui se faisait de plus en plus lourd à chaque seconde qui s'écoulait, comme si une chape de plomb s'abattait petit à petit sur mon esprit.

Inconsciemment, je suppose que la tension ressentie lors de l'évacuation de la forteresse monastère refaisait aussi surface alors que nous étions aussi soudainement plongée dans une situation similaire ; forcé à courir à tombeau ouvert vers quelque funeste sort. Peut-être même que dans le coin de mon champ de vision, les spectres argentés de ce récent événement venaient-ils me hanter comme de sinistres mirages. Par chance la réalité se fit suffisamment présente pour ne pas m'encombrer avec les fantômes du passé.

- « Chef, signaux radio en pagaille ! Ça grouille de monde par ici. Annonça soudainement Klem la main sur son récepteur vox.
- Comment çà ? Il n'y a pas cinq minutes cet endroit était aussi peuplé qu'un désert radioactif pendant la saison des pluies acides.
- Et maintenant il s'est ouvert une douzaine de canaux vox courte fréquence tout autour de nous.
- Qu'est-ce qu'ils racontent ?
- C'est une sorte de jargon militaire un peu grossier, limite caricatural à vrais dire. En tout cas çà indique des mouvements de troupe pour sécuriser des zones d'accès. Il est aussi question d'une menace en approche rapide, mais elle n'est pas nommée exactement, juste :[i] ils arrivent[/i].
- Quelqu'un organise la défense d'un périmètre donc ?
- Il me semble oui... on dirait que ce n'est pas la première fois non plus.
- Pas moyen de savoir où nous nous situons au milieu de tout ça ?
- Juste en position apparemment »

Leech m'interrompra quand nous arrivèrent dans un plus grand couloir, assez large pour faire tenir une douzaine d'hommes en ligne. Contre les parois, des marques d'affrontement, impacts de balles, tâches de sang, griffures et autres déformation constellaient la surface de métal jaunie. Au sol devant nous, les restes d'une barricade constituée de brics et de brocs : bidons métalliques, sacs de sables, gravats et rebuts industriels. Installé dans l'habitacle d'un camion délabré, l'on avait installé un poste de tir avec une mitrailleuse lourde d'un modèle antédiluvien. Un peu en retrait, un vieux poste récepteur vox crachotait en boucle un larsen anémique. Enfonçant le bouton d'émission crasseux je cherchais à me connecter à un canal actif.

- « [i]Hello sweetie...[/i]encore cette même voix espiègle...
- Il y a quelqu'un ? Identifiez vous !
- [i]Mot de passe incorrect...[/i]
- Vous n'en avez pas marre des fois ? Pourquoi vous nous avez amené ici ?
- [i]L'Enfer semble s'être décidé à faire sortir ses horreurs sans que vous n'ayez besoins d'aller les y chercher... Enjoy ![/i] La communication se coupa brutalement.

Abandonnant le poste vox, je plongeais mon regard à l'autre bout de la barricade. S'étendait sur deux cents mètres environs un no-man's land bien dégagé, sans la moindre forme d'abris. D'autres traces similaires à celles des parois du couloir indiquaient même que l'endroit avait été conçu pour être un champ de mort sans échappatoire. Au delà, les ténèbres.

- « Quelque chose approche Chef, et quoi que ce soit ça fait beaucoup de bruit. »

Bigophon s'était assis dans un coin pour se reposer un peu, sa blessure lui faisant toujours aussi mal. La main à plat contre le sol, il ressentait avec plus d'acuité encore les secousses que pouvaient produire l'approche d'une forme de vie quelconque. J'étais confiant dans son analyse mais avait besoin d'une dernière confirmation :

- « Calvin, que ressentez vous ? J'étais sûr qu'il avait remarqué quelque chose
- Difficile à dire, pas mal d'interférences causée par la proximité de la tempête Warp, mais je sens une masse de pensées négatives se dirigeant vers notre position. C'est très confus, certainement fou et égaré, mais çà ne doit pas avoir les meilleures des intentions à notre égards...
- Bien. Leech ! Quelqu'un semble s'être donné beaucoup de mal pour nous organiser une petite séance d'entrainement. Mettez les hommes en formation !
- Frères ! Un siècle d'autorité s'échappa de la gorge de Leech. En formation ! Sur deux rangs ! »

En un instant la discipline de nos années de noviciat s'enfonça dans l'esprit de chacun, chassant doute, crainte, incertitude. En un instant nous redevenions des Spaces Marines. Di Manchelo et le reste de notre escouade se mirent en place sur deux rangs de quatre, Bigophon, encore incapable d'utiliser son arme lourde allât s'allonger à côté de la mitrailleuse sur pivot tandis que Leech se ménageait un emplacement un peu sur le côté pour mieux apprécier la situation.

Les cris commençaient alors à se faire entendre. Un mélange de râles, de rires hystériques et de haine aveugle était vomit dans notre direction. Le volume indiquait que nous allions avoir affaire à forte partie.

- « À deux cents mètres, tirs de volées ! Premier rang... genou à terre ! Présentez armes ! »

Une première détonation interrompis Leech, illuminant d'un flash trop bref les ténèbres. Le projectile mal ajusté nous manqua de loin. Des hommes moins assuré que nous auraient rompu leur discipline de tir, mais est-il encore nécessaire de rappeler que nous n'étions plus des hommes ?

- « En joue ! »

Une forme émergea du noir une seconde plus tard.

- « Feu ! »

Un claquement sec et la masse se contorsionna de douleur. D'autre suivirent qui furent vite victime du même traitement, déchiquetée par les bolts ou transpercée par une flèche incandescente de plasma. Très vite Bigophon se joignis à la fête. Les balles de gros calibre, même si moins sophistiqué que les bolts auto-propulsé compensaient par leur quantité. Les longues balles s'enfonçaient dans les chairs, se déformant sous l'impact pour redessiner la géométrie de leurs victimes à mesure qu'elle lacéraient leurs entrailles.

Les corps commençaient à s'amonceler au sol, volée après volée de plomb, mais de plus en plus de créatures venaient remplacer leurs semblables, trébuchant dans des marres de liquides carmin ou piétinant ceux que la pluie de mort n'avait pas achevée. Arrivé maintenant à mis-parcours, les tirs de pistolets de Leech, Berthold et moi même se joignirent au déluge de feu. En réponse les tirs de pétoires et autres tromblons de nos adversaires se firent plus insistant, certains trouvant leur cibles sans occasionner de dégâts cependant. Calvin lui restait impassible, les yeux rivés sur la masse grouillante avec intensité. L'Empereur seul savait ce qu'il préparait...

- « Feu à volonté ! »

Au moment où Leech intima l'ordre, chacun poussa son arme à sa cadence maximale, rompant la belle uniformité de tir que le sergent avait maintenue jusqu'alors. Les pieds engoncés dans un tapis de chairs mortes, l'ennemi s'était de lui même coincé dans un goulot d'étranglement, ne représentant plus qu'un mur informe de peau sale, tout semblant de précision était désormais superflu et chaque tirs certain d'atteindre une cible. Dans un grondement semblable au tonnerre, la fureur de nos armes s'abattit sur la mer de corps devant nous. Un instant elle sembla reculer sous le poids du déluge de plomb qui lui barrait le passage, mais un moment plus tard ces bêtes ce remirent en marche dans un ultime mouvement de pure méchanceté, leurs voix ce joignant dans un unique cri de guerre bestial. Quelque chose de malsain les poussait sur nous et semblait se repaitre du spectacle qu'il lui était offert.

L'impact étant imminent, je dégainais ma lame et m'avançais de l'autre côté de la ligne de mes frères de bataille, me plaçant devant Di Manchelo qui avait du cessez d'utiliser son fusil plasma au bord de la surchauffe. À mes côté Leech et Berthold s'étaient mis de même en position. Ce dernier poussa alors à fond les hauts parleurs de son armure pour accompagner la charge ennemie de son propre chant de guerre, un lointain souvenir célébrants les guerriers de notre planète d'origine :

[center][i]« Men of Harlech, stop your dreaming.
Can't you see their spear points gleaming?
See their warrior's pendants streaming
To this battlefield. »[/i]
[/center]

Le fracas de la bataille recouvrit le reste.

Mon premier adversaire se rua vers moi avec un morceau de tuyauterie rouillé que j'esquivais d'un pas de côté avant de lui asséner un méchant coup de pied dans la cage thoracique, lui démolissant probablement la plupart de ses organes internes. Le second se jeta droit devant en meuglant et je le remercia d'un bolt en pleine tête. Le troisième s'ouvrit tout seul le crâne en chargeant tête la première mon épaulière droite. Un quatrième fut embroché sur le fil de mon épée et ce ne fut qu'à ce moment, alors qu'il s'agrippait frénétiquement à ma garde pour me désarmer que je pris conscience que ces choses étaient humaines.

Mes automatismes d'Astartes m'avaient jusqu'alors caché la vraie nature de mes ennemis. Je cognais à gauche et à droite, tuant par réflexe plus que par réflexion, chaque gestes le fruit d'années d'entrainement. Que ce qui se trouvait en face de moi soit humain ou xenos n'avait que peu d'importance ; du moment qu'ils saignaient je savais que je pouvais les tuer qu'importe la manière.

Un autre ennemis profita du laps de temps qu'il me fallu pour me dégager du corps de mon précédant opposant pour s'agripper à mon packetage, lacérant l'arrière de mon casque à coup de griffes. L'attrapant par le coup je le propulsait contre un mur dans un grand bruit d'os brisés. Il me regardait encore dans son agonie avec ses yeux de mouches, de véritable yeux de mouches !

Ces choses n'étaient pas de véritables humains, mais des mutants. En coupant la tête du suivant je me rendis compte qu'il en avait une seconde sous une de ses aisselles. Après une femme à la bouche garnie de crocs s'attaqua dans raison à mon genou avant que je ne lui brise la nuque d'un coup de crosse. Ce fut ensuite le tour d'un colosse, il faisait presque ma taille, avec des mains en forme de serre de se faire éventrer d'un revers de mon épée noire. Tout autours de moi se jouait les mêmes scènes de combat sans mercis frères se battant âprement à coup de crosse, couteaux ou baïonnette contre cette marée de guenilles, de crasse et de métal usé. L'élite de l'Imperium faisait face avec leur rigueur martiale à de misérables parodies d'être humains indisciplinés.

Le combat aurait vite tourné en notre défaveur si çà n'avait été sans la présence de Berthold dans nos rang. Enfiévré par sa foi, et comme baignée d'une lumière surnaturelle, il se tenait au milieu de la mêlée, fracassant crânes et membres à chaque coup. Leech lui aussi assaillait ses ennemis d'offenses et de malédictions, tranchant la chair de son glaive brulant. Calvin était lui plus dans la retenue, tout en économie même si chacun de ses gestes était emprunt d'un art de l'escrime parfaitement maitrisé, chaque coup de taille et d'estoc semblant fendre l'âme des malheureux qui lui faisaient face. À nous quatre nous encaissions une bonne partie de la horde qui aurait sinon submergé notre petit groupe, laissant à nos camarades moins bien équipé pour cette boucherie le soin de se débarrasser efficacement de ceux qui parvenaient à contourner la mêlée, les faibles compétences martiales des mutant faisant le reste.

À un moment, nos ennemis finirent par cessez le combat, la panique s'infiltrant finalement en eux, leurs yeux éclatants de démence prenant peu à peu un teint terne et déboussolé. Les uns après les autres ils rompirent l'engagement, l'un d'entre eux, pris d'un accès de démence se mis même à ouvrir le feu sur ses camarades avant que ces derniers ne le piétine à mort dans leur fuite. Calvin regarda amusé cette manifestation particulière du désespoir de nos adversaires, comme s'il avait quelque chose à voir avec.

- « Alors, à quand la prochaine vague ? Il y aura un peu plus de [i]challenge [/i]cette fois ci ? »

Di Manchelo pouvait bien faire le malin, mais nous n'avions pas tant que çà fière allure. Klem avait été forcé de retirer son casque après qu'une centaine de coups de batte aient ruiné ses augures de vision. Ici une épaulette avait été arrachée avec la force d'un dément, là le sang s'écoulait entre les jointure d'une armure. Même Berthold n'était pas sorti indemne de cette furie, une lame rouillée avait trouvée à s'enfoncer à la jonction entre son épaule et son armure, le manche maculé de sang dépassant de la gaine de céramique, lui rendant tout mouvements de ce côté inconfortables.

- « Çà n'aurait pas dû durer aussi longtemps... quelque chose les poussaient à nous attaquer...
- Vous ne croyez pas si bien dire Thron. Murmura Calvin derrière moi. Vous le sentez n'est-ce pas ? C'est dans l'air, comme une odeur de fruit trop mûr...
- Et qu'est-ce exactement ?
- Vous voyez le petit nain rouge à mes pieds ?
- Quoi ? »

Abaissant mon regard pour vérifier ses dires, je croisais celui d'un petit crâne enflammé posé un petit corps rouge fluet. La créature tenait fermement un gros livre rouge de ses minuscules doigts griffus.

- « Dites moi que j'hallucine...
- Non désolé c'est bien réel... enfin façon de parler bien sûr. Cela dit vous devez bien être le seul à le percevoir.
- Et pourquoi çà ? Demandais-je, las...
- Vous avez une arme démon dans la main... vous vous souvenez ?
- Et alors ? Comment ce fait il que je ne vois votre animal de compagnie que maintenant !
- Rhaa... parce que la tempête Warp qui je vous rappelle est à quelques encablures d'ici s'est provisoirement étendue et qu'une partie de son écume mouille désormais les rives de cette lune si l'on file la métaphore. L'épée agit comme un filtre sur votre perception, révélant certains spectres Warp, dont celui de mon familier...
- La tempête Warp s'est étendue et nous sommes dedans ! Comment ce fait-il que notre cerveau n'ai pas déjà fris sans champ Geller ?
- Plus exactement nous sommes pile à la frontière entre l'espace réel et l'espace Warp ; quand à savoir pourquoi nous n'avons pas été encore affecté par les énergies éthériques alors que c'est probablement le cas des créatures qui nous ont attaqués, je n'en sais quid... navré.
[i]- Hihihihihihihihi.... »[/i]

Le rire moqueur qui se propagea alors nous pris tous par surprise. Il s'avéra rapidement évident qu'aucuns d'entre nous n'en était à l'origine, tant la sonorité qui le portait semblait étrangère. Plus inquiétant encore était que le gargarisme retentissait sans interruptions autours de nous, sans que nous ne puissions en trouver l'être vivant qui pouvait l'émettre... mais ce n'était pas un être qui en était la source et ce n'était pas vivant non plus.

Au sol, le parterre de corps mutilés caquetaient à l'unissons dans une parodie macabre de vie. Avisant la dépouille la plus proche, je lui faisait sauter la tête pour la faire taire définitivement, mais après que se soit dissipé l'écho de la détonation de mon arme, le cadavre produisait toujours sans raison la même plainte moqueuse. À mesure que les secondes passaient, nos esprits comme hypnotisés par la cacophonie ambiante voyaient se matérialiser les sons produits par nos récentes victimes. Chaque filet de rire semblait comme se matérialiser, symbole de l'âme tenace qui s'échappait peu à peu de chaque corps. Ensemble, ils suivaient le courant d'une invisible rivière qui les faisaient tous s'agglutiner à une centaine de mètres de notre position. Une flaque de sons arrogants se mit à naitre à cet endroit, noyant les corps alentours, les engloutissant comme des sables mouvants ou la glaise boueuse d'un marais putride. Dans un bruit de succion évocateur, un bras s'extirpa de la vase surnaturelle, puis un autre et enfin un buste de femme, surplombé d'une tête à la chevelure luxuriante et ondulante d'une couleur qui ne pouvait être qualifiée que d'indécente... quoi que fut alors le niveau de décence acceptable de chacun.

S'élevant de toute sa hauteur, la créature nous dévisagea d'un regards méprisant. Ses yeux, sombres et éclatant comme les pires recoins de l'espace s'immisçaient au plus profond de notre âme, y retournant quelque chose qui ne devait pas s'y trouver. Je fut pris d'un haut le cœur quand elle fit un pas dans notre direction ; d'une démarche gracile elle s'approchait de nous, son corps nu se contractant de manière révoltante sous l'effet d'une musculature anormale. À chaque mètre qu'elle faisait, j'avais l'impression qu'elle grandissait, engloutissant petit à petit mon champ de vision.

Leech fut le premier à se détacher de l'état de transe dans laquelle l'apparition nous avait plongé. Braillant à plein poumon pour concentrer son sentiment de rage, il se jeta dans une charge furieuse vers cette abomination. Empoignant son épée à deux mains il se lança dans un grand bond pour asséner une frappe puissante, mais à peine avait il quitté les pieds du sol, et malgré la certaine distance qu'il restait à parcourir, la créature allongea son bras comme un fouet qui claqua contre la cuirasse du sergent, le plaquant contre l'une des parois du couloir. Le morceau de chair déformée retomba au sol avant de reprendre sa taille normale, se trainant au sol comme un serpent avant de se remettre en place.

Un mouvement de révulsion général parcourra nos rangs. Fatigués par la lutte contre les mutants nous nous étions laissé possédé par les pouvoirs étranges qui étaient ici à l'œuvre. Ce brutal rappel à la réalité nous réveilla définitivement de l'état second ou nous étions prostrés. Bigophon ouvrit le feu avec la mitrailleuse, accompagné quelques instants plus tard par les tirs de ses camarades. Horrifié je vis les balles passez à travers la forme longiligne de la créature, comme si elle n'était faite que d'air. Par quelle sorcellerie était-ce donc possible ?

- « Quel est ton nom ? »

J'étais devant elle, ma lame noire levée à son adresse, posant avec un air de défi. Comment étais-je arrivé là ? Je ne le sais. Du coin de l'œil j'aperçus le visage terrifié de Calvin, il essayait de me dire quelque chose, me prévenir, mais ses mots restaient morts à mes oreilles. Sur la lame de mon épée, qui avait pris une teinte d'un vert glauque, s'inscrivait en lettre de feu des runes obscènes, dessinant comme le contour d'une gueule de prédateur d'où suintait une bave incandescente. Une chaleur envahie peu à peu chaque parcelles de mon corps, jusqu'au plus profond de mon âme. Tournant mon regard vers mon adversaire, je lus avec plaisir sur son visage se peindre les traits reconnaissable de la peur et de l'effroi. La petite chipie comprenait donc se qui était en train de se passer... parfait...

- [i]« Comment ose tu ! [/i]Sa voix mielleuse, tendre comme du papier de verre s'invitait dans ma tête[i]. Faire cela à un des tiens ? Traitre à ta race...[/i]
- [b]La ferme pisseuse... si j'étais dans ta situation je ferais moins la fière et je commencerais plutôt à faire attention à mes jolies petites fesses...[/b] » chaque mots faisait éclater un vaisseau sanguin dans ma bouche de telle sorte que je mes lèvres étaient chargées de mon propre sang. Je sentis un sourire sadique déformer mes traits, ma peau craquant délicieusement sous les rictus de haine.

Un premier coup fiévreux darda en direction des membres graciles de ma partenaire dans ce duel de mort. Elle esquiva de justesse avec un feulement de chatte blessée.

- [b]« Danse fillette ! Danse ! Montre moi ta chair ! »[/b] ma voix charriait désormais l'odeur du sang qui emplissait mon casque, noyant de son effluve mes narines. L'excitation montait crescendo.

Une autre attaque dirigée vers les jambes de la ballerine la fit reculer un peu plus encore. À mesure que je m'approchais, elle perdait de sa contenance. Sa peau d'albâtre tournant en une myriade de couleurs pastels. Ses muscles se contractaient en tout sens, comme si elle était prise d'une chair de poule surnaturelle. De désespoir elle lança une de ses griffes vers ma gorge. Amusé je me jetait en avant pour éviter l'attaque.

[b]- « Mais c'est que l'on griffe ! Ahhh ! L'on fait sa difficile ? Ne t'a t'on donc pas appris à être mignonne ? »[/b] chaque mots que je crachais me faisait grincer les dents, ma joie était à son comble.

J'étais sur elle à présent, jouant avec elle de feintes et bottes astucieusement placées. Cela devait durer un plus que la dernière fois, ne pas se terminer aussi brutalement... je devais prendre mon temps. Des obscénités sortaient de ma bouche à son égard, je la traitais de tout les noms, lui promettais les pires outrages, la moitiés d'entre eux que je n'aurais jamais imaginé tout seul. À mesure que le supplice avançais, j'infligeais quelques incisions ici et là, tirant de ma victime de douces plaintes de réelle souffrance. Je me repaissais de chacun de ses miaulements.

Elle avait petit à petit rapetissé, retrouvant finalement taille humaine à mesure que s'étaient effacés ses charmes. Chaque coups tombaient plus vite que le précédent, chaque insulte était plus abjecte, chaque seconde emplissait mon âme d'une noirceur plus intense... finalement, ne pouvant plus suivre le rythme, ma captive tenta de parer de son bras nu une violente attaque circulaire. Je m'enfonçais dans sa chair, lui tranchant net le bras.

De la plaie béante s'échappa un flot de lumière venant d'un autre monde, brulant les pupilles des mortels présents. Je les voyaient au loin, les mains plaqués contre les oreilles, tentant vainement d'empêcher mes paroles de les atteindre. Leurs tympans devaient être en sang mais cela ne suffirait pas à empêcher mes blasphèmes de s'insinuer en eux. Je me régalais à l'avance du festin qu'ils allaient m'offrir. Pendant ce temps la pauvre chose geignait à les pieds. D'un geste brusque j'arrachais mon casque pour pouvoir directement vomir mon sang sur elle dans un dernier geste de mépris. Mes fluides la brûlait comme de l'acide, creusant sa peau parfaite se sillons de douleur.

Je me penchais sur son visage, parodiant un geste affectueux avant de lui donner le coup de grâce, mais au dernier moment, je perçu un siphon d'énergies se former derrière moi. Me retournant je vis le sorcier se redresser et me faire face...

- [b]« N'y a t-il pas moyen d'avoir un peu d'intimité ici...[/b] le raillai-je.
- Désolé démon... mais aujourd'hui n'est pas le bon jour pour se mettre en travers de mes plans ! »

Ouvrant la bouche, un cri surnaturelle s'échappa de sa gorge, la plainte psychique vrillant l'âme du sur-homme aussi surement que celle d'un autre.

Douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur, douleur !

Le mortel mis une main à son oreille gauche, je luttais contre son instinct de préservation pour qu'il garde son arme à la main. Claudiquant en direction du sorcier je cherchais à en finir avec son hululement funeste, mais je ne parvenais que difficilement à contrôler les mouvements de la créature et retenir mon emprise sur lui. C'est alors qu'un esprit écarlate s'échappa des robes bleues de Calvin et agrippa à ma main droite, une morsure spectrale me traversa des doigts jusqu'à l'épaule et je lâchais dans une dernier spasme douloureux l'épée noire...

Un hurlement de douleur mental se fit écho à mes cris de douleur physique comme je tombais à genoux, ma gorge charriant un flot ininterrompu de bile et de sang noir qui me brûlait les lèvres. Mon corps cherchait à se débarrasser au plus vite de la corruption qui m'avait possédé et ce de la manière la plus brutale qui soit. Tout mes sens n'étaient plus que douleurs de telle sorte que je n'entendis pas tout de suite ce que l'on me disais :

- « Expliquez moi donc s'il vous plait comment il vous est venu l'idée qu'utiliser une arme démoniaque qui se repait de l'âme de ses victimes sur un démon au beau milieu de l'Immaterium pouvait être une BONNE idée !
- Calvin... moins fort... ma... tête...
- Oh pauvre petit... on a du mal à se remettre de sa première possession par une entité Warp... mais çà lui serait pas arrivé si il avait écouté ce que je lui disait L'ANDOUILLE ! Il faut que je vous fasse un TABLEAU ? Il m'attrappa par le col pour me relever à hauteur de son visage.
- Mais, quoi ?
- Humains : Oui. Space Marines : Oui. Xenos et autres bestioles : Oui. Mais démons et autres créatures diverses au potentiel d'énergies infini : NON !
- [i]Vous avez finis vos amabilités mes tourtereaux ? »[/i]

Le démon était toujours là. Ce n'était plus qu'une pâle copie du monstre qu'elle avait été il y avait encore quelques minutes, mais étant donné que nous n'étions nous même que de pitoyables excuses de Space Marine en cette instant j'avais peur que ce soit tout à fait suffisant... d'une démarche reptilienne, elle ne perdit pas plus de temps et se jeta sur nous.

Ou du moins c'est ce qu'elle aurait fait si ce n'avait été pour la lourde détonation d'arme automatique et du cratère sanglant qui se dessina sur son buste en conséquence. Le choc la fit reculer de dix centimètres sous l'effet de la surprise et de la puissance cinétique du tir venu de nul part. Un flash de lumière suivi le premier projectile, marquant la peau d'albâtre d'une noire trace de brûlure, faisant reculer un petit peu plus la bête. Et la séquence se répéta à nouveau, d'abord l'automatique, puis le laser et à chaque fois quelques précieux centimètres de gagné sur une bien triste fin. Rassemblant nos esprits, Calvin et moi nous retournâmes pour constater la source de notre soudain salut.

Avançant en cadence, un jeu de jambes comme les lames d'un ciseau se frayait un chemin entre les corps éparpillés au sol. De ces deux appendices s'élevait une silhouette fine et équilibrée d'où deux autres membres portaient à bout de bras deux pistolets tenu devant le visage, braqués sur l'habitante de l'Immaterium. En quelque pas, la silhouette se mis à distance optimale, enchainant les tirs avec discipline sur la forme dégénérée. Quand le magasine du pistolet automatique signala qu'il était à sec dans un clic caractéristique, elle le laissa choir sans hésitation, empoignant l'autre arme à deux mains. Une seconde plus tard, une nouvelle décharge d'énergie sortie du pistolet laser, plus forte cette fois, signe que l'on avait augmenté le réglage d'intensité de l'arme. Le rayon transperça la carcasse de la demonette, la trouant de part en part. Mais l'intéressée ne semblait pas en être plus que cela inquiétée, juste dérangée peut être.

Trois autres décharges suivirent, toutes faisant mouche, avant que le pistolet ne tombe lui aussi à plat. Claquant au sol après avoir été abandonné avec le même dédain que son prédécesseur, il laissa voir une petite tête mutine aux cheveux courts dont la seule expression était un nez retroussé sous l'effet j'imagine d'une sorte de déception un peu enfantine. C'est en posant ses mains sur les hanches que je remarquais que la silhouette était celle d'une jeune femme. La créature qui lui faisait face se raidit en faisant claquer ses vertèbres tandis que les blessures précédemment subies se refermaient une à une.

- [i]« Cinq derniers mots pour épitaphe ? »[/i]

Sans se laisser démonter, la jeune femme se mis à compter sur le bout des doigts, comme une enfant en cours de calcul. De ses petites lèvres finement ciselée s'échappa une voix cristalline et sibylline :

- « Dégage, de, chez, moi... elle s'arrête un moment pensive en constatant qu'il lui reste un doigt encore inutilisé... Salope ! » et elle produit avec un signe universellement insultant...

La demonette partis alors dans un rire hystérique, sa gueule garnie de crocs s'élargissant de façon absurde, prête à gober tout sur son passage. Mais avant qu'elle ne put faire autre chose, une flèche d'acier et de fumée s'engouffra dans son gosier.

- « +++ EFFACEMENT DE LA MENACE +++ »

Dans une explosion assourdissante la créature disparu dans un déluge d'ectoplasme qui m'aspergea des pieds à la tête... ce n'était décidément pas ma journée. Épuisé, je me laissais tomber sur le dos. La tête en arrière je vis l'étrange jeune femme se diriger vers moi, en arrière-plan une vaste forme bossue évoluait en crabe, le canon de son lance-missile encore fumant.

- « [i]Hello Handsome[/i]... on est content de me voir ? »

Roulement des yeux puis fondu en noir...

+++++

Voilà enfin ce maudit chapitre de terminé... et comme j'ai à me faire pardonner de plus de 3 mois sans nouvelle la moindre des choses est de rajouter en guise de supplément une petite explication [i]back-stage[/i] de ce chapitre... à savoir qu'est-ce qui a mis autant de temps pour le pondre ???

1°) La scène de la salle piégée... honnêtement elle n'était pas comme cela au début... c'était plutôt une scène comique avec des engueulades et des qui-pro-quo à tous les étages... mais quand je me suis rendu compte que je ne pouvais pas écrire quelque chose d'aussi RIDICULE, j'ai dû changer mon fusil d'épaule, et c'est là que l'idée du mot de passe m'est apparu en cherchant à me vider l'esprit avec une pensée du jour comique... comme quoi tout les chemins mènent quelque part (très profond... à noter !)

2°) Les transitions... je crois que c'est ce qui a le plus ralentis l'écriture de ce chapitre... il n'y a rien de plus difficile je trouve que de faire des transitions d'une scène à l'autre quand on a choisi de faire un récit à la première personne, ce choix de narration réduisant drastiquement les possibilités de prise de hauteur ou de contre-point en allant voir ce que font d'autres personnage... le protagoniste étant notre seule lucarne sur la fiction... et une fois que l'on a épuisé le catalogue de descriptions des alentours et abuser des sauts temporels arbitraire... Exemple : il m'a fallut au moins deux jours pour réussir à faire transiter la première scène de bataille avec l'arrivée de la demonette... impossible de créer une transition simple via un dialogue entre Thorn et Calvin qui ne fasse pas trop fictif.... et je reste globalement très déçu de mon résultat...

+++++++

Voilà, je suis reparti sur les rails désormais... enfin j'espère... je vais essayé de rester motivé pour la suite qui après cet épanchement de fluides divers devrait plus servir d'exposition au nouveau cadre dans lequel vont évoluer nos anti-héros.

Merci à tous ! Modifié par JutRed
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