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La Quête


Sire d'Epinette

Messages recommandés

C'est pas mal !!

Bon niveau forme, j'ai rien à dire ! Il n'y a pas de fautes flagrantes ou de phrases biscornues ! C'est pas mal du tout !

Niveau fond, c'est egalement impecable ! J'ai pas grand chose à redire et l'arrivée de la fille complique la tache ! Ca rend le recit d'autant plus interessant car il a de nombreuses facettes à exploiter ! Fais juste attention de ne pas en oublier !

@+

-= Inxi =-

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salut a toi,

j'avais lu le debut de ton recit l'année derniere et apres quelques moi d'activité mon ancien compte (Gib) a été effacé!donc je ne suis pas nouveau sur ce post et je suis tres content de voir une suite a cette histoire qui m'avait bien plus!

je ne m'attendais pas du tout a une suite comme ca mais je suis agreablement surpris, l'histoire me plait toujours autant et j'attends une suite avec impatience!

fibz

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  • 2 semaines après...
Invité Azulrik

salut!

je viens de lire ton texte, d une traite, et ça m a bien plu! j apprend ainsi, entre autres choses, à mieux connaitre l esprit et le fonctionnement Breto...

Bravo, et bientot une suite j éspère!

Torquemada l Inquisiteur

ps: D'Epinette, qu est-ce que ça a de si spécial?

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  • 3 semaines après...

La chute de Brière

Il n’avait fallu qu’une semaine pour quitter le territoire historique de Lyonnesse bien tenu et régulièrement parsemé de bourgs et de hameaux. Le Sire et son expédition traversèrent ensuite des territoires récemment colonisés. Les bourgs étaient plus rares, peu peuplés… mais toujours solidement fortifiés. Mais depuis qu’ils étaient entrés dans une sorte de no man’s land, la progression était épouvantable. L’expédition, composée d’une soixantaine de cavaliers et de deux cents cinquante piétons, progressait douloureusement dans un marécage putride.

Enfin Brière apparut… et la première impression du Sire, et de tous ceux qui l’accompagnaient, fût désastreuse.

Brière était au cœur du marécage. Il n’y avait presque pas d’arbres. La terre était boueuse et suintait l’humidité, et si des prairies apparaissaient ça et là, il paraissait évident que ces prairies devaient être inondées en hivers. Une méchante palissade de bois protégeait la « ville », tandis que de sinistres tours de bois surveillaient les environs. « Une protection minimale » jugeait le Sire pour qui seuls les murs de pierre garantissaient la sécurité. La bannière du Sire était déployée. Elle arborait la bannière de la Dame et les armoiries du duché de Moussillon : d’argent à la croix de gueule cantonnés de deux fleurs de lys de même en chef. Devant cette bannière manifestement amie, la porte de Brière était ouverte, et ses soldats étaient au garde à vous. Derrière les soldats une population misérable regardait les nouveaux arrivés… ou leur chariot.

Les gens de Brière regardaient avec avidité ces chariots de vivre de Lyonnesse. Les soldats de Brière escortèrent les chariots … pour en faire une distribution équitable ? Se demandait le Sire. Quoiqu’il en soit, il était clair que Brière avait faim. Les chevaliers de Brière étaient plus maigres que les roturiers du Sire… alors les gueux de Brière… Entre les nouveaux arrivants, fourbus, sales, venant de parcourir des lieues dans les marais, mais bien portant, et les colons de Brière faméliques, le contraste était saisissant… et pas à l’avantage des locaux.

Arnaud de la Brière accueillit le Sire. « Bienvenue dans ma ville messire. »

Arnaud était jeune. Tout au plus avait il 25 ans. Il était maigre et avait les yeux gonflés, il souffrait visiblement de fièvres.

« Nous sommes ici depuis trois ans. Au delà de ce point, c’est Moussillon qui domine.

- De quoi vivez vous ici ? Il n’y a ni bœufs, ni culture…

- La culture de blé n’a rien donné cette année encore… et les vaches ne supportent pas les marécages. Mais les marais abritent de nombreux poissons… que mes gueux ont appris à piéger.

- Pourquoi n’essayez vous pas d’investir un territoire plus favorable aux hommes et à nos bêtes ?

- J’obéis messire, à mon seigneur. Le Duc de Lyonnesse qui m’a ordonné de m’approcher de Moussillon. Et il n’y a pas de chemin plus direct.

- Il faut savoir désobéir parfois. La sagesse est de savoir quand. Tenez à ce propos, quelqu’un qui vous est cher m’accompagne… »

Diane de Lyonnesse et le Sire avaient continué à être amant pendant ce voyage… mais cela ne remettait pas en cause leurs projets respectifs… En tant que chevalier du Graal, le Sire se devait à l’humanité tout entière. S’il avait eu encore des enfants, il les aurait heureusement aimé plus que les aux autres hommes… Et donc cela ne serait pas. Diane ne vivrait pas avec le Sire. Mais où était elle à cette heure ?

Diane ne s’était en effet pas précipité auprès de son promis. Avait elle changé d’avis ? La perspective de devenir une souveraine du marais ne devait pas l’enchanter outre mesure. Mais maintenant, elle n’avait pas le choix. Diane joua sa partie et se précipita au cou d’Arnaud.

« Mon aimé, vous m’avez tellement manqué… Je me languissais tellement de vous que je ne pouvais attendre.»

Arnaud se dégagea. « Ce n’est pas ainsi que cela se passera. J’apporterais la ville de Brière à votre père. Notre pieu mariage se tiendra à Rohazon et votre père vous mènera à l’autel. Ensuite seulement, nous repartirons à Brière. C’est cela qui a été prévu… »

Le Sire laissa Diane et Arnaud à leur conversation et se promena librement dans Brière.

Brière contenait cinq cents âmes. Une grosse vingtaine de chevaliers, et une centaine de piéton. Le reste étaient des non combattants… dont des femmes et des enfants.

Le Sire visita une grande maison. C’était l’hôpital de Brière. Le Sire remarqua les armoiries d’un chevalier de la quête… Sire d’Epinette tenta de parler au chevalier alité, essayant de glaner quelques informations utiles… Hélas, les propos du chevalier étaient incohérents.

Un mire qui soignait là les gens expliqua au Sire.

« Sire Edouard se meurt.

- De quoi meurt-il ? D’une forte fièvre ?

- Sire Edouard est certes malade, mais la vraie cause de son triste état est qu’il refuse de s’alimenter.

- Mais pourquoi ?.

- Sire Edouard est arrivé épuisé et malade. Nous l’avons nourri avec la meilleure nourriture qui nous restait : sa propre monture. Edouard a appris qu’il avait mangé son propre destrier et en a été désespéré. Il a depuis refusé de s’alimenter. Vous savez sans doute comment les chevaliers de la quête sont parfois entêtés… Mais vous devez savoir que Brière ne survit qu’en mangeant notre bétail et nos chevaux. Notre seigneur, Arnaud de la Brière, ne vous a pas menti en disant que nos bêtes ne supportent pas les marais… Mais il a omis de vous dire que nous mangeons leur cadavre pour tenir. Que mangerons nous quand nos derniers chevaux et bovins auront disparu ? Qu’allons nous devenir ? L’avenir en ce lieu me semble bien sombre.»

Le Sire fît apporter des rations de pain et tenta de les donner à l’homme squelettique. Celui ci accepta quelques miettes.

« C’est trop tard pour Sire Edouard. Croyez mon diagnostic : il agonise et ne passera pas la nuit. »

Le Sire veilla le chevalier mais celui ci, comme l’avait prédit le mire, mourut au crépuscule. Etait-ce là le destin des hommes et des femmes de Brière, des nouveaux colons de Lyonnesse, du jeune Arnaud, de Diane et de son enfant ? Le Sire ne pouvait se résoudre à cette injustice…

Le Sire pria la Dame… mais hélas nulle apparition ne vînt lui porter conseil. Néanmoins, le Sire mûrît un plan par une nuit de réflexion.

Quatre heure avant mâtine, le Sire passa son armure et prit ses armes. Alors qu’il allait sortir, le Sire d’Epinette trouva frère Gabriel de Soncarl, un de ses compagnons chevalier du Graal, lui aussi équipé de pied en cape et visiblement prêt à l’action.

« Frère Gabriel, vous voici prêt à la bataille, la Dame vous a t’elle conseillé ?

- Non messire, j’ai observé la ville tout comme vous. Frère Erevan d’Epinette, je considère que votre arroi de bataille est le signe de la Dame que j’ai espéré cette nuit. Faites de même avec moi. Mon âme est déchirée mais c’est la seule solution.

- Alors agissons, et que le succès soit nôtre. »

Sire d’Epinette défonça la porte de la chambre où dormait Arnaud de la Brière. D’un coup d’œil, le Sire vît la chevelure dorée qu’il connaissait bien : ainsi Diane avait vaincu les réticences d’Arnaud dès la première nuit… Mais le Sire ne se laissa pas davantage distraire par cette amusante pensée : il y avait une tâche pénible à accomplir.

Les soldats du Sire ceinturèrent immédiatement Arnaud, pris au saut du lit.

« Quelle est cette félonie ? » demanda Arnaud ahuri.

Le Sire répondit « Au nom de la Dame, je vous relève de votre commandement. Ne résistez pas, il ne sera fait aucun mal. »

Des chevaliers errants de Brière dormaient dans la pièce attenante. Quatre d’entre eux se ruèrent sur le Sire. Malgré le nombre, le combat était inégal. L’exiguïté de la pièce limitait l’intérêt de leur supériorité numérique… Le Sire portait son armure et son épée, les chevaliers errants de Lyonesse étaient eux en habits de nuit, armés de simples dagues. En quelques secondes, le Sire entailla le bras de l’un, assomma un autre avec le plat de son épée. Les deux autres reculèrent : ils avaient toujours autant envie de tuer, mais l’homme en armure était trop impressionnant.

« Au nom de la Dame, lâchez vos armes, ne résistez pas ou il vous en cuira. ». Les deux derniers chevaliers errants, vaincus lâchèrent leur dague.

Arnaud et les chevaliers errants furent poussés sans ménagement dans la cour. Il fût bientôt rejoint par tous les hommes, les femmes et les enfants de Brière… qui étaient en train de subir le même traitement. Bientôt, tous les brièrois et les colons et chevaliers de Lyonnesse, furent parqués au centre de la place, menacés par les épées, les hallebardes, les lances et les arcs des soldats du Sire. Ceux ci avaient été surpris d’être réveillés en pleine nuit… mais comme tout bretonnien, ils obéissaient sans faillir à leur supérieur. Néanmoins, ils étaient stupéfaits par cet acte déloyal. Leur stupeur n’atteignait pas autant celle des gens de Brière…

Au milieu des pleurs et des cris, le Sire exigea le silence et annonça :

« Gens de Brière écoutez moi. Ici, vous mourez de faim. Ici vous auriez pu tous mourir. Mais cela ne sera pas. Aujourd’hui, la Dame m’envoie pour vous mener en des terres plus fertiles où vous pourrez vivre. Gens de Brière, croyez moi. Aujourd’hui nous abandonnons Brière à ses moustiques. Demain, nous coloniserons et prospérerons sur d’autres terres plus fertiles.

Que tous les civils aillent prendre leur affaire. Vous avez deux heures pour embarquer tout ce que vous pouvez transporter. Allez. »

Toutes les armes des gens de Brière furent rassemblées dans un chariot solidement gardés.

Quelques soldats du Sire furent désignés pour aider aux déménagements… et certains soldats de Brière, mais aucun chevaliers, furent aussi autorisés à hâter l’exode.

« Sire d’Epinette, vos actes sont inacceptables. Mon suzerain vous châtiera. Cessez cette folie ! Je refuse d’abandonner Brière. Mission m’a été confiée : fonder et développer cette ville. Ni vous, ni les moustiques, ni même Diane ne saurait me délier de mon serment. »

Le Sire comprît que Diane avait tenté d’attendrir le seigneur de Brière pour obtenir un nouveau départ. Diane était belle, intrépide, sans scrupule, manipulatrice… elle était aussi intelligente et sage. Quelle femme ! Bienheureux le domaine qui aura Diane pour Dame… Le Sire revient à ses soucis immédiats. « Vous n’écoutez pas les conseils. Mais, je peux vous forcer à abandonner cette ville. Je le fais. Taisez vous maintenant. Nous n’avons pas le choix. J’espère que vous comprendrez bientôt. » Arnaud fût promptement bâillonné et emmené dans un chariot sous bonne escorte.

Les gens de Brière obtempérèrent et deux heures plus tard, les bretonniens étaient prêts à partir. Les chariots tirés par des beaufs et des chevaux étaient plein à craquer d’un amoncellement d’affaires misérables entassées pèle mêle.

Quand enfin tout fût prêt, le Sire remercia la Dame d’avoir pu évacuer cette ville sans pertes. Il ordonna :

« Brûlez cette ville. Plus aucun humain ne viendra mourir ici. »

C’est ainsi que, au milieu des pleurs des brièrois qui avaient tant peinés trois années durant, Brière fût ruinée par ceux là même qu’elle avait accueilli en ami…

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Et bien !!

On peut pas dire qu'il ne se passe rien dans ce chapitre ! Désolé pour mon temps de réponse mais les vendanges me prennent pas mal de temps ! :evilgrin:

Pour ce passage, je n'ai pas vu une seule faute : bon boulot :skull: J'espere que ca pourra continuer ! Pour ce qui est du dialogue, c'est la que je suis le plus surpris ! (positivement) En effet, je trouve que ca rend vraiment bien l'esprit bretonnien.

Après pour le fond, le depart fait precipité, tu pourrais faire quelques descriptions de plus mais sinon ton texte va avec l'histoire : faut se dépecher :huh: Donc voila, j'ai fait le tour de ce que j'avais à dire !!

Suite !

@+

-= Inxi =-

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Exode

Quelle direction allait prendre le convoi ?

Bien entendu, Sire d’Epinette avait réfléchi à cette question. Le nord était interdit. Revenir en direction de Lyonnesse eut été plus que stupide… A l’est, c’était Moussillon, il serait fâcheux de rencontrer l’ennemi alors que l’armée conduit des civils et est dans un état de santé médiocre. Au sud les marécages semblaient encore plus inhospitaliers qu’à Brière. « Chevauchons vers l’ouest. » ordonna le Sire.

C’est ainsi que l’expédition mît cap à l’ouest. La progression était épouvantable. Parfois, l’eau était si haute que les chariots chaviraient. Le remettre sur roue et le recharger faisait perdre un temps fou. L’expédition progressait ainsi pendant des jours et des jours sans jamais s’arrêter ni rencontrer âme qui vive. Enfin, ils arrivèrent sur une colline dominant les marais.

Au sommet de la colline, la terre était ferme. On y voyait le vaste océan qui bordait la frontière occidentale de la Bretonnie. L’océan n’était qu’à quelques lieues. On ne pouvait aller beaucoup plus loin à l’ouest. Il y avait moyen de bâtir ici une ville fortifiée, nourrie par le pêche en mer ou en marais. Si ce lieu pouvait convenir aux hommes, ce n’était pas un endroit pour les chevaux et les vaches.

« Arnaud, acceptez vous maintenant de me prêter allégeance ? » demanda le Sire.

« Mon allégeance appartient déjà à mon suzerain, Abélard de Lyonnesse, messire d’Epinette. Et vous le savez bien. »

« Comme il vous plaira. » Le Sire se tourna vers Martial, le capitaine d’une des unités de chevaliers errants. « Martial, je pense à vous pour devenir seigneur de ce lieu. Vous aurez sous votre responsabilité une multitude de paysans et vous aurez le devoir de les protéger et de faire en sorte qu’ils prospèrent. Acceptez vous cette lourde tâche ? »

Martial avait montré qu’il était hardi et intelligent. Devenir chevalier du royaume était le souhait sincère de tout chevalier errant… Sa réponse ne faisait pas de doute…

« Messire d’Epinette, mon seigneur, je l’accepte avec enthousiasme. » S’empressa de répondre Martial en donnant son épée. Martial était déjà prêt pour la cérémonie d’adoubement dont il avait tant rêvé.

Le Sire sourit et continua en ouvrant ses mains. « A genoux mon féal. Prononcez vos vœux. »

Martial s’agenouilla, mît ses mains dans celles du Sire et prononça d’une voie émue :

« Sire, je viens à votre hommage et en votre foi, et deviens votre homme de bouche et de main. Je vous jure et promets foi et loyauté envers et contre tous. »

Le Sire répliqua. « Je vous reçois comme vassal, Sire Martial. » Le Sire donna symboliquement une motte de terre à Martial. « Je confie cette terre à vos bons soins. Puisse t’elle devenir prospère en votre protection. Quel nom allez vous donner à votre fief ?

- Ce sera Gweran, en l’honneur de ma défunte mère. »

- Et bien mon féal Martial seigneur de Gwéran, je vais maintenant vous remettre votre épée. Quel usage en ferez vous mon loyal vassal ?

- Je protégerais les faibles et je ferais régner la Justice. Lorsque le tocsin retentira, je chevaucherais pour vous, mon seigneur, et pour la Dame. Tant qu’un souffle de vie m’animera, les terres qui sont miennes seront préservées du mal. Pour l’honneur et la chevalerie ! »

Sire d’Epinette frappa les épaules de Martial avec le plat de l’épée, qui résista comme il se doit, puis le Sire s’agenouilla pour ceindre l’épée à la ceinture de son féal.

« Vous êtes maintenant chevalier du royaume de Bretonnie, Sire Martial de Gwéran. Tenez vos serments. Nous allons maintenant voir qui seront vos gens. »

Sire d’Epinette confia à Martial les membres de l’expédition trop faibles pour voyager plus loin (en général, il s’agissait de brièrois…), le mire et un nombre suffisant d’hommes forts et valides. Au total, un quart des civils, un quart des piétons furent laissés à Gwéran. Il ordonna à quelques des sergents à cheval de rester au service de Martial.

Enfin, le Sire ordonna à l’unité de chevaliers errants dont Martial avait été le capitaine, de rester au service de celui-ci. Ainsi, celui qui, par sa valeur, avait été leur capitaine devenait leur seigneur. Tous étaient heureux et congratulaient leur frère d’arme, capitaine et seigneur. Martial n’en pouvait plus de fierté et d’allégresse. Les chevaliers errants saluèrent leur seigneur en levant leur épée. « Pour l’honneur et le chevalerie, gloire à Martial ! »

Hugues, capitaine des sergents du Sire demanda :

« Sire, pourquoi nous scinder ? »

« Il y a des gens très faibles parmi nous. Ils ne pourront aller plus loin. Ce lieu peut nourrir des hommes, mais ne convient pas aux chevaux. Nous ne pourrons rassembler ici beaucoup de cavaliers. Nous bâtirons une autre colonie, sur une terre plus propice aux chevaux. »

Enfin, un stock de nourriture et de fourniture fut laissé à Gwéran. Hugues s’alarmait de voir la quantité de nourriture qui était laissée ici… et le peu qui restait. « Sire, notre réserve de grain est sérieusement entamée. Si vous laissez tout cela ici, nous ne pourrons pas semer.

- La Dame y pourvoira Hugues, la Dame y pourvoira. »

L’expédition continua vers le sud, longeant la mer. A chaque étape, le Sire ordonnait toujours la progression cherchant les territoires les plus fertiles. Au bout de deux semaines, l’expédition atteignit l’embouchure de la Grismérie. La route du Sud était barrée. Sire d’Epinette galopa en haut d’une colline proche.

De là haut, il dominait les environs. A l’ouest c’était l’océan. Sire d’Epinette remarquait des rades sans doute trop parfaites pour être naturelles… « Ces berges semblent avoir déjà été aménagées. » pensa le Sire. L’endroit, il est vrai, semblait se prêter admirablement à la construction d’un port important.

« Bien sûr, un port est un endroit idéal. Nous pourrons acheminer ici de grandes armées, plus facilement qu’en passant par les marais entourant Moussillon.» Pensa le Sire. « En outre nous pourrons tirer de la mer suffisamment de nourriture pour nos besoins. » Les bretonniens, pourtant, n’aimaient pas la mer. La mer était jugée capricieuse et dangereuse. Les roturiers la considérait avec peur. A l’instar de leur chevaux, les chevaliers craignaient aussi la mer… Les bretonniens, peuple de paysans et de chevaliers, n’étaient heureux que sur le plancher des vaches… En cas de nécessité, seront ils capables d’affronter la mer ? Au nord, il y avait le bord de mer propice à l’établissement de villages de pêcheurs… plus loin, Gweran et encore plus loin Lyonnesse.

Au Sud, le fleuve Grismérie interdisait tous renforts… et toutes menaces… à moins de disposer de bateaux.

A l’est, ils y avaient de vastes prairies, formées dans le delta de la Grismérie au cours des millénaires précédents. Le lit de la Grismérie n’était pas stabilisé. Le fleuve débordait régulièrement et des plaines fertiles en résultait. Ces prairies devaient convenir à merveille au bétails bretonni… De nombreuses banc de sable et même îles émergeaient au milieu du fleuve. Sur ces îles, nichaient des milliers d’oiseaux. « Voilà qui nous fera de bonnes omelettes. » pensa le Sire. Plus loin encore, en remontant le fleuve, le Sire savait que se tenait la ville maudite de Moussillon trop éloignée pour qu’on la voit.

Hugues contemplait aussi le spectacle et la majesté de ce lieu… « Alors messire d’Epinette, que faisons nous à présent ? ».

« Notre exode est terminé mon bon Hugues. Ici nous bâtissons notre ville. Je lui donne le nom de Nazarie. »

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à merveille au bétails bretonni…

J'aurai mis Bretonnien :whistling:

Bon sinon, dans la forme, c'est bon. Tu peux estimer heureux de ton niveau de langue :lol: J'ai pas vu de fautes :clap: Donc continues avec cette meme rigueur !

Sur le fond, je dois dire que c'est original et les exodes et colonisations nous sont rarement comptées ! Donc la les descriptions l'accompagnant sont assez reussi je dois l'admettre ! C'est du grand travail !

L'adoublement est assez bien réussi aussi malgré qu'il constitue à lui seul la majorité des dialogues du passage que tu as écris ^_^

Suite !

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...

Prospérités

Lettre de Sire Erevan d’Epinette à Sa Majesté Louen, Roi de Bretonnie,

«

Mon roi, cela fait maintenant deux ans que vous m’avez confié mission de bâtir des villes à proximité de Moussillon. J’ai le plaisir de vous annoncer que cette entreprise est bien engagée.

Nous avons fondé deux colonies, Gwéran et Nazarie, et ces deux villes prospèrent en dépit de la guerre qui nous oppose à des mort-vivants... Guerre que je vous conterais prochainement. Pour l’heure, je vais vous rapporter notre expansion démographique et économique.

Gwéran est une ville bâtie sur une colline entourée de marais. Lorsque nous sommes arrivés à Gwéran, les colons ont d’abord tenté de quérir leur pitance dans les marais. Les colons venait de Brière, un bourg de Lyonnesse, insalubre, que j’ai du faire évacuer. A ce propos, je vous prie de tenter de calmer Adélard le Duc de Lyonnesse, car, n’ayant pas été mis au courant de l’état désastreux de Brière, il pourrait me tenir rigueur. Les colons de Brière, donc, commencèrent à pêcher dans les marais. La mer pénétrant régulièrement dans leur marais à chaque marée haute, des poissons demeuraient prisonniers dans des creux à marée basse.

Un colon a eu l’idée de construire des digues et des écluses qui, ouvertes et à marée haute permettent à l’eau de mer et aux poissons de pénétrer à l’intérieur du marais. A marée descendante, les écluses sont refermées. Ensuite, l’eau s’évapore et il ne reste plus qu’à ramasser le poisson piégé sans risque aucun...

Mais une richesse encore plus grande résultât de cette initiative heureuse : l’eau s’évaporant, il demeurait du sel sur des lieues et des lieues. Vous n’êtes pas sans savoir que le sel a une valeur élevée, car il permet de conserver les aliments. Grâce au sel, Gwéran est aujourd’hui une ville riche. Elle envoie son sel à Nazarie et de là, le sel est exporté dans d’autres ports… tel Bordeleau en échange de vin. Il va sans dire que les gens de Gwéran, sous la conduite énergique de leur jeune seigneur, Martial de Gwéran, travaillent d’arrache pied pour améliorer les marais salants. J’en profite pour vous signaler que Martial, seigneur de Gwéran, demeure célibataire. Je vous saurais gré de lui trouver une noble épouse digne de lui.

Nazarie est notre ville principale. C’est une ville dominant de vastes plaines. On y élève un peu de bétails et des chevaux. Mais Nazarie est d’abord un port. Nazarie est située à l’estuaire de la Grismérie, entre le fleuve et l’océan. Il y a des digues naturelles qui protègent le port de la houle la plus violente. Des berges et des quais sont aménagés. Nous avons construit une flottille de bateaux de pêche. Notre pitance quotidienne est constitué de poissons et de produits de la mer qui proviennent de l’océan et de la Grismerie. Nazarie est largement excédentaire en nourriture. J’ai ordonné la construction d’un grenier qui a été achevé il y a trois mois. Avec ce grenier qui améliore le stockage du poisson et le sel de Gwéran, nous avons des stocks élevés de nourriture et pouvons d’ors et déjà ravitailler nombre de gens, armés ou non.

Le terrain entourant Nazarie à l’est et au nord est une vaste prairie propice aux charges de cavalerie. Malgré un terrain à priori avantageux pour nos armes, j’ai ordonné la construction de fortifications de pierre surveillant et la mer et la terre. Bien sûr, ces fortifications sont perfectibles –et je vous demande de nous envoyer des maçons qualifiés pour les améliorer encore- mais elles s’avèrent solides et nous ont donné pleines satisfactions pour cette guerre qui nous oppose à des morts vivants. Pressé par le temps, je vous conterais cette guerre plus tard, sachez seulement que nous nous en sortons bien et que Nazarie n’est pas en danger.

Grâce aux quelques femmes de Lyonnesse, il y a des mariages et des naissances à Nazarie.

»

Sire d’Epinette se remémora le mariage de Diane de Lyonnesse et d’Arnaud de la Brière. Arnaud était d’abord venu, penaud, auprès du Sire.

« Sire, j’ai un aveu pénible à vous faire. Bien que je sois d’ordinaire un homme d’honneur et de foi, j’ai bien malgré moi abusé de Diane… Un enfant, notre enfant, est en route m’assure t’elle. J’avais espéré la bénédiction d’Adélard de Lyonnesse, père de Diane… mais il me semble plus urgent de régulariser la situation. Accepteriez vous, messire d’Epinette, d’officier notre union ? »

Sire sourit en pensant qu’Arnaud n’a pas dû abuser Diane contre sa volonté… Diane par contre… Quoiqu’il en soit, le silence était de rigueur… Sire pensait à sa propre épouse. Il avait eut lui aussi l’illusion de conquérir… C’était il y a plus de quarante ans…

Le Sire avait alors, comme il se doit, récolté les confessions pré-nuptiales des épousés. Sire d’Epinette entendît d’abord Diane. Elle ne se livra pas et conserva son mystère. Ainsi, le véritable père de l’enfant à naître resterait pour l’heure une énigme. Arnaud était plus sincère, plus naïf et plus loquace. Il était encore jeune. Il essayait de bien faire et était écrasé par sa charge. Arnaud avouait volontiers le soulagement qu’il ressentait depuis que le Sire avait pris les affaires en main. Sire d’Epinette décida qu’Arnaud était un brave garçon, de bonne mentalité, et qu’il méritait une aide sincère. Sera t’il assez fort pour faire jeu égal avec Diane et la contenter ? Le Sire l’espérait. Sire d’Epinette maria les jeunes époux… et cela fût un beau mariage. L’enfant naquît quelques mois plus tard. Un garçon si blond qu’il en avait les cheveux blancs. « Tout le portrait de sa mère » s’étonnèrent les ventrières avec les félicitations de rigueur…

Diane montra sa robustesse en fêtant ses relevailles à peine quatre jours après la naissance. Emu aux larmes par cet enfant, cette femme, ce bonheur qui étaient sien, Arnaud remercia chaudement le Sire : « Merci Messire, de m’avoir obligé à choisir la vie. »

Sire continua sa lettre au roi là où il l’avait laissé.

«

Grâce aux quelques femmes de Lyonnesse, il y a des mariages et des naissances à Nazarie. Mais les femmes sont en nombre insuffisant pour assurer la pérennité de nos colonies. Envoyez nous des femmes, orphelines ou aventurières. Dites leur que Nazarie et Gwéran sont peuplés de colons honnêtes, méritants et désireux de se marier. Dites leur aussi que la terre est ici gratuite pour ceux qui ont le courage de la travailler. Dites leur surtout qu’ici, même les plus humbles mangent à leur faim tous les jours.

En dehors des femmes, envoyez nous des colons : d’abord des maçons, des charpentiers, des pêcheurs, mais aussi des paysans… si possible jeunes, en bonne santé et mariés. Le moment est venu de tenter un nouvel essor, de bâtir une nouvelle ville plus près de Moussillon. Il nous faut donc aussi des soldats. Des hommes d’armes et des archers, de jeunes chevaliers errants et des chevaliers de la quête. Cette fois, je pourrais nourrir et solder tous ces soldats sans ponctionner votre trésor royal grâce aux richesses tirées de mes villes. Je mènerais ce nouvel essor, cette prochaine conquête à l’intérieur des terres. Non pas parce tout est fait à Nazarie, ni que la gestion quotidienne du port me rebute- j’ai toujours adoré ce genre de tâche-. Je laisserais Nazarie à un jeune chevalier plein d’honneur et bien épaulé et me consacrerais à une nouvelle tâche plus ardue.

Dans l'attente de votre soutien, je vous prie de croire, mon Roi, à mon plus profond respect.

»

Sire envoya cette missive telle quel. Il ne pouvait décemment pas avouer à son roi qu’il n’avait jamais aimé et qu’il en avait plus qu’assez de … manger du poisson.

Modifié par Sire d'Epinette
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Et bien c'est pas mal !! ^_^

On a une très bonne description et présentation des colonies dans un premier temps ! Tu decris bien la situation economique, les terres avoisinnantes ainsi que le climat dans lequel vivent ces cités !

Ensuite, tu t'étends plus sur la demographie pour recentrer la discussion sur le personnage central et finir par une pointe d'humour sur le sens caché de cette lettre ! Il veut partir et le cache plutot bien ^_^

Allez, suite !

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-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...

Les trimères noires

Il faisait froid, la lune était pleine et se reflétait dans la mer calme. Tout était quiet. Son seigneur ayant ordonné qu’on surveillât en permanence les murs de Nazarie, Gaston était de garde cette nuit là. Comme d’habitude, il grelottait et s’ennuyait, comptant les étoiles filantes. Mais ce soir ne serait pas comme les autres veilles : Gaston aperçut quelque chose sur l’océan. Il y avait peu de bateau, et jamais la nuit. C’était acquis maintenant, sous la pâle lumière de la lune, trois voiles noires venaient sur Nazarie. Gaston était un bon soldat. Il décida que la meilleure chose à faire était de … prévenir son supérieur.

Hugues fût tiré de son sommeil, puis se fût le tour du Sire. Apercevant les voiles et leur cap –droit sur le port-, Sire d’Epinette décida de réveiller les archers. Il ordonna aussi d’allumer un feu pour éclairer les bannières de Nazarie… La discrétion n’était pas une habitude bretonnienne.

Les trirèmes noires infléchirent leur cap. Ils délaissaient le port de Nazarie pour s’enfoncer sur la Grismérie, à l’intérieur des terres. Sire tentait de voir à qui ils avaient affaire. Etait-ce des humains, des elfes ? Pourquoi ne s’arrêtaient ils pas ? Le Sire s’adressa au capitaine des archers. « Robin, peux tu voir leurs couleurs ? »

Robin répondît « Je ne vois nulle bannière, Sire. Mais je vois des crânes blancs. L’équipage de ses bateaux est constitué au moins pour partie de squelettes. ». Sire d’Epinette ne voyait rien. Mais Robin était capitaine des archers, il était censé avoir une bonne vue.

« Tu en es certain, Robin ?

- Oui messire, je vois des crânes blancs.

- Alors lancez leur des flèches enflammées dès que vous penserez être à portée de tir. Des morts vivants se rendant à Moussillon ne peuvent que nous causer du tort..»

La compagnie d’archer enflamma ses flèches et tira à portée extrême. Quelques flèches touchèrent le plus proche des bateaux. Une voile prît feu. A la lumière des flammes, le Sire vît avec soulagement les crânes blancs et les orbites vides de leur ennemis… La voile fût entièrement consumée, mais l’équipage squelettique maîtrisa l’incendie. Le bateau continua sa route à la rame, s’éloignant en toute hâte vers la Grismérie.

Ce fût le premier acte de guerre entre Nazarie et les morts vivants.

Quelques jours plus tard, les trois trimères repassèrent au large, voile remplacée. Les trimères prirent soin de s’éloigner au maximum de la côte occupée par les bretonniens. Les bretonniens furent donc incapables d’empêcher leurs ennemis de passer.

Plusieurs mois plus tard, des trimères revinrent en grand nombre. Une bonne trentaine de navires vomirent des hordes de squelettes armés de lances ou d’arcs. Les squelettes débarquèrent à bonne distance et se dirigèrent sur Nazarie. Sire décida de rester dans un premier temps sous la protections des murailles mais les assaillants venaient avec un bélier. Malgré un déluge de projectiles en tout genre entraînant des pertes élevées, le bélier parvint à briser la porte. Mais Nazarie, même sans porte, n’était pas sans défense. Les assaillants furent bien reçus. Sire mena les chevaliers du Graal dans un assaut dévastateur. Le fer de lance extermina les squelettes qui avaient porté le bélier. Derrière les Graals, les chevaliers de la Quête sortirent aussi et choisirent les ennemis les plus proches qu’ils enfoncèrent de même. Puis ce fût au tour de deux unités de chevaliers errants… qui eurent le même succès. Les hommes d’arme avaient mission de garder la porte. Ils attendirent les morts vivants à la porte de la ville. Pendant ce temps, les archers à l’abri des remparts continuaient à arroser l’ennemi de flèches.

Les quatre fers de lances s’enfonçaient facilement dans les hordes de squelette. Ils étaient à peine ralentis et traçaient leur route au milieu de leur ennemis. Mais les squelettes se relevaient derrière eux tout aussi rapidement… Les chevaliers errants s’étaient lancé dans la bataille avec leur enthousiasme coutumier… mais déjà, ils se fatiguaient et ralentissaient leur oeuvre de destruction. Le cheval de l’un d’eux fût blessé et le jeune errant tomba. « Ne vous arrêtez pas ! », ordonna le Sire. Des cavaliers à l’arrêt auraient été facilement encerclés et auraient perdu de leur efficacité… Les bretonniens abandonnèrent leur camarade bientôt cerné par des dizaines d’ennemis. Il disparut. « Rassemblement. On se bat ensemble, côte à côte. » ordonna le Sire. Les chevaliers expérimentés, Graal et Quête, tenaient les flancs tandis que les errants étaient au centre, moins exposé. Les fers de lance, désormais côte à côte, traçaient un unique mais large sillon dans les rangs ennemis. Mais sitôt détruits, les squelettes se relevaient… Qui faiblira le premier : les invocations ou les chevaliers ? Que deviendront les chevaliers lorsqu’ils seront trop épuisés pour avancer et continuer leur travail de destruction ?

Robin, capitaine des archers, leva la tête et balaya du regard l’ensemble du champs de bataille. Il vît que les trimères s’étaient approchée et étaient maintenant à portée de tir. Plutôt que de continuer à cibler des squelettes qui se relevaient sans cesse, il ordonna à ses camarades de tirer des volées de traits enflammées sur les navires. Quatre d’entre eux prirent feu et les autres s’éloignèrent. Les archers avaient-ils tué les chefs morts vivants ? Ou la distance entre les nécromants et leur lieu d’invocation était elle trop grande ? Toujours est il que les squellettes tombés ne se relevaient plus à présent.

Les chevaliers bretonniens reprirent courage et terminèrent leur besogne. Il ne restait bientôt plus qu’un tas d’ossement… et le cadavre d’un unique chevalier errant… Sire d’Epinette ordonna de brûler les restes de leur ennemis et félicita chacun pour sa conduite –et surtout les archers- avant d’aller prendre un repos mérité.

Les morts vivants n’arrêtèrent pas là leurs incursions. S’ils ne tentèrent plus d’assaut terrestre, ils arrivaient parfois au large de Nazarie et bombardaient avec des catapultes. « Ne pourrions nous pas utiliser les barques des pêcheurs pour corriger ces malandrins ? » demanda un chevalier de la quête ?

« Nous serions massacrés. Il nous faut endurer cette épreuve avec stoïcisme. » expliqua le Sire.

A vrai dire, les dommages étaient acceptables. Lors des bombardements, les Nazariens se tenaient sous les ouvertures des portes. Ainsi, lorsqu’un mur s’effondrait, basculant d’un côte ou de l’autre, les hommes étaient indemnes. Il était rare que quelqu’un soit blessé. Les trimères noires épuisaient leurs projectiles et repartaient. S’ils causaient des dommages matériels, ils ne causaient pas de pertes humaines.

Cela n’empêcha pas le Sire de chercher des solutions pour mettre un terme à ces campagnes de bombardement qui endommageaient la ville… et pour empêcher les morts vivants de remonter la Grismérie…

Dans cet esprit, Sire d’Epinette proposa au capitaine d’un navire estalien de passage d’acheter un petit canon. Le capitaine estalien proposa un prix tel qu’il aurait très bien pu échanger le canon contre la ville entière… Sire d’Epinette fût ulcéré par cette proposition. Il chassa l’estalien sans ménagement en lui signifiant que lui et ses compatriotes seraient désormais traités en ennemis par Nazarie.

La guerre contre les morts vivants était dans une impasse. Les bretonniens étaient les plus forts sur terre, et les morts vivants étaient invulnérables sur mer. Quels moyens aurait le Sire pour gagner aussi la guerre sur la mer ? Quoiqu’il en soit, le Sire n’oubliait pas sa mission principale : gagner l’intérieur des terres en direction de Moussillon. Mission qui n’était en rien compromise par ces turpitudes contre les morts vivants des mers…

Modifié par Sire d'Epinette
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Salut à toi le sire :whistling: !!!

Que dire sinon que j'ai été enthousiasmé par ce texte sympathique. C'est bien écrit, épique et rédigé dans un esprit tres...bretonnien :evilgrin: !!!

Fait attention dans la dernière partie:

Tout était quiet

rapport avec quietude? Tu voulais calme j'imagine...

comptant les étoiles filantes

Je doute qu'il en passe suffisement en une seule nuit pour qu'il puisse les compter...

qu’ils défoncèrent de même

"défoncèrent" sonne mal (familier), j'aurais plutôt mit "enfoncèrent"

les chevaliers de la quêtes sortirent aussi et choisirent les ennemis les plus proches qu’ils défoncèrent de même. Puis deux unités de chevaliers errants firent de même… avec le même succès.

Ca fait beaucoup de même à la suite...

Voilà, sinon c'est bien. Continu dans cette voie et bonne chance pour la suite :innocent: !!!

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Invité Snikch, le maître de la nuit

Bon malheureusement j'avais arreté de suivre ton récit et tu m'en vois désolé...

C'est très bien, même si j'ai toujours autant de mal à comprendre une notion telle que l'honneur...

Bon j'espères pouvoir lire une suite bientôt...

@+

-=Snikch=-

Ps: en parlant d'honneur les bretonniens ne refusent t'ils pas d'utiliser des canons???

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Et bien ma foi, c'est pas mal !

Bon principal changement de ce passage : Un peu d'actions ! Bon, donc que dire, une perte me parait peu pour 30 navires de squelette ... Sinon, j'adore ce petit probleme mer/terre, je me demande comment ils vont faire :innocent:

Niveau forme, une ecriture toujours belle et fluide, pas de reproches à faire la dessus ! Continues comme ca, et ca sera bien !

Sinon, bah suite ! :whistling:

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...

Goëlar de Lothern

« Venez messire, il doit être par ici. Il se sera échoué, le temps cette nuit a été à la tempête.»

Sire d’Epinette avait été prévenu au déjeuner par un pêcheur qu’un navire était venu s’échouer entre Nazarie et Gwéran. Sire d’Epinette avait ordonné à ses cavaliers de le suivre et la petite troupe était partie immédiatement.

Il y avait tous les indices d’un naufrage. Des barriques et des débris flottaient ça et là. Ils y avaient tellement de rochers sur cette partie de la côte que le navire devait être brisé en mille morceaux… Une petite crique apparut bientôt. Elle avait un sol sableux et ne faisait que dix mètre de large. Et c’était ici que le navire était venu s’échouer… « Ce vaisseau a eu beaucoup de chance », expliqua la pêcheur. « Cette petite crique de sable est la seule que je connaisse sur des lieux de rivage. Le reste de la côte est sauvage et est constitué de roche acérée. Si le bateau avait rencontré les rochers environnant il aurait été déchiqueté… et son équipage avec. ».

Le vaisseau était en difficulté et avait –entres autres avaries- perdu son mat. Néanmoins, la dévastation n’était pas totale. Sitôt que l’équipage aperçut le cavaliers bretonniens, il y eu un branle bas de combat. Il y eu quelques injonctions dans une langue inconnue et en quelques minutes, valides et blessés se regroupèrent, prêt à se défendre.

Les cavaliers bretonniens montrèrent leur bannière : d’argent à croix de gueule à fleur de lys en chef de même. Les naufragés montrèrent leurs couleurs. D’argent à tête de dragon d’azur à vague de même. « Des elfes. » comprit le Sire. La chance n’était sans doute pas le seul facteur pour cet échouage favorable. Les marins s’étaient arrangés en ordre de bataille. Des lances étaient dressées au premier rang. Deux rangs d’archers étaient abrités derrière. Encore plus loin en arrière, il y avait les soldats blessés. Malgré leur faiblesses, ceux ci protégeaient quand même un peu l’arrière de la formation. Bien que les elfes se soient déployés au mieux de leurs maigres moyens, le Sire estimait qu’ils seraient vite balayés par une bonne charge.

« Frère Gabriel, votre conseil ? » demanda le Sire.

« Soyons charitable frère Erevan. Même si les elfes ont, par le passé, agressé des hommes, et que nos amis nains nous conseillent de nous méfier des elfes, ces naufragés ne nous ont pas fait de mal. Ils ont besoin d’aide… et nous ne risquons rien.»

« Vous avez raison. »

Sire d’Epinette descendit de son destrier, retira son heaume et s’avança main levée. Les elfes se détendirent un peu. Chaque soldat elfique était grand et élancé. De plus, les elfes portaient un heaume conique qui les grandissaient encore. Sans destrier, l’infanterie haut elfe était impressionnante. Sire se présenta : « Je suis Sire Erevan d’Epinette, sujet de Louen, Roi de Bretonnie, serviteur de la Dame et maître de ce lieu. A qui ai-je l’honneur.» Un silence lui répondît. Sire répéta son propos très lentement en essayant de s’aider de gestes. Le capitaine elfique lui répondit dans un langage harmonieux mais incompréhensible. Sire d’Epinette comprit qu’il avait affaire à un certain « Goëlard un Lothern », capitaine du bateau. Goëlard montrait son mat brisé. Sire ne comprenait pas un mot, mais il savait que Goëliard voulait réparer son bateau.

Sire fit comprendre à Goëliard de le suivre et l’emmena en forêt, lui montrant des arbres. Goëliard désigna un chêne centenaire au cœur de la forêt. Il était droit et haut de trente mètres. C’était l’un des plus beaux de cette forêt. Sire d’Epinette prit une hache et commença à l’abattre. Il fût aidé par les bretonniens et l’arbre fût bientôt mis à terre. Elagué, le tronc fût débardé à l’aide de chevaux et transporté à grand peine auprès du navire elfique. Les elfes se mirent au travail. Sire observait les elfes qui reconstruisaient leur mât et réparaient les avaries moins graves. Sire avait demandé aux charpentiers de Nazarie de venir proposer leur aide. Mais les elfes étaient des constructeurs de bateau accomplis et la compétence du plus simple soldat elfique égalait celle des maîtres charpentiers bretonniens. Ces derniers profitèrent de la leçon…

Goëliard montra ses tonneaux brisés. Sire d’Epinette comprit qu’il faudrait du ravitaillement. Sire d’Epinette envoya chercher des stocks de poissons. En quelques jours, le vaisseau elfique fût prêt à appareiller. Goéliard un Lothern parla amicalement au Sire et reprit la mer.

« Nous nous sommes peut être fait des amis à peu de frais. » pensait le Sire.

Un mois plus tard, trois vaisseaux elfiques apparurent à au large de Nazarie. Sire reconnut la bannière de Goëliard un Lothern. Il ordonna de leur permettre d’entrer pacifiquement.

Les navires accostèrent et le Sire reconnut le capitaine elfique. Il était accompagné d’un elfe lettré, qui connaissait le bretonnien et servît d’interprète.

« Mon seigneur, Goëliard de Lothern vous remercie pour votre aide charitable.

- Je suis enchanté d’avoir pût aider le seigneur de Lothern. »

L’interprète rapporta ces paroles à Goëliard et les deux elfes éclatèrent de rire.

« Non messire, nos usages ne sont pas les vôtres… Bien qu’étant de Lothern, Goéliard n’en est pas le seigneur. Goëlard est un capitaine de vaisseau dragon comme tant d’autre au sein de notre immense flotte. Lothern est dirigé par le haut roi Phénix, Finubar le voyageur…

Pour vous remercier d’avoir sauver notre vaisseau dragon, le roi phénix vous propose ce bijou qui équivaut au prix du bateau.

- Je suis honoré de votre présent, mais je ne crois pas qu’un arbre et quelques barriques de poissons vaillent un tel bijou. »

Goëliard de Lothern poursuivit dans un bretonnien hésitant :

« Et pour vous remercier de nous avoir sauver la vie de mon équipage et la mienne, je vous offre mon amitié. »

- Je ne puis qu’accepter l’un et l’autre et vous remercie chaudement, vous et votre roi. »

Sire d’Epinette regarda le bijou. C’était un rubis gros comme un œuf de poule. Il était cousu dans un bandeau de soie, enfiché avec des griffes d’or fin. Un serre tête magnifique… Il était si beau et si gros que les meilleurs orfèvres tiléens eux même n’auraient pu réaliser une telle merveille.. Sire d’Epinette estimait qu’il pourrait échanger une paire de canons contre ce bijou. D’un autre coté, un tel bijou ne pouvait pas rester caché dans un quelconque coffre à trésor… il faudrait l’arborer. C’était aussi un signe d’amitié dont l’ostentation flatterait les elfes, et un signe de richesse qui impressionnerait les hommes. Montrer ce bijou était un acte politique qui devait être. Sire d’Epinette n’en voulait pourtant pas pour lui. Diane n’était pas l’épouse du Seigneur de Nazarie, mais elle était la première Dame de Nazarie. Ce bijou devait lui revenir. Sire d’Epinette offrit le bijou à Diane… qui le mit à son front avec élégance.

Goëliard parla en elfique et le traducteur expliqua : « Ce bijou, madame, vous sied à ravir. Il ne pouvait trouver meilleur écrin. »

Tout le monde se congratula. Il y eut un banquet pour fêter cette amitié pleine de promesse.

La cloche d’alarme réveilla la ville. Les bretonniens gagnèrent leur abris, imités par leur hôtes elfiques. Goëliard fût informé que des morts vivants des mers bombardaient régulièrement la ville. Le bombardement durerait vingt minutes, puis le morts vivants n’auront plus de projectiles et repartiraient.

Par l’intermédiaire de son traducteur, Goëliard demanda si les bretonniens avait prévu une riposte… et devant la réponse négative, il proposa de s’en charger.

Les elfes gagnèrent leurs vaisseaux et se préparèrent à combattre les morts-vivants.

Les vaisseaux dragons sortirent bientôt et se rangèrent en ligne de bataille, zigzagant sans cesse pour compliquer le tir des catapultes ennemies. Les trimères morts-vivantes étaient au nombre de six. Elles s’alignèrent face aux vaisseaux elfiques pour profiter au mieux de leur supériorité numérique.

Les vaisseaux elfes s’approchèrent rapidement, tirant des traits de balistes… auxquels répondaient quelques rares rochers de catapultes… qui fort heureusement, rataient leur but. Bientôt, des nuages de flèches elfiques s’abattirent sur les bateaux morts vivants. Profitant d’une brusque bourrasque de vent, les vaisseaux elfes basculèrent vers la gauche. Les vaisseaux se suivaient maintenant une telle vitesse que les trimères mort-vivantes furent incapables de se réorganiser. Les elfes s’étaient joué des trimères et, abandonnant le front précédent, elles se présentaient maintenant sur le flanc des trimères : le rapport de force en était inversé : trois vaisseaux dragons elfiques affrontaient la même trimère… Les vaisseaux elfiques continuèrent leur assaut avec violence. Les balistes à répétition crachaient des volées de projectiles qui balayaient les ponts ennemis. Les morts-vivants, piètres tireurs comparés aux elfes et à un contre trois, n’arrivaient pas à répliquer efficacement. Un, puis deux ponts mort-vivants furent bientôt vidés de leur équipage. Une autre trimère fût éperonnée sur son flanc… la trimère était mortellement touchée, mais le vaisseau dragon avait été ralenti. Les deux vaisseaux elfiques continuèrent l’assaut. Les trimères essayaient de s’échapper maintenant. L’une d’elle fût attrapée, éperonnée. Quelques squelettes tentèrent de prendre d’assaut le bateau elfique. On s’y battît au corps à corps… Le dernier vaisseau ne voulait pas donner seul la chasse aux deux dernières trimères. Il patrouilla, gardant ses camarades. Finalement, les bateaux elfes se dégagèrent et allèrent couler une des trimères immobilisées. Puis, un vaisseau elfique aborda la dernière trimère pendant que les deux autres montaient la garde. L’ultime trimère fût ramenée à Nazarie.

La victoire était totale. Les morts vivants des mers avaient perdus quatre de leur six trimères… et repartaient vaincues. Les bretonniens jubilaient car un coup terrible avait été porté à leurs ennemis…

Les elfes furent accueillis en héros à Nazarie… Un nouveau banquet fût rapidement organisé. Généreux, et sûr de l’infériorité des trimères morts – vivants comparées aux vaisseaux dragons elfiques, Goëliard fît don de la trimère aux bretonniens. Sire conférait avec Goëliard. Il remercia Goëliard pour le châtiment des morts-vivants, et pour la trimère. Sire d’Epinette baptisa la trimère la Goëliard, le premier vaisseau de Nazarie. Pour l’instant, personne à Nazarie ne savait comment naviguer…. Mais ils y avaient des marins qualifiés en Bretonnie, à Brionne, à Bordeleaux ou à l’Anguille. Il suffisait de demander un équipage à Louen. Sire demandait à Goëliard s’il connaissait ces morts-vivants. D’où venaient ils et s’ils pouvaient être châtiés.

« Ces morts-vivants sont des pirates à priori indépendants. Ils habitent une île au large de la Tilée. Ils se contentent de piller les ports et les navires peu défendus, principalement tiléens. Ils évitent habituellement de s’en prendre directement à nous. De part et d’autre nous sommes dans une sorte de neutralité… Bien sûr, nous ne les aimons pas, mais nous avons tellement à faire par ailleurs… Ces morts-vivants ne pouvaient pas savoir que nous étions vos hôtes...» Sire d’Epinette songeait qu’une flotte elfique serait une bonne protection… quant aux elfes… Plus il y songeait, plus il pensait que cela pouvait être une bonne idée. Sire osa :

« Seigneur Goëliard, je songeais à quelque chose d’ambitieux. Votre Roi serait intéressé à disposer d’une base navale sur nos côtes ?

- Il se pourrait bien. Qu’avez vous en tête, messire d’Epinette ?

- Il se trouve que je suis seigneur de ce lieu et que je suis habilité à conférer tout ou parti de mes responsabilités à des vassaux que je peux librement choisir. Prêtez moi allégeance et je vous confie Nazarie ! »

Goëliard pâlit et demanda, encore poli, en quoi cela consistait. Sire d’Epinette expliqua les droits et les devoirs du vassal et du suzerain, que ces échanges de serments impliquait. Sire décrivit aussi le cérémonial (cf chapitre Exode). Au cours de la description, Goëliard blêmissait de plus en plus.

« Jamais je ne serais votre homme de main. Jamais je ne m’agenouillerais devant un humain. Je ne suis pas le seigneur de Lothern, mais je peux remonter sur cinq mille ans l’histoire de ma famille… jusqu’à l’époque où vos ancêtres étaient vêtus de peaux de bêtes et d’armes en pierre. Vous m’avez sauvé la vie, Sire d’Epinette et vous ne connaissez pas les hauts elfes d’Ultuhan. Aussi je vous pardonnerais pour cette fois cette provocation. Mesurez bien ma mansuétude, Sire bretonnien, car je vous avise que des guerres ont éclaté pour moins que ça. »

Sire n’osa plus répondre et le banquet se poursuivit dans une atmosphère lourde. Sire demanda aux bouffons et aux ménestrels de venir égayer la soirée… mais Goëliard ne sourît pas ni ne fît aucun commentaire. Enfin cette pesante soirée s’acheva au soulagement de tous.

Les elfes repartirent au matin. Sire raccompagna Goëliard et essaya de sauver ce qui pouvait l’être : « Vous êtes notre ami. Vous pouvez revenir quand vous le souhaitez, pour vous ravitailler, réparer des avaries ou même simplement pour nous rendre visite. ». Goëliard ne répondit pas et la flottille elfique repartît vers l’ouest.

Modifié par Sire d'Epinette
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  • 3 semaines après...

c'est idiot certes, mais plusieurs fautes parcourent ton texte.

- Je protégerais les faibles et je ferais régner la Justice. Lorsque le tocsin retentira, je chevaucherais pour vous, mon seigneur, et pour la Dame. Tant qu’un souffle de vie m’animera, les terres qui sont miennes seront préservées du mal. Pour l’honneur et la chevalerie ! »

chevaucherai

Sire d’Epinette confia à Martial les membres de l’expédition trop faibles pour voyager plus loin (en général, il s’agissait de brièrois…), le mire et un nombre suffisant d’hommes forts et valides. Au total, un quart des civils, un quart des piétons furent laissés à Gwéran. Il ordonna à quelques des sergents à cheval de rester au service de Martial.

ce n'est pas obligatoire, mais quelques-uns serait plus approprié

Lettre de Sire Erevan d’Epinette à Sa Majesté Louen, Roi de Bretonnie,

je ne m'y connait peut-être pas, mais pour l'instant à chaque fois que tu citais Louen, tu mettais roy et non roi, mais bien entendu, ce peut être futile, vu ma trop maigre connaissance de la bretonnie

c'est un beau récit, mais malgré tout, je te conseille de faire attenion à tes temps, principalement le mélange imparfait et futur simple, j'ai relevé plusieurs fautes ainsi, mais je ne saurais plus les situer

en tout cas, bravo

drado, tiens, mon vocabulaire chevalresque refait surface... j'adore!

EDIT -> Inxi : Quand tu corriges les autres, change pas une faute pour une faute :lol:

Modifié par Inxi-Huinzi
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  • 2 mois après...

Le conseil de Nazarie

Arnaud de la Brière arriva le dernier, en retard de quelques minutes : des problèmes de circulation dit t’il en s’excusant.

Sire d’Epinette avait convoqué le conseil de Nazarie. Celui ci était composé de lui même, Duc et seigneur de Nazarie, d’Arnaud de la Brière, de sa Dame, Diane de Lyonesse qui prenait une part importante du fardeau de la gestion quotidienne de Nazarie, de Martial de Gwéran, seigneur de sa ville et de Gabriel de Soncarl chevalier du Graal et compagnon du Sire.

« Je vous ai réunis ici pour trouver une solution à nos problèmes. Je vous résume la situation. Depuis plusieurs semaines, il n’est question à Nazarie que de conflits de voisinage, de querelles sur la possessions de terres, de dégâts occasionnés par des animaux, et d’incidents de circulation, de disputes continuelles et j’en passe … Cela alors même que nos greniers sont plein, que nous sommes en sécurité et que des immigrants, attirés par notre prospérité, arrivent chaque jour dans notre cité. »

Gabriel de Soncarl s’exprima le premier : « Les bretonniens sont solidaires et disciplinés en temps de dangers. Mais ils se chamaillent maintenant pour des raisons futiles… »

Diane continua « La cause de ces désordres multiples est simplement due la surpopulation à Nazarie… L’appel à Louen a été entendu. Des centaines de bretonniens émigrent chaque semaine dans cette ville. Nazarie compte maintenant plus de dix mille habitants… »

Sire objecta : « Mais dix mille habitants, ce n’est rien. Comparez avec les autres ports du vieux monde. Et certaines villes impériales, comme Altorf ou Nuln, accueillent une population plusieurs dizaines de fois supérieurs en nombre… »

Diane continua « Les bretonniens récemment arrivé dans Nazarie ne sont pas des pêcheurs. Ils sont paysans et viennent avec leur cheptel. Les chevaliers viennent avec leur chevaux. Chaque immigré emmène avec lui sa ménagerie. Pour chaque humain, il y a ainsi deux ou trois gros animaux, bovin ou équidé… sans compter les innombrables poulets, cochons, chiens… qui tentent de glaner leur nourriture dans les rues sales de Nazarie. Nazarie est surpeuplée. Et tous les problèmes viennent de là. »

« Que proposez vous Diane ? »

« Il faut interdire le bétail dans Nazarie même. Il faut bien prendre conscience que Nazarie est un port. Nazarie doit être peuplée non pas de paysans, mais de pêcheurs, de marchands, de marins et d’artisans. Les citadins n’ont nul besoin de vaches et de cochons. »

Le Sire n’était pas convaincu par cette explication. Pour lui, le bétail était une richesse. Considérer cet abondance de richesse comme un problème n’était pas –du moins pas pour le moment- dans son schéma mental.

« Quelle est la situation à Gwéran ? » s’enquerra le Sire. Martial répondit :

« La situation est bonne. Les marais salants fonctionnent à plein. La demande est forte, le peuple heureux. »

« Pourriez vous accueillir d’autres colons ?

- Nous pouvons accueillir des colons… mais, Gwéran et ses alentours ne peuvent accueillir que peu de bétail, ma terre ne s’y prête pas. Je crois messire, que Diane a raison. Pour accueillir du monde, il faut interdire les vaches et les cochons dans les villes. »

« Arnaud, votre conseil ? »

Arnaud était pris entre deux loyautés : sa femme ou son suzerain. Il se rangea du coté de son épouse…

« Puisque vous le pensez tous, nous interdirons Nazarie au bétail.

« Ce n’est pas tout Sire. » continua Diane. « Les poules qui circulent librement sont également facteur de crasses, de saleté, de désordre.

- Les poules aussi ? Pourquoi pas les lapins pendant que vous y êtes… »

Diane garda le silence… un silence qui confirmait que les lapins domestiques entraient bien eux aussi dans le champ d’interdiction…

« Mais en cas de tempête qui interdirait la pêche, que mangerons nous ? » continua le Sire. Le Sire était furieux. Comme 95% des bretonniens, c’était un campagnard. Il avait toujours vécu entouré de vaches, de cochons, de chevaux… Des poules picoraient fréquemment à sa table… il dormait avec des chiens... Les animaux domestiques était pour lui synonyme d’opulence. Leur vue, leur bruit, leur odeur rassuraient le Sire… Se priver de toute cette richesse… Non, décidément, il n’était pas fait pour la ville. Pourtant, il pensait que Diane avait –encore mais cette fois contre lui- raison. Et cela le rendait furieux.

« Arnaud, vous avez reconnu les alentours. Où établir des nouvelles colonies, des colonies rurales pour accueillir le bétail, les paysans et … les chevaliers de Nazarie ?

« Entre Gwéran et Nazarie, il y a peu de terres favorables, ainsi que l’a dit le seigneur de Gwéran. Au sud est, il y a des marais insalubres. La terre est favorable à l’est de Nazarie. Il y a bien des marais ça et là, mais de larges territoires peuvent être colonisé jusqu’à Moussillon. Il y a une bande de terre riche dans laquelle la Grismérie pose ses alluvions. Une colline surplombe cette vaste plaine sur des lieues et permet la vue sur la plaine de loin en loin de Moussillon jusqu’aux faubourgs de Nazarie. Cette barrière permet de voir Nazarie de très loin. Au sud de la Grismérie, il y a de bonnes terres et parfois des marais. Il y a même un lac qui accelérerait grandement notre établissement sur ces terres. C’est un lieu tout à fait favorable… »

« Et à Moussillon ? » questionna le Sire.

« Moussillon semble vide et plein de ruine. On ne peut évidemment pas y accueillir de bétails... Mousillon est bâtie de part et d’autres de la Grismérie. Il y a des îles à cheval sur les deux rives… Ces îles sont moins urbanisées que les rives nord et sud. Elles constituent des beaux lieux relativement sécurisées pour y établir une base militaire… »

Le Sire reprit la parole. « J’interdirais les vaches et les cochons dans la ville mais je laisserais notre peuple disposer de poules et de lapins. Nous allons coloniser d’autres terres. Arnaud, me prêteriez vous allégeance cette fois ? »

Arnaud se souvenait de son échec à Brière. Sa vie basculait vers plus de responsabilité et cela l’affolait. Il sentit que Diane lui prenait la main, à son côté. Elle était sa femme, avec lui pour cette tâche comme en toutes les autres... Ce soutien le rassurait. Arnaud se lança. « Oui messire. Je suis prêt aujourd’hui à assumer des responsabilités.

Vous serez donc seigneur de Nazarie, Arnaud.» continua le Sire.

« Nous délaisserons pour temps le sud de la Grismérie, car l’armée de Nazarie doit être capable d’intervenir dans toutes les colonies… et le fleuve est un obstacle majeur. Nous coloniserons toutes les terres entre Moussillon et Nazarie, et nous bâtirons des forts sur la barrière qui domine le lit de la Grismerie.

- Allons nous disperser l’armée dans chacun de ses forts ? » demanda frère Gabriel.

« Non. Nous garnirons les places fortes de piétons, mais l’armée restera assemblée en un seul point. Nous présence militaire sera concentrée au plus près de Moussillon… Peut être même jusqu’à ces « beaux lieux » qu’Arnaud a repéré à Moussillon même. Notre armée devra fixer nos ennemis de Moussillon le plus loin possible à l’est pour la prospérité de nos établissements. Après les défaites qu’ils ont subi sur terre et sur mer, je doute fort que les morts-vivants des mers reviennent nous agresser à Nazarie. Nous mettrons néanmoins en place un système d’alarme qui appellera l’armée en cas de besoin.

Ce conseil est terminé. Demain, vous me prêterez allégeance en place publique Arnaud. Je promulguerais l’interdiction du bétail à Nazarie et endosserais l’impopularité de cette mesure. Pour que nos paysans gardent espoirs, que nous conservions notre mode de vie et que notre présence s’enracine en ces terres, j’annoncerais la colonisation de nouvelles villes… Je prendrais la tête de l’armée de Nazarie pour protéger cette nouvelle progression. Ma dernière décision pour Nazarie sera de vous nommer seigneur et protecteur de Nazarie. »

Sire continua :

« Ayez bien à l’esprit l’importance de votre tâche à Nazarie, Arnaud. Nazarie n’est pas seulement notre ville principale. Nazarie est notre mère nourricière en ces terres. Nazarie est le cordon ombilical qui nous relie à Louen. Nazarie est la clé de Moussillon. Toutes nos autres villes, toutes nos armées peuvent être perdues. Mais Nazarie doit être tenue à tout prix et contre tous nos ennemis. Est-ce bien clair Arnaud ? »

C’est à la suite de ce conseil que les bretonniens fondèrent, au nord du grand fleuve, trois villes fortifiées sur la barrière entre Nazarie et Moussillon : Pontcastel, Sauvenay et Mondeluc. Ils établirent à Moussillon même une base militaire qu’ils appelèrent Beaulieu. A Beaulieu, la vraie guerre commença.

Modifié par Sire d'Epinette
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Arg vi, qu'une chose à dire: la suite.

J'aime assez l'idée des colonies à la chaîne avec le problème des MV, surtout que je re-commence une période caesar III a plein temps(rien à voir hormis qu'on y construit des villes...).

Mouarf, la suite quoi..

@+

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  • 1 mois après...

Bataille à Moussillon

L’armée de Nazarie s’est établie sur une de île dessinée par la Grismérie au cœur de la ville de Moussillon… une île appelée Beaulieu.

Depuis son arrivée, l’armée bretonnienne patrouille l’île Beaulieu de long en large. L’île fait quatre kilomètres de long sur un de large. L’île est systématiquement nettoyée de ses occupants. Des dizaines de goules ont été débusquées, exterminées sans pitié. Les goules ont pris l’habitude de fuir les bretonniens maintenant… sitôt découvertes, elles ne cherchent plus à combattre et fuient… Préférant se jeter à l’eau plutôt que d’affronter les épées bretonniennes…

Sire trouvait cet établissement facile, trop facile. « Enfin, tout va pour le mieux », pensait-il.

Fidèle à ses habitudes, Sire d’Epinette ordonne la construction de fortifications. Les matériaux proviennent des ruines des bâtiments locaux. Moussillon est un immense cloaque, parsemées de ruines obscures et suintantes… et Beaulieu ne fait malheureusement pas exception. Un terrain accidenté par les ruines n’est pas à l’avantage de la chevalerie bretonnienne… au contraire d’un terrain plat et dégagé… Tout en bâtissant des fortifications, les ruines de Moussillon sont systématiquement rasées, le terrain est aplani, pour le rendre favorable à la chevalerie.

Ce travail de terrassier suscite des tensions. Les chevaliers sont plus habitués à l’épée qu’à la truelle… Les chevaliers de la quête, en particulier, montrent de plus en plus de réticence à œuvrer sous la conduite de maçons. Ils s’en plaignent amèrement au Sire : « Les gueux nous commandent. Nous sommes venus ici nous battre.». Les Sire explique qu’ici, seule la compétence compte. Avant de combattre, il faut fortifier ses arrières. Néanmoins, les chevaliers de la quête les plus turbulents sont affectés à des tâches militaires : les patrouilles dans l’île Beaulieu, la protection des travailleurs -les ruines étant souvent habitées par des goules ou d’énormes chauves souris- et la reconnaissance à Moussillon.

C’est ainsi que les bretonniens arrivent au château des Ducs de Moussillon. Trouver le château n’a pas été difficile… C’est une construction énorme, élevée, massive, de pierres grises. Des douves emplies de brumes, entourent le château. Des tours massives, de pierres noires ceinturent la place forte. De multiples bâtiments dans la cour dépassent des épaisses murailles. Au centre, trône le donjon, fermé et colossal. Un drapeau déchiré flotte encore au dessus du donjon. La bannière rappelle vaguement celle de Maldred Moussillon : de sable à une fleur de lys d’or à filière de même. Mais la fleur de lys apparaît tordue, torturée, encore plus menaçante que de coutume….

Ainsi ce passent les jours à Beaulieu : la journée, les bretonniens se fortifient, maçonnent et patrouillent durant le jour. La nuit, les bretonniens se terrent dans leurs abris. Car Moussillon n’est pas sans danger, bien des gardes disparaissent la nuit… Mais chaque jour, Sire d’Epinette a la satisfaction de voir les bretonniens, mieux protégés, plus forts et plus nombreux.

Car chaque jour, l’armée se renforce. L’exemplaire réussite de Martial de Gwéran attire nombre de chevaliers errants. Ce chevalier, autrefois fils puîné de petite noblesse sans terre et sans richesse comme il en existe des milliers en Bretonnie, est aujourd’hui seigneur d’une ville prospère et, comble de l’honneur, parent du roi par alliance… En effet, le roi Louen, soucieux de marquer son intérêt, son engagement et son soutien à cette reconquête de Moussillon, a donné une de ses petites filles en mariage au seigneur de Gwéran… Le bruit courre en Bretonnie que l’armée de Nazarie est entrée à Moussillon. Des dizaines de pèlerins et de chevaliers de la quête désireux de participer à cette noble cause arrivent chaque jour. Fort de ces attraits et parfaitement ravitaillée par le poisson de Nazarie, l’armée du Sire croit continuellement et est aujourd’hui d’une puissance formidable...

Ce matin, le château de Moussillon parait particulièrement attirant. Quelle gloire, quel honneur pour ceux qui prendront le château !!!

Le bruit court dans l’armée, propagé par des pèlerins récemment arrivés : « Moussillon est à nous. » Cette conviction est partagée par tous, nobles et manants.

Le Sire se laisse lui aussi griser par tant d’enthousiasme… et par la fabuleuse force de son armée. Chacun pressent que le château de Moussillon est mûr, prêt à tomber, offert aux preux bretonniens… il suffit de le prendre…

L’armée de Nazarie se rassemble et se regroupe au pied du château. Aujourd’hui, les bretonniens ont laissé leurs truelles et ont fourbi leurs épées et leurs lances.

A la porte –close_ du château de Moussillon, Sire d’Epinette fait proclamer sa lettre de mission de Louen, qui le désigne, au nom du roi de Bretonnie, comme possesseur légitime de Moussillon. Un silence lui répond… La certitude du bon droit accroît la ferveur des bretonniens. Un bruit court chez les pèlerins : il suffit de faire à genoux, trois fois le tour du château pour qu’il s’ouvre. Avec ferveur, pèlerins, archers, hommes d’arme et chevaliers s’exécutent… Le pont-levis de Moussillon ne s’abaisse pourtant pas. Un pèlerin, Pierre, remarque une fissure dans la muraille. « Regardez ! Cette fissure dans la muraille est une invite. Il suffit de grimper par là pour entrer. » déclare t’il à la cantonade. Joignant le geste à la parole, le pèlerin abandonne son bouclier et commence son escalade. Tous les pèlerins lui emboîtent le pas en plasmodiant des prières à la Dame.

« Vont il réussir à ouvrir le pont-levis ? » se demande le Sire. D’un coté, il pressent que Moussillon s’offre… de l’autre sa raison lui crie que cela n’est pas possible… la conquête de Moussillon ne peut être aussi facile. S’il en était ainsi, les bretonniens auraient reconquis la ville depuis longtemps…

Des chevaliers de la quête descendent de leur monture et s’apprêtent à suivre les pèlerins. « Restez à vos postes, à cheval près du pont-levis et attendez qu’il s’ouvre pour pénétrer dans la place. Vous chargerez ensuite avec moi. » ordonna le Sire. Les chevaliers de la quête maugréent quelque peu… mais la perspective d’être les premiers cavaliers à pénétrer dans la place les rassure. Ils obéissent.

Des hommes d’arme entament à leur tour la montée de leur propre chef… par un gros lierre cette fois, que le Sire, malgré son attention, n’avait pas vu. Le Sire veut à la fois les retenir et les laisser monter. Les retenir car sa raison lui crie que cette invitation est un piège. Les laisser monter car le château ne peut que tomber et que les pèlerins ont sans doute besoin d’aide. Quelle confusion ! Le château avale les piétons bretonniens. Tous les pèlerins sont dans la place maintenant. D’autres hommes d’armes s’apprêtent à monter à la suite des pèlerins. Un homme tombe, puis un autre. Les hommes d’armes s’entraident les uns montant sur les épaules des autres. C’est curieux, car aucun pèlerin n’a eu autant de mal. La fissure ne se serait elle pas refermée ? Quelques hommes arrivent néanmoins au sommet. « Restez ici. » ordonna le Sire, de plus en plus méfiant.

Environs une centaine de soldats sont entrés dans la place maintenant… et le pont-levis ne s’ouvre toujours pas. Les bretonniens attendent, troublés. Aucune trace de la centaine de grimpeurs, aucun bruit, rien, un silence de mort couvre cette grande masse d’homme.

« Au nom de Louen, ouvrez » ordonne le Sire aux pierres grises.

Les bretonniens attendent encore une heure, immobiles. « Nous levons le camps et repartons. Moussillon ne s’offrira pas ainsi. Nous reprenons notre garde à Beaulieu.» conclut le Sire d’Epinette.

C’est dans un silence de mort que l’armée repart, déçue et acceptant la perte d’une centaine de piétons.

Modifié par Sire d'Epinette
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L’île fait quatre km de long sur un km de large.

Depuis quand des abréviations :wub:

goules ont été débusquées, exterminées sans pitié. Les goules ont pris l’habitude de fuir les bretonniens maintenant… sitôt débusquées

goules débusquées goules débusquées : Ca se répète :lol:

tout va pour le mieux », pensait il.

pensait-il

s l’île Beaulieu, la protection des travailleurs (les ruines étant souvent habitées par des goules ou d’énormes chauves souris)

Opte pour les tirets plutot que les parentheses :

s l’île Beaulieu, la protection des travailleurs - les ruines étant souvent habitées par des goules ou d’énormes chauves souris -

Car Moussillon est pas sans danger, bien des gardes

n'est

Sinon pour le fond, je pensais pas q'uils allaient faire demi-tour ! Je me suis dit qu'un petit coup de trébuchet par ci par là, ca peut calmer le tout :lol: Et aussi; quand ils ont escaladé, pourquoi il y a plus de bruit ? Personne dit ce qu'il voir, personne ne crit alors que tuer en meme temps une centaine de pieton, je trouve ca dur ! :lol: Vivement la suite de ce texte en tout cas !

@+

-= Inxi =-

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Argh!!

Pourquoi le dernier passage est tout au présent, alors que le reste du texte se trouve au passé? :wub:

En dehors de cette faute de concordance, j'aime beaucoup, texte très sympa quoique gâté par des indications chiffrés parfois un peu troublantes...

Notamment le 95% qui jure un peu dans le texte

En dehors de ça, c'est vraiment du tout bon pour moi, c'est suffisament réaliste et chevalresque sans pour autant tomber dans le gros-billisme.

le clin d'oeil au sel e Guérandes est pas mal, même s'il pourrait paraître curieux que personne n'ait songé à longer la côte par le nord pour atteindre Moussillon

Korelion, la suite, la suite!!!

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  • 4 mois après...

L’émissaire

« Eveille toi serviteur. Eveille toi MAINTENANT ! »

Le Sire d’Epinette se réveille instantanément. Il saisit son épée sous son oreiller et saute de son lit, déjà prêt à se battre.

Il fait nuit, mais la lune est pleine, ce qui permet au Sire de voir les alentours. La température est glaciale, l’air est humide et de la brume flotte dans les appartements du Sire. La brume tourbillonne et se concentre en un endroit… « comme par magie » pense le Sire. Une forme vaguement humaine apparaît dans la brume… « Est ce la Dame ? » se demande le Sire. Non, c’est un homme. « A moi la garde ! » hurle le Sire en brandissant son épée.

L’homme apparaît. Il est habillé de noir. Sa peaux et ses cheveux sont blancs comme la craie. Ses yeux sont rouges. Il ne porte ni arme ni armure. Il se met à parler d’une voix caverneuse…

« Tout doux humain, je viens te parler. Je suis Maalik, émissaire et homme de confiance du Duc de Moussillon.

- Je suis Sire d’Epinette, Duc de Moussillon de par le Roi de Bretonnie. Je ne vous connais pas et ne vous ne pouvez donc pas être mon homme de confiance.

- Vous seriez Duc de par le roi de bretonnie ? Mais même un roi ne peut offrir ce qu’il ne possède pas… Mais laissons là cette stérile querelle, j’ai d’autres choses à vous entretenir…

Sachez que mon maître vous souhaite la bienvenue sur ses terres. Il est heureux que vos semblables commencent à revenir sur ses terres… Nous avons… besoin de chaire et de sang frais… et de vos dépouilles. Donc mon maître vous souhaite bon accueil et vous laisse… grandir. J’espère que vous appréciez son hospitalité à sa juste valeur…. »

Le Sire comprend maintenant pourquoi Moussillon a jusqu’ici été aussi passive. Les morts-vivants ont besoin des corps des vivants. S’il n’est point de vivant, il n’y aura pas de morts vivants… Le Sire a envie de lancer une cinglante déclaration de guerre… il s’abstient cependant.

La créature appelée Maalik continue. « Mon maître vous remercie même pour ses goules que vous malmenez. Votre action a pour effet de renforcer la loyauté envers mon maître de ces vilains sujets… enfin de ceux qui vous échappent… Je pense qu’en tant que seigneur, que vous comprenez aisément cette politique… »

Bien que cette pensée lui révulse le cœur, le Sire sait que souhaiter, créer simplement tolérer des malheurs pour augmenter la loyauté du peuple n’est pas une pratique exceptionnelle… même en ce beaux pays de Bretonnie… Qu’une telle pratique se tienne à Moussillon, cela n’est pas surprenant…

« En revanche, mon maître interdit le vol de bétails de la part de ses hôtes. Vous avez volé les biens de mon maître et il exige leur restitution immédiate. »

« Des biens ? Du bétail ? Que voulez vous d… » Sire s’interrompt. Il comprend soudain. Des chevaliers de la quête en reconnaissance éloignée au sud de Moussillon, avait trouvé un groupe de femmes et d’enfants. Ces misérables en haillons tentaient de glaner leurs nourriture. Ce « bétail » ne peut être que ces femmes et ses enfants -il n’y avait aucun homme-. Ces êtres misérables sont chétifs et craintifs, ils savent à peine parler mais ils sont humains. Le Sire les a envoyé à Nazarie, loin du danger.

Considérer ces humains comme du bétail est une injure intolérable… les poings et la machoire du Sire se serrent.

Deux hommes d’arme entrent enfin dans la pièce, menaçant l’intrus de leur hallebarde.

« Ta réponse, humain ? »

« Jamais nous ne livrerons nos semblables pour plaire à ton maître, quel qu’il soit. Rapporte lui cette réponse et ne nous croise plus à l’avenir. » réplique le Sire

« Comme il vous plaira. Il est plus que temps de passer à la récolte… ». La créature disparaît dans un nuage de brume.

« Que ce passe t’il messire ? » s’enquerre un des deux gardes.

« Eveillez tout le monde, mettez l’armée en alerte maximale. Nous sommes probablement attaqué. » dit le Sire en s’équipant lui même...

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L’éveil de Moussillon

Il est presque minuit mais il fait bien clair car la lune est pleine. En alerte, le camp bretonnien de Beaulieu, au centre de Moussillon, bourdonne et s’agite. Ce camp est adossé à la Grismérie. Il contient l’embarcadère, la trimère et quelques fortifications sommaires. Mais la vraie défense de Beaulieu, c’est le fleuve. Que les ennemis débarquent et établissent une tête de pont, et la bataille aura lieu à découvert…. et pire encore, en milieu urbain.

Tous les gardes sont sur le qui vive. Chacun surveille, anxieux, le fleuve et ses calmes clapotis. Des groupes de cavaliers bretonniens patrouillent dans l’île pendant que d’autres s’équipent...

Des guetteurs donnent l’alerte. « La bas, du mouvement. On voit des ombres dans la ville au delà le fleuve. Ils portent des barques. »

« En selle chevaliers. Préparez vous à charger dès qu’ils auront débarqué. On les repoussera sur la plage. » ordonne le Sire.

Les escadrons de chevaliers errants, du Graal et de la Quête s’organisent autours des bannières… Tous les bretonniens, il s’en faut de beaucoup, n’ont pas encore eu le temps de revêtir leur armure… tant pis, on attaquera comme on pourra. Les régiments se forment. Les chevaliers les mieux équipés sont devant.

« Tous en selle, on les pousse à l’eau. » hurle le Sire.

Les premières barques déversent leur contenus aux crâne blancs et aux orbites vides : des squelettes. Les cavaliers chargent une barque après l’autre, n’en épargnant aucune.

De cris d’alarme de l’autre coté de l’île. « Ils sont derrière nous ! ». Comme sortis de terre, des quantités de squelettes sont déjà dans l’île… « A la charge ! Ne les laissons pas s’organiser ».

Bientôt, les cavaliers ne savent plus ou donner de la lance. La majorité squelettes arrivent par le fleuve, mais un bon nombre sortent directement de terre. Des bâtiments en ruines émergent quantités de squelettes…

Bientôt, il devient évident que la défense tout azimut ne permettra pas défendre l’île. Il convient de s’organiser pour une vraie bataille rangée. Le Sire fait sonner le ralliement. Les bretonniens se regroupent bientôt près de l’embarcadère. La peur des bretonniens est palpable. Il faut vaincre car la retraite de tous est impossible.

Les mort-vivants s’organisent eux aussi. Protégés par une solide tête de pont, les mort-vivant mettent en place un bac. De l’infanterie et de la cavalerie en armure lourde traverse maintenant en sécurité depuis ce bac. Des fantômes blancs traversent en flottant sur le fleuve... Moussillon s’éveille et montre ses muscles. Et cette force est colossale…

« Il faut prendre l’offensive et détruire ce bac. » ordonne le Sire.

Les bretonniens s’élancent. La chevalerie charge et bouscule les premiers régiments de squelettes. Les bâtiments en ruine de Moussillon forment des digues que la charge des chevaliers ne peut réduire. Les hommes d’arme ont mission d’occuper ces terrains accidentés… Mais ils ne réussissent pas à en chasser les morts vivants. Les nuées de fantômes évoluent avec grâce et célérité au milieu des terrains accidentés. Courageusement, les hommes d’armes les engagent… mais leur hallebardes ne servent de rien et les soldats humains meurent et refluent, laissant les chevaliers seuls en avant… Alors que les chevaliers ont progressé vers le bac, des morts vivants engagent les chevaliers sur leurs flancs découverts… Les chevaliers sont stoppés et les squelettes accourent à l’hallali. La formidable chevalerie de Nazarie souffre terriblement.

Comprenant qu’ils ne parviendront jamais au bac mort-vivant, les preux abandonnent leur formation et entament leur retraite. Retraite, qui se transforme bientôt en déroute. D’énormes loups glapissent et courent à la poursuite des cavaliers.

Le Sire est à la tête de la principale unité de chevaliers de la quête. Au centre de l’armée, le Sire a vu la situation des bretonniens se dégrader. Il ordonne à son unité de protéger la retraite des siens. Les loups funestes ne sont pas de taille à affronter des chevaliers bretonniens. Ils sont facilement détruits. Mais derrière les loups, il y a les invincibles nuées. Des cavaliers percutent les nuées et constatent avec effroi que leur armes sont inefficaces.

Une nouvelle fois, le Sire rallie les fuyards. « Comment osez vous fuire ? Battez vous. Battez vous si vous voulez vivre. » « Sire, nos armes sont inefficaces, ne pouvons rien contre eux. » répliquent les chevaliers de la quête paniqués. « Si vos armes sont inefficaces, battez vous avec vos poings, battez vous avec vos dents, battez vous avec votre âme mais battez vous. »

Joignant le geste à la parole, le Sire charge les spectres, entraînant quelques braves avec lui. Les fantômes encaissent la charge et le Sire constate que sa lance ne rencontre pas de résistance. Le Sire prie la Dame. « Dame, donne moi la force de vaincre ses abominations. » Sa volonté est telle que son épée rencontre enfin un fantôme… qui accuse le coup. Le Sire hurle « Ils ne sont pas invulnérables. Ne renoncez pas. Ne les craignez pas. Battez vous. » Les autres chevaliers prennent exemple et se battent avec rage. Leurs épées rencontrent enfin la substance de leurs ennemis et redoublent d'ardeurs. Bientôt, les spectres blancs succombent et les chevaliers sont vainqueurs.

Les troupes légères des morts vivants sont mises en échec. Les combats sont temporairement interrompus. Mais l’offensive sur le bac a échoué. La tête de pont des mort-vivants est solidement tenue et les morts-vivants continuent de débarquer. Il est hors de portée, pour l’armée de Nazarie, de reprendre Beaulieu. Il est temps d’évacuer… ou de tenter de le faire...

Une première palanquée de piétons monte dans la trimère.

La trimère dépose rapidement les piétons juste en dehors de la ville, à quelques dizaines de mètres de l’enceinte de Moussillon, sur le rive nord. Sans attendre la suite, les fantassins bretonniens font retraite vers Montdeluc et la trimère revient chercher l’armée de Nazarie.

Pendant ce temps, les morts-vivants de Moussillon ont envahi Beaulieu. Ils se sont regroupés et sont prêts à lancer l’ assaut. La supériorité numérique des morts-vivants est formidable, et quelque soit la qualité des bretonniens, la victoire des morts vivants est certaine.

Le Sire estime qu’il n’y aura qu’un autre voyage pour la trimère, qu’il n’y a aucune place pour les chevaux… et pas même de place pour tous les humains. Les derniers piétons prennent place dans la trimère. Les chevaux seront abandonnés et les chevaliers –quelques chevaliers- partiront sur la trimère à pied. Le Sire ordonne que les très précieux chevaliers du Graal embarquent à la suite des piétons et ensuite, à égalité, autant de chevaliers de la quête que de chevaliers errants.

Les chevaliers de la quête s’offusquent. Quelques meneurs refusent d’abandonner leur monture et de reculer face aux morts-vivants. Le Sire ne tente pas de les dissuader. De toutes façons, on ne peut évacuer toute l’armée… et il faut des troupes pour couvrir la retraite. Même si tous les chevaliers de la quête restent en arrière, quelques chevaliers errants n’auront pas de place… « Vous êtes des braves. Je prendrais votre tête pour cette dernière charge. ». A cet instant, Gabriel de Soncarl descend de la trimère. « Sire, mener cette charge est une tâche qui me revient. Votre devoir est de défendre Nazarie. ».

Ne trouvant rien à opposer à Gabriel, le Sire conclue « Ainsi, donc nous nous séparons. Adieu Gabriel».

Sire d’Epinette descend de sa monture. Il libère le filet et descelle sa jument alezan. « Ainsi, libérée de ce poids inutile, tu pourras nager. Adieu Chaussette, bonne chance, et rejoins moi si tu le peux. ».

Environ quarante fantassins ont pris place dans la trimère et celle ci s’en trouve pleine à chavirer. La trimère commence à descendre le fleuve, emportant en sécurité le Sire d’Epinette et sa maigre suite hors de Beaulieu et de Moussillon. Les derniers défenseurs de Beaulieu, une centaine de chevaliers, sont laissés en arrière face à leur destin.

Gabriel de Soncarl rassemble les chevaliers pour la dernière charge. Si vaillants soient ils, la petite centaine de chevaliers ne peut gagner contre plusieurs milliers (et peut être dizaine de millier ?) de mort-vivants. Les bretonniens chargent une dernière fois et bousculent les premières lignes de morts-vivant, écrasant os et chaires… mais bientôt, la horde pourrissantes se referme et assaille les chevaliers de tous côtés. Bientôt, des bannières bretonniennes sont mises à bas. On devine que Gabriel est tombé : il n’aurait pas permis que la bannière ne tombe. Peu après, les bretonniens se débandent et essayent individuellement de s’échapper dans un sauve qui peut général… Hélas, Beaulieu grouille d’ennemi et il faut se jeter dans le fleuve.

Impossible de nager avec les armures. Les chevaliers ne peuvent que s’en remettent à leurs destriers. Un guerrier en armure est lourd. Un destrier, même bretonnien, ne peut nager avec le poids d’un guerrier bardé de métal sur le dos. Des montures se noient entraînant leur cavalier dans les abysses.

Un chevalier montre plus de sang froid que ses frères d'arme : il tente d’épargner son poids à sa monture. Il se met à l’eau sans attendre d’épuiser son cheval et ne laisse dépasser que sa tête. Il s’accroche ainsi à son compagnon à quatre pattes. Cet exemple est contagieux. Les autres chevaliers adoptent ce comportement. Our assurer leur survie, les cavaliers sont contraints de se délester de tout ce qu’ils peuvent : lances, boucliers, armes, casques,… tous les précieux équipements de l’orgueilleuse chevalerie de Nazarie finissent au fond de la Grismérie.

Hélas pour les cavaliers bretonniens, les périls ne s’arrêtent pas encore. Des monstrueuses chauves souris surviennent et agressent les hommes et les bêtes qui tentent désespérément de survivre au fleuve. Les chauves attaquent et blessent leurs victimes humaines ou équidées à la tête. Quelques chevaliers ont pu conserver une dague… avec celle ci, ils tentent de se défendre… Face à ces proies faciles, les chauves souris -et le fleuve- font un véritable massacre de chevaux et de chevaliers… Une poignée de chevaliers (ceux qui n’avaient pas eu le temps de revêtir leur armure) arrivent néanmoins à la berge. Ils sont bientôt pris à parti par des loups et des goules et disparaissent dans la nuit et les ruines de Moussillon. « Vont-ils s’en sortir ? » se demande le Sire anxieux en descendant le courant. Quoiqu’il en soit, le désastre est consommé. Moussillon s’est éveillée, Beaulieu est perdue et l’armée de Nazarie est détruite. Est-ce la fin de Nazarie ?

La trimère sort de Moussillon. Ses passagers regardent au loin les premiers occupants de la trimère. Comme le Sire le redoutait, Moussillon attaque sans tarder et les fantassins bretonniens du premier voyage sont déjà pris en chasse par des mort-vivants. Les piétons bretonniens tentent d’arriver dans les murs de Montdeluc. « Irons nous à leur suite et à leur aide, messire ? ».

« Non. Nous serions interceptés par les mort-vivants et nous n’attendririons pas Montdeluc. Leur salut est dans leurs jambes. En vérité, qu’ils meurent cette nuit ou qu’ils atteignent Montdeluc, ils sont perdus. Nous débarquerons plus en aval et nous nous enfermerons à Sauvenay. Nous y renforcerons la garnison et nous défendrons cette ville le plus longtemps possible. Hugues, avec la trimère, tu continueras à Nazarie. Tu alerteras la ville du grand danger où nous sommes. De là, tu exigeras un cheval et tu poursuivras jusqu’à Lyonnesse. Le Duc Adélard de Lyonnesse te connaît. Tu lui demanderas son aide pour moi au nom du Roi. Tu le guideras ensuite jusqu’à Nazarie. J’espère que si Montdeluc et Sauvenay résistent assez longtemps, l’ost de Lyonnesse arrivera à temps pour sauver Nazarie. Va Hugues. Soit brave, persuasif et ne traînes point.»

Modifié par Sire d'Epinette
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J'adore, je viens de lire toute l'histoire, c'est très bien narré

Tu as écrit : chevaliers bret je-ne-sais-plus-où, et :

». « Non. Nous serions interceptés par les mort-vivants et nous n’attendririons pas Montdeluc.

Un tiret avec retour à la ligre pour montrer que c'est le Sire qui parle.

Il est presque minuit et la lune est pleine et il fait bien clair.

Un "et" est de trop, mais évite de le remplacer par une virgule, ça ne rend pas très bien --|} et il fait bien clair car la lune est pleine, ou une autre tournure.

« Il faut prendre l’offensive. Détruire ce bac et ses barques et les rejeter maintenant à la mer. »
A l'eau, car ceci se passe aux abords d'un fleuve

J'adore le nom de la jument, c'est très "frais".

Allez je vous le remets :

Adieu Chaussette, bonne chance, et rejoins moi plus tard si tu le peux. ».

C'est d'un héroïsme !!! snif, j'en pleure d'émotion ... :lol:^_^

Par contre, appeler le Sire comme toi, c'est très .... (égocentrique, non) très original.

Apocalipse2, l'élu des Sombres Puissances, ça pète pas mal

Modifié par apocalipse2
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Attention aux chiffres ! J'ai vu un 40 quelque part :lol: Bon c'est pas grave mais ca hache le récit ^_^ Y a quelques fautes aussi mais elles ont été remarquées dans leur intégralité :'(

Il y a quelques répétitions aussi, notamment du mot 'chevaliers' Il faudrait trouver des synonymes ! Et y en a pas mal :'(

Sinon, j'exige une suite :D

@+

-= Inxi =-

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