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La Prophétie des Eléments


Linuath

Messages recommandés

Bon je ne ferai aucune remarque sur la dernière blague .... Pitoyable ?

aaaaaaah enfin quelqu'un qui comprend l'humour ! :wink:

il faut avouer que l'histoire n'avance pas beaucoup mais il me fallait décrire ce qui se passe chez les uns et les autres pour pouvoir entamer la Bat... oups j'en dis trop :D

La forme ne souffre d'aucunes lacunes et j'espere que ca continura comme ca !

Du moman ke la langu' ork vou gèn' pa trau ! :lol:

allez je suis déjà sur le chapitre 6, on va espérer que je le post avant aout

Linuath - recherche blagues pas drôles -

Modifié par Linuath
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  • 4 mois après...

Bonjour !

Voilà, 4 mois, je me suis dis que c'était assez pour vous faire oublier cette histoire, que je puisse vous ennuyer de nouveau :blink:

le début du chapitre 6 donc, où il ne se passe pas grand chose encore certes, mais on y arrive, je vous assure. :innocent:

Ch.6

Tourmente

« Qu’Isha et Kurnous te bénissent Glowynn. Une fois de plus, je te dois la vie. » Murmura Linuath à l’oreille du grand faucon. Celui-ci répondit par un bref cri aigu qui parut avoir un écho moqueur aux oreilles de l’elfe. Un léger sourire éclaircit ses lèvres, Glowynn ne changerait jamais. L’oiseau de proie battait furieusement des ailes afin de compenser l’absence de vent porteur. Ils prenaient de l’altitude et décrivaient des cercles au dessus de la clairière d’Emynör. La cape feuillue de Linuath claquait à chaque puissant battement du rapace tandis que ses longs cheveux châtain voletaient devant ses yeux mauves. Le forestier se pencha légèrement de côté afin d’observer la trouée herbeuse qui se remplissait de dizaines et de dizaines d’hommes-bêtes dans un flot continu de créatures chaotiques. Le vert de la clairière était peu à peu noyé dans la masse ténébreuse des gors. Linuath estima froidement qu’il devait déjà y en avoir plus de quatre cent rassemblés.

Quatre cent.

Une telle force réunissant tant de tribus ne pouvait signifier qu’une seule chose : une incursion meurtrière dans le territoire des hommes.

Quelle importance qu’ils tuent des humains ? Pensa-t-il. Ils valaient à peine mieux que les êtres corrompus dans leur insouciance vis-à-vis d’Isha et de son œuvre. Ils peuvent bien s’entretuer. La colère était sur le point de le submerger. Mais ils sont nos alliés. C’était comme un combat dans l’intimité de son esprit. L’esprit de la forêt n’avait que dégoût pour tout ce qui ne vivait pas en symbiose avec la nature tandis que sa conscience d’elfe lui rappelait les anciens pactes et le devoir qu’avaient les elfes d’éduquer la race inférieure qu’étaient les humains.

Non. Athel Loren n’a jamais eu besoin des Keigh-Mon et n’en aura jamais besoin. Il s’apprêtait à dire à Glowynn de s’en aller lorsque l’image du chevalier qu’il avait sauvé des griffes des gors lui revint à l’esprit. Il l’avait épargné parce qu’il avait vu l’espoir d’un possible progrès pour l’humanité dans cet homme. Et il avait eu raison. Linuath avait perçu le changement dans ses yeux lorsqu’il l’avait quitté. Ou peut-être s’est-il empressé d’aller faire un grand feu se dit-il sur un ton sarcastique. Non. Il avait changé, c’était certain. Et soudain, Linuath se maudit, lui et sa stupidité. C’était d’hommes-bêtes dont il était question. Ceux avec qui son peuple était en guerre depuis l’avènement d’Athel Loren. Ces être répugnants qui faisaient pourrir le cœur des arbres, infestaient les ruisseaux de leur putride engeance et corrompaient les bois que les elfes sylvains s’étaient jurés de protéger. Il n’y aurait pas de pitié pour ceux-là. Il avait honte d’avoir pensé, non pas à s’enfuir mais pire, à laisser les créatures chaotiques agir à leur guise. Puisse Kurnous et Isha me pardonner.

Sa monture continuait de tourner lentement autour de la clairière à altitude prudente puis le rapace émit une série de cris secs pour attirer l’attention de l’elfe perdu dans ses pensées. Linuath sursauta lorsque Glowynn fit une embardée qui lui fit perdre l’équilibre mais l’instant d’après, le faucon reprenait une position stable pour son cavalier. Linuath, la mine sombre s’apprêta à demander à sa monture si elle avait perdu l’esprit puis l’oiseau de proie tomba en piquet vers la trouée d’Emynör qui était à présent une immense marée grouillante des hordes chaotiques. Glowynn stoppa soudainement leur folle descente et reprit un peu d’altitude. C’est alors que Linuath comprit pourquoi son compagnon essayait d’attirer son attention. Son regard se porta sur une titanesque silhouette qui venait de sortir du sous-bois. Le ciel déjà sombre sembla le devenir plus encore, à tel point qu’on aurait pu se croire au crépuscule, la lourdeur de l’air en plus. Une brume ténébreuse entourait la monstrueuse créature ; une sorte d’effluve huileux qui empêchait même la vue aguerrie de l’elfe de voir au travers. Mais la taille de la silhouette, aussi haute qu’un chêne, ne laissait aucun doute quant à sa nature. Linuath sentit son cœur frapper sa poitrine de plus en plus fort tandis qu’un frisson parcourait sa nuque. Lorsqu’elle fut arrivée au milieu de la marée des gors, la brume noirâtre s’estompa peu à peu, révélant ce qu’elle dissimulait en même temps que se confirmaient les craintes de Linuath.

Un shaggoth.

L’incarnation de tout ce que les elfes sylvains abhorraient. Un être qui n’existait que pour massacrer, incendier, ravager et corrompre. Il ne connaissait rien d’autre que la destruction. Linuath réprima un haut-le-cœur devant cette vision. Le simple fait de penser à cette antithèse de la Nature –d’Isha – provoquait une vive douleur dans sa poitrine. Il n’eut pas besoin de dire à Glowynn de fuir le sombre rassemblement car le grand oiseau de proie avait pris la direction de la lisière de la forêt à l’instant où le shaggoth était apparu de derrière son manteau d’ombres. Le faucon plongea vers le bosquet de pins où se trouvait la cabane du forestier.

Linuath sauta lestement sur la passerelle de bois sans presque faire grincer les lattes entremêlées et s’engouffra dans le cabanon formé par les branches du grand arbre. Il y déposa son carquois qui ne contenait plus que trois traits empennés de vert et prit le second de réserve qu’il avait ramené de Loren. Il nota mentalement qu’il lui faudrait fabriquer des flèches lorsqu’il aurait un moment de calme. Il installa le sac de cuir garni dans son dos, remit sa cape de feuilles entrelacées sur son dos puis il vérifia que sa dague était correctement calée dans sa botte droite avant de sortir d’une démarche féline.

_ « Quelle est la volonté du Roi et de la Reine de la forêt ? » Demanda-t-il à Glowynn tandis qu’il changeait la corde de son arc. Le grand faucon s’ébroua puis s’exprima brièvement dans son langage fait de mouvement de tête, d’aile et de cris aigus. Le visage de l’elfe resta impassible et lorsque l’oiseau de proie s’arrêta, le silence reprit ses droits. Même les bruits naturels de la forêt avaient disparu, le ciel était toujours aussi noir. Quelques éclairs zébraient l’horizon au nord, suivis peu après du tonnerre. Une éternité sembla passer avant que Linuath ne s’approche de Glowynn en lui soufflant sur un ton grave :

_ « Leur sagesse est grande, ils auront pris la meilleure décision pour Athel Loren. »

Le faucon remua la tête en signe d’acquiescement puis il se pencha afin de permettre à l’elfe de monter plus facilement. Celui-ci sourit.

_ « Je te rappelle que j’ai moins de quatre cent hivers, mon ami. Ta sollicitude me touche mais elle serait presque vexante ! » Déclara-t-il à son compagnon avec un soupçon de malice dans la voix. Il s’apprêta à grimper sur le dos de l’oiseau de proie lorsque celui-ci fit un geste brusque de côté qui déséquilibra l’elfe. Ses talons étaient au dessus du vide et il tenta de retrouver son équilibre à grands renforts de moulinets de bras mais irrésistiblement, la gravité faisait son œuvre. Au dernier instant, Glowynn saisit le collier que l’elfe portait au cou et le ramena à une position plus sûre.

_ « Quelle folie t’a pris ? Maugréa-t-il. As-tu donc décidé de changer de camp ? Par tous les dieux, j’ai de la chance que la corde ait tenue ! » Mais alors qu’il remettait le collier dans sa tunique, il remarqua que le faucon ne le regardait même pas. Il se tenait immobile, comme à l’affût, la tête tournée vers le nord. Linuath pouvait sentir la tension des muscles de son compagnon à travers l’ébouriffement de ses plumes. Son irritation disparut en même temps qu’il mettait ses sens en alerte, cherchant le moindre signe de ce qu’avait perçu le grand rapace. Tout son être était en éveil, mais il n’y avait pas le moindre murmure, pas la moindre odeur, pas le moindre mouvement autour d’eux. Il s’apprêtait à demander à Glowynn ce qu’il l’avait mis dans pareil état, lorsque soudain, un frisson glacé remontait le long de son échine au même moment que le son funeste d’un cor résonnait dans le lointain. La bruit sourd retentit quelques secondes puis se tut. Linuath sentit l’atmosphère s’alourdir encore plus, comme si l’air était devenu du plomb. Même respirer semblait difficile. Et puis le cor se fit de nouveau entendre, toujours aussi loin. L’elfe estima qu’il devait provenir de l’orée de la forêt, ou non loin de celle-ci. Le triste appel dura un peu plus longtemps que le précédent, d’autres cors –au moins quatre– se joignirent à la mélopée. Puis un autre résonna dans l’air saturé, mais celui-ci sonnait beaucoup plus clair. Un cor bretonnien, songea-t-il. Et les autres ? Ceux des putrides rejetons chaotiques ? Sa réflexion ne dura qu’un seconde. Non. Il avait certes, une intonation bestiale, mais elle n’évoquait pas les mêmes sensations de dégoût chez l’elfe. Les orques. Ça ne pouvait être qu’eux. Les orques qui devaient affronter les humains. Nos alliés. Mais que pouvait-il bien changé à l’issue de la bataille ? Un arc de plus, même si le sien valait certainement une dizaine de ceux des humains –tout comme sa lame, sans aucun doute- ne changerait pas grand-chose à l’issue de la bataille. Mais il y avait autre chose. Les hommes-bêtes. Ils se dirigeraient manifestement vers le nord, la plus proche bordure des bois. Même si cette affaire ne concernait que de très loin Athel Loren, Linuath pensa qu’il devait au moins les avertir. Puis le souvenir des paroles d’Ariel au banquet de départ submergea son esprit, en même temps qu’une affable chaleur irradiait du pendentif qui pendait à la lanière de cuir autour de son cou. Vous qui allez côtoyer le danger, protégez ce que nous avons de plus précieux, ne mettez pas votre vie en jeu. Rien n’était plus sensé. Il avait sauvé assez de chevaliers pour n’avoir aucun compte à rendre aux humains de Bretonnie. De plus, Glowynn venait de lui rapporter que ses souverains n’avaient envoyé aucun renfort et lui recommandaient la neutralité. Mais il n’y avait que des orques alors. C’était certain, la situation avait changé. Puis il prit conscience de quelque chose. Il demanda à Glowynn de répéter exactement les mots qu’Ariel avait prononcés. Le faucon s’exécuta et Linuath se permit un léger sourire. La Reine de la forêt ne prononçait jamais un mot au hasard.

Elle lui avait recommandée la neutralité.

Il remercia silencieusement Isha pour la sagacité de son incarnation elfique. Il caressa le duvet de jais du rapace puis sauta sur le dos du grand oiseau de proie.

_ « Vole mon ami, emmène-nous aux hommes de métal. Ils devront une fois de plus leurs éphémères existences à la sagesse d’Athel Loren. » Lança-t-il.

Glowynn répondit par un des petits cris caractéristiques de son espèce puis il battit l’air de ses puissantes ailes. L’instant d’après, les deux compagnons avaient déjà atteint la cime des grands pins et prenaient la direction de la bordure nord. Le tonnerre se déchaîna une fois de plus, succédant à la foudre. Mais le grondement semblait faire écho à un rire sourd. Un rire d’une bestialité sans nom.

voilà, j'espère que ça vous a plu malgré tout.

Linuath -

PS

allez je suis déjà sur le chapitre 6, on va espérer que je le post avant aout

Pari tenu ! :evilgrin:

Modifié par Linuath
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  • 2 semaines après...

Enorme !!

Un bon texte comme d'habitude ! Qu'est ce que tu veux que je reproche hein ? dis moi ! Et je marquerai :clap:

Bon forme inpecable ! Enfin j'ai pas reussi a deceler les fautes alors c'est du bon boulot, une bonne rigueur !

Cote fond c'est pas mal aussi ! Il va rentrer en action et les histoires vont donc se regrouper ! C'est d'une fluidité sans egale ! Bravo, j'en veux encire !

Suite

@+

-= Inxi =-

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Merci à toi Ô mon fidèle (et unique) lecteur ! :D

ça me fait vraiment plaisir que tu continues à lire cette histoire qui en a apparemment rebuté plus d'un...

Au vu du nombre de réponses, je me demande si je mérite vraiment tout ces compliments mon cher Inxi :D !

Enfin bref, je continuerais ne serait-ce que pour te remercier de ton courage et puis un peu pour moi (quand même :clap: )

Enfin j'ai pas reussi a deceler les fautes

oh il doit y en avoir quelques unes même si j'avoue qu'elles ne m'ont pas encore sauté aux yeux (c'est perfide ces ptites bêtes) !

Linuath - je m'y met, je m'y met !

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(et unique) lecteur !

Plus maintenant :wink:

oh il doit y en avoir quelques unes même si j'avoue qu'elles ne m'ont pas encore sauté aux yeux (c'est perfide ces ptites bêtes) !

Qu'entends-je :P ! Toi le grand déceleur de toutes les fautes des autres récits, très rarement ajouteur de fautes d'ailleurs :D , tu n'arrives pas à trouver tes fautes :) . Pas bien du tout ça ^_^ . Ton récit est au moins... presque vide de faute (sniff) :D . (mais c'est vrai que c'est perfide ces bêtes :clap: )

Mais bon, il y en a quand même (bien que tu aies de grosses lacunes à ce niveau pour faire des fautes ^_^ )

tandis que ces longs cheveux châtain

ses

dans un flot continue

continu

Quatre cent.

Un petit point d'exclamation pour appuyer la répétition serait pas de refus :D .

des gors lui revînt à l’esprit

revint

Un shaggoth.

En disant ça, j'imagine qu'il éprouve des sentiments, et que ce n'est pas qu'un court, donc point d'exclamation ^_^

Linuath sauta lestement sur la passerelle de bois presque faire grincer les lattes entremêlées

cad?? :D

ne contenait plus que trois traits empennés de vert

Détail pas forcément intéressant (à part si après ces trois traits auront quelque chose à jouer.

j’ai moins de quatre cent hivers

Voilà qui rejoint les discussions de mon récit. L'analogie m'a fait rire. Pff, qu'un jeunôt ce Linuath :P .

presque vexante ! Déclara-t-il

"

fit un geste brusque de côte

côté

saisit le collier que l’elfe portait au cou

Ca étranglerait l'elfe ceci. Surtout qu'il est encore au sol, comme il s'apprête à grimper sur l'oiseau.

un frisson glacé remontait

remonta

d’un cor résonnait dans le lointain. La bruit sourd résonna

Répétition

Mais que pouvait-il bien changé à l’issue de la bataille ? un

changer... Un

Ils se dirigeraient manifestement

Je ne suis pas sûr, mais "dirigeaient"??

Sinon:

L'histoire m'a vraiment plu et m'a rappelée mes Sept Compagnons dans le fond, surtout que tu traite les hommes exactement de la même manière que moi.

De plus c'est vraiment bien décrit, il y a une attention portée sur les verbes de paroles, avec des variantes (maugréer...), et peu de répétitions.

De plus quand on lit le texte apparaît très fluide.

Je ne peux que m'arrêter de commenter ici n'ayant lu le début de l'histoire, mais quand j'ai vu que tu n'avais que peu de commentaire, j'ai sacrifié un peu de mon temps (ça valait le coup d'ailleurs :) )

Iliaron

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Wow ! une seconde svp... ah ben non on est pas le 25 décembre !

Tant mieux :D

Merci Ilarion d'avoir pris sur ton temps qui doit être sans aucun doute précieux.

les fautes sont corrigées et là je dis Merci encore une fois. ça doit être parce que c'est moi qui écrit que je ne les vois pas :D

j'ai tout de même une ou deux réclamations à déposer votre honneur :

QUOTE 

Quatre cent.

Un petit point d'exclamation pour appuyer la répétition serait pas de refus

pas selon ma vision. c'est juste un constat, froid et imperturbable.

QUOTE 

Un shaggoth.

En disant ça, j'imagine qu'il éprouve des sentiments, et que ce n'est pas qu'un court, donc point d'exclamation

pareil !

QUOTE 

Linuath sauta lestement sur la passerelle de bois sans presque faire grincer les lattes entremêlées 

Mea culpa j'ai oublié le "sans"

QUOTE 

ne contenait plus que trois traits empennés de vert 

Détail pas forcément intéressant (à part si après ces trois traits auront quelque chose à jouer.

Il faut revenir à l'extrait précédent pour comprendre ça. Il n'a plus de flèches, il me semble logique qu'il en reprenne et il faut donc le signaler pour éviter l'effet Legolas dans le film...

Pff, qu'un jeunôt ce Linuath

je te l'accorde il est pas vieux mais il n'est pas jeune non plus, rares sont les elfes à dépasser le millénaire.

QUOTE 

saisit le collier que l’elfe portait au cou 

Ca étranglerait l'elfe ceci. Surtout qu'il est encore au sol, comme il s'apprête à grimper sur l'oiseau

j'explique mieux la scène alors : Linuath est sur le bord de la passerelle, lestalons dans le vide, il va tomber lorsque le faucon le ramène en équilibre en le tirant par la cordelette.il est tiré par la nuque, pas par le cou.

En tous cas, j'aprécie le geste Ilarion et dès que j'aurai fini mes commentaires sur les sept compagnons, je te l'enverrai par mail.

voilà voilà ! à +

Linuath - déçu que le LA elfe sylvain ne contiennent aucune histoire -

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ah ben non on est pas le 25 décembre !

Tant mieux

Mince, je vais devoir attendre encore pour les cadeaux :) .

Merci Ilarion d'avoir pris sur ton temps qui doit être sans aucun doute précieux.

Comme tout le monde, une journée est composée de 24h :P .

j'ai tout de même une ou deux réclamations à déposer votre honneur :

10€ par réclamation stp. Sur le compte des îles caïmans :) .

c'est juste un constat, froid et imperturbable.

D'accord pour le Shaggoth, mais alors pourquoi utiliser une répétition, qui est un procédé d'insistance, si l'elfe ne fait que constater sans peur?

Mais je n'y reviens plus dessus, c'est vrai qu'après ça ne dépend que de la vision de l'écrivain, et un "!" est un détail.

Il faut revenir à l'extrait précédent pour comprendre ça. Il n'a plus de flèches, il me semble logique qu'il en reprenne et il faut donc le signaler pour éviter l'effet Legolas dans le film...

D'accord. Par contre je ne lirais pas l'extrait, maintenant que tu postes sur Chroniques des jours Anciens, je suivrais l'histoire tranquillement là-bas.

Mea culpa j'ai oublié le "sans"

Ouh la, je m'étais imaginé une autre phrase moi :D .

je te l'accorde il est pas vieux mais il n'est pas jeune non plus, rares sont les elfes à dépasser le millénaire.

Mourir si jeune! Ahh, décidément, le travail des arbres, ça ne réussit pas :D .

Linuath est sur le bord de la passerelle, lestalons dans le vide, il va tomber lorsque le faucon le ramène en équilibre en le tirant par la cordelette.il est tiré par la nuque, pas par le cou.

OK, déjà je n'avais pas compris qu'il est sur une passerelle :clap: , ensuite il ca falloir m'expliquer ce système de cordelette, ça a l'air ingénieux (ou alors c'est expliqué avant dans ton récit).

En tous cas, j'aprécie le geste Ilarion et dès que j'aurai fini mes commentaires sur les sept compagnons, je te l'enverrai par mail.

Ce n'est rien du tout, tu faisais encore parti des personnes à me critiquer sans que je n'en ai fait une (le dernier si je ne m'abuse d'ailleurs)

Iliaron

PS: pas trop mal la blague du serf-volant :D .

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  • 8 mois après...

Presque un an...

j'ai comme qui dirait disparu de la circulation...

je donnerai pas d'escuses, je plaide coupable :crying:

mais bon a priori j'ai pas manqué ! (auto flagellation)

Enfin bref, me revoilà et plus que jamais motivé à continuer la saga de Linuath !

je vais poster ici un résumé des 5 premiers chapitres pour ceux qui ont pas vraiment envie (et ça peut se comprendre) de tout lire (même si ça me flatterait...). Vous me direz, ce résumé servira aussi certainement à ceux qui veulent reprendre le cours de l'histoire ! parce que 1 an mine de rien c'est long !

allez allez trève de paroles futiles, place au texte :

Je n'ai pas résumé le prologue, étant donné sa nature. Je ne saurais cependant trop vous conseiller de le lire en première page, ça pourrait servir pour la suite... mais chut...

Résumé

Linuath est un elfe sylvain du clan des chênes, entre forestier et éclaireur. Depuis une quinzaine d’année, il est posté en tant que « gardien » du Nord de la forêt d’Arden, au nord de la Bretonnie, non loin de la capitale, Couronne. Chaque année, à la fin de l’automne, il revient à Athel Loren où il participe aux défenses de la forêt dont l’hiver a endormi l’esprit. Et comme pour tous les autres éclaireurs qui doivent quitter leur berceau à l’arrivée du printemps, son cœur saigne de laisser derrière lui les bois qu’il aime tant. L’histoire commence alors que Linuath retourne pour la seizième année à son poste. Il fait le voyage monté sur Glowynn, un grand faucon avec qui il s’est lié d’amitié depuis longtemps. Lorsqu’il arrive, il retrouve un écureuil qui lui tient compagnie ainsi que Myla, une dryade née de l’esprit de la forêt d’Arden. La semaine suivante, il aide un chevalier de la quête, Guy de Chaunon, qui était aux prises avec une bande d’hommes-bêtes. Contrairement à son habitude, Linuath se montre au bretonnien à qui il vient de sauver la vie et lui enseigne le respect de la nature.

Quelques jours après, une waaagh descend des montagnes dites « sœurs pâles » qui jouxtent la forêt d’Arden. A sa tête, Byzhon l’futé, un orque noir avide de revanche contre la Bretonnie. Celui-ci humilie une fois de plus publiquement son bras droit, Kroshnar. Linuath envoie immédiatement Glowynn en Loren avec un message signalant cette incursion. Les bretonniens eux aussi ont eu connaissance de la menace et lève une armée menée par le roi Louen Cœur de Lion, pour stopper la waaagh avant qu’elle ne s’enfonce sanguinairement dans le royaume. Une petite avant-garde orque composée de chevaucheurs de sangliers est vaincue par un parti de villageois mené par Guy de Chaunon.

Linuath repère un petit groupe de gors qui se dirigent vers la lisière de la forêt et les suit. Il se fait repéré et parvient malgré tout à les abattre, grâce à l’esprit de la forêt qui s’était emparé de lui. Cependant, alors que le dernier homme-bête gît à ses pieds au milieu d’une clairière, le reste de la horde apparaît, à sa tête Cyanathair –le corrupteur- réincarné en shaggoth. Il est sauvé in extremis par Glowynn, tout juste revenu de Loren. Ce dernier lui rapporte qu’Orion et Ariel lui recommande de ne pas s’engager dans la bataille qui s’annonce.

Orques et Bretonniens se rencontrent enfin à la lisière d’Arden, mais aucun des deux camps ne parvient à user de magie, l’atmosphère chargée de nuages menaçants semble brouiller les flux magiques.

Les combats commencent.

Linuath s’envole sur le dos de Glowynn prévenir les Bretonniens de l’arrivée imminente de l’armée chaotique.

Linuath -

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de suite la suite du chapitre 6 (c'est plus court que "d'habitude" mais la suite est déjà écrite)

Chaos. Tout n’était que chaos. Partout où le regard de Guy de Chaunon se posait, il n’y avait que des scènes de combats acharnés entre peaux-vertes et êtres humains. La charge de la chevalerie bretonnienne avait fauché les rangs des orques comme du blé mûr, mais curieusement, ceux-ci avaient tenu bon malgré leurs monstrueuses pertes. Les bretonniens semblaient avoir la victoire à portée de main mais quelque chose empêchait le chevalier de la quête de se réjouir. De toute évidence, les peaux-vertes n’agissaient pas avec la couardise qu’on leur connaissait, même les gobelins qui avaient pourtant subi de plein fouet la charge tenaient plus ou moins leurs rangs. Le malaise envahissait de plus en plus Guy.

Il n’eut pas le temps d’y penser plus avant qu’un adversaire se présenta devant lui. Le chevalier leva sa redoutable épée couverte de sang et frappa dans un arc de cercle meurtrier qui sectionna net le manche de la lance avec laquelle le gobelin avait tenté de parer le coup avant de labourer son torse verdâtre. La créature s’écroula avec un râle aigu. Une autre tenta de le surprendre sur sa gauche tandis qu’un troisième gobelin l’assaillait par l’avant. Le lourd destrier du chevalier se cabra et martela le peau-verte de ses sabots ferrés tandis que son cavalier plongeait son arme dans le corps du dernier de ses adversaires. C’était vraiment trop facile, il n’y avait absolument aucun honneur à retirer de la mort de ces pitoyables monstres si ce n’est qu’ils étaient une insulte à la gloire de la Dame Du Lac et que tout homme se devait de laver l’offense dans leur sang. Guy jeta un regard autour de lui au travers des fentes de son casque : son régiment s’était profondément avancée dans la waaagh au point qu’il distinguait à peine les autres bannières bretonniennes.

Et toujours cette impression de la trop grande confiance en eux des peaux-vertes. Le chevalier ne pouvait croire à pareil changement dans leur nature profonde sans une bonne raison. Une raison qui leur assurerait une victoire plus ou moins certaine. Le malaise gagna en vigueur après cette pensée, comme si la vérité traversait ses entrailles en les retournant.

Une flèche se ficha dans son écu, le sortant vivement de ses pensées. Un second projectile vînt frôler son heaume tandis qu’un troisième toucha son cheval au buste. L’animal hennit de douleur mais n’en faiblit pas pour autant. Le caparaçon avait nettement amorti le choc et la pointe n’avait réussi qu’à attiser la hargne du cheval. Celui-ci cabra et bondit en avant, droit vers les archers gobelins aux longues robes couleur de jais. Son cavalier se maintint tant bien que mal sur la selle de cuir tout en armant le bras qui tenait fermement la lourde épée familiale. Les peaux-vertes n’étaient plus qu’à quelques foulées lorsque les gobelins qui se tenaient au centre s’écartèrent vivement sur les côtés comme s’ils cherchaient à faire place à quelque chose de terrible. Guy n’eut même pas le temps de s’en apercevoir que deux silhouettes tournoyantes jaillir des rangs ennemis. Le grand destrier caparaçonné changea brusquement de trajectoire pour tenter d’éviter les deux gobelins fanatiques gavés de champignons hallucinogènes qui faisaient chacun tournoyer un lourd fléau mais en vain. Un des massifs boulets métalliques hérissés de pointes vînt frapper le cheval au cou. Le caparaçon n’empêcha en rien l’arme du fanatique de fracasser la colonne vertébrale de l’animal qui était déjà mort avant de s’écrouler par terre, entraînant son cavalier dans sa chute.

Tout s’était déroulé en un éclair. Guy n’avait rien vu venir. Il tomba durement sur le sol de la prairie et son armure n’arrangea pas la violence du choc. Son casque roula non loin tandis que sa jambe droite restait coincée sous le cadavre de son cheval. Il resta l’espace de quelques assommé par la chute puis l’ardeur des combats et les cris alentours lui firent retrouver ses esprits avec la même violence que le marteau qui frappe le fer encore rouge. Les fanatiques, le choc mortel du fléau, le bruit morbide des os fracassés, la chute de son destrier, tout lui revînt en tête au même moment. Son premier réflexe fut de chercher son épée. Il ressentit un net soulagement lorsqu’il sentit le contact de son gantelet droit avec le manche de l’arme : il ne l’avait pas lâché un seul instant. Son bouclier était lui aussi toujours attaché à son bras gauche. La poussière soulevée par les combats alentours lui piquait les yeux mais il distingua tout de même une poignée de gobelins qui s’avançaient vers lui en brandissant leurs armes primitives. L’écume qu’ils avaient aux lèvres disait clairement qu’ils avaient la ferme intention de l’achever, coincé comme il l’était. Guy tenta de sortir sa jambe mais le corps inerte du cheval pesait son poids et il ne bougea pas d’un pouce. Les peaux-vertes étaient quasiment sur lui. C’était vraiment trop bête de finir ainsi, pensa-t-il. Il redoubla d’effort mais arrivât tout juste à sortir la moitié de sa cuisse.

Trop tard. Les gobelins se jetèrent sur lui. Mais il ne tomberait pas sans combattre, il se le promit. Il détourna une lance avec son écu puis parvînt à empaler son propriétaire sur son épée. Mais il ne put dégager son arme à temps pour parer la lame courbe d’un cimeterre rouillé qui le frappa à l’épaule droite. Heureusement, les plaques de son armure le protégèrent de la blessure. Il sentit un violent coup sur son bouclier qu’un long poignard venait de toucher. Guy faisait tout son possible pour garder ses adversaires à distance mais il ne disposait pas de la liberté de mouvement pour se battre convenablement aussi ses assaillants passaient-ils parfois sa garde et leurs coups venaient frapper sa cuirasse. A trois reprises, celle-ci ne le protégea que superficiellement et le chevalier de la quête sentait le sang se mêler à la sueur sur ton torse et couler le long de son bras gauche. Il ne pourrait pas continuer indéfiniment comme ça, d’un moment à l’autre, les trois gobelins auraient raison de lui.

Linuath - Aidez les bretonniens : envoyez vos conserves vides à cette adresse :

Louen Coeur de Lion

suite royal, Palais Blanc

Cedex 15

Couronne (Bretonnie)

Modifié par Linuath
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Bon ben c'est avec grand plaisir que je renoue avec les aventures de tes deux héros :crying: Alors, je vais te dire les trucs qui m'avaient marqué dans ton récit :o En fait, y en a deux que j'oublierai jamais de ma vie : Une blague que tu as faite à la fin d'un de tes chapitres et ce truc avec l'absence de la magie :lol: PArce qu'en fait, j'avais jamais eu la réponse du pourquoi y en avait plus !!!

Bon bah alors sur le fond, que dire... On reprend doucement ! Tu te fais plaisir en narrant des petits combats et c'est assez chouette :P En plus, il va perdre contre des gobs... Que d'émotions :o J'attends de voir ce qui va le sauver !! :P

Encore

@+

-= Inxi =-

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Je post la suite maintenant, je ne serai pas là du WE :

Puis soudain il entendit un cri de faucon et l’instant d’après une grande silhouette passait fugitivement devant lui, comme si elle tombait du ciel à toute vitesse. Les gobelins n’eurent que le temps de crier. Guy, remerciant La Dame pour ce secours inattendu, tentait toujours de dégager sa jambe du cadavre encore chaud de son destrier. La cuisse se dégageait pouce par pouce puis le reste suivit d’un seul coup. Les plaques d’armure étaient pour le moins déformées et un fragment de métal lui entaillait assez profondément la chair au niveau du mollet. Il se releva en jurant contre la douleur et prit immédiatement une posture défensive. Mais deux de ses assaillants gisaient déjà dans la poussière, le troisième levait les yeux, comme à la recherche de quelque menace. Guy en profita pour lui passer sa lame au travers du corps sans plus de cérémonie que ça. Puis Il tourna sur lui-même mais celui qui était venu à son secours avait déjà disparu dans le tumulte des combats. Peu importe pensa-t-il avant de resserrer sa prise sur son bouclier et de se chercher un nouvel adversaire.

Il rejoignit un autre chevalier désarçonné qui était aux prises avec un parti d’orques. Les cadavres des peaux-vertes étendus aux pieds du bretonnien témoignaient de ses prouesses martiales. Il était plus petit que Guy mais semblait plus large d’épaules et faisait virevolter avec un macabre talent une lourde épée à deux mains. Guy pensa le reconnaître et n’eut plus de doute lorsqu’il posa son regard sur son casque surplombé par un cimier cuivré.

Le Seigneur Jean de Castel-Arche, pensa-t-il immédiatement. Celui-ci salua l’arrivée de Guy d’un léger hochement de tête puis ils joignirent leurs lames et leurs cœurs contre les orques tandis que le Seigneur bretonnien entonnait L’Hymne à La Dame, rapidement imité par le chevalier de La Quête. Les peaux-vertes reculaient peu à peu face aux redoutables moulinets d’armes des deux bretonniens et leurs rangs s’amaigrissaient au fur et à mesure des coups mortels qui passaient leur garde. La frénésie tenait presque Guy de Chaunon et lorsque la poignée d’orques survivants fit mine de fuir la colère des chevaliers, il leva son arme et allait se ruer à leur suite. Mais une main ferme posée sur son épaule le retînt.

_ « Par La Dame, chevalier, reprenez vous ! Ne vous abaissez pas à poursuivre ces incarnations chaotiques à pied ! Laissez les donc fuir ces couards, ils ne méritent pas que nous leur ôtions leur misérable souffle de vie. »

Guy se retourna vers le Seigneur de Castel-Arche qui venait d’ôter son casque et acquiesça d’un geste de la tête après avoir retirer le sien.

_ « Vous êtes la voix de la raison Monseigneur, dit-il entre deux bouffées d’air. Je m’infligerai une pénitence pour mon manque de lucidité. »

_ « Ne soyez pas aussi dur envers vous-même chevalier, répliqua l’autre qui ne paraissait pas le moins du monde essoufflé. Vous vous êtes redoutablement battu, je me souviendrais de vous, Sire… ? »

_ « Guy de Chaunon, Monseigneur. Du Duché de Quenelles. Ma lame et ma lance sont à votre service.»

Lors de la lutte avec les orques, ils s’étaient écartés du gros des combats et se retrouvaient maintenant sans adversaires immédiats. Mais Jean de Castel-Arche ne parut pas pressé de retourner se battre.

_ « Je vois à votre bouclier que vous avez entrepris La Quête. Mon cœur se réjouit de vous savoir sur le chemin de La Dame. Je saurai me souvenir de vous Sire Guy de Chaunon. De vous et de votre exaltation à vous battre. Mais assez bavarder. Nous avons une bataille à remporter et encore beaucoup de ces créatures à occire. » A peine eut-il fini sa phrase qu’il repartait au pas de course vers la mêlée dans un concert de pièces de métal s’entrechoquant. Guy resta un instant interdit, les bras ballants et encore essoufflé, en regardant cet homme singulier qu’était le Seigneur Jean de Castel-Arche s’éloigner. Il n’avait même pas pensé à lui parler de la trop grande confiance en eux des peaux-vertes.

Une poignée de secondes s’écoula avant qu’il ne puisse reprendre son souffle. Sa jambe l’élançait terriblement maintenant que l’effet anesthésiant de l’adrénaline s’estompait. S’il lui fallait rejoindre les combats à pieds, il risquait d’être trop handicapé pour se battre convenablement.

Alors qu’il formulait cette pensée, il sentit le contact froid d’une lame contre sa gorge. Le temps sembla s’arrêter puis quelqu’un parla contre son oreille.

_ « Il serait temps d’apprendre à surveiller tes arrières homme de métal. Un jour ou l’autre tu finiras par baigner dans ton sang sans que tu ne comprennes pourquoi. »

Cette voix… Il connaissait cette voix, c’était certain. Mais où donc l’avait-il entendu ? Cet accent insolite et pourtant si agréable à écouter, à qui appartenait-il ? Il avait la réponse dans un coin de son esprit mais sans pouvoir la saisir. Il n’eut pas à se torturer très longtemps car la dague posée contre son coup se retira prestement et il put se retourner face au nouvel arrivant.

_ « Vous ! » Sa surprise n’était pas feinte. « Par La Dame ! Vous êtes bien la dernière personne que je m’attendais à voir ! Que diable faites-vous là ? »

_ « Je dois parler au commandant de ton armée. Maintenant. Ou beaucoup des tiens tomberont aujourd’hui. » La voix de l’elfe raisonnait d’une autorité condescendante comme s’il parlait patiemment à un être inférieur ce qui provoqua un début de ressentiment chez Guy. Mais cet être, malgré son complexe de supériorité, lui avait sauvé la vie dans la forêt d’Arden et La Dame Du Lac lui avait déjà gratifiée d’assez de sagesse pour passer outre cette colère naissante.

_ « Fort bien, lui dit-il sur un ton un peu plus sec qu’il ne l’aurait voulu. Dès que j’aurai récupéré une monture, je vous amènerai au Roy. »

_ « Nul besoin de monture, Glowynn peut très bien nous porter tout deux jusqu’à lui. » Répliqua l’autre toujours de la même voix.

_ « Et qui est ce Glo… ? » Demanda Guy après une seconde de réflexion.

_ « Glowynn, compléta l’elfe. C’est un faucon. » Acheva-t-il tout en faisant un signe de la main vers le ciel chargé de nuages noirâtres.

_ « Un oiseau ? »Guy laissa un sourire éclaircir ses lèvres. « Ne me prenez pas pour un gueux du bas peuple, je vous prie. Jamais un… » Il n’acheva pas sa phrase car un gigantesque oiseau de proie au duvet sombre se posa silencieusement devant l’elfe des bois. Guy n’avait jamais vu un rapace de cette taille, il était absolument colossal. L’autre avait déjà sauté lestement sur le dos du faucon et attendait avec son sempiternel air de sévérité que le chevalier le rejoigne. Guy hésita mais il se refusa à avoir peur et il monta tant bien que mal derrière l’elfe sous quelques piaillements de l’oiseau. Lorsqu’il fut installé, l’autre lui dit :

_ « Faites attention à ses ailes, ne posez pas vos jambes dessus. Et surtout, tenez vous fermement à moi. »

Guy s’apprêtait à parler lorsque le faucon déploya toute son immense envergure et décolla en quelques puissants battements. Le chevalier de la Quête resserra sa prise autour de la taille de l’elfe qui restait parfaitement stable malgré les secousses. Par La Dame ! Je vole sur le dos d’un faucon ! Il ne put s’empêcher de ressentir un brin d’excitation mêlé d’appréhension devant la vue du sol qui s’éloignait rapidement.

Un faucon…

Et à cet instant, un souvenir fugace de la lutte contre les gobelins lui revînt à l’esprit.

Ça ne pouvait être que…

Guy s’éclaircit brièvement la voix avant de parler d’une voix qu’il essaye de faire la plus humble possible.

_ « Je vous dois des remerciements Maître Elfe. Et pas uniquement pour m’avoir sauvé des hommes-bêtes, me semble-t-il... »

De là où il était, il ne put voir le léger sourire qui naquit sur les lèvres de Linuath.

suite lundi ou mardi !

Linuath -

Modifié par Linuath
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Une poignée de secondes s’écoulèrent avant qu’il ne puisse reprendre son

s'écoula

Pas mal sur le fond ! Mon seul reproche sera sur l'enchaînement moment où il est sur le faucon, moment où il fait un enchainement :crying: J'ai cru qu'il était decendu donc j'ai du relire pour vérifier que c'était pas le cas :P

Sinon la bataille est bien continuée mais je me demande bien pourquoi il ne souviens plus de l'elfe, c'est quand meme une rencontre importante. Enfin je veux dire que l'efficacité puis la disparition aurait pu lui mettre la puce à l'oreille. Meme s'il se dit : ' Non, ce n'est pas possible que... '

Sinon, c'est franchement bien ! :P Vivement la suite :lol:

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Me rewala !

Plus rapide que l'éclair Inxi ! ça fait plaisir !

QUOTE 

une silhouette apparut devant lui

participé passé

euh là je ne suis pas d'accord, c'était un passé simple.

mais peu importe puisque j'ai changé le passage !

Tu avais raison, il y avait trpo deconfusion dans celui-ci.

En fait au début je voulais faire entendre que l'elfe avait sauté du faucon au coeur du combat puis après avoir éliminé les gobelins était remonté dur l'oiseau de proie.

Mais ça parait vraiment trop difficile à faire, voire très certainement irréaliste.

alors j'ai modifié le texte pour montrer qu'il fait juste une attaque au passage en otant la vie à deux peaux-vertes. Ce qui je trouve est plus logique et moins bourrin en même temps.

Sinon la bataille est bien continuée mais je me demande bien pourquoi il ne souviens plus de l'elfe, c'est quand meme une rencontre importante. Enfin je veux dire que l'efficacité puis la disparition aurait pu lui mettre la puce à l'oreille. Meme s'il se dit : ' Non, ce n'est pas possible que... '

Ben il ne se doute même pas que c'est l'elfe qui l'a aidé et rien ne le pousse à le croire. Il n'a jamais vu Glowynn et n'est même pas prêt de l'endroit où il l'a rencontré. Et à mon avis dans une bataille, on ne cherche pas à savoir qui fait quoi mais juste à tuer sans se faire tuer en retour, l'aide est bienvenue mais on a pas le temps de chercher à savoir de qui elle vient.

Il le reconnaît mais seulement quand il le voit en face de lui en gros.

je ne sais pas si j'ai bien comprendre mon point de vue, si ya besoin d'autres clarifications, no soucis.

Et merci pour le commentaire (quand même) Inxi.

Linuath -

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Allez suite !

« On va s’chopper ceux-là Fyfinn’ » Glissa Byzhon à l’oreille de sa monture tout en lui montrant du doigt un groupe d’hommes d’armes bretonniens armés de hasts et de hallebardes qui étaient sur le point de faire prendre leurs jambes à leur cou à un régiment de gobelins des montagnes pourtant en légère supériorité numérique. La vouivre ne se fit pas prier, elle lâcha la cuisse sanguinolente de cheval qu’elle mâchouillait et s’élança dans un grognement rauque vers les humains.

Ces derniers commençaient à déborder les gobelins qui reculaient de plus en plus devant la pression bretonnienne. Le général orque noir et sa monstrueuse monture était déjà presque sur eux lorsque le premier homme d’armes prit conscience de la mortel menace qui fondait sur lui et son régiment. Il resta l’espace d’un instant pétrifié par la terreur, incapable de faire le moindre geste ou d’avertir les autres. Un second hallebardier à côté de lui fut plus prompt à réagir et son cri affolé fut bientôt repris par nombre des ses compagnons. La première ligne qui allait faire face au monstre fit mine de s’enfuir mais le sergent qui menait le régiment encourageait ses hommes à ne pas flancher.

_ « La Dame Du Lac nous regarde ! Tenez la ligne ! Tenez la ligne ! » Criait-il sans discontinuité, reprenant à peine son souffle entre deux vociférations.

Les soldats obéirent, mais l’effroi se peignait sur chaque visage. De la dernière recrue pour qui c’était la première bataille au plus vieux des vétérans, la peur faisait trembler les jambes et l’angoisse nouait les estomacs. Encore une seconde et le général de la waaagh serait sur eux.

La hache de Byzhon se leva bien haut, prête à ôter la vie et à en boire l’essence. Le seigneur peau-verte pouvait sentir la soif de son arme. Elle était comme animée d’une volonté propre dès que les combats commençaient. Parfois il croyait l’entendre murmurer, ou plutôt grogner. Mais il se faisait certainement des idées. Mankeré pu kon soit deux a grogné tien ! Se dit-il.

Byzhon se gorgeait de la terreur qu’il pouvait lire dans les yeux des zoms. Ils n’avaient plus la moindre volonté ou le moindre courage. S’ils tenaient encore leurs rangs, c’était tout simplement parce que leurs jambes refusaient de leur obéir.

Ça y est, il était sur eux. A l’instant même où sa vouivre frappait de son dard, il abattait sa hache et à l’instant même où la vie du premier humain s’éteignait, deux autre le rejoignirent aussitôt dans la mort, littéralement coupés en deux par un coup d’une force phénoménale de l’arme maudite. Pas le moins du monde déséquilibré après cette première attaque, Byzhon prit une autre vie d’un revers ascendant qui éventra sans aucun effort le soldat bretonnien. La vouivre elle aussi s’en donnait à cœur joie : tandis que le cadavre de sa première victime était encore agité par les convulsions du poison, elle referma sa mâchoire sur le bras d’un malheureux hallebardier et le sectionna peu après, libérant un flot de sang en même temps qu’un effroyable cri d’agonie.

Les gobelins, qui l’instant d’avant étaient sur le point de s’enfuir, furent ragaillardis par le massacre que perpétuait leur chef et se jetèrent dans la mêlée avec une vigueur nouvelle. Pris sur deux flancs, le moral des bretonniens chuta comme une pierre du haut d’une falaise. Leur sergent venait de tomber, transpercé par trois lances gobelines, mais les autres n’eurent pas besoin d’entendre l’ordre pour l’exécuter. Ils tournèrent les talons et fuir le combat.

Byzhon retînt sa monture. L’eut-il laissé faire qu’elle aurait massacré jusqu’au dernier l

des fuyards. Mais d’un sévère coup de talon, il lui intima de rester sur place. Les gobelins survivants eux, enflammés par le retournement de situation, se jetèrent à la poursuite des zoms. Le grand orque noir regardait la scène d’un air noir. Certes il venait de faire fuir un régiment d’humains. Mais il en restait bien d’autres et les pertes démesurées de son armée étaient visibles au premier coup d’œil. Son plan n’avait, à l’évidence, pas fonctionné comme il l’avait prévu. Tout d’abord les gobelins d’Atout’jamb’ s’était malencontreusement fait rattraper alors qu’ils fuyaient la charge de chevaliers errants. Byzhon savait que ceux-ci n’auraient pu résister à se lancer à la poursuite des frêles peaux-vertes et il ne s’était pas trompé. Qu’Atout’jamb’ et ses « zathletes » se soient fait massacrer, il n’en avait cure. Fallé bien k’un jour ou l’otre ce satané grot s’fasse zigouillé pensa-t-il en rigolant intérieurement si tant est que c’était possible pour un être de son espèce. Les gobelins étaient pertes négligeables. Et pourtant cela avait plongé Byzhon dans une rage noire. Non seulement la charge ennemie n’avait pas été freinée mais en plus… en plus, une partie de sa waaagh ne s’était toujours pas montrée. Il regarda les bois denses qui bordaient la plaine avec un air furibond.

Kroshnar…Son bras droit aurait dû surgir de la forêt et stopper la charge bretonnienne en la surprenant par le flanc.

_ « Par Gork é Mork réunis, Kroshnar kan j’en auré fini avek toi, tu s’ra à peine bon à nourrir un squig. » Murmura froidement le seigneur orque noir. Sa vouivre émit un gémissement d’impatience mais son cavalier n’y prêta pas la moindre attention. Il fallait réagir, trouver autre chose. Car sa waaagh se faisait tailler en pièces par les boates de métal et sous peu, elle allait se rendre compte que les renforts ne viendraient plus et s’enfuirait dans l’instant suivant. Non. Il n’avait pas fait tout ce chemin, attendu tant de temps, pour voir son armée se faire massacrer dès la première bataille. Pas son armée à lui. Pas la grande waaagh de Byzhon l’futé dont le nom ruisselant du sang de ses victimes raisonnait encore dans les souvenirs des vieillards. Jamais il n’aurait sa place aux côtés de Gork et Mork s’il devait tomber aujourd’hui. Non, ça n’arriverait pas. Il allait trouver quelque chose qui assurerait la victoire de ses boyz. Quelque chose qui démoraliserait les zoms. Quelque chose… ou quelqu’un. Byzhon releva la tête et intima à sa vouivre de décoller. Celle-ci, grognant de satisfaction, souleva maladroitement sa masse difforme et prit un peu d’altitude, permettant à son cavalier d’avoir une vue plus générale de la bataille.

Byzhon ne mit pas bien longtemps à trouver ce qu’il cherchait. L’jaune était lui aussi monté sur une créature volante. Un espèce d’amalgame de cheval, aigle et tigre. S’k’il é moche pensa aussitôt l’orque noir avec un rictus de dégoût tout en caressant le cou écailleux de sa vouivre. Le chef de l’armée humaine venait de plonger sur un groupe d’orques sauvages qui se battait déjà avec un régiment de chevaliers du royaume. Le combat vira rapidement à l’avantage des bretonniens mais les peaux-vertes tinrent bon. Dé brav’ gars, se dit Byzhon, puis son regard fixa derechef son homonyme humain. Sa lame frappait de taille et d’estoc, tuant toujours plus de ses boyz mais il restait un frêle petit humain. Le seigneur peau-verte savait que s’il l’affrontait en combat singulier, il aurait raison de lui sans grandes difficultés. Et lorsqu’il lancerait le cadavre de leur chef’ au milieu des lignes humaines, leur moral s’effondrerait comme un elfe après une chope de bière naine. Et alors son armée reprendrait le dessus. Et la victoire serait à lui. Un léger gloussement monta des profondeurs de sa gorge puis se transforma en rire gras avant de devenir un rugissement terrifiant qui traversa la plaine malgré la lourdeur de l’atmosphère. Les combattants se fixèrent, le regard levé vers le ciel noir de nuages toujours aussi menaçants. Byzhon fut lui-même étonné d’avoir poussé un tel cri de défi. Jamais il n’aurait pensé parvenir à pareil résultat, les dieux orques devaient lui avoir donné un coup de pouce. Mais le fait était qu’il avait attiré l’attention de tous et c’était d’autant mieux pour se qu’il avait prévu de faire.

Le roi bretonnien abandonna le combat dans lequel il était engagé et fit quitter la terre meuble à son hippogriffe. Il avait compris le défi qui lui était lancé et l’acceptait. Parfé, pensa le seigneur de guerre peau-verte, y va tâté de ma hach’ l’gringalé ! Byzhon exultait presque. Dans peu de temps lui et sa waaagh assisterait à la débâcle des humains et alors ils feraient un grand festin et continueraient leur route à travers les terres des zoms, pillant, brûlant et massacrant tout sur leur passage. Voilà une perspective qui réjouissait le titanesque général orque noir. Il ne ferait qu’une bouchée de la « boate de métal jaun’ », il en était certain. Et puis Gork et Mork ne venait-il pas de prouver qu’ils l’accompagnaient ? Et pourtant… son grand chamane Aristokrat n’avait même pas réussi à donner forme à un seul orteil de Gork malgré ses incantations fiévreuses et l’ingurgitation de champignons hallucinogènes. Il semblait d’ailleurs qu’il en avait pris plus que son corps ne pouvait en supporter car il était rapidement tombé comme une masse, les muscles complètement tétanisés. Byzhon en aurait rigolé si la situation n’avait pas été aussi critique. Fort heureusement pour les peaux-vertes, les humains n’avaient pas non plus fait œuvre de magie depuis l’engagement. Y sont fère’plé se dit sardoniquement la montagne de muscle à la peau sombre. De toute façon, Byzhon n’avait que faire des « pourquoi » et des « comment » tant que le résultat était là.

Puis il reporta son regard sur sa future victime qui se portait d’elle-même à sa rencontre. Le seigneur orque noir laissa un sourire découvrir toutes ses dents jaunies pour la plupart ébréchées. La victoire volait vers lui, au sens propre comme au sens figuré. Seulement, alors qu’il allait donner l’ordre à sa vouivre de charger le roi bretonnien, un oiseau de proie monté par deux individus s’interposa entre eux, juste devant l’hippogriffe qui donna un brusque coup d’ailes pour se dévier de sa trajectoire évitant ainsi de percuter l’intrus.

_ « Nom d’un pied d’Gork ! ki cé celui-là encore ! » Hurla Byzhon dans un cri de frustration. Le sort semblait s’acharner contre lui. Maintenant, le grand rapace avait rejoint l’humain à l’armure rutilante et ils se maintenaient en l’air côte à côte comme s’ils discutaient. Le commandant de la waaagh resta un instant dans l’expectative, s’attendant à ce que son ennemi aille reprendre sa charge mais au contraire, il fit plonger sa monture vers le sol, précédent de peu les deux nouveaux arrivants. C’en était trop pour Byzhon. Il n’avait pas le droit de refuser un défi pareil. Il rugit de rage mais son cri sembla être étouffé par la lourdeur de l’atmosphère.

_ « Moviett’ ! Vien t’battr’ ! » Criait-il en direction du présumé fuyard. « Puiske tu veu pas v’nir, cé moi ki viendré t’cherché, face de grot’ ! »

Il donna un violent coup de talon à la vouivre qui mugit tout en prenant la direction de l’endroit où le général bretonnien s’était posé. Il ne pourrait pas refuser ce combat, il ne pourrait pas l’empêcher de le tuer et de remporter la victoire. Il avait trop attendu un moment pareil pour avoir encore de la patience. Sa hache avait soif de sang et lui soif de conquêtes et de pillages, il ne pouvait pas refuser ce duel. Byzhon se répétait ces phrases en continu. La frénésie était en train de le submerger, ses yeux flamboyaient d’un rouge sanglant. Il talonnait sa monture pour qu’elle accélère, pour qu’elle le mène plus vite au combat, à son combat. Ses énormes poings étreignaient son arme maudite jusqu’à faire gémir le bois du manche tandis qu’un son plaintif semblait provenir de la lame couverte de sang séché. Byzhon n’entendait plus rien sinon la victoire qui l’appelait. Il ne voyait plus rien sinon la silhouette de son adversaire au loin. Rien au monde n’aurait pu détourner son attention de l’homme qu’il allait affronter et massacrer.

Rien au monde sauf ça.

Un terrible bruit d’arbres arrachés et de branches brisées monta de l’orée de la forêt tandis que des cris gutturaux d’orques semblaient percer les frondaisons qui, l’instant d’avant, étaient paisibles, recouvrant le fracas des combats. Les nombreux peaux-vertes ne tardèrent pas à sortir en désordre de la limite des bois, accompagnés d’un géant et d’une poignée de trolls.

Kroshnar ! L’était temps ! Une vague d’allégresse s’écoula en lui au moment où Byzhon formulait cette pensée. Mais la seconde suivante, ce sentiment avait fait place à l’incompréhension. De là où il était, même Byzhon pouvait voir que ses boyz ne chargeaient pas.

Ils fuyaient.

Linuath - et fin du chapitre 6

Modifié par Linuath
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Ils tournèrent les talons et fuir le combat

fuirent

aurait massacré jusqu’au dernier les fuyards.

au dernier des fuyards, rend mieux je trouve ! ^^

Les gobelins étaient pertes négligeables. Et pourtant

manque un mot

Vla pour la forme, boy'z ;p Bon sinon c'estun bon chapitre, j'ai vraiment pas vu passer le temps ! Tout mes compliments ! Je vais quand meme essayer d'être constructif... Même si c'est dur et étranger à môa :lol: Ben je comprends pas comment le général orcfait por se battre sur sa vouivre.. Elle se penche ? J'en doute ! Et je doute aussi qu'elle soit de petite taille vu qu'elle a sur son dos un général orc noir !

Bon à part cette remarque kedal ! ^_^ Vivement la suite !

@+

-= Inxi =-

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fautes corrigées ! merci pour elles !

sauf :

QUOTE 

Les gobelins étaient pertes négligeables. Et pourtant

manque un mot

j'aime bien cette formulation, ça fait moyen ageux

(caprice personnel :D ou pur esprit de contradiction, je sais pas encore :blink: )

ensuite :

je comprends pas comment le général orcfait por se battre sur sa vouivre.. Elle se penche ? J'en doute ! Et je doute aussi qu'elle soit de petite taille vu qu'elle a sur son dos un général orc noir !

ben là on rejoint le problème des combats de monstres montés à warhammer.

Moi non plus j'ai jamais compris comment on pouvait se battre perché sur le cou d'un dragon (ou d'une vouivre dans le cas qui nous occcupe) mais bon faut croire que c'est possible. En tous cas j'ai pas d'explication plausible à avancer, désolé.

Tu penses que je devrais remanier le passage ?

j'le demande qu'à toi vu que t'es le seul lecteur.... (là c'est mon instant démotivation :( )

Mais bon y en a au moins un ! et de qualité (qui a dit leche botte dans la salle?)

bon allez j'arrête et je dis suite tout à l'heure, faut que je relise.

Linuath -

le tank à vapeur n'est finalement qu'un fer à repasser géant.

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allons-y pour le chapitre suivant :

Ch.7

Ténèbres

« T rop tard, murmura Linuath en elfique, j’arrive trop tard. » Les cris gutturaux des orques en fuite emplissaient l’air, couvrant les fracas des combats et les cris des mourants. L’accablement envahit l’elfe ; les humains n’étaient pas assez nombreux pour se battre sur deux fronts. L’issue de la bataille était désormais certaine. Il n’y avait plus d’espoir pour les bretonniens, ils mourraient tous aujourd’hui sur cette plaine. Mais pire que tout, cela voulait dire que les hommes-bêtes allaient encore brûler et ravager la forêt. Cela Linuath ne le permettrait pas, à chaque arbre qui tombait, son cœur saignait un peu plus. Il était partagé entre la colère qui montait en lui et le désespoir de savoir que ses ennemis mortels allaient triompher. Mais alors qu’il allait rappeler Glowynn, le chevalier bretonnien prit la parole.

_ « Par La Dame ! Quelle est cette félonie ! »

Les combats s’étaient comme figés. Les corps à corps sanglants avaient soudainement cessé et plus aucun archer, d’un côté comme de l’autre, ne pensait même à faire pleuvoir la mort sur ses ennemis.

_ « Il semble que nous ayons sous-estimé ces fétides créatures, marmonna le souverain bretonnien dans un froid constat, il nous avait tendu un piège, c’est évident. »

_ « Certes, mais alors pourquoi ne nous attaquent-t-ils pas ? » Cria une voix haletante. C’était la voix du jeune Louis d’Esteblois qui venait tout juste de rejoindre le roi avec sa garde personnelle.

_ « Il a dû se passer quelque chose dans ces bois. Quelque chose qui nous échappe. » Répondit Louen Cœur De Lion sur un ton pensif.

_ « C’est votre mort à tous qui s’apprête à sortir de la forêt. » Souffla une voix sur un ton acerbe.

Toute l’assemblée se tourna vers celui qui venait de prononcer cette phrase cinglante. Linuath gardait son visage camouflé dans l’ombre de sa capuche.

_ « Et vous êtes ? » Demanda le jeune Sire d’Esteblois sur le même ton en jetant un regard dédaigneux sur cette grande silhouette aux curieux atours bruns et verts.

L’elfe s’apprêta à répondre lorsque Guy de Chaunon reprit la parole :

_ « Monseigneur, dit-il en s’adressant à son roi, voici…euh…je ne connais même pas votre nom. » Murmura-t-il en direction de Linuath.

_ « Peu importe comment je me nomme, répliqua ce dernier, tout ce que vous devez savoir de moi, ce chevalier pourra vous le dire. » Il fit un geste qui désigna Guy. « Savoir mon nom ne vous avancerait à rien. » Alors qu’il finissait sa phrase, Hagen de Gisorieux les rejoignait, accompagné des Barons Michel de Cerfcourt et Agilgar Housterand.

_ « Ayez au moins la bienséance de vous découvrir devant votre souverain ! » Répliqua le jeune Baron, dont la colère montait visiblement devant celui qui montrait si peu de respect pour son souverain.

_ « Envers ce roi des hommes, je n’ai aucun devoir » Répondit-il d’un ton léger.

_ « L’ignoble aveu ! » Cracha Le jeune noble tout en saisissant la poignée de son épée. Mais il n’eut pas le temps de tirer la lame du fourreau car l’elfe s’avançait déjà au milieu de l’assemblée et d’un geste lent et gracieux enleva la capuche qui masquait ses traits délicats et surtout, ses oreilles pointues. Les réactions des bretonniens furent assez variées : un éclair de fierté éclaira le visage de Guy de Chaunon, Hagen de Gisorieux leva un sourcil qui pouvait autant signifier la curiosité que la désapprobation ; Agilgar Housterand toussota derrière sa barbe blanche tandis que le visage du baron Michel de Cerfcourt restait comme toujours de marbre. Louis d’Esteblois sembla un instant déstabilisé puis comme honteux de sa réaction, il reprit un air sévère et cracha de côté en murmurant, ce qui lui valut un regard foudroyant de la part du Duc de Gisorieux. Le roi Louen se contenta quant à lui d’observer l’elfe, immobile, comme s’il réfléchissait de quelle manière il allait réagir.

_ « Mon allégeance ne va qu’à la terre que vous foulez et l’air que vous respirez. » Rétorqua sèchement Linuath. Ses prunelles mauves fixaient le regard intense de Louen Cœur de Lion, mais ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir détourner les yeux. Ce fut toutefois le roi bretonnien qui reprit la parole.

_ « Vous aviez l’air d’être très pressé de me parler tout à l’heure. Qu’aviez-vous à me dire de si urgent, maître elfe ? »

_ « Je n’ai pourtant pas été assez rapide. » Répondit lentement ce dernier, puis il fit une courte pause avant de reprendre, comme si ce qu’il s’apprêtait à prononcer lui coûtait. « Ce n’est plus les orques que vous avez à craindre, mais les putrides rejetons de Cyanathair. » Ces trois derniers mots lui avaient laissés un atroce goût de fiel dans la bouche.

_ « Qui donc ? » Demanda fougueusement je jeune Baron d’Esteblois.

_ « Les hommes-bêtes, n’est-ce pas ? » Ajouta le roi de Bretonnie. Linuath acquiesça silencieusement. « Oui. Voilà bien longtemps qu’ils n’étaient sortis de leur maudite forêt. Et je ne parle de toute la forêt d’Arden, maître elfe. » Précisa Louen devant l’expression figée de Linuath. « Mais des bosquets qu’ils ont corrompu de leur maudite existence. » Le roi savait parfaitement que l’elfe venait d’Athel Loren et que par conséquent, les arbres étaient à ses yeux, au moins aussi précieux que sa famille.

Les elfes des bois étaient pour le moins imprévisibles. Si un jour, ils vous accueillaient avec chaleur au sein de leur domaine forestier, ils pouvaient tout autant vous trancher la gorge en vous maudissant, le lendemain. Tel était le caractère des habitants du Royaume de Loren, Louen Cœur de Lion n’en était que trop conscient, aussi ne fit-il rien pour contrarier celui qui se tenait juste devant lui, même si, entouré comme il l’était, il ne craignait pour ainsi dire rien. Mais mieux valait être prudent…

_ « Ne perdons pas de temps, organisons notre défense. » Lança Hagen de Gisorieux avec un regard à son roi.

_ « Vous avez raison Hagen, nous n’avons que trop tarder. Agissons. Et au plus vite. » Tous les chevaliers présents acquiescèrent aux paroles du souverain et se mirent immédiatement à former un plan des défenses bretonniennes, tous sauf Louis d’Esteblois et Michel de Cerfcourt, qui retournèrent appuyer les lignes bretonniennes contre les orques car déjà, les combats recommençaient ça et là. Bien que la déroute de leurs renforts eu déjà fait fuir à son tour une bonne partie de la waaagh.

Linuath, à qui personne n’avait laissé entendre qu’il était de trop, écoutait les diverses suggestions quant à la meilleure stratégie à adopter pour triompher des hommes-bêtes. Il nota notamment le fait que personne ne proposa d’aller s’aventurer dans les bois à leur rencontre, choix pour le moins suicidaire contre pareil ennemi, à moins d’avoir une armée d’Asraï. Les humains remontèrent un peu dans son estime, il les avait quelque peu sous-estimé, il devait le reconnaître. Louen Cœur de Lion le questionna à deux reprises : la première question concernait la taille de l’armée chaotique, ce à quoi Linuath répondit par :

_ « Je n’ai pu apercevoir qu’une partie de leurs forces, mais j’estime qu’elle s’élève à au moins un millier, voire une centaine de plus. » Le roi bretonnien n’avait dit mot, gardant ses pensées pour lui. Sa seconde question, l’elfe l’avait plus ou moins devinée dans son regard avant qu’il ne la formule :

_ « Aurons-nous l’appui du Roi et de la Reine d’Athel Loren ? » La réponse, il n’avait pas eu besoin de l’entendre. Le léger mouvement de tête de Linuath était assez éloquent. Pourtant, là non plus, Louen Cœur de lion ne fit aucun commentaire, même ses yeux restaient muets à l’elfe.

Le doyen de l’assemblée, Agilgar Housterand, proposait d’attendre que le gros des troupes chaotiques soit sorti des bois puis de faire pleuvoir une pluie de flèches sur eux. Cette première déclaration souleva quelques toussotements et un regard glacial de la part Du Duc Hagen, qui n’avait que mépris pour ces armes de lâches. Mais le Baron de Housterand n’était pas homme à se faire ainsi impressionner, il ne revînt pas dessus, surtout que Louen approuva. Les chevaliers errants et les chevaliers de la Quête menés respectivement par le jeune Baron d’Esteblois et le Seigneur Jean de Castel-Arche contourneraient leur flanc droit et attendraient que l’infanterie lourde et le reste de la cavalerie soient déjà engagés au centre avant de charger. Les écuyers montés se chargeraient de garder le flanc gauche, seul mauvais côté de cette stratégie. Car si les hommes-bêtes parvenaient à les passer, l’armée bretonnienne se retrouverait en fâcheuse posture. Toutefois, mieux valait avoir un flanc droit fort et l’autre faible, plutôt que deux de force égale qui auraient bien plus de mal à traverser les lignes adverses.

Linuath ne trouvait pas ce plan foncièrement mauvais mais il lui semblait évident que les humains n’étaient pas assez nombreux pour pouvoir être assurés de la victoire. Il murmura une prière muette à Isha, formulant le souhait que les hommes-bêtes ne soient pas plus nombreux que ce qu’il pensait. Il fallait également penser aux orques qui n’avaient pas fui et qui continuaient à se battre. Il tourna le regard et vit ce qui devait être le commandant de la waaagh plonger au cœur des quelques combats qui persistaient. Les troupes chaotiques surgiraient de la lisière d’Arden d’un instant à l’autre. Les humains n’auraient même pas le temps d’organiser leurs troupes selon leurs plans. Comme pour confirmer le macabre destin qui s’annonçait, un éclair déchira les cieux toujours aussi encombrés de nuages noirs suivi d’un interminable coup de tonnerre qui résonna encore longtemps après. La corruption des hommes-bêtes touchait jusqu’au ciel. La colère de l’elfe se fit de nouveau aussi flamboyante que le foyer d’un volcan. Il sentait l’esprit de la forêt prendre contrôle de son être, il était si tentant d’y succomber, de laisser la rage guider ses gestes. Mais toujours cette même voix douce lui chuchota aux oreilles, apaisant pour un moment les flammes de sa colère, comme de l’eau qu’on jetterait sur un feu trop vivace. Il fallait qu’il empêche la putride engeance de Cyanathair de remporter la victoire. Et il avait une idée, une idée qui pourrait marcher si Isha était avec lui. Il siffla en s’aidant de deux doigts pour rappeler sa monture qui tournoyait au-dessus de la forêt.

_ « Vous nous quittez déjà maître elfe ? » Linuath se retourna pour faire face au roi engoncé dans son armure étincelante. Il avait de l’allure, c’était indéniable, même s’il était bien loin de concurrencer avec Orion. Le comparer avec Ariel aurait relevé du blasphème aux yeux de Linuath. Personne ne pouvait rivaliser avec la Reine de la Forêt, la plus belle elfe qui ait jamais vécu et qui ne vivra jamais.

_ « C’est en effet le cas. » Répondit-il, même s’il n’avait aucun compte à rendre au souverain bretonnien.

_ « Votre arc et votre épée nous seraient pourtant fort utiles. Toute aide est la bienvenue ; nous connaissons la valeur du peuple fée. » Déclara solennellement le roi Louen. L’elfe ricana légèrement en secouant la tête puis il le fixa de ses yeux mauves.

_ « Epargnez-moi vos flatteries, Keigh-Mon. Vous devriez savoir qu’elle est inutile si vous nous connaissiez vraiment. » Siffla-t-il avec un mépris visible, mais Louen Cœur de Lion ne broncha pas. Puis Linuath reprit sur un ton plus calme :

_ « Je ne pars pas par lâcheté, soyez en sûr. Mais cette bataille ne regarde en rien Athel Loren. » Le roi bretonnien ne laissa aucun sentiment transparaître sur son visage et ses yeux n’indiquait rien sinon la détermination farouche d’un chef à mener son peuple jusqu’à la victoire.

_ « Pourquoi êtes-vous là, en ce cas ? Athel Loren s’est d’ores et déjà impliquée. Ne le niez pas. »

_ « C’est de mon propre chef que je suis venu. Par respect pour l’alliance qu’avaient forgé nos aïeuls. » Linuath fit demi-tour et remit sa capuche en place. « Je vous donnerai juste un conseil : empêchez les de trop s’éloigner de la lisière des bois. » Il ajouta : « Je ne vous dois rien de plus. » Sur ces mots, il sauta sur le dos de Glowynn qui venait de se poser près de lui. Le faucon battit l’air et l’instant d’après, cavalier et monture prenaient la direction des bois de pins.

_ « Par La Dame, qu’ils soient maudits, tous autant qu’ils sont. » Déclara Hagen de Gisorieux qui s’était approché du roi, lui-même toujours immobile, le regard fixant l’elfe qui s’éloignait.

_ « J’ai autrefois eu vent d’un adage nain qui disait “aussi vrai que l’or brille et que les elfes sont des traîtres” » Dit Agilgar Housterand sur un ton détaché. « Se pourrait-il qu’il y ait une part de vérité ? »

_ « Rejoignez vos troupes, le temps presse.» Répliqua autoritairement Louen Cœur de Lion. « Puisse la Dame vous accompagner. » Finit-il alors que les chevaliers mettait en place leur heaume et se dirigeaient vers les destriers que leurs écuyers avaient approchés. Le souverain bretonnien remit lui aussi son casque rutilant et grimpa sur Béaquis, son hippogriffe.

Ses vassaux pouvaient bien croire ce qu’ils voulaient. Mais lui, avait comme un pressentiment. Athel Loren était certes imprévisible, mais jamais quand il était question de sauver des arbres ou même de tuer des hommes-bêtes. Il rabattit la visière de son heaume et d’un coup de talon, intima à sa monture de décoller. Il reverrait cet elfe aujourd’hui, son cœur le lui affirmait.

La journée était loin d’être finie.

Linuath -

Modifié par Linuath
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Je savais bien qu'un texte était passé au travers des filets... Quand vous voyez que j'ai pas répondu à un texte, hésitez pas ! Signalez le moi !

Bon je vais commenter au fur et à mesure de ma lecture ! Premier paragraphe un peu maladroit je trouve parce qu'on a appris juste avant qu'ils étaient en fuite. Y a aucun suspense :whistling:

Ensuite discussion assez bien manoeuvré. J'aime particulièrement les diverses réactions quand l'elfe se découvre. Je coris que t'as très bien choisi les noms en fait ! Félicitation !

Qu’aviez vous à me dire de si urgent, maître elfe ? »

tiret

Marrant le coup des flèches :P Ca fait très esprit bretos :P

Epargnez moi vos flatteries, Keigh-Mon. Vous devriez savoir qu’elle est inutile si vous nous connaissiez vraiment. » Siffla-t-il avec un mépris visible, mais Louen Cœur de Lion ne broncha pas. Puis Linuath reprit sur un ton plus calme :

_ « Je ne pars pas par lâcheté, soyez en sûr. Mais cette bataille ne regarde en rien Athel Loren. » Le roi bretonnien ne laissa aucun sentiment transparaître sur son visage et ses yeux n’indiquait rien sinon la détermination farouche d’un chef à mener son peuple jusqu’à la victoire.

_ « Pourquoi êtes vous

Manque deux tirets

Bon j'ai fait le tour ! Une bonne suite, franchement :crying: J'attends de voir le reste, surtout pour la magie ! C'est fair play xD

@+

-= Inxi =-

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Bien le bonsoir !

Premier paragraphe un peu maladroit je trouve parce qu'on a appris juste avant qu'ils étaient en fuite. Y a aucun suspense

Mais je n'avais pas l'intention de mettre du suspens dans la scène, l'elfe est juste déséspéré de savoir que les hommes-bêtes vont sortir de la forêt sans que les bretos soient tout à fait prêts.

J'aime particulièrement les diverses réactions quand l'elfe se découvre

Au début, j'avais écrit la scène et il se présentait tout de suite, mais ça faisait un peu vide alors que maintenant le côté sectaire des ES est , je pense, encore plus mis en avant, de même que l'opinion bretonnienne sur ce qui n'est pas chevalier...

En tous cas Inxi, merci de suivre assidument mon histoire !

Linuath -

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Oula !

Mais j'avais comme qui dirait pas posté la suite !

Mea Culpa ! (encore que ça ne gêne qu'Inxi :D )

Donc la voilà ! Plus courte que d'habitude mais ce n'est qu'un p'tit interlude... ^_^

Le corps de la dryade, qui l’instant d’avant avait l’aspect d’un jeune chêne, reprit plus ou moins sa forme féminine aux lignes elfiques. Linuath le savait, la farouche opposition de l’esprit des bois à sa requête était en train de fondre comme neige au soleil. Il la connaissait assez pour savoir comment la faire céder.

_ « Je te le répète encore une fois, fils de Loren, as-tu conscience de ce que tu demandes ? » Ses yeux d’ambre sans pupilles étaient rivés sur ceux mauves de l’elfe. Ce dernier répéta avec patience :

_ « Myla, il en va de la survie de nos frères. Ne me fais pas croire que tu penses Cyanathair parti à jamais ! Tu sais parfaitement qu’une fois qu’ils auront assez massacré, tué, pillé les humains, ils reviendront corrompre l’esprit d’Arden. » La dryade ne baissa pas les yeux, mais son aspect rappela à l’elfe un saule, comme s’il avait touché un point sensible. « Il n’a déjà que trop souffert par la faute de cette engeance chaotique. Nous avons là l’occasion d’en éliminer des centaines. En aidant les Keigh-Mon. » Il prononça ces derniers mots dans un souffle.

_ « Mais ce que tu me demandes… cela n’a pas été fait depuis si longtemps. » La voix de Myla qui avait d’habitude le son d’une cascade d’eau fraîche avait prit le ton du désespoir. Linuath prit sa main et l’enserra des deux siennes.

_ « Cela doit être fait, nous n’avons pas d’autres choix. Ils comprendront. Que te dit l’Esprit d’Arden ?» Murmura-il d’une voix douce. La dryade soupira.

_ « Je ne le sens presque plus. Je me rappelle de mes premiers siècles de vie, où il était aussi puissant qu’un orage d’été en moi. Mais à présent, il disparaît. » Elle ne pouvait pleurer au sens propre du terme, mais l’elfe ressentait sa détresse comme un poignard en plein cœur. La mort de l’Esprit de la Forêt signifiait également la disparition des esprits magiques qu’il avait engendré. Linuath comprenait d’autant plus la situation que si l’Esprit d’Athel Loren devait disparaître, c’est tout le peuple Asraï qui s’éteindrait avec lui.

_ « Rester ici à se lamenter ne lui rendra pas sa force. Nous pouvons au moins lui rendre un peu de sa vigueur d’avant. » Les mots de l’elfe réveillèrent une lointaine flamme d’espoir dans le cœur de la dryade.

_ « Tu as peut-être raison fils de Loren mais cette guerre ne se finira jamais. Il en restera toujours autant à combattre. » Le ton de la dryade était las. Linuath n’ajouta rien. Il resta là à regarder l’esprit des bois, tenant toujours sa main. Myla resta elle aussi silencieuse un moment, puis son regard croisa celui de l’elfe et quelque chose se passa en elle. Ce n’était pas la détermination, l’espoir ou encore la déception qu’elle lut dans le pourpre de ses yeux. Ce n’était pas même pas l’elfe qu’elle vit à cet instant mais l’esprit de la forêt d’Athel Loren. Et la profondeur de cette entité toucha chaque parcelle du corps et de l’âme de la dryade. Des flots d’émotions l’inondèrent. Elle n’avait jamais vu Athel Loren et n’avait connu que très peu d’elfes sylvains mais à cet instant c’était comme si elle avait déjà arpenté jusqu’au dernier sentier de la grande forêt du levant, respiré chaque parfum de chaque fleur et participé à toutes les batailles qu’avait livré l’esprit de Loren, avec où sans l’aide des elfes. Elle vit la souffrance, la douleur et le tourment mais elle vit aussi et surtout, la gloire, la puissance et l’espoir. Athel Loren était aussi douce que terrible. Arden ressemblait à cela avant que les hommes-bêtes et le chaos ne s’y installent. Puis ce fut comme si toute la rage du berceau des Asraï s’écoula en elle par le contact des mains de l’elfe. La flammèche d’espoir qui brûlait encore en Myla se fit brasier que sa colère alimentait et renforçait. Ses yeux d’ambre brillèrent d’un éclat nouveau et son corps prit une forme cauchemardesque, mélange de toutes les essences d’arbres vivant dans la forêt d’Arden. Linuath retira ses mains car des épines menaçantes perçaient l’écorce comme des bourgeons. Il recula de quelques pas et vit plusieurs esprits des bois sortirent de troncs, du sol ou même des rochers, répondant à l’appel silencieux de la dryade.

Lorsque celle-ci eut enfin reprit contrôle d’elle-même, elle s’approcha de l’elfe. Elle le dépassait à présent d’au moins deux pieds et Linuath ne put s’empêcher d’être impressionné. Il ne l’avait jamais vu dans pareil état.

_ « Mes sœurs me rejoindront bientôt et nous pourrons alors commencer. » Sa voix était presque aussi caverneuse que celle de Mornoth l’homme-arbre. « Mais tu dois savoir quelque chose fils de Loren. » Elle fit une pause et Linuath hocha la tête. « Ce que nous nous apprêtons à faire n’est plus qu’un souvenir dans nos mémoires. Nos frères dorment depuis si longtemps que certains ne sortiront jamais de leur sommeil. »

_ « Je le sais fille d’Arden. » Répondit solennellement l’elfe. Myla reprit la parole.

_ « Tu dois également savoir que nos frères et nos sœurs qui nous accompagneront ne feront que peu de cas des humains. » Une pause puis « peut-être même de toi » Linuath parut réfléchir un instant.

_ « Je comprends. Je tâcherai d’avertir les Keigh-Mon. » Myla hocha la tête à son tour.

_ « Alors il me faut maintenant partir. » elle fit volte-face puis s’immobilisa. « Sois prudent. » Ajouta-t-elle avant de s’enfoncer dans les bois.

Linuath reprit le chemin du bois de pins, le plus rapidement qu’il put. Il était proche des hommes-bêtes, il pouvait sentir leur odeur de mort mais plus que tout il pouvait sentir la corruption de Cyanathair. Il s’était incarné dans ce shaggoth et il avait soif de massacre, une soif qui ne pouvait s’étancher, car il était l’essence même du chaos, l’absence de vie, la parfaite opposition d’Athel Loren, incarné par Orion et Ariel. Linuath accéléra sa cadence, bondissant agilement d’arbre en arbre aussi facilement que s’il avait couru sur le sol.

Les combats avaient déjà du commencer, il entendait le son des cornes et des tambours. Il fallait que les lignes bretonniennes tiennent jusqu’à leur arrivée. Mais il fallait aussi que Myla réussisse.

L’elfe arriva enfin dans sa cabane, où il déposa rapidement sa cape, elle ne lui serait d’aucune utilité en plein combat. Se faisant, son collier se libéra de son cou et tomba sur le sol en bois vivant. Linuath ne s’en rendit pas compte et s’apprêta à quitter la pièce lorsqu’un petit couinement attira son attention. Il n’eut pas le temps de se retourner qu’un écureuil sauta sur son épaule et vînt se blottir contre lui, frottant son museau humide sur son cou.

_ « Merci d’être venu mon ami » Dit-il au petit rongeur en le prenant délicatement dans ses mains. « J’espère te revoir mais si ce n’est pas le cas, tâche de bien prendre soin de toi. » Il le reposa sur sa couche. « Adieu » Murmura-t-il avant de quitter sa cabane.

Glowynn l’attendait déjà dehors et l’accueillit comme toujours d’un petit cri. L’elfe s’installa sur son dos sans un bruit puis ils quittèrent la plate-forme naturelle et s’en furent vers la lisière des bois. Linuath adressa une prière à Isha pour que la cérémonie du réveil qu’avaient entrepris Myla et ses sœurs dryades ne soit pas vaine. Ils allaient avoir besoin de toute l’aide disponible.

Dans le lointain, le tonnerre gronda sans toutefois qu’aucun éclair n’ait zébré le ciel. L’elfe n’y prêta pas attention mais l’écho ressemblait à s’y méprendre à un rire animal.

A cet instant en Loren, des larmes coulaient le long des joues d’Ariel.

Linuath -

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Pas mal !!!

En tous cas Inxi, merci de suivre assidument mon histoire !

Une des trois meilleures du fofo que j'ai jamais lu ! Avec Iliaron qui se débrouille bien et Warza ^^ Y en a d'autre bien sur, mais pas recement :mrgreen:

Bon sinon, je n'ai point vu de fautes ! Pour une fois que j'ai rien à dire :D De toute, je crois que j'ai la flemme de quoter :mrgreen: En ce moment, vous le faites très bien et j'ai pas envie de repasser derrière vous ^_^ ( D'ailleurs bien que longue, ta methode de correction de la forme est pas mal ! )

Bon sur le fond, les elfes vont entrés en guerre et ca promet :D Bien que tu mettes des doutes, on se dit quand meme qu'ils vont arriver. La question sera à quel moment !? Un bon passage assez triste, bien travaillé sur les émotions ! J'ai apprécié !

Encore !

@+

-= Inxi =-

PS : Normal pour ton peu de lecteurs ^^ T'as vu l'intervalle de temps avant que tu reprennes :mrgreen: Tes premiers lecteurs reposent en paix xD Dur de rattraper ensuite ^^

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Ne déséspère pas, je lis encore (toujours ^_^), et je rejoins Inxi sur une des trois meilleures que j'ai jamais lu ici (voir même la meilleure, mais faut dire que je n'ai jamais lu en entier, ni Warza, ni Iliaron :mrgreen:), si je ne réponds pas, c'est que je n'ai absoluement rien de constructif à dire (pire que d'habitude, c'est dire :D), mais vu que tu es en train de prendre le faible nombre de lecteur comme excuse pour ralentir la production, il faut te prouver qu'Inxi n'est pas le seul à lire. :mrgreen:

Vivement la suite donc ^^

Roujio, la constructivité, c'est le mal...

EDIT: Mais je le lis, je n'ai pas attendu ton conseil :mrgreen: (enfin, pas visible vu que la bas non plus je ne laisse pas des masses de messages, mais bon :D)

Modifié par Roujio
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Je me permets d'intervenir aussi :crying::D.

Moi je t'avoue que la lenteur ne me gêne pas plus que ça. Faut dire, je serais bien mal placé pour parler :D:mrgreen::mrgreen:.

En tout cas, tout ça pour dire que tu fais du très bon boulot mon vieux!

Et n'aie aucune crainte pour ce qui est de la fréquence de tes posts, il y aura toujours quelqu'un d'encore plus lent :mrgreen:.

Bahan ^_^

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Merci à tous !

Là je dois avouer que ces trois réponses m'ont fait vraiment plaisir ! ( accessoirement redonner un coup de motivation :wink: )

ça me flatte que vous trouviez cette histoire sympatique mais Roujio, je t'en conjure, si tu as du temps devant toi, va lire le récit d'Inxi l'ascension d'un héros

Non seulement lui est régulier dans ses posts, mais en plus ça se lit comme un charme et c'est vraiment prenant !

(et je le pense, c'est pas du cirage de pompe de bas-étage)

Donc pour vous (et pour les autres), la suite

« La ligne ! Tenez la ligne Par la Dame ! » Mugit le Baron Michel de Cerfcourt qui venait de rallier un régiment d’hommes d’armes. Les hommes-bêtes avaient surgi des bois quelques instants auparavant, juste après que le dernier peau-verte n’en soit sorti et ils avaient chargé orques et humains confondus sans plus attendre. Ce qui restait de la waaagh avait été pris au dépourvu, le plus grand désordre régnait dans leurs rangs et la plus grande partie de l’armée avait d’ores et déjà fui le champs de bataille. Il ne restait guère plus qu’une centaine d’orques, un géant, une poignée de trolls de pierres ainsi que la garde d’orques noirs, sans oublier le Seigneur de la waaagh juché sur sa vouivre. Le Baron leva les yeux vers celui-ci ; le monstre ailé battait régulièrement des ailes tout en faisant du sur-place, comme s’il ne savait plus quoi faire. Mais Michel de Cerfcourt n’était pas homme à réfléchir sur des choses sans importance ou même à parler inutilement, aussi reporta-t-il son attention sur le combat dans lequel il était engagé. La lutte était âpre : une troupe de ungors accompagnés de quelques gors s’était jetée sur le régiment de hallebardiers qui avait tourné les talons presque aussitôt malgré les injonctions de leur sergent. Le Baron était arrivé juste à temps pour les rallier et se battait maintenant avec eux. A ses côtés, Guy de Chaunon faisait virevolter son épée du haut de son destrier caparaçonné en remuant les lèvres. Le noble bretonnien se douta que ce devait être des prières à la Dame du Lac. Il suivit son exemple et entonna la Chanson de Gilles Le Breton.

Un homme-bête se jeta devant son cheval qui cabra avant de marteler de ses sabots cloutés le crâne de l’engeance chaotique. Le Baron leva sa lame et l’abattit sur un gor qui mettait à mal un hallebardier. Celui-ci remercia vivement le noble qui ne daigna même pas lui accorder un regard. Il poussa son destrier en avant et rejoignit le chevalier de la quête aux prises avec une poignée d’ungors. Il le salua d’un hochement de tête et décapita une des créatures hybrides. Guy para un coup de lance avec son bouclier et répondit d’un revers qui laboura la poitrine d’une autre lorsqu’il lança :

_ « Sire ! Derrière vous ! » Michel de Cerfcourt leva juste à temps son écu pour parer une masse d’arme qui l’aurait très certainement blessé à mort si ce n’était pas tué sur le coup. Il fut néanmoins déséquilibré et pencha dangereusement sur le côté de sa selle. Il se rattrapa au pommeau de sa main droite mais baissa de ce fait sa garde. Un ungor qui n’attendait qu’une pareille occasion projeta sa lance vers le Baron bretonnien. Mais le fer rouillé de l’arme n’atteignit pas sa cible. Guy de Chaunon s’était interposé, le bouclier levé, encaissant le coup qui aurait pu être mortel puis éventra le responsable d’un revers meurtrier. Avec un signe silencieux de la tête qui fit office de remerciement, Michel de Cerfcourt reprit le combat.

Le chevalier de la Quête resta un instant en arrière pour reprendre son souffle. L’elfe n’avait pas menti, les hommes-bêtes étaient innombrables et une partie seulement avait quitté les bois. Ils continuaient à se déverser sur la plaine mais lentement car les bretonniens, indirectement aidés des peaux-vertes, parvenaient à les contenir plus ou moins à la lisière de la forêt d’Arden comme l’avait conseillé l’Asraï. Guy se rendit compte qu’il ne connaissait toujours pas son nom. Il ne le lui avait pas dit lors de leur première rencontre et n’avait pas voulu le dévoiler au roi même. Il avait du mal à cerner cette race qu’étaient les elfes. Certes il n’en avait connu qu’un et cet unique spécimen, il ne l’avait rencontré que deux fois. Mais il avait cette vague impression que son attitude pouvait être généralisée à leur race entière. Cet orgueil, ce dédain vis-à-vis des humains et surtout cette condescendance qui les caractérisaient, autant de facettes qui les rendaient arrogants et méprisables aux yeux de Guy.

Lorsqu’il était chevalier du royaume, peu avant d’entreprendre la Quête, alors qu’il habitait encore son domaine dans le duché de Quenelles, il avait entendu des rumeurs sur deux autres peuples elfes qui viendraient d’outre-mer. Mais Guy n’était pas homme à croire à n’importe quelle fabulation, tout droit sortie de l’esprit naïf de simples gueux. Pourtant s’il existait un royaume elfe en Bretonnie, il pouvait en y avoir d’autres autre part. Le monde était vaste et à sa connaissance, personne n’avait exploré toute son immensité. Peut-être ces rumeurs étaient-elle fondés après tout. Toujours est-il que ces elfes des bois sont nos alliés, pensa-t-il. Ils avaient beau être parmi les êtres les plus suffisants, ils avaient respecté le traité d’alliance datant du fils de Gilles le Breton. Guy doutait que plus d’une poignée de personnes en Bretonnie eusse connaissance de ce traité. Lui-même l’ignorait jusqu’à sa rencontre avec l’elfe dans la forêt d’Arden. Il venait pourtant du duché de Quenelles qui avait la réputation d’entretenir, depuis l’avènement de la Bretonnie, des relations amicales avec Athel Loren. Peut-être le Duc rencontrait-il de temps à autre le peuple fée comme les appelaient les paysans. Guy ne pouvait que formuler des hypothèses à ce sujet.

Et cet elfe dont il ne connaissait pas le nom. Cet elfe qui lui avait sauvé la vie deux fois. Il ressentait quelque chose s’étrange, une sorte d’intuition. Comme si la Dame l’avait mis sur son chemin dans un but bien précis. Comme si leurs destins étaient liés. Mais cet elfe était parti et il ne le reverrait jamais. De cela il en était presque certain. Ce pressentiment ne faiblissait pas pour autant. Il décida de ne plus y penser et s’en remit à la Dame Du Lac. Elle seule allait décider de son destin et cela lui suffisait.

De là où il était, Guy ne pouvait avoir une vue générale des combats, aussi fit-il monter son cheval sur un petit tertre situé tout près. Lorsqu’il posa son regard sur la bataille, son cœur se serra. Les rangs bretonniens n’étaient pas loin de céder sous le poids des innombrables hommes-bêtes, il ne fallait pas être fin stratège pour s’en apercevoir. D’un moment à l’autre une ou plusieurs brèches déchireraient les lignes humaines et alors plus rien n’empêcheraient les chaotiques de sortir des bois et de déborder les bretonniens puis de les encercler et enfin de les massacrer. Il n’y aurait pas de pitié, Guy le savait. Les hommes-bêtes ne faisaient pas de prisonniers et aujourd’hui ne feraient certainement pas exception à la règle. De toute façon, le chevalier de la Quête ne réclamait aucune pitié car il n’en monterait pas lui-même à cette putride engeance. S’il devait mourir en ce jour, alors telle était la volonté de la Dame. Son seul regret serait de ne pas avoir pu continuer sa Quête jusqu’à se monter digne de boire au Graal. Il combattrait jusqu’à la fin, il s’en fit la promesse, ferait honneur au serment des chevaliers et emporterait autant de créatures chaotiques qu’il pourrait avec lui dans le trépas.

Fort de cette résolution, il décida de rejoindre l’endroit où la lutte était la plus difficile, le Baron Michel de Cerfcourt se débrouillerait bien sans lui. Il ne lui fallut pas longtemps pour décider de sa destination : là où les lignes bretonniennes et peaux-vertes se rejoignaient, à l’extrémité de la plaine. Car non seulement les humains devaient y combattre les hommes-bêtes, mais également les orques. D’un coup de talon, il intima à son destrier d’avancer, lorsqu’il fut descendu du talus, il le lança au galop dans la direction voulue. Puis un point noir dans le ciel gris attira son regard. Il semblait se diriger vers la bataille et au bout d’un moment, il fut assez proche pour devenir une grossière silhouette.

Une silhouette qui ressemblait étrangement à un oiseau. Le chevalier sourit derrière son casque de métal bosselé par les combats.

Il s’était trompé. Il reverrait peut-être cet elfe dont il ne connaissait pas le nom.

Linuath - sur le chapitre 8

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Bon bah c'est un chapitre où je vais pas être très constructif... Vu qu'il n'y a pas de défauts ou si peu que je les vois pas ^_^

Bon pour le fond, c'est plus que correct. Un bon passage de combat où tu te fais plaisir avec les descriptions. Une bonne action bien rythmée est facile à suivre, sans confusion... Que du bonheur !

Sinon même pas de fautes :wink:

Joli !

@+

-= Inxi =-

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