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Warhammer Forum

L' envoyé de Tzeentch


Monthy3

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Et voilà un passage tout chaud... Bon appétit!

Xol'Rhan remonta sur son coursier . Les traces qu'il avait remarquées étaient bien celles d'un autre coursier elfique, et personne d'autre qu'un fugitif ne pouvait errer aussi près des montagnes. Lui et son compagnon maître des épées se rapprochaient du Flamboyant, il le savait. Les traces de sabots étaient irrégulières, montrant sans nul doute que la monture d'Arandir s'était blessée, ce qui bien évidemment la ralentissait.

Xol'Rahn ne comprenait pas. Comment pouvait-on trahir sa patrie? Comment pouvait-on adorer les divinités du chaos, elles qui tentaient régulièrement d'envahir Ulthuan? Cela lui semblait tellement aberrant... Et pourtant, même les mages les plus puissants, censément les plus sages, succombaient à cette croyance. Le culte du plaisir... Il revenait en force ces temps-ci. Et lui, Xol'Rhan, prince de Tor Ganaël, cité d'Eataine, semblait le seul à la Cour à s' en préoccuper. Cela l'accablait. Lui mort, qui reprendrait le flambeau? Les adorateurs de Slaanesh pourraient se répandre et pulluler comme les gobelins lors de l'attaque de Tor Yvresse, affaiblissant le pays pour la prochaine incursion du chaos! Qu'était devenue la noblesse de coeur elfique? Pourquoi tant de cécité, tant de négligence, tant d' arrogance? Et pour rémédier à tout cela, il était seul, devant traquer chaque jour de chaque année les cultistes de Slaanesh, devant parfois délaisser sa chère femme plusieurs mois durant. Il devait sacrifier sa vie privée à celle de son pays. Il ne pouvait pas même avoir la fierté de voir son fils s'entraîner au maniement de la lourde épée à deux mains de Hoeth. Jetant un regard sur son confrère et ami, Thanek, un maître des épées redoutable et équipé, en plus de son épée à deux mains, d'une lame à une main luisante de runes, Xol'Rhan esquissa un sourire. Heureusement qu'il était là, un compagnon fidèle et souriant, qui parvenait parfois à lui faire oublier ses noires pensées, voire à le faire rire.

Pourtant, la vie de Thanek n'avait pas été rose. Alors qu'il venait de terminer sa formation de maître des épées, et qu'il allait rentrer de plein-pied dans la vie, sa femme adorée succomba alors qu'elle attendait un enfant, renversée par un char conduit par un adorateur de Slaanesh, poursuivi par Xol'Rhan. Le hurlement de douleur poussé par Thanek, qui avait assisté à la scène, glaça le sang de ceux qui l'entendirent. Ce jour-là, ce cri exprima une douleur intense, celle d'un homme privé d'amour, celle d'un homme perdu. Ce cri exprima aussi de la colère, celle d'un homme privé d' explication, celle d'un homme affolé. Ce cri exprima enfin du désespoir, celui d'un homme privé de volonté, celui d'un homme brisé. Alors Xol'Rhan avait stoppé sa traque, ému par tant de chagrin. Il était descendu de sa monture et s'était rapproché de la forme prostrée, de l'homme à genoux qui pleurait à chaudes larmes. Il s'était penché vers lui, lui avait chuchoté quelques mots d'apaisement à son oreille et s'était assis auprès de lui. Longtemps ils demeurèrent ainsi, Thanek, le regard vide, observant le cadavre de sa femme sans pourtant sembler le voir, Xol'Rhan pensant à sa propre femme et à son fils, redoutant le pire à présent. Soudain, Thanek avait fait part au prince de sa soif de vengeance, de son envie de traquer tous les cultistes du Prince du chaos et de les éliminer. Il avait dit cela sans haine, sans violence, d'une voix triste et ô combien émouvante. Alors Xol'Rhan, sentant les larmes lui monter aux yeux, avait accepté de le prendre à son service, et lui avait remis une lame magique pour le remercier et lui faire comprendre qu'ils seraient liés jusqu'à leur mort.

Au moins, pensa amèrement le prince à ce souvenir, la femme de Thanek ne lui manquait pas pendant ses traques. Ou peut-être que si?

Ruminant ces mornes pensées, que son compagnon n'osait interrompre, Xol'Rhan reprit sa chasse.

---------------------------------------------------------------------------

Cela faisait des heures que Gul Naos'Da avait fait entrer ses guerriers dans le tunnel, et pourtant le paysage restait monotone: des graviers, des graviers, et aussi des graviers... Quelques champignons parfois, et quelques flaques d'eau dont l'origine restait à déterminer. Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répandait une lumière bleutée. Pourtant, le sorcier s'impatientait. Et puis, ce bruit cristallin de cours d'eau l'agaçait. Il aurait même sacrifié un de ses guerriers pour savoir d'où il venait. Il semblait à la fois partout et nulle part: il suffisait que Gul Naos'Da tende l'oreille vers la gauche pour que le bruit vienne de la droite, et qu' il la tende vers la droite pour que le bruit vienne d'en haut.

Cela semblait aussi énerver les guerriers du chaos, que tant d'inaction impatientait. Pour passer le temps, ils murmuraient entre eux, se racontant leurs hauts faits d'armes, ou chantant des cantiques à Slaanesh. De tout l' ost du chaos, seuls les dragons-ogres étaient calmes, ce qui était paradoxal pour des créatures réputées violentes, bagarreuses et agitées. Ils avançaient sans le moindre grognement, comme si tout cela leur paraissait normal. Oh, que Gul Naos'Da eût aimé être à leur place!

Soudain, alors même qu'il n'y avait pas réfléchi depuis deux ou trois heures, le sorcier comprit sa mission: il devait fédérer tous les dragons-ogres d'Ulthuan afin de lancer une attaque massive venant de l'intérieur sur les hauts elfes! Et lui était l'Elu! Mais bien sûr, tout concordait! L'attaque des dragons-ogres pour le soutenir, l'attitude étrange de ceux de son armée... Ce ne pouvait qu'être ça!

Ragaillardi par sa découverte qu'il pensait dorénavant évidente, Gul Naos'Da força l' allure, entraînant force protestations dans les rangs des guerriers.

Quelque part dans les Désolations du chaos, un rire vibrant se fit entendre...

Note: si vous avez appliqué la méthode 2 de lecture proposée au début, vous devriez maintenant connaître la mission du sorcier du chaos, ainsi que certains éléments perturbateurs...

Modifié par Monthy3
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Bon, c'est pas mal globalement, j'en ai un souvenir assez positif :ermm:

Bon sinon, c'est pas mal. Tu pourrais aurais un peu plus developpé le passage ou tu raconte leur vie. Avec des sentiments et plus de détails par exemple.

Bon pour les chaotiques, ils sont perdus alors ca me fait rire :wub: Allez une suite :shifty:

@+

-= Inxi =-

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Invité Snikch, le maître de la nuit

Bienvenu dans le monde réel Gul Naos'Da! :-x

J'aime bien le fait que tu alternes les points de vue.

Pas grand chose d'autres à dire.

Juste pour l'orthographe:

remarquées

Il me semble que c'est remarqué

Par contre, je comprend pas: tu dit que le maître des épées se languit de sa femme mais qu'elle est morte renversée par un char (Je rapelle que celui qui conduit c'est celui qui ne boit pas... :-x )

Pourrais tu éclairé ma lanterne??? :shifty::ermm::wub:

Ha aussi:

La suite :-x

@+

-=Snikch, impatient=-

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Salut

@ Inxi

Tu pourrais aurais un peu plus developpé le passage ou tu raconte leur vie. Avec des sentiments et plus de détails par exemple.

Je vais voir ce que je peux faire :-x

EDIT: voilà, c'est retravaillé, dites-moi ce que vous pensez du passage modifié. Personnellement, je le trouve plus émouvant :shifty:

@ Snikch

Juste pour l'orthographe:

QUOTE 

remarquées

Il me semble que c'est remarqué

Je ne crois pas: les traces sont le COD du verbe remarquer, hors il est situé avant le verbe donc le verbe s' accorde en genre et en nombre avec le COD, soit au féminin pluriel ici (je suis pas sûr, mais je pense).

Par contre, je comprend pas: tu dit que le maître des épées se languit de sa femme mais qu'elle est morte renversée par un char (Je rapelle que celui qui conduit c'est celui qui ne boit pas...  :wub:  )

Cela prouve le manque de clarté du texte :-x Je vais un petit peu clarifier: en fait, c' est la femme de Thanek qui est morte, renversée par un char.

EDIT: clarifié :-x

Bienvenu dans le monde réel Gul Naos'Da!  :o

:-x

Je ne le répèterai jamais assez: merci de vous intéresser à ce texte :ermm:

@+

Modifié par Monthy3
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Je crois que j'ai trouvé...

Peut-être s'agit-il d'un problème au niveau du carbu qui... Euh, de la transition des phrases et donc de la fluidité et de la continuité dans la lecture...

Je m'explique:

Xol'Rahn ne comprenait pas. Comment pouvait-on trahir sa patrie?

je suis assez adepte des longues phrases, mais là, il s'agit surtout de faire de la fluidité... En gros, si l'on mettait un ":" ici, cela donnerait:

Xol'Rahn ne comprenait pas: comment pouvait-on trahir sa patrie?

Ce qui me semble mieux, car le point a tendance à imposer une pause encore plus violente que la virgule, et, dans le cas présent, la seconde phrase est la conséquence direct de la première et il est bon de leur mettre un lien...

Autre exemple:

Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répandait une lumière bleutée. Le sorcier s'impatientait.

Là, c'est plus fin... En fait, tu commence avec une phrase positive, puis, direct, une mini phrase très négative, sans lien, qui tombe un peu comme une pierre.

Reformulons à ma façon:

Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répandait une lumière bleutée, ce qui n'empêchait nullement le sorcier de s'impatienter (broiller du noir conviendrait mieux, rapport à la lumière).

Bon, c'est du pinaillement, mais cela donnerait une certaine rythmique au texte et une fluidité supérieure.

Sinon, des inquiétudes quant à ce passage:

Ce jour-là, ce cri exprimait une douleur intense, celle d'un homme privé de toute raison de vivre, celle d'un homme perdu. Ce cri exprimait de la colère, celle d'un homme privé d' explication, celle d'un homme affolé. Ce cri exprimait de la rage, celle d'un homme privé d'amour, celle d'un homme brisé.

utilise peut-être les paragraphes pour mettre ce genre de morceau en évidence, car structurer ton texte aide le lecteur à s'y retrouver et l'on serait étonné de ce qu'une petite mise en évidence peut apporter.

Ensuite, tu utilise trois fois le même départ, ok, je vois la figure de style. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je te conseille d'utiliser le passé simple, "exprima". Cela donnerait:

Ce jour-là, ce cri exprima une douleur intense, celle d'un homme privé de toute raison de vivre, celle d'un homme perdu. Ce cri exprima aussi de la colère, celle d'un homme privé d' explication, celle d'un homme affolé. Ce cri exprima enfin de la rage, celle d'un homme privé d'amour, celle d'un homme brisé.

Je me suis permis d'ajouter des connecteurs de filiations, tels que je m'amuse à les nommer, qui rendent la chose plus suivie. Je les ai mis en bleu.

Bon, et maintenant:

On a d'abord la douleur intense de l'homme privé de sa raison de vivre et perdu.

ensuite, la colère l'homme privé d'explication et affolé

enfin, la rage d'un privé d'amour, brisé

Je dois dire que je ne sens pas vraiment la gradation... Je veux juste dire que passer de la colère à la rage et de perdu à brisé... Ben ça ne me change pas grand chose. On doit pouvoir reformuler cela autrement, en choississant avec attention les mots afin de bien faire passer le message. Si j'ai bien compris, tu veux d'abord montrer que l'homme, lorsqu'il perd sa femme, est fou de douleur et veut se suicider, puis qu'il est en colère parce qu'il ne comprend pas et enfin qu'il est fou de rage pour... pour... Ben là je sèche, je l'avoue.

Il faut aussi ajouter que mettre trois fois la phrase fait un peu lourd. Il serait plus simple et, peut-être (à essayer) plus judicieux, de ne la mettre que deux fois, afin de faire sortir les deux étapes:

- douleur

- colère (que l'on marque imméditament comme rage).

Non?

bon, sinon, c'est une bonne suite, mais j'avoue n'avoir pas trop fait attention à l'histoire, qui, au fond, n'avance pas trop et me laisse donc le temps de m'attarder sur la forme.

Sur ce, Imperator, content de voir que tu a essayé une figure de style très complexe (on ne s'en rend pas compte...)

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Salut

je suis assez adepte des longues phrases, mais là, il s'agit surtout de faire de la fluidité... En gros, si l'on mettait un ":" ici, cela donnerait:

Xol'Rahn ne comprenait pas: comment pouvait-on trahir sa patrie?

En fait, je ne suis pas trop d'accord ici. Ce point marque en fait une fin, en quelque sorte. En effet, on passe d'un point de vue relativement extérieur pour ensuite se plonger dans ses pensées. Ce n'est pas vraiment une conséquence, si tu vois ce que je veux dire (bon, je m'exprime mal donc...).

Autre exemple:

QUOTE 

Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répandait une lumière bleutée. Le sorcier s'impatientait. 

Là, c'est plus fin... En fait, tu commence avec une phrase positive, puis, direct, une mini phrase très négative, sans lien, qui tombe un peu comme une pierre.

Là, je suis d'accord, je n'avais pas fait attention. Voyons voir ce que tu me proposes:

Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répandait une lumière bleutée, ce qui n'empêchait nullement le sorcier de s'impatienter (broiller du noir conviendrait mieux, rapport à la lumière).

Pas mal du tout, mais j'aurais plutôt marqué une sorte de transition en mettant:

Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répendait une lumière bleutée. Pourtant, le sorcier broyait du noir.

Je dois t'avouer que l'expression "broyer du noir" est bien adaptée ici, d'autant plus que je réutilise le verbe "s'impatientait" plus bas.

Bon, c'est du pinaillement, mais cela donnerait une certaine rythmique au texte et une fluidité supérieure.

Mais ne te gêne pas! Pinaille, pinaille, ça me fait plaisir :-x

Ensuite, tu utilise trois fois le même départ, ok, je vois la figure de style. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je te conseille d'utiliser le passé simple, "exprima". Cela donnerait:

Ce jour-là, ce cri exprima une douleur intense, celle d'un homme privé de toute raison de vivre, celle d'un homme perdu. Ce cri exprima aussi de la colère, celle d'un homme privé d' explication, celle d'un homme affolé. Ce cri exprima enfin de la rage, celle d'un homme privé d'amour, celle d'un homme brisé.

J'utilise l'imparfait car il s'agit d'un hurlement qui dure. Mais c'est vrai que cela aurait plus fonctionné si j'avais utilisé une seule expression, et le passé simple est plus approprié à la figure de style (enfin, à sa tentative :shifty: ).

Les connecteurs me semblent bien choisis :-x

Je dois dire que je ne sens pas vraiment la gradation...

En fait, ce n'était pas tellement une gradation que je recherchais, sinon une répétition, une accumulation de sentiments négatifs chez ce pauvre elfe.

bon, sinon, c'est une bonne suite, mais j'avoue n'avoir pas trop fait attention à l'histoire, qui, au fond, n'avance pas trop et me laisse donc le temps de m'attarder sur la forme.

Pourtant, le récit approche de son dénouement :wub: J'ai l'impression que tu ne saisis pas l'enchaînement subtil d'évènements (attention, c'est pas pour te vexer :ermm: ).

@+

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En fait, je ne suis pas trop d'accord ici. Ce point marque en fait une fin, en quelque sorte. En effet, on passe d'un point de vue relativement extérieur pour ensuite se plonger dans ses pensées. Ce n'est pas vraiment une conséquence, si tu vois ce que je veux dire (bon, je m'exprime mal donc...).

non, je comprends, et j'avoue que, là, je suis allé un peu loin et que ta version est tout à fait acceptable et normale (ainsi qu'agréable). Ce n'était qu'une proposition que je ne cherche en aucun cas à t'imposer (en fait si, car encore une remarque du genre, et je ne lis plus un seul de tes récits! :shifty: Bon, on se comprend, je ne fais que proposer, et toi, tu dispose.)

Pas mal du tout, mais j'aurais plutôt marqué une sorte de transition en mettant:

Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répendait une lumière bleutée. Pourtant, le sorcier broyait du noir.

ça me convient parfaitement, et j'avoue que l'expression "broyer du noir" me semble en effet parfaite pour l'occasion. (allez, un peu d'auto-congratulation, ça ne peut faire de mal...)

Mais ne te gêne pas! Pinaille, pinaille, ça me fait plaisir

Certains pinaillements vont trop loin, mais là, je tenais à le dire. Au fond, c'est surtout le pinaillement que j'aime dans la critique. Et puis, là, il le fallait. Donc compte sur moi, si c'est à refaire, je le referai.

J'utilise l'imparfait car il s'agit d'un hurlement qui dure. Mais c'est vrai que cela aurait plus fonctionné si j'avais utilisé une seule expression, et le passé simple est plus approprié à la figure de style (enfin, à sa tentative  ).

Et oui, c'est le passé simple qui convient le mieux, désolé...

Les connecteurs me semblent bien choisis

Ce ne sont que des exemples et tout est faisable.

D'ailleurs, tu as bien montré avec:

Heureusement, le tunnel était éclairé par une sorte de mousse luminescente qui répendait une lumière bleutée. Pourtant, le sorcier broyait du noir.

Que tu savais reprendre les exemple et les mettre à ta sauce.

En fait, ce n'était pas tellement une gradation que je recherchais, sinon une répétition, une accumulation de sentiments négatifs chez ce pauvre elfe.

je me disais aussi... Mais je trouvais plus intéressant de développer l'aspect "didactique" de la chose. Car, sans peut-être t'en rendre compte, tu as décrit les divers sentiments qui nous attaquent dans ce genre d'instant.

maintenant, si tu veux faire sortir l'aspect "amplification", je te conseille de ne mettre qu'une phrase avec les divers termes, du moindre au plus fort...

Pourtant, le récit approche de son dénouement  J'ai l'impression que tu ne saisis pas l'enchaînement subtil d'évènements (attention, c'est pas pour te vexer  ).

Tu sais, je suis rarement capable de faire un scénario un tant soit peu normal, alors j'ai toujours du mal à me situer dans les textes. Mais là, je sais que l'on a eu la présentation de l'ost chaotique, de flamboyant et, dans ce morceau en question, du prince traqueur. Bref, on a les éléments, l'intro est, sauf nouvel arrivant, terminée.

Sur ce, Imperator, qui attend la suite.

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Message édité selon tes recommandations. Je vais attendre un petit peu pour la suite afin de retravailler le dernier message, notamment au niveau de la répétition (je vais tenter la gradation, comme tu le conseilles >> c'est vrai que ce serait sympa). Par contre, je trouve que "brisé" est bien plus fort que"perdu". Un homme brisé n'a plus rien qui le retient à la vie: plus d'amour, plus d'amitié, plus d'objectif, plus rien. Quand on parle d'un homme perdu, on sous-entend qu'il peut tout de même retrouver son chemin... Briser un homme est la pire chose qu'on puisse lui faire.

Enfin, cela reste mon sentiment :wub:

EDIT: message modifié.

Tu sais, je suis rarement capable de faire un scénario un tant soit peu normal, alors j'ai toujours du mal à me situer dans les textes. Mais là, je sais que l'on a eu la présentation de l'ost chaotique, de flamboyant et, dans ce morceau en question, du prince traqueur. Bref, on a les éléments, l'intro est, sauf nouvel arrivant, terminée.

Je vais finir par croire que mon texte n'est qu'une gigantesque intro, puisqu'il est bientôt fini :shifty:

En fait, tous les éléments séparés forment un ensemble. Tu sais, si tu récapitules chaque évènement, chaque élément, chaque passage que j'ai pu écrire, tu pourrais deviner la réelle mission de Gul Naos'Da et en deviner l'issue (enfin, une des issues possibles).

Mais je ne t'impose bien sûr pas ce travail méticuleux :-x

Tzeentch est tordu, et encore plus lorsqu'il s'allie à Slaanesh, mais chaque ordre qu'il donne a un dessein particulier...

@+

PS:

(allez, un peu d'auto-congratulation, ça ne peut faire de mal...)

Entièrement d'accord :-x C'est marrant, c'est la 1ère fois que je vois ça chez toi... Te rendrais-tu enfin compte que tu es génial? ( :ermm: )

Modifié par Monthy3
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Un nouveau morceau, un des derniers... Le dénouement est proche.

Lorsque la lumière du jour apparut, les dragons-ogres se ruèrent vers la sortie sans attendre leur général. Décidément, leur attitude était de plus en plus étrange. Gul Naos'Da allait jusqu'à penser qu'ils ne lui obéissaient plus. Il savait pouvoir les vaincre s'ils se retournaient contre lui. Il fallait agir avec prudence, qui sait ce qui les attendait à la sortie de ce tunnel...

Mais il était l'Elu! On ne pouvait tout simplement pas se rebeller contre lui! Tzeentch l'avait choisi pour conquérir Ulthuan, alors ce n'était pas quelques dragons-ogres qui allaient l'en empêcher. Considérant la justesse de sa réflexion, tout notion de prudence envolée, Gul Naos'Da ordonna à sa monture d'accélérer, tout en criant aux guerriers de Slaanesh de presser le pas.

Ils débouchèrent sur un lieu magnifique: une petite clairière entourée de montagnes infranchissables, avec un mignon petit lac si calme que l'on pouvait voir son reflet dedans, quelques saules pleureurs nonchalament penchés au-dessus, comme s'ils voulaient goûter à la pureté de son eau. Quelques poissons sautaient parfois avant de réintégrer leur élément naturel, troublant l'onde périodiquement. Ce petit lieu paradisiaque semblait n'avoir que deux issues: celle d'où les chaotiques venaient, et en face un autre tunnel, juste derrière un charmant dragon-ogre shaggoth.

Tout à coup, le sorcier s'aperçut de l'énormité à laquelle il venait de penser. Un "charmant" shaggoth? La monstrueuse créature semblait déplacée dans un cadre aussi enchanteur. Il regarda plus attentivement, et se rendit compte que "ses" deux dragons-ogres encadraient le shaggoth: la taille de ce-dernier était si imposante qu' elle avait occulté celle, pourtant déjà impressionnante, des semi-dragons.

"Je t' attends depuis déjà trop longtemps, tonna le grand dragon-ogre. Tzeentch m'a parlé: je dois tuer le grand guerrier qui arrivera ici!

_Mais, parvint à répliquer Gul Naos'Da, je suis l'Elu!"

Le rire tonitruand du shaggoth aurait pu ébranler des montagnes par sa puissance.

"Toi, l'Elu? Un si misérable vermisseau, trahi par sa propre armée! Sache, impudent, que Tzeentch m'a désigné. Je suis l'Elu, et je vais t'éliminer pour obéir à mon maître!"

Le sorcier recula vers son escorte. L'heure était grave. Les trois dragons-ogres se rapprochaient lentement des guerriers, connaissant leur redoutable habilité au combat. Gul Naos'Da réfléchit brièvement: ils ne pouvaient pas fuir puisque les créatures étaient plus rapides qu'eux. Garathe Den le regarda d'un air sombre. Oui, décidément, l'heure était grave.

-----------------------------------------------------------------------

Depuis quelques heures, le paysage était brumeux et angoissant. On n'y voyait pas à deux coudées, dans cette partie d'Ulthuan. L'elfe avançait en aveugle, faisant confiance à son dieu, Slaanesh, pour le guider. Etrangement, il n'avait rencontré aucun souci dans ces monts réputés pourtant extrêmement périlleux. Malgré cela, il était inquiet: il sentait qu'Aranor n'était plus. Entre un maître mage et son disciple se tisse souvent un lien invisible, les unissant dans la vie. Hors, il avait disparu, et la mort de son apprenti ne pouvait signifier qu'une seule chose: il était pourchassé. De plus, Jendal s'était blessé en heurtant un obstacle dissimulé par le brouillard, et bien qu'Arandir ait tout tenté pour le soigner, le coursier elfique était handicapé et ralentissait de plus en plus. Le serviteur de Slaanesh arriverait-il à temps?

-------------------------------------------------------------------------

Xol'Rhan et Thanek progressaient relativement facilement. L'amulette du prince dissipait les brumes de magie, et quelques hommes-arbres les orientaient dans la bonne direction, ayant aperçu l'elfe, mais ne l'ayant pas attaqué, pensant que son coeur était pur. D'heure en heure, l'avance du magicien fondait comme neige au soleil. Bientôt, les deux hauts elfes seraient sur lui.

Modifié par Monthy3
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Bon, ca se complexise !

Bon le premier problème est en fait que j'ai l'impression de rien lire à chaque fois. J'argumente, on a trois histoires très succintes à chaque fois ( dont une plus naré ) Et en fait, on a l'impression que l'histoire avance en se marchant sur les pieds :shifty:

Bon en tout cas, c'est quand meme positif ! J'aime bien ton texte ! Le problème de forme que j'ai put voir est ici :

Mais, eut la force de répliquer Gul Naos'Da, je suis l'Elu!"

Allez, suite !

@+

-= Inxi =-

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Des hommes-arbres qui attaqueraient (s'ils estiments qu'ils n'ont pas le coeur pur) des elfes et ce en Utlhuan? Ben...

Sinon, je vais attendre la suite avant de replonger dans la critique.

Je vais finir par croire que mon texte n'est qu'une gigantesque intro, puisqu'il est bientôt fini

Mettons que c'est une nouvelle... Au fond, ce peut être un texte, mais j'avoue que, là, je voyais bien tout ça comme l'introduction d'un gros morceau. Enfin bref...

Entièrement d'accord  C'est marrant, c'est la 1ère fois que je vois ça chez toi... Te rendrais-tu enfin compte que tu es génial? (  )

Je n'en suis pas là, heureusement... D'ailleurs, le terme génial est hautement exagéré. De plus, je faisais là une blague. Mais j'avoue que...

Sur ce, Imperator, qui préfère juste dire qu'il est, humblement, l'empereur du néant...

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Invité Rik Azul
quelques flaques d'eau dont dont l'origine restait à déterminer

Répetition de "dont" (bon je sais c'était le texte d'avant ...).

Seules critiques de ma part les trois histoires sont un peu difficile a suivre et si c'est bientot finis ca va me faire quand meme un peu bizarre : Je dois dire que je m'attendais a l'ascension progressive du sorcier,alors que pouf...Je suis l'Elu,c'est moi le plus fort de tous les héros...(alors que pour l'instant on a plutot l'impression que ca va finir un en un bain de sang...).Bref l'histoire s'enchaine trop vite mais en meme temps on en lis pas assez !Sinon je trouve ca assez sympa :shifty: a lire et je suis plutot curieux de voir la suite .

Modifié par Rik Azul
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@ Inxi

Bon en tout cas, c'est quand meme positif ! J'aime bien ton texte ! Le problème de forme que j'ai put voir est ici :

QUOTE 

Mais, eut la force de répliquer Gul Naos'Da, je suis l'Elu!"

Je ne vois pas où est le problème de forme :wub: Si tu pouvais préciser...

@ Impe

Mettons que c'est une nouvelle... Au fond, ce peut être un texte, mais j'avoue que, là, je voyais bien tout ça comme l'introduction d'un gros morceau. Enfin bref...

Je dois bien avouer que je ne me sens ni le courage, ni la motivation, ni surtout l'imagination d'écrire un "gros morceau", comme tu dis. Je laisse ça à des auteurs comme DwarfKeeper (Les exilés :-x ), Warzazatt (Karl Baker :-x ), et d'autres (tiens, toi par exemple^^)...

@ Rik Azul

Répetition de "dont" (bon je sais c'était le texte d'avant ...).

Merci de me l'avoir fait remarquer, c'est corrigé.

Seules critiques de ma part les trois histoires sont un peu difficile a suivre

Mais elles se rejoignent en une seule et même histoire. Ces histoires semblent tout à fait séparées, et pourtant chaque action (ou manque d'action), chaque détail permet de mieux comprendre la trame générale. Lesquels d'entre vous ont compris quelle mission Tzeentch a confié à Gul Naos'Da? Elle fait intervenir les 3 histoires :shifty: C'est pourquoi le lecteur peut deviner la mission, un personnage de l'histoire ne le peut pas puisqu'il lui manque des informations...

Mais, apparemment, ça n'a pas fonctionné :-x

Je n'ai peut-être donné que trop peu d'indications. Lorsque le texte sera fini, je ferai peut-être un récapitulatif des éléments importants de chaque passage du récit, juste pour voir si ce n'était pas trop confus ou tiré par les cheveux.

Mais vous savez tous que Tzeentch est tordu, et ses motivations n'apparaissent pas au premier abord :ermm:

Sur ce,

@+

Modifié par Monthy3
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Invité strilkit
Lesquels d'entre vous ont compris quelle mission Tzeentch a confié à Gul Naos'Da?

Moi j'ai compris :ermm: : Atirez le prince avec l'amulette vers le shagoth pour que ce dernier le tue. Non? :shifty: j'aurais essayé. :wub:

Sinon j'adore ton texte il est genial et patati et patata.

Modifié par strilkit
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Invité Snikch, le maître de la nuit

Oula ca devient bigrement intéressant tout ca

Pauvre petit tzeencthien...

Mais dis qu'est ce qu'il a fait de mal a son pauvre dieu???

Il a eu une enfance difficile???:shifty:

Bon plus sérieusement je trouve que l'histoire prend plus d'interêt.

Grace au formidable rebondissement d'aileurs...

Bon il ne me reste qu'a te souhaiter bon courage pour écrire la suite.

@+

-=Snikch, qui décidemment aime beaucoup tzeentch=-

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Invité Rik Azul
Mais vous savez tous que Tzeentch est tordu, et ses motivations n'apparaissent pas au premier abord  :shifty:

Je comprends maintenant pourquoi tout le monde qui parle du Chaos fait apparaitre Tzentch dans son récit :wub::ermm::-x ! Dire que je pensais que c'était par ce que les descriptions a faireavec Tzentch étaient sympas...

Rik goguenard...

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Suite...

Ils étaient derrière lui, tout près. Trop près. Jendal était lancé au triple galop mais sa blessure l'empêchait de donner sa pleine mesure. Lorsqu'Arandir tourna la tête, il s'aperçut que la brume se dissipait peu à peu. Puis les deux elfes apparurent, menaçants et silencieux. L'un d'eux, celui de droite, dégaina ce qui semblait être une lame à une main basique de loin, mais le mage ne pouvait s'y laisser tromper: elle était enchantée, il le sentait.

Soudain apparut devant lui un tunnel, sombre, obscur même. Sans hésiter, Arandir s'y engouffra. Il avait une idée derrière la tête, et comptait bien justifier son surnom. Le Flamboyant commença à incanter...

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"Je ne le vois pas assez bien dans cette noirceur, cria Thanek, qui se préparait à lancer son épée. Rapprochons-nous!

_Prends garde, Thanek, il se prépare à lancer un sort! répondit en hurlant Xol'Rhan, prévenu par son amulette. Restons à portée de bras: si ce maudit magicien te vise, donne-moi la main, l'amulette pourra ainsi nous protéger tous les deux!"

La course folle continuait, les coursiers elfiques transpiraient en offrant à leurs maîtres tout ce dont ils étaient capables, pendant que les cavaliers scrutaient les ténèbres.

Alors un mur de feu fit son apparition, d'un seul coup, entre Arandir et ses traqueurs. Tout était trop rapide, plus le temps de stopper les montures... Cependant, en lançant ce redoutable sortilège, le Flamboyant avait fait une erreur: les flammes l'éclairèrent un court instant.

Ce qui se passa ensuite se déroula devant les yeux de Xol'Rhan comme au ralenti: il vit Thanek brandir sa lame telle un javelot, puis la lancer avec une précision effarante sur l'adorateur de Slaanesh. Il entendit le cri de douleur d'Arandir, mais alors que le prince criait à son ami de lui donner la main, ce-dernier lui sourit tristement et murmura ses dernières paroles: "Adieu, vieux frère!" Puis son corps fut incinéré par les flammes surnaturelles.

"Non! Thanek!" s'entendit crier Xol'Rhan. Alors le temps reprit son fil normal, et alors qu'il allait à la rencontre de son destin, le prince pleura.

Il pleura le souvenir de son ami, les longues traques qu'ils avaient pu mener ensemble, les soirées qu'ils avaient pu passer ensemble au clair de lune. Il pleura en repensant à son dernier sourire, aux derniers mots qu'il avait prononcés, au ton si mélancolique qu'il avait employé. Mais il comprit que seule l'amitié que Thanek lui portait maintenait celui-ci en vie, car l'homme brisé n'avait plus aucune raison de vouloir continuer à exister. Il avait fait son choix.

Alors Xol'Rhan pleura tout simplement son absence.

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Les créatures pouvaient attaquer d'un moment à l'autre. Gul Naos'Da sépara rapidement les guerriers en trois groupes. Lui et Garathe Den prirent chacun deux guerriers avec eux, tandis que cinq autres membres des Lames dévouées s'occuperaient du shaggoth. Se préparant à endurer la charge, les guerriers du chaos crièrent en levant épées et boucliers au ciel:

"Lanshor, prête-moi ta force!

Lanshor, guide mes grands coups!

Lanshor, je viendrai à bout

De mes ennemis féroces!"

Puis vient la charge.

Le combat fut bref mais sanglant, les guerriers évitant les coups tout en en assenant aux dragons-ogres, ces-derniers hurlant leur rage tout en semblant ne pas être affectés par leurs multiples blessures. Un seul coup reçu par un guerrier suffisait à le mettre à bas. Gul Naos'Da bombardait les créatures de sortilèges de feu, leur arrachant de nombreuses plaintes. Le shaggoth souffrait de multiples entailles, pourtant sa force paraissait identique, et il continuait de son redoutable travail de mise à mort; la bannière lâcha son éclair d'énergie sur le grand-dragon ogre, qui cria sa souffrance, avant de se venger. L'étendard des Lames chuta sur l'herbe verte de la clairière.

Quelques minutes plus tard, seuls quatre combattants étaient encore en vie: Gul Naos'Da et sa monture démoniaque, que sa peau de cuir avait protégé; Garathe Den, fou de douleur d'avoir vu tous ses guerriers et amis périr sous ses yeux; et le shaggoth, lardé de coups d'épées, et diminué par la décharge magique qu'il avait reçue.

Alors que les combattants s'apprêtaient à terminer leur carnage, du tunnel par lequel les chaotiques n'étaient pas venus surgit un coursier elfique qui portait un corps affalé dans le dos duquel était plantée une épée.

Modifié par Monthy3
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Invité Snikch, le maître de la nuit

C'est à ct'heure la que tu rentre toi!!! :ermm:

Et ben il était temps.

:shifty:

Bon rien a dire mis à part que ca sent la fin à plein nez et je sens qu'il va y avoir un sacré rebondissement.

@+

-=Snikch=-

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Plus que le dernier rebondissement...

Au passage:

Mais il comprit que seule l'amitié que Thanek lui portait maintenait celui-ci en vie, car l'homme brisé n'avait plus aucune raison de vouloir continuer à exister. Il avait fait son choix.

Et dire qu'il m'a fallu pleins de paragraphes pour parler de ça...

Sur ce, imperator, qui veut voir le dénouement.

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La suite, mais toujours pas la fin

Les combattants regardèrent, comme tétanisés, le coursier elfique galopant puis ralentissant et se dirigeant au petit trot vers Gul Naos'Da. Jendal était terrifié par la monture démoniaque, mais son maître agonisant lui avait donné un ordre et il comptait bien lui obéir. Alors que le sorcier du chaos s'en approchait, l'elfe mourant parvint à lever légèrement la tête et murmura d'une voix si faible que seul Gul Naos'Da put l'entendre.

"Je... je suis Arandir. Slaanesh m'envoie." L'elfe semblait accomplir un énorme effort pour pouvoir parler. "Ici tu dois accomplir ta mission. Un seul de ceux qui combattront dans ce lieu survivra." Il semblait dépenser ses dernières forces. "Ma... ma mort sauvera... ta vie". La tête retomba mollement, pour ne plus se relever. Le Flamboyant n'était plus.

Alors que personne ne réagissait, un autre coursier elfique déboula à toute vitesse dans la clairière. Xol'Rhan avait séché ses larmes, et était animé d'une froide résolution. Il vengerait son ami en exterminant tous les adeptes du chaos. Mettant pied à terre, il s'approcha lentement du petit groupe.

Garathe Den, champion de Slaanesh, bouillait. Tous ses frères d'armes avaient succombé, tous ses compagnons qui l'avaient suivi dans de mémorables batailles. Il ne pouvait oublier tous les faits héroïques qu'avaient accompli les Lames dévouées sous son commandement. Rendu fou par la souffrance, Garathe Den hurla sa rage, prenant le Grand Architecte à parti.

"Je te maudis, Tzeentch! Je te maudis, toi et tous tes servants!"

Alors, le champion se tourna vers Gul Naos'Da et, son imprudence et sa force décuplées par sa rancoeur, il se jeta par surprise sur le sorcier.

Le shaggoth ne pouvait supporter la présence du nouvel arrivant dans un lieu béni par Tzeentch. Voyant que les chaotiques se battaient férocement, il observa un bref moment le frêle elfe puis, armant un coup, il le chargea.

Xol'Rhan l'attendait de pied ferme. Il dégaina de son fourreau une épée à deux mains, dont la lame était parcourue de petites étincelles bleutées. Le grand dragon-ogre frappa avec une force titanesque, mais dans le vide. L'elfe s'était jeté sur le côté et, alors que le shaggoth pivotait, il larda son flanc d'un coup d'épée. La monstrueuse créature sentit un froid glacial l'envahir, si intense qu'il glaçait ses os et ralentissait ses mouvements. Pourtant, elle ne s'en soucia pas et attaqua de nouveau, en vain. Xol'Rhan était déjà passé sur le côté et avait tailladé une de ses pattes, la paralysant presque complètement. Le monstre, très affaibli par son combat précédent et ses atroces blessures, changea de tactique: il chargea de nouveau; alors que l'elfe faisait une roulade pour l'esquiver, le shaggoth lui donna un grand coup de patte qui l'envoya valser quelques dizaines de mètres plus loin. Le maître escrimeur se releva difficilement, puis fixa son adversaire et lui dit, le souffle court:"Quatre coups, et tu es mort." Bien que cette affirmation l'eût fait rire en temps normal, le shaggoth commença à douter de sa victoire.

Gul Naos'Da n'avait dû sa survie qu'au réflexe de sa monture démoniaque, qui s'était cabrée pour éviter le coup. Alors que le sorcier dégainait son épée et tentait de se défendre, il réfléchit à la réaction de Garathe Den et ne la comprit pas. Pour lui, la perte d'un guerrier du chaos était gênante. Ce qu'il ne pouvait pas comprendre, c'étaient les liens qui s'étaient tissés entre des combattants qui s'étaient mutuellement sauvé la vie à plusieurs reprises. Garathe Den perdait un de ses frères à chaque mort, et chacune d'entre elles était un véritable déchirement. Mais le sorcier du chaos ne pouvait pas l'imaginer.

Le combat ne pouvait durer très longtemps, il était par trop inégal. La monture démoniaque broya le crâne du champion de Slaanesh, qui s'était essoufflé rapidement, ce qui laissa à Gul Naos'Da tout le loisir de repenser aux paroles d'Arandir, et surtout d' essayer de comprendre les dernières. "Ma mort sauvera ta vie". Qu'est ce que cela pouvait bien vouloir dire? Pendant que l'autre combat se poursuivait, il envisageait toutes les interprétations possibles.

Quatre attaques suffirent à Xol'Rhan pour venir à bout du shaggoth, comme il l'avait annoncé d'une voix glaciale. Malgré le terrible impact qu'il avait reçu, il avait trouvé les ressources d'éviter chaque coup de hache ou de sabot, afin de lacérer chacune des trois pattes valides de son adversaire, et de lui porter le coup fatal alors qu'il était paralysé. Après ce terrible duel, malgré sa volonté d'acier qui multipliait la violence de ses coups, éprouvé physiquement, l'elfe tomba à genoux.

Les deux survivants, bien que séparés de deux ou trois centaines de mètres, se fixèrent dans le blanc des yeux, y lisant à la fois de la haine et du respect.

"Il ne peut y avoir qu'un seul survivant" chuchota le sorcier pour lui-même.

Modifié par Monthy3
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@ Inxi

Tu ne prends pas, à mon gout, assez de temps pour tout nous décrire. Pour nous plonger dans cette ambiance que le lecteur attends  ( La mort, le combat, etc ..)

Ce combat n'était pas assez important pour cela, ceux qui suivent le sont nettement plus >> ils sont donc plus détaillés :ermm:

@ Snikch

C'est à ct'heure la que tu rentre toi!!!

M'en parle pas: rentrée à 8h, sortie à 12h30, rentré à 14h, sortie à 17h30 + 6 exos et une interro de spé maths à préparer... Vive la terminale S :shifty:

@+

Modifié par Monthy3
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