Aller au contenu
Warhammer Forum

Lord Paladin

Membres
  • Compteur de contenus

    521
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Lord Paladin

  1. Lord Paladin

    Les Ombres d'Esteren

    D'accord, tout ceci confirme donc mes impressions initiales : Juste en passant le point 2- ou comment renvoyer quelqu'un balader en lui expliquant qu'en fouillant le net il devrait pouvoir se débrouiller... et si on a autre chose à faire de nos journées que de chasser des miettes d'information ? Bref, à mon sens, le "secret" aurait dû être quasi près au moment où ils lançaient le livre de base, là on aura déjà oublié le jeu avant qu'ils ne deviennent jouable ; c'est vraiment dommage ! Pal'
  2. Non certes, ce n'est pas vraiment ce que j'ai l'habitude d'écrire, mais ne faut-il pas perdre toute habitude ? Sur ce, [center][size="4"]Prière pour chanter la terre[/size] Là haut sur la colline est un oiseau Et le vent chante par sa bouche Là haut sur la colline est un oiseau L'arc ne le voit ni ne le touche Et l'Oiseau chante le Soleil Et le Soleil chante la Terre La Terre chante les Champs vermeils Et les Champs chante le Vent solitaire Tourne cent ans, ô vent, Oiseau de feu Le ciel est blanc La plume est bleue Prends la plume, Enfant, Et continue le chant ![/center] Pal'
  3. Bon, je sais que c'est pas terrible. Mais de toutes façon il fallait que j'écrive. Et si ça vous plait j'essaierai d'en ajouter d'autres au fur et à mesure qu'elle viendront à moi. [center][size="4"]Prière pour éloigner le mauvais esprit[/size] Trois grains de sel et une branche de sorbier, Trois fois frappés et jetés dans le vent. Chante chante cette prière ! Porte la paix à ton [i]chindi[/i] ! Le sel a brillé sous ses pieds, yehe Le ciel à brûlé sous ses pieds. La branche a brisé son élan, yoho La branche a protégé ton clan. Trois fois claqués dans le tonnerre yaha Le bruit a effrayé la terre. Puis tout dans le vent s'est fini yihi Le sel, la branche et l'ennemi ![/center] Pal'
  4. Lord Paladin

    Les Ombres d'Esteren

    Yop, grâce à mes talents de nécromant de sujets, je réinvoque celui ci pour une question aux MJ des ombres ! Mais avant tout mes impressions sur la bête Bon, graphiquement le produit est magnifique, les illustrations sont superbes et la mise en page est tout simplement impeccable. Ensuite, au niveau du contenu, les règles sont effectivement sympatoches mais n'ayant pas testé je me contenterais de m'arrêter là. Le BG est effectivement sympa même si, en l'absence de justification je trouve le côté ultra fermé de l'univers vraiment décevant (Et il y aura des montagnes infranchissables, et un océan infranchissable et personne ne franchira les limites de la map !) et la séparation artificielle des trois royaumes trop brutale mais bon c'est vrai que le tout est quand même pas mal nuancé donc passons. A vrai dire, ce qui me gène dans ce bouquin c'est l'impression qu'il est orienté vers les joueurs, et pas vers le MJ. Le MJ se trimbale tout un tas de contes dans tout les sens sans pouvoir démêler le vrai et le faux, des informations plutôt éparpillées aux quatre coins de l'ouvrage et surtout un vide flagrant au niveau des feondh qui sont là, qui sont clairement important dans l'esprit des concepteurs, mais sur lesquels on ne sait rien et qu'un MJ aura quand même beaucoup de mal à mettre dans sa campagne sans les secrets qui tardent vraiment à sortir (mais vraiment pour le coup)! Donc question aux MJ : comment gérer vous un univers à secrets quand on ne vous explique aucun de ses secrets ? Le jeu ne risque t-il pas de bloquer a moins de combler les vides à la main (mais il y en a un bon paquet à combler en l’occurrence) ? Pal'
  5. Yop Ca fait longtemps que je n'avais pas mis les pieds ici, mais je trouve que tes esquisses sont toujours aussi jolies. J’aime particulièrement tes dessins aux crayons (les moines sont vraiment très sympas) ! Au contraire, je ne suis pas entièrement convaincu par tes couleurs elles font trop simples, pas assez nuancées à mon sens il manque les détails, les accrocs de réalité qui rendent la vie dans la peinture. Sur ton dernier poste, cette critique s'appliquerait surtout au deux du milieu. La première est plus remplie je trouve. Les masques sont sympa (mais les originaux sont justes bluffants), c'est vrai que le quai Branly est génial même si ça fait trois fois que j'y vais et qu'il m'en reste encore à découvrir. Bon je te laisse, continue comme ça j'aime bien tes dessins, ils sont vraiment cools ! Pal'
  6. Pour le premier, je n'y connais pas grand chose mais disons qu'il à l'air d'un D&D adaptés donc c'est pas mal car assez facile d'accès mais ça reste très aléatoire et pas forcément pratique pour faire du rôle[1]. Pour Naheulbeuk, c'est très dangereux car le jeu repose globalement sur les tables de critiques et génère beaucoup d’événement aléatoire donc ça peut être drôle une fois mais je pense que ça peut aussi devenir très lourd si les joueurs ne rentrent pas tout de suite dans Le cadre ou que les jets de dès sont moisis, ou... bref ! On m'a dit que le jeu pouvait devenir vite frustrant. Après c'est comme tout la vraie question est : que cherchent les joueurs dans le jeu ? Après on peut commencer à donner une réponse intéressante sur quel jeu est adapté. Pal' [1] Ceci n'est pas une critique du ludisme, juste une constatation ! C'est à dire que si les joueurs veulent faire du tactique/stratégique c'est très bien sinon...
  7. Allez, hop je me motives un petit peu (de la à croire que je n'ai pas envie de retourner travailler) pour ajouter à nouveau une petite pierre à la petite maison de nos chroniques. Aujourd'hui une chronique en musique avec (cliquez sur le titre pour entendre la version Youtube) : [center][size="4"][url="http://www.youtube.com/watch?v=FtLVkjHt0Yc"]Sur la place[/url][/size] de [i]Jacques Brel[/i] Sur la place chauffée au soleil Une fille s´est mise à danser Elle tourne toujours, pareille Aux danseuses d´antiquités, Sur la ville il fait trop chaud Hommes et femmes sont assoupis Et regardent par le carreau Cette fille qui danse à midi Ainsi certains jours, paraît Une flamme à nos yeux A l´église où j´allais On l´appelait le bon Dieu L´amoureux l´appelle l´amour Le mendiant la charité Le soleil l´appelle le jour Et le brave homme la bonté Sur la place vibrante d´air chaud Où pas même ne paraît un chien Ondulante comme un roseau La fille bondit, s´en va, s´en vient Ni guitare ni tambourin Pour accompagner sa danse Elle frappe dans ses mains Pour se donner la cadence Ainsi certains jours, paraît Une flamme à nos yeux A l´église où j´allais On l´appelait le bon Dieu L´amoureux l´appelle l´amour Le mendiant la charité Le soleil l´appelle le jour Et le brave homme la bonté Sur la place où tout est tranquille Une fille s´est mise à chanter Et son chant plane sur la ville Hymne d´amour et de bonté Mais sur la ville il fait trop chaud Et, pour ne point entendre son chant, Les hommes ferment les carreaux Comme une porte entre morts et vivants Ainsi certains jours, paraît Une flamme en nos cœurs Mais nous ne voulons jamais Laisser luire sa lueur Nous nous bouchons les oreilles Et nous nous voilons les yeux Nous n´aimons point les réveils De notre cœur déjà vieux Sur la place, un chien hurle encore Car la fille s´en est allée Et comme le chien hurlant la mort Pleurent les hommes leur destinée[/center] Et, une fois n'est pas coutume, pas de commentaire détaillé aujourd'hui mais plutôt mon ressenti sur ce poème/chanson extrêmement imagé et (pour ma part en tout cas) très émouvant. D'autant plus émouvant lorsque l'on connait le gout de l'auteur pour le sarcasme et la dérision face au monde ! Ici pourtant on voit un poème à la fois imprégner d'un espoir et d'une vision du monde à la fois mélancolique et belle. Cette allégorie inconnue qui semble être la dernière chose à vivre et à enchanter le monde, qui semble peut être redonner sens aux choses à l'instar de ce poème d'Aragon : Qui donc a rendu/Leurs couleurs perdues/Aux jours aux semaines/Sa réalité/À l'immense été/Des choses humaines : [i]Il n'aurait fallu[/i]. Et puis en toile de fond cette humanité entière avachie et morte, non pardon bien pire que morte : ennuyée ! Ennuyée dans le sens où elle semble se noyer et se complaire dans son propre ennui. Oui, cette humanité qui s'oublie elle même et disparaît dans la torpeur du soleil. Il y a donc cette dualité intérieur/extérieur, qui sépare les hommes "déjà vieux", et cette danseuse qui prend tout les noms, tout les espoirs. Et si l'on a à l'esprit d'autre chanson comme [i]Grand Jacques[/i] ou encore [i]Les Bigotes[/i] (Et dans le ciel qui n'existe pas !) on se surprends à aimer soudain ce refrain où l'on découvre un païen soudain touché par la grâce, touché par l'amour aussi et qui remet au centre de la vie toutes ces choses qu'il avait lui même contribué à détruire. C'est aussi le retour d'un homme sur ces préjugés, pour nuancer son propos en cela semblable à deux de mes chansons préférés du maître : [i]La messe au pendu[/i] & [i]L'épave[/i], pleines de cette force de l'homme à revenir sur ces idées pour ne pas s'y laisser enfermée ! J’espère ne pas vous avoir trop gâché cette audition par mes élucubrations paladiniques ! Pal'
  8. Lord Paladin

    Sang et Poussière

    Oki, c'est parti, une première critique très rapide et à chaud, mais j'essaierai de développer lorsque j'aurais un peu plus de temps. C'est vrai que le moyen-âge oriental est au final très peu connu. Pourtant tu sembles en tenir un rayon sur la question (au passage, des références à me conseiller ?). Dans l'ensemble, le texte est bien maîtrisé est à l'énorme avantage de suivre un scénario complet et intéressant. Ainsi que de se baser sur de bonnes idées bien calibrer. Par moment cependant, ton style d'écriture fait que l'on décroche complètement de l'action et c'est dommage. Je pense que je développerais plus ce point dans un deuxième temps. Quelques défauts récurrents : tu passes beaucoup d'information au cm² surtout au début du texte et c'est assez perturbant, surtout que tu nous places dans un univers sommes toutes très mal connu : déjà le basileus c'est lointain, mais l'archistratre et autre on est rapidement paumé surtout que tu rassembles tout ça dans un premier paragraphe un peu lourd. Ensuite je trouve que tu as du mal à nous plonger dans l'action. C'est certains que ce n'est pas le plus facile mais tes combats sont très brefs, et très propre j'ai l'impression. Là aussi, je pense qu'un développement plus précis serait nécessaire. Enfin, il y a quelques très bonnes idées dans le texte -- le questionnement d'Eleftherio sur la justice par exemple -- qui me paraisse amenée un peu artificiellement, de même le "meurtre" des deux paysans sur la route. L'idée est bonne mais elle arrive un petit peu comme un cheveux sur la soupe et il faudrait que tu dilue un peu plus pour ne pas simplement donner l'impression que tu colles tes épisodes les uns à la suite des autres. Pour terminer ce premier jet : [quote]avais-tu compris ce qu'étaient les Coureurs avant qu'Anastasia ne le dise ?[/quote] Oui, mais j'ai triché, j'avais lu ta question avant le texte. On voit que tu fais un certain effort pour le cacher cependant, ce n'est pas forcément nécessaire. Laisser plus d'indices (même s'il y en a déjà pas mal c'est vrai) ne serait pas forcément dommageable à l'atmosphère du texte. Sur ce, je vais quand même bosser un peu et je reviendrais commenter un jour : Pal'
  9. Lord Paladin

    Pas encore de titre

    Meuh si, il y a du neuf, subtil certes, mais du neuf quand même ! Alors quelques points : Il me semble que les communaux étaient des prés appartenant au seigneur mais sur lequel les péons avaient le droit d'amener paître leur bestiaux. Mais wikipedia est un peu léger sur le tout et je ne suis plus très sûr de moi maintenant, je m'informe et je corrige si besoin est ! Bien pris pour cheval/haquenée ; par contre pour les chevaux soyons précis : detrier => cheval de bataille nerveux et super hargneux donc un peu énervant sur le long terme ! roncin => cheval plus calme, donc moins pratique en combat mais plus sympa sommier => cheval de bat palefroi => cheval super cher et n'étant utilisé que pour les déplacements (ou éventuellement la chasse). Un chevalier normal de base ayant les trois chevaux et n'enfourchant son destrier qu'une demi heure avant le combat. Mais bref, tout ça pour dire qu'un palefroi n'est pas complètement idiot dans ce cas. Oki pour la description je tacherais de m'amender. [quote] Et elle traquerait pour en savoir plus ![/quote] Hm, bien pris, ça peut être très drôle ça ! [quote]ça j'aime bien, l'échange est intéressant, ça serait bien de creuser, approfondir ce rapport.[/quote] Well, disons que c'est prévu ! (depuis le départ)
  10. Lord Paladin

    Pas encore de titre

    Pouf, un début de suite ! Même remarques qu'au départ, tout commentaire est le bienvenu ! La chapelle de la Dame s'élevait à une petite heure de marche au Nord du vieux château. Le chemin longeait les près communaux et contournait un maigre bosquet de bouleaux avant de descendre dans la calme vallée où se trouvait le petit édifice. Aussi loin que remonte la mémoire des Ferrands, la chapelle s'était toujours trouvée ici. Et dans cette paisible région au sud du port de l'Anguille, ce n'était pas les hordes démoniaques qui allaient descendre soudainement pour prendre d'assaut ce refuge des anciennes traditions bretoniennes. À mi chemin du lieux de culte, une fine pluie se mit à tomber, à peine suffisante pour humidifier les vêtements mais assez pour que le froid et la morosité pénètre les vêtements des deux cavaliers. Pernelle cherchait dans sa mémoire tout les indices qui auraient pu expliquer une déclaration de départ aussi brusque, mais rien ne lui venait. Pas de dispute récente, pas de problème particulier dans le royaume. Pour d'autre la simple lassitude de son frère à gouverner un domaine aussi paisible aurait peut être pû expliquer son désir d'aventure. Mais elle connaissait trop Guillaume pour croire sérieusement à cette hypothèse. Alors elle cherchait une raison valable, et elle n'en trouvait aucune. Guillaume de son côté, laissait son cheval suivre la haquenée de sa sœur sur le maigre chemin de terre. Il profitait de cet instant de calme pour embrasser du regard son domaine, enfin, son ancien domaine ! La haute forêt de chêne qui s'imposait sur le sommet des collines à l'Ouest. Le chant clair du ruisseau gonflé par la pluie en contrebas. Le vent froid jouant dans les champs de son enfance. La douce chevelure blonde de sa sœur ondulante comme une rivière d'or devant lui. Tout cela il le voyait sans doute pour la dernière fois, non que l'aventure emplisse son cœur d'effroi. Après tout, renouer avec les routes poussiéreuses du royaume ne serait pour lui qu'un retour en enfance. Mais à cette lointaine époque, il n'avait pas encore gouté le véritable délice d'une vie de repos en ce havre du monde et il ne rêvait que de découvrir le monde, de guerroyer par monts et par vaux, la tête toute emplie de légendes et d'héroïsme. Il se voyait revenir les bras chargés de trophées vers la maison familiale où sa sœur serait revenue l’accueillir pour le prendre dans ses longs bras… « Tu es bien songeur Guillaume, cela ne te ressemble pas ! » Perdu dans le fil de ses réflexions, il n'avait même pas vu qu'ils étaient déjà arrivé à la chapelle et que sa sœur était descendue de cheval. Comme toujours la porte du bâtiment était grande ouverte et l'intérieur baignait d'une lumière irréelle malgré la lourde couverture nuageuse. Alors qu'il mettait pied à terre, il chassa de son esprit toutes ses pensées jusqu'à ce qu'il n'en demeure plus qu'une, terriblement obsédante ! Devait-il lui dire ? La cérémonie fut courte, protocolaire même. Sa sœur se contenta de lui réciter les quelques phrases rituelles alors qu'il ne les écoutaient même pas. Tiraillé par la peur, l'honneur et milles autres sentiments qui se disputaient son cœur et scellaient ses lèvres. Lorsqu'elle eut finie, elle lui demanda une première fois de déclarer son engagement à servir la Dame avant d'allumer la première bougie de la nuit. Puis elle le laissa là, agenouillé devant l'autel, murmurant ses prières et ses regrets d'une voix inaudible. Elle prit la longe du lourd palefroi et se hissa sur sa jument avec délicatesse pour remonter le chemin jusqu'au château. Derrière elle, la nuit descendait progressivement sur les collines. Non décidément, elle ne le comprendrait jamais ! Pal'
  11. Lord Paladin

    Pas encore de titre

    Oups... je vois ! Donc réponse rapide : je n'utilise pas Word mais OpenOffice. Cela dit, je m'étais habitué il y a longtemps au correcteur de Word et donc à ne plus relire mes textes (honte à moi), vu le résultat de ce test je crois que je vais reprendre cette saine habitude. D'où : my mistake je recommencerais plus ! Et sinon : oui je ne compte pas faire du texte débile de chevalerie mais je ne sais pas encore vers quoi je vais m'orienter. Et pour la description de la Bretonnie, tu poses une vrai question. D'une part, je milite depuis suffisamment d'année pour une vrai réhabilitation du moyen-âge pour savoir que non, ce n'est pas une époque pourrie remplie de paysans loqueteux et écrasés de taxes. Mais d'un autre côté, la Bretonnie n'est pas le moyen-âge historique et elle est décrite comme un pays complètement pourri par une guerre permanente entre les différents seigneurs, etc. Bien que là non plus, je n'ai pas encore choisi mon parti pris, je devrais bien finir par en faire un et je suis pas forcément rassuré là dessus. Mais bref ! Pal' PS : La suite est écrite, mais pas encore relue !
  12. Bon allez je me lance. L'idée est de commencer un vague roman feuilleton qui paraîtra quand j'aurais le temps/la motivation/mon PC sous la main, je pense écrire environ une page word à la fois pour avoir un rythme simple et des épisodes pas trop longs donc plus facile à suivre. N'hésitez surtout pas à critiquer, je fais surtout cela pour m'améliorer. Que ce soit au niveau du style, des intentions, des détails culturels, je prends tout et généralement j'en tiens compte. Au niveau des titres, c'est pas encore très folichon mais ça viendra... enfin je l'espère. Sur ce, je vous laisse lire la première scène : [center][size="5"]Titre[/size][/center] [size="4"]Chapitre 1[/size] Sa décision les avait tous surpris. Sa sœur, en premier lieu. Son frère bien sûr. Mais même Roland, son sénéchal et plus fidèle conseiller n'avait su sentir la brusque bourrasque arriver. Elle les prit tous au dépourvu et il dut avouer que l'image de ces trois là, bouche béante et regard effaré, les pensées furieusement giflées par cette simple déclaration, lui resterait comme un dernier souvenir particulièrement heureux de sa maison natale. Car oui, lui, Guillaume de Ferrand, détenteur du nom et maître de la maison de Ferrand depuis plus de quinze ans maintenant, partirait demain aux premières lueurs de l'aube pour s'en aller à la recherche du Saint Graal. Oui, lui qui avait toujours trainé les pieds pour rejoindre le roi lorsqu'on lui en donnait l'ordre. Lui qui avait appelé la Dame de noms que la morale réprouve jusqu'à ce que la lourde charge de la maison sur ses épaules finisse par le rendre plus diplomate. Lui qui avait toujours fait preuve de la plus élémentaire discourtoisie, de la loyauté la plus discutable et de la plus grande absence de courage. Lui enfin, qui croyait au Saint Graal au moins autant qu'aux crapauds magiciens, chevaucherait par monts et par vaux pour défendre le royaume contre les forces du mal et tenter d'y trouver, enfin, l'absolution. Sa résolution était ferme et rien ne pourrait le faire changer d'avis. L'intensité dramatique de la scène fut soudain brisée par les éclats de rire de son insupportable frère. « Ah, j'ai compris. Commença t-il. Tu nous as bien eu vieux salopard dis donc. Et dire que j'ai failli me prendre à ta farce ! » Le visage de sa sœur commença à se dérider, croyant elle aussi qu'il ne s'agissait que d'une plaisanterie. Seul Roland – mais n'avait-il pas toujours été le premier à saisir sa pensée – gardait un visage tendu et grave. « Non Arnoul, tu n'as rien compris, et ce n'est certainement pas une facétie, rétorqua t-il d'une voix plus cassante qu'il n'aurait voulu. Je rejoindrais demain les routes de Bretonnie et si je reviens un jour dans ce château, ce sera après avoir trouvé et obtenu le saint calice. Pernelle, poursuivit-il en se tournant vers sa sœur, peux tu m'accompagner jusqu'à la chapelle après le conseil pour que je prononce le serment ? » Sans mot dire, cette dernière se contenta de hocher la tête pour confirmer. « Arnoul, tu auras par conséquent la charge du domaine en mon absence. Roland… – Permettez que je vous accompagne mon seigneur. Le coupa ce dernier d'une voix encore emprunte de doute. J'ai toujours été à vos côté et je souffrirais d'être séparé de vous si rapidement. – Non point compagnon. Ta place est ici auprès de mon frère, tu y seras bien plus utile qu'avec le vieux débris que je suis. Et ça ne sert à rien de tergiverser, les routes de la quête doivent être parcourues seul. Sur ce, la séance est levée. » Sans plus attendre de réponse, il se leva de son haut siège de bois sculpté et sortit à grandes enjambées, laissant les torches vaciller sur son passage. Les trois hommes se regardèrent un instant. Ayant encore du mal à digérer la nouvelle. Pas une voix. Pernelle ne tarda pas à se rappeler sa promesse et sortit elle aussi pour rejoindre son frère à la chapelle. Elle avait tant de questions à lui poser. Et la lourde atmosphère qui commençait à prendre ses aises dans la pièce ne lui disait rien de bon. Seuls, Arnoul et Roland se jaugèrent du regard. Si Guillaume quittait réellement le château, ils allaient devoir rebattre les cartes des affaires du domaine et chacun commençait déjà à calculer mentalement les forces, les faiblesses et les différents atouts de son adversaire pour pouvoir tirer le meilleur parti de cette nouvelle situation. Ou le moins pire. [right]Pal'[/right]
  13. Diantre, cela fait plaisir d'avoir à nouveau de quoi écrire. De sentir les idées se tresser sous les doigts et sur le clavier comme des papillons de lumière. Et qu'il suffit de souffler doucement pour les imprimer sur l'écran. Bref, tout ça pour dire que j'ai un poème de plus à vous proposer. J'ai conscience qu'il peut paraître un peu... étrange. Un peu noir et sombre aussi mais c'est ainsi que je l'ai écrit. Sur ce il serait peut être temps de me taire et de vous laisser apprécier (ou pas) ce poème : [center][img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b0/La_Grande_Chartreuse.JPG/320px-La_Grande_Chartreuse.JPG[/img][/center] [center][size=4]Je suis vent[/size] Je suis vent Je suis mot Je suis parole Oui je ne suis qu'un tissu de mots Une étoffe de parole Claquant dans le vent froid Et je ne cherche que le silence Je voudrais disparaître en moi même Pouvoir enfin me taire et Mourir en paix Oh silence insondable des espaces nus et vrais Silence qui porte en lui la terrible vérité du rien Cette vérité du néant des choses qui sont Des choses qui reposent sur le monde en silence Et n'aspirent à rien d'autre qu'à reposer là ou elle sont Moi j'aspire l'air pour en recracher des paroles Des folies des poèmes des mots en trop et en moins Du vent que tout cela Du vent qui tourne lui même comme un poisson dans sa tête Dans ma tête Oui je veux du silence seulement bercé par le vent Le vrai vent celui qui ne fait que passer et part au loin les soirs d'automne Ce silence là Chargé de vie et de sons De sons qui ne font que décorer le silence Ma parole à moi le déchire et le broie Ma parole à moi détruit le vent Je la déteste Et elle et moi Je veux mourir et me taire Couper la boucle de mon vent et de ma vacuité Ne plus écrire Ne pas laisser d'autre tomber dans le cercle Oui m’asseoir là et contempler le monde s'en aller Boire le thé avec quelques frères de toujours Et discuter du monde qui s'en va M'asseoir là Et être moi.[/center] Pal'
  14. Hop, pour le fun ! La version courte que j'ai rafistolée pour le concours de poésie de la RATP. (Et oui, j'en suis là pour trouver du boulot, non je déconne !) [center]Profitant que Paris dormait dans le matin, L'Art sortant du musée, prit la ville d'assaut ! Sur les hauts murs de verre il peignit ses tableaux, Joua sa symphonie dans le souffle des trains, Et allant tirer Lettre hors du quartier latin, Fit descendre à la Seine repliées en bateau Cents pages de romans glissant au fil de l'eau. Le soir fut prodigieux, on vit des quatre coins De l'horizon venir jongleurs et musiciens, Et la ville entière fut un grand numéro ; Jusqu'à l'aube timide et les premiers métros Où résonnait encor le rire d'Arlequin.[/center] Pal'
  15. Lord Paladin

    Ma poésie

    Hop, j'ai essayé de tenir compte de tes remarques souvent pertinentes, reprenons ! * Oui, le schéma de rimes du sizain est assez inhabituelle mais d'un autre côté cela donne encore plus de force au sujet car après deux quatrains embrassés usuels voir banals, les tercets mettent un peu de folie dans la forme pourtant classique du sonnet. * v3 -> Faisons la part des choses, ce n'est pas une licence poétique, c'est une faute de français ! Maintenant elle est corrigée ! Et cela rectifie tout naturellement le v4. Mais oui, le "enrichir" est voulu car trop précieux, trop lourd. * v5 -> Quelle diérèse ? * v9 -> Moi je le trouve justement plus naturel, plus vivant ! Comme une interjection adressée au lecteur. Mais ça se discute je le reconnais. * v11 -> Ta proposition est intéressante, mais ne serait plus un alexandrin ! * v12 -> Tout aussi éculé mais plus charmant, cela te sied t-il mieux ? * v13 -> Tout à fait d'accord, modifié ! Enfin, et pour terminer, l'inversion de l'adverbe pour le v6 est intéressante mais elle donnerait un rythme qui donne moi la sensation de temps régulier et lourd que rend la forme actuelle en 3/3. (Mon psy va mieux merci de demander !) En tout cas, merci de ta critique et de tes propositions ! Pal'
  16. Plouf, en "réponse" (entre guillements car il est très probable qu'elle ne lira jamais ces vers) à une fille qui utilise bien trop de mots de plus de trois syllabes dans ses poèmes. [center][size="4"]Ma poésie[/size] Ma sensibilité n'est pas née dans ces temples Où l'écho du latin heurte encore les murs, Dans ce silence lourd seules les robes amples Enrichissent encore de leurs doux murmures. Elle ne vient pas plus des noires étagères, Où le temps lentement forme de lourds flocons. Là, le velin savant dessous son cuir austère Filtre dans les rayons les langages abscons. Oh non, ma poésie n'aime que les champs verts, La place du village où se tient le marché, La délicieuse odeur des tartes dans le four. D'un rossignol du soir je tiens ces quelques vers, Dont le rythme affirmé fut volé au boucher Et les calmes repos, à la chaleur du jour.[/center] Pal'
  17. up Est-ce plus compréhensible ? Pal'
  18. Et c'est pour ma part toujours un plaisir de recevoir vos remarques, sire Absalom ! Alors rapidement je formule une première réponse et je prendrais le soin de retravailler le texte quand j'aurais un peu plus de temps devant moi. Le titre n'aide pas certes, je pense aussi le changer en quelque chose comme : "Le grand veneur" ou quelque chose de ce genre. Ensuite le poème tente vainement et apparemment maladroitement de s'articuler autour de deux idées (n'ayant à voir ni avec le matin, ni avec le printemps cela dit !) La première idée est de dépeindre la sortie de l'Art dans la rue en une étrange allégorie. L'Art étant à la fois personnifié puisqu'il se tient "au milieu d'un mirage" et en même temps vu plus comme un maelström de concepts confus s'étalant en tout sens que comme quelque chose de propre ce qui doit effectivement grandement participer du manque de structure du poème. Ensuite la seconde, c'est le refus de bornes mises à l'art qui ne se refuse rien. En sortant dans la rue alors que l'on voudrait l'enfermer dans un musée, en peignant un cerisier sur un cerisier, etc. Mais je dois reconnaître que cette idée n'est pas du tout présente en fait (elle l'était dans ma tête pourtant !). Bon, j'ai compris, je vais reprendre ma copie ; je la rendrais quand je pourrais ! Pal'
  19. Bien que je ne sois pas encore tout à fait content de ce poème, je vous le laisse en première lecture principalement car je ne suis pas sûr de trouver un jour le courage de le réécrire. Bref, amusez vous et n'hésitez pas à critiquer ! (Absalom, en ton nom je sacrifie un poème pour t'invoquer tout ça, tout ça … ) [center][size="4"]Un matin de printemps[/size] C'était en un matin de printemps, Le soleil roulait sur l'horizon Et parmi l'herbe verte des champs, Fuyait la brume aux doigts longs. La ville, là bas sur la colline, Semblait être un géant d'acier noir Et parmi ses rêves en ruines Passait l'homme sans espoir, Puis soudain, hors de ce vieux musée Ou les souvenirs prennent poussière Blêmes et perdus, abandonnés ; L'Art, sorti de sa tanière. Lui, vieux loup à la démarche altière, Lui, prince de tout les opéras, Lui, seigneur fée drapée de lumière, Toute sa cour sur ses pas. C'était une vaste farandole, De tableaux reflétés sur le verre, De vieux romans pliés en gondoles, De jazz trompetant dans l'air. Les sculpteurs et statues de concert, Des angelots fuyants leurs tableaux, Le soleil d'été, la pluie de l'hiver, Et ce qu'il restait de beau. Incomprenants emplis de colère Modèles nues, drapé de fierté, Classiques à la mine sévère, Tous semblaient s'y rassembler. Il y avait ces maisons de fleurs, Ces chansons et ces rires d'enfants, Ces notes, ces phrases, ces couleurs Portées dehors par le vent. Il y avait ce vieux japonais, Jouant avec son pinceau altier Dessus un cerisier argenté Pour y peindre un cerisier. Non, rien ne s'y était refusé La grande horreur comme le charmant. Et la vénus de diorite usée Côtoyait le tableau blanc. Et puis le reste : tout les nuages, Milles passants aux milles visages, L'encre en couleur et le blanc des pages ; L'Art toujours comme au mariage, Là, debout, en tête du cortège. Tous sans doute l'avait ressenti, Mais lorsque nous hurlions « Sacrilège », La ville elle avait dit « Oui ». Chaque rue, chaque toit, chaque mur, Chaque passant et chaque poète, L'avait invoqué en un murmure Et lâcher en une fête.[/center] Pal'
  20. Il n'est jamais trop tard pour profiter une dernière fois d'une convention complètement folle avant la fin du monde ! [url="http://www.faerix.net"]le site des XVIème RRX ![/url] Pal'
  21. Lord Paladin

    L'Ombre...

    Hormi quelques vers, je trouve que ce poème est plutôt réussi même si le thème est plus esquissé que réellement abordé. Je trouve que l'impression de flou diffus qui imprègne toutes ces images et vraiment sympa et donne au tout l'allure d'un rêve d'où l'on émerge un peu troublé mais empli d'images merveilleuses et je trouve cela plutôt réussi. Malheureusement, tu ne maîtrise pas assez ton rythme si bien que parfois, un vers à la césure mal placée ou qui claudique d'une syllabe nous arrête dans ton songe et c'est vraiment triste. De façon plus générale, je trouve que tu met trop de "et" dans ton texte. Tu n'as pas besoin de préciser que tout est lié au fond on comprends bien que c'est un flux de ton imagination et il n'est pas besoin de rajouter artificiellement des raccords comme si tu t'inquiéter de nous perdre. J'avais une prof qui nous expliquait que si on mettait un "et" ou un "mais" c'est qu'on essayait de cacher le fait que notre discours était décousu en rajoutant des liens artificiels. C'est très exagéré mais pas entièrement faux. [quote]Et les rêves oubliés, et maintenant très sombres...[/quote] Par exemple ici comme tu dois prononcer le "e" final de "rêves" tu as une syllabe de trop. [quote]Les veilleurs lointains et la furie des mers[/quote] Ici il manque une syllabe (sauf prononciation archaïque, je doute que tu sois vicieux au point de prononcer le "e" de furie ?) Et enfin celui là ou il y a une syllabe de trop: [quote]Les tambours murmurent un poème à la terre[/quote] Voila tout ce que j'ai à dire, mais vraiment j'aime beaucoup le côté onirique de la bestiole. Pal'
  22. Encore une fois, je me suis servi de la merveilleuse fonction "Un poeme au hasard" pour preparer cette chronique du samedi puisque apres tout, il n'y a pas que vous qui avez le droit de decouvrir des poemes. [size=3]L'auteur[/size] Un petit tour sur Wikipedia nous apprends tout ce dont nous aurons besoin de de savoir. Jean Moréas (1856-1910) est un poète grec de langue française qui après des études de droits se consacre à la poésie dans un style proche du mouvement décadent et donc de Verlaine, mais lui même s'oppose à une telle étiquette et se désigne comme symboliste. Mouvement dont il lance plus ou moins la vogue et qui se caractérise par une tendance au mysticisme, une profusion de métaphores et d'allégories et des références constantes aux mythes nordiques, l'idée étant toujours de donner une forme sensible aux idées et aux concepts. De cette époque on peux citer des recueils tels que [u]Les Syrtes[/u] en 1884 et [u]Cantilènes[/u] en 1886. Mais en 92, Moréas abandonne son propre enfant et revient dans un style plus classique en fondant l'école romane qui cherche dans un langage plus clair et plus lumineux à redonner ses lettres de noblesses au monde gréco-latin, ce sera l'époque des [u]Stances[/u] (1899) qui consacreront leur auteur. [size=3]Le poème[/size] L'oeuvre dont nous parlerons aujourd'hui est tiré des Cantilènes (1886), son titre est assurément une référence a l'oeuvre de Poe [u]Le corbeau[/u] (1845). [center] [size=3]Nevermore[/size] Le gaz pleure dans la brume, Le gaz pleure, tel un oeil. - Ah ! prenons, prenons le deuil De tout cela que nous eûmes. L'averse bat le bitume, Telle la lame l'écueil. - Et l'on lève le cercueil De tout cela que nous fûmes. Ô n'allons pas, pauvre soeur, Comme un enfant qui s'entête, Dans l'horreur de la tempête Rêver encor de douceur, De douceur et de guirlandes, - L'hiver fauche sur les landes. [/center] [center][img] http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9a/Raven_Manet_D2.jpg/316px-Raven_Manet_D2.jpg [/img][/center] Comme toujours, nous suivrons tout d'abord une analyse un peu froide du poème destiné avant tout à mettre en avant son squelette technique et à trouver une quelconque utilité à nos (désormais vieux) cours de français. Nous avons donc affaire à un sonnet en heptasyllabes (vers très utilisé au moyen-âge nous apprends Wikipedia) particulièrement bref et jouant de quelques répétitions pour accélérer encore son rythme ("le gaz pleure", "prenons", "de douceur"). Le texte est entièrement joué sur un ton sombre et un champ lexical funèbre, sombre et maritime ou perce cependant un seul rayon de soleil dans le ciel d'orage, la dernière strophe ouvrant en effet un coin de ciel bleu aussitôt refermé. Les rimes pour la plupart suffisante voir pauvre (hormis la dernière qui est riche) prennent toutes des sonorités lourdes et froides qui accroissent autant le sentiment de pesanteur qui imprègne le poème. Penchons nous désormais sur le fond de ce bien triste poème. La première strophe pose le décor. On y vois une ruelle sombre ou brûle encore l'éclairage au gaz (vraiment implanté en France depuis une trentaine d'année à peine et vingt de plus pour Paris) dont les vapeurs encrasse la ville de longue traînée noire. Mais même cette invention relativement nouvelle ne peut lutter contre la brume qui envahit le paysage et mue le monde entier en un cimetière immense et gothique. La seconde strophe introduit la mer et cette métaphore maritime lourde de sens. La mer est elle venue jusqu'à Pairs pour prendre les âmes des pécheurs ? Le passé entier semble disparaître et vaciller au bord de la falaise. Il faut prendre le deuil de toutes choses, l’extérieur devient pareil à un océan déchaîné où rode la mort, ou plus précisément ses signes. Et puis, il y a cette fille, pauvre enfant mais peut être seul richesse de le narrateur qui semble vouloir braver les éléments. Et que le narrateur veut au contraire protéger et conserver dans un paysage de fête intérieure. Futile protection devant la camarde qui viendra récupérer son dû dans le dernier vers du poème : "L'hiver fauche sur les landes", dont le verbe ne laisse que trop transparaître son sujet réel. Faut-il voir dans se sinistre dénouement une allusion aux nombreux amours déçus de Poe lui même sous le signe duquel est placé le poème. Sans doute car c'est toujours l'hiver et ses maladies qui lui raviront successivement sa mère, sa soeur et sa compagne. Pour ma part, ce poème m'évoque avant tout une ville écrasée sous le poids de sa propre crasse (le gaz) et balayée par la tempête comme si seul les éléments pouvaient apporter la rédemption à cet course effrénée vers un progrès mal compris. Et puis bien sûr, cet enfermement dans un passé en déroute pour échapper à l'horreur du présent ! Ambiance steampunk donc, et propre aux songeries hallucinées et aux savants fous qui hantent les nouvelles de Poe. Pal'
  23. Lord Paladin

    Je suis ...

    Comme toujours, mon cher, comme toujours. D'une part je trouve le sujet que tu abordes très intéressant et la façon dont tu l'abordes est très intelligente, il y a une vraie réflexions et un sens certains de la mesure, du non-dit qui rend les images vraiment géniales. D'autre part il y a une absence complète de structure et de rythme dans le poeme que je trouve horrible et rende sa lecture très difficile, le rythme hesite se trouble et chute en permanence, la césure est placée au petit bonheur la chance et tombe souvent mal, bref je n'arrive pas à lire le poème et ça me trouble beaucoup ! Pal'
  24. Merci frere pour cette nouvelle chronique tout aussi rpecieuse que les precedentes. Seul point sur lequel je ne te suis pas c'est que je ne lis pas de reproche dans ces trois vers que tu incrimines tant : [quote]ceux qui n'ont inventé ni la poudre ni la boussole ceux qui n'ont jamais su dompter la vapeur ni l'électricité ceux qui n'ont exploré ni les mers ni le ciel[/quote] C'est a mon sens un discours simple et tranquille. Oui nous n'avons pas cherche a faire cela, a comprendre ceci, etc. Ce n'est pas une critique, il y a effectivement une reprise du discours colonialiste mais il ne s'agit pas de dire : "nous n'aurions jamais pu le faire car nous sommes des incapables", seulement que nous ne l'avons aps fait car ce n'est pas le but de ntore vie, nous avons choisie une vie proche de la terre, une vie plus vivante et en resonnance avec notre pays. Voila, ce n'est aps une critique de ton point de vue suelement un apport personnel, je ne lis aucune colere, aucune critique, aucun reproche dans ces trois vers juste un constat tranquille et amuse, peut etre un "ceux qui sont reste des hommes" en arriere plan. Pal'
  25. Ne t'inquietes pas, je crois que nous pouvons comprendre les milles et unes raisons qui nous empechent d'ecrire. Comme tu le signale toi meme, certaines tournures de phrases sont assez maladroites et plutot convenues. Mais dans l'ensemble le tout est plutot sympathique a lire donc ce serait une bonne chose de chercher a l'ameliorer. [quote]Tandis que les héros affleurent des gravures.[/quote] Que veux tu dire par la, je ne comprends pas bien ou tu veux en venir. Je trouve dommage que tu ne joue pas du tout de la forme du sonnet pour mettre un changement complet de style entre les quatrains et les tercets. D'autant que l'opposition Realite/Fiction te fournit deja une assez bonne rupture sur laquelle tu peux jouer. Si j'ai une once d'inspiration j'essayerais de te montrer comment j'aurais tourne la bestiole. Pal' PS : Oui je sais, put*** de qwerty
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.