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Lord Paladin

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Tout ce qui a été posté par Lord Paladin

  1. Lord Paladin

    Zyeux

    Pour ma part, ce qui me chagrine : - Le dernier vers franchement maladroit, pas si loin que cela du "ouaich madame c'est quoi ton 06" tant décrié par mes chers confrères. - Le terme louvoie qui fait franchement stealth+4 hors on s'attend à un peu plus de tendresse. - Le vers 5 pour le moins obscur ??? - La coupure brutale dans le premier tercet jà souligné par TarMi. Voila sinon le reste est de bonne facture et plutôt sympa. Pal'
  2. Bien, passons au suivant (deuxième message donc) : J'ai bien plus apprécié celui là que le précédent sans doute à cause de sa résonance moins triste, moins agressive bein que profondément nostalgique et mélancolique. Le rythme en est beaucoup plus fluide, trop presque car tu ne t'éloigne pratiquement jamais d'un ton très lancinant si ce n'est sur l'avant dernier vers qui introduit une sorte de rupture légère mais présente dans le flot de ton discours afin de laisser parler ton coeur quand tout le reste ne semble être qu'une description (fort poétique certes mais description tout de même) du sujet. Pour défaut, je trouve que la fin du cinquième vers est un peu bancale au niveau du fond, l'image "irradier son ombre" ne me semblant pas de s plus judicieuses. Pour le reste je le trouve assez réussit. Voila, une critique assez courte pour un poème qui n'est pas bien long non plus. Pal'
  3. Tiens salut Zara, cela faisait un bail que l'on ne t'avait pas vu dans le coin. Bon, ma critique sera assez semblable à celle de SoK en ceci que même si le rythme est effectivement un peu brinquebalant, l'ensemble se laisse lire assez agréablement. Au niveau des hiatus, je trouve celui du vers 14 beaucoup plus dérangeant ("[u]Et é[/u]lectrise") que le premier ! Pour le vers dérangeants, j'ai effectivement le dernier de la première strophe qui est très confus et dont la rime n'est pas formidable. Je pense que tu avais à l'idée une vile technique d'assassin mais cela ne rend pas vraiment génial à mon sens. Au niveau des sonorités je soulignerais seulement l'avant dernier vers dont je n’apprécie pas trop le "car qui". Sur le fond, je trouve malheureusement le tout assez confus peut être nous manque t-il le reste du texte pour pouvoir juger, mais je trouve l'ensemble trop rempli d'image partant en tout sens et sur lesquelles tu ne développe pas assez si bien que personnellement je me perds assez vite. Notamment à la fin de la première strophe. Voila, et puis n'hésite pas à discuter, ca nous fait toujours plaisir de voir quelqu'un passer dans notre caverne. Pal'
  4. Je vais sans doute encore passer pour le puriste de service, mais je trouve dommage que tu ne choisisse pas un rythme plus fixe et je pense ici notamment au placement de la césure dans tes vers, pour reprendre brièvement la première strophe de ton poème en mettant en exergue le rythme, j'en ai souligné les différents accents que j'y trouve : [quote name='Loup Noir'][center]Tu [u]dors[/u], sage et se[u]rei[/u][color="#FF0000"]ne[/color], sous le dé[u]clin[/u] du [u]jour[/u]. Le So[u]leil[/u] s'é[u]teint[/u] paisible[u]ment[/u] dans [u]l'onde[/u] [i](faute ?)[/i] Et la [u]Lu[/u]ne nou[u]vel[/u]le, en ré[u]gen[/u]te du [u]monde[/u] Fran[u]chit[/u] ses portes [u]noir[/u][color="#FF0000"]es[/color], nim[u]bant[/u] pics et [u]tours[/u].[/center][/quote] Il y a donc deux remarques principales à faire sur cette strophe : la première c'est que tu as sans doute oublié une syllabe dans le deuxième vers. La seconde plus dommageable à mon sens c'est que tu commence bien mal le deuxième hémistiche de tes vers, ça ne saute pas forcément aux oreilles (plus qu'aux yeux) mais commencer une partie de vers par un "e" muet c'est vraiment dissonant à la lecture. (pour la peine je te les met en rouge, nah !) [Attention cher auteur, il y en a d'autre dans la suite du texte, saura tu les retrouver ?] Dans le même genre de petite faute dommage, le [url="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hiatus"]hiatus[/url] du 6ème vers, c'est le genre de faute que l'on apprend doucement à éviter à force de les faire (ce qui ne t’oblige pas non plus à en faire le plus possible, non mais !). Bon de temps en temps je fais aussi des commentaires sympa donc en vrac ce que j'ai aimé : - Le rythme ternaire du vers 11 qui répond agréablement au texte lui même. - Les échos dans le texte (le soleil vers 2 & 13) qui jouent sympathiquement sur la forme du sonnet - L'accent mit sur l'alternance des rimes féminines/masculines, je dois avouer avoir rarement le courage de m'astreindre à cette contrainte. Voila c'est tout pour tout de suite parce qu'il faut bien que je bosse un peu mais peut être que je reviendrais rajouter une couche de méchanceté bientôt... d'ici là continue d'écrire et ne te décourage pas ! Pal'
  5. Bon, ma technique fourbe marche royalement bien : imprimer les poèmes afin de les disséquer lentement en cours de physique statistique ou pendant les TD. Voici donc après une petite demi-heure de cours écouter d'une oreille très vaguement attentive, ma première critique portant comme il se doit, sur le premier poème. Au niveau purement technique il n'y a pas d'erreur flagrante mais des points qui me titillent légèrement notamment sur les vers 4 & 5 dont je trouve le premier hémistiche est un peu faible à mon gout, il n'y a pas spécialement de pied à y placer et je trouve que placer un accent sur le "joues" n'est pas très joli. L'autre point qui me dérange profondément ce coup ci est la surabondance des répétitions : pieds, jambes, lyres passeraient encore, même trois fois s'il le fallait, mais vraiment le "mouvement vif" et le "lorsque tu joues" sont vraiment très lourds. Une question qui me taraude et "Y'a t-il un jeu de mot miteux entre pied(la patte) et pied(dans le sens métrique du terme) ?", si oui, le fait que le dernier pied fasse revenir une rime féminine est-il conscient ? Enfin et parce que je ne vois pas non plus que les défauts, j'aime beaucoup le vers 3 et notamment le pied court du second hémistiche qui donne une certaine accélération au poème. Dans le même ordre d'idées les nombreux parallélismes et les rimes intérieures (voulues ou non) sont assez plaisantes car crée un phénomène de répétition plus léger et plus sympathique que les simples répétitions de mots. Bon, sur le sens et le fond je n'ai pas non plus énormément de remarques, le ton léger et sympa mais bon, les poèmes d'amour (au sens large) ne sont clairement pas mes préférés. Je trouve particulièrement réussi l'avant-dernier vers même si le fond ne me plait pas tant que cela. Bref un petit poème léger, un peu (trop) répétitif. Et à demain pour la suite des commentaires. [oui SoK toi aussi tu y passeras] Pal'
  6. Lord Paladin

    A lonely warrior

    Pour ce que je connais de la poésie angloise, (c'est à dire pas grand chose) je trouve ton poème plutôt réussi. Il se laisse lire très rapidement et le côté très lapidaire des phrases aussi courtes s'inscrit assez bien dans le thème des pensées brutales d'un mercenaires qui pense comme il agit : vite pour ne pas se laisser surprendre. Je suis cependant assez d'accord avec DH que le rejet avec espace n'est pas un choix des plus judicieux vu qu'il est nettement moins facile à voir que le rejet classique, peut être qu'en laissant le texte d'un seul bloc tu pourrais gagner en clarté. Voila, désolé de n'avoir pas vraiment le temps ni la science nécessaire pour m'étendre davantage ! Pal'
  7. Mais tellement +1 quoi ! n'hésite pas à coller un lien de cet extrait dans le poste de ta méthode... c'est vrai qu'il vaut mieux le faire à l'oral. Au passage, merci pour le petit paragraphe d'explication sur les pieds qui corrige même les vieux barbons tel que moi. Sinon, pour ton élocution, aucunes remarques à faire, je n'ais jamais été frappé par un passage trop rapide ou trop lent. Pour la scansion je serais clair : quand j'entends quelqu'un prononcer de la poésie (même moi) je sens tout mes nerfs se crisper doucement car c'est souvent horrible, en l’occurrence non, donc c'est que ça doit être bon. Pal' PS : Après écoute du [u]Mariage de Roland[/u] le seul problème provient vraiemnt des moments ou tu fais les raccords entre deux passages. Si tu arrive à mieux faire les collage ce sera vraiment palladium-molybdène (ou nickel Chrome si tu prends la bonne ligne) !
  8. Ici le vieux Pal' à posé sa pierre pour y attacher les haïkus qui lui viendront au cours des siècles. Pour prendre les devants, tous ne sont pas classiques, certains prennent des libertés dans la forme, d'autre dans le sujet, je n'ait sans doute pas conservé grand chose du haïku original... mais c'est comme ça. [center][code]-1- Celui qui arrive A couvert de milles perles Les herbes des champs[/code][/center] [center][code]-2- Se taire Se contenter d'agir de toute son âme Et être heureux[/code][/center] [center][code]-3- Avec fierté Le ciel bleu ne cède pas A la fine pluie[/code][/center] [center][code]-4- Les glands dans leurs chutes Frappent le tambour des feuilles Les pas de l'automne[/code][/center] Voila, et puis il se fait tard et le boulot m'arrache les neurones en chantant, je vous souhaite donc bonne nuit. Pal' PS : Que pensez vous de la mise en forme ?
  9. Lord Paladin

    Devoir

    Heureux que cela t'ai plu... je dois avouer être en train de lire un très bon bouquin de littérature japonaise ([u]Les 47 rônins[/u]) et que l'inspiration m'était donc assez facile. Pour les 3 vers incriminés (perso je les aime plutôt bien d'ailleurs), mais ceux sont eux qui portent justement une grande partie du message du poème. Le premier montre les sentiments de l'homme certes, mais en fait ils sont partout présent et il a justement du mal à les contenir. L'orage du vers 9 n'est certainement pas dans le ciel, non plus que c'est le froid qui lui crispe la main... Seulement, il a beau avoir accepté son devoir, il n'en reste pas moins un homme. De même les deux derniers montre qu'il sait être en faute, qu'il ferait sans doute mieux de rester ici et de s'occuper de ses parents (peut être de sa femme aussi, de ses enfants) mais qu'il essaye de se faire pardonner par ce modeste présent, par cette attention déplacée, etc. Après c'est aussi clairement une affaire de goût (un peu comme adamantin ). Pal'
  10. [quote]J'espère que je n'enfreinds aucune règle de la section en laissant ce commentaire qui n'a pas de but précis [/quote] On le fait tous, tout les jours (enfin presque...) ; un poème n'a jamais de but précis. [Sinon bienvenu, et n'hésite pas à repasser, tu veux du thé ?] Commençons comme d'ordinaire par les sujets qui fâchent : "Les maudits s'effondr[u]ent en[/u] ces monts" [b](9)[/b] "Offre aux astres son visage; [b](7)[/b] Elle m'embrassait sur ces rivages..." [b](9)[/b] Voila qui est fait ! Corrige surtout les deux derniers car le changement de rythme sur les deux derniers vers est vraiment dur. Si c'est voulu (mais j'en doute) il faut le travailler et l'amener un peu mieux. Pour en revenir à l'essentiel, le poème est plutôt sympa. Je trouve dommage que tu accumules énormément d'images et de sentiments en peu de phrase tant et si bien que, notamment dans les quatrains, tu perds un peu le lecteur. Disons qu'il faudrait peut-être prendre un tout petit peu de temps pour poser le contexte (Quoique à la réflexion, ce n'est pas choquant de bousculer un peu le lecteur pour un tel texte). Mais j'aime bien les deux tercets, ils sont vraiment sympa, à la fois souffrant et mélancolique. C'est d'ailleurs amusant que l'on poste à peu près en même temps deux textes traitant du même sujet (quoique fort différent il est vrai). Pal'
  11. Une fois n'est pas coutume, je passe en coup de vent pour laisser un petit poème, à vous de juger : [center][size="3"][url="http://fileden.com/files/2011/12/25/3243049/My Documents/Devoir.wma"]Devoir[/url][/size] Je vous écris ma mère au fond de ce jardin Que l'on pourrait d'un pas tout entier parcourir Si des roses aigues n'entravaient le chemin. Mais ici ni les bruits, ni les pleurs, ni les rires Que répand le saké dans la rue animée N'agitent le feuillage épais du vieux buis ; Seule parfois la lune à la face voilée Révèle la clarté de ma dernière nuit. Mais l'orage déjà repousse les nues claires Et le froid du matin fugacement resserre Sur la garde ouvragée l'étreinte de ma main. Il me faut donc partir, mais je vous ai laissé Sur la table au salon un sachet de bon thé et trois pièces d'argent. Prenez soin du jardin.[/center] Pal'
  12. Lord Paladin

    Archael

    Mouai... un peu trop romantique et larmoyant à mon sens ! Je n'accroche vraiment pas non plus. Pal' PS : Mais +1 pour partager autre chose que des poèmes que l'on met toujours trois plombes à gratter !
  13. Lord Paladin

    Les Exilés

    J'ai une très mauvaise nouvelle pour toi, quand tu met : "Se dévoilent en silence," on doit faire la liaison entre "dévoilent" et "en". Dommage car cela fausse le compte de trois de tes vers ; encore plus dommage car je trouve ce poème très bon au vu de ce qu'il était il y a encore peu. Le rythme est bon, fluide et maîtrisé comme il se doit ; les images sont vraiment très belles et même si le thème est plutôt classique, il est vraiment agréablement traité. J'aime tout particulièrement le dernier vers (excepté la faute de rythme évidemment). Pal'
  14. Salut à tous, De façon générale, je suis plutôt d'accord avec Tar Mineldur, notamment en ce qui concerne la place de la césure mais aussi les encouragements prodigués. J'aimerais toutefois attirer l'attention sur deux ou trois points qui me chiffonnent : - "l'ode que", il n'y a pas à proprement parlé de hiatus mais je trouve la tournure plutôt inélégante. - "Et dans le doux et splendide rubis lunaire," beaucoup de et sans que cela ne soit vraiment nécéssaire (il n'y a pas d'accumulation à souligner par exemple) - Enfin, je trouve que tu cherches à mettre beaucoup d'acte dans ton poème, or les sonnets ne sont pas très adaptés pour cela tant et si bien que tu nous perds un peu dans une accumulation d'idées partant en tout sens. N'hésite pas à changer de forme de poème (le sonnet c'est en fait très compliqué car très court) et à prendre plus de temps pour décrire les sentiments et les conséquences des actes plutôt que de filer à toute allure sur tant de moments importants. Voila, en espérant toujours pouvoir être utile et te permettre de mieux ajuster tes pensées et tes poèmes. Continue d'écrire, encore et toujours, Pal'
  15. Lord Paladin

    quatrain

    Juste en passant étant donné que je l'ai sous la main et que je vous avez dit que le mettrai, voilà la forme originale du poème : [table][TR][TH]Ville[/TH][TH]abandonnée[/TH][TH]humain[/TH][TH]tous[/TH][TH]partis[/TH][/TR][TR][TH]Fenêtre[/TH][TH]pierre[/TH][TH]rendre[/TH][TH]maisons[/TH][TH]aveugles[/TH][/TR][TR][TH]Fleur[/TH][TH]couleur[/TH][TH]rendre[/TH][TH]soleil[/TH][TH]sourire[/TH][/TR][TR][TH]Chagrin[/TH][TH]parti[/TH][TH]humain[/TH][TH]toujours[/TH][TH]heureux[/TH][/TR][/table] Pal' PS : Si quelqu'un peut m'indiquer par MP comment régler la taille d'un table en html je serais reconnaissant, merci
  16. Petimuel... je ... Enfin merci quoi. Merci pour ce poste qui me ravi plus que je ne saurais le dire. Et merci pour tout ce que j'ai appris sous tes critiques acides. Pal' PS : Faut qu'on se voit sur Paname un jour quand même !
  17. Lord Paladin

    Les deux joueurs

    Voici une très courte histoire qui suit clairement l'introduction des Dieux de Pegana de Duunsany (je vous l'ait mis en anglais à la fin du post pour ceux qui ne connaissent pas (ie environ 99% des gens)). [center][size="4"]Les deux joueurs[/size][/center] La table se situe là depuis le commencement du monde, dans ce vieux tripot où tout commence et où tout finit. Deux joueurs sont assis autour de la table, deux verres de liqueur ambrée posés devant eux sur le frêne verni et usé par les éons. Un jeu de dés semblable à un backgammon sépare les deux partenaires. Tout en jouant leurs coups avec une patience plus qu'infinie et en lançant les dés de diamant fin qui leurs servent depuis le commencement du monde, les deux joueurs devisent tranquillement. - Tu sais dis l'un, cette vieille rancoeur entre nous... - Quelle rancoeur ? Répond le second d'un air étoné. - Mais tu sais bien, celle que les gens nous prêtent depuis le début comme deux combattants âpres et violent cherchant à prendre le dessus par tout les moyens pour le contrôle de l'absolu, celle sur laquelle même les dieux se disputent entre eux pour connaître le vainqueur ! - Ah celle là ? souffla l'autre sur un ton blasé. Puis il se reposa un instant dans son siège pour prendre une nouvelle gorgée de l'ambroisie la plus pure, tellement pure qu'elle tournerait la tête aux Dieux les plus anciens et les plus puissants. Après avoir longuement tiraillé sa barbe d'un air pensif, il ajouta sur un ton bien plus interessé. C'est un bien joli coup que vous venez de me posez là mon cher ami. On dirait que vous vennez de remporter la partie... à moins que la chance ne soit avec moi. L'être immémorial se saisit alors de la paire de dés qui émit un instant des reflets de toutes les couleurs dans les brumes irisées où le premier soleil se levait encore péniblement au dessus des choses qui seront. Il les agita un instant dans la peaume de sa large main, provoquant un roulement assourdissant semblable au bruit du tonnerre dans les profondes vallées du temps et les laissa bondir enfin sur la table en un parcours joyeux et fou qui sauta par dessus les pièces d'orichalque et les bordures de cèdre fin de la vallée d'Umwawa - encore que ce terrible gardien ne fut pas encore né à l'époque où se situe notre récit. Enfin, au terme de leur folle chevauchée les deux cubes s'immobilisèrent enfin et le calme retomba dans l'infini. Les deux joueurs se penchèrent en souriant... - Fort beau lancé mon frère, on dirait bien que les dés sont encore avec vous. Cette réflexion les fit sourire une éternité puis ils continuèrent tranquillement à jouer, les deux parties étant à nouveau lancées dans une compétition féroce pour tenter de déterminer l'issue de cette nouvelle partie. - Pour en revenir, à ce vieux conflit reprit le premier, je pense qu'il vaut mieux que personne ne soit au courant. Les gens se sentent mieux s'ils se sentent maîtres d'eux mêmes. Et de notre côté, il faut seulement que nous effacions les traces de notre passage. - Tout à fait, tu vois, la musique nous aura au moins appris qu'il vaut toujours mieux jouer à deux, la mélodie n'en est que plus riche et mieux conduite. Répondit le second. - Mieux conduite, en effet ! conclut le premier en éclatant de rire. Bon, laissons là notre partie, nous la poursuivrons au siècle prochain. Alors la destin et le hasard repartirent dans les brumes d'avant le commencement d'un pas égal afin de gouverner sagement le monde, et les Dieux et les hommes, comme ils le faisaient depuis le Commencement. Et comme ils le feront jusqu'à la Fin. Et donc l'inspiration : Introduction Before there stood gods upon Olympus, or ever Allah was Allah, had wrought and rested MANA-YOOD-SUSHAI. There are in Pegana Mung and Sish and Kib, and the maker of all small gods, who is MANA-YOOD-SUSHAI. Moreover, we have a faith in Roon and Slid. And it has been said of old that all things that have been were wrought by the small gods, excepting only MANA-YOOD-SUSHAI, who made the gods and hath thereafter rested. And none may pray to MANA-YOOD-SUSHAI but only the gods whom he hath made. But at the Last will MANA-YOOD-SUSHAI forget to rest, and will make again new gods and other worlds, and will destroy the gods whom he hath made. And the gods and the worlds shall depart, and there shall be only MANA-YOOD-SUSHAI. Paladin
  18. Lord Paladin

    Le Sable

    Salut à toi, Tout d'abord, je suis très content que ce soit l'un de mes propres poèmes qui t'es décidé à te lancer... mais passé cette petite remarque personnelle, je te propose d'attaquer le commentaire de ton texte à proprement parlé. Tout d'abord et comme l'a fait remarquer Tar Mineldur, il faut vraiment faire attention au rythme, c'est quelque chose que j'ai découvert il y a maintenant bien longtemps sur ce forum (merci Petimuel) et c'est sans doute l'un des aspects les plus importants de la poésie tout en étant malheureusement l'un des plus difficiles. C'est difficile car il n'y a pas de règles simples à respecter, un poème peut être écrit à la va-comme-je-te-pousse et avoir un rythme superbe ou au contraire avoir des vers tous égaux et aucun rythme du tout. Cependant, il est vrai que pour commencer le plus simple est assurément de suivre un cadre précis et puisque tu as choisi l'alexandrin, la césure (càd la pause au milieu du vers) est souvent placé sur le 6ème pied*. De plus, il y a un certain nombre de règles poétiques (je pense particulièrement à celle des "e" muets, mais pas seulement) qu'il faut impérativement connaître, le mieux pour cela est de lire le post de Petimuel sur les [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=106652"]Techniques De La Poésie[/url] pour ne pas commettre de bête faute de rythme. C'est aussi le plus important car un poème avec un bon rythme est très fluide à lire et sonne beaucoup mieux à l'oreille, il se scande presque et semble trouver son propre souffle, sa propre musique. Dans le cas de ton poème, par exemple, ce n'est pas nécessairement le fait que tu places la césure en 5ème place qui pose problème (pour les deux premiers vers) mais plutôt que tu ne t'astreint pas à une forme fixe tout le long du poème. Or, un sonnet c'est très court et ce genre de point en est donc d'autant plus important. Une bonne façon comprendre (de sentir ?) le rythme, c'est de lire des poèmes, mais aussi de critiquer une oeuvre de temps en temps, par exemple j'ai beaucoup appris sur [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=168998"]Croquis De Cloître[/url] en prenant le temps de le lire attentivement et d'en examiner le rythme. Au niveau des images et des métaphores, je n'ai pas vraiment de conseil à te donner tu as déjà une bonne palette de propositions et tes liens sont suivis sur tout le poème ce qui est très sympa (je pense notamment à la métaphore sur le chant). Les rimes sont très bonnes, suffisamment riches sans être envahissante et leur choix ne me pose aucun problème, il y a un bon jeu de correspondance entre les sens ce qui est sympa. Donc à l'instar de mon prédécesseur, je trouve ton travail très sympa et regrette vraiment qu'il lui manque ce souffle du rythme pour l'animer. Pal' @ en vacances et avec internet... enfin ! * Oui je sais on ne parle de pieds que pour des vers latins, mais c'est plus clair comme cela, et puis syllabe c'est pas beau.
  19. Tout d'abord merci beaucoup pour ta réponse qui est je dois le dire assez motivante pour reprendre l'écriture après une certaine période d'improductivité. Je vais tout de même en profiter pour expliquer un peu ma démarche, l'idée est d'imiter quelque peu la forme de la poèsie chinoise. J'ai d'abord essayé des techniques très proches de ce que j'estimais être le plus traditionel. C'est à dire que j'écrivais le poème sous forme de tableau de mots concept cherchant à établir des parallélisme au sein des vers dans un usage de mot liés ou au contraire opposés aussi bien que dans la forme des vers. Exactement de la manière dont le font les poètes chinois (Une très bonne explication de la poèsie chinoise peut être trouvé dans [url="http://www.amazon.fr/LEcriture-po%C3%A9tique-chinoise-anthologie-po%C3%A8mes/dp/2020299283"]cet ouvrage[/url], c'est d'ailleurs suite à sa (re)lecture que je me suis mis à écrire) puis de "traduire" ce tableau en un poème formel. Un exemple de tel processus est donné dans le quatrain [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=170658"][lien][/url] que j'ai posté il y a peu. Si je retombe sur l'original je vous donnerais le tableau de mots afin d'expliciter ma démarche. Seulement, une telle tentative est très difficile notamment pour arriver à contenir tout le sens dans un seul quatrain et pour arriver à quelque chose d'un tant soit peu valable au niveau du rythme final. En fait, je passais trois heures à me battre avec le texte pour arriver à quelque chose qui ne ressemblait absolument plus à l'original. J'ai donc choisi une approche plus souple en travaillant directement sous forme du poème (donc en formant dès le départ les alexandrins surtout, ce qui évite de se trouver avec trop de mots-idées pour un seul vers) j'ai cependant essayé de faire mien les principaux traits de la poétique chinoise, par exemple l'assimilation entre le paysage que l'on contemple et les sentiments du narrateur. D'où les nombreux liens : Pavillon/Fille, Lune/Féminin, Arbre/Homme. Mais aussi les nombreux parallélisme (entre les vers 5 & 7 par exemple). J'ai aussi largement utilisé les images traditionnelles de la chine : pavillon, étang, lune, brume, nuage, etc. Mais j'ai aussi largement utilisé les outils fournis par la poétique française tels que la prédominance des rimes féminines pour marquer le point de vue du narrateur, le rythme qui est clairement plus dur d es deux tercets et le changement de sonorité entre les quatrains et les tercets afin de rendre compte du changement de sentiment et de la crainte angoissante qui agite la deuxième partie du poème. Voila, en espérant ne pas avoir écris trop mais avoir peut être donné des pistes de recherche pour tout ce qui lisent cette petite autocritique. Bonne écriture et bonne lecture à tous ! Pal'
  20. Voila un petit poème d'inspiration chinoise écrit hier à la maigre lueur d'une lampe à huile. N'hésitez pas à l'enflammer c'est un exercice ! [center][size=4][url="http://fileden.com/files/2011/12/25/3243049/My Documents/Celui qui s en va.wma"]Celui qui s'en va[/url][/size] Agitée par le vent la brume se dessine Estompant lentement l'anneau d'argent des lunes ; Et le grand pavillon, là bas sur la lagune Dresse au dessus des pins son toit de cornaline. Un chant pur et discret transperce la rosée Et laisse frissonner là haut les longs nuages. Une voix lui répond des coteaux noirs et sages Et le vent siffle un temps entre les pins dressés. Que ne vienne jamais le matin, ô ma mère, Ses promesses tenues et d'orage et de guerre. Là bas sur la colline immensément les pins Ressemblent à des morts, à des rangs de squelettes Que frappent les éclairs tendus à l'aveuglette ; Et chaque foudre mère éclate dans mon sein.[/center] Pal'
  21. Lord Paladin

    quatrain

    Bien, je vais donc préciser un peu plus ma tentative mais je voulais avoir un retour avant. Ce quatrain est inspiré de l'endroit ou je vit, puisque le quartier est en apsse d'être rasé et les maisons, une fois vidée sont murées pouré viter le squat (en soit ce n'est pas génant amsi en vue de démolir ça devient vite critique). Cependant, quelqu'un a eu la bonne idée de se servir des fenêtre pour faire un peu de peinture et éviter que le quartier ne devienne trop sinistre. Le but était donc de travailler avec un quatrain en tentant d'évoquer un maximum d'image avec un minimum de phrase. Donc oui, les hommes sont là, après tout qui a esquissé la fleur, qui est le narrateur, qui a muré la fenêtre, qui sont les dieux ! Justement la maison est vide et le quartier se vide peu à peu mais la présence humaine, même en creux comme tu le fais remarquer est partout présente dans chacun des vers. Ensuite il y a aussi l'opposition tranché entre le début et la fin du poème et notamment entre les deux vers du milieu le premier décrivant un mur lisse et gris dont même les fenêtres ont été retirés et le second le même mur, sur lequel une simple fleur suffit à faire exploser la vie et revenir le soleil sur la ville. Un point important aussi, le rythme est lui même bancale, les vers sont construit en 6/7 ou 7/6 qui marque là encore la séparation entre le construit l'achevé le classique d'un certain point de vue et le bancale, le délabré. mais je suis d'accord avec toi que les dieux sont mal placés le but et d'évoquer plutôt les hommes qui sont revenus et rit mais je n'arrive pas à tourner la phrase d'une manière élégante Pal' PS Mea culpa j'ai oublié un mot dans le troisième vers.
  22. Lord Paladin

    Rapid Jdr pour Warhammer

    [quote name='Coutalf' timestamp='1309968454' post='1950016'] Peut-être pas super autorisé non plus [/quote] Franchement... quand le bouquin n'est plus édité, je n'ai aucune honte à télécharger illégalement des trucs que de toutes façons tu ne lira jamais sinon. Idem quand j'ai déjà acheté le bouquin. Je fais ce que je peux pour faire vivre l'industrie de mon loisir préféré, ma copine en témoignera pour moi, mais il faut arrêter d'être idiot à un moment Aujourd'hui, j'ai imprimé Ambre en lisant Castle Falkenstein en pdf... ca va pas ruiner l'économie de Descartes Editeur, mort depuis 2004, (paix à leur âme louable entre 1O00). Pal'
  23. Bon, je n'en suis pas encore très content, mais j'ai besoin d'un premier retour : La ville est délaissée, les hommes sont tous partis ; Sous les fenêtres murées le lieu tombe en torpeur Mais une fleur, couleur, esquissée sur le mur gris A dissipé le chagrin. Que les dieux sont rieurs ! Vraiment, le dernier vers ne me plait pas À vous Pal'
  24. Effectivement, l'un des principaux problèmes d'une table de jeu est de trouver comment la ranger lorsqu'elle ne sert pas. Je pense que ta façon d'aborder le problème est très intéressante cependant j'aurais peur pour ma part d'un contreplaqué aussi fin, notamment si comme tu semble le montrer il devra supporter une bonne part de la bête. Peut être des renforts croisé par en dessous permettrai d'allèger la charge du contreplaqué en cas d'affrontement au sommet entre un pack d'orcs noirs et un tank à vapeur. Ensuite, au niveau des trétaux, tu va perdre beaucoup en mobilité, même si j'ai du mal à voir comment palier à ce défaut... Peut être pourrait tu tout simplement te passer de support en supposant (Ce qui est rarement faux) qu'il y aura bien une table là où tu ira et que tu pourras au moins en grande partie poser ta table par dessus ! Pal', en passant
  25. [quote]Je le répète, pour moi l'important c'est l'aspect narratif, la place et le rôle du combat dans l'histoire.[/quote] Je pense que tout est assez bien résumé dans cette phrase. Sans vouloir faire mon donneur de leçon (mais je risque bien de le paraître malheureusement), je pense que cette phrase comporte autant le bon côté que le mauvais du MJ. Le bon, c'est de mettre en avant le côté narratif du combat et l'histoire de ce dernier au détriment des règles qui sont souvent un rallentisseur et un pourrisseur d'ambiance au dela de toute espoir. Combien de partie ais-je pensé ratée parce qu'un joueur m'avais sortyi une arme de port trouvé dans le dernier bouquin et qui combiné à cette amélioration lui permettait de lancer 124 dès de dégats à raser un chateau le matin avant le petit-dèj... Alors oui, les règles sont parfois chiantes et il faut savoir prendre du recul. Après le mauvais côté c'est le "pour moi". Parce qu'en vrai tu es MJ es tu ne fais pas une partie pour toi mais pour eux. Ce n'est aps un hasard si sur un scénar du commerce il y a marqué le nombre de PJ, jamais on ne parle du MJ parce qu'en vrai la seul chose qui compte c'est de voir ses joueurs s'amuser et sourire et rire et pleurer parfois. Et si c'est au détriment de ton scénar, tant pis, et s'il s'amuse quand il lance ses 22 dès et braque son gros flingue sur ton petit PNJ... tant pis. Alors oui, un jour il lu tombera une enclume des plus vicieuses sur le coin de la gueule pour lui apprendre que dans la vie, quand on est un connard, on finit toujours par tomber sur un plus gros (et plus vicieux) que soi. Mais j'ai arreté de croire qu'il fallait tricher ou non avec les règles... je regarde juste ce que veulent mes joueurs. Et en vrai, la meilleur façon de commencer une campagne, c'est pas un petit scénar d'intro pour tester le système de règle et la force des PJ (Çà c'est la deuxième phase, et elle est bien utile cela dit), la bonne façon de commencer, c'est avec un verre et pas de dès en discutant de ce que les joueurs cherchent dans le jeu de rôle. S'ils veulent survivre au pire, ou exploser le cul du monstre à la morgenstern, ou verser du poison, ou résoudre des énigmes, ou... enfin bref ! Écoutez vos joueurs, ce sont des gens formidables. Hell Palouf' PS : Désolé d'avoir détourné tes propos Fish, je sais que tu ne pensais pas à cela, et je me doute que si tes joueurs sont avec toi c'est parceque tu leur donnes ce qu'ils cherchent. Me faller juste une phrase pour commencer et la tienne était vraiment pas mal. BISOUS à toi et bonne campagne !
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