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Warhammer Forum

La loi du plus fort


Fourberass

Messages recommandés

  • 2 semaines après...

Désolé de répondre si tard, çà fait déjà un bon bout de temps que j'ai lu cette suite. Elle me plait un peu moins que les autres, même en restant de la haute littérature: je m'était attaché au gang de Franky, moi :D:):D ...

En tout cas, cette histoire illustre bien le concept de chaîne alimentaire :P (et oui, ya pas que Bark qui a compris :) ).

TH, qui attend la suite mais qui n'aime pas trop les Delaque... :clap::D

Modifié par Tano Heefa27
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Here comes the suite qui s'est fait attendre :D ...

Vers minuit, des ombres furtives rodaient autours d’un terrier désaffecté dans les faubourgs crasseux de la colonie. Les Delaque s’étaient rassemblés autours du bâtiment , leurs longs manteaux noirs et leur teint cadavérique faisait penser aux vampires des vielles légendes de l’ancienne Terra.

La banlieue de Dust Falls était un vaste bidonville de plusieurs centaines d’habitants. Un amas improbable de bâtiments aux formes torturées, amassés les uns sur les autres sans la moindre cohésion, le tout ressemblant fortement à une gigantesque décharge. La plupart des bâtiments n’étaient que des taudis construis avec des matériaux de récupération : des entrelacs de poutrelles rouillées, de bidons vides, de plaques de tôles ondulées et de morceaux de Rocbéton arrachés aux ruines de vielles usines.

L’aspect particulièrement décousu de l’ensemble laissait présager que tout pouvait s’écrouler d’un moment à l’autre…

Les ruelles sordides et boueuses, parsemées de monceaux d’ordures, exhalaient des remugles abominable où se mêlait vapeurs d’essence, odeur d’urine, de crasses et des relents de pourriture si puissants qu’ils se matérialisaient dans l’air sous formes de miasmes infects et noirâtres.

L’endroit était habité par les classes les plus pauvres et la lie de la colonie. Les Delaque s’étaient faufilés sans encombre à travers le chaos urbain des faubourg et se tenaient maintenant devant leur objectif : un repaire de Spirit’s junkies », le dernier de la liste…

Les Revenants Delaque avaient déambulés toute la nuit dans la colonie, œuvrant à leur sombre besogne dans la plus grande discrétion.

Les intermédiaires, des dealers de drogues engagés par les Delaque pour le trafic de Spirit de leur employeur, avaient été éliminés les uns après les autres par les méthodes variées et peu scrupuleuses des Revenants : abattus dans le dos, poignardés au détour d’une ruelle, défenestrés du haut d’un immeuble…

Certains s’étaient même vu obligé de s’injecter leur propre marchandise jusqu'à l’overdose. Tous les corps dérivaient à présent au fin fond des égouts et finiraient bientôt leur course au plus profond de l’Abysse, le tombeau des gêneurs…

Une fois les listes de clients récupérées ceux qui purent être localisés furent également éradiqués, avec beaucoup moins de discrétion pour la plupart. Les règlements de comptes entre camés avaient offert aux Delaque l’opportunité d’agir en toute impunité. Maintenant, il ne restait plus au groupe dirigé par Hans que ce repaire de drogués à investir, et les derniers témoins seraient hors circuit…

Les huit hommes de mains, réunis en demi-cercle devant l’entrée du terrier en ruine, recevaient les dernières consignes de Hans avant de passer à l’action :

« Soyez prudents messieurs, d’après nos information ils sont une douzaine à l’intérieur. Impossible de savoir quel genre de pouvoirs psychiques ils ont pu développer grâce au Spirit, alors soyez rapides et efficaces. Schultze et Frank, vous contournerez le bâtiment et vous mettrez en position pour intercepter les éventuels fuyards. Kurt vous mènerez l’assaut, Otto et moi restons ici pour vous couvrir avec le lance-flamme. »

Kurt renifla de mépris mais ne fut pas étonné par la manœuvre de Hans. Il refusait de se salir les mains sur de pauvres camés alors il l’envoyait, lui, à l’assaut du menu fretin. A moins qu’il ne fusse vraiment effrayé par les pouvoirs potentiels de ces junkies dopés au drogues psychique. Kurt se doutait que Hans en savait plus qu’il ne voulait le dire sur cette étrange affaire. Qui pouvait bien être ce mystérieux commanditaire qui les payait une fortune, les Delaque tout comme les commanditaires, pour écouler cette drogue et ensuite massacrer tous les clients? Kurt se jura de tirer cette affaire au clair un jour.

En attendant, l’Empereur seul sait ce qu’ils allaient trouver là-dedans…

Il se dit que c’était l’occasion de mettre son grain de sel et il s’adressa donc à Hans :

« Si je puis me permettre, je suggère que pour l’assaut nous utilisions le lance-flamme d’Otto dont la puissance de feu sera optimisée en milieu confiné. »

Otto, que l’on avait surnommé « le fou » à cause de ses penchants pyromanes et sadiques, se mit à sourire de toutes ses dents à l’évocation de cette idée.

« De plus… », ajouta Kurt, « …la milice croira à un incendie accidentel comme il y en a tant dans le secteur et n’entamerons donc aucune enquête… »

Un silence admiratif suivit la déclaration de Kurt et tous se tournèrent vers Hans, guettant sa réaction. Celui-ci esquissa un sourire puis répondit de sa voix murmurante :

« J’y songeait justement, excellente initiative Kurt ! »

Kurt acquiesça d’un hochement de la tête mais une colère sourde grondait en lui.

« Pauvre con… », pensait-il avec rage, «…Tu essayes de sauver les apparences, mais tu es pitoyable ! »

Puis Hans fit signe à ses hommes de se mettre en position.

Schultze et Frank longèrent le bâtiment et vinrent se dissimuler derrière un mur à moitié effondré de l’autre côté du repère. Quant à Kurt, Otto, Gunther et Mikaël, ils se préparèrent à pénétrer à l’intérieur. Quelques instant plus tard, la porte du terrier volait en éclats et les Delaque faisaient irruption dans la pièce, fusils et lance-flamme à la main.

Les junkies étaient entassés dans la vaste pièce envahie par la pénombre, la plupart d’entre eux plongés dans la torpeur de la drogue et d’autre endormis sous de vielles couvertures ou sur les restes de canapés miteux. La pièce empestait l’odeur des hommes vivant les uns sur les autres et de forts relents de drogues hallucinogènes donnaient le vertige à ceux qui les respiraient.

Les camés émergèrent de leur léthargie avec force cris de panique et lorsque les Delaque ouvrirent le feu, ils furent prit d’un soudaine hystérie tel un nid de cafards effrayés par la lumière.

Kurt ouvrit les hostilités en faisant exploser l’abdomen du plus proche junkie d’une balle de fusil à bout portant. Puis ce fut Otto qui se mit à enflammer tout le mur ouest avec son arme dans un crie de joie hystérique, en profitant pour transformer deux drogués en torches humaines qui se débattirent en hurlant. Immédiatement après, deux autres camés furent fauchés par les rafales de plomb qui volaient dans la pièce tels des nuées d’insectes métalliques et sifflants.

En quelques instant un chaos sans nom s’était emparé des lieux. La moitié de la pièce était en proie aux flammes, les balles sifflaient en tous sens et la plus grande confusion régnait entre les combattants.

L’odeur oppressante du Napalm et du souffre envahissait les lieux du combat ou régnait un vacarme infernal : le hurlement des flammes et les coups de feu couvraient les cris de panique et de rage des protagonistes.

Kurt se tenait en première ligne au milieu de la pièce, le double canon de son fusil encore fumant à la main. Déjà huit adversaires venaient de rendre l’âme. Soudain Kurt aperçut l’un d’entre eux émerger de derrière un tas de gravas près du mur nord. Le drogué était barbu et dans ses yeux exorbités brillaient les lueurs de la folie.

Le junkie hurla et brandie sa main grande ouverte vers Kurt. Il sentit alors l’air vibrer autours de lui et eu l’impression qu’une vague invisible le repoussait soudain. Il fut projeté plusieurs mètres en arrière et vint percuter lourdement le mur derrière lui.

Tout en massant son crâne endolori, il tenta péniblement de se redresser lorsqu’il fut soudain témoin d’une scène étrange sur sa gauche :une femme appartenant au groupe de Spirit’s Junkies vint se camper devant Otto et son lance-flamme.

A peine le balaise eut-il le temps de braquer son arme vers elle qu’une nuée d’éclair crépitants émergeants du front de la femme vinrent frapper le réservoir de Napalm qui explosa subitement dans le dos d’Otto. Celui-ci s’écroula à genoux en hurlant de douleur alors que les flammes dévoraient son manteau.

« Alors c’était donc vrai… », se dit Kurt, « …ces camés possèdent de vrais pouvoirs psychiques ! Cette drogue fonctionne donc vraiment…»

Kurt n’attendit pas que d’autres manifestations étranges se produisent. Il dégaina son pistolet bolter et logea rapidement une balle dans la tête du vieillard qui explosa en projetant des morceaux de crânes et de cervelles sur les murs alentours. Quant à Gunther et Mikaël, ils avaient braqué leurs armes sur la fille qui fut littéralement déchiquetée par la volée de plomb qui s’abattit sur elle.

Puis un calme relatif revint sur les lieux du massacre. La moitié du mur nord était à présent en feu, faisant craquer les poutres du plafond et danser de grandes ombres dans toute la pièce.

Le sol était couvert de cadavres de drogués en charpie ou carbonisés. Les murs de la salles crépitaient bruyamment, faisant peser la menace d’un effondrement soudain. Une chaleur atroce et une épaisse fumée âcre emplissaient l’atmosphère, réduisant la visibilité à quelques mètres et faisant tousser les combattants.

Mikaël vint porter secours à Otto qui jurait en se roulant frénétiquement sur le sol pour étouffer les flammes qui lui brûlaient le dos. Pendant ce temps Kurt et Gunther pointaient leurs armes vers le fond de la pièce, guettant le moindre mouvement suspect au milieu de l’incendie. C’est alors qu’ils furent témoins d’un spectacle des plus déroutant : Les flammes qui dansaient un peu partout dans la pièce se mirent à tourbillonner et à se rassembler vers le fond de la pièce…

Modifié par Fourberass
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Waaw je commence presque à les aimer ces Delaque :):D:D ... :clap:

J'ai bien aimé quant même, ya beaucoup d'action, et puis cette sombre affaire est passionnante bien que dégoutante vue la cruauté des Delaque.

Au fait, Otto, çà veut pas dire essence, en allemand :) ?

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La suite (pour Tano, essence en allemand c'est Benzin :D ...):

Puis au milieu de cet enfer, apparut une silhouette sombre qui semblait pouvoir traverser les flammes sans le moindre dommage. En fait, elle semblait même les attirer vers elle pour s’en parer comme un manteau de feu ardent.

Les Delaque furent abasourdis devant cette vision hors du commun. L’homme qui s’avançait vers eux était torse-nu et ne semblait se préserver du feu que par la seule force de sa volonté. Par le biais d’un pouvoir exceptionnel il s’était entouré d’une puissante aura de flammes et fixait à présent les Delaque de son regard incandescent. Ses yeux étaient tel des charbons ardents, sa peau était comme du métal chauffé à blanc et les veines qui apparaissaient sur ses tempes semblaient charrier de la lave en fusion plutôt que du sang. Pris de panique, les Delaque ouvrirent le feu sur lui mais constatèrent avec stupéfaction que leurs balles se désintégraient au contact du corps surchauffé de leur ennemi.

Le Wyrd leva alors la main vers ses adversaires décontenancés et de puissants éclairs d’énergie psychique se mirent à crépiter autours de son crâne.

Instinctivement les Delaque reculèrent d’un pas et se préparèrent au pire. La fuite aurait peut-être été la meilleur solution mais il y avait quelque chose d’hypnotique dans la sarabande de flammes brûlante qui dansaient autours du Wyrd Pyro.

Mais soudain, quelque chose d’inattendu se produisit : Les hommes en noir s’attendaient à être frappés par un feu vengeur alors que l’air se mettait à vibrer autour du poing serré du Wyrd, mais ils le virent brusquement s’agripper la tête à deux mains en grognant de douleur.

Les veines de son front se mirent à pulser et son crâne semblait se gonfler et se déformer sous le coup d’une puissante pression interne. C’est alors que le Wyrd se raidit et renversa la tête en poussant un hurlement de douleur inhumain qui glaça le sang des Delaque dans leurs veines malgré la chaleur infernale qui régnait dans la pièce.

Puis dans un éclair de lumière aveuglante qui fit pleurer les yeux photosensibles des Delaque, le Wyrd fut soudain embrasé par un feu bien plus étrange et bien plus puissant que celui qui l’entourait.

Les hommes de Kurt furent envahis par une peur inexplicable, instinctive, comme si une sombre et puissante entité cachée dans l’ombre avait jetée son attention sur les lieux du carnage et prenait plaisir à torturer les Wyrd en face d’eux.

L’instant d’après, le Pyromancien disparaissait dans une explosion de flammes noires, le réduisant soudain en un vulgaire tas de cendres fumantes.

Un calme subit s’empara alors de la pièce. Les Delaque, éberlué et incrédules, fixaient avec stupéfaction ce qui restait de leur ennemi. On n’entendait plus dans la pièce que le léger crépitement des flammèches qui finissaient de se consumer. La plupart des flammes avait été absorbé par le corps en fusion du Wyrd Pyro qui avait ainsi étouffé l’incendie. Les Spirit’s Junkies étaient tous morts à présent…

Peu après, Hans et les derniers Delaque restés au dehors pénétraient dans la vaste pièce aux murs noircies par les flammes et au sol jonché de cadavres.

Hans toussota en passant le pas de la porte et dissipa la fumée âcre d’un geste négligeant de la main. Il s’immobilisa, jeta un coup d’œil circulaire à l’intérieur de la pièce puis se dirigea vers Kurt à qui il exigea un rapport détaillé de la situation. Hans écouta impassible le rapport de son lieutenant, réagissant à peine au récit des manifestations psychiques qui avaient eu lieu durant le combat.

Lorsque Kurt eu terminé, Hans se dirigea sans un mot vers le centre de la pièce en examinant attentivement tous les recoins du repaire dévasté. Kurt le suivit du coin de l’œil, l’observant faire son inspection en résistant à l’envie grandissante de lui hurler son mépris. Ce couard était resté à l’abris pendant qu’ils avaient fait tous le sale boulot, et maintenant il faisait son important et prenait des airs supérieurs. Il le soupçonnait même d’avoir été au courant de l’importance du danger et de l’avoir donc envoyé en première ligne dans l’espoir que les camés lui règle son compte…

Hans se tourna alors vers lui et lui dit d’une voix chargé de reproches :

« Vous avez manqué de prudence Kurt. Par votre faute, Otto aurait put être tué…Cela aurait été regrettable pour vous… »

Le visage de Kurt se figea soudain en une expression déterminée. Rapide comme l’éclair, il dégaina son pistolet bolter et le pointa vers la tête de Hans. Les Delaque rassemblés dans la pièce laissèrent échapper un cri de stupéfaction. Hans, pris par surprise, eu à peine le temps de plonger la main dans le revers de son manteau pour en tirer son arme.

Kurt ajusta sa cible avec précision et une grande détonation retentit…

La balle siffla à l’oreille de Hans puis, dans sa trajectoire mortelle, vint toucher le junkie en pleine tête qui explosa en mille morceaux et l’impact projeta violemment son corps contre le mur.

Hans fit volte-face et vit que derrière lui le cadavre du junkie décérébré gisait sur le sol, les mains encore crispées sur une lourde barre de métal rouillée. Hans n’en crut pas ses yeux : le camé s’était visiblement dissimulé dans une aspérité du mur, disparaissant aux yeux de tout le monde grâce à ses pouvoirs psychique de caméléon. Il avait ensuite attendu le moment propice pour émerger de sa cachette et frapper le chef des Delaque depuis les ombres.

Et Kurt était le seul à l’avoir repéré à temps…

Hans se retourna vivement vers Kurt et le fixa d’un air stupéfait. Il était sidéré…Kurt venait de lui sauver la vie, lui qu’il n’aurait pas hésité à accuser si une trahison avait eu lieu dans les rangs des Delaque.

Kurt venait de le protéger alors qu’il aurait été facile de le laisser mourir sous les assauts du Spirits’ Junkie embusqué. Hans, qui ne pouvait imaginer son lieutenant faire autre chose que lui nuire, en resta sans voix…

Kurt pointait toujours le canon fumant de son pistolet bolter vers Hans, qui crut même pendant un instant qu’il allait finalement l’abattre…

Puis Kurt abaissa lentement son arme et fixa Hans sans mot dire. Un lourd silence régnait dans la pièce alors que tous observaient la scène sans un bruit. Puis Hans finit par prendre la parole d’une voix hésitante :

« Bien…Bien joué Kurt, vous m’avez sauvé la mise… ».

Kurt le regardait avec intensité, il semblait perdu dans ses pensées.

« Je n’ais fait que mon devoir… », sa voix n’était plus qu’un murmure.

Modifié par Fourberass
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Excellent :D:clap::wub: ! Là tu touche le vraiment bon! Je suis sur le c** tellement c'est bien écrit ^_^ !

Bravo aussi pour ton orthographe qui s'améliore :wink: .

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coucou :clap: ! Voilà une suite qui reponds à toutes mes attentes: tu as trés bien sut develloper l'animosité entre Hans et Kurt tout au long de ce récit et le rebondissement de la dernière partie était vraiment bien mené ^_^ !pendant un instant, j'ai vraiment cru qu'il allait le buter :lol: !!! Ce que j'aime énormement dans ce récit aussi, c'est le fait qu'on soit partit d'un simple petit meurte (désolé jhonny :wub: ...) et qu'on découvre finalement que c'est la base de ce qui semble être une vaste conspiration...

Enfin du tout bon quoi, j'attends la suite :wink::D:wub: !!!

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Et ça continu, j'espère que ca vous plaît toujours :clap: :

Quelques minutes plus tard, le repaire de drogués étaient en proie aux flammes et une foule de colons paniqués se mettaient en branle pour éteindre tant bien que mal l’incendie.

Pendant ce temps là, les Delaque s’étaient évanouis dans la nuit à l’insu de tous et se dirigeaient maintenant vers leur dernière cible : Le repaire d’Icarus.

Le groupes de « Revenants », enfants de l’obscurité, se faufilait sans un bruit à travers les sombres ruelles de Dusts Falls, Hans menant la troupe.

Kurt, quant à lui, se tenait un peu à l’écart. Il repensait aux événements qui avaient eu lieu dans le squat de Spirits’ Junkies : Lorsqu’ils avaient quitté le repaire, tous ses camarades l’avaient modestement félicité pour sa présence d’esprit et son action d’éclat. Kurt s’était contenté de hausser les épaules et d’esquisser un léger sourire satisfait.

Puis à sa grande surprise, Hans était venu discrètement lui adresser la parole. Tel un spectre noir se tenant au dessus de son épaule, il lui avait murmuré ces quelques paroles :

« Félicitation encore pour ton initiative. Je vois que je t’ais bien formé. Sache que j’en toucherais un mot au Baron à notre retour… »

Puis Hans avait rejoint la tête du groupe, laissant Kurt songer à ce qu’il venait de dire.

« Je t’ais bien formé… », quel culot pensa Kurt avec colère. Mais à présent il pouvait se considérer comme étant dans les petits papiers du chef. Il n’aurait jamais imaginé que ce bâtard insensible de Hans puise lui être ainsi reconnaissant.

« Hé bien tant mieux pour moi… », songea-t-il.

Un sourire narquois apparu au bord des lèvres de Kurt.

Une heure plus tard les Delaque avaient atteint l’entrée du repaire d’Icarus, l’un des plus important trafiquant d’armes et de drogues de tout Dusts Falls. L’accès à son repaire souterrain était infranchissable pour quiconque ne faisait pas partie de ses relations. De nombreuses portes en plastacier renforcé, des pièges et une véritable petite garnison le protégeait jour et nuit des éventuels intrus. Ou presque…

Le petit groupe s’était rassemblé devant les quelques marches qui s’enfonçaient dans les ténèbres d’un vieux porche jusqu'à l’énorme porte d’entrée du bunker souterrain, dissimulé sous les ruines d’une usine désaffectée.

Hans se tourna vers ses hommes et s’adressa à eux de sa voix caverneuse et murmurante :

« Kurt, tu viens avec moi… », l’expression de ce dernier trahit sa surprise, « …les autres vous faîtes comme prévu. On se retrouve à l’intérieur dans environs vingt minutes. »

Sans plus attendre, les Delaque se dispersèrent dans la ruelle et disparurent dans les ténèbres. Quant à Hans et Kurt, ils empruntèrent l’escalier et descendirent vers l’obscurité des souterrains.

Arrivé devant la lourde porte d’entrée, Hans pressa un bouton qui bourdonna péniblement puis quelques secondes plus tard, une voix sèche et grésillante retentit dans le haut-parleur au-dessous :

« Mot de passe ? »

Hans se pencha vers le micro et murmura :

« Bloodshot… »

Le silence se fit au bout de l’interphone, le haut-parleur grésillant faiblement. Puis la voix aux accents métalliques reprit :

« Qui demande Icarus ? »

Hans chuchota à nouveau près du micro :

« Hans Gruber. Je viens de la part du Baron… »

Le haut-parleur cliqueta et le silence se fit.

Puis le bourdonnement d’un mécanisme retentit derrière la lourde porte qui s’ouvrit en grinçant, débouchant sur une petite pièce où se trouvait un monte-charge mécanique. Les deux hommes prirent place sur la plate-forme qui s’engouffra vers les profondeurs ténébreuses dans un grincement de câbles et des couinements de poulies mécaniques.

Alors qu’ils entamaient leur descente vers le repaire d’Icarus, Kurt jeta un regard en biais à Hans et se mit réfléchir :

Ce bon vieux Hans avait gardé le meilleur pour la fin et s’était réservé le privilège d’abattre lui-même la cible la plus importante et ainsi toute la gloire rejaillerait sur lui lorsqu’il ferait son rapport au Baron. Kurt s’en doutait depuis le début, il aurait même parié sa part de butin. Il ricana faiblement, attirant l’attention de Hans qui se tourna vivement vers lui. Puis Hans murmura d’une voix inquiétante :

« Un problème Kurt ? »

Ce dernier le fixa intensément. Puis un léger sourire narquois se dessina sur son visage :

« Non rien Hans…Je me demandais à quoi pouvait bien rimer toute cette histoire… »

Hans leva un sourcil interrogateur puis Kurt reprit :

« Je me demandais juste pour quelles raisons notre employeur tenait absolument à éliminer soudain toute sa clientèle et ses dealers ? Il me semble que ça lui à coûté pourtant assez cher de mettre ce réseau en place n’est ce pas ? »

Un silence pesant se fit entre les deux hommes, seulement interrompu par le ronronnement de l’ascenseur s’enfoncant dans les entrailles de la terre. Kurt poursuivit alors son discours :

« Et puis à quoi rime toute cette histoire de sujets-tests… »

Hans l’interrompis brutalement :

« Ca suffit ! Tu n’as pas à en savoir plus ! Tu n’est tout simplement pas accrédité. Inutile de me poser des questions… ».

Le sourire se dissipa sur le visage de Kurt qui s’excusa humblement pour sa curiosité. Mais dans son esprit, il savourait avec malice la réaction de son supérieur. Le pauvre Hans n’en savait probablement pas plus que lui sur le sujet, mais il essayait de le dissimuler derrière des excuses fallacieuses, cela crevait les yeux…

Soudain l’ascenseur s’ébranla et s’immobilisa dans un grand fracas juste en face d’une nouvelle porte de plastacier. Ils étaient arrivés au fond du repaire.

Quelques minutes plus tard, après avoir longé un long couloirs de pierres grise, les deux Delaque pénétraient dans le bureau privé d’Icarus qui congédia ses gardes du corps pour pouvoir discuter tranquillement avec ses invités.

Le trafiquant était assis derrière son bureau encombré de divers appareillages, de piles de dossier en Duroplast et de bouteilles de Whyskar vides.

Icarus était un homme trapu et de taille moyenne, engoncé dans un blouson en synthé-cuir gris et en Kevlon moulant. Son visage, aux traits coupés à la hache, témoignait de longues années de combats de part ses nombreuses cicatrices et son œil bionique droit de substitution. Son front était enserré par un bandeau rouge sang surplombé d’une coupe de cheveux à la brosse à la façon des militaires impériaux. Son aspect général faisait étrangement penser aux gangers de la Maison de Fer Orlock.

Icarus fixa les deux hommes face à lui et hocha la tête en guise de salut.

Hans se tenait debout devant son bureau, figé dans la posture propre aux « Revenants » Delaque, les mains dans le dos. Kurt attendait un peu en retrait derrière lui à sa droite. Puis Hans s’adressa à Icarus de sa voix traînante :

« Nous devons parler du sujet que vous connaissez…Sommes nous absolument seul ? »

Icarus resta impassible pendant un moment, puis il appuya sur un bouton de la console de commande devant lui. Kurt remarqua alors que le voyant de la caméra de surveillance en haut à droite venait de s’éteindre…

Kurt leva un sourcil d’étonnement, mais fut à peine surpris. Néanmoins, il fallait vraiment que l’enjeu de ce trafic soit énorme pour qu’Icarus prenne ainsi le risque de s’isoler pour garder le secret.

« Tant pis pour lui… », se dit-il, « …il va le payer de sa vie… »

Icarus s’accouda à son bureau, appuya son menton sur ses mains croisées et s’adressa à Hans :

« Voilà, nous sommes seuls. Alors, de quoi vouliez-vous m’entretenir ? »

Un silence pesant régna dans la pièce pendant un moment. Hans fixait profondément Icarus et Kurt le devina en proie à un certain malaise.

Le visage de Hans était impassible : il avait revêtu le masque du tueur froid et insensible. La tension dans la pièce était palpable, chacun guettant les réactions des autres. Puis soudain Hans plongea la main dans le revers de son manteau et dégaina son pistolet automatique qu’il braqua vers la tête d’Icarus. Le métal froid du revolver se mit à luire sous la faible clarté des néons du plafond. Icarus, frappé de stupeur, étouffa un juron et eu un mouvement de recul sur son siège.

Puis Hans, parfait dans sa silencieuse incarnation de la mort, pressa la détente de son revolver…

Modifié par Fourberass
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Hé, non, n'arrête pas comme çà :wub::clap: (le suspense me tue ^_^ ). Allez, envoie vite la suite :D .

Finallement, j'adore l'ambiance dégagée par les Delaque: on se croirait vraiment dans Matrix :lol: (lunette de soleil, suspense, mystère, fusillades, ... toutes les images des Delaque que j'ai vues jusqu'à présent me font penser à Morpheus 8-s . Mais je m'égare :wink: . Envoie vite la suite :wub: !)

Modifié par Tano Heefa27
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Son arme se mit alors à cliqueter sèchement…

Le temps sembla se figer pendant un instant dans la pièce. Chacun s’était attendu à une violente détonation et le silence qui s’abattit alors dans la pièce paru assourdissant. Le masque impassible de Hans sembla fondre comme de la cire au soleil et une expression d’incompréhension se dessina sur son visage. Icarus projeta alors son fauteuil à roulettes en arrière et sortit un fusil à pompe de sous son bureau. Cette fois c’est Hans qui eu un mouvement de recul puis le rugissement de l’arme ouvrant le feu retentit dans la pièce. Hans fut touché à bout portant d’une balle tueuse en pleine tête et fut projetée à la renverse dans une gerbe de sang puis vint s’écrouler lourdement sur le sol.

En un instant, Kurt dégaina à son tour son pistolet bolter et ajusta son tir. Dans une violente détonation le bolt explosif vint toucher Icarus à la trachée, faisant exploser sa gorge dans un jaillissement sanguinolent en manquant de lui arracher la tête.

Le contrebandier et son siège tombèrent à la renverse derrière son bureau, éclaboussant les murs d’un épais flot de sang.

Le silence se fit à nouveau dans la pièce, seul résonnait encore le tintement des douilles retombant sur le sol et le gargouillement du sang qui dégoulinait à grands flots de la gorge d’Icarus.

Kurt se retrouva seul, debout au milieu des corps. Une forte odeur de poudre, de fumée et de sang régnait dans la pièce. Soudain il entendit une sorte de cri aigu étranglé sur sa gauche. Il tourna lentement la tête en direction du bruit et fut surpris par ce qu’il vit :

Hans, étalé de tout son long sur le sol et la tête reposant dans une flaque de sang sombre, essayait désespérément de remuer les lèvres.

Kurt n’en crut pas ses yeux : Il était encore vivant ! Il s’approcha de lui et remarqua que toute la partie supérieure gauche de son crâne avait été arraché par la balle tueuse, exposant ainsi une partie de son cerveau endommagé par le projectile.

Kurt se mit à sourire. Pour tout dire, c’était inespéré…

Il se pencha au-dessus de Hans et constata que celui-ci était visiblement paralysé. Il était raide comme la justice mais néanmoins agité de convulsions et de tressaillements. Des sons désarticulés chargés de désespoirs émergeait de la gorge de Hans, seuls ses yeux vivaient encore derrière leurs philtres optiques.

Hans tourna son regard vers Kurt et constata avec inquiétude que le visage de celui-ci était fendu par un rictus mauvais.

Kurt se mit à secouer la tête puis prit la parole. Sa voix était chargé d’une profonde ironie :

« Alors Hans, on dirait que tout ne s’est pas passé comme prévu… »

Hans sentit une angoisse monter en lui, quelque chose dans le ton de la voix de Kurt ne lui laissait rien présager de bon. Il essaya de bouger mais son corps refusait de lui obéir. Il poussa un gargouillement d’impuissance, même ses cordes vocales semblaient ne plus vouloir fonctionner. Le cœur de Hans se mit à battre la chamade : quelque chose dans le visage de Kurt le fit se sentir comme à sa merci. Ses oreilles bourdonnaient mais il l’entendit murmurer :

« Halala… Quelle négligence de ta part mon cher Hans. Il semble que dans votre empressement vous ayez oublié de vérifier quelque chose… »

Kurt s’empara lentement du pistolet automatique de Hans dont les doigts étaient resté crispés sur la crosse de l’arme. Kurt l’arracha de sa main presque morte et la brandit au dessus de Hans. Il appuya alors sur le petit levier qui commandait l’éjection du chargeur. Il s’empara du morceau de métal lisse et le tint en évidence au dessus de Hans qui ne put retenir un hoquet de stupéfaction :

Le chargeur était vide…

Hans se sentit soudain prit de vertige. Il était en proie à l’incompréhension la plus totale : « Comment était-ce possible ? » et surtout : « Comment Kurt pouvait-il le savoir ? »

Ce dernier sembla deviner le désarroi de Hans et se mit à sourire de plus belle :

« Tu as manqué de prudence mon vieux. Vois-tu, lorsque nous étions à l’armurerie ce matin, j’ai profité de ton entrevue avec Luther pour vider le chargeur de ton arme… »

Sous le coup de la stupeur, la gorge de Hans émit un sifflement étrange. Kurt plongea la main dans le revers de son manteau noir et des cliquetis métallique retentirent alors qu’il fouillait dans sa poche intérieure. Il en sortit alors une balle Dum-Dum dont le revêtement doré se mit à briller sous la lueur des néons.

« Tu vois, une occasion comme celle-là ne pouvait pas se représenter… »

Hans poussa un grognement rauque qui se voulait être un cri de rage.

« Sale petit fumier !!!, hurlait-il intérieurement, « Il m’a roulé, cet enfoiré m’a doublé !!! »

Pendant un instant Kurt cru qu’Hans allait s’étouffer de rage, il jubila de l’instant. Puis soudain, son visage se figea et redevint terriblement sérieux. Et d’une voix grave et profonde, Kurt proféra ces paroles qui résonnèrent comme une sentence :

« Pauvre idiot !!! Tu n’as même pas sentit que ton arme était plus légère !!!Tu méritais de mourir… »

Hans bouillait de rage mais cette constatation provoqua un profond malaise en lui. Quelque part dans son esprit froid et calculateur une voix lui hurlait que Kurt avait raison : il avait été trop négligent, et maintenant il risquait de le payer de sa vie. Puis Kurt reprit son discours d’un air détaché :

« Tu es tellement prévisible mon pauvre Hans…Je savais que tu n’avais aucune confiance en moi et que tu préférais m’envoyer première ligne dans le repère des junkies dans l’espoir que je crève. Et finalement, non seulement j’ai survécu mais c’est toi qui à faillit y passer…Mais je ne voulais pas que tu meurs tout de suite, pas comme ça… »

L’ombre d’un sourire mesquin apparut aux bords des lèvres de Kurt. Hans écoutait son insupportable baratin sans même pouvoir réagir. Puis il constata avec horreur que Kurt remettait une à une toutes les balles dans son chargeur alors qu’il continuait de parler…

« Le salaud ! », se dit Hans, « Il est en train d’effacer les preuves !!! »

Hans poussa un faible grognement de rage mais Kurt fit mine de ne pas l’entendre :

« Finalement en te sauvant la mise j’ai plus ou moins gagné ta confiance, à ma grande surprise d’ailleurs… »

Kurt marqua une pause alors qu’il venait de remettre la dernière balle Dum-Dum en place dans le chargeur qu’il enfonça ensuite dans la culasse du pistolet automatique avec un claquement sec. Il regarda Hans et reprit :

« La suite fut vraiment inespéré…Comme je le pensais tu as voulu descendre toi-même Icarus, mais en plus tu m’as permit d’assister à ta misérable fin… »

Kurt marqua un temps d’arrêt, puis sourit narquoisement :

« C’était risqué mais avoue que c’était bien tenté… »

Il remit méthodiquement l’arme dans la main de Hans et resserra les doigts rigides de ce dernier autours de la crosse, comme si le revolver n’avait jamais quitté sa paume…

Hans assista impuissant à la mise en scène. Il aurait voulu bouger sa main mais le moindre de ses muscles était paralysé. Une peur sans nom s’empara de lui alors qu’il commençait à entrevoir la suite des évènements.

Et ce petit salopard qui continuait de le narguer :

« Quant à la suite, tu l’as connais… », un sourire carnassier se dessina sur le pale visage de Kurt, « Mais je dois dire que mon plan à largement dépassé mes espérances ! »

Hans le fixa d’un air désespéré. Il aurait voulu crier, se débattre mais son corps était devenu sa prison, la tombe de son esprit.

« Finalement je vais pouvoir t’achever moi-même sale pourceau arrogant !!! »

Hans eut soudain le souffle court, la peur lui broyait le cœur. C’était impossible, il devait bien avoir une issue, il ne pouvait pas mourir ainsi. Pas maintenant…

Puis soudain, la lourde porte de plastacier s’ouvrit à la volée dans un grand bruit sourd.

« Les hommes ! », se dit Hans, « Ils sont enfin arrivé ! Je suis sauvé !!! »

Les Delaque étaient sensé déverser un gaz toxique à travers les conduits de ventilation du repaire, puis s’infiltrer par cette même voie. Le bureau d’Icarus était la seule pièce isolée du repaire. Une fois tous les compères d’Icarus morts, ils devaient rejoindre Hans et Kurt ici pour ensuite se replier. Une lueur d’espoir brilla dans l’esprit de Hans : il était sauvé, Kurt ne pouvait pas l’abattre devant eux. Il exulta en pensant à ce qu’il allait faire subir à Kurt une fois remit sur pied…

Hans vit Kurt se relever, puis plusieurs silhouettes apparurent dans son champs de vision. Il entendit la voix rauque d’Otto s’écrier :

« Par l’Empereur !!! Mais qu’est ce qui c’est passé ici ?!? »

Hans, oubliant un instant son mutisme, voulu lui répondre et lui expliquer puis constata avec dépit que sa voix n’était toujours qu’un gargouillement inintelligible. A la place se fut Kurt qui prit la parole :

« Hans c’est fait avoir…Icarus devait soupçonner quelque chose et a tiré le premier. J’ai réussit à l’abattre mais trop tard malheureusement : la balle l’a paralysée… »

Hans aurait voulu sauter à la gorge de ce sale petit menteur ! Son ton faussement compatissant le rendait malade, mais il du reconnaître que Kurt mentait avec beaucoup d’aplombs.

Hans aperçut les silhouettes noires des six autres Delaque se dessiner dans la lumière blafarde des néons au dessus de lui. Il le fixait d’un air visiblement compatissant. Otto vint s’accroupir au-dessus de lui et sortit un Médipac de son énorme sac à dos. Puis il dit de sa voix profonde :

« On va voir ce qu’ont peut faire pour lui. Le Medpac va diagnostiquer la blessure. »

Hans tourna son regard vers Kurt et remarqua avec plaisir son air déconfit. Il jubila intérieurement puis recentra son attention vers Otto, attendant avec impatience les résultats de l’analyse.

La sonde médicale reliée à l’ordinateur du Médipac transmettait les informations sur tous les signes vitaux de Hans dans un léger bourdonnement.

Puis soudain un bref signal sonore avertit la balaise que l’analyse était terminée, puis ce dernier fixa l’écran de l’ordinateur du Stim-pack d’un air sombre. Chacun attendait le diagnostic avec un silence inquiet. Le cœur de Hans se mit à battra à tout rompre. Puis il vit Otto tourner la tête vers Kurt et l’entendit prononcer le verdict à voix haute :

« Le système nerveux central est touché et le cerveau et gravement endommagé. Il est paralysé pour de bon… »

Le cœur de Hans cessa de battre dans sa poitrine. Il frémit et fut prit d’une soudaine nausée.

« Paralysé à vie ? », se dit-il, « Mais c’est impossible !!! ».

Puis une vive appréhension s’empara de lui. Etais-ce l’esquisse d’un sourire qu’Hans avait vu se dessiner aux coins de lèvres d’Otto, ou étais-ce son esprit qui lui jouait des tours ?

Il tourna vivement son regard vers Kurt et devina l’expression de plaisir sadique qui se dissimulait derrière son air peiné.

« Immonde petit fils de pute !», jura-t-il intérieurement.

Les Delaque avaient formé un cercle autours de Hans et le contemplait d’un air grave. Puis Otto reprit la parole d’une voix profonde :

« Que fais-t-on ? Les toubibs ne pourront rien faire pour lui, c’est trop tard maintenant… »

Hans sentit une inquiétude dévorante grandir en lui. Il fixa Kurt avec terreur. Puis ce dernier murmura d’une voix qu’il fit chargée de peine :

« Il n’y a plus qu’une chose à faire…Il n’a malheureusement plus sa place dans le sous-monde… »

Puis Hans le vit sortir son pistolet bolter et en armer le chien.

« Noooooon !!! », Hans voulu hurler mais seul un gargouillement étranglé émergea de sa gorge paralysée.

« Ne le laissez pas faire ça !!! », pensa-t-il avec désespoir.

Mais alors qu’il jetait un regard implorant sur ses compagnons, il constata avec horreur que ceux ci acquiesçaient silencieusement à la remarque de Kurt. Enfermé dans son oppressante prison de chair, Hans cru devenir fou de terreur. Il voulut se débattre et grogner de rage, il ne put qu’observer impuissant, Kurt pointer le canon de son arme dans sa direction. Un désespoir indicible s’empara de Hans : il allait mourir et il ne pouvait rein faire d’autre qu’assister à son exécution, sans le moindre espoir d’y échapper…

Il sentit un abyme de ténèbres d’ouvrir sous lui

D’une voix grave et monocorde Kurt s’adressa à lui, l’arme à la main :

« Désolé mon vieux…J’aurais voulu ne pas avoir à faire cela…Adieu… »

Les Delaque se tenaient autours de lui, les visages baissés en signe de deuil, si bien que personne d'autre que Hans ne put apercevoir un sourire narquois se dessiner sur les lèvres de Kurt alors qu’il pressait la détente. Hans poussa un ultime hurlement intérieur qui se muât en un grognement apeuré. Il aurait voulu les prévenir mais ils ne l’entendait pas.

Il y eut une détonation, puis le néant…

« L’opération à été succès quasi-total Baron. Les témoins ont été éliminés dans leur intégralité avec la plus grande discrétion comme vous l’aviez demandé. Quand à Icarus, je me suis personnellement assuré de son exécution… »

Kurt Lupenhoff, drapé dans son grand manteau noir, se tenait droit comme un « I » les mains croisées dans le dos face à son interlocuteur et maître : le Baron Vladimir Meinkoff.

« Malheureusement comme vous avez pu le constater dans le rapport médical de Otto, nous avons à déplorer la perte de l’agent Hans Gruber. Icarus a été trop rapide pour nous… »

Le baron accueillit impassiblement la nouvelle, seul le bruit de son respirateur était audible dans le sombre bureau.

Kurt avait du mal à soutenir le regard froid et inhumain de son maître, d’autant plus qu’il n’hésiterais pas à l’abattre sur le champs si ce dernier soupçonnait quelque chose au sujet de Hans. Soudain sa voix rauque et métallique brisa le lourd silence de la pièce :

« C’est une perte regrettable en effet, mais malheureusement il n’y a pas de place pour les faibles dans le sous-monde. Il y règne la loi du plus fort et les imprudents son éliminés sans pitié… »

Aucune émotion ne filtrait dans sa voix monocorde. Il respira lourdement puis reprit :

« Je vous félicite pour votre esprit d’initiative Kurt. A présent, c’est vous le plus fort. A partir de maintenant, vous remplacerez Hans à ma droite… »

Le cœur de Kurt se mit à palpiter et un sourire satisfait mais modeste se dessina sur son visage blême. Enfin il triomphait !

Il hocha légèrement la tête et murmura :

« C’est un immense honneur Baron. Je tacherais de tout faire pour me monter digne de votre confiance ! »

Le Baron répondit calmement :

« Je le sais Kurt. Votre première mission sera d’assurer la sécurité lors de la réunion organisé avec tous les dirigeants de la maison Delaque de Dusts Falls et des environs. Nous allons pouvoir passer à la dernière phase du plan. Nous en reparlerons plus tard, pour l’instant vous pouvez disposer. »

Kurt s’inclina humblement puis quitta rapidement le bureau du Baron.

Une fois dans l’obscurité du couloir il poussa un profond soupir de soulagement et se laissa aller à sa joie. Enfin il s’était débarrassé de cette ordure prétentieuse de Hans. Enfin il prenait sa place au côté du tout puissant Baron, enfin il accédait au triomphe qui lui revenait de droit. Ce pauvre con de Hans devait le maudire en Enfer…

Kurt s’éloigna en jubilant à travers les ombres du couloirs pour regagner sa cellule.

Il esquissa un sourire féroce.

« Tu as présumé de tes forces mon pauvre Hans… », pensa-t-il pour lui-même, « …c’était une erreur impardonnable… »

Puis il disparut en ricanant dans les ténèbres du repère.

A suivre...

Modifié par Fourberass
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:wub::wink::-x vraiment super bien tourné ^_^ !!!

Longue vie à Kurt Lupenhoff :o !!! Qu'il guide les Revenants Delaque au pouvoir dans tout Dust Fall et faubourgs :( !!!

Là je suis séduit :D8-s .

Malhereureusement, comme j'ai compris le principe de l'histoire, je sais à peu près comment çà va continuer :clap: .

Ce qui ne m'empêche pas de demander la suite et de l'attendre avec impatience :wub::lol: ...

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Bon ben que dire sinon que la fin est à l'image du reste du texte: tout simplement génial ^_^ !!!

J'avoue avoir vraiment jubilé lorsque j'ai dévouvert la mystification de Kurt, c'est là que le personnage à prit toute son ampleur je trouve :wub: ! Bravo aussi pour la fin du texte qui fait la liaison avec le tout début, c'était bien mené. Tout comme la conclusion qui rappelle en écho celle de la seconde partie où Dimaggio meurt...

Enfin voilà, tous ca pour dire que c'est vraiment super et que j'ai vraiment hâte de lire la suite :clap: !!!

Necromunda powaaaaaa B) !!!

Quel dommage que si peu de gens lise ce texte :wink: ...

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Merci les gens, ca fait vraiment plaisir de se sentir soutenu dans son travail ^_^ ! Ca m'aide considérablement à persévérer :clap: !

Quel dommage que si peu de gens lise ce texte  ...

Il faut bien débuter :wub: , et puis j'ai déjà deux fervents admirateurs, je suis content :wink: !!!

Allez, bientôt la suite B) !!!

Fourberass, qui jongle entre la section fantasy et Sf...

Modifié par Fourberass
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Invité Azulrik

salut!

je viens de lire ton texte, bin BRAVO, il est exellent. Je ne connais pas du tout Necromunda, mais l ambiance est glauque à souhait, sombre, tourmentée, les personnages ignobles...Bref, magnifique!

Pour tout t avouer, je pensais beaucoup à Sin City en lisant (ce qui n est pas un défaut, crois moi...) et, en effet, un peu de Matrix pour l ambiance et les personnages, mais tellement plus mauvais...Bref, Bravo! Et à bientot pour la suite, vite, vite... :rolleyes:

@++, Torquemada l Inquisiteur

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Cool! un fan de plus ^_^ !!!

La suite est pour tantôt, le problème est que j'ai pas mal de textes sur le feu. En attendant, mon cher Azulrik, si tu aimes vraiment l'ambiance de Necromunda, je ne peux que te conseiller d'allez lire L'ange de la mort...

Cho les gens, et vive les vacances B) !!!

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Salut les gens :clap: !

Après un détour par la section fantasy, je reviens à la sf avec la suite de la Loi du plus fort. En espérant que ça vous plaise toujours :wink: ...(moi je retourne dans ma piscine B) ...)

La loi du plus fort (partie IV) :

L’homme ouvrit doucement les yeux et du les refermer aussitôt malgré la faible clarté qui vint soudain les assaillir.

Ce simple clignement de paupière réveilla dans son crâne une douleur atroce qui lui arracha un puissant grognement de souffrance. Celle-ci se répandit alors dans sa mâchoire et jusque dans sa nuque. Il eu l’impression qu’un Zek lui avait fracassé la tronche à coups de barre à mine. Et c’était peut-être ce qui c’était passé d’ailleurs. En fait, tous ses souvenirs étaient flous dans sa mémoire. Son esprit n’était actuellement qu’une fosse sans fond envahie par les ténèbres les plus obscures.

Soudain la douleur qui envahissait son crâne comme son corps, lancinante et accablante, réveilla tout ses sens encore en sommeil comme une vague remuant la vase et les déchets dans une fosse chimique.

Il ne pouvait toujours pas ouvrir les yeux mais il sentit sur sa peau le contact rugueux et irritant de ce qui semblait être une couverture de mauvaise qualité. Il avait dans la bouche un goût âpre et amer d’un repas que l’on avait du lui faire avaler de force, car il pouvait sentir des résidus de substance poisseuse qui lui collait au palais. Puis se fut son odorat qui entra en action, l’air chaud et épais de la pièce entrant presque de force dans ses narines tellement il était lourd. Une très forte odeur d’encens, de musc et de terre régnait en ses lieux et il se demanda alors où il avait bien pu atterrir.

Enfin, après quelques minutes d’adaptation, ses yeux parvinrent à s’habituer à la lumière ambiante à travers le rideau de ses paupières.

Il ouvrit précautionneusement les yeux et la lumière lui arracha des larmes, troublant ainsi sa vue. Il voulut lever le bras pour s’essuyer les yeux d’un revers de la main mais un puissant élancement parcouru alors ses muscles endoloris, le faisant grincer des dents. Les larmes se mirent à couler de plus belle et il dut serrer le poing et les dents pour ne pas crier de douleur. Son épaule était complètement ankylosée et il pouvait sentir de nombreux hématomes consteller la chair de ses bras.

Après quelques minutes d’immobilité totale pour reprendre ses esprits, il se força à se mettre assis pour appréhender l’endroit où il se trouvait.

Avec un énorme effort de volonté et au prix d’une souffrance atroce, il réussit finalement à se hisser sur un coude et à se redresser en position assise. Puis il retrouva petit à petit l’usage de la vue et ce qu’il distingua le plongea dans le plus grand désarroi.

Apparemment il se trouvait dans une sorte de grotte étroite où régnait une chaleur suffocante, et ce dut en partie au petit feu de camp qui crépitait dans un brasero non loin de sa couche et répandait dans la pièce une leur diffuse et vacillante.

Dans un coin juste à côté du feu reposaient ses affaires soigneusement pliées et rangées, bien que les holsters de son ceinturon soient désespérément vides. Puis il remarqua qu’il était étendu sur une paillasse et que ses jambes nues étaient recouverte par une épaisse couverture faite de morceaux de fourrures de rats géants cousus ensembles. Le procédé de fabrication semblait rustique mais de bonne facture. Alors il laissa dériver son regard dans la petite pièce et vit que celle-ci était encombrée de nombreuses peaux de rats entassées les unes sur les autres. Des gris-gris fait d’os et de dents pendaient au plafond de la grotte et d’étranges peintures murales tapissaient les parois de la caverne.

La conclusion s’imposa immédiatement à lui : il se trouvait dans la tanière d’un Ratskin !

Il retint son souffle un instant alors que de nombreuses questions se bousculaient dans sa tête:

Qu’est ce qu’il fichait dans la tanière d’un Ratskin ? Et comment était-il arrivé jusque là ? Mais surtout, quels étaient les intentions du propriétaire des lieux ?

Car en effet tout ici portait à croire que l’endroit était habité. Il se mit à réfléchir rapidement malgré l’atroce migraine qui lui dévorait le cerveau : En dépit de tous ses efforts pour se remémorer les évènements récents, il n’arrivait pas à se rappeler de ce qui lui était arrivé. Dans son esprit c’était le black-out total, bien qu’il eut encore conscience des notions élémentaires du monde qui l’entourait, comme le fait de savoir par exemple qu’il se trouvait dans l’antre d’un indigène du sous-monde.

Bon visiblement celui qui l’avait amené ici, car vu son état il ne l’avait pas fait lui-même, n’en voulait pas à sa vie car sinon il serait déjà mort depuis longtemps. L’argent n’intéressait guère les Ratskins vivant en dehors des colonies, donc cela ne pouvait pas être ça non plus. Mais quoi alors ? Et par l’Empereur, qu’est ce qui avait bien pu lui arriver ?…

« Merde… », pensa-t-il maussadement, « Quel bordel dans ma tête… »

Soudain, son attention fut attirée par une silhouette tapie dans les ténèbres de la grotte, juste en dehors du faible cercle de lumière produit par le brasero.

Il sursauta brusquement puis sans un geste, il observa cette ombre recroquevillée dans l’obscurité tout en se tenant prêt à réagir. Vu la discrétion avec laquelle l’homme s’était glissé jusqu’ici à la faveur des ténèbres, il ne faisait aucun doute que ce dernier fut un Ratskin et probablement le propriétaire des lieux.

Les deux hommes se fixaient en silence et l’ambiance était si oppressante qu’elle en devint presque palpable. Et pourtant il ne put se résoudre à briser le lourd silence de la scène, comme si le moindre mot avait pu déclencher une catastrophe…

Puis soudain une étincelle éclata dans le brasier, venant ainsi éclairer, l’espace d’un instant, le visage immobile de l’homme dissimulé dans les ombres. La lumière révéla une peau brune, de longs cheveux couleur ailes de corbeaux et des yeux verts comme ceux d’un serpent. Puis son faciès disparu à nouveau dans les ténèbres…

Il avait vu juste : le nouvel arrivant était bien un Ratskin, son apparence et ses vêtements en peaux de rats ne laissaient aucun doute là-dessus.

Il déglutit avec difficulté en se remémorant tout ce qu’il savait sur ce peuple farouche et mystérieux : nul ne sait dans le sous-monde d’où viennent les Ratskins mais nombreux sont ceux qui pensent qu’ils ont toujours été là, c’est pourquoi ils sont considérés comme les indigènes du sous-monde. En tout cas, ces derniers estiment que le sous-monde de Necromunda est leur domaine ancestral, et ils ont vécu si longtemps à l’écart des colonies qu’ils ont développés un langage et une culture totalement différente.

Les Ratskins sont totalement adapté au mode de vie dans la zone et ils s’y déplacent comme personne, évitant toutes les embûches qui auraient coûté la vie à un colon normal. D’ailleurs, les Ratskins considèrent ces derniers avec mépris et hostilité tant ils ne comprennent pas le mode de vie des ruchiers, totalement à l’opposé du leur.

Les Ratskins évitent généralement les colons du sous-monde mais il arrive que certains rejoignent les colonies où ils louent leurs services comme pisteur ou guide, car ils sont les meilleurs pour ce genre de job. La plupart d’entre eux, contaminés par le vice des colons, finissent par sombrer dans la toxicomanie et la clochardisation, traînant dans les rues des colonies jusqu'à ce qu’ont finisse par les jeter dehors.

Enfin il existe des Ratskins à part, les renégats, qui traînent derrière eux une terrible réputation de sauvagerie et sont un fléau pour les colons comme pour leurs semblables. Les renégats ont déclaré la guerre aux ruchiers et font généralement peut de cas de la vie humaine.

Il espérait donc de tout son cœur ne pas être en présence d’un de leurs représentants…

Alors qu’il réflechissait à tout cela, il vit le Ratskin se mettre à bouger telle une statue en train de s’animer.

Le Ratskin finit par se mettre en mouvement et il rampa alors vers lui tel une immense créature mi-rat mi-homme.

Il se tint près à réagir au cas ou, mais sans arme, il ne risquait pas d’allez bien loin contre l’indigène qui lui devait être armé jusqu’aux dents. Le Ratskin s’immobilisa alors à un mètre de lui, sa peau bronzée luisant dans la lumière du feu. Ses yeux brillants le fixaient d’un air farouche et son visage était figé en une sombre expression. Lorsqu’il le regarda, il cru se perdre dans les ténèbres de son regard et les effluves d’encens qui flottaient dans la pièce lui firent tourner la tête. La douleur sembla se dissiper et son esprit devint soudain plus clair. Oui, à présent il se rappelait…

Le Ratskin, sans cesser de le fixer de son regard pénétrant, s’adressa à lui d’une voix rauque et profonde dans la langue des colons :

« Salut à toi étranger, quel est ton nom ? »

Subjugué par les yeux du Ratskin, il sentit ses souvenirs resurgir dans sa mémoire tel un nageur remontant à la surface après trop de temps passé sous l’eau. Il articula faiblement d’une voix hésitante :

« Mon nom est Dimaggio…Franky Dimaggio… »

Modifié par Fourberass
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ouaiiissssss!!!!!

franky est vivant !!!

je le savais !!!(...)

bon qu'est-ce qu'il veut, le rongeur...

au fait:

La plupart d’entre eux, contaminés par le vice des colons finissent par sombrer dans la toxicomanie
pas de virgule après colons ???
il se demanda alors où il avait bien put atterrir.
pu ??? Modifié par Gemini Dragon
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Comme toujours, c'est excellent :clap:^_^ !!! Et en plus on retrouve Francky (qui est mon perso préféré :wink: ). J'adore cet ajout et j'attend la suite avec une impatience diffcilement contenue :wink: (comme à chaque fois en fait :P ).

TH, content de retrouver quelqu'un qu'il croyait disparu :wink: (même les balles dum-dum peuvent ricocher sur l'os temporal B) ).

Modifié par Tano Heefa27
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Rahhh enfinnnnnnnn! (Non je ne suis pas dopé, je suis juste fan :clap: )

Toujours pareillement bien.

qu’une fosse fond envahie par les ténèbres les plus obscures

Manque un mot, 'sans' sûrement.

Sur 'Obscures' j'ai un doute : féminin, masculin? Je sais plus mais cela me semble bizarre.

presque de force dans ses narines tellement il était lourd
Un peu 'lourd'( justement :wink: ).

Sinon j'adore le champs lexical! Il me fait mourrir de rire.

Crilest (3ème fan de Fourberass)

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Ouah ^_^ !!! Que de réponses :clap: !!!

Merci à vous tous pour vos commentaires enthousiastes, visiblement le retour de Franky en enchante plus d'un :wink: !

Merci aussi pour vos remarques, le texte à été corrigé! La suite bientôt donc...

And remember, dont fuck with Franky B) !!!

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Suite :whistling: !!!

Tout lui revenait à présent : la mort de Johnny, celle, atroce, de Khayleen, l’attaque du repère et surtout cet enfoiré de Delaque qui lui a logé une balle Dum-Dum dans la tronche. Où plutôt non, qui a faillit. Car il semblerait, dommage pour lui l’enfoiré, que la balle ait ripée sur l’os de son crâne. Son père lui avait toujours dit qu’il avait la tête dure…

L’homme en noir avait fait une erreur monumentale en le ratant, et Franky avait bien l’intention de le lui faire comprendre la prochaine fois qu’il le verrait. Car ce dernier avait pour projet immédiat de mettre la main sur cet enfant de salaud et tous ses autres petits copains…

Il n’eut pas le temps de se plonger plus avant dans ses sombres pensées car la voix grave et éraillé du Ratskin retentit à nouveau à côté de lui:

« Mon nom est Mehani. Dans la langue de mon peuple cela signifie « Celui marche dans les ombres ».

« Enchanté Mehani. C’est sympa chez toi, tu l’as faîtes toi-même la déco ? », demanda Franky avec une pointe d’ironie.

« Tu es ici dans mon repaire de chasse. C’est là que je fais généralement halte avant de rejoindre mon village… », répondit Mehani avec le plus grand sérieux.

« Qu’est ce que je fais ici ? », demanda Franky d’une voix morne et pâteuse « Je devrais être mort à l’heure qu’il est… ». Franky ne cessait d’imaginer son corps meurtri et exsangue dériver à travers les égouts pour finir sa course dans les tréfonds de l’Abysse. Et cette douleur qui lui labourait le crâne…

« Si je n’avais pas croisé ton chemin, tu serais mort à l’heure qu’il est Franky Dimaggio. Mais l’Esprit de la Ruche en a voulu autrement… »

C’est alors que Mehani se lança dans le récit de la découverte du corps de Franky : Le Ratskin arpentait les contreforts de l’Abysse à le recherche de champignons aiguillons, aux propriétés curative puissantes, qui poussent dans les crevasses non loin des canalisations d’égout qui rejettent les eaux usagée de la colonie.

Il était affairé à sa cueillette lorsqu’il a aperçu le corps de Franky émerger du flot de vase putride rejeté par les immenses sorties d’égout qui débouchent sur l’Abysse. Dans un premier temps, le Ratskin n’y avait guère prêter attention car il avait l’habitude de voir de nombreux cadavres dériver aux grès des flots nauséabonds des égouts et finir leur course au fond du cloaque. Mais alors que Mehani allait se désintéresser de ce cadavre comme les autres, il c’était rendu compte que des bulles remontaient à la surface de l’eau boueuse, signifiant par là même que l’homme qu’il croyait mort était en fait vivant.

Il était donc allé à sa rencontre et l’avait extrait de la boue in-extremis avant que Franky ne se noie dans l’eau saumâtre et vaseuse.

Voyant que ce dernier était gravement blessé, il l’avait ramené au plus vite à son repaire de chasse non loin d’ici, sur un brancard improvisé. Une fois à l’abri, Mehani avait eu toute latitude pour soigner Franky en paix, à l’aide de la médecine traditionnelle Ratskin à bases de patchs aiguillons et de cataplasmes aux plantes. Après cela, Franky avait dormit pendant plus de trois jours, combattant ses blessures et la maladie à l’aide des herbes médicinales Ratskin et de la bienveillante surveillance de Mehani.

« Je ne pensais pas que tu survivrais à tes blessures… », conclu le Ratskin de sa voix grave, « …Mais tu t’en es quand même sortit finalement. A présent tu es hors de danger… »

Un long silence suivit la fin du récit de Mehani. Franky semblait plongé dans ses pensées et le Ratskin l’observa intensément sans dire un mot. Puis finalement Franky se tourna vers son sauveur et brisa le silence :

« Dis-moi Mehani…Pourquoi m’as-tu sauvé ? Je croyais que les Ratskins n’étaient pas en très bon terme avec les gens des colonies… »

« Je t’ai sauvé et tu as survécu parce que l’Esprit de la Ruche l’a voulu. C’est à lui que tu dois ton salut… »

Franky reposa lourdement sa tête sur son oreiller de fortune et répondit avec un sourire narquois :

« Pour sur !!! Tu lui diras un putain de merci de ma part quand tu le verras !!! »

Le Ratskin le regarda sans sourciller. Visiblement il n’avait pas relevé la plaisanterie.

Franky repensa aux paroles de Mehani avec une certaine ironie : « L’Esprit de la Ruche… », se dit-il. « Encore une belle connerie… »

Pour les Ratskins, le sous-monde est habité par un esprit sacré. Les Ratskins vénèrent la ruche comme un dieu redoutable, généreux dans sa bonté et sans merci dans sa vengeance. C’est un territoire sacré avec lequel ils sont en parfaite harmonie et qui est, à leurs yeux, de toute beauté. A leurs yeux, les autres habitants provoquent souvent la colère de l’Esprit de la Ruche en déclenchant accidentellement des éboulements et en creusant maladroitement des tunnels. Parfois les colons vont trop loin, profanant des lieux sacrés et polluant des points d’eau. C’est là que la colère de l’Esprit de la Ruche s’abat sur eux.

Franky ne croyait pas une seconde à tout ce ramassis de croyances païennes et mystiques. Comment un amas d’acier et de béton pouvait être habité par un esprit sacré ? Comment pouvait-il avoir une volonté propre ? Et surtout, comment un endroit aussi minable et dangereux pouvait receler une quelconque beauté ?

« Non, à d’autre le coup de l’esprit de la Ruche… », se dit Franky avec perplexité, « Ces Ratskins sont vraiment des dingues… »

Néanmoins il était vivant et ça, ça tenait du miracle. « Oui, un sacré putain de miracle… » se dit Franky en massant son front endolori. Survivre à une balle en pleine tronche alors que la maladie vous dévore de l’intérieur, et ne pas mourir noyé dans les tréfonds des égouts, on pouvait qualifier cela de prodigue.

« Et pourtant, il n’y a rien de sacré dans le sous-monde de Necromunda… », se dit Franky avec amertume, « Si. Il avait une chose, une personne, mais à présent elle est morte… »

Il se revit alors, penché au-dessus du corps meurtri de Khayleen, étreignant sa frêle main et lui promettant de la venger. Oui, il s’en souvenait parfaitement. Il se remémorait même l’avoir juré au nom de l’Empereur tout puissant.

« C’était peut-être cela… », pensa-t-il profondément.

Il avait juré sur l’Empereur et ce dernier avait entendu sa promesse. Et peut-être que dans son immense miséricorde, il avait prit Franky et Khayleen en pitié. Peut-être que c’est à lui qu’il devait son salut. A lui qu’il devait d’être vivant, vivant pour pouvoir venger la mémoire de Khayleen et tout ceux tombés sous les coups des Delaque. Franky faillit se perdre dans les limbes de ses pensées, mais il réussit à se re-concentrer sur le moment présent.

Peut importe à qui il devait la vie, l’important était qu’il était maintenant sain et sauf dans le repère d’un Ratskin et qu’il avait un job à finir.

Le temps n’était plus à la réflexion mais à l’action.

Il fallait qu’il s’éclaircisse les idées, mais les fragments de balles logés dans son crâne ne lui facilitait pas la tâche. Pourtant, pour rien au monde il n’aurait voulut les extraire. Chacun de ces morceaux de métal lui rappelait sa promesse et ravivait sa haine envers les Delaque : les ennemis à abattre…

La douleur nourrissait sa rancune et il sentit monter en lui une colère noire, tapie au fond de son esprit, prête à surgir et à se déchaîner telle une bêtes féroce et enragée.

« Plus tard… », se dit-il avec résolution, « Le temps de la revanche approche, mais d’abord je dois m’organiser… »

Ses pensées étaient confuses dans son esprit et lorsqu’il avait la gueule de travers, Franky ne connaissait pas de meilleur remède que la nicotine.

Il se tourna alors vers Mehani qui le fixait toujours silencieusement. Le Ratskin n’avait pas osé déranger le convalescent dans sa profonde réflexion.

« T’aurais pas une clope camarade ? », demanda Franky avec espoir.

« Non désolé… », répondit le Ratskin de sa voix morose, « Je ne fume pas et je ne bois pas. »

Franky poussa un profond soupir de déception et se mit à fixer le plafond avec résignation. Il aurait tué pour une New Holstice

« Mais j’ai une bien meilleure thérapeutique contre les esprits torturé… », reprit le Ratskin d’une voix malicieuse. Franky le regarda avec étonnement : Mehani l’observait toujours de son regard fixe et pénétrant mais l’ombre d’un sourire modifiait on visage de façon imperceptible. C’était à croire que le Ratskin lisait dans ses pensées. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Franky :

« Tout ce que tu veux tant que ça peut me débarrasser de cette foutue migraine… »

Mehani se mit à fouiller dans la besace qui pendait à son flanc et en sortit un petite bourse de cuir ainsi qu’une sorte de petite pipe à long tuyau et avec un foyer en terre cuite. Il se mit alors à verser le contenu de la bourse dans le foyer de la pipe. C’était un sorte de poudre blanchâtre et crayeuse, vaguement phosphorescente…

Franky leva un sourcil réprobateur et regarda le Ratskin d’un air sceptique :

« C’est quoi ce truc ? De la drogue ? »

« Les gens de mon peuple appelle cela « la poudre des Grands esprits ». Elle est fabriquée à partir de champignons déshydratés et nos Shamans s’en servent parfois pour leurs rituels de communication avec les esprits. Elle a le pouvoir d’éclaircir les pensées et d’augmenter la perception de celui qui la consomme.

Une fois que Mehani eu finit de tasser précautionneusement la poudre dans le foyer, il alluma la pipe à l’aide d’un briquet et en prit une bouffée pour faire partir la combustion.

Puis, alors qu’un léger filet de fumée odorante s’échappait des lèvres du Ratskin, ce dernier tendit la pipe à son patient d’un air approbateur. Franky ne faisait guère confiance à cette substance dont l’odeur lui rappelait étrangement l’Opium, mais il prit tout de même la pipe et se mit à fumer à son tour .

Dès qu’il eut absorbé la première bouffée de fumée, il sentit ses muscles s’engourdirent et la douleur se mit à disparaître peu à peu.

Il sentit les effets de la drogue se répandre dans tout son corps et dans son esprit, le plongeant dans une sensation de bien être inégalée jusqu'alors. Toute souffrance, physique ou morale avait soudain disparu. Son esprit était clair et libre de tout soucis. Il avait conscience de la situation :Du fait qu’il avait frôlé la mort mais que celle qu’il aimait n’avait pas eu cette chance. Néanmoins, il n’y avait plus de place dans son cœur et dans sa tête pour le chagrin, le remords ou la haine. Il s’avait ce qu’il avait à faire, et toutes sa réflexion était tournée vers ce seul et unique objectif…

Franky se mit à sourire. Dans la fumée opaque qui dansait au dessus de sa tête, il voyait le visage de Khayleen qui lui souriait. Il prit une profonde inspiration, puis souffla de la fumée par ses narines, chassant l’apparition fantomatique dans un nuage de brume. Une lueur de détermination sereine brillait au fond des yeux de Franky. Dans sa tête, son plan d’action était en place, tout était prêt pour la grand final avant la chute du rideau. Franky sourit à nouveau et se mit à penser :

« Préparez vous Baron…J’arrive et je vous ais réservé une vengeance à la Franky Dimaggio…Vous et vos gars allez regretter cent fois le jour de votre naissance avant de mourir… »

Dans l’esprit de Franky, il n’y avait plus de places pour le doute et les regrets. Il n’y avait plus que la vengeance, et le châtiment à venir…

Modifié par Fourberass
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Rien à dire, c'est Franky qui fait une bonne partie du charme de ce récit 8-s:whistling: . Y'en a pas deux pour survivre à une dum-dum :mrgreen: .

Bon à part çà j'ai pas grand chose à dire, l'ortho s'améliore (j'ai pas vu une seule faute :lol: ). Et... euh c'est tout ^_^ .

TH, qui va faire un gros dodo (important çà :D ) en pensant à la suite ^_^ .

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Yo les gens :whistling: !

Juste pour dire que j'ai édité la dernière partie du texte. J'ai en rajouté un peu pour finir sur une fin qui me paraissait meilleure!!! Bonne lecture les gens 8-s !!!

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Bon ben comme dit Tano, le récit obtient tout son charme grâce à Franky (mais sans lui il est trés bien :mrgreen: !!!). Ce personnage est vraiment attachant et j'ai hate de découvrir ce qu'il va faire aux Delaques :whistling: !!!

La description des Ratskin est chouette aussi :D !!!

Je veux la suite! 8-s !!

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