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Warhammer Forum

Maximilian Draken; Livre I: Deux Ennemis


Poupi

Messages recommandés

Oh, le vampire maudit par Morr va-t-il se vouer à Khaine? ce serait du jamais vu assez intéressant ^^

je trouve que le duel est bien raconté, long et assez précis.

par contre, la seule chose qui me gène, c'est qu'un vampire au soleil pendant assez longtemps est sensé souffrir atrocement. Or, là, il est toujours capable de discuter et de se battre avec un adversaire bien entrainé... :crying: . mais bon peut-être que justement, cela ne fait pas assez longtemps, ou alors il y a des nuages ^^

Don,

edit, 4 pages ^^

Modifié par Don
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Je n'ai lu que ce chapitre (et survolé les autres, vive le résumé en p3!) mais j'aime bien ton style :-x Les descriptions sont plutôt bonnes et il ne me semble pas avoir vu de fautes. Tu as réussi à faire durer le duel sans qu'il ne devienne ennuyeux, bravo!

Je suis d'accord avec Don, tu pourrais peut-être faire apparaître quelques nuages...

Par contre, en ce qui concerne les répétitions :crying: Tu utilises très souvent le mot "rapide". Exemple:

Maximilian tenta une attaque rapide vers les jambes de l’humain, mais ce dernier fit un rapide bond sur le côté en pliant les jambes avec une agilité digne d’un elfe. Puis, tordant son poignet, le guerrier dirigea sa lame vers la nuque de Maximilian qui parvint à se dégager suffisamment rapidement pour que le coup de son adversaire ne frappe que le vide. L’humain ne fut pas déstabilisé pour autant, atterrissant sur le sol avec grâce, puis se relevant prestement pour parer une botte rapide du vampire. Les deux protagonistes échangèrent une succession de coups rapides et de parades et Maximilian sentait qu’il ne pouvait remporter un duel d’endurance.
Voici des alternatives (je suis allée chercher mon dico des synonymes rien que pour toi :wink: ): agile, alerte, cursif, diligent, enlevé, expéditif, fulgurant, immédiat, leste, preste, prompt, véloce, vif, hâtif et précipité.

Voili voilà, la suite!

Lib

Modifié par Lightsbirth
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Ouais, pas mal ce passage :crying: !

Et on relance l'intrigue de plus belle, ça va durer longtemps ce petit jeu là :D ?

Un duel vraiment bien raconté mais j'ai toujours du mal à situer les nouvaux persos. C'est pas les elfes noirs qui sont serviteurs de Kaine :wink: ?

Bon, sinon, ça fait plaisir de voir que tu t'y remet. Ca me manquait un peu de Maximilian Draken...

Bon, allez, c'est super :-x .

Hex'

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OUlà! Le nombre de mes lecteurs a doublé!!!! B)

vive le résumé en p3!

J sens une légère ironie (méritée, je le prends pas mal) dans ce commentaire. ^_^

J'avoue que j'ai jamais trop eu le talent de résumer les choses. Voici une esquisse de résumé:

Il serait faux de considérer Maximilian comme un être ordinaire. Maximilian était tout sauf ordinaire. En réalité, il était difficile d’être aussi peu ordinaire que lui.

L’âme de Maximilian avait plusieurs millénaires. Jadis, elle avait occupé le corps d’un guerrier pré-impérial du nom de Mordras. Ce dernier avait dirigé une tribu d’une main de fer dans les Voûtes, et avait lutté de nombreuses années contre la cité naissante de Miragliano. L’armée de cette cité était à l’époque dirigée par un patricien du nom de Trivolus. Lui et Mordras s’étaient combattu à de nombreuses reprises au cours de leur vie, avant de se livrer à un duel final lors d’une bataille ultime qui devait décider du destin de Miragliano. Finalement, les deux généraux s’étaient entretués et l’armée tiléenne avait remporté la victoire.

Mais l’histoire n’en était pas resté là. En effet, les âmes de Mordras et Trivolus avaient désiré se battre une nouvelle fois afin de se départager. Morr, le seigneur d’outre-tombe, les avait alors autorisés à se réincarner dans deux de leurs descendants respectifs. Trivolus était alors devenu Ariano Trivoli, jeune noble tiléen, et Mordras s’était transformé Maximilian Draken, chevalier panthère. Les deux adversaires avaient perdus tous les souvenirs de leurs existences précédentes.

Cette vie antérieure faisait de Maximilian un être exceptionnel. Mais d’autres évènements avaient encore marqué sa sombre vie. En effet, lors de la Grande Guerre contre le Chaos, deux siècles auparavant, Maximilian avait été recruté par les membres d’une Loge de l’Ordre du Dragon de Sang, un ordre de chevalerie exclusivement composé de vampires. Maximilian avait alors reçu le Baiser du Sang et était entré dans la communauté de la non-vie. Pendant deux siècles, il avait ainsi vécu en vampire « ordinaire » (si un tel adjectif peut être apposé à ces créatures), recevant les enseignements de son maître, terrassant des ennemis pratiquement invincibles, recrutant lui-même des aspirants vampires, et jouissant de son immortalité et d’une quasi-invincibilité.

Cette existence avait basculé après que Maximilian ait terrassé un prêtre de Morr. Un prêtre-guerrier était alors venu enquêter jusque dans les souterrains du château où il demeurait, et Maximilian n’avait pas eu d’autre choix que de l’occire. Parmi les documents ramassés sur le cadavre de l’ecclésiastique, il avait trouvé une liasse de papiers faisant état d’un puissant artefact quelque part dans les Voûtes. Après de nombreuse péripéties où il affronta entre autres un sorcier lumineux et une vouivre, le vampire avait finalement atteint la grotte où était censé être dissimulé l’artefact.

Mais ce dernier avait déjà trouvé un nouveau propriétaire : Ariano Trivoli, que ses propres aventures avaient conduit jusqu’à la grotte. Les deux ennemis s’étaient donc à nouveau affronté, et à l’aide de son hippogriffe, Ariano avait infligé une blessure mortelle à la gorge de Maximilian. Ce dernier, grâce à ses pouvoirs vampiriques, était néanmoins parvenu à survivre. Furieux d’avoir perdu une âme qui lui était due, Morr avait alors lancé une puissante malédiction sur le corps de Maximilian. Une terrible maladie s’était emparée du Dragon de Sang, lui faisant perdre ses pouvoirs un à un.

Maximilian avait à peine eu le temps de se remettre de l’annonce de sa mort prochaine qu’il avait dû affronter une ribambelle d’adversaires qui étaient arrivés jusqu’à lui plus ou moins par hasard : un mage d’Ulthuan qui avait consacré toute sa carrière à pourchasser le vampire et à lui arracher le secret de son existence et des disciples de Khaine qu'il avait finalement rejoints en leur dissimulant sa véritable nature.

C'est déja mieux que le précedent, n'est-ce pas? :P

Modifié par Poupi
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Mince ! Quand j'ai vu que tu avais poster j'ai cru que tu as allais nous pondre la suite de ton si beau livre.

Tant pis :P

Mais je profite de ce message pour commenter la précédente suite.

je trouve que le duel est bien raconté, long et assez précis.

+1

C'est pas du Gemmell mais ça s'en rapproche.

C'est pas les elfes noirs qui sont serviteurs de Kaine huh.gif ?

C'est vrai que c'est une divinité elfique ! Qu'est-ce que des humains ont avoir avec !?!

par contre, la seule chose qui me gène, c'est qu'un vampire au soleil pendant assez longtemps est sensé souffrir atrocement. Or, là, il est toujours capable de discuter et de se battre avec un adversaire bien entrainé... unsure.gif

+1

Moi aussi ça m'as un peu fais tiquer : il faut rajouter qu'il s'est fait troturer et que malgré les soins du mage il doit pas être en très bonne forme.

Au fait,

Toutefois, un véritable Dragon de Sang ne battait jamais en retraite, c’est pourquoi le vampire ramassa une épée et acquiesça le défi d’un signe de tête.

Elle vient d'où l'épée ? ^_^

Bon, je sais je reprends les commentaires des autres mais c'est tellement bien remarquer :P

Aller la suite.

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Eh bien... :P je pensais pas que ça te pousserai à faire un aussi long résumé (ce n'est pas qu'une esquisse!). Il reste bienvenu et j'ai mieux compris l'histoire en tout cas. :P

J'aimerai préciser quand même que je n'étais absolument pas ironique! ^_^ (C'est là qu'on voit l'importance du ton et du non-verbal, n'est-ce pas? Non? Non. Ok, j'arrête.) Je vais me faire taper parce que je t'ai empêché de poster la suite :)

Bon, ben, tant que j'y suis, je vais quand même te corriger les fautes d'orthographe ^_^

une âme qui lui était dû
due
qu’il avait du
des disciples de Khaine qu'il avait finalement rejoint
rejoints

Je réitère: continue sur cette voie! X-/

Lib

Modifié par Lightsbirth
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Merci de ces coms ça fait chaud au coeur :whistling:

Voilà la suite (j'en met un gros coup pour compenser ma dzernière absence):

- Parle-nous de toi, Draken, dit l’un des humains. Quels sont tes projets actuels ?

-Mes projets... répéta doucement le vampire. Je ne sais pas trop... Je viens à peine de me sortir des griffes de cet elfe...

Il se mit à réfléchir sérieusement à la question. Il ne voyait pour l’instant pas comment se débarrasser du mal envoyé par Morr et craignait de devoir se résoudre à trépasser, une pensée plus que frustrante lorsqu’on a passé deux siècles à se croire immortel. Il décida de rentrer provisoirement dans l’Ostermark ; les dents et le cœur qu’il avait arrachés à la vouivre devraient suffire amplement à Luthor. De plus, le fait de rentrer à la base de sa Loge l’aiderait à faire le point et à réfléchir à un moyen de prolonger son existence. Les disciples de Khaine feraient un excellent repas à partager en famille pour fêter son retour.

-Je voudrais retourner dans l’Ostermark, expliqua-t-il. Le plus rapidement possible.

-Tu as combattu notre ennemi et tu vaux mieux que le meilleur d’entre nous, s’exclama aussitôt l’un des acolytes. Nous te suivrons dans ta quête.

-Je vous remercie, répondit le vampire en inclinant la tête. Nous voyagerons de nuit, cela nous permettra... euh... d’être furtifs.

Mais les disciples de Khaine ne semblaient pas demander de justification.

-Nous sommes habitués à vivre de manière noctambule, expliqua l’un d’eux. La nuit est propice au meurtre et à l’assassinat.

-Très bien, acquiesça Maximilian. Nous nous mettrons en route dès ce soir.

Un mois avait passé depuis cet événement. Un mois sur les dix qu’il restait à Maximilian. Lui et ses nouveaux acolytes avaient traversé tout l’Empire, ne se déplaçant que de nuit, commettant quelques meurtres de temps à autres (les disciples de Khaine se devaient d’ôter une vie chacun chaque semaine). Maximilian s’était alimenté en buvant discrètement le sang des victimes de ses compagnons. Il avait appris à mieux connaître ces derniers et leurs différentes personnalités.

Gilles était le chef du culte. Noble bretonnien, il avait vénéré Khaine en secret jusqu’à ce qu’une demoiselle du Graal le reconnaisse. Il avait dû fuir et avait rejoint la confrérie qu’il dirigeait à présent, depuis la mort de tous ses supérieurs. Antoine, lui, était un étudiant en médecine. Il n’avait pu obtenir sa licence à cause des penchants sadiques que ses professeurs avaient décelés chez lui tandis qu’il assistait des chirurgiens. Il avait alors rejoint un culte qui manifeste un peu plus d’ouverture d’esprit sur ses plaisirs secrets. Lucas, à l’origine simple batelier, avait été engagé de force dans la marine royale. Lors d’une tempête, il était tombé à l’eau. Il avait alors prié la Dame de le sauver puis, devant l’absence de réponse divine, Manann, Taal, Shallya, Ranald et finalement, en désespoir de cause, Khaine. A peine avait-t-il prononcé le nom du dieu interdit (nom qu’il n’avait appris par ailleurs que par pur hasard) qu’une voile se profilait à l’horizon. Le batelier avait alors tenu parole et intégré un culte de la Main Sanglante. Pierre avait commencé sa vie comme pilleur de tombes, ce qui lui avait valu l’ire des prêtres de Morr. Un soir où les ecclésiastiques l’avaient trouvé, Gilles était apparu et l’avait sorti de leurs griffes. Il était alors devenu le plus fidèle compagnon de son sauveur. Victor, lui, était un ancien combattant des arènes clandestines. Il avait voué un culte à Khaine afin d’optimiser ses chances de survie dans le sable de l’arène, et s’était ainsi fait approcher par la secte qui n’avait pas eu trop de mal à le convertir.

Après qu’une force mêlant chevaliers de la quête et répurgateurs impériaux ait démanteler le culte, les cinq seuls survivants s’étaient mis à pourchasser l’elfe qui, deux siècles auparavant, avait tué le premier grand maître du culte. Ils l’avaient finalement trouvé, pour la plus grande chance de Maximilian.

Le petit groupe se trouvait maintenant dans les environs de Halfgraffen. Maximilian savait que sa Loge avait quitté le château, et qu’il allait devoir trouver le moyen de les localiser.

-Qui prend le premier tour de garde ? demanda la voix de Gilles, l’interrompant soudain dans ses pensées.

Les six compères se trouvaient autour d’un bivouac de fortune dressé dans les bois. Maximilian avait très peu mangé ce mois-ci, car il est difficile de se réhabituer à la nourriture quand on en a pas goûté depuis deux siècles. De plus, n’ayant plus de sensation de satiété suite à la consommation de nourriture, les vampires ne prenaient aucun plaisir à manger. Ce soir-là, Maximilian avait vaguement grignoté une jambe de lapin pour ne pas éveiller les soupçons des acolytes.

-Je me charge de la garde, marmonna-t-il.

Les servants de la Main Sanglante eurent un sourire satisfait. En effet, ils savaient que Maximilian pouvait passer toute une nuit sans dormir, ce qui allait leur assurer un supplément de sommeil. Ils étaient très admiratifs, mais en réalité, Maximilian aurait pu, avec un peu d’efforts, rester éveiller une semaine entière ; mais là encore, il ne voulait pas monter sa nature surnaturelle aux humains.

Les bretoniens éteignirent le feu, ne laissant que quelques braises, puis se faufilèrent dans leurs couvertures. Maximilian s’assit en tailleur et réfléchit en silence. Il ne lui restait à priori que neuf mois à ne-pas-vivre. Il voulait absolument trouver un moyen de prolonger ce délai, mais que pouvait-t-il faire face à la puissance d’un dieu ? Aucune médecine ne saurait le libérer du mal qui rongeait sa chair.

Deux yeux brillèrent dans la nuit. Maximilian se rua sur son épée avant de reconnaître le sourire amusé qui le fixait.

-Maître Luthor ? chuchota-t-il.

Le vampire lui fit signe de s’approcher. Il emmena son disciple à l’écart, au pied d’une crevasse qui formait un vague cul-de-sac dans la forêt.

-Eh bien, Maximilian ? dit-t-il de son ton aristocratique. Tu m’as l’air exténué. Ton voyage a-t-il été éprouvant ?

-Très, confirma le disciple. Mais j’ai trouvé de quoi racheter ma dette.

Il sortit le cœur et les dents de vouivre de son manteau et les tendit à Luthor. Ce dernier eut l’air satisfait.

-Bien, dit-t-il. Nous avons emménagé une crypte abandonnée, dans les environs. Nous y avons amené l’essentiel de nos affaires, y compris les tiennes. Tu ne m’avais pas parlé de ces feuillets.

Il sortit une liasse de papiers de son manteau et les montra au jeune vampire. Ce dernier ne les reconnut pas tout de suite, puis il identifia les parchemins trouvés sur le prêtre. Il s’agissait de la légende du rituel de rajeunissement.

-Oh, ça ! s’exclama-t-il. Je l’avais trouvé sur le prêtre que j’ai tué avant mon départ.

-Je vois, murmura son maître. Bah, récupère-les donc, je les ai déjà lus. Cela ne peut guère intéresser un vampire… Qui sont ces humains qui t’accompagnent ?

-Des disciples de Khaine que j’ai croisés sur ma route, expliqua le Dragon de Sang. Je me suis fait passé pour un de leurs alliés et ils m’ont escorté jusqu’ici. Je pensais en faire des… cadeaux de bienvenue.

-Des disciples de Khaine, susurra Luthor. Un mets des plus intéressant… Tu as du goût, disciple, je te félicite.

-J’ai reçu la meilleure des éducations sous votre tutelle, assura Maximilian d’un ton flagorneur.

Luthor eut un petit sourire.

-Bien. Suis-moi, à présent.

Les deux vampires s’en allèrent de leur pas plus rapide que celui d’un elfe et s’enfoncèrent dans les sous-bois. Après quelques heures de marche, ils parvinrent à une structure massive de pierre.

-C’est là, dit laconiquement le plus âgé des deux.

-Qui a bâti cela ? interrogea l’autre.

-Des nains. Ce tombeau est abandonné depuis plusieurs millénaires. Il date peut-être même d’avant la Première Guerre contre le Chaos.

Les vampires se rapprochèrent de la roche, puis Luthor poussa un pan de mur qui pivota sur lui-même, tel une porte. Le choix de la cachette était ingénieux : seul un vampire aurait la force nécessaire pour ouvrir le passage.

L’intérieur du tombeau ne contenait pas la moindre torche, mais les yeux de Maximilian n’en avaient pas besoin pour voir dans le noir total. Il se trouvait dans un long corridor, suivant Luthor qui avançait d’un pas sûr et d’une voix de guide.

-Dix chambres mortuaires se trouvent dans cette structure. Nous avons aménagé sept d’entre elles en lieux de repos. Une nous sert de salle commune, une autre de salle d’entraînement et la plus grande sert de lieu de repos aux goules qui nous ont suivies. Bien entendues, nous avons aménagé une sortie qui leur est propre. Il est hors de question qu’elles salissent nos couloirs de leurs membres puants.

-Quel palais ! commenta Maximilian.

Luthor sourit et ouvrit une lourde porte de bronze.

-Voici ta « chambre ». J’y ai apporté un cercueil volé dans le cimetière de Halfgraffen. J’espère que tu le trouveras confortable.

Maximilian jeta un coup d’œil à la pièce. Elle faisait dix mètres carrés environ et contenait une tombe de pierre, gravée de runes khazalid, et plusieurs statues représentant Grungni et Valaya. Les symboles religieux avaient été arrachés des murs, cela se voyait à plusieurs trous dans la roche.

-C’est vous qui avez enlevé ces symboles ? demanda-t-il d’une voix neutre.

-C’était déjà fait quand nous sommes arrivés, expliqua son maître. Sans doutez des pilleurs ou des forces du Chaos. Tous les trésors ont disparu. Viens donc, je vais annoncer ton retour aux autres.

-Vous êtes bien cruel d’infliger cette peine à Ulrich…

Luthor sourit à nouveau et guida son disciple jusqu’à la salle commune. D’une quinzaine de mètres carrés, elle contenait une tombe et un autel à Grungni qui avait été profané et aménagé en table. Deux vampires y discutaient, assis sur des vieux fauteuils de cuir qui venaient du château de Halfgraffen. Maximilian reconnut la silhouette fine de Louisiana et les formes généreuses de Noémia. L’ancienne paysanne se pencha alors légèrement devant Maximilian en signe de respect et prononça d’une voix rauque :

-Maître…

-Salut, Louisiana, murmura Maximilian. Salut Noémia.

Noémia lui fit un salut poli.

-De quoi parliez-vous ? interrogea Luthor.

-De problèmes féminins, répondit brièvement Noémia. Louisiana est des nôtres depuis plusieurs mois et les premiers troubles dans son cycle sont apparus. Je lui fais part de ma propre expérience.

Louisiana eut l’air gênée par ses paroles, mais Luthor prit un air ironiquement pensif.

-Fichtre, dit-t-il, lorsque je t’ai éduquée, je n’avais pas pensé à cela. J’aurais du sans doute te donner des leçons d’hygiène féminine vampirique, quelque part entre tes entraînements à l’arme blanche, tes cours de sorcellerie et tes leçons d’histoire et de sciences politiques. Maximilian, ajouta-t-il d’un air faussement grave, ne commet surtout pas la même erreur que moi ! Je t’ordonne d’interroger ton apprentie sur la santé de son entre-jambe à chaque nouvelle lune…

-Vos désirs sont des ordres, répliqua le vampire en s’inclinant, un long sourire aux lèvres.

-Riez donc, s’invectiva Noémia, pauvres phallocrates d’outre-tombe. Sachez en tout cas qu’il y a pour les vampires femelles tout un savoir qui échappera toujours aux répurgateurs et aux magisters vigilants, qui eux non plus ne songent pas à certaines conséquences intimes du vampirisme.

Maximilian bailla ostensiblement.

-Où sont les autres ? Même la conversation d’Ulrich me semble préférable à celle-ci.

-A l’entraînement, sans doute, répondit Luthor. Suis-moi…

Les deux vampires sortirent de la pièce, répondant aux regards furibonds de Noémia et à la mine déconfite de Louisiana par de grands éclats de rire. Maximilian était heureux de retrouver son maître, dont le respect qu’il éprouvait pour lui s’était mué au fil des siècles en une franche amitié. Les deux morts-vivants ouvrirent une porte et Maximilian put contempler la nouvelle salle d’entraînement. Il s’agissait de toute évidence de l’ancienne salle au trésor, car elle était spacieuse et dénuée de toute tombe, mais les vampires avaient accroché une ribambelle d’armes des plus diverses aux murs : épées, haches d’armes, couteaux… Pour l’instant, Bullface et Ulrich étaient plongés en plein duel (Maximilian fut ravi de constater que Bullface avait l’avantage) tandis que l’apprenti Dorval les contemplait avec une lueur d’admiration. Les deux protagonistes s’arrêtèrent en voyant entrer leur doyen.

-Maximilian, dit Bullface de sa voix grave. Ravi de te revoir.

-De même, répliqua le vampire. Et toi, Ulrich ? A part envoyer des goules m’espionner, qu’as-tu fait de beau ces mois derniers ?

Luthor eut l’air surpris et fixa Ulrich d’un air grave. Le vampire apostrophé eut l’air contrarié.

-Ce que je fais de nos serviteurs ne regarde…

-Silence ! tonna Luthor. Je ne t’autorise même pas à te défendre. Depuis plus de deux siècles que je te le répète, tu es un bon combattant et tu es largement capable de te débrouiller seul en cas de danger, mais il serait temps que tu comprennes le sens du mot Confrérie ! Tu n’as vu en Maximilian qu’un rival potentiel, et non quelqu’un que tu devais éduquer, comme Bullface t’avait éduqué ! Je ne parle même pas de Dorval que tu obliges fréquemment à aller s’occuper des goules à ta place ou des avances tout à fait hors de propos que tu as faites à Louisiana !

Cette dernière phrase interpella Maximilian.

-Des avances à Louisiana ? répéta-t-il.

-Eh bien, expliqua Luthor d’un air furibond, cet individu est censé avoir une maîtrise de soi pluriséculaire, mais il ne peut même pas contrôler ses pulsions animales mieux qu’un mortel ! Ton apprentie est très jeune, il lui a fallu du courage pour le repousser dans ses ardeurs…

Maximilian tira aussitôt sa lame.

-Approche-toi de moins de cinq mètres de ma disciple, maugréa-il, et je te jure que…

C’en était trop pour le caractère rageur d’Ulrich. Il tira de son manteau un morceau de toile que Maximilian identifia comme un linceul maudit. Ce genre de tissu permettait de dissiper les effets de reliques ou autres objets à caractère religieux. Ulrich le déroula à toute vitesse vers Maximilian, projetant du même cou le symbole de la comète à deux queues qu’il contenait. Maximilian para le tir de sa main, se préparant à encaisser la brûlure. A sa grande surprise, il ne ressentit rien. Mais l’heure n’était pas à la réflexion. Il projeta le symbole à son tour, atteignant Ulrich au poignet. Le vampire tomba à terre en voyant sa chair se boursoufler. Luthor se rua vers lui en hurlant :

-Trop ! Tu vas être châtié, Ulrich.

Mais Bullface l’arrêta.

-Maître, Ulrich est mon disciple. Je suis responsable de son comportement et je vais le châtier moi-même.

Luthor fronça les sourcils.

-En tant que doyen de la Loge, expliqua-t-il, je suis le seul à pouvoir bannir temporairement un de nos membres, répliqua-t-il.

-Le bannir ? s’étonna Bullface. Cela ne le punirait en rien. Il ferait gentiment sa petite ballade puis reviendrait avec un quelconque objet magique pour se racheter. Non, je pense qu’un peu de souffrance serait plus approprié. Vous connaissez mes pouvoirs, maître.

Le visage de Luthor s’éclaira et il fit signe qu’il laissait Bullface maître de sa décision. Puis il se tourna vers Maximilian.

-Depuis quand peux-tu saisir les objets religieux ? demanda-t-il.

-Je l’ignore, répondit Maximilian en toute franchise. Jusqu’ici, ils m’avaient toujours repoussé.

Il arrivait parfois que certains vampires soient immunisés à certains effets de leur malédiction. Bullface, par exemple, pouvait traverser n’importe quelle étendue d’eau, contrairement à la plupart des vampires à qui l’eau courante infligeait de terribles dégâts. Luthor n’était pas un expert en nécromancie, mais il pensait que cela était lié au passé de marin de Bullface, qui avant de recevoir le Baiser du Sang était capitaine de la marine impériale. Maximilian, en revanche, n’avait jamais montré le moindre signe de facilité face aux puissances religieuses.

-N’as-tu rien fait durant ton voyage qui ait un rapport avec la magie divine ? insista son mentor.

Le visage de Maximilian s’éclaira soudain. Cela était sans doute une des conséquences du mal qui rongeait sa chair. Très intéressant, songea-t-il. Ainsi, si cette chose lui faisait perdre ses pouvoirs, elle le privait également de certaines faiblesses.

-J’ai en effet reçut une malédiction assez particulière durant mon voyage, expliqua-t-il à Luthor. Mais c’est une très longue histoire…

Modifié par Poupi
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Ca se complique sur les 6 dernières lignes...

Alors. C'est super, mais vraiment super :whistling: .

Je n'ai pas lu les longs textes comme celui d'Inxi ou ceux de Shas'o Benoît mais de toutes les nouvelles que j'ai put lire sur le warfo, Maximilian Draken est sans doute une des meilleures. On est totalement aspiré, happé par le récit. En clair, je ne peut que dire bravo et re-bravo <_<:devil:^_^ , et ce pas seulement sur la suite que tu vient de poster mais sur toute la nouvelle.

Comme le disait Celt je ne sais plus où, dans un récit, il y a trois points importants : L'intrigue, le Style et les personnages.

Si au moins deux de ces point sont biens dans un texte, le texte est bien. Or, içi, l'intrigue est géniale, le style est plutôt bien et les persos sont trop biens. Par conscequent, c'est un super texte :D .

Voilà, rien d'autre à dire.

Un passage que j'ai bien aimé :

(Maximilian fut ravi de constater que Bullface avait l’avantage)
:D

Hex', non, je ne suis pas particulièrement de bonne humeur aujourd'hui :P .

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Vraiment un bon passage! Les descriptions sont bonnes et les dialogues réussis (celui entre noémia et les deux vampires... même en tant que membre de la gente féminine, ça m'a bien fait rire! :D)

J'aime beaucoup, c'est fluide et agréable, lorsqu'on fait abstraction des fautes. Voilà le hic, tes fautes d'orthographe sont trop nombreuses. Je t'ai tout relevé aujourd'hui (j'étais motivée :devil: je suis même pas sûre d'avoir tout vu) mais la prochaine fois, tu te reliras tout seul :D

les dents et le cœur qu’il avait arraché à la vouivre devrait
arrachés, devraient
cela nous permettra... euh... d’être furtifs.
le euh est inutile, trois petits points suffiront amplement, ça sera un peu plus subtile <_<
Un mois avait passées depuis cet événement. Un moi sur les dix qu’il restait à Maximilian.
passé, mois
Il avait du fuir
des penchants sadiques que ses professeurs avaient décelé chez lui
décelés
Il avait alors rejoint un culte qui manifeste
concordance des temps: manifestait
une force mêlant chevaliers de la quête et répurgateurs impériaux ait démanteler le culte
aient démantelé
Maximilian avait très peu manger
mangé
n’ayant plus de sensation de satiété
n'ayant plus la sensation
puis se faufilèrent dans leurs couvertures
faufilèrent est mal choisi, glissèrent serait mieux
de quoi racheté ma dette
racheter
Il sorti le cœur et les dents de vouivre de son manteau et les tendis à Luthor.
sortit et tendit
Tu as enfin racheté ta dette.
répétition :whistling:
Nous avons emménagé une crypte abandonnée,
emménagé dans une crypte
y compris, les tiennes.
pas de virgule
Tu ne m’avais pas perlé de ces feuillets.
parlé
récupère les donc
trait d'union: récupère-les
Des disciples de Khaine que j’ai croisé
croisés
Je me sui fait passé
suis
ils m’ont escortés
escorté
Un met des plus intéressant…
un mets des plus intéressants
Luthor eut un petit sourie.
sourire
Nous avons aménagé sept d’entre elles en lieux de repos. Une nous sert de salle commune, une autre de salle d’entraînement et la plus grande sert de lieu de repos aux goules
répétition de lieu de repos
Tous les trésors ont disparus
disparu
Louisiana est des nôtres de puis
depuis
s’invectiva Noémia
invectiver n'existe pas en tant que verbe pronominal, tu peux mettre vitupérer (c'est tout aussi soutenu et ça convient mieux non? ^_^ )
A part m’envoyer des goules m’espionner
à part envoyer des goules m'espionner (la répétition du pronom me est superflue)
comme Bullface t’avais éduqué
avait
de la comète à de queues
bon je suis pas hyper calée question pouvoirs mais ça doit être deux
sa chaire se boursoufler
chair
Cela ne le punirai en rien.
punirait
un peu de souffrance serait plus appropriée.
approprié

Lib, qui attend la suite avec impatience et se demande pourquoi la fonction quote ne marche plus (trop de citations tue la citation?)

Modifié par Lightsbirth
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C'est vrai qu'il y a énormement de fautes... Mais bon, c'est que tu a oublié de te relire, hein ?

le euh est inutile, trois petits points suffiront amplement, ça sera un peu plus subtile
Je ne suis pas d'accord, le "euh" rajoute du comique, on s'imagine bien le mec qui cherche la petite excuse de mer** et qui est embêté parce qu'il ne trouve rien de convinquant :whistling: .

Hex'

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fichre, que c'est bien...

entre les bretos-Kahainites-futurs-repas, et les ptits problèmes de femmes, j'ai pas vu le texte passer, et pourtant il était long...

Je vois aussi que tu est assez bien informé sur les vampires, tu risque pas trop de faire d'erreur de flouf, genre les nombreuses faiblesses...

bref, que dire de plus, a part continue, parce que là, tu tient vraiment quelque chose de bien, et pi bravo aussi

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Hop, un passage super cour, juste un extrait du journal de l'elfe:

Après m’être fait attaqué par les disciples de Khaine, je n’eu pas d’autre choix que d’utiliser un talisman que je portais sur moi et qui me permettait de me transporter instantanément en mes quartiers à Saphery. On imagine ma frustration ! Deux siècles de recherches réduites à néant. Le temps que j’embarque dans un navire et arrive dans l’Empire, Draken aurait eu le temps de se rendre n’importe où. Je décidai don de prendre mon mal en patience et de préparer mon prochain voyage avec soin. Il me fallait tout d’abord des talismans qui puissent brisé les artefacts maudits qui protégeaient les disciples de Khaine de ma magie, au cas où ils me retrouveraient encore. De plus, je ne pouvait pas prendre le risque d’y aller seul et de voir Draken m’échapper une fois de plus. Je décidai donc de prendre un Maître des Epées avec moi. Ce genre de guerrier est très compétent, et tout à fait apte à se faire discret quand il le faut.

Je réfléchis à mon échec en écrivant ces lignes. Avec le recul, je me demande s’il ne s’est pas révélé être une bonne chose, finalement. Après tout, quels évènements passionnants se sont ensuivis ! Le phénomène Draken a été poussé jusqu’à son paroxysme et mon expérience s’en est beaucoup approfondie.

Je ne connais pas les détails de ce qui s’ensuivit immédiatement pour Draken mais j’ai acquis la certitude qu’il reçut un grand soutien de la part de sa Loge à partir de ce moment là.

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(sorry pour le double post)

Chapitre 7 : La Quête

-Incroyable, murmura Luthor.

Maximilian venait de lui raconter tout son périple, ainsi que son entrevue avec Morr. Lui et son mentor se trouvaient dans la chambre de Maximilian, ce dernier torse nu pour mieux montrer la marque du dieu d’outre-tombe qui ornait son corps.

-Le temps t’est compté, si je comprends bien, soupira le vieux vampire. Maximilian… Je ne voudrais pas paraître défaitiste, mais face à la puissance d’un dieu… Mes pouvoirs ne sauraient t’aider. Ni ceux d’aucun vampire.

Maximilian hocha la tête et jeta son manteau à terre d’un geste furieux. Des papiers en tombèrent alors. L’esprit embrumé par la colère, il ne les reconnut pas tout de suite. Ce n’est qu’en les feuilletant qu’il s’exclama :

-Mais bien sûr !

-Quoi ? interrogea Luthor.

-Le sortilège de rajeunissement ! cria Maximilian. Morr n’a pas frappé mon âme, mais mon corps ! Ce truc est semblable à un maladie incurable ! Mais si je rajeunis jusqu’à l’époque où je n’étais pas malade, le mal devrait disparaître…

Luthor plissa les yeux, puis murmura :

-Oui… cela devrait marcher…

Il réfléchit encore un peu en silence, puis s’exclama :

-C’est même parfaitement logique ! Maximilian, si tu as une chance de survie, c’est là-dedans que tu la trouveras.

Maximilian consulta la fin des feuillets avec avidité. Le nécromancien y expliquait qu’un Chevalier de la Quête s’était jadis mis en recherche des cinq artefacts afin d’empêcher une âme mal intentionnée de s’en emparée. Son nom était Mordred de Tiercelieu, surnommé Mordred le Tueur de Loups. Il vivait deux siècles auparavant dans le port de L’Anguille.

-Je pars immédiatement, trancha Maximilian. Je sais que je viens à peine de revenir, mais…

-Je comprend parfaitement, coupa son mentor. Toutefois, modère-toi un peu. Déjà, le soleil est sans doute haut dans le ciel, vu le temps que tu as passé à me raconter ton voyage. Ensuite, reste donc pour le combat contre les disciples de Khaine. Je t’y offrirais quelque chose qui te seras utile pour ton voyage...

Maximilian pencha la tête en signe d’obéissance. Son maître parlait toujours avec la voix de la raison.

-Maintenant, trancha Luthor de sa voix ferme, remplit donc tes engagements envers la Loge et va te charger de l’éducation de Louisiana ! J’ai déjà eu trois apprentis sous mes ordres et d’après ce que j’ai compris, je vais encore devoir m’occuper de la tienne un bout de temps, alors charges en toi au moins un jour !

Maximilian s’inclina à nouveau, renfila une chemise et entra dans la salle commune. A sa grande surprise, il y trouva Ulrich, toute sa peau brûlée à vif mais étrangement trempée, allongé sur la table. Noémia, à ses côtés, s’occupait de le soigner tant bien que mal. Bullface était assis sur un fauteuil et lisait un récit d’aventures. Louisiana, elle, faisait quelques moulinets de sa lame dans un coin de la pièce.

-Qu’a-t-il ? demanda Maximilian, plus par curiosité que par inquiétude.

-Le fleuve est à moins de deux kilomètres d’ici, expliqua Bullface sans quitter son livre des yeux. Ulrich et sommes allés faire un petit plongeon.

Maximilian remarqua effectivement que les vêtements de Bullface avaient également l’air humide.

-Il a bien dégusté, commenta Noémia. La dose était peut-être un peu forte.

-Ne plains pas ce cher Ulrich, répliqua Maximilian. D’après ce que j’ai compris de ses problèmes de libido, il doit être ravi d’être pansé par de douces mains féminines.

Ulrich balbutia une phrase incompréhensible et Noémia jeta un regard de mépris à Maximilian en crachant :

-Phallocrate !

Maximilian ricana puis appela Louisiana.

-Viens avec moi. Je veux voir si tu as progresser ailleurs que dans ton aptitude à gérer tes « problèmes féminins ».

Alors qu’à l’extérieur, le soleil se couchait, Luthor vint sortir Maximilian de son cercueil, où le jeune vampire avait passé quelques heures à se reposer.

-Viens, ordonna le doyen. Nous allons bientôt partir à la chasse mais auparavant, j’ai quelques petites choses à te montrer.

Maximilian enfila prestement son armure et suivit son maître jusqu’à la seule pièce qu’il n’avait pas encore vue. Il s’agissait vraisemblablement de l’endroit où avaient été enterrés les nains dont le rang n’était pas assez haut pour qu’ils bénéficient d’une chambre mortuaire propre. A présent, elle servait de lieu de repos pour les goules. Ces dernières s’inclinèrent profondément et assez piteusement devant les deux vampires qui se dirigèrent jusqu’à une alcôve située au fond de la salle. Maximilian s’arrêta de stupeur : dix créatures massives lui faisaient face. Il s’agit des cadavres d’anciens pégases amenés à la non-vie, dont les yeux luisaient d’une lueur rouge malveillante. Leurs ailes avaient été déplumées et on y avait ajouté de fins barbelés pour provoquer plus de dommages au combat.

-Eh oui, murmura Luthor. De véritables destriers infernaux, dignes d’un grand seigneur vampire.

Son disciple resta interdit quelques secondes, puis demanda d’une voix rauque :

-Comment les avez-vous eu ?

- Un nécrarque est passé ici il y a quelques mois. Nous l’avons repéré alors qu’il pillait le cimetière de Halfgraffen. Nous avons tout d’abord songé à l’éliminer, mais il nous a proposé ces magnifiques créatures en échange de notre soutien lors d’une bataille contre le répurgateur qui le poursuivait. Tu n’a qu’à en prendre un : cela te permettra d’aller plus vite lors de ton voyage.

Maximilian hocha la tête et amena une des créatures près de lui, avant de l’enfourcher. C’était une sensation étrange, très différente de celle que peut procurer un cheval.

-Maître, dit-t-il avec une voix pleine de respect, je ne saurais vous remercier de votre bienveillance.

Luthor eut un sourire amical.

-Accompagne-moi donc à la chasse. J’ai hâte de goûter à ces précieux humains.

Quelques heures plus tard, la petite troupe formée des huit vampires sur destriers infernaux (dont un Ulrich des plus maussade après sa correction) débarquait à l’improviste dans le bivouac des acolytes occupés à dîner. Les bretoniens reconnurent Maximilian.

-Mais… murmura Gilles.

Puis, comprenant la traîtrise du vampire, il saisit son arme et s’écria :

-Kaela Mensha Khaine ! A l’attaque, mes frères !

Les deux groupes se heurtèrent violemment. Cependant, le résultat de l’affrontement était évident : les vampires avaient la puissance physique, la supériorité du nombre, le soutien de leurs montures et ils étaient avantagés par rapport aux humains au beau milieu de la nuit, grâce à leur vision nocturne. L’un des humains fit un bond pour se jeter sur Dorval, mais ce dernier, colosse de plus de deux mètres cinq, l’attrapa en plein vol de ses deux mains gigantesques et l’envoya rouler sur le sol. Noémia chargea aussitôt et frappa le disciple à terre, sa lame passant exactement au niveau de sa gorge découverte. Louisiana, elle, manquait d’expérience, malgré la vivacité de ses coûts, et Luthor dut l’aider d’une bonne estocade qui brisa les jambes de son adversaire. Ulrich, quand à lui, anticipait les coups de son adversaire pour mieux l’esquiver, avant de le frapper au moment propice. Maximilian se battait de nouveau en duel contre Gilles, mais en bien meilleur forme que la dernière fois. De plus, étant plus expérimenté que Gilles, il avait mieux su apprendre son adversaire lors de leur précédent affrontement. C’est ainsi qu’il parvint à couper le bras de son ancien compagnon d’un mouvement habile en reconnaissant la feinte que le bretonnien lui avait déjà portée.

Le combat n’avait pas duré dix minutes. Cette chasse avait été ridiculement facile. Maximilian eut un sourire satisfait. Il aimait ce quotidien fait de violence gratuite, ponctué parfois de duels qui en valaient vraiment la peine. Cela lui rappela le temps où il était le Chevalier Carmin. Il regretta de quitter cette routine immédiatement, mais s’il ne trouvait pas le moyen d’échapper à sa malédiction, il ne tuerait probablement jamais lus personne.

Les vampires mirent pied à terre, puis s’abreuvèrent longuement sur les dépouilles des humains.

-Assez particulier, comme goût, nota Luthor. On y décèle un parfum bretonnien, mais il y a un arrière-goût étrange, qui relève la saveur du sang… ça ressemble à de l’elfe mais c’est différent…

Maximilian se releva et s’essuya son menton dégoulinant du revers de sa manche.

-Je voudrais partir immédiatement, si vous n’y voyez pas d’objection, Maître, prononça-t-il.

-Je comprend, acquiesça Luthor. Bonne chance.

Maximilian baissa la tête en signe d’adieu, enfourcha sa monture et partit dans les cieux, tandis que Luthor donnait quelques explications sommaires aux autres.

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hé bé, il a pas le temps de se reposer ce pauvre maximillian, le voila reparti ^^

et nous aussi d'ailleurs, ça va vite au niveau de l'action.

au fait, ou est passé l'autre héros? j'espère qu'ils se rencontrerons a nouveau... (à moins qu'il soit mort et que j'ai loupé ce passage, auquel cas je m'excuse ^^ )

voila, bon courage et continue

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Un vampire monté volant maintenant...

C'est bien, je me suis régalé <_< .

Cependant les erreures bêtes et les fautes de frappe sont très (très) nombreuses et je maintient que tu devrais te relire mieux :devil: .

Hex'

PS :

au fait, ou est passé l'autre héros? j'espère qu'ils se rencontrerons a nouveau... (à moins qu'il soit mort et que j'ai loupé ce passage, auquel cas je m'excuse ^^ )
Non, j'ai regardé, la dernière fois où l'on rencontre Ariano, il vient de rentrer chez lui. Je me demande ce qu'il à fait pendant tout ce temps :whistling: ... Modifié par Hexeoclann
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Toujours quelques fautes mais je ne les ait pas noté préférant me concentré sur l'histoire.

Un B mou quand même :

Luthor dut l’aider d’une bonne estocade qui brisa les jambes de son adversaire.

Un estoc est un coup vers l'avant avec sa pointe.

Suite please.

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J'ai fait abstraction des fautes cette fois-ci pour pouvoir mieux profiter du passage: je ne suis pas déçue! Tes chapitres paraissent toujours trop courts (celui-là l'est peut-être réellement mais c'est pas important).

Bon, comment éviter le monoligne? ça me plait, comme d'habitude, je veux la suite! L'idée des pégases, d'un côté je me dis "pauvres bêtes" (barbelés dans les ailes), de l'autre, je les imagine vraiment très bien.

Quant à Ariano, je trouve que ce serait pile le chapitre qui permettrait de passer à sa vie, étant donné que Maximilian commence une nouvelle quête. De toute façon, on verra bien comment tu nous as prévu tout ça :whistling:

Lib, motivée parce qu'elle est enfin en vacances!

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Tu ne nous a même pas dit ton nom
Comment les avez-vous eu ?

Bon j'ai enfin rattrapé mon retard. Je pensais pas que j'en avais autant en fait. Donc les explications sur la 'gentillesses' des gars est expliqué et plutôt cohérente en fait. Ensuite petit casse dalle et retrouvailles des amis. Etude de la malédiction et réussit à trouver un remède ce qui lance une nouvelle intrigue qui s'éloigne du réglement de compte initial du texte ! Je demande la suite !

@+

-= Inxi =-

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Je pare en vacances vendredi, alors voici la fin... savourez bien!!!!

L’Anguille. Deux semaines plus tard.

Maximilian marchait dans les ruelles de la ville de son pas vif et déterminé. Avant d’entrer dans la ville peu après le coucher du soleil, il avait dissimulé sa monture dans un bois proche, assez profondément pour qu’un bûcheron ne la trouve pas fortuitement. Le vampire aperçut enfin une taverne et y entra en balayant la pièce du regard. Les citadins qui y bavardaient stoppèrent leurs conversations quelques secondes lorsqu’il sentirent le regard acéré du mort-vivant sur leurs nuques. Maximilian dégageait chez les mortels une aura de malaise et de peur animale. Le tavernier fronça les sourcils en voyant entrer ce sinistre individu, mais il ne pouvait chasser de son établissement quelqu’un qui, à en juger par son armure, appartenait à la chevalerie.

-Vous désirez, Messire ? demanda-t-il d’un ton méfiant.

Maximilian se tourna vers lui et retira son heaume. Le tavernier sentit ses jambes trembler en voyant ce visage farouche se poser sur lui.

-Un simple renseignement, dit lentement le Dragon de Sang. Je cherche les héritiers d’un certain Mordred de Tiercelieu, surnommé Mordred le Tueur de Loups. Quelqu’un ici pourrait-t-il m’aider ?

Il y eut quelques instants de silence pesant. Puis quelqu’un s’écria :

-Je connais une demeure Tiercelieu dans la ville !

Maximilian se tourna vers l’homme qui venait de parler. A en juger par ses vêtements, ce devait être un commerçant.

-Parfait, susurra-t-il. Pourrais-tu m’indiquer le chemin.

Le commerçant donna alors quelques explications compliquées en accompagnant ses paroles de gestes des mains.

-Vous pouvez pas vous tromper, Sire, termina le bretonnien. Y’a le blason des Tiercelieu sur la porte. Ils portent d’argent à tête de loup d’azur.

Maximilian fit un vague signe de tête en guise de remerciement, puis sortit dans la nuit. Son esprit âgé avait facilement retenu les explications de l’humain. Après un parcours sinueux dans le dédale des rues de l’Anguilles, il reconnut le blason dont avait parlé le bretonnien : une tête de loup bleue sur fond blanc. On aurait pu croire à une imitation d’un symbole de Middenheim.

Maximilian contempla la demeure. Il s’agissait en fait d’une tour de pierre noire, de six étages, dont la surface du rez-de-chaussée devait avoisiner les cinquante mètres carrés. Maximilian frappa trois lourds coups de sa main gantée de fer à la porte de la tour. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit devant un vieux serviteur qui portait les couleurs de Tiercelieu sur un habit usé. Les sens de Maximilian furent aussitôt en alerte : il avait détecté des pouvoirs magiques chez ce serviteur. Ce dernier avait d’ailleurs probablement découvert ceux du vampire, car il regarda avec une expression de curiosité malsaine. Maximilian décida de faire comme si tout était normal.

-Je désire parler à Sire Tiercelieu, dit-t-il d’une voix forte. Mon nom ne lui dirait rien, mais qu’il sache que je viens du Nord de l’Empire pour le voir et qu’il s’agit d’une affaire très importante où lui seul peut m’aider.

Le vieillard plissa les yeux, puis murmura d’une voix rauque :

-Attendez ici.

Et il referma la porte. Maximilian dut effectivement attendre un bon quart d’heure avant de revoir le visage laid du serviteur.

-Pouvez entrer, maugréa celui-ci.

Le vampire le suivit jusqu’à un grand escalier en colimaçon. Ils montèrent au deuxième étage, où le serviteur ouvrit une porte de bronze en susurrant :

-C’est là.

Méfiant, Maximilian passa la porte la main sur le pommeau de son épée, mais il eut la surprise de déboucher dans un salon tout à fait confortable, doté d’un canapé rouge carmin, de plusieurs fauteuils de cuir et d’une table basse où était posé un pichet. Sur l’un des fauteuils était assis un noble à l’air fier, portant les armoiries de Tiercelieu, ainsi qu’une longue épée qui était bien plus qu’une arme de parade. Maximilian détecta aussitôt des pouvoirs magiques largement supérieurs à ceux du serviteurs, ou aux siens…

-Bienvenue, étranger, dit l’hôte d’une voix grave et captivante. Je me nomme Robin de Tiercelieu. Asseyez-vous, je vous prie, et dîtes moi votre nom.

Maximilian obtempéra tout en restant sur ses gardes.

-Je vous sers un verre ? interrogea Tiercelieu.

-Je ne bois pas de vin, répliqua Maximilian d’un ton qu’il aurait voulu moins brusque.

-Ce n’est pas du vin, expliqua son interlocuteur. Je suis toujours très heureux de recevoir des visiteurs de votre espèce et j’ai donc amené plusieurs pintes de sang frais depuis ma réserve personelle.

L’esprit de Maximilian s’affola, mais il préserva un visage neutre.

-Dois-je conclure que vous êtes également un membre de mon espèce ? demanda-t-il.

-Vous êtes sans doute encore jeune, murmura Tiercelieu. Probablement moins de deux cent cinquante ans. Sinon, vous auriez trouvé la réponse à votre question rien qu’en sentant mon aura. Mais s’il vous faut des preuves…

Il écarta ses lèvres et montra deux superbes canines pointues et finement allongées. Maximilian hocha la tête. Au moins, les masques étaient tombés.

-Je boirais bien un peu, en effet, dit-t-il d’un ton aristocratique.

L’autre vampire saisit le pichet et servit une grande dose de liquide carmin dans un verre en argent. Maximilian porta ce dernier à ses lèvres, trouvant étrange de boire le sang de cette façon.

-Parlez-moi de ce qui vous amène, interrogea son hôte.

Maximilian posa son verre et s’éclaircit la gorge.

-Il y a deux siècles, expliqua-t-il, un dénommé Mordred se mit en quête de cinq artefacts. Je suppose que c’était vous.

-En effet, approuva Tiercelieu. Pour éviter les soupçons concernant ma nature, j’ai toujours singé de mourir, puis de réapparaître sous la forme d’un fils caché, ou bien envoyé en pensionnat ou en errance depuis des années. Ces artefacts vous intéressent ?

-En effet, répliqua Maximilian. Je voudrais savoir s’ils sont en votre possession.

L’autre secoua la tête.

-Le rituel de rajeunissement ne m’intéressait pas en soi. Je voulais savoir si les reliques possédaient des pouvoirs individuels. C’était bien le cas, mais ils étaient mineurs et peu utiles. Je les ai éparpillés en les distribuant ou en les échangeant à divers serviteurs ou collaborateurs occasionnels. En quoi ces objets vous intéressent-t-ils ?

-J’aimerais tenter le rituel de rajeunissement, pour des raisons personnelles, répondit sèchement Maximilian. Pourrais-je vous demander où je pourrais effectuer mes recherches ?

-Sans contrepartie ? riposta le vampire avec un sourire moqueur. Certainement pas. Vous n’êtes pas à l’hospice, ici.

Maximilian se renfrogna, puis tâcha d’adopter un ton compréhensif.

-Je vois, dit-t-il. Que puis-je donc faire pour vous ?

L’autre plissa les yeux, le regard dans le vague.

-Ah en juger par votre armure, commenta-t-il, je suppose que vous appartenez à l’ordre des Dragons de Sang ?

Maximilian approuva d’un signe de tête.

-Vous êtes donc un combattant, un homme d’action, poursuivit Tiercelieu. Moi, je suis plus un aristocrate mondain qui s’appuie sur des serviteurs pour accroître son influence. Le majordome que vous avez vu, par exemple, est un nécromancien qui me sert depuis plusieurs décennies. J’ai en ce moment même huit vampires sous mes ordres, remplissant diverses missions à mon service. Voulez-vous être le neuvième ?

Maximilian réfléchit longuement.

-Je veux ces objets rapidement, trancha-t-il enfin. Comment savoir à quel rythme ira mon salaire ?

-Au même que le votre, cher ami, répliqua l’autre. Vous voulez cinq artefacts ? Vous remplirez cinq missions pour moi. A la fin de la cinquième, vous recevrez votre dut.

-J’accepte, répondit Maximilian sans vraiment avoir le choix. J’aimerais commencer ma première mission le plus rapidement possible, si vous voulez bien.

Tiercelieu croisa les mains et réfléchit.

-Soit, dit-t-il. Je suis un collectionneur, Sire Draken, un véritable artiste. Vous m’aiderez donc à compléter ma collection. Croyez-moi, ce sera une tâche passionnante.

-Que collectionnez-vous ? demanda le jeune vampire.

Un sourire méphistophélique traversa le visage de son interlocuteur.

-Je suis un vampire, non ? ricana-t-il. Je collectionne du sang.

-Du sang, répéta Maximilian en plissant les sourcils.

-Du sang, oui. Les humains collectionnent bien le vin. Vous venez de boire du pur bretonnien. C’est une espèce assez courante, dans ma région, mais il m’a fallu plusieurs semaines de recherches généalogiques pour trouver un noble dont le sang ne se soit jamais mêlé à celui d’étrangers.

Maximilian sourit devant cette étrange lubie.

-Et que devrais-je chercher ? demanda-t-il. Du sang d’elfe ? De nain ? D’estalien ?

L’autre secoua la tête et expliqua :

-J’ai déjà des tonneaux de sang de toutes les races du Vieux Monde. Quand à rechercher le sang d’un peuple en particulier, il faudrait faire des recherches généalogiques, et vous êtes plus un combattant qu’un intellectuel. Non, il vous faut quelque chose de différent. Avez-vous déjà goûté à du sang corrompu par le Chaos, Sire Draken ?

Maximilian eut un mouvement de surprise.

-Quelques gouttes provenant d’un Minotaure dédié à Khorne, répondit-t-il. Résultat : des migraines pendant toute une semaine.

L’autre sourit.

-Effectivement, le sang de Khorne s’accorde mal avec notre nature magique. De même que la plupart des sangs provenant de serviteurs mineurs du Chaos. Le sang de Tzeentch que j’ai goûté à, au contraire, considérablement améliorer mes capacités physiques et magiques, mais il m’a également offert de terribles cauchemars. Je me sers parfois de sang de serviteurs de Nurgle pour empoisonner un rival quelconque. Mais le sang des serviteurs de Slaanesh… Vous ne pouvez pas imaginer le plaisir que mes papilles gustatives ont ressenti à ce goût…

-Vous voulez donc que je me procure du sang provenant de serviteurs de Slaanesh ? interrompit Maximilian, qui se sentait de plus en plus mal à l’aise face à la douce folie de son interlocuteur.

Ce dernier lui jeta un regard méprisant.

-Je viens de dire que j’en ai déjà bu ! tonna-t-il. Seriez-vous sot, Sire Draken ?

En temps normal, Maximilian aurait tué quiconque lui aurait fait un tel affront, mais en l’occurrence, il voulais s’attirer les bonnes grâces de Tiercelieu.

-Pardonnez-moi, murmura-t-il.

-Bien. Le sang que vous allez me chercher est un sang assez spécial. En effet, quand je vois la saveur que Slaanesh donne au sang des humains, je n’ose même pas songer au délice qu’il transmet au sang d’un elfe.

Maximilian écarquilla les yeux de stupeur.

-Donc, je dois vous rapporter le sang d’un elfe vénérant Slaanesh ? s’écria-t-il.

-Exactement, fut l’unique réponse qu’il reçut.

-Et où puis-je trouver ce genre d’elfe ? demanda Maximilian d’u ton suspicieux.

Le vampire haussa les sourcils.

-Cette question, soupira-t-il. Les druchii, évidemment.

Maximilian réfléchit de longues secondes, puis se permit une remarque ironique.

-Dois-je lever une flotte, me rendre en Naggaroth, défier le Roi-Sorcier et m’emparer du sang de tous les druchii servant Slaanesh que je trouverais ?

-Certainement pas, coupa Tiercelieu. Je tiens à ce qu vous surviviez assez longtemps pour m’apporter le sang. Il vous faudra cependant trouver des serviteurs de Slaanesh dans un groupe de pillards druchii quelconque.

-Merveilleux, soupira le Dragon de Sang. Disposerais-je d’aide ?

-Toutes les ressources que je pourrais vous fournir, assura le vieux vampire. Et elles sont nombreuses.

C’est formidable, songea Maximilian. Je vais devoir démasquer des cultistes du Chaos au sein d’un raid d’elfes noirs dont je ne connais ni l’heure, ni l’endroit où il se manifestera. Et dire qu’il y a peu, je me souciais de tuer un simple hippogriffe monté par la réincarnation d’un ennemi mortel que j’avais défié dans une autre vie ?

Puis il prononça à voix haute :

-Soit. Quand puis-je commencer ma mission ?

-Immédiatement, siffla Tiercelieu avec un énième sourire. Je ne vais pas vous empêcher de me servir !

Maximilian hocha la tête. Au même moment, le serviteur de Tiercelieu entra dans la pièce. Il écoutait sans doute à la porte avec la permission de son maître.

-Si Monsieur veut bien me suivre, dit-t-il en posant sur Maximilian un regard obséquieux. Je vais le mener à son lieu de repos. Il aura besoin de toutes ses forces dans les semaines qui vont suivre.

FIN DU LIVRE I

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Qu'est-ce que c'est bon ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ton récit, vraiment !

:D

Pour commenter j'ai relever une ou deux incohérences et maladresses :

- le cheval laissé dans la forêt : certes il ne peut pas être trouvé mais il peut mourir de faim ou tuer par un animal sauvage !

- le doux-dingue dit qu'il est content de recevoir quelqu'un de "votre" espèce alors qu'il en fait partie !!

J'en ai vus d'autre mais je ne les retrouve plus.

J'aimerais faire un B mou : le coup de la quête fait beaucoup jeux video j'espère que tu t'éloigneras de ce genre que je trouve un peu surtanné. :clap:

C'est rare de voir quelqu'un finir son récit, bravo :wub:

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Tiens, v'là que j'voulais dire quelque chose pis j'ai oublié de poster.

Bref, j'aime beaucoup, mais quelques petits points noirs :

- Druchii avec un grand D, quand même ! ^^

- La fin du livre I que je trouve très, très, très mal placée.

Non c'est vrai quoi, quelle idée de la placer là oO

En gros c'est tout ce que j'ai trouvé comme défauts pour cet arrivage, et puis s'attarder sur les bons côtés n'aurait pas grand intérêt, si ?

Modifié par SonOfKhaine
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Je réponds tant pis pour le SS lycanomorphe et son flood de mes 2.

Merci de vos coms !

Je prend ma défense quand à vos sinistres accusations...

le cheval laissé dans la forêt : certes il ne peut pas être trouvé mais il peut mourir de faim ou tuer par un animal sauvage !

C'est un mort-vivant, alors a priori je le vois mal brouter ou servir de repas...

- le doux-dingue dit qu'il est content de recevoir quelqu'un de "votre" espèce alors qu'il en fait partie !!

J'avais envie de mettre un personnage rigolo, on a peut être pas les mêmes gouts...

Druchii avec un grand D, quand même ! ^^

:wub: Il me semblazit que c'était un nom commun...

- La fin du livre I que je trouve très, très, très mal placée.

Le titre du Livre I est : "Deux ennemis". A partir de ce strade du récit l'intrigue change totalement et j'ai décidé de poser ici ma césure. Après il est vrai que la dernière partie est un peu bâclée car j'ai été pris de cours par mon départ en vacances...

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Moi j'aime bien cette césure et je n'ai pas l'impression que ce soit torché, même si tu pourrais faire plus de descriptions physiques des personnes. Je reprendrais Limtor en disant que j'ai beaucoup aimé! J'avais relevé la même incohérence à savoir le fait qu'il lui parle de "votre espèce".

Et quelque chose qui m'a également réjoui (là c'est très terre à terre je vous aurai prévenu) c'est le peu de fautes d'orthographe! J'en ai relevé quelques unes mais par rapport à avant ça va beaucoup mieux!

des pouvoirs magiques largement supérieurs à ceux du serviteurs

serviteur sans s
j’ai donc amené plusieurs pintes de sang frais depuis ma réserve personelle.

personnelle. Et je dirai "j'ai donc fait amené" car ce n'est pas lui qui s'est déplacé!
j’ai toujours singé de mourir

très mal dit pour le coup, certains verbes seraient plus appropriés tels que prétendre, mimer, imiter, se faire passer pour...
Au même que le votre,

vôtre
vous recevrez votre dut.

Le sang de Tzeentch que j’ai goûté à, au contraire, considérablement améliorer

j'ai goûté a, au contraire, c. amélioré

En tout cas, bravo! J'ai hâte au livre II! En attendant, passe de bonnes vacances :wub:

Lib

Modifié par Lightsbirth
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Bon il est pas mal ce passage.

En fait, je juge beaucoup aussi avec ce que j'avais lu de tes débuts et on peut pas nier que ça c'est beaucoup améliorer ! Enfin tu dois le voir toi aussi que c'est pas du tout la même chose !!!

bon ici, on voit le nouveau vampire et lui qui devient presque un vulgaire serviteur mais c'est pour la bonne cause. On sait aussi ce qu'il va se passer après. Avec de la chance, le mage elfe va vénérer Slanesh et sa quete sera bonne !

Suite !

@+

-= Inxi =-

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Et il devient quoi Ariano ?

Bon, un très très bon passage, la routine quoi :DX-/

J'ai relevé une autre incohérance, Tiercelieu appelle Maximillian "Sire Draken" alors qu'il n'est pas censé connaître son nom ( il ne le lui a pas dit).

Voilà, bonnes vacances et à bientôt pour le livre 2 :D !!!!!

Hex'

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