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Warhammer Forum

L'Ascension d'un héros


Inxi-Huinzi

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Les autres, je répond a vos questions après le passage ou je rep a Iliaron qui pose plein de question :) Alors Iliaron, je vais essayer d'expliquer mon raisonnement et si ça ne va pas, meme le moindre truc, tu me le dis et je change sur le texte...Les autres aussi d'ailleurs ! Donnez votre avis :) Même si mon raisonnement parait bon et tu trouves que j'aurai du le marquer, dis-le ^^

Niveau émotion, il y en a encore peu, mais si tu en avais plus mis, je crains que ça aurait été trop

Tant mieux :rolleyes: A part de breves allusions, ca risque d'être difficile. Ce point là va pas vec ma remarque précédente, vu qu'on voit pas comment faire pour mieux gérer, je vais laisser pour l'instant comme ça ^^

Ainsi, cette conscience n'est pas seulement la conscience de Nedi, mais la conscience de tout le monde? Car "elle" sait ce qu'allait dire l'elfe...

Je me demande ce qui se cache sous cette conscience, mais j'ai plus confiance, ces derniers temps tu parviens à bien maîtriser ton imagination, donc le récit devrait garder une droite lignée.

Bah pour l'instant, 100 pages plus tard j'ai pas répondu à cette question :P Tout ce qu'on sait, c'est l'insconcient de Neldirage qui prend la parole ( que j'appelle conscience, elle lui ouvre les yeux ) Mais je sais quand il va découvrir vraiment ce que c'est.. ça va se rejoindre avec l'épée aussi ! Enfin bon vous verrez ca dans 120 pages word je pense :evilgrin:

Sinon, je trouve que Nedi est quand même assez peu au courant: il prend possession d'un bastion, et n'a pas de cartes (le nain lui en donne une...)

Si, il en a une puisque je dis qu'il l'a compare avec une autre ^^

De plus, il n'est même pas au courant des environs directs de son bastion. Par exemple, quand ses amis vont à la recherche des nains, ils sont surpris par la hauteur des herbes.

Ils ont exploré eux-meme l'hiver donc l'herbe n'a pas encore poussée ! Je sais que c'est un an plus tard mais on peut supposer qu'entre temps, ils sont pas aller se balader par là-bas ^^ Du moins Neldirage qui peine déjà a trouver du temps libre pour aller une fois à la plage :D

ais par contre, qu'il ne sache même pas où sont les bastions le long des côtes qu'il a à défendre, c'est étrange (ben oui, mais j'imagine qu'un bastion n'a pas à défendre que lui-même, mais les environs aussi

Un bastion nain le long du côte... :innocent: Plutot un endroit bien caché qui sert plutôt de base secrete :whistling:

L'épée magique a finalement été un bon choix grâce à la magie, j'espère que les armures offriront autre chose qu'un simple surplus de protection, sinon je serais déçu

Au prochain chapitre vous avez la réponse je crois :P Elle va lui sauvez la vie ! Non, sans blague :P

Essaie de faire un peu plus vivre la menace, avec des rapports par exemple dans les précédents chapitres, des missives de la capitale lui disant de se méfier

CA j'ai rien à dire ! Je vais faire des petits rappels où il va se demander s'il a un lien. Voire même une proposition de ses amis, après l'attaque des chaotiques, qui en rigolant qui va y avoir une invasion bientot et là NEldirage se dirait que c'est possible avec ces liens ! Vous en pensez quoi ?

Et puis, s'il était intelligent, il lui suffirait de regarder un peu les "vents bleus" puis il saurait précisément où se situe l'armée ennemie.

Il peut les voir mais l'armée ennemie n'est pas aux portes de sa ville, elle est trop loin pour qu'il voit son avancée.

De plus, une armée ne débarque pas que sur une seule plage, même si les vents sont dangereux, il y a quand même quelques bons amiraux pour accoster là où on ne les attend pas et prendre à revers les défenseurs.

Vent + récifs ^^ Pour le reste de la remarque ... Vous verrez :)

De plus, je trouve pour l'instant l'empire bien pauvre en bateaux. Nedi assure la défense d'un fortin proche de l'eau, et il n'a même pas un bateau...

Il a quand meme mis la matinée pour aller au bord de la mer ^^ Comme c'est une ville assez pauvre, on peut se dire qu'ils ne peuvent entretenir une flotte. Déjà qu'ils arrivent pas à chauffer le chateau :wink:

En fait, je ne sais pas, mais j'ai cet impression qu'avec Nedi tout arrive d'un coup. Tu n'as pas trop de mal avec les différentes intrigues, mais avec le monde, beaucoup plus à mon avis. Les endroits se découvrent quand on en a besoin

A la abse, c'est l'armée de Karlinter qui devait protéger cet endroit et donc Neldirage n'aurait jamais du etre mêlé à ca. Comme c'est le plus competent dans le coin, c'est lui qui va s'en charger et donc c'est impression que tt lui tombe dessus n'est pas fausse puisque c'est le cas.

Bref, que Nedi connaisse déjà mieux les environs, et reçoive régulièrement les rapports d'éclaireurs qui patrouillent autour de la muraille, sans jamais rester seulement dans le fortin (ça aurait évité les chaotiques par exemple

Ca je peux y faire quelque chose :)

Les autres maintenant ^^

elfique l'armure?
Carapaçon elfique, qui ne ralentit pas le cheval?

Affirmatif :)

J'ai corrigé les fautes aussi :D

Et ces points… Je pense que ce sont des bastions !

-Si c’est le cas, nous irons dans celui-ci ! Dit Neldirage en mettant le doigt sur la seule plage qui permettait l’accès au continent.

donc si j'ai bien pigé, neldirage s'en va prendre position dans un bastion qui se situe sur/a coté? de la plage.

mais

Neldirage se posait aussi des questions sur son prochain rôle. Comment défendre cette plage ? Combien d’hommes seraient sous son commandement ? Il n’avait eu guère plus de trois cents soldats…

mais ne doit il pas reprendre d'abord la tete des troupes de karlinter? ou doit il défendre la plage en attendant les dites troupes?

et puis c'était pas 500hommes?

Oui je me suis embrouillé ! :wink: Il va chercher les hommes puis va défendre. Le deuxieme paragraphe était pour dire que pendant l'action, il avait commandé au max 300 hommes ( pendant la chasse aux chaotiques )

ben oui ca me donne envie de monter une pitite armée de l'empire avec pour lieutenant/capitaine/général(selon les formats) neldirage lui meme, ainsi que ses potes a droite gauche dans l'armée (oh un archer, un mage..)

Tu sais que j'y pense souvent ? :)

Allez, la suite après demain :) enfin demain puisqu'on est mardi maintenant xD

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Un petit passage de transition sympa qui annonce de grandes choses...

Je me demande comment va gérer tout ce qui lui arrive dessus (deuil + nouvelles reponsabilités + "conscience") miamm d'avance

vivement la suite !!!

Il descendit une volée de marches à la va-vite embrassa la salle d’un regard.
Manque un mot, non ?
Le temps que les troupes terrestres face le tour de la mer. Vous devrez défendre les côtes.
"fassent"; fais une seule phrase.
Des troupes sont disposées à la frontière vous n’aurez que vingt kilomètres de côtes à défendre.
une "," après "frontière" serait bien, je trouve.
ce cadeau vous sera d’une grande utilité importance.
???
Toi seul à l’autorité et le respect nécessaire
"a".
Il abandonna, frappa d’un coup pied le matelas de son lit et s’assit
Manque un mot, non ?
Il donnerait tout pour qu’ils soient à ses côtés.
"fussent sonnerait mieux, je trouve.
Les ennemis seront-ils nombreux ?
"seraient".
Prenez en soin
"Prenez-en", non ?
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Bon mon petit Inxi, puisque tu nous fais une petite pause, je respire un grand coup et je commente....

Comme déjà dit, plusieurs choses font un peu trop "tombé du ciel"

En vrac :

Les dons de magie, on peut être un grand général et un héros sans péter la tronche de tous les sorciers...

Les cadeaux elfiques et l'entraînement, et les elfes de manière générale :Un peu trop humain et gentils à mon gout mais je suis pitetre un peu sombre. Bref, je les verrais pas donner aussi facilement une leçon d'escrime à un vulgaire humain. Humain qu'il connaisse par ailleurs? Curieux, ça n'est jamais qu'un simple capitaine d'un fortin isolé d'une contrée perdue de l'Empire? :whistling: Le fait qu'il en sache tant sur lui parait bizarre...

La carte naine : ben là, c'eqst quand même vraiment le Deux Ex Mechanica...

Je la refais en caricaturant :

-Nedi :Merde je vais faire comment pour protéger le litttoral?

elfe : ben je sais pas! Tiens, c'est quoi ce papier?

-Nedi : Ha la carte du nain on regarde?

Elfe Ouah, trop fort, une carte du bord de mer!!! Avec un fortin en plein milie!!

Nedi : Trop bien on y va....

En vrac, l'elfe qui ne sait pas lire les runes naines, je coinche, si le gars est envoyé en mission dans le nord pour savoir si une pu**** de tempête du chaos nous tombe sur la gueule, on envoye pas un illetré, on envoye un maître du savoir, ou au pire un commandeur des Epées de Hoet, donc pas un branlot inculte....

Les nains qui font une carte du bord de l'empire admettons j'y crois, mais le coup des courant marins, faut pas abuser non plus, a la limite les tunnels alentours, normal, mais un nain sur la mer, c'est comme un elfe endurant, ça se trouve mais faut chercher longtemps...

Alors un nain qui connait les courants marins de la région (qui au passage n'on pas changés depuis que la carte a été faite) c'est comme trouver un elfe barbu nanophile, même le chaos ils en font pas :D

Bref, un peu trop de Deux ex quand même, surtout que le coup de la carte, suffit de laisser les bastions sur la carte et montrer des tunnels...

Genre

Elfe:Regardez c'est une carte du littoral, je reonnaise le relief et les bastions visbles depuis la côte!
Nedi, ha ouais pas con l'elfe! Et ça c'est quoi (en montrant des pointillés serpentant dans les terres alentours)
Elfe: ben AMHA, surement des tunnels nains, regarde mon gros, ils relmient les divers bastions entre eux et partent en direction des montagnes....

Déjà, pour moi, ça fait plus plausible...

Reste le comportement de l'elfe qui restera trop z'entils N'elfles des fôrets bleues et vertes et des oiseux qui chantent... :evilgrin:

Pour finir : nedi encoie des homme à lui à la capitale pour sauver ses fesses (enfin, surtout sa tête, prévenir l'empereur et s'inquiète quand m^peme pas de demander des nouvelles de sa princesse cherie et adorée?? :innocent:

Là ou la coupe est vraiment pleine, avec le complexe du héros bourrinator, c'est la divination... Faut pas abuser, il était censé être un anti mage, pas un anti-mage-mage-quand-même-pasque-trottrotrotro-fort!!!...

Enfin, pour finir, mon, bon Inxi, je lis toujours le texte et je l'apprécie beaucoup. Là, j'ai pe"ut être été un peu acebe dans la critique, mais comme dit le proverbe, qui aime bien châtie bien, et là, ton tetxe, je l'ai bien châtié :rolleyes:

Korelion, non, j'ai pas ré-écrit depuis un bail :wink:

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Allez la suite !

/

Les dons de magie, on peut être un grand général et un héros sans péter la tronche de tous les sorciers...

On verra ensuite que ca sera pas super déterminant ! Il y a des limites à ce pouvoir ^^

Un peu trop humain et gentils à mon gout mais je suis pitetre un peu sombre. Bref, je les verrais pas donner aussi facilement une leçon d'escrime à un vulgaire humain.

J'ai changé avec un Nedi suppliant :whistling:

Curieux, ça n'est jamais qu'un simple capitaine d'un fortin isolé d'une contrée perdue de l'Empire?  Le fait qu'il en sache tant sur lui parait bizarre...

Enlevé, il a juste entendu parler de Nedi par son histoire d'amour

La carte naine : ben là, c'eqst quand même vraiment le Deux Ex Mechanica...

Je la refais en caricaturant :

-Nedi :Merde je vais faire comment pour protéger le litttoral?

elfe : ben je sais pas! Tiens, c'est quoi ce papier?

-Nedi : Ha la carte du nain on regarde?

Elfe Ouah, trop fort, une carte du bord de mer!!! Avec un fortin en plein milie!!

Nedi : Trop bien on y va....

En vrac, l'elfe qui ne sait pas lire les runes naines, je coinche, si le gars est envoyé en mission dans le nord pour savoir si une pu**** de tempête du chaos nous tombe sur la gueule, on envoye pas un illetré, on envoye un maître du savoir, ou au pire un commandeur des Epées de Hoet, donc pas un branlot inculte....

Les nains qui font une carte du bord de l'empire admettons j'y crois, mais le coup des courant marins, faut pas abuser non plus, a la limite les tunnels alentours, normal, mais un nain sur la mer, c'est comme un elfe endurant, ça se trouve mais faut chercher longtemps...

Alors un nain qui connait les courants marins de la région (qui au passage n'on pas changés depuis que la carte a été faite) c'est comme trouver un elfe barbu nanophile, même le chaos ils en font pas

Passage entierement refait ^^

Pour finir : nedi encoie des homme à lui à la capitale pour sauver ses fesses (enfin, surtout sa tête, prévenir l'empereur et s'inquiète quand m^peme pas de demander des nouvelles de sa princesse cherie et adorée??

J'ai remis une explication à la fin d'un chapitre, quand les amis partent. Mais je te rapelle que les dernières nouvelles étaient desastreuses et allait se marier. Il est donc desespéré et veut l'oublier ^^

Là ou la coupe est vraiment pleine, avec le complexe du héros bourrinator, c'est la divination... Faut pas abuser, il était censé être un anti mage, pas un anti-mage-mage-quand-même-pasque-trottrotrotro-fort!!!...

Ca je change pas car il a en rien deviner l'avenir :crying: Sauf l'énigme mais a lui dela comprendre :P

Et gemini j'ai corrigé les fautes ! Tu t'es fait greffer des yeux speciaux avoues pour trouver les fautes !!!! :P

Je me demande comment va gérer tout ce qui lui arrive dessus (deuil + nouvelles reponsabilités + "conscience") miamm d'avance

héhé !

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Bon, ben c'est du tout bon, ce petit nouveau passage

On trouve notre bon vieux Nedi aux commandes d'un joli bus impérial

Beaucoup d'animations en perspectives.

Le passage ici présent semble plus rythmé que les précédents en ce sens que neldi ne s'arrete pas une seconde. Je suppose que l'absence du lieutenant d'état major n'augure rien de bon? :P

sinon, dans le passage il est Ylith?? Disparu? Pourtant il ne devrait partir que demain non?

On verra ensuite que ca sera pas super déterminant ! Il y a des limites à ce pouvoir ^^

Soit mais n'emêche que ça fait beaucoup quand même...

Enlevé, il a juste entendu parler de Nedi par son histoire d'amour

Nickel :whistling:

Passage entierement refait ^^

Nickel :crying:

Ca je change pas car il a en rien deviner l'avenir smile.gif Sauf l'énigme mais a lui dela comprendre

Ha bon

-Est-ce vrai que je suis promu général ? Demanda Neldirage en le coupant.

L’elfe ouvrit la bouche sur un cri muet de stupeur.

-Que… Comment le savez-vous ? Je n’ai pas eu le temps de vous l’annoncer…

Neldirage soupira et se laissa tomber sur une chaise, songeur. Ses amis aussi n’en revenaient pas non plus. Ils restèrent tous dans cette situation avant que Ylanay repose la question qui leur brûlait tous les lèvres.

-Neldirage ! Tu vas te décider à parler…

Le général tourna des yeux fatigués vers les individus qui attendaient une réponse.

-J’ai fait un rêve troublant… On me l’a dit…

-Qui ? Demanda Rek.

-Je sais pas ! Dit Neldirage avec un mouvement de main comme pour chasser des ondes néfastes.

-A quoi ressemblait-elle ? L’elfe l’interrogea.

-Comment savez-vous que c’était une femme ? Dit Neldirage, soupçonneux.

-Votre réponse me prouve que je me trompe pas… Rétorqua l’elfe avec un mouvement de tête. Chez vous les hommes, on l’appelle la conscience.

-La conscience ne prédit pas l’avenir ! Dit Ylanay à la place de son ami.

-Neldirage a des affinités avec les énergies magiques… Rien n’est impossible ! L’astromancie est un art occulte versé dans la prédiction des événements, par exemple ! C’est fort probable ! Annonça Rek.

L’elfe hocha la tête pour confirmer le raisonnement qu’avait fait l’intendant.

Art occulte versé dans la prédiction??

Enfin soit, on verra bien...

Korelion

Ps INXI :

2 réponses en un jour j'ai droit à un cadeau bonux? :P

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Korelion

Ps INXI :

2 réponses en un jour j'ai droit à un cadeau bonux?

Ton cadeau a été d'être le seul posteur de réponses :P Grand privilège :whistling: Une suite complètement passée inaperçue xD Esperons que celle-là le sera moins :crying:

/

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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haha :crying:

c'est parti, mon kiki!!! la guerre commence enfin!!!

c'est le jour j, dis moi? ou est le soldat ryan?

bon trève de plaisanteries, ce sont deux exellents passages, je n'ai pas grand chose a dire sur le premier, passons donc au second:

tout d'abord le bastion nain, bon moi j'y crois pas que l'on ne l'ait pas découvert plus tot ^_^ bien que camouflé, c'est quand meme difficile a croire...

apres dans la description du complexe bastion-fort-plage ca cloche un peu:

-bon le bastion est au bord de la falaise et pas visible depuis la mer car entouré de forets, soit. mais y a pas de foret aux bord des falaises.

-la plage, elle est en dessous de la falaise? donc le passage serait sur le versant de la falaise!!!!! euh j'espere m'etre fourvoyé parceque là, ce serait une belle abbération..

ou alors la falaise descendrait progressivement sur sa gauche (par exemple) avec un petit chemin dessus, pour finir sur une plage, mais la les cavaliers pourraient y descendre sans risque, et les soldats n'auraient pas eu tant de mal a le gravir.

et l'autre fortin, il est ou? il est super visible lui? il contient quand meme 500 soldats, ca me conforte dans l'idée qu'il est difficile a croire qu'on ait jamais trouvé le bastion.

si t'es bon en dessin je veux bien un croquit de l'ensemble :whistling:

-Les dernières nouvelles ? Demanda Neldirage.

-Ils arrivent, général, ils seront là dans quelques heures à peine…

-Faites-moi amener les capitaines Ron et Talaert.

je trouve cela un poil rapide, surtout en relisant, tu aurais du developper un petit passage d'un neldirage pensif, les yeux dans le vague (de la mer=calembour=rires), s'ennuyant presque, pour endormir le lecteur... :P

Les navires firent demi-tour sous les vivats de la foule humaine.

pareil je pense que t'aurais faire durer le pilonnement, en acccentuant la violence des boulets, bref justifier que les barbares s'enfuient, en effet je me mets a leur place, les commandants chaotiques les envoient aux casse pipe, les mecs sur les barques n'en savent rien, se sont des barbares idiots, mais c'est pas 20boulets qui vont leurs faire dire: "zut nous allons essuyer trop de pertes, demi-tour la barre a babord, nous allons tenter une attaque de nuit." non je pense que le bombardement devrait accentuer leurs colère et les faire enrager de plus belle.

en fait je m'était douté que la 1ere vague allais etre repousser mais je pensait qu'une poignée allait atteindre la plage et mourir sous le feu des arquebusier, la on aurait compris pourquoi il auraient rennoncer a poursuivre l'assaut ce jour-ci.

voila les seuls passage qui m'ont fait tiquer, sinon j'adore, je suis fan :P c'est génial.

-le GG, normand qui aime les falaises ^_^ -

Modifié par General_Grievous
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Je rejoint le général dans la totalité de ses commentaires, un croquis ne serait aps de refus non plus si c'est possible.

Je n'ai remarqué aucune faute (il y en a sûrement mais elles sont trop discretes pour que, lors de la lecture, on puisse s'en rendre compte AMHA)

Tres content que la bataille commence enfin !

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Invité Kroxigor
Ton cadeau a été d'être le seul posteur de réponses  Grand privilège  Une suite complètement passée inaperçue xD Esperons que celle-là le sera moins

Pas le temps de commenter, désolé. :P^_^

Neldirage se demandait comme ils avaient fait pour assembler des planches de bois et que cela ait un aspect aussi agressif.

Je dirais "comment".

Bien, après la critiques assez longue de notre robot ( général grievous) que je n'ai pas lu en entière, (toujours pas le temps) je ne trouve pas grand chose à dire sauf de continuer comme ça et même d'améliorer! On en te demande tellement!

Kroxigor, la suite.

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Voici le shéma ! Je me passe de commentaire, je l'ai fait en 5 minutes, montre en main ! D'ailleurs sans juger mon 'oeuvre' j'ai laissé mon avis en bas de la feuille xD Bon je post le nouveau chapitre dans deux tites heures ^^

Bon les légendes viennent après donc :

*En haut a droite, c'est mal passé au scanner, mais c'est lentrée de la vallée, entre deux collines.

*Les hachures pas appuyées, la végétation ^^

*Les deux carrés noirs, les forts :P

*Les deux carrés et le trait : les deux tours et la palissade munie d'une porte

debarquement6ng.jpg

@+

-= Inxi =-

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Vla la suite pour ceux qui me lise toujours. Merci ca fait plaisir ! Je demande pas des gros com., comme aktair ca me va :P

Bon sinon j'ai pris en compte vos remarques ! Tout a été changé GG, j'ai pris en compte ce que tu m'as dit! Celui que j'ai pas encore changé, c'est : fort abandonné et non plus caché.

Chapitre LX

La nuit venait de tomber, abattant ses griffes d’un voile sombre et sans lumière. Les bateaux se confondaient avec l’horizon, impossible de savoir quand leurs troupes débarqueraient. Quelques éclaireurs restaient au bord de l’eau en tentant d’apercevoir, ou d’entendre, le moindre signe suspect. Neldirage et ses mages, qui avaient bizarrement un respect nouveau pour leur général, avaient convenu qu’à la moindre menace, ils éclaireraient le lieu de boules de feu. Sur le côté droit de la plage, le général regardait quelques formes noires suivre inlassablement le rythme de la marée.

Plus tôt dans la journée, lorsque les canons avaient fait feu, tous les corps n’avaient pas coulé. Des barbares qui, malheureusement pour eux ne savaient pas nager, s’étaient noyés. Maintenant, leurs corps sans vie marquaient la frontière entre la mer et le sable. Il faudrait rapidement les dégager avant qu’ils ne finissent par gêner les défenseurs. Ce n’était pas le moment d’attraper une virulente maladie. Neldirage fit quelques pas sur la plage et se rapprocha d’un groupe d’éclaireurs.

-Toujours rien ? Demanda Neldirage.

-Non, général. La nuit est calme…

Que faisaient-ils ? Neldirage convoqua le lieutenant Sebastian.

-Oui, général ?

-J’ai besoin de cinq hommes… La mission est dangereuse. Ils devront prendre une barque et rester à mi-distance des bateaux ennemis. Dès qu’ils arriveront, qu’ils tirent une flèche enflammée… Surtout qu’ils ne prennent pas de risques inutiles. Qu’ils rament le plus vite possible !

-Je crois avoir compris, général, je vais nommer ces soldats immédiatement.

Neldirage savait qu’il allait la confier à l’un de ses sergents mais hocha quand même la tête en signe d’assentiment. L’équipe fut rapidement rassemblée et Neldirage leur souhaita bonne chance avant de regarder les hommes pagayer le plus discrètement qu’ils purent.

-Continuez de surveiller… Dit-il aux autres sentinelles. Si jamais ils ne parviennent pas à nous prévenir, ça sera à vous de le faire.

Ils hochèrent la tête et Neldirage remonta au fort principal. Cela lui prit dix minutes fatigantes. Quand il arriva en haut, il s’éclipsa dans une chambre. La seule consigne fut de le réveiller au moindre signe. Le général s’endormit rapidement. Deux gardes protégeaient la porte… On ne savait jamais. Un bâillement arracha la mâchoire de notre ami avant que le poids de ses paupières ne finissent par vaincre sa volonté de rester encore un peu éveillé.

Il fit un rêve troublant. Il revoyait sa princesse. Elle était là, souriante, les bras grands ouverts. Quand il essayait de s’en approcher, elle reculait. Alors Neldirage accélérait ses foulées. Elle ne reculait plus désormais mais une silhouette noire se mettait entre lui et son but. Neldirage ne voyait pas qui cela était mais la personne en question portait les galons d’un général. Cette dernière était menaçante et Neldirage dégaina son épée sans contrôler sa pensée et la perfora de part en part. Il put ensuite retrouver sa princesse dans un tendre câlin.

-Neldirage… Dit-elle de sa merveilleuse voix. Mon général… Général ! Dit-elle d’une voix plus masculine.

Neldirage se réveilla. Le capitaine Ron le secouait. Il semblait fatigué. Sans prendre le temps de l’écouter, Neldirage sauta de son lit puis enfila son armure. Ils arrivaient…

Dehors, une boule de feu illumina le ciel nocturne. Un instant, on se serait dit en plein jour. Elle retomba dans l’eau dans un nuage de vapeur. Le général avait vu l’essentiel : comme la première fois, les barques arrivaient. Par précaution, elles ne naviguaient plus en rangs serrés mais avaient laissé plus d’espace. Les canons tonnèrent dans les ténèbres. Seuls quels craquement de bois sonores et des bruits de ‘ploufs’ lui apprirent que certains boulets avaient atteint leurs cibles. Neldirage était néanmoins persuadé qu’il y avait eu moins de pertes que la première fois. Les mages utilisèrent leurs sorts.

La première tentative se solda par un échec. Une boule de feu disparut dans les airs et l’autre se noya dans une myriade de grésillements. Cela avait au moins eu le mérite de dévoiler l’avancement de l’armée ennemie. Neldirage n’était même pas encore arrivé au premier fortin. Quand il le rejoignit, les canons tirèrent une deuxième fois et des navires coulèrent. Les bateaux principaux restaient hors de portée. Neldirage fit appel à son don pour voir la magie au moment où ses deux mages incantèrent. Les lignes magiques se rassemblèrent mais pas seulement au-dessus d’eux, aussi sur les navires ennemis. Une boule de feu fut dissipée sans que Neldirage ne puisse l’empêcher. Il était trop loin. L’autre atteignit avec succès une barque qui s’enflamma. Les occupants, sous peine d’être immolés, préférèrent rejoindre les flots.

Il sortit du premier fortin au moment où les éclaireurs arrivèrent à la plage. Deux hommes ne bougèrent pas sur la barque. Neldirage espérait qu’ils n’étaient pas morts. Les canons tonnèrent pour la dernière fois et les mages battirent en retraite vers les tranchées où les hommes s’étaient réfugiés. Autant ne pas rester à portée des arbalètes ennemies. Neldirage atteignit la porte de bois. Les premières silhouettes de barques se découpaient dans la nuit. On entendait aussi les rames rentrer et ressortir de l’eau à un rythme constant.

Les premiers chants chaotiques s’élevèrent des barques. Neldirage, momentanément exténué, sauta dans une des tranchées. Il passa à côté du lieutenant Nalitre et lui dit de ne sortir des tranchées qu’à son signal. Il croisa ensuite le capitaine Ron à qui il demanda de guider les arquebusiers vers le premier fort une fois qu’ils auraient fait feu. Il rechignait à ne pas participer à cette première défense mais accepta quand même. Neldirage arriva au milieu de la tranchée. Le capitaine Talaert regardait les barques qui n’étaient qu’à une poignée de mètres de la plage. Une petite tape sur l’épaule et le général continua son chemin jusqu’au flanc le plus extrême où il s’arrêta en compagnie d’un des mages ainsi que le lieutenant Rudolph.

Les barques cognèrent contre le sable et le déplacèrent sur une cinquantaine de centimètres. Les guerriers émergèrent et coururent sur la plage. Cinq cents mètres… Neldirage ordonna au magicien qu’il lance un sort pour que sa voix se fasse entendre sur tout le champ de bataille. Trois cents mètres…

-Feu ! Hurla-t-il au moment où ses hommes étaient sûrs de tous toucher.

Vue de dessus, les tranchées devaient ressembler en une ligne d’étincelles blanches. S’illuminant par endroit pour s’éteindre aussitôt. Des volées de plomb parcoururent le maigre espace séparant les deux camps. Les premiers rangs furent balayés dans des gerbes écarlates. Les barbares, ne portant pas d’armures, s’effondrèrent, terrassés. Les guerriers les plus lourds ne parurent pas sentir ces boulettes de métal qui essayaient de leur enlever la vie. La ligne de front avait reculé de cinquante mètres… Que les suivants traversèrent en évitant les cadavres qui jonchaient le sol.

Les arquebusiers sortirent par l’arrière des tranchées et coururent rejoindre Ron qui les pressait pour qu’ils rejoignent au plus vite le bastion secondaire.

-Armes au clair ! Continua Neldirage sa voix portant toujours autant.

Plus de mille épées furent tirées dans les ténèbres de la nuit. Plus de mille grincements de métal.

-Compagnie ! En formation !

Les hommes sortirent des tranchées pour former plusieurs carrés défensifs faiblement séparés. Cinquante mètres. On voyait bien mieux les attaquants désormais. Neldirage prit la tête d’une des formations et dégaina ses deux épées, les yeux rivés sur ces fous hurlants. Combien pouvaient-ils être ? Autant ? Deux fois plus ? Trois fois ? S’interrogea le général. Il ne le savait pas. Le choc devint inéluctable et Neldirage hurla sa détermination qui fut reprise par les autres guerriers. Après une excitation provoquée par la veille d’une charge ainsi que par la magie qui dansait à la surface du fil de l’épée, Neldirage foula le sable pour aller au contact de ses ennemis. Il fut immédiatement imité par ses hommes, impatients de se défouler après ces semaines d’attentes.

Les barbares chaotiques étaient facilement reconnaissables aux tatouages qui ornaient leurs corps. Le premier s’embrocha tout seul sur les épées que Neldirage avaient tendues. Le général dégagea ses lames avant de se jeter sur un ennemi qui venait de se débarrasser d’un soldat de notre général. Neldirage para la hache d’une épée et lui ouvrit le ventre avec la seconde. Il regarda autour de lui, les arquebusiers avaient rejoint la forteresse et les mortiers essayaient de couler les barques qui faisaient demi-tour. Pour les empêcher de fuir ou pour aller chercher des renforts ? Se demanda Neldirage. Il n’eut pas le temps de développer ses pensées qu’un guerrier plus sombre que les autres s’était jeté sur lui et l’avait entraîné au sol.

Neldirage essaya de dégager son bras qui était prisonnier sous l’armure du soldat. Tant pis si ce n’était pas honorable, se dit-il, mais je le fais. Il chercha un vent magique avant de créer une flamme. Le guerrier hurla avant d’être perforé de part en part par une large flamme. Neldirage ferma la main pour l’éteindre. Le corps ne bougeant plus, Neldirage tira son bras pour chercher contre qui se battre. Un soldat fut décapité sur sa gauche ainsi qu’un deuxième sur sa droite. Du sang gicla ce qui aveugla Neldirage quelques instants. Il enleva le sang qui couvrait son visage d’un revers de sa manche avant de voir trois barbares, fiers de leur victoire, foncer sur lui. Le général respira lentement avant d’appliquer la technique que lui avait apprise Ylith. Il contra les trois haches avant de toucher un ennemi à l’épaule, un autre aux hanches et le dernier à la tête. Les trois combattants hors d’état de nuire, Neldirage s’attaqua aux suivants.

Le général ne parvenait pas à voir une brèche dans la ligne de front. Des barbares continuaient à arriver. Après avoir tué un nouveau barbare, Neldirage dégagea sa lame avant de rejoindre le lieutenant Rudolph.

-Retraite ! On peut pas les contenir ! Que le flanc droit se dirige vers la porte !

Le lieutenant Rudolph partit donner les ordres aux soldats. Lentement, les hommes battirent en retraite jusqu’aux deux tours de guet qui n’arrêtaient pas d’être pilonnées par les arbalètes ennemies. Les mages lançaient tant bien que mal éclairs et maléfices pour tenter de laisser un temps de repos aux soldats qui pliaient sous le nombre. Neldirage attrapa une arquebuse qui traînait au sol. Le propriétaire, mort d’un carreau en plein torse, n’en aurait plus besoin. Le général visa un barbare à son goût trop entreprenant et fit feu. Le choc faillit lui arracher l’épaule. L’homme tatoué, quant à lui, sentit sa tête se séparer de son corps sous les éclats métalliques.

Comme ils l’avaient convenu, Neldirage fut le dernier homme à quitter la place. Un cercle de barbares s’était formé autour de lui. Tous l’insultaient mais aucun n’osait faire le premier pas. Neldirage espérait que Ylith ne s’était pas trompé sur les propriétés de son armure… Les portes de bois du bas furent pratiquement fermées. Tous attendaient Neldirage. Les deux mages invoquèrent deux boules de feu. Ils visèrent soigneusement notre général. L’air crépita et s’embrasa. Une lueur orangée attira tous les regards. Neldirage se mit en boule et se laissa avaler par les flammes.

Autour de lui, une dense chaleur brûla vif chair, terre et sable. Les barbares hurlèrent en essayant de les éteindre car elles léchaient leurs corps à nu. Neldirage, heureux de voir qu’il n’était pas mort et encore moins carbonisé, se replia vers la porte qu’on referma derrière lui. Les barbares n’osèrent pas suivre, apeurés, celui qu’il prenait pour un Elu. Les soldats humains, après avoir pensé que les mages avaient perdu la tête, poussèrent un cri de rage et d’allégresse. Les chaotiques, d’abord hésitants retrouvèrent leur courage lorsque leurs commandants commencèrent à vociférer. Déjà, les premiers barbares arrivaient alors que Neldirage venait d’arriver au petit bastion. Quelques arquebusiers montés sur la palissade déchargèrent leurs armes avant de courir, comme tous les défenseurs, vers le premier bastion. En une demi-heure, ils avaient déjà perdu la plage… Ylanay, qui n’avait pas donné de signes de vie depuis le début, vint le soutenir, une épée ensanglantée à la main.

Chapitre LXI

-Que les mortiers foutent le camp ! Ron, Rudolph et Franck ! Vous remontez en haut et vous organisez les défenses ! Je veux tous les arquebusiers encore valides sur les remparts ! Si y a pas de place, vous remontez aussi là-haut ! C’est compris ? Demanda Neldirage du haut de ses remparts.

Tous hochèrent la tête et coururent se mettre en position. Combien d’hommes avaient déjà été tués ? Se demanda le général. Trop sûrement…

-Pourquoi n’avancent-ils pas ? Demanda Talaert à voix haute.

C’est un homme à sa gauche qui répondit.

-Je n’ai pas vu d’échelles, capitaine… Ils vont attendre que le matériel débarque.

Neldirage se retourna vers les mortiers qui commençaient à remonter la pente.

-Mortiers ! Revenez ! Position dans la cour et pilonnez la zone.

-Mais général, dit l’un d’eux, nous allons gâcher de la poudre ! On ne sait même pas où tirer ! S’étonna son interlocuteur.

-Tuer par chance quelques adversaires ne sera jamais gâcher de la poudre ! Faites feu au hasard et priez pour que cela tombe juste !

-Oui, général, dit l’autre en se courbant.

Le tir des mortiers envahit immédiatement l’air de la zone. Une fumée s’éleva du milieu de la cour. Neldirage espérait que la chance gardait un œil sur ses soldats. Quelques tirs atterrirent dans l’eau mais d’autres firent résonner les falaises. Le général imaginait avec plaisir les barbares se faire déchiqueter par les fragments métalliques, le sable voler dans tous les sens, les ennemis se terrer, apeurés, en espérant qu’un obus ne les déloge pas de leurs positions. La réalité était toute autre…

Le soleil sembla se faire long à se lever. Il émergea de l’horizon, tel une lourde poutre que des ouvriers auraient eu du mal à transporter. Il finit par lentement se lever mais Neldirage et ses hommes ne pouvaient le voir, il était derrière les falaises, au-delà de leur crique. Comme s’il voulait montrer qu’ils l’avaient vu pour la dernière fois et qu’aujourd’hui serait jour de deuil. Neldirage put voir les changements qui avaient été opérés pendant la nuit. Les mortiers avaient tiré pendant dix minutes avec une heure d’intervalle.

La plage avait vraiment pris l’allure d’un champ de bataille, digne reste de carnage et de désolation. Des trous s’étaient formés comme l’avaient imaginé Neldirage, la zone ensablée ressemblait fort à un jardin après le passage de taupes en colère. Le jaune du sable avait troqué sa dorure contre un apparat rouge écarlate. Des morceaux de corps éclatés jonchaient tout le lieu. Des tentes plus sombres les unes que les autres avaient été dressées au milieu de la plage. Là où elles étaient inaccessibles. Toute l’armée semblait avoir débarqué…

Neldirage jura intérieurement. Les chaotiques formaient une ligne hétérogène sur les cinq cents mètres de la plage. Il devait facilement y avoir quinze rangs. Mais, se réjouit Neldirage, le nombre ne comptait pas sur cette forteresse… Un nombre restreint de combattants pouvait avoir accès au premier bastion. Seules les prouesses martiales allaient décider de qui gagnerait cette bataille. Neldirage comptait bien y mettre tout son cœur. Le général se demandait s’il était bon de commander aux canons de tirer. S’ils faisaient feu, cela déclencherait l’offensive. Mais s’ils patientaient, ils risqueraient de manquer des cibles en mouvement.

Les hommes étaient fatigués et plus cela traînait, plus leurs réflexes diminuaient. D’après le rapport du capitaine, deux cents soldats étaient morts cette nuit contre un nombre inconnu d’ennemis. Neldirage instaura un roulement et les guerriers survivants allèrent se reposer dans la forteresse principale pendant que leurs collègues les relayaient. Seuls les arquebusiers ne se firent pas remplacer car ils étaient les seuls compétents à manier ces armes. Une cinquantaine d’entre eux était morts… Le reste avait échappé aux carreaux.

Le moment était venu de lancer l’offensive… Neldirage transmit l’ordre que les canons fassent feu. Ils déchargèrent deux volées de boules métalliques avant que les ennemis n’arrivent au bastion. Les armes de fer firent un véritable ravage dans les rangs compacts des chaotiques. Les échelles ennemies furent apportées et ils se lancèrent à l’assaut du rempart. Neldirage était dessus et regardait les mortiers s’en aller quand un barreau apparut juste devant son visage. Il eut beau tenter de le repousser, rien n’y fit. Il leur aurait fallu des perches mais il n’y en avait pas assez pour toute la muraille.

Un premier nordique apparut, un couteau serré entre les dents. Neldirage ne lui laissa pas le temps de lui exposer autre chose et lui transperça la tête. Il resta un instant en équilibre avant de faire chuter ses amis chaotiques qui suivaient. D’autres eurent plus de chance et réussirent à prendre pied sur la muraille. Neldirage laissa sa place pour aller à un endroit où un barbare avait tué trois hommes d’un coup circulaire de hache. Le général lui enfonça sa lame dans le bas du dos avant de le balancer par-dessus les créneaux.

Un bruit sourd secoua la porte en dessous de lui. En jetant un coup d’œil, Neldirage put voir un groupe de barbares, muscles saillants et bandés, balancer un lourd bélier contre les fondations du morceau de bois protégé par une grille de fer. Neldirage hurla le nom des mages derrière lui. L’un d’eux le rejoignit.

-Oui, général ? Demanda l’autre.

-Fais quelque chose pour le bélier !

L’homme se pencha et hocha la tête. Il sortit des plantes qu’il lança en direction de la porte. Pendant qu’elles voletaient délicatement dans les airs, l’homme murmura des paroles que Neldirage ne comprit pas. Les plantes grandirent et bloquèrent l’accès à la porte. Des lianes recouvertes de piques s’en prirent aux attaquants qui durent battre en retraite. Ron arriva. Neldirage écouta l’homme après avoir vérifié que son dernier ami se débrouillait sur la muraille. Ylanay se défoulait coupant chair ou perforant tête de son arc.

-Général, plus de poudre ! Les canons ne peuvent plus faire feu !

Neldirage jura.

-Quand doivent arriver les renforts ?

-Sous peu, général… Mais ! Ils battent en retraire… Jubila l’homme.

En effet, les barbares se repliaient sous les derniers tirs des mortiers. Neldirage ragea. Ils ne pouvaient même pas leur tirer dans le dos ! Les barbares se repliaient pour mieux se préparer à la prochaine offensive : Les humains ne pouvant plus tirer, ils pouvaient prendre tout leur temps…

Une semaine après, alors que les barbares avaient lancé des offensives toujours plus meurtrières, une violente détonation réveilla tous les hommes qui dormaient, dont Neldirage.

Il sortit de sa chambre en interrogeant du regard les deux gardes. Ils ne purent répondre. Neldirage se précipita dehors mais aucun signe près du bastion n’indiquait ce qui s’était passé. Neldirage jeta un coup d’œil aux canons, qui, normalement, ne pouvaient pas tirer. D’où venait ce bruit ? Il regarda autour de la forteresse et vit qu’une fumée venait du sud. Neldirage héla le lieutenant Sebastian qui était le seul visible.

-Lieutenant ! Vous prenez des cavaliers ! Faut bien qu’ils servent ! Je veux un rapport dans les plus brefs délais sur cette explosion ! Ordonna Neldirage, inquiet.

Le lieutenant hocha la tête et donna ses ordres. Ils s’équipèrent rapidement avant de s’enfoncer dans la forêt à la recherche d’un indice sur ce qui avait provoqué ce cataclysme miniature. Neldirage s’assit en haut des rochers et regarda la scène du combat. Des tas de cadavres jonchaient les abords du bastion. Dans le camp que les ennemis avaient dressé, cela s’affairait dans tous les sens. Cent soldats supplémentaires étaient morts lors des dernières offensives. Neldirage avait même l’impression qu’en face, ils étaient de plus en plus nombreux.

Les chevaliers revinrent une heure plus tard. Ils affichaient une mine sombre. Le cœur de Neldirage battit plus rapidement.

-Que se passe-t-il, soldats ?

-C’est le ravitaillement, général ! Complètement détruit ! L’escorte a été massacrée.

-Merde… Gémit Ylanay.

Il aurait dû être moins négligent et envoyer des hommes à leur rencontre. Désormais, ils ne seraient ni ravitaillés en vivres, ni en poudre et ni en hommes…

-Vous avez pu sauver des choses ? Demanda Neldirage avec espoir.

-Oui, général, peu mais c’est déjà une compensation.

Il sortit deux sacs de poudre ainsi que quelques tonneaux de nourriture. Neldirage ne voulait pas miner le moral de ses troupes mais cela ne permettrait aux canons de tirer qu’une seule fois et la nourriture ne sustenterait qu’un quart des soldats. Ils allaient devoir chasser. Comme si la guerre n’était pas assez épuisante comme ça… Neldirage congédia ses hommes et alla ruminer ses pensées ailleurs.

Des éclaireurs revinrent en fin de soirée. Neldirage inspectait le premier bastion quand on vint le chercher. L’homme, malgré les risques qu’il avait encourus, était descendu avec son animal.

-Idiot ! S’écria Neldirage. C’était bien trop dangereux de descendre avec ta monture !

-Je ne craignais rien, général, dit l’homme.

-Je m’en fous de toi, soldat ! C’est du cheval que je m’enquis !

Les soldats rirent et l’éclaireur se rembrunit.

-Qu’y a-t-il ? Demanda tout de même Neldirage.

-Une colonne armée se dirige vers nous ! Dit l’homme le visage décomposé.

-Où ? Demanda Ylanay en ôtant les mots de la bouche de son ami.

-Par le sud… Ils viennent par derrière ! Ajouta-t-il paniqué.

-Qui sont-ils ? Demanda Neldirage.

-On n’a pas vu ! On a préféré vous prévenir sans prendre de risque.

-Ylanay, je te nomme lieutenant !

Les yeux de son interlocuteur brillèrent.

-Tu prends tous les chevaliers et tu vas voir ce qu’il se passe ! Si tu trouves la situation opportune, vous attaquez ! Compris lieutenant ?

-Oui, répondit celui-ci avant de faire mine de remonter.

-Passe prendre tes nouveaux vêtements à l’entrepôt…

Il hocha la tête et accéléra l’allure.

-Trouve-moi Talaert ! Ordonna Neldirage à un soldat qui passait par là.

L’homme abandonna son occupation pour courir chercher son capitaine. L’homme arriva, la mine surprise.

-Général ? Interrogea celui-ci Neldirage.

-Des soldats arrivent en haut ! Dit le général en essayant de masquer sa panique naissante.

-Qui sont-ils ? Chercha à savoir le vieux capitaine.

-Je sais pas ! Mais je tiens pas à le découvrir au dernier moment ! S’insurgea Neldirage en frappant un caillou au sol. Tu vas monter préparer les hommes ! S’ils arrivent jusqu’ici, nous nous battrons entre les deux versants de la colline !

-Bien, général ! J’y file de ce pas, général !

-Convoque Ron au passage !

Quelle agitation… Talaert était un bon capitaine que les hommes respectaient : si les chaotiques décidaient d’attaquer maintenant, ils perdraient un de leur point de repère. Pourvu que ce la ne soit rien de grave.

-Messire ? Demanda Ron en arrivant avec un long fusil.

-Des hommes arrivent par le sud, tu prends temporairement le commandement des guerriers en cas d’attaque.

-Qui sont-ils ?

-Je sais pas ! Dit Neldirage exaspéré de cette question. Je monte rejoindre les troupes pour les coordonner!

-Bien, général.

Neldirage le salua et monta à la forteresse en priant sincèrement pour que ce ne soit pas des chaotiques…

Chapitre LXII

Les hommes réagirent promptement et s’équipèrent pour aller rejoindre la petite valée. Les cavaliers se placèrent sur le flanc droit, les arquebusiers au centre avec sur leur flanc et derrière eux, des groupes de guerriers. Deux mortiers avaient rejoint le dispositif… C’était mieux que rien. Ylanay apparut trente minutes plus tard. Il ne distançait l’armée inconnue que d’une centaine de mètres. Des cavaliers l’avaient même déjà pris en chasse. Il finit par s’arrêter à côté de Neldirage et dit, les yeux embrumés de larmes :

-Ils sont là ! C’était faux, ils arrivent…

Neldirage attendit que les cavaliers s’approchent pour essayer de trouver une réponse à l’euphorie de son ami. Ce qu’il vit n’aurait pas pu être plus grande source d’émotion. Il ne put retenir lui aussi ses larmes.

-Oh ! Elle pleure la mauviette… Dit le premier.

-C’est mignon… Ajouta le deuxième. Ressaisis-toi ! On dirait que t’as vu des morts !

-Van… Pierre… Finit Neldirage par articuler.

-C’est bien, il voit toujours aussi bien ! Dit Van en direction de Pierre.

Ils finirent pas descendre de cheval et les amis se jetèrent dans leurs bras, Neldirage trouva que la joie qu’il manifestait n’était pas assez équivoque pour qu’ils comprennent bien.

-Que s’est-il passé ?

-Oh, tu sais … On est juste mort ! Rien de grave en soi… Dit Van avec un geste nonchalant.

Neldirage tourna son regard vers Pierre en essayant d’avoir une réponse plus sérieuse.

-En gros, c’était une mise en scène…Balles à blanc et magie ! A cause de la paperasse et tout… Nos anciens amis ont décidé de faire une mise en scène où nous serions tués.

-Mais pourquoi ? Demanda Ylanay étonné.

-Parce que la situation était instable ! Elle était hors de contrôle et personne ne pouvait, la veille d’une guerre, aller contre l’appui que donnaient plusieurs généraux à cette décision.

-Que ramenez-vous ? Dit Neldirage en regardant derrière le cheval de Van.

-Hommes, vivres, poudre, nouvelles ! Répondit Pierre en résumant.

-Des machines de guerre ?

-Non, répondit Van à contrecoeur, elles auraient été trop longues à amener.

-Dommage... Dit Neldirage. Combien d’hommes ?

-Quatre cents ! Répondit ce coup-ci Pierre.

A peine deux fois moins que ceux qui avaient déjà été perdus…

-Et ces nouvelles ? Demanda-t-il en espérant qu’elles soient bonnes.

-Les chaotiques ont fait une percée… Les Impériaux reculent et la ligne de front s’approche d’ici. Dans une semaine maximum, on sera encerclé…

J’avais dit bonnes nouvelles ! Pensa Neldirage en regardant le ciel. Ce qu’il craignait qu’il se passe aujourd’hui finirait donc par se produire… Cela leur laissait à peine le temps de se préparer. Il faudrait séparer les hommes en deux… Ils ne pourraient plus se reposer. Neldirage espérait que d’ici là, ils se seraient débarrassés des envahisseurs marins pour se concentrer sur la petite vallée.

-Quelle troupe y aura-t-il ?

-Des barbares, essentiellement. Les troupes d’élite sont monopolisées par notre armée… Ici, notre bastion n’est qu’une gêne pour un petit renfort… Ils ne perdront pas leur temps en nous attaquant massivement.

-C’est déjà ça ! Dit Neldirage en écoutant cette pseudo nouvelle.

-Bon si nous rentrions ? J’ai faim ! Décréta Pierre.

-Je suis d’accord ! Répondit Van. En plus à ce que je vois sur vos épaules à vous deux, il y a eu du changement ! Ajouta-t-il en remarquant leur grade.

Les amis rentrèrent dans la forteresse pour se raconter les derniers événements. Neldirage leur raconta comment ils défendaient la plage tant bien que mal. Ils discutèrent rapidement de la technique qu’allait utiliser le général pour faire face à deux attaques en même temps. Neldirage leur expliqua qu’il allait scinder les troupes… Cette méthode parut leur convenir et de toute façon, Neldirage ne comptait pas changer son point de vue.

Le gros des forces resterait dans le fortin tandis que les autres aménageaient la vallée. Neldirage décida de ne pas utiliser les canons tout de suite : Il ne voulait pas déclencher une attaque prématurée. Avec une attaque d’un côté, les soldats arrivaient à avoir un rythme de vie convenable. Neldirage se demandait s’ils pourraient tenir face à deux armées… Et sans renfort.

Neldirage n’avait pas menti à ses hommes, le général leur avait dit ce qui allait se passer. Les soldats n’en furent pas rassurés et leur moral en prit un coup. Néanmoins, Neldirage savait qu’ils se battraient quand même. Ils ne devaient pas flancher, trop de choses en dépendaient. Bien que l’armée qu’ils retenaient n’était qu’une goutte d’eau dans la vague d’envahisseurs, le général s’était fait la promesse que ses amis et lui seraient les derniers humains qu’ils affronteraient.

D’après Van et Pierre, l’autre armée aurait dû arriver une semaine plus tard. Elle fut là trois jours après : Les Impériaux avaient dû battre en retraite plus tôt que prévu. Neldirage n’avait pas eu le temps de préparer des défenses. Ils se mettraient au bout du passage et les pentes abruptes permettraient d’éviter d’être rapidement encerclés. Le général avait ordonné que de lourds rochers soient hissés en haut des collines. Ils ne purent en mettre qu’une dizaine en trois jours. C’était mieux que rien...

Neldirage avait confié les forts à son état-major et lui, et ses quatre amis, se chargeraient de l’attaque de la vallée.

Ils étaient maintenant en position depuis une heure. Sur Eclair, Neldirage chercha à voir la moindre trace des attaquants quand des bruits de canons le forcèrent à se retourner. Les chaotiques venaient de relancer un assaut… Neldirage avait envie d’être avec ses hommes mais il ne pouvait pas. Il rongea son frein et envoya un homme regarder ce qu’il se passait.

Il revint et Neldirage eut sa confirmation. Les barbares tentaient une fois de plus de prendre le fort. Les béliers tentaient d’enfoncer la porte de facture naine tandis que les échelles seraient hissées pour que les barbares essayent de prendre les remparts. Neldirage pria pour que l’attaque soit encore repoussée. Ses pensées furent interrompues par un bruit de cavaliers. Des hommes tatoués, musclés, montés sur des bêtes plus noires que la nuit et armés d’arbalètes, firent irruption dans la vallée.

Ils regardèrent les cinq cents soldats assemblés là puis firent demi-tour.

-En position ! Ordonna Neldirage.

Les hommes se séparèrent en groupes distincts. L’armée adverse arriva en chantant des cantiques destinés à leurs dieux sombres. Leur première ligne était composée de molosses corrompus. La suivante de barbares tatoués comme il y en avait sur la plage. Celle d’après était formée par de lourds cavaliers. Et pour terminer, les cavaliers éclaireurs s’étaient groupés sur les flancs. Neldirage n’était guère surpris, cette formation était classique.

Le général était quand même déçu…. Les chiens empêcheraient une charge des cavaliers : Il ne fallait pas risquer que les chevaux se fassent attaquer aux jambes. Ils devraient agir plus tard. Neldirage se demandait combien d’hommes leur faisaient face. Trop sûrement. Il ne pourrait pas remporter cette victoire…

-Ylanay ! Appela Neldirage.

Quand il vit qu’il avait son attention, il continua :

-Je veux que tu ailles ordonner aux canons de se replier dans la forteresse. Je veux aussi que tu descendes jusqu’à la forteresse et que tu les préviennes qu’il va falloir se replier.

-Tu penses que l’on va perdre ? Demanda son ami en reportant son regard sur les forces chaotiques pour les juger.

-Ce n’est pas sûr ! Mais si l’on ne perd pas là, ça ne sera qu’une question de temps. Mieux vaut que tout le monde soit prêt à se replier. On ne pourra pas tenir tous les forts. On abandonnera celui du bas. Je n’ai pas envie de sacrifier mes hommes et les voir assaillis de tous côtés.

-Je préférerais rester ici et me battre !

-Je sais, mon ami, dit Neldirage en lui mettant une main sur l’épaule. Mais c’est important… Si tu as le temps, reviens nous filer un coup de main.

Ylanay hocha la tête et lança sa monture au galop. Neldirage regarda Van et Pierre qui se distinguait car l’un portait une lance qui reflétait admirablement l’éclat du soleil et l’autre avait une voix qui portait… En face l’armée, les premiers cors résonnèrent. Neldirage replaça son armure machinalement et confia sa monture à un cavalier le jouxtant. Il reviendrait plus tard chercher Eclair et mener la charge à leurs côtés.

Neldirage passa au milieu de ses hommes en dispensant conseils et encouragements. Il se plaça à côté de Féir et Roy, deux vétérans de son armée. Le général déplora le manque d’efficacité de son armée sur le combat à distance. Ils étaient trop dépendants de la poudre noire… Avec une armée sous ses ordres, Neldirage se promit de réintroduire les armes de jet dans ses rangs. Ils avaient bien eu un groupe de chasseurs mais ils avaient succombé lors d’une mission de harcèlement.

A cette pensée, Neldirage s’étonna de la rapidité avec laquelle il s’était habitué à ce que des hommes meurent sous son commandement. Il devait déjà avoir perdu un millier d’hommes. Neldirage s’en désolait quand même. Mais que pouvait-il faire ? Pour se consoler, il se promit de leur octroyer vengeance digne de ce nom.

Les cavaliers garnissant les flancs adverses se détachèrent en voyant que l’armée de Neldirage ne possédait aucun tireur. Ils décochèrent une première volée de flèches. Les hommes eurent le réflexe de s’abriter derrière leurs boucliers mais certains furent tout de même perforés par ces bâtons sertis de métal. Leurs corps tombèrent au sol, noyant la terre d’un rouge écarlate, sous le regard désolé de leurs frères d’armes. Seul Van et Pierre réussirent à abattre quelques cibles. Ils n’y avaient qu’eux qui avaient des arcs…

Quand les chaotiques eurent assez joué avec leurs ennemis, les cavaliers se retirèrent après avoir récupéré une demi-douzaine de chevaux sans cavalier. Une fois qu’ils furent à l’abri, le reste de l’armée se mit en branle. Notre général essaya de regarder s’il n’y avait pas un sorcier… Les énergies magiques défilaient tranquillement… Rien ne les perturbait, elles… Neldirage resserra sa prise autour de son épée. Il regarda les lueurs bleues filer sur le reflet métallique puis il repassa à une vision plus normale.

Tous respirèrent un bon coup comme s’ils voulaient retenir leur souffle durant toute la bataille. Les chiens furent lâchés et ils se précipitèrent sur la chair fraîche que leurs maîtres leur présentaient. Les barbares s’élancèrent ensuite, laissant les lourds cavaliers former l’arrière-garde. Plusieurs animaux arrivèrent au contact. Certains soldats réussirent à les tuer d’un coup d’épée tandis que d’autres furent mordus aux jambes, aux bras, à la gorge ou ailleurs. Neldirage se pencha et perfora la cage thoracique du chien qui avait bondi sur lui. Il s’écroula en couinant. Les humains ne s’étaient pas encore débarrassés de toutes les bêtes que des barbares arrivaient déjà. Ils durent abandonner les hommes attaqués par les chiens pour amortir le flot de barbares corrompus qui se déversait sur le barrage humain.

Le torrent de haine se heurta dans un tintement de métal et à la détermination du mur de courage humain. Les uns se battaient pour préserver la vie et les autres pour déverser la mort. Plusieurs dizaines de soldats, des deux côtés, périrent en quelques secondes.

Chapitre LXIII

Le combat n’était plus qu’une mêlée où se mélangeaient allégrement chair, fer et cri. Les soldats frappaient en ne se souciant rarement de savoir si la personne vers laquelle se dirigeait l’épée était bien un ennemi. Neldirage répétait la même scène : lever les yeux pour éviter les coups puis frapper en riposte. Combien de vie avaient déjà été ôtées par ses deux épées ? Notre général ne s’en préoccupait guère… Il fallut pourtant qu’il s’échappe du combat pour regarder où en étaient ses hommes.

La ligne de front tenait bon. Neldirage avait choisi avec soin l’endroit de la bataille. Bien que les barbares fussent trois fois plus nombreux, ils ne prenaient pas l’avantage. Mais bientôt, les lourds cavaliers chaotiques allaient charger et il faudrait sûrement battre en retraite. Pour l’instant, les barbares ennemis gênaient la charge, cela leur laissait du répit. Un barbare émergea de la masse et se précipita sur Neldirage. Notre homme le planta avant qu’il ne puisse esquisser un geste. Après avoir balayé une nouvelle fois la bataille de son regard, le général replongea dans le combat.

Un homme chuta devant lui. Avant qu’il ne se relève, Neldirage l’enjamba et prit sa place. Les deux chaotiques tombèrent rapidement. Van apparut sur sa gauche. Après un bref signe de tête, ils se remirent à combattre. Un geyser de sang aspergea la manche de Neldirage. Il leva la tête et vit un homme amortir une flèche de son torse : il le paya de sa vie. Malgré les corps qui gênaient les mouvements, la mêlée devint moins confuse. Ils prenaient doucement l’avantage ce qui signifiait une chose : les cavaliers ennemis allaient charger. Neldirage était en train de rejoindre ses propres chevaliers quant il fut attrapé par la manche par Ylanay.

-Qu’y a-t-il ? Demanda brutalement Neldirage. Je n’ai pas le temps de discuter !

-L’autre côté… Dit-il essoufflé sur sa monture. Ils ont lâché ! Les bateaux se sont rapprochés et ont détruit le fortin ! Les hommes ont dû battre en retraite précipitamment !

Neldirage crispa sa mâchoire. Les chaotiques avaient attendu patiemment que les deux armées soient là pour dévoiler ce qu’ils avaient dans le ventre. Les navires étaient lourdement armés mais ils n’avaient pas voulu attaquer et ainsi risquer que les humains ne prennent peur et ne se consolident trop dans la forteresse principale. Une technique ingénieuse qui montrait qu’ils ne se souciaient guère de perdre quelques barbares à leur service.

-Nous allons battre en retraite ! Que les hommes retardent au maximum l’avancée des barbares sur les corniches.

Neldirage retourna son regard vers la mêlée où les chaotiques battaient en retraite, poursuivis par ses hommes. Le général ordonna à ses porte-étendards de signaler la retraite. Ils s’exécutèrent en secouant leurs drapeaux dans tous les sens. Tous les hommes s’arrêtèrent quand ils virent le signal. Les cavaliers reformèrent une ligne de front. Neldirage remonta sur Eclair et se plaça au centre de la ligne. Ils allaient jouer le tout pour le tout.

Soixante-quinze contre trois cents. Le seul avantage qu’avait Neldirage et ses hommes, c’était le piège qu’ils avaient préparé. Il ne leur permettrait pas de remporter la bataille mais au moins, cela permettrait aux soldats de rejoindre la forteresse. Neldirage se retourna pour voir des soldats fatigués traîner les corps des blessés, ils venaient d’atteindre la forêt. Notre général enfila son casque et entreprit de regarder la charge des chevaliers ennemis. Ils traversaient les rangs barbares et seraient là dans une minute. Neldirage attendit que le cavalier qui portait l’étendard soit à côté de lui puis leva un bras pour ordonner la charge.

Les chevaux se cabrèrent et martelèrent le sol de leurs sabots ferrés. Ils s’élancèrent au galop à leur rencontre. Les lances se pointèrent et Neldirage attrapa ses deux épées. Quand il jugea la distance acceptable, il déclencha le signal. Les chevaux hennirent quand leurs maîtres les forcèrent à s’arrêter. En haut de la colline, des silhouettes se montrèrent. Un instant plus tard, les rochers dévalèrent la pente en faisant vibrer la vallée. Ils roulèrent sur le sol hostile et terreux avant de plonger sur les cavaliers ennemis. La majorité put éviter ces monstres de pierre mais une cinquantaine finit écrasée. Les autres avaient dû stopper la charge en attendant que la poussière retombe et leur permette de voir la nouvelle configuration de terrain. Neldirage et ses cavaliers, quant à eux, avaient déjà fait demi-tour pour rejoindre la forteresse laissant les lourds cavaliers sans ennemi.

Les cavaliers rattrapèrent vite les soldats qui n’étaient qu’à une centaine de mètres de la forteresse. En bas, les barbares n’avaient pas encore commencé à grimper et prenaient position dans le fortin dont une partie du mur s’était effondrée. Neldirage flatta l’encolure d’Eclair et le força à rentrer dans la forteresse. En entrant, il donna ses ordres :

-Capitaine Talaert ! Une fois que tous les hommes sont rentrés, barricadez cette porte !

L’homme acquiesça et disparut sur les remparts. Les blessés avaient été allongés sur le sol même de la cour et plusieurs docteurs, y compris Ylanay, tentaient de soulager lesdits blessés. Leurs cris devenaient insoutenables et Neldirage ordonna qu’on les rentre à l’intérieur. La forteresse naine pouvait contenir approximativement une dizaine de milliers d’hommes. Bien plus que les forces actuelles de l’armée de Neldirage. Les hauts murs les protégeraient un temps… Mais ils finiraient, tôt ou tard, par manquer de vivre. Le général convoqua son état-major. Le lieutenant Antonï, Rudolph et Sebastian avaient été blessés lors de l’offensive sur le fortin. Les deux mages étaient également trop fatigués pour être opérationnels.

-Etat de la situation ? Demanda Neldirage.

-Mille hommes sont encore en vie, quatre cents sont blessés… Répondit le capitaine Ron.

-Combien de temps pouvons-nous tenir ? Voulut savoir notre général.

-Une semaine tout au plus, répondit le lieutenant Franck.

Ylanay les rejoignit en courant. Il salua ses collègues lieutenants et écouta silencieusement la suite du rapport.

-Aucune arme à distance, je suppose ? Ajouta Neldirage.

-Aucune… Dit Ron en secouant la tête. Quelques arcs et arbalètes trouvés dans la forteresse. Ce ne sera pas décisif.

-La porte ? Demanda notre ami à Nalitr.

-Très résistante ! Je n’ai jamais vu un tel matériel !

-Mettez tout ce que vous pouvez derrière, on ne sait jamais ! Talaert, prends une escouade et fouillez la forteresse de fond en comble ! Regardez s’il n’est pas possible de s’échapper par un autre endroit. Ron, tu rassembles tout ce qui peut se jeter ! Pierres, flèches, carreaux, tout ! Franck, tu assignes les gardes sur les remparts. Qu’ils n’approchent pas des créneaux, les chaotiques ont plus d’armes à distance que nous, n’allons pas perdre des hommes inutilement. Ylanay, je veux un rapport sur le temps exact que nous pouvons tenir. Et toi Nalitr, tu vas te reposer, tu assureras la prochaine garde, s’il y en a une…

Les hommes hochèrent la tête sans broncher et s’éparpillèrent dans toutes les directions. Neldirage partit regarder ce qu’il se passait sur les remparts. Il salua Fred et Rio, deux soldats, et se fraya un passage jusqu’aux créneaux. Il jeta un œil au-dessus de ceux-ci pour voir les barbares faire face à la forteresse. Un groupe de cavaliers se détacha et descendit rejoindre les chaotiques qui commençaient doucement à monter. Celui qui semblait être le commandant des forces d’invasion rejoignit son homologue devant le fortin.

La discussion ne dura pas longtemps. Neldirage aurait donné pas mal de choses pour savoir de quoi ils discutaient. Ils se tournaient régulièrement vers la forteresse comme s’ils en discutaient, ce dont notre général ne doutait pas. Ils devaient avoir un plan qui échappait totalement à Neldirage. S’il avait été à leur place, il aurait opté pour un siège et il aurait laissé ses adversaires mourir de faim dans leur tombe de pierre. Neldirage frappa la pierre du plat de son épée par frustration. Il descendit les marches pour rejoindre Ylanay.

-Alors, combien de temps avons-nous ?

-Nous avons trois jours de rations, en serrant la ceinture, quatre. Si on ajoute le fait qu’on peut tenir sans manger… Une semaine au grand maximum.

-Ca fait déjà pas mal… Espérons que des renforts se présenteront bientôt…

Ils regardèrent tous les deux le sol… Cette phrase ressemblait beaucoup à une utopie mais leur volonté était telle qu’ils refusaient de s’avouer vaincus pour le moment.

-Quel est l’état des blessés ? Demanda Neldirage.

-Beaucoup n’ont que des blessures légères. Les soldats ont suivi tes ordres et ont laissé les hommes pour qui on ne pouvait plus rien faire. Dans la forteresse, seule une vingtaine d’hommes est condamnée.

Neldirage soupira. Il aurait bien aimé qu’ils puissent survivre. Le destin en avait voulu autrement et leurs ancêtres les rappelaient à eux. Neldirage remit ses affaires de façon convenable et décida d’aller au chevet des mourants. Ils avaient eu une confiance aveugle en lui… Il se le devait. Le général se redressa avec la fierté requise pour ce moment solennel et entra dans le hall principal. En une dizaine de minutes, les cris s’étaient pratiquement arrêtés. Les blessés légers s’étaient endormis ou contemplaient les hautes voûtes, tranquillement. Seuls les mourants gémissaient d’une voix faible. Neldirage se pencha sur le premier soldat.

-Paert… Mon vieil ami… Dit-il en lui attrapant la main.

-Oh… Général… Répondit l’homme en ouvrant difficilement les yeux. J’ai cru qu’c’était un ange avec la lumière dans vot’ dos !

-Non, ta fin n’est pas encore arrivée… Tu vivras…

L’homme parvint à sourire.

-C’est pas un vieux roublard comme moi que vous allez faire gober ça, général !

Neldirage rit de bon cœur.

-Le coup d’épée ne t’a pas raté, hein ?

-Non... Dit-il faiblement en essayant de voir la balafre qui avait noyée le drap sous un rouge écarlate. Faites-moi une promesse, si vous plait général !

-Tout ce que tu voudras, dit Neldirage en s’agenouillant à côté de lui.

-Prenez soin de mon fiston !

Neldirage hocha la tête. L’homme reposa sa tête sur le sol avec un petit sourire. Ce fut son dernier. Neldirage ne retint pas la petite larme qui coula le long de sa joue. Il leva une main pleine de sang sur l’homme et referma ses yeux. Cela allait être dur mais Neldirage se jura de passer voir chacun des hommes… En espérant qu’ils ne meurent pas tous au milieu de la discussion. Bien qu’il ne voulait pas qu’ils souffrent, il préférait qu’ils tiennent le plus longtemps possible.

Heureusement pour le moral de Neldirage, seuls deux autres succombèrent à leurs blessures et trois décédèrent avant que leur général ne puisse les voir. Les autres tentaient, quant à eux, de lutter contre une mort imminente. Neldirage n’eut pas le cœur de les achever comme le proposaient certains vétérans. Même inéluctable, la mort ne serait jamais accélérée… Enfin pas par Neldirage.

Une fois que le dernier soldat ait pu soulager sa conscience, Neldirage retourna, assez bouleversé, voir ses autres hommes. Néanmoins, il jeta quand même un coup d’œil à l’architecture naine de la forteresse. Le hall principal était jalonné de piliers carrés et finement taillés. Ils étaient alignés et formaient plusieurs sortes de couloirs. Les voûtes étaient arrondies et donnaient une profondeur troublante à la salle. Neldirage avait pu faire un tour rapide du lien et avait remarqué que les pièces communes étaient immenses tandis que les chambres, les cuisines, les ateliers étaient plus petites et rudimentaires…

Chapitre LXIV

Le vent rabattait ses cheveux sur son visage. Comme la première fois, il avait beau souffler fort sur sa nuque, Neldirage ne frissonnait pas. Le paysage n’avait guère changé lui non plus. Un radieux soleil dardait ses rayons sur la vallée et la même forêt dispensait de l’ombre à la petite cabane située à son orée.

Un grondement que n’avait pas entendu Neldirage la première fois fit son chemin jusqu’à son oreille. D’où pouvait provenir ce faible son sourd ? Il eut beau essayer de localiser d’où il venait, les montagnes voisines semblaient le faire venir de toutes parts. Il n’eut pas le temps d’approfondir ses pensées que la fraîcheur de l’herbe chatouillait la plante de ses pieds. Il ne perdit pas de temps à écouter le grondement qui filtrait à travers les bruits habituels de la forêt. Il entra dans la cabane. Il vit cette vieille femme-conscience qui ne paraissait pas avoir bougé depuis la première fois.

-Bonjour, dit simplement Neldirage.

-Bonjour, répondit celle-ci.

-Que fais-je ici ? La dernière fois, c’est parce que j’allais pas bien. Là, je me souviens m’être assis sur une roche pour me reposer…

-Tu as très peu dormi en trois jours… Ton corps s’accorde un repos bien mérité !

-Je vois… Dit Neldirage en regardant le feu qui craquait. Et pourquoi suis-je ici ? Quand on s’est vu la première fois, c’était pour pas que je devienne fou. Que peux-tu me dire maintenant ? Une technique pour briser le siège ?

-Je vois simplement qu’au lieu d’attendre le combat, tu devrais le provoquer !

-Que connais-tu de l’art de la guerre, vieille femme ? S’emporta notre général. Je ne risquerai pas la vie de mes hommes !

-Ce n’est qu’un conseil ! Rétorqua la femme d’un ton monocorde.

-Désolé… Je suis sur les nerfs… S’excusa Neldirage.

-Ca ira mieux au réveil ! Dit-elle avec une pointe d’amusement.

Neldirage grogna.

-Tu peux imaginer que je doute de cette stratégie. Le seul avantage que nous ayons est cette forteresse. Il est dur d’envisager qu’en l’abandonnant et en infériorité numérique, nous puissions l’emporter !

-Personne ne te force à le faire…

-Pourtant, tu ne t’es pas trompée la première fois… Tu as encore sûrement raison.

-Tu n’es pas non plus obligé de me croire.

Neldirage ne chercha pas à avoir le dernier mot, c’était impossible.

-Qui es-tu exactement et que sais-tu de moi ? Chercha à savoir notre ami.

-On va dire que je suis une partie de toi que n’écoutes pas assez… La voix de l’audace…

-Tu sais l’avenir ! Démentit Neldirage.

-Je suppose de ce qu’il va se passer plutôt… Sans me tromper, bien sûr.

-Quelle différence ?

-Je ne sais pas tout…

-Mais assez sur moi ! Que va-t-il m’arriver ? Demanda Neldirage en se laissant emporter par ses sentiments.

-La vie n’est qu’un chemin

Où nous guide notre destin

Certains deviendront grands

D’autres sombreront dans le néant.

Les amours nouveaux résisteront

Malgré les anciennes promesses et pressions

Une erreur sera commise

Et disparaîtra une épouse promise

Des forteresses seront dressées

Non loin de vestiges passés

Lorsque l’ordre faiblira

Une ville survivra

Le mal tentera de s’infiltrer

Et ses frères, il faudra tuer

Ceci est l’avenir des mortels hors du commun

Dont le nom grandira aujourd’hui, comme demain

-Toujours rien compris, avoua Neldirage. Un indice ?

-Je dis ce qu’il me vient à l’esprit, rien de plus.

-Tu m’as aidé sur l’autre énigme ! Se plaignit Neldirage.

-Cherche ! Dit-elle avec une sorte d’écho.

La voix sembla faiblir et la hutte s’assombrit. Neldirage savait qu’il se réveillait. Son esprit balaya les dernières traces du rêve et notre ami émergea dans la cour. Une goutte de sueur perlait sur sa joue et Neldirage la balaya de sa manche. Il expira fortement et appela son état-major restant. Neldirage se rassit sur le rocher et posa sa tête contre la roche en réfléchissant aux paroles de la femme-conscience-oracle-folle : Neldirage ne savait pas comment l’appeler.

Le premier couplet était assez général, Neldirage ne voyait pas trop quoi en déduire. A la première énigme, le général avait mal compris. Beaucoup de choses avaient été sous-entendues. Cela aurait été quand même plus facile qu’elle dise directement ce qu’elle avait à dire, songea Neldirage.

Le deuxième paragraphe provoqua chez notre général un haut-le-cœur quand il imagina ce qu’il pouvait signifier. Il laissait entendre que l’amour qu’avait Neldirage pour sa douce Caroline n’était pas éteint. Il savait que ça pouvait marcher… Après cette campagne, il irait la trouver. L’erreur serait de la laisser loin de lui plus longtemps et la fin de la phrase laisser supposer qu’il faudrait l’enlever à son époux et qu’ils partent ensemble.

Le troisième paragraphe était on ne peut plus clair. Neldirage devrait construire une forteresse. Où ? Il ne savait pas. D’après le terme ‘mal’, sûrement pas loin d’une frontière. A priori, il ne devrait pas bâtir qu’un fort mais aussi une ville qui pourrait résister lorsque ‘l’ordre faiblira’. Par contre, Neldirage ne comprenait pas – ou ne voulait pas comprendre – ce que signifiait se battre contre ses frères. Il ne put pousser ses réflexions plus loin, ses deux capitaines et trois lieutenants arrivèrent.

-Donnez l’ordre aux hommes de se préparer... Nous allons sortir nous battre !

Chapitre LXV

-Général, dit le capitaine Ron, sans vous manquer de respect, ce serait de la folie.

Les autres acquiescèrent. Seul Ylanay cherchait à savoir ce qu’avait Neldirage avait derrière la tête. Rare avaient été les décisions irréfléchies de son ami.

-Faites-moi confiance… Dit Neldirage avec une assurance qui le surprit.

Ils s’inclinèrent à contrecoeur. Ylanay lui glissa à l’oreille en passant une phrase :

-J’espère qu’on aura une explication…

-Plus tard ! L’heure n’est plus aux négociations mais à la guerre !

-Ordre de bataille ? Demanda Talaert qui était revenu.

-Charge des cavaliers, repli puis soldats à pied.

-J’approuve cette méthode de percée ! Lui dit Talaert.

Cette technique consistait à créer un espace dans les rangs ennemis dans lequel s’engouffreraient les soldats. Vu la distance qu’il y avait entre la forteresse et les falaises, ils allaient couper l’armée des chaotiques en deux. La plus grosse partie se trouverait sur le côté gauche de la forteresse, dans la descente et dans la forêt. Une bande d’environ huit milles soldats. Quand ils chargeraient, la plus petite partie des chaotiques, cinq cents soldats, serait acculée sur la partie droite de la forteresse. Dos au vide.

-Que tous les projectiles que vous avez rassemblés soient apportés sur cette partie des remparts, dit Neldirage en montrant le coin gauche de la forteresse.

Les cavaliers montèrent leurs destriers qui étaient restés dans la cour. Une sorte d’écurie de fortune avait été créée dans l’enceinte principale. Eclair était justement en train de se repaître d’une meule de foin.

Neldirage lui caressa le flanc. Regardant la bête et espérant que ce ne serait pas leur dernier combat. Avec l’aide d’un soldat, ils mirent la grande cotte de maille elfique au cheval. Elle ne semblait pas entraver les mouvements de l’animal et pourtant, on pouvait deviner qu’elle fournirait une défense à toute épreuve. Neldirage enfourcha Eclair et vint rejoindre la centaine de cavaliers restants.

-Chevaliers sur cinq rangs ! Soldats en formation derrière !

Neldirage serait le seul gradé dans la charge. Elle était risquée et il était hors de question de perdre les personnes qui organisaient ses hommes. Les lances de cavalerie furent amenées et les cavaliers s’en saisirent. Le général regarda l’arme qu’on venait de lui donner. Elle mesurait environ cinq mètres. Elle était de couleur blanche et terminée par une pointe terriblement aiguisée. Comme toutes les lances de cavalerie, elle était lourde et pour le moment, elle était pointée vers le ciel.

Neldirage attrapa son casque et l’enfonça prestement sur sa tête. Eclair slaloma entre les cavaliers et se plaça sur la première ligne. Le général sourit sous son casque et flatta l’encolure de son cheval. Le capitaine Talaert vint sur le côté de la formation équestre, à la fois pour vérifier la motivation de son commandant et pour attendre ses ordres. Le général hocha la tête et resserra sa prise sur sa lance.

Talaert leva le bras et la centaine d’hommes, qui était accroupie derrière les remparts, attaqua les chaotiques qui étaient massés derrière la porte. Plusieurs soldats furent fauchés par des carreaux et s’écrasèrent dans la cour, comme si le corps souhaitait se fondre avec le sol écarlate. Une fois que les munitions furent épuisées, Neldirage hocha la tête en direction de Ron.

Les portes s’ouvrirent lentement et les chevaliers lancèrent leurs montures au galop. Les chevaux sautèrent par-dessus les corps qui parsemaient la sortie. La première ligne abaissa ses lances formant ainsi un véritable mur de mort. Un silence s’abattit sur la scène, seulement rompu par le bruit du martèlement des sabots. Neldirage serra de nouveau le manche de l’arme et le rabattit plus fort contre son torse. Le bouclier fut aussi rapatrié vers le corps vulnérable du général. Une flèche siffla et fut déviée par le haut de son casque. Neldirage ne s’attarda pas sur ce détail et regarda les barbares qu’il allait percuter.

La lance s’enfonça dans un premier corps puis le traversa pour plonger sa pointe meurtrière dans le torse suivant. L’espace qui séparait Neldirage des deux cavaliers latéraux permit aux cavaliers de la deuxième ligne de continuer à pousser la charge plus loin. Neldirage lâcha sa lance et dégaina son épée pour se placer derrière le cavalier qui venait de charger. Ainsi une fois l’espace libéré, les soldats de la troisième ligne avaient un endroit où attaquer car chaque soldat répétait cet acte sur toute la zone de bataille.

Peu de cavaliers périrent, les seuls à succomber le furent par des traits ennemis ou chutèrent dans le vide en arrivant vers la falaise… Les soldats à pied, menés par le capitaine Talaert et Ron, émergèrent de la forteresse et formèrent une ligne de front. Neldirage tira sur ses rênes et dirigea Eclair vers les chaotiques qui étaient moins nombreux et acculés contre le gouffre.

Inexorablement, la hargne des défenseurs fit reculer peu à peu les ennemis. Ils finirent par être tellement serrés que les barbares, qui se tenaient dos à la falaise, chutèrent et se tuèrent en contrebas. En l’espace d’une douzaine de minutes, ils se débarrassèrent de trois cents soldats contre dix fois moins d’hommes sous les ordres de Neldirage. Contrairement à l’autre partie du champ de bataille, le combat était ici remporté.

Neldirage descendit rapidement de sa monture pour attraper une lance de cavalerie encore intacte. Le propriétaire et le cheval avaient été fauchés par une volée de carreaux. Alors que le général avait saisi les rênes de sa monture, un bruit de cor s’extirpa de la mêlée. Cela alerta Neldirage pour deux raisons : La première était qu’avec un raffut pareil, on n’aurait rien dû entendre. La seconde était que ce son n’était pas celui d’un ami ni celui d’un ennemi.

Pendant une minute, il n’y eut rien. Neldirage pensa avoir rêvé et remonta sur Eclair qui piaffait d’en découdre. Quand soudain une dizaine de bateaux émergea dans la baie. De larges voiles blanches, une coque élancée, la grâce naturelle. Neldirage se demandait qui pouvaient être ces nouveaux adversaires quand le navire de tête éperonna un chaotique. Le général lâcha un soupir amusé et partit rejoindre ses soldats. Ayant trouvé un endroit où peu de soldats se battait, Neldirage se jeta corps et âme dans l’affrontement.

Ledit endroit se trouvait à quelques mètres seulement du ravin. Neldirage laissa choir la lance qui avait ôté la vie de trois nouveaux soldats pour se cramponner à sa selle. Eclair se cabra et donna des coups furieux de sabots. Deux fantassins, qui eurent le malheur de se trouver sur la trajectoire, périrent le crâne fracassé. En déplaçant son cheval sur la droite, Neldirage précipita deux chaotiques dans le vide et d’un coup d’épée, il traça une marque sanglante sur le torse d’un nouveau venu. Aucun autre adversaire ne se présenta et la bataille semblait moins épaisse. Neldirage put alors voir qu’un demi-millier de choses scintillantes avait débarqué et prenait d’assaut le fortin secondaire. Sur la plage, des elfes lâchaient des traits plus meurtriers les uns que les autres. Une bonne partie de l’armée se détacha de la mêlée pour descendre tuer ces importuns. Neldirage alla alors vérifier qu’il n’y avait plus aucun navire ennemi. Seules restaient des bulles et des colonnes de fumée. Neldirage arracha un étendard des mains d’un de ses soldats et partit au milieu de la bataille.

Un barbare frappa et Neldirage crut que, après que la hache eut tranché une partie de la hampe de l’étendard, l’arme allait continuer sa route et pénétrer les flancs d’Eclair. L’armure elfe tint bon et le cheval hennit et se mit hors de portée d’un nouveau coup. Neldirage, quant à lui, perfora l’assaillant avec l’étendard brisé. Les soldats, après quelques cris de Talaert et Ron qui avaient vu Neldirage, vinrent se masser près du drapeau brisé.

Après quelques instants, une nouvelle ligne de front s’était formée du coin gauche de la forteresse au ravin. Neldirage se dégagea de la mêlée pour avoir une meilleure vue. Les soldats n’arrivaient pas à prendre l’avantage. En jetant un œil sur la plage de la baie, Neldirage put voir que les elfes ne s’en sortaient guère mieux. Quelques hommes s’extirpèrent de la mêlée, ils étaient visiblement blessés. Le général profita de ce répit pour aller les voir.

-Soldats ? Demanda Neldirage inquiet.

-Ca va aller ! Dit l’homme qui traînait un de ses amis.

-Vous pouvez vous battre ?

-Pour lui, ça sera pas possible ! Répondit le soldat en désignant son ami.

-Et les autres ? Voulut savoir Neldirage.

-On est tous blessé… Dit un homme avec une balafre à la jambe.

Il semblait visiblement déçu que leur général pense qu’ils avaient fui le combat alors qu’ils pouvaient se battre. Le général ne leur en voulut pas et se retint d’exprimer ses doutes. Il réfléchit à ce qu’ils pourraient faire. Après un bref regard en arrière, Neldirage leur trouva un rôle.

-Emportez les blessés dans la forteresse !

-Il y a l’air d’en avoir beaucoup… Dit un soldat dont le visage était maculé de sang.

-Alors dépêchez-vous ! Si jamais nous perdons cette bataille, je ne veux pas que ces hommes soient dehors !

-Oui, général ! Dirent-ils en chœur.

Neldirage mit pied à terre pour se frayer un chemin jusqu’à la ligne de front. Ses hommes reprirent confiance quand ils virent que tous les gradés de l’armée étaient à leur côté. Van, Ylanay et Pierre se battaient côte à côte et se relayaient pour former un véritable mur de défense. Neldirage se rassura en voyant que ses amis étaient assez compétents pour se défendre par eux-mêmes. Il put voir également que ses capitaines montraient l’exemple en taillant tout ennemi qui se présentait à portée de leurs haches et épées. Par contre, se dit Neldirage, dans peu de temps, l’avantage appartiendrait aux chaotiques dont le nombre leur serait décisif. Un nouveau bruit de cor retentit le long de la falaise.

LA SUITE

@+

-= Inxi -=

Modifié par Inxi-Huinzi
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ca sent le fort alamo tout ca :clap:

je vois bien les défenseurs se retrancher par pallier devant des assaillant plus nombreux...

bon c'est un très bon passage, avec beaucoup d'action, moi j'ai fini le texte debout sur ma chaise avec une épée en plastique :D , ..allez deux ou trois pitites erreurs ou incohérences :P :

500 mètres

non, c'est impossible, une plage de falaise ne peut etre aussi grande!!! surtout si la falaise est derrière la tranchée, et me dit pas que c'est marée basse!!! :P

-Feu ! Hurla-t-il

a cette distance les arquebusier auraient pu tirer au moins deux fois.

Les hommes sortirent des tranchées pour former plusieurs carrés défensifs faiblement séparés.
du coup a quoi elles ont servie les tranchées?? je sais pas comment tu les voyais mais avec les rondins de bois et tout, moi je serais rester dedans pour defendre a bouts de lances. enfin là je sais pas trop.. ^_^
Le choc faillit lui arracher l’épaule. L’homme tatoué, quant à lui, sentit sa tête s’arracher sous les éclats métalliques.
répétition.

INXI ne fait pas attention aux commentaires qui vont suivre, car... ca ne fait rien avancer du tout :D

bon pour le schéma cela m'a permis de comprendre ce que tu voulais dire.

mais ce qu'il y a a gauche du fort principal, c'est de la falaise? parceque sinon fais un tour dans ma normandie :P tu verra qu'une falaise est bouffée par l'érosion du front de mer sur un meme niveau, y a pas de falaise "plus dans l'intérieur"..

sinon tu avait parlé de

un chemin de virages descendait le long de la falaise jusqu’à une plage de galets et de sable fin.

or sur ton schéma le chemin est droit, non?

ca m'a beaucoup perturbé :D et je me demande comment il peut etre tortueux, le long d'une falaise..

ca fait du bien ^_^

-le général Grievous, chez lui la représentation dans l'espace de ce dont quoi vous lui causez est indispensable a la compréhension de ce dont quoi vous lui causez, bug circuit :P:D

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Très sympa, la bataille est bien décrite et j'ai prit du plaisir à lire ce passage.

L'armure de Neldirage est donc une armure dragon ! pas mal pour un ex bouseu....

Vla la suite pour ceux qui me lise toukours m Merci caa fait pplaiz ! Je demanda pas temps comme aktair ca me va

Bon sinon j'ai prius en compte vos remarqies !

quoiquoi??

avant d’être perforé de part en part par une large flamme

il a fait des progrès le Nedi !

bon passage, LA SUITE !!!

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abatant ces griffes

Tsss... :P

EDIT: Il y a abattant et ses aussi :D

Ben bizarrement, je n'ai rien de plus à dire, mais ça fait longtemps que je n'avais pas fait de posts inutiles moi :D Allez, je fais tenter d'être utile pour une fois (aouch :P )

a cette distance les arquebusier auraient pu tirer au moins deux fois.

Etant donné que "des volées de plombs" , etc, et plusieurs pluriel, j'ai eu l'impression que'il y avait plusieurs salves.

Presonellement, ça m'a vraiment fait penser à Call of Duty (n°2 avec la mission à la pointe du hoc où, euuuh, on s'en fout ^_^ )

Sinon, de même que le Général, je me demande quel est l'intérêt des tranchées. Pas de se protéger des tirs, vu qu'à part courir en beuglant, les barbares n'ont pas l'air de savoir faire grand chose, et pas non plus pour y empaler les barbares en paix, vu qu'ils en sortent et chargent à leur tour. La seule explication serait des sortes de pièges, des tranchées remplies de pieux, en pleine nuit, alors que des barbares quasi aveugles chargent... Mais bon, passons encore une fois :clap:

Pour continuer: Pour le perforer par une flamme, ça fait bizarre. Je doute qu'un fer à souder arrive à un tel résultat, alors, je doute que neldi y arrive :P

Et une hypotèse à la con. La vielle madame, elle est enfermée dans l'épée? ^^

En pour terminer, l'elfe a beau être un elfe, et donc naturellement digne de confiance ( ^_^ ) le naïf neldi teste l'armure en situation, mais ne tente même pas de se faire lancer de petites boules de feu pour l'essayer avant? Du suicide vous di-je ^^

Roujio, on se replie sur la ligne Charlie... :P

PS:

J'oubliais: Vivement la suite :D

PS2:

Overdose de :D aujourd'hui

Modifié par Roujio
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abatant ces griffes

abattant

(EDIT : grillé par Roujio)

es mages, qui aveint bizarrement

avaient

Autour de lui, une dense chaleur brûla vif chair, terre et sable. Les barbares hurlèrent en essayant de les éteindre car elles léchaient leurs corps à nu. Neldirage, heureux de voir qu’il n’était pas mort et encore moins carbonisé, se replia vers la porte qu’on referma derrière lui. Déjà, les premiers barbares arrivaient. Quelques arquebusiers montés sur la palissade déchargèrent leurs armes avant de courir, comme tous les défenseurs, vers le premier bastion. En une demie heure, ils avaient déjà perdu la plage… Ylanay, qui n’avait pas donné de signes de vie depuis le début, vint le soutenir, une épée ensanglantée à la main.

Soit tu le garde pour après, soit tu néglige une chose des plus impotantes....

Les soldats impériaux comme les chaotiques, voient Neldirage se faire cramer vif et en ressortir non seulement vivant, mais totalement intact et aucun n'a une réaction de surprise?? :P^_^

Là, j'aurais bien vu les soldats acclamer leur génréal tandis que les maraudeurs auraient tremblé devant lui et préféré attendre des ordres "persuasifs" de leurs supérieurs avant de relancer l'assaut....

Genre dans la tête du soldat impérial : " Ouah, le général il a survécu à une tempête de boule de feu!! Il est trotro forre, on va leur péter la goule avec lui à notre tête!!"

Dans la tête du maraudeur : " Ouah, l'autre iln a survécu à une tempête de flammes.... Z'êtes sur qu'on doit aller l'attaquyer? Non, vraiment, y'a pas un autre endroit ou un autre gus à attaquer parsque bon, pas qu'on ait peur mais quand même quoi..."

Sinon, c'est toujours aussi bon

Korelion

Modifié par korelion
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et celui qui paraissait plus vieux que Neldirage d’au moins dix ans.

Tiens, Nedi est pourtant assez jeune; ce qui fait que le vieux a quoi, quarante ans ^_^ .

Sinon, je trouve certains passages plutôt confus, mais j'ai la flemme de relever :clap: .

Premièrement, lors du premier assaut, tout est trop rapide. En un paragraphe l'attaque est finie. Il aurait vraiment fallu faire plus long, et faire aussi gaffe aux répétitions assez nombreuses :P .

Ensuite, lors du second assaut, j'ai l'impression que tu n'as pas réellement utilisé un plan d'attaques ^_^ .

Déjà, ce qui m'apparaît bizarre sont les tranchées dans le sable! Faut le vouloir :P .

J'aurais plus vu des tas de troncs qui gênent les envahisseurs quand ils courrent, car ils doivent les escalader. Comme ça, les arquebusiers ont un champ de tir dégagé, et en plus, les combats au CaC sont plus simples car ils sont en hauteur par rapport aux ennemis.

Bon, j'arrête là, j'éditerai peut-être plus tard, mais mes parents m'engueulent pour aller manger...

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non, c'est impossible, une plage de falaise ne peut etre aussi grande!!! surtout si la falaise est derrière la tranchée, et me dit pas que c'est marée basse!!!

C'est marée basse ^_^ Et puis c'est tout ! :D:P

a cette distance les arquebusier auraient pu tirer au moins deux fois.

J'ai rajouté un petit bout de phrase disant qu'ils veulent tuer le plus de monde possible, d'où l'attente.

du coup a quoi elles ont servie les tranchées?? je sais pas comment tu les voyais mais avec les rondins de bois et tout, moi je serais rester dedans pour defendre a bouts de lances. enfin là je sais pas trop..

Je vais donner une explication pour tout le monde. En fait à la base, Neldirage a fait les tranchées pour se protéger de vagues de projectiles ( ils en ont puisque je dis que les tours se font sans cesse harceler ) mais comme il voit que leur tactique de base est de foncer, ils sortent à leur rencontre. Maintenant les rondins de bois forment une sorte de mur de deux mètres de haut avec des ouvertures. En bataille tu prends pas le temps de les escalader et t'engouffre dans les passages. Ici, Neldirage pensait les contenir mais ils se sont vite fait déborder ^^

mais ce qu'il y a a gauche du fort principal, c'est de la falaise? parceque sinon fais un tour dans ma normandie  tu verra qu'une falaise est bouffée par l'érosion du front de mer sur un meme niveau, y a pas de falaise "plus dans l'intérieur"..

C'est un shéma :D C'est hyper hyperbolé :P Faut imaginer ca en plus grand :pPlus arrondi que des 'coins' ^^

or sur ton schéma le chemin est droit, non?

Imagine-le plus tortueux ^^ Là je l'ai fait droit parce que c'était plus chi**t de le faire avec des virages.

quoiquoi??

Désolé, je voulais poster ca hier et en fait je me suis endormi ( c'est ca d'avoir son ordi sur son lit xD ) donc quand je me suis réveillé, j'ai taper cette phrase sans me relire et je viens de remarquer que j'ai tapé vraiment n'importe comment :P

Pour continuer: Pour le perforer par une flamme, ça fait bizarre. Je doute qu'un fer à souder arrive à un tel résultat, alors, je doute que neldi y arrive

La flamme est magique est je suppose que tout ce qui rentre en son contact brûle immédiatement.

Et une hypotèse à la con. La vielle madame, elle est enfermée dans l'épée? ^^

J'hésite avec ca :D Je sais pas trop encore :P Comme quoi, cent pages après, on en parlera encore ^_^

Soit tu le garde pour après, soit tu néglige une chose des plus impotantes....

Les soldats impériaux comme les chaotiques, voient Neldirage se faire cramer vif et en ressortir non seulement vivant, mais totalement intact et aucun n'a une réaction de surprise??

J'ai rajouté !

Barbares : peur

Humains : Etonnement + joie

Tiens, Nedi est pourtant assez jeune; ce qui fait que le vieux a quoi, quarante ans

Environ ouais :D

Premièrement, lors du premier assaut, tout est trop rapide. En un paragraphe l'attaque est finie. Il aurait vraiment fallu faire plus long, et faire aussi gaffe aux répétitions assez nombreuses

Faudra que j'aille relire ^^

Bon content que ca vous ait plus ! La bataille s'étend sur six chapitres je crois ! :clap:

@+

-= Inxi =-

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J'ai rajouté !

Barbares : peur

Humains : Etonnement + joie

soit mais alors, il y a encore un détail...

Autour de lui, une dense chaleur brûla vif chair, terre et sable. Les barbares hurlèrent en essayant de les éteindre car elles léchaient leurs corps à nu. Neldirage, heureux de voir qu’il n’était pas mort et encore moins carbonisé, se replia vers la porte qu’on referma derrière lui. Les barbares n’osèrent pas suivre, apeurés, celui qu’il prenait pour un Elu. Les soldats humains, après avoir pensé que les mages avaient perdu la tête, poussèrent un cri de rage et d’allégresse. Déjà, les premiers barbares arrivaient. Quelques arquebusiers montés sur la palissade déchargèrent leurs armes avant de courir, comme tous les défenseurs, vers le premier bastion. En une demie heure, ils avaient déjà perdu la plage… Ylanay, qui n’avait pas donné de signes de vie depuis le début, vint le soutenir, une épée ensanglantée à la main.

BOn, le passage en gras pose problème :

Tu as bien fait de montrer la peur et létonnement des barbares, mais la ligne d'après, ils arrivent déjà? :P

Je verrais plus le passage ainsi

Autour de lui, une dense chaleur brûla vif chair, terre et sable. Les barbares hurlèrent en essayant de les éteindre car elles léchaient leurs corps à nu. Neldirage, heureux de voir qu’il n’était pas mort et encore moins carbonisé, se replia vers la porte qu’on referma derrière lui. Les barbares n’osèrent pas suivre, apeurés, celui qu’il prenait pour un Elu. Les soldats humains, après avoir pensé que les mages avaient perdu la tête, poussèrent un cri de rage et d’allégresse. Déjà, les maraudeurs, poussés par leur nombre et les ordres de leur chef, repartaient à l'assaut malgré la crainte que leur inspirait dorénavant neldirage. Quelques arquebusiers montés sur la palissade déchargèrent leurs armes avant de courir, comme tous les défenseurs, vers le premier bastion. En une demie heure, ils avaient déjà perdu la plage… Ylanay, qui n’avait pas donné de signes de vie depuis le début, vint le soutenir, une épée ensanglantée à la main.

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Neldirage, l’influence de la lame qu’il tenait dans la main agissant, menaça les deux hommes. Il était temps de les remettre à leur place. L’un d’eux tenta un sort que Neldirage interdit. Ils ouvrirent des gros yeux et il répéta son ordre :

-Sur… La… Plage ! Exécution !

C'est vrai qu'elle est utile c'te lame...
Il fit un rêve troublant. Il revoyait sa princesse. Elle était là, souriante, les bras grands ouverts. Quand il essayait de s’en approcher, elle reculait. Alors Neldirage accélérait ses foulées. Elle ne reculait plus désormais mais une silhouette noire se mettait entre lui et son but. Neldirage ne voyait pas qui cela était mais la personne en question portait les galons d’un général. Cette dernière était menaçante et Neldirage dégaina son épée sans contrôler sa pensée et la perfora de part en part. Il put ensuite retrouver sa princesse dans un tendre câlin.
Karlinter ? On n'en est pas débarassé ? ou quelqu'un d'autre ? des noms, je veux des noms !
-Neldirage… Dit elle de sa merveilleuse voix. Mon général… Général ! Dit-elle d’une voix plus masculine.
Excellent, je vois la scène d'ici ! :P

Vont-ils s'en sortir ???

Vivement la suite !!!

La troupe gravit une petite bute
"butte", non ?
Il arriva ensuite quatre hommes supplémentaires
J'suis pas fan du "Il arriva"; "Arrivèrent" sonnerait mieux, je trouve.
Neldirage hocha la tête et un pan de la tente s’ouvrit laissant passer un homme en armure noire et un homme à la barbe brune bien fournie. Il arriva ensuite quatre hommes supplémentaires que Neldirage n’eut pas le temps de décrire. Pour terminer, trois autres soldats rentrèrent dans la tente. D’après les galons qu’ils arboraient sur leurs tenues, il y avait deux capitaines et cinq lieutenants. Neldirage s’appuya sur une chaise derrière lui.
J'ai dû rater quelque chose: deux, puis quatre, puis trois font neuf; deux et cinq font sept ?
L’homme à l’armure noir et celui qui paraissait plus vieux que Neldirage d’au moins dix ans.
Accord.
Le reste des deux milles hommes se composent exclusivement d’hommes à pieds
"mille" est invariable; "à pied", non ?
Si dans le campement, des hommes savent s’en servir, mes hommes passeront à pied
Une "," après "Si" apporterait du rythme à la phrase, je trouve.
Des chariots de ravitaillements prennent heureusement les devant
Accord.
De souvenir, il manquait plus que le lieutenant Antonï
Manque un "ne".
Bientôt, ça serait la guerre, pensa le général, et j’espère que mon esprit sera assez tourmenté pour ne plus y penser.
"sera" si tu laisse au discours direct.
Voilà une semaine que les impériaux étaient installés dans ce fort nain. Neldirage et ses hommes avaient levé le camp dans un temps record et avaient fait route vers la fortification naine. Sur place, le général avait eu tout le loisir d’inspecter la place forte et les environs. Le fort nain avait été bâti juste au bord d’une falaise.
Tu peux faire mieux, j'en suis sûr.
la végétation qui avait envahie l’antique bastion
Pas d'accord.
Ce dernier pouvait contenir environ cinq cent soldats.
Accord.
Neldirage disposa trois cent arquebusiers
Accord.
la plage mesurait prêt de sept cent mètres de long.
Accord.
Alors que Neldirage commandait la forteresse depuis une semaine et demi, ils revinrent.
Accord.
La plage s’était noircie sous les milles âmes qui s’étaient déployées en contrebas.
"mille" est invariable.
Trois cent hommes stationnés dans le fortin central, sept cent dans le fort principal
Accord (x2).
Ils ont beau être corrompu
Accord.
C’est ces bateaux que Neldirage ordonna de viser tant bien que mal.
"Ce furent".
cette vingtaine de rond dur comme l’acier s’élever dans les airs.
Au pluriel, non ?
Neldirage savait qu’il allait le confier à l’un de ses sergents
"la", pour la mission, non ?
avant que les poids de ses paupières ne finissent par vaincre sa volonté
"le poids de ses paupières" sonne mieux, je trouve.
Neldirage… Dit elle de sa merveilleuse voix
"Dit-elle", non ?
Neldirage sauta de son lit en enfila son armure.
???
Seuls quels craquement de bois sonores et de bruits de ‘ploufs’ lui apprirent que certains boulets avaient atteint leurs cibles.
"des", non ?
Quand il le rejoint
"rejoignit"'.
L’autre atteint avec succès
"atteignit".
Les occupants, sous peine d’être immolés, préfèrent rejoindre les flots.
"préférèrent".
L’autre atteint avec succès une barque qui s’enflamma. Les occupants, sous peine d’être immolés, préfèrent rejoindre les flots.

Il sortit du premier fortin au moment où les éclaireurs atteignirent la plage. Deux hommes ne bougèrent pas sur la barque. Neldirage espérait qu’ils n’étaient pas morts. Les canons tonnèrent pour la dernière fois et les mages battirent en retraite vers les tranchées où les hommes s’étaient réfugiés. Autant ne pas rester à portée des arbalètes ennemies. Neldirage atteignit la porte de bois. Les premières silhouettes de barques se découpaient dans la nuit. On entendait aussi les rames rentrer et ressortir de l’eau à un rythme constant.

Attention ...
les barques qui n’étaient qu’à une poignée de mètre de la plage
Accord.
Cinq cent mètres…
Accord.
Trois cent mètres…
Accord.
Vu de dessus, les tranchées devaient ressemblées en une ligne d’étincelles blanches.
Accord; Infinitif.
Les arquebusiers sortirent par l’arrière des tranchées et coururent rejoindre Ron qui les pressait pour qu’ils rejoignent au plus rapidement le bastion secondaire.
"vite".
Plus de milles épées furent tirées
"mille" est invariable.
Il fut immédiatement imité par ses hommes, impatient de se défouler
C'est Nedi qui est impatient ?
Les barbares chaotiques étaient facilement reconnaissables à leurs tatouages qui ornaient leurs corps.
"aux".
Le général dégagea ses lames avant de se jeter sur un ennemi qui venait de se débarrasser d’un soldat allié.
La phrase me gêne, le "allié" surtout. Est-il essentiel ? les chaotiques ont-ils des soldats, ou ne sont-ils pas tous des barbares ?
Neldirage essaya de dégager son bras qui était prisonnier sous l’armure du soldat. Tant pis si ce n’était pas honorable, se dit-il, mais je le fais. Il chercha un vent magique avant de créer une flamme. Le guerrier hurla avant d’être perforé de part en part par une large flamme. Neldirage ferma la main pour les éteindre.
"les" ???
jusqu’au deux tours de guet qui n’arrêtaient d’être pilonnées par les arbalètes ennemies.
"aux"; manque un "pas".
Le propriétaire, mort d’une flèche en plein torse, n’en aurait plus besoin.
"carreau".
Neldirage se mit en boule et se laisse avaler par les flammes.
Pourquoi un présent ?
En une demie heure
"demi-heure", non ?
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c'est bon de passer après Gemini !

ya plus rien à corriger !

bon ben j'aime toujours autant

ça se lit très bien.

rythme rapide, de bonnes descriptions, des idées, etc.

il y juste un p'tit point que j'ai remarqué : je pense que tu devrais fouiller un peu plus l'aspect psychologie de Neldi pendant la bataille.

voili voilou

Suite ! J'veux savoir comment qu'y vont gagner les ch'ti humains !

Linuath - mouarf

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Voila la chuite ^^ Je préviens que mercredi, c'est un gros chapitre ^^ Et pas que par sa taille ( qui est comme d'hab je crois d'ailleurs :D ) Mais bien par son contenu ^_^

Sinon, Korelion, j'ai corrigé ledit passage ^^ C'est parce qu'après les changements, j'ai pas vérifié que c'était dans la continuité xD

Gemini, pour les noms, va falloir attendre une dizaine de chapitres :lol:

Linuath, j'ai pas trop touché à l'aspect psycho, je crois, dans ce chapitre alors j'essayerai de m'occuper de ça pour les suivants :wink:

/

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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