Aller au contenu
Warhammer Forum
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt

Baron Guilhem

Membres
  • Compteur de contenus

    414
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Baron Guilhem

  1. Merci merci. Ah bon ? Tu saurais dire ce qui te donne cette impression ? J'avoue que ce sont des armoiries qui me paraissent très classiques, et qui à mon sens ne détoneraient sans doute pas au milieu d'authentiques blasons médiévaux. Bien sûr, le Vieux Monde n'est pas tout à fait l'Europe du Moyen Âge, mais ce blason me semblait raisonnablement fidèle à l'imagerie bretonnienne. En fait, j'ai souvent eu la main lourde en éclaircissant, ce qui a un peu écrasé l'ombrage du lavis, surtout sur la garde de l'épée. Un second éclaircissement avec une pointe d'argenté n'aurait probablement pas été déplacé, mais je suis plutôt partisan du moindre effort, donc c'est resté tel quel.
  2. Pour une fois, j'ai tenu les délais. Je suis dans les temps pour le concours interforoumes. Ça me fait drôle, pour tout dire, c'est tellement peu dans mes habitudes. « Osez les bottes rouges ! » C’est le message que le chevalier de Peyraube -c'est son nom- adresse à tous les gentilshommes de belle prestance. La répartition du rouge s'éloigne pas mal des sentiers battus, mais je trouve que cela donne un charme particulier à la figurine. De même que le petit champignon johnblanchesque du socle, ce n'est pas très réaliste, mais plutôt fidèle à l'étrangeté qui règne au sein du Vieux Monde. Dans mon esprit, ce paladin a toujours été lié aux archers vêtus de vert et de blanc que je vous montrais il y a quelque temps, les archers de Gresfol (allez savoir pourquoi ; peut-être parce qu'il est lui aussi fait de rabiots divers). D'où les couleurs très voisines. Pour l'occasion, j'ai écrit un petit texte retraçant la vie et l'œuvre admirables du personnage. Albaron de Peyraube Albaron de Peyraube est le seigneur d’un petit domaine perdu dans le nord de la forêt de Sombrefeuille. Il tient son fief du banneret de Gresfol, son cousin éloigné. Son blason est parti, au premier, d’argent aux deux croissants de sable, au second, de sinople, des armes proches de celles de la maison de Gresfol. Comme maints hobereaux de la baronnie de La Tour, il ne possède que quelques arpents d’un pays sauvage, rocailleux et escarpé où de rares cultures s’accommodent bon an mal an d’une terre ingrate et trop boisée pour être sûre. Du haut de son castel, qui n’est guère plus qu’un gros donjon, il peut apercevoir les limites de son domaine, et même, quand le temps est beau, les tourelles du château voisin. Albaron devint seigneur du fief familial à la mort de son frère aîné, changé en mulot par un très-infâme sorcier noir qui ravageait les terres de Gresfol à la tête d’une détestable coterie de mutants horrifiques. Il a depuis lors assumé sa charge avec honneur. Le sire de Peyraube compte avant tout sur le vieux moulin banal du fief pour s’assurer des revenus décents. Un ancien privilège reçu de son suzerain le seigneur de Gresfol interdit en effet aux chevaliers du voisinage de bâtir aucun moulin sur leurs terres, ce qui force les paysans des environs à rendre de fréquentes visites au meunier de Peyraube. Tout comme ses ancêtres avant lui, Albaron a pleine conscience de la valeur de son moulin, et s’assure qu’aucun de ses voisins ne bafoue ses droits. Ainsi, les moulins construits dans les environs ont jusque-là toujours fini par être la cible d’une chevauchée des gens d’armes de Peyraube, quand ils ne furent pas le théâtre d’accidents malheureux les réduisant en ruines fumantes. La petite noblesse de La Tour est par tradition belliqueuse et téméraire, voyant rarement d’autre chemin pour s’élever que la voix des armes. Albaron, comme la plupart de ses pairs, se montra fidèle à ces saines dispositions. Son heure de gloire vint au cours d’une guerre d’un printemps contre un seigneur voisin du fief de Gresfol, lors d’un événement appelé depuis la Journée des Anguilles. Ayant appris que l’ennemi acheminait en grand secret un fort convoi de charrettes emplies de poisson salé en guise de ravitaillement pour ses troupes, Albaron réunit quelques braves compains et prépara une audacieuse embuscade. Hélas, quand vint l’heure de combattre, les vues divergentes des quatorze capitaines qui chacun revendiquaient le commandement exclusif des gens d’armes de Gresfol eurent raison de l’infaillible plan de bataille qui devait leur permettre de remporter une victoire mémorable presque sans coup férir. Un bon tiers de la troupe fut taillée en pièces, un autre fut fait prisonnier, et le troisième s’escampa prestement. Seule une poignée de preux gaillard menés par Albaron (on les surnomma à dater de ce jour « le très-vaillant quatrième tiers ») parvinrent à profiter de la confusion pour s’enfuir en emportant avec eux la plupart des charrettes chargées de tonneaux d’anguilles salées. Les pertes de la journée étaient sévères, bien sûr, et l’on en fit quelque peu reproche aux chefs de l’expédition. Cependant l’honneur était sauf, car ils avaient récupéré les anguilles. Ce haut fait d’armes valut au chevalier de Peyraube d’être distingué par son seigneur, qui le fit sénéchal de Gresfol. Albaron de Peyraube s’apprête à terrasser un adversaire grâce à sa fameuse botte dite du « coup d’épée dans l’œil ».
  3. J'aime beaucoup ce Gaulois. Comme d'habitude, tes dégradés forcent le respect. Les braies rayées sont également très attrayantes. On dirait qu'il y a par endroits des taches claires sur la peau, genre crème solaire mal étalée, mais je suppose que c'est dû à la brillance excessive dont tu parles.
  4. Tes joueurs d'épée ont fière allure (et les socles y sont effectivement pour beaucoup). On sent que c'est de la fig "de jeu", avec tous les petits défauts que ça implique, mais l'ensemble est très convaincant. Le schéma de couleurs marche plutôt bien, même si le blanc et le rouge auraient pu être un peu plus présents ; en l'état, ils sont légèrement écrasés par le noir, les plates d'acier sombre et le gris des socles. Les caractères gothiques de la bannière sont un autre très bon point. (En revanche, le gantelet de l'armure du joueur d'épée à l'extrême gauche peint façon cuir, ça mérite la bastonnade. )
  5. Que de monde céans. Merci à vous tous. Elle l'est. La dague épouse la courbe du postérieur de mon brave chevalier de façon assez maladroite. Ça ne crève pas les yeux quand on a la fig en main, mais c'est néanmoins nettement visible lorsque l'angle est défavorable, comme sur la photo. J'en serais bien incapable, je n'ai jamais touché le moindre pinceau-gomme de toute mon existence. Jusqu'ici, je n'ai eu à lisser que d'assez petites surfaces, et je ne recherche vraiment pas la perfection. Un outil de sculpture humide me convient très bien pour l'instant. Eh oui. C'est que j'ai tous les talents, vois-tu. Ça, c'est typiquement le genre de trucs que même le plus complet novice peut se risquer à sculpter. Le tout est de choisir pour cela des zones relativement plates de la figurine. Disons qu'il vient d'un peu partout. C'est du rabiot de soldat de l'Empire avec une tête d'homme d'armes bretonnien et pas mal de résine par-dessus tout ça. Le voici avant la peinture, avec ses joyeux compains. Sur ce, encore merci pour vos commentaires, ça fait bien plaisir.
  6. Marrant comme la question de l'idendité secrète de Khaine est impérissable et sème la mort et la discorde dès qu'elle ressurgit. Dans ces cas-là, il peut être amusant de revenir aux sources et de découvrir qu'aux origines du flouffe des elfes noirs, on trouve un Khaine décrit très explicitement comme un aspect de Khorne. Ce qui nous éclaire notamment sur les raisons de la haine que ce culte voue à Slaanesh. C'est un aspect de l'histoire qui a depuis été remplacé par du sous-entendu, du non-dit et du clin-de-zœil-de-merdre, mais ça reste cohérent (en gros) avec le flouffe qui a cours en ce moment. Les Gros Waudous tenant à ne pas trancher la question, on peut choisir de le prendre en compte ou de le rejeter avec dégoût, mais ça reste un fondement du flouffe de Naggaroth. Quant à l'autre sujet du topic, le vrai, le premier, j'aurai un détail à ajouter. J'ai lu plusieurs fois qu'une armée d'elfes du Chaos en Ulthuan n'était pas envisageable. Je trouve que c'est aller bien vite en besogne dans la mesure où nous ne parlons pas de véritables armées, mais bien d'armées de Warhammer, soit rarement plus d'une centaine de figurines. Planquer cent types dans un bastion en ruine des monts Anulii ne me paraît pas aberrant.
  7. Le paladin massivement greenstouffé que j'aimerais présenter au concours interforoumes a bien avancé. J'ai apporté il y a quelques jours les dernières retouches à la sculpture. Je compte bientôt me mettre à la peinture.
  8. Vraiment sympa, ce robot pataugeant dans la vase ! Au milieu des figs de héros aux larges épaules et aux armes vaguement phalliques qui peuplent ce foroume, c'est un vrai bol d'air. Je garderai un œil, voire deux, sur ce projet. Si tu arrives à retrouver l'ambiance de l'illustration qui t'a inspiré, ça risque d'être vraiment réussi.
  9. Merci ! Je le disais il y a peu sur le foroume bretonnien, mes figs sont non-euclidiennes : les ombres apparaissent souvent à des endroits un peu inattendus. L'idée était d'obtenir un effet attrayant plus que réaliste. Disons que cela suggère que le ventail du heaume est légèrement bombé vers l'intérieur. Quant au bleu, il a été peint assez simplement, avec une couche d'enchanted blue assombrie au Badab black et éclaircie en ajoutant un peu de blanc (peut-être un tiers de blanc pour deux tiers de bleu). J'ai dû partir d'une base de regal blue à certains endroits, mais la différence est négligeable.
  10. C'est ce que je me suis dit en les voyant. D'ailleurs, c'est toute la fig qui a bien plus bel aspect. Je ne sais pas s'il s'agit d'une retouche ou si les photos précédentes avaient fait passer ce détail à la trappe, mais la queue a maintenant meilleure mine. Sa teinte vaguement violette apporte une variété bienvenue à l'ensemble.
  11. Merci à vous. Venant de ta part, cela me fait bien plaisir. Vous n'avez peut-être pas tort. Je ne veux pas trop m'éloigner de mes précédents socles pour ne pas dépareiller l'armée, mais je vais continuer de les agrémenter. En plus des cailloux gris, champignons ou casques rouillés (comme sur le socle du chevalier à la licorne -je sais, c'est assez discret), je pense me risquer à placer quelques grands rochers de temps à autre. Et si vous avez d'autres idées, bien entendu, je suis tout ouïe. C'est exactement la même méthode que le bois de l'affût du mortier : des lignes de bestial brown sur une couche de scorched brown. Je crois qu'il me reste encore du chemin à parcourir avant de rattraper le Caillou (il n'arrête pas de rouler !), même si la comparaison est loin de me déplaire. Parmi les quelques peintres que j'ai découverts sur le Ouèbe, c'est sans doute lui qui m'a le plus donné envie de saisir mes pinceaux, entre autre pour son sens des teintes réalistes et pour sa capacité à peindre vite mais avec élégance quand c'est nécessaire. C'est ce à quoi j'aspire (et j'ai beau aspirer, je reste franchement lent ).
  12. J'ai enfin terminé ce chevalier à la licorne qui patientait sur mon étagère depuis plus de temps que je n'en pouvais compter. Je vous mets des gros plans parce que j'en suis tout fier et tout content. Plus que six et l'unité est au complet.
  13. Merci à vous deux. Je suis content de voir que mes figs plaisent -c'est d'autant plus flatteur que les louanges viennent de gens qui n'ont rien à m'envier de ce côté-là. Attends donc de la voir peinte, ça risque d'être moins reluisant. Je suis assez d'accord pour dire que la cotte de mailles est, mine de rien, casse-gueule à sculpter, là où la plupart de mes travaux à la green stouffe étaient restés très simples à réaliser (ceintures, bourses, etc.). Des trous, oui, mais bien réguliers. C'est précisément ce que j'ai encore du mal à faire. Si tu t'y es déjà préparé, il serait dommage de ne pas en profiter. Je vais quand même essayer de réfréner mes instincts de méchant aristocrate qui exploite le malheureux peuple. Pour cette fois. Ledit combat paraît assez désespéré, mais il n'en est que plus beau, dirons-nous.
  14. Eh bien moi, je l'aime beaucoup, ce sorcier gris ! Parfois, c'est très agréable de peindre une fig vite fait. Et même ainsi, l'association des teintes est bien pensée et les drapés demeurent agréable à l'œil. Je trouve en outre que la fig s'accorde très bien à son socle foisonnant de végétation. Ça colle tout à fait à l'aspect de voyageur façon Gandalf du magicien et au flouffe des sorciers gris. Pour moi, c'est une réussite. Comme le reste de ton armée d'Ostermark, tes pistoliers sont bien jolis. Peut-être un peu uniformes avec leurs manches toujours pourpres à droite et jaunes à gauche, mais les poses bien senties sont heureusement là pour éviter à l'unité de prendre un aspect monotone. Le musicien du régiment d'arquebusier est aussi très réussi, plein de personnalité. J'aime moins le général chevauchant un griffon. Je lui trouve un air trop sobre, trop militaire, alors que je vois les capitaines des armées impériales comme des types exubérants, des nobles chargés de plumes et de rubans ou des vétérans couverts d'amulettes ou de parchemins votifs. Les archers sont superbes. Je ne me lasse pas de tes figurines d'hommes d'armes médiévaux. Comme je te l'avais dit, j'ai beaucoup aimé tes pèlerins du Graal, et la peinture de ces archers est dans la même veine : sale mais nette, désaturée mais attrayante, bordélique et cependant cohérente. Au milieu de tout ça, je trouve d'ailleurs que la bordure dorée de l'étendard et de la cotte d’armes du musicien arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. Difficile de dire si la tête de la bannière est peinte ou s'ils ont planté la tête d'une vraie cigogne en haut de la hampe.... Moi, la deuxième idée m'a fait rire ! Une cigogne mutante, alors, vu la taille.
  15. Et tu y retournes aussi sec ! Cette section est décidément le théâtre d'une espèce de struggle for life darwinien. Il est pourtant joli, ton technomage. Je retiens surtout le métal oxydé de la grosse bombonne qu'il porte sur le dos, vraiment bien réalisé (ce qui fait d'autant plus regretter qu'une petite trace de moulage ait subsisté à cet endroit), ainsi que la robe avec ses subtiles éclaboussures et ses gribouillis johnblanchesques qui lui donnent beaucoup de charme. Je suis moins convaincu par l'effet lumineux. Au-delà de toute question technique, ça ne s'imposait pas du tout, ce me semble. L'auréole est déjà très large et nuit à la clarté de l'ensemble, car elle se confond plus ou moins avec les autres parties vertes de la fig. Dans le genre, je trouve bien plus heureux le traitement des runes de la vouge, subtil et sans excès. Apparemment, ce sacré OSL est devenu la mode du moment sur le Warfo et je vois de plus en plus de peintres se lancer là-dedans sans avoir la maîtrise nécessaire. Ceci dit, je crois que ce n'est pas ton cas ; le problème, en l'occurrence, ce serait plutôt que la technique a été utilisée sans trop de discernement, à un endroit qui selon moi n'était pas adapté.
  16. Vielen Dank. Côté peinture, je n'ai pas grand-chose de neuf à vous montrer ces temps-ci (non, je n'ai toujours pas fini ce sacré chevalier à la licorne, flemmard que je suis ). J'ai tout de même accordé quelque attention à mon ost bretonnien en retouchant une poignée de figurines à la green stouffe. Les deux premières figs en partant de la droite feront partie de l'unité de hallebardiers que je compte peindre dans un avenir pas trop lointain, quoique encore assez nébuleux. J'ai ajouté quelques clous sur le pourpoint du joueur de tambour pour représenter une brigandine. Il suffit pour cela de modeler de petites billes de résine dont on écrasera et lissera les bords pour faire adhérer le tout à l'habit. Quelques carrés de tissu grossièrement cousus donnent un aspect moins propre sur lui à ce cavalier -qui devrait recevoir bientôt quelques compagnons eux aussi montés à partir de rabiots divers. Voici pour finir le paladin que j'ai l'intention de présenter (inch Allah) au concours interforoumes. Je ne suis pas encore très satisfait de mes cottes de mailles.
  17. Mes artilleurs impériaux ont enfin leur mortier ! Bon, rien de bien extraordinaire, comme vous pouvez le voir. Le métal est peint à grands coups de lavis. J'ai essayé de rendre le bois un peu plus gai en imitant des veines et des nœuds.
  18. Merci à vous deux. C'est ça le WIP il me semble. Oui, oui, c'est bien ça. La fig n'est là qu'à titre d'hommage, pour rendre à Calvin ce qui est à Calvin.
  19. Baque frome ze quatrième page. Et bonne année à tous ! Pour saluer l'arrivée de l'An neuf, le foroume bretonnien organisait un grand et mirifique concours dont le thème était les machines de guerre (thème excellent puisque c'est moi-même qui l'avais proposé). Pour pouvoir présenter la baliste qui figure plus haut dans ce topic, je devais encore lui adjoindre deux servants supplémentaires. Comme toujours, j'ai évité de me presser (les fêtes ne m'y encourageaient pas, du reste) et je n'ai en fin de compte posté les photos de mon œuvre qu'hier à minuit moins trois, soit précisément trois minutes avant la date limite. La peinture a été rapide (pas le choix, je m'y suis vraiment mis au dernier moment ), mais très agréable. J'ai fait un large usage des lavis, qui sont une bénédiction dans ces cas-là, notamment pour atténuer l'effet d'un éclaircissement manquant de précision. Voici donc la terrifique machine et ses braves artilleurs. La maîtrise de la mise au point sur mon nouvel appareil est encore une science occulte pour moi, d'où la qualité assez douteuse de certains clichés. Le très-épouvantable engin déployé au champ d'honneur (par temps de brume, ainsi qu'en atteste la photo). Cette figurine est censée représenter l'ingénieur dirigeant la manœuvre, d'où un air un peu moins rustaud que ses compains. Le badelaire et l'habit aux couleurs du baron de La Tour sont là pour lui donner un aspect vaguement militaire. La peinture reste simple, mais je suis satisfait de mon choix de couleurs et j'ai quand même prêté une certaine attention aux détails : j'ai notamment essayé d'affiner mes dessins au pinceau, et j'ai ajouté un maillet à la ceinture du soldat pour rappeler sa fonction de servant d'engin de guerre. J'ai également soigné la pose, qui devait rappeler qu'il ne se trouve pas en plein combat, mais à l'arrière, attendant les ordres. La main gauche tenait à l'origine un bâton de tambour ; il a suffi de quelques coups de cutter et d'un doigt de green stouffe pour lui faire soutenir la lame du sabre. Le petit champignon s'inspire de ceux que l'on trouve parfois sur les peintures et les figs de John Blanche (oui, je me suis fait plaisir avec ces deux servants ). (Cette fig est maudite. Pour une raison qui m'échappe, la colle plastique que je venais d'acheter n'a pas daigné faire son office de façon satisfaisante et le bras gauche du malheureux homme d'armes s'est décollé en tout trois fois, dont une au beau milieu de la peinture, avec les funestes conséquences que l'on imagine. ) Ici, les teintes sont plus neutres et plus naturelles, dans les mêmes tons que ceux de ma conversion d'Hugo le Petit, avec toujours une touche de rouge qui attire l'attention vers le haut de la fig. Là encore, je me suis pas mal amusé avec les détails typiquement warhammeresques comme le chien de garde et l'oiseau attaché à la ceinture en guise de porte-bonheur (ou de déjeuner, qui sait ?). En voyant la pose du type, j'ai trouvé marrant de lui donner un regard en coin mettant au défi quiconque de faire un pas de plus en direction de la baliste. La pose elle-même m'a été inspirée par un archer de Calvin de Lormeigny, un confrère du foroume bretonnien (qui hante le Warfo sous le pseudonyme habile de Koulon). Voici pour finir les règles que je compte utiliser pour éviter de jouer cette machine en tant que trébuchet, ce qui ne serait pas très élégant : Unité spéciale : baliste bretonnienne Quarante points par figurine. Vous pouvez choisir jusqu'à deux balistes pour un seul choix d'unité spéciale. Baliste : M- CC- CT- F- E7 PV3 I- A- Cd- Servant : M4 CC2 CT2 F3 E3 PV1 I3 A1 Cd5 Maître-ingénieur : M4 CC3 CT3 F3 E3 PV1 I3 A1 Cd6 Équipe : Trois servants. Armes et armures : L'équipe porte des armes de base. Options : Un servant peut être promu maître-ingénieur pour +10 points. Règles spéciales : Devoir du Paysan, Baliste.
  20. Profitant d'une soirée de répit avant le réveillon, j'ai parachevé la sculpture de mon sorcier flamboyant entre deux emballages de cadeaux. Il ne restait plus guère que des détails à traiter : capuchon à pointe façon aumusse médiévale, boucle de ceinture, divers bouts de clefs et de bourses (des objets qu'il est souvent plus commode de sculpter en deux étapes), un coin de cape, et surtout des flammes courant sur le fil de la lame. C'était une idée que j'avais en tête depuis le début -et qui justifie la façon un peu théâtrale dont le mage tient son épée. Il m'a fallu plusieurs essais peu fructueux avant d'arriver à un résultat passable. J'ai fait en sorte que les flammes s'étirent plus ou moins dans le même sens que celles de la boule de feu, par souci de cohérence. Les reliefs de la résine sont un peu difficiles à distinguer en photo, mais vous voyez l'essentiel. À ce propos, j'utiliserai à dater de ce jour l'appareil que l'on m'a gentiment offert pour Noël, aussi est-il probable que quelques-uns de mes prochains clichés laissent à désirer, jusqu'à ce que je sois parvenu à dompter cette technologie arcanique.
  21. Moi aussi, j'aimais bien ce rose sur le fusil. La fig était d'un coup plus vivante. En fait, c'est l'ensemble des couleurs de la précédente série de photos que je préférais (oui, je sais, c'est agaçant de s'entendre dire ça ). À part ça, le schéma fonctionne bien. On identifie immédiatement le soldat comme étant chaoteux, et cependant les conversions comme la peinture restent sobres ; pour du garde renégat, c'est parfait. Le traitement du casque et de l'armure, en particulier, est très bon.
  22. Merci de vos commentaires. Il me semble que ça vient de la boite de chevaliers de l'Empire. En effet, c'est une tête de chevalier du Loup Blanc. Ce n'est pas qu'une impression. On m'en a déjà fait la remarque sur le foroume bretonnien, et moi même je m'en étais aperçu après coup. Cependant, c'est un défaut très discret, surtout visible sur les photos, et je pense que toucher à cette épée ferait beaucoup plus de mal que de bien. Il y a bien quelque chose dessous. Allons-y pour une revue de détail.Outre la tête de chevalier, j'ai pris pour base de vieux bouts d'artilleurs impériaux, débris d'une ancienne conversion. Le torse a été limé pour qu'il soit possible d'y ajouter une couche de résine sans le rendre trop massif ; idem pour les jambes. Ces deux parties ont presque disparu sous la green stouffe, mais m'ont été très utiles en tant qu'armature. Je ne me sentais pas prêt à réaliser une silhouette anatomiquement correcte en fil de fer. Les bras sont également des bras d'artilleurs. La boule de feu (car c'est une boule de feu, si si) de la main gauche est en fait un boulet de canon, tenu à l'origine à deux mains. Enfin, l'épée est un espadon de la grappe de milicien impériaux dont j'ai raccourci la lame.
  23. Merci à vous ! (Frère Rholfgrim, tu deviens un habitué des lieux. ) C'est bien vrai. Les figurines impériales de la sixième édition, qui forment la base de mon armée, sont très fidèles au modèle historique des lansquenets, et j'ai tout lieu de m'en réjouir. S'intéresser à l'art de la Renaissance est un atout lorsque l'on peint de la fig impériale ; du reste, ce fut une inspiration majeure pour les créateurs du monde de Warhammer, et revenir aux sources est souvent bienvenu. Quand tu parles de problèmes d'éclaircissement, tu penses à un endroit en particulier ? Pour ma part, ce sont les armures et parfois le tissu rouge que je trouve un peu médiocres, mais peut-être y a-t-il autre chose à améliorer. Je suis en train d'y ajouter un capuchon, ce qui devrait lui donner un aspect moins dépouillé. J'ai par ailleurs commencé à sculpter divers détails comme une ceinture, une clef en pendentif (symbole du Collège Flamboyant) et de petites bourses que l'on devine remplies de substances alchimiques. Tous ces éléments seront retouchés par la suite.
  24. Ce Maître des Épées est vraiment réussi, à tout point de vue. Le schéma de couleur est frappant et équilibré, le socle est détaillé, le métal est bien traité et les écailles de la broigne peintes façon gemmes sont originales sans pour autant accaparer les regards. J'aime également la peinture du plumet, auquel tu as su donner du relief. C'est le premier Maître des Épées de la boîte de l'Île de Sang que je vois aussi bien réalisé, et donnant une véritable impression de finesse. Je me surprends même à trouver que les figs ne sont pas si moches, alors que je les trouvais plutôt maladroites auparavant, surtout dans leur pose.
  25. Merci à toi, Artorius. Avis à ceux qui regrettent l'absence de noix de coco portées par des hirondelles et autres lapins tueurs dans mon ost : jetez donc un œil par ici.Tout frais vernis, voici les quatre lanciers que je vous montrais plus haut. Et les prochains sur ma liste : À part ça, le chevalier à la licorne ne devrait plus trop tarder, de même qu'un mortier (mes trois artilleurs commençant à se sentir seuls). J'ai par ailleurs commencé une cape pour mon sorcier flamboyant, un petit projet de sculpture que je reprends de temps à autre.
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.