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bembp

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Tout ce qui a été posté par bembp

  1. bembp

    Das Lieut'nan

    HAAAAAAAA des pingouins adidaaaaasss!!! courage !! Fuyons! donc si j'ai bien compris tu vas nous la faire la hachis parmentier party.. mais avec un peu de sauce c'est encore meilleur ^^ et oui je suis un fénéant!! mais je my suis remis.( d'ailleurs en parlant de bidons... héhéhé supense ^^) mais tu sais, ô toi qui ecris, que ça prends du temps ^^ sur ce bounne journée!! EDIT: apres les pingouins voila que sire pasi veut intégrer des fantomes ( cf : définition de lémure) .. a moins qu'il n'aime les singes, mais qu'il ne le sache pas encore... héhéhé
  2. j'avoue que je suis tenté.. le probleme c'est le " pas de sujet avant fermeture des inscriptions"... .. suivant le sujet on peu avoir des idées.. ou pas.. mais bon admettons que je m'inscris.. si le sujet me plait je voudrais pas louper ça... bembp : yéti quii fai chauffer son neurone PS : je dois etre un peu trop récent sur le warfo pour avior connu la chage des poneys... mais ça se mange pas ça?
  3. bembp

    Das Lieut'nan

    je sais que je n'ai pas encore répondu ni voté *RHAAAAAA hérétique ontatoa!! ontatoa!! hurlent en coeur les badauds assemblés* mais j'adore l'esprit de ton texte, il me fait autant marrer que les idées que je peuxavoir pour le mien ( et encore tout ne finit pas sur papier ^^) enfin je vais suivre ce cher pasi : vote ou vert!! et oui je suis un ork dans l'ame alors une bonne petite charche zéroïque , faire des calins a un mur de projectiles et finir par une hachis parmentier party.. rhaaa YAHBON!! bembp : Yéti qui décuve EDIT : un pingouin... c'est pas le truc qui sert de moufle quand il fai un peu froid??
  4. bembp

    histoire d'ork

    rhaaa .. la petite dose d'endorphine qui fuse dans les veines quand on lit ce genre de com'.. c'est trop bon!! pour répondre au questions.. Gorkamorka , pour etre franc , je n'y ai jamasi vraiment joué. mais j'ai découvert alors que j'étais pas tres grand, donc bien influençable, et j'ai tout lu ^^. et depuis je fais peur a mes géniteurs, je pousse des cris bizarres , je me peinds la face en vert quand je vais a des soirées déguisées... pour ce qui est de la diversification des adversaires.... ça fait parties de mes idées pour l'évolution de l'histoire... mais j'hésite encore... j'en ai parlé un peu autour de moi et j'aimerai garder la fraicheur et l'originalité que j'ai dans cet univers gorkamorka-like... plutot que de tombé dans la sur-vue-et-revue WAAGH ork qui traverse l'espace et va bouffer zom ou du marineboy... a voir j'y réfléchis pas mal.. parce selon l'évolution ça peut arriver assez vite... valaa .... bonne journée bembp : Yéti.. le taff... rhaa si y'avais pas le loyer...
  5. bembp

    histoire d'ork

    Waaaa.. ça devient dur de poster sur ce fofo.. ya des ptits problemes techniques?? bon bah voila .. comme promis : la suite!! bon l'histoire avance pas d'un iota mais je me sui bien fendu la gueule a l'écrire j'espere que ça vous plaira. bonne lecture PARTIE VI : Waaaa… cé haut ! Le froid mordant de la nuit est rapidement chassé par les rayons de l’écrasant soleil du désert rocailleux. La journée s’annonce superbe. Le chant des squigs flotte sur la brise légère qui a remplacé la tempête de la veille. Ces stridulations, tantôt aigues, tantôt rocailleuses, donneraient la migraine a n’importe quelle créature douée de raison. Mais la nature a ses raisons dont les orks se moquent totalement… Ces « chants » rappellent aux peaux-vertes l’immense vide intérieur que les membres de leur race ressentent le matin. Au niveau de l’estomac surtout. Ghrimrok est de bonne humeur. Le butin est a portée de main. Il le sent. Sortant de ses pensées, ses yeux parcourent le campement ou les boyz se réveillent. Ils rotent, pètent, mangent, se battent et se grattent les coudes comme tous les matins. Le boss, satisfait de voir que sa bande sera bientôt prête à affronter une autre journée de voyage, se dirige à grand pas vers les trukks. Un pauvre snotling, minuscule orkoïde, a la malchance de croiser le chemin de l’énorme chef, qui profite de sa présence pour entretenir ses bottes d’un grand coup de pied. La graisse de snot il n’y a rien de meilleur pour solidifier le cuir et empêcher le métal de rouiller trop. Laissant une petite flaque visqueuse derrière lui, Ghrimrok atteint le trukk du jeune et motivé brikolo de sa bande. Le trouvant endormi sur son établi, un marteau derrière l’oreille, il se met à beugler : -« Alors fégnass’ ! Elle é ou ma solussion ? » De surprise, Korb tombe de son tabouret et s’étale dans les copeaux et les morceaux de tôle qui tapissent le sol de son véhicule. -« Heing ? Aïe ! Heuu… Ha oui ! Zan faite pas boss, jé trouvé ski fau fer. - Mouais… Vômieu… - Mé sa va prendr’ un peu de temps… Ptet jusk’au casse dalle. Pi y m’fodré les boyz aussi. - Oké ! Mé bouj té fess’ ! » Conclut le boss. Quelques minutes et, encore une fois, une flopée de coups de pieds aux fesses plus tard, tous les boys sont réunis et très attentifs. En effet, Korb a juré de faire exploser la réserve de bière si il n’est pas écouté. Profitant de cette attention, quasi impossible chez les orks, le mékano prends la parole : -« Y’m fo plin de squigs ! Alor vou zallé en chercher plin ! - Mé on a plin de koi manjé. Réponds un ork, peu motivé à l’idée de la corvée. - Sé pas pour manjé. On va déssendre dans le trou avec lé squigs. - Huh ? Mé koman on … - Assé jacassé ! Le coupe Korb. Boujé vou ! » Bien que peu motivés au début, les boys se trouvent vite une passion pour la chasse au squig, qui en soi n’a rien de très compliquée. Il leur suffit de courir quelques mètres après les stupides créatures puis de leur sauter dessus avant de les ramener au camp et enfin les jeter dans un enclos construit a la va vite. De nombreux squigs atterrissent entiers, mais il manque a certains des morceaux de chair plus ou moins importants, selon l’appétit et le goût du chasseur. Ghrimrok regarde le ballet désordonné de ses boyz et se rappelle l’époque ou, avec d’autres mioch’, il courait apres les grots pour les martyriser. Il se rappelle même du premier qu’il a démembré. Le boss, assis sur sa moto de guerre, se fend d’un large sourire avant de finir son premier godet de bière de champignon, en regardant ses sous-fifres travailler. Vers la fin de la matinée, un troupeau immense et hétéroclite de squig est rassemblé dans le petit enclos dont les murs de tôle menacent de céder. Il y a la de nombreuses variétés de squigs : des squigs coureurs aux longues pattes musculeuses, des squigs manj’fass aux immenses mâchoires garnies de crocs, des squigs baul, de forme sphériques, qui ont une peau solide et élastique qui leur permet de rebondir, des squigs bronzett’ qui passent leur vie au soleil, des squigourd’ (le rêve de tout ork perdu dans le désert) et leur bosse qui sert de poche a eau, etcetera… -« Cé bien lé ga ! Dis Korb à la bande rassemblée devant l’enclos. Mintnan vou m’lé chté tous dans le trou. - Hin ? Mé… pourkoi on fré sa ? demande un guerrier. - Paskeu j’vou l’di. - Moi j’veu po chter d’la bouffe ! » Conclut un boy, déclenchant un concert de protestations, et une bagarre. Ghrimrok, bien qu’il ne comprenne toujours pas ce que veut faire le jeune ork, intervient pour couper court a d’autres protestations. -« Fermé la band’de tripes de snot ! Ya Baguk le boiteu ki se planke dans lé kayou en ba. Alors on va lui balansser cé squigs dans la fass’ ! » Le chef est un fin psychologue, du moins pour un ork et envers les orks, car les boyz se suffisent de cette mauvaise excuse et commencent à jeter joyeusement les animaux dans le vide. Il fau dire que martyriser le vieil ork ivrogne et boiteux est un des attraits de la ville. L’infirme s’est rendu célèbre car il « offre » régulièrement toutes ses dents aux jeunes guerriers veinards qui le rencontrent quand ses crocs ont repoussé. Il se fait même martyriser par des bandes de snot et a ainsi atteint le fond de la hiérarchie sociale des orks. Mais au bout de quelques minutes, les orks ont oublié Baguk et jouent a des jeux divers comme envoyer un squig le plus loin possible, ou faire faire le plus grand nombre de rebonds a un squig baul’ (jeu qui tourne en général a la bagarre, un ork sachant rarement compter au delà de un). Et en moins d’une heure le fond du canyon est tapissé des corps des créatures. Ghrimrok s’approche de Korb et lui pose fermement une main sur la nuque : -« Et maintnan’ ? » Sentant sa vie dans la main droite de son caractériel de chef, le brikolo s’empresse de répondre : -« Rgardé chef ! » Vivement, il s’empare d’un grot et le jette dans le vide. Au bout de quelques instants, la frêle créature atterrit mollement sur le tapis de chair, puis se relève en titubant. Il s’effondre quelques instants plus tard dans l’indifférence générale, foudroyé par une attaque cardiaque. La peur a été trop forte. Les orks sont excités à l’idée de se jeter dans le vide mais encore circonspects quand à l’efficacité du tapis protecteur. Seul un des boyz, surmotivé, ou pas encore débourré de la veille, prend son élan et se jette dans le vide, les bras en croix. Il décrit une ellipse parfaite dans l’air chaud et sec sous les « hooo… » et les « haaaa… » de ses camarades. Enfin des rires gras s’élèvent lorsque le plongeur touche le sol. Son poids élevé et sa vitesse le font traverser la fine couche de chair des squigs… Le corps brisé, l’ork s’éteint, le sourire aux lèvres, avec la certitude d’avoir vécu la meilleure expérience de sa vie. -« hey ! Boss ! Chkroi ke Gharbriel il é mor’. - Oué jé vu. Et y’en a un ki va prendr’ dé baffes si y’m di pas kekchoze de bien rapidement ! Répond Ghrimrok en regardant Korb. Cété koi s’truc ? Reprends le chef ork, furieux. Koman tu veu k’on fass’ déssendre lé trukks ? -Heuu … Ha oué. Cé pa faux ske vous ditt’ chef. Mai zan fèt pas. Jé une autre idée. Le brikolo se tourne vers un des boyz et reprends : Hé ! Toi ! Ramèn’ moi kelkes foireuz’ ! - Huh ? Cé koi dé foireuz’ ? - Dé foireuz’, espèce de snot boiteux ! Des squig qui gratt’ koi ! -Haaa oké… Cé dé foreuz’. - Me repran pas effrontré ! Et va me lé chercher ! » Conclut le brikolo en baffant copieusement l’ork qu’il avait pris soin de choisir plus petit que lui. Une foreuz’ est un squig de la taille d’un poing de jeune ork, pourvu de sept courtes et musculeuses pattes griffues réparties autour de son œil unique, sur le devant de son corps. Ces animaux font partie des plus stupides de la branche squigoïde, pourtant déjà peu dotée par la nature, et ne savent faire qu’une seule chose : creuser en ligne droite. Ils sont généralement utilisés dans des concours ou des grots sont enfermés dans barils sur lesquels on pose une foreuz’. Le dernier grot en vie a gagné le droit de concourir la manche suivante et fait gagner beaucoup de dents a ceux qui ont parié sur lui. Mais Ghrimrok se demande encore ce que le brikolo veut en faire. Pendant que le boy va chercher les squigs, Korb rejoint son trukk et en ramène une caisse remplie de matériel hétéroclite. Enfin, les créatures lui sont apportées, un capuchon sur leur œil unique pour les endormir, sinon elles creuseraient leurs cages. Le brikolo en sélectionne une demi-douzaine selon un critère précis : « seu ki son aud’su », puis, a l’aide de lanières de cuir,de chaînettes, de ficelle ou de boyaux de grot séchés, leur attache des cylindres de métal a peine moins gros qu’elles. Une fois tous les squigs équipés de leurs charges, qu’ils traînent quelques dizaines de centimètres derrière eux, le jeune ork les dépose délicatement au sol, à quelques mètres les uns des autres et leur enlève leurs capuchons. Aussitôt les stupides animaux se mettent à creuser, droit dans le sol, emportant leur étrange attirail avec eux. Korb, lui, se tient au milieu des trous dans le sol, les mains sur les hanches et l’air fier du travail accompli gravé sur le visage. Ghrimrok ne comprends, encore une fois, pas ou veut en venir son subalterne, et commence d’ailleurs à en avoir assez… Surtout que la perte de ces foreuz’ va considérablement réduire l’intérêt de la prochaine séance de paris. -« Bon ! Et kess kon fai maintnan ! - Heuuu… Réponds le brikolo, tiré de sa rêverie. On s’en va. - Koi ? Rugit le boss. - Et vit’ ! Allé tou le mond’ dan les trukks ! Fau se kasser ! » Crie Korb, visiblement paniqué. Pour faire peur à un ork, il en faut beaucoup. Un brikolo est un ork a moitié psychopathe qui est insensible a la peur de voir ses créations lui exploser a la face. Donc les boyz, voyant que Korb a peur, se mettent à courir. Et vite. ****************************************** A quelques centaines de mètres de la falaise, les orks s’arrêtent. Ils sentent qu’un événement est en train d’arriver. En regardant la plate-forme, percée de trous, qu’ils avaient quittée une poignée de secondes auparavant, ils peuvent voir une demi-douzaine de fins jets de flammes qui s’élèvent vers le ciel. Puis, comme sous l’effet d’une magie titanesque, le sol commence à soulever, faiblement, puis très nettement alors que des fissures courent sur la pierre dans toutes les directions. Dans un fracas épouvantable, les explosifs on raison de la pression appliquée par les mètres de pierre au dessus d’eux, et la roche se morcelle et est projetée dans toutes les directions. L’à-pic qui posait un problème aux orks est maintenant transformé en un gigantesque amas de poussière et de gravats qui va leur permettre de rouler jusqu’en bas du canyon. Les boyz sont bouche bée. Un objet capable de produire autant de bruit ne peut être que l’œuvre d’un génie. Enfin Korb brise le silence des ork : -« Bon bah voila ! Ya pu ka essplozé quelque kaillass’ a la rokett’ pendan la descente. Et on y sra en moin d’deu. » voila .. bon bah tapez moi dessus si ya kkechose qui vous ennie .. mais pas trop fort alors ^^ @+ bembp : yéti qu'a lutté pour arriver a poster
  6. bembp

    histoire d'ork

    HAAAAAAAAAAA patapééé patapéé!! oui je sai sje prends du retard.. et ma saleté d'effet dramatique tombe a l'eau.. si j'étais moisn ork j'en aurai quelques chose a faire.. certainement.. mais bon en tant qu'objet d'idolâtrie je dois a mes fans de leur donner des écritures sacrées pour qu'ils prechent la parole de l'ork de part le monde ( je vais me raboter les cheville et je reviens j'arrive plus a marcher la) donc , disais-je (rolala la formule .. faut que je la note) en voyant ton post, ser raukoras, je me suis dit qu'il fallait que je m'y remette ( puis je me sui répondu que c'était pas sérieu , que j'avais du boulot toussa toussa mais heureusement je ne me suis pas écouté) et c'est gaiement que je me suis mis a griffonner dans mon "cahier a idées bordeliques" .. et manque de bol... je suis tombé sur "La Vaginocratie d’Esperanza"... et entre le boulot minimum que je dois fournir et la lecture j'ai juste eu le temps de créer le prochain épisode.. maitenant il faut que je l'écrive proprement et que je le relise une paire de fois.. en gros ça arrive vite !! bembp: yéti .. et alors? PS: juré la prochaine fois pour dire aussi peu de choses intéressantes je ferais un post monolo.. moloni.. avec une seule ligne.
  7. bembp

    histoire d'ork

    waaaa en voila des commentaires qui font plaisir tout d'abord je voulais m'excuser aupres des personnes qui aprécient mes textes mais mon état de santé ne m'a pas permis de répondre ni de continuer. cela dit, je voudrais remercier ceux qui m'ont envoyé des idées je devrais me remettre écrire sous peu. enfin, sunvador je te remercie . k'un zobbyiste veuille s'inspirer de mes histoire pour faire un bout d'armée c'est un honneur. et vu que je n'ai pas le temps ni l'argent de le faire ( et oui j'ai voulu aussi ) ça me parait une tres bonne idée. a suivre de pres donc ça risque d'etre interessant a bientot bembp : yéti épuisé masi qui mords encore
  8. bembp

    histoire d'ork

    salut tout le monde Désolé c'est pas encore la suite.. mais je voudrair remercier mes lecteurs (g dépassé les 500 kniif kniiiiif.... ) et ceux qui ont le courage de laisser un commentaire. ensuitre pour répondre aux questions: le boss va se coucher pendant que les autres s'éclatent.. c'est du a deux choses: 1 si il est raide bourré il risque de se faire piquer sa place (^^) 2 en terme de jeu W40K c'est un nob qui vien de gagner un combat contre un méganob avec champ de force kustom et deux trois autres trucs ... .il a le droit d'etre fatigué.. pour ce qui est de mettre mon texte format word disponible.. ya pas de pb mais si kkun qui l'a déja fai peu me donne rla marche a suivre ça m'aiderai enfin, et je crois que c'est de loin la partie la plus interessante de ce post, je lance un appel a tous les orks du warfo, du plus simple apprenti brikolo au plsu grands teknorkcrates. vu que j'ai terminé la deniere partie de mon texte sur un suspense immense, je me suis rendu compte que l'idée que j'avais donnée a Korb aurais laissé les lecteurs sur leur faim. Aussi je lance un petit concours , ceux qui ont un eidée typiquement et gravement orkoide sur "comment faire descendre une bande d'orks au fond d'un ravin venteux" envoyez moi votre idée par MP la meilleure ( choisie arbitrairement par mes soins) sera intégrée au texte. a messieurs les modos: si cette idée ne respecte pas un bout de la charte ou n'est pas a la bonne place faites le moi savoir. merci
  9. bembp

    histoire d'ork

    et voila! encore une suite. et oui i've got the power en ce moment. donc voila j'espere que ça vous plaira et , svp , laissez des coms. PARTIE V : On ze rod’ enkor eugaine… Face au gémissements appuyés des blessés, à l’activité frénétique de Korb recherchant tout ce qui pouvait être récupérable et à la douleur naissante due à son combat épique, Ghrimrok décide de passer la nuit a l’oasis. Quelques minutes plus tard, le campement est installé à la lisière de la jungle. Les orks préfèrent ne pas rester près du charnier, non par dégoût, mais parce que les akkaros deviennent dangereux lorsque l’on approche leur nourriture. La vie quotidienne ork reprends son cours, jalonnée de cuites impressionnantes et de bagarres en tous genres. Maghuz répare les boyz et Korb soigne les trukks. Et inversement. Leurs activités respectives se résumant essentiellement à donner de grands coups de scie et souder des morceaux de métal. Et c’est encore une soirée de beuverie qui débute sous les trois lunes du désert. Korb, extatique, a fini de réparer les véhicules, il s’en va bricoler a coté de l’énorme tas de matériel qu’il a récupéré sur les mékaboys. Le boss, fatigué s’allonge sur son lit de camp et s’endort, entendant a peine les échos de la fête, des bastons et du bricolage. Le long hurlement d’un patient de Maghuz s’élevé dans la nuit. ------------------------ La bande de Ghrimrok a laissé l’oasis derrière elle depuis plusieurs jours déjà. Et le boss s’inquiète. Il ne s’est strictement rien passé d’exceptionnel pendant le voyage. Bon, sauf le massacre des restes d’une bande en déroute. Mais cela ne suffira pas longtemps à satisfaire les boyz en manque d’action. Ils ne vont pas tarder à se battre entre eux, c’est une certitude. Il jette un œil vers le groupe de véhicules. La tension se manifeste la par les pilotes qui essaient continuellement de se dépasser les uns les autres, prenant les pires risques pour arriver à leurs fins. Heureusement que Garh’Zed avait fait charger plus lourdement les trukks volés a la bande de mékaboyz, sinon la distance entre les premiers et les derniers donneraient lieu a des rancunes qui ne pourraient se finir que dans le sang et l’huile de moteur. Un véhicule se tient à l’écart de cette cohue. C’est le trukk de Korb qui, voyant la quantité de véhicule dont dispose désormais la bande, a choisi de se fabriquer un atelier roulant pour pouvoir travailler pendant le voyage. Il avait fallu faire boire au pilote une quantité impressionnante d’alcool de squig pour qu’il accepte enfin de conduire la bombe roulante que représente ce véhicule. De plus, même en état d’ébriété avancé, le pilote n’ose pas faire la course avec les autres en tirant sa volatile cargaison. Mais Ghrimrok est content de cet atelier mobile (tant qu’il se tient loin de lui et de sa moto). Il a demandé à Korb d’étudier l’armure mécanique de Rogikz, ordre que le jeune brikolo avait accepté avec joie. Mais le boy, surmotivé, avait besoin de séparer le corps du mékaboss de l’armure, ce qu’il fit en le passant a l’acide de batterie. Même l’énorme chef de bande avait été dégoûté par l’odeur, et Gork et Mork savent qui lui en faut beaucoup. C’est depuis cet évènement que le « brikol’trukk » comme l’appelle Korb, est forcé de se tenir a l’écart du reste de la bande. Malgré tout, le voyage est monotone, et Ghrimrok lui-même commence à s’énerver. Arrivant comme une vague de soulagement, l’horizon se couvre de roches et de falaises. Ils approchent de leur objectif. -« Rapplé vou dé paroles du vieu fou. Fau cherché un kaillou ka la forme d’une zoreille de grot ! » Crie le boss a sa bande en commençant a longer la frontière entre les montagnes et l’immensité des dunes. Au bout de quelques instants, un boy crie : -« La ! La, chef ! j’voi le roché !! » Effectivement la gigantesque pierre a bien la même forme que l’oreille d’un petit orkoïde : le pavillon énorme, creux et pointu en haut et en bas, avec un trou au centre. Il y a même des champignons qui poussent dans la cavité, renforçant encore la similitude. -« Oké. Bon le cybork tu t’bouj et tu va nous chercher un chmin’. Dit le boss - Dakodak chef ! »Réponds l’ork. Ce boy avait été la pauvre victime successivement de Rogikz, qui lui avait brisé la colonne, puis de Maghuz qui , avec l’aide de Korb, avait remplacé la moitié inférieure de son corps par une paire d’amortisseurs sur lesquels étaient montés une roue et un moteur. Durant sa convalescence, tout le monde a cru que la douleur l’avait lobotomisé car il essayait de manger tout ceux qui s’approchaient de lui. Mais au bout de quelques jours, et une flopée de coups de gourdin de la part du médiko, il avait retrouvé ses esprits. Maintenant rapide et agile, l’ork sert d’éclaireur à la bande. Il se rue vers les rochers et, utilisant toute la puissance dont ses amortisseurs sont capables, saute de roche en roche. Il disparaît rapidement aux yeux de la bande. Snass’ sent que ses camarades sont heureux de voir leur objectif approcher et décide de lancer une petite bagarre pour fêter ça. Pour ce faire, il attrapé Pimiz et le lance sur Zagor qui, de rage, frappe le boy a coté de lui. Rapidement tous les boyz se jettent les uns sur les autres, sous le regard paternel de Garh’Zed qui se remémore se jeunes années en mettant des coups de bottes sur les boys passant a sa portée. Au bout de quelques dents arrachées et de deux ou trois nez cassés, l’éclaireur revient en hurlant : -« Cé bon ! Cé bon ! J’ai trouvé un chmin prakitable ! » Le chemin en question est a peine une sente, truffée de blocs de roche et de nids de poules. Mais il en faut plus pour intimider un ork. Les trukks s’engagent dans le chemin aussi vite que la solidité des essieux le permet, voire un petit peu plus. Les pilotes sont vites obligés de ralentir. Le chemin et tortueux et dangereux. Guidés par l’ork à demi cybernétique, la colonne de véhicule progresse lentement. Une maigre végétation composée de touffes d’herbe drue et de petits arbustes aux branches torturées et presque dénuées de feuilles. Si un ork s’était demandé pourquoi la végétation est si démunie il aurait vite eu la réponse. Le vent se lève. Les orks, habitués au vent brûlant et desséchant du désert ne s’en soucient pas. Du moins jusqu'à l’arrivée de gros nuages de poussière, charriés par les rafales, qui les poussent au bord de l’asphyxie. La bonne humeur amenée par le bourre pif s’est envolée, les orks, une pièce de tissu sur le visage, sont assis dans leurs véhicules, silencieux. Régulièrement, le crépitement provoqué par des cailloux dévalant la pente. Les orks sentent que quelque chose de vivant les observe. De temps en temps un boy se lève et essaie de repérer la source des bruits. Mais tous se rassoient en toussant un goût métallique dans la bouche, en n’ayant vu que des ombres bouger dans la poussière. La tension monte parmi les peaux-vertes, et l’excitation, pour une fois, est absente. Les orks sont sur le qui-vive, leurs flings’ armés, les kikoups’ sortis de leurs fourreaux. Les hurlements du cybork essayant de se faire comprendre a travers le sifflement du vent rompent cette difficile attente : -« Ohé boss ! Ya une krevass’ droit d’van ! - Ha oué ? » Profitant d’une petite accalmie dans la tempête de poussière, le boss aperçoit, a une cinquantaine de mètres de lui, le bord opposé du gouffre devant lequel il se tient. Le brouillard rouge et ocre de la poussière l’empêche de voir le fond du canyon et lui pose un problème immédiat : comment descendre la dedans ? -« Korb !! Hurle Ghrimrok. Amèn tes fess’ ! -Oué boss ? Réponds le jeune brikolo, avançant aussi vite que le vent lui permet. Kesskia ? -Cé profon ? - Heuu je sai pa chef. Voyant le regard noir du gros ork, il se dépêche d’ajouter : Mais t’inkiet pas boss ! Jé une idée. » D’un mouvement sec, Korb attrape un grot qui traînait dans se pattes et le jette dans le vide. -« YHAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaa…….. » au bout de quelques secondes un bruit sourd parvient aux oreilles des orks. Le grot a terminé son apport à la science orkoïde. -« Oué cé profon chef. Reprends Korb. - Et koman on fé pour déssendr’ ? réplique le gros ork. - Heuu je sé pas chef. Dézolé. - Bah ta juska dmin pour trouver ». Puis il hurle : « Allé les boyz ! On poze le camp ! » L’ambiance générale c’est beaucoup améliorée. Le vent est toujours aussi désagréable mais ne charrie plus de poussière étouffante. Les orks en profitent pour respirer à pleins poumons et regarder autour d’eux, le brouillard s’étant levé. Pour le plus grand bonheur des orks, les ombres qui les avaient inquiétées sont en fait des squigs. Une variété de grands squigs aux longues pattes musculeuses. Le peu d’orks qui ont réussi a résister a l’envie de courir après ces déjeuners vivants installent le camp, préparent les foyers a l’abris des trukks, dorment ou martyrisent plus petits qu’eux. La vie des ork reprend son cours normal. Korb, lui, est retourné a son atelier mobile et commence a travailler d’arrache pied a la recherche d’une solution pour descendre dans le gouffre. Il préfère ne pas penser a ce qui lui arrivera si il échoue. Mettant a profit toute son imagination et les connaissances en mécanique que ses gènes lui fournissent, le brikolo voit les idées se bousculer dans son esprit dérangé. Il pense d’abord a installer des gros crochets sur les roues des trukks pour pouvoir rouler a la verticale, puis se voit bien installer d’énormes pattes mécanisées sur les véhicules pour leur permettre de désescalader la paroi. Il imagine même installer de grosses hélices au dessus des trukks pour les faire voler. Mais il manque de matériel pour faire tout ça. -« Hé patron. On pouré akroché dé grand toiles o trukkz et lé jter dan le vid, sa lé fra tomber lentement. » Suggère un de ses assistants grots. L’impudente créature finit sous les dents de l’ork pour son manque de respect pour une règle de base : « tou ské dans vide, sa tomb’ ». Mais ça donne une idée à Korb. Chaque boy pourrait s’accrocher plusieurs poches en peau de squig gonflées d’air autour du corps, puis se jeter dans le vide et atterrir sans trop de mal. Soudain, il s’arrête. Il a l’Idée. LA bonne. Il se demande pourquoi il n’y a pas pensé plus tôt. Gardant ses autres idées dans un coin de sa minuscule boite crânienne, au cas ou, il s’attelle a l’élaboration de son projet. Bembp: yéti qui se fai chier au boulot
  10. bembp

    histoire d'ork

    que d'entousiasme!! ça fait plaisir merci alors pour répondre aux petites questions : waahg: c vrai ke WG dans leur grande sagesse ecrivent ça Waagh!! j'ai d'abord penser aller me jeter dans un bain d'acide de batterie ork ( a se demander dans quoi ils stockent ça) mais apres mure reflexion, un détail est apparu: les ork s'en foutent!! j'ai eu tort? pour la maladie de tark: suspense suspense... va t'il s'en sortir? va t'il réussir a esquiver une pierre? est ce un emaladie? diana va t'elle coucher avec john? toutes les réponse au prochain épisode. ou apres selon mon humeur. quand au metallork.. petite explication a la base g intégré snass et pimiz car ils représentent deux potes a moi qui sont mes lecteurs/commentateurs/buveurs les plus précieux^^ et ils écoutent du métal.. beauuuuucoup de métal or je me suis réppellé de ce trucqui date au moins de la V-2 " le métallork" donc je l'ai intégré pour arracher un elarmichette de biere de chamignons au vétérans endurcis. les différents types de métal.. pour info voila merci encore a ceux qui ont eu le courage de tout lire et n'hésitez pas si vous trouvez que quelque chose vous semble moyen voire qui vous déplai. dites le c'est ce dont j'ai besoin pour évoluer tchô Bembp: Yéti fatigué
  11. bembp

    Les archives impériales

    nom : bembp origine : Tout le monde s'en fout race : Yéti Localisation actuelle : ça dépend quel morceau traces laissées ( en plus des traces de pas et des taches de vomi dues a trop d'alcool) : histoire d'orks : une istoir' avek des ork kiss batt contr d'aut' zork et d'aut' trucs aussi. on san fou tan konss tapp. petit traité de physique orkoïde ( projet en cours ) : suite de petits délires sur la façon dont les ork (et autres races associées) perçoivent et utilsient la physique et autres domaines scientifiques.
  12. bembp

    histoire d'ork

    salut tt le monde. la voici la voila : LA SUITE!! j'avais pensé vous faire attendre un peu avec un elonnnngue intro masi je ne sui pas si cruel bonne lecture a tous (et laissez de coms! ^^) PARTIE IV : Bourr’pif Ghrimrok plisse les yeux et observe les véhicules qui s’approchent. Enfin il aperçoit l’emblème de la bande : une clé plate et une clé a molette croisées. C’est l’emblème de Rogikz, un nob qui se fait appeler « mékaboss » car tous les membres de sa bande, lui y compris, sont plus ou moins des brikolos. Ç’avait toujours été étrange pour Ghrimrok. Pour le gros ork, un boss est un boss et un brikolo est un brikolo, il ne trouvait pas ça compatible. Cependant, bien qu’ils ne soient pas des combattants exceptionnels, ils disposent d’un excellent matériel qui les rendent très dangereux lors d’une bataille a découvert. Le boss ork ne refuse jamais une bonne baston… mais finir en miettes avant d’avoir pu lever son kikoup’ n’est pas une bonne baston ! -« Viendé les boyz ! Fau k’on s’trouv’ un koin pluss’ mieu pour s’battr’. Plin gaz ! » Hurle le nob a sa bande en démarrant en trombe. Quelques instants plus tard il est clair que l’autre bande, équipée de meilleurs trukks, va les rattraper. Le seul qui pourrait s’en sortir est Ghrimrok dont la moto a encore de la puissance à donner. -« Merd’de squig !! Fulmine le nob. Sa va pal’fer ! Tark ! Ralenti moi sé salopar ! - Oké Boss ! » Réponds le brikolo en s’installant dans sa toute nouvelle tourelle Quelques instants plus tard le canon est dirigé vers l’arrière et l’arme commence à donner de la voix. Et de la voix elle en a ! Dans un tonnerre digne des pires tempêtes du désert, une pluie de métal et de feu s’envole au dessus des dunes et va s’écraser près des véhicules ennemis, soulevant des nuages de sables et laissant des petits cratères vitrifiés par l’impact des projectiles explosifs. Les mouvements et cahots du trukk ne permettant pas de viser correctement, les tirs ne font aucun dommage mais forcent la bande adverse a ralentir suffisamment pour leur permettre d’avancer encore un peu. Enfin apparaît derrière une dune, une grande oasis qui peut prospérer grâce à l’ombre répandue par un immense roc qui sort du sol, comme si il était tombé du ciel. Les orks sont presque dénués d’intelligence. Et pour ce qu’ils en font, il est fort probable que leur moelle épinière leur suffirait pour vivre. Mais ils ne sont pas dénués de ruse. Et c’est grâce à elle que Ghrimrok va établir rapidement un plan de combat. Maintenant qu’il a de l’armement motorisé, il fau s’en servir ! Mais sans pour autant s’amputer de bons combattants pour l’étape importante du plan : la charge ! Il décide donc d’envoyer Snass’ et Pimiz, deux boyz nés cote a cote, et qui ne se sont pas lâchés depuis… mais ils ont quelques défauts. Snass’ s’était fait arracher la moitié du crâne par une bastoss’ perdue et un médiko douteux (donc normal dans la société orkoïde) lui a rebouché cette ouverture a l’aide d’un morceau de jante. Depuis il n’arrête pas de boire de la bière de champignons et de prendre de la squigroïne, « pask’il a mal a la plak’ » comme il le dit lui-même. Pimiz lui s’était légèrement blessé au genou pendant l’attaque du requin des sables et s’était tellement plaint qu’on avait fini par le refiler au mediko qui avait ‘soigné’ Snass’. Depuis, sa rotule est remplacé par un bout de piston et tous les membres du groupe l’appellent ‘patt’foll’. Ghrimrok les garde auprès de lui car il les trouve assez drôles, surtout qu’ils n’arrêtent pas de se battre sans savoir pourquoi. Non pas qu’il faille une raison particulière a un ork pour se battre, mais aucun des deux ne parvient jamais à battre l’autre. Donc ils ne savent toujours pas qui est le plus fort. De plus, envoyer les deux orks loin de lui arrange le boss. Il en a assez d’entendre le ‘métallork’ qu’ils écoutent sans cesse. -« Hey ! Lé marioll’ ! Amné vou ! Leur crie-t-il. - Oué chef ? Réponds Pimiz - Zallé prendr’ lé trukks et faire le tour du kaillou pendant kon commenss a s’battr’. Kom sa vou pouré lé choper par derrière. Kompri ? - Huh ? Réponds Snass’ l’air absent. - Oué chef. Réponds Pimiz. Mai on pouré pa… Un grognement appuyé de kifouett’ met fin au monologue en préparation du jeune ork. - Heu oké boss ! On y va ! - Huh ? Répète Snass’ sans doute en train de courir sur une ceinture d’astéroïdes en tirant sur une flopée d’ennemis avec une arme aux munitions infinies. Les deux boys montent dans les trukks. Snass’ va s’installer dans la tourelle a gro’fling’ tandis que Pimiz se saisit des commande de la dernière création du brikolo : le « lanss’lanss’ ». Et l’esprit ork a ceci d’exceptionnel qu’en général le nom d’un objet lui est très bien adapté. Ce n’est qu’un assemblage de quatre tubes avec des ressorts surpuissants dans lesquels on glisse de longues tiges de métal aux pointes barbelées. Les trukks démarrent en trombe et se dirigent vers le sud-ouest, passant sur le coté de l’énorme roc. Les véhicules ennemis approchent. Ghrimrok s’enfonce dans les fourrés, ses boys sur les talons. Chacun a reçu des ordres simples et va essayer de les suivre. -« Zon intéré ! » grommelle le boss en écartant des fougères de son gro’kikoup’. Les mékaboyz arrivent à l’orée de l’oasis et commencent à faire feu de toutes leurs armes. Des bastoss, des rokett’, des grenades et du naphte enflammé s’abattent sur les arbres et le sous-bois. Au bout de quelques instants, Rogikz leur ordonne d’arrêter. Même avec toutes leur munitions ils n’arriveraient pas a entamer l’épaisse et humide canopée. Il sourit. L’heure du combat est venue. Sa bande s’engage entre les arbres, au plus grand plaisir de Ghrimrok qui les attend avec une excitation proche de la crise de nerfs. ********************************** Korb, allongé sur la pierre, regarde en contrebas. Il a une vue parfaite sur toute l’oasis. Il a été envoyé sur les premières hauteurs de l’immense roc pour veiller au bon fonctionnement des lanss’rokett’ que ses compagnons préparent. Du pied de son promontoire, a l’extrême sud-ouest de l’oasis, part un ruisseau qui traverse l’oasis de part en part jusqu'à s’écouler dans une petite mare au nord ouest, à la limite de la jungle. C’est la, devant l’étendue d’eau, que la bande de Rogikz se tient, divisée en trois groupes, le boss au milieu. Ils ont laissé leurs véhicules derrière la mare, à l’extérieur de la jungle, certainement pour les protéger. Ghrimrok et son escouade se cachent à l’ouest de la position de leurs ennemis tandis que Zagor et quelques boys remontent du sud-ouest pour attirer l’attention des mékaboyz pendant l’avancée du boss vers le combat. ----------------------- Le gros ork regarde son plus vieux compagnon se couvrir de boue, de branchages et d’herbes en tous genres. Une fois entièrement recouvert, Garh’Zed part vers le nord en rampant entre les fougères et les troncs d’arbres. Il a dit a son boss qu’il avait une « idé d’la mor’ ki tu’ » et Ghrimrok l’avait laissé faire. -« L’é zarb kan mem… » Le cri de guerre des mékaboyz retentit, faisant frémir les feuilles. Le combat s’engage. Les ennemis se rapprochent en faisant un vacarme épouvantable. Le nob patiente encore quelques instants avant d’avancer entre les branches basses. Ses boyz le suivent avec une discrétion rendue possible uniquement grâce au vacarme de leurs ennemis. ----------------------- Zagor exulte. Il doit attirer l’ennemi vers lui. « Le plus d’ennemis possible » lui dicte son instinct. Il se prépare. -« Enfin une vré basston » murmure-t-il, un rictus mauvais sur les lèvres. Lui et les quelques boyz qui lui ont été assigné, équipés de fling’ et de bastoss en suffisance (c’est-à-dire énormément) se dissimulent derrière un bosquet d’arbres. Le jeune ork est aux aguets. Tous ses sens sont en éveil. Le moindre bruit fait monter son excitation. Chaque bruit de pas qui se rapproche agit comme une décharge. Mais il lui faut attendre … encore un peu… Enfin les premières silhouettes apparaissent entre les arbres. D’un bond immense, Zagor saute par-dessus le bosquet et charge ses adversaires en hurlant : -« Allé lé boyz ! Dakkka, dakka, dakka !! WHAAAAAGH ! » Répondant au cri de guerre de leur jeune meneur, les boyz font parler la poudre. Un mur d’acier part de la position des orks et se rue sur leurs ennemis, manquant de toucher Zagor, qui se jette a terre pour éviter de se faire abattre par ses compagnons. Imitant son geste, les mékaboyz se recroquevillent derrière les talus, les arbres, et les corps de leurs camarades, vivants ou non. Zagor relève la tête après une éternité de tempête, quelques instants en fait. Ses orks rechargent leurs armes et se préparent à recommencer. Soudain, l’air devient électrique. S’il avait eu des poils sur la nuque, Zagor les aurai sentis se dresser. Le lieutenant de Rogikz, remis de sa surprise, s’est relevé. Et les éclairs qui parcourent son bras bionique n’annoncent rien de bon. Surtout quand le dit bras est dirigé vers vous… Zagor cours rejoindre ses hommes. Des rayons d’énergie pure le frôlent et le boy peut voir les ravages qu’ils causent a tout ce qu’ils touchent… Paniqués devant ce déchaînement de puissance, les orks rompent le combat, traînant leurs blessés, ce n’est pas de la solidarité mais il ne faudrait pas manquer de nourriture si le reste de leur bande se fait battre. Zagor rengaine ses kikoups’ et éructe : -« Fiente de squig ! M’soule cé brikolo et leur matoss zarb’ ! Peuvent pas s’battr’ normalman ?! » D’un coup le soleil les éblouit. Ils sont sortis de la jungle. ----------------------- L’écho des mitrailleuses rebondit sur les arbres. Le jeunot est enfin passé à l’action. Le boss se lève d’un bond et court vers ses ennemis en hurlant, son escouade derrière lui. Les orks, plongés dans un savant mélange de rage, de joie, et de bêtise, tirent comme des forcenés tout en chargeant. Les flings’ les automatiks’ et les si’koups déchargent leur mortels projectiles qui se dirigent droit sur leurs ennemis. Enfin, au moins certains. Les balles et obus s’écrasent mollement contre une barrière bleuâtre. Surpris, Ghrimrok s’arrête et regarde autour de lui. La ! Un ork avec un énorme paquetage d’où s’échappe une épaisse fumée bleue qui alimente la barrière. C’est lui le responsable de l’échec de son assaut. Il allait le payer ! Les mékaboyz, remis de la surprise causée par l’attaque, commencent à riposter. L’escouade du jeune nob se jette a terre, soit par réflexe, soit le genoux fauchés par une rafale. Les balles, les rayons, les clous, les cailloux et autres projectiles sifflent au dessus de sa tête. Pour la première fois de sa vie, Ghrimrok se demande s’il ne va pas mourir. Osant lever la tête un instant, le nob jette un coup d’œil vers son ennemi, juste a temps pour apercevoir Garh’Zed. Le vieil ork, grâce a son camouflage, avait réussi a surgir au milieu de l’escouade adverse et fonce maintenant, le kikoup’ levé, vers le porteur du champ de protection. Au même moment, de violentes explosions retentissent tout près. Korb passe à l’action. ----------------------- Rogikz fulmine. Il y a quelques secondes tout se passait le mieux du monde : son ennemi était en fuite ou acculé et n’allait pas tarder a être massacré grâce a son lieutenant qui revenait en soutien avec son escouade. Mais en un instant son subalterne s’est fait vaporiser par un tir de roquettes et son capitaine gît, décapité par une flaque de boue ressemblant vaguement a un ork. Pour couronner le tout, son « chan’ de protession » est détruit et son ennemi commence à reprendre ses esprits. Le mékanob se permet tout de même un sourire. Ses trukks ne sont pas loin et ils disposent d’un armement lourd. D’un geste confiant, il appuie à l’aide de l’un de ses gros doigts sales sur l’interrupteur de son « kommunikeur a zond kourt’ ». -« Tas de grots puants ! Ramné vou vit’ fai avec les trukk !! » ----------------------- Snass’, Pimiz et les pilotes des trukks on fait le tour de l’oasis et foncent vers le nord en longeant la jungle de toute la puissance de leurs moteurs. Les yeux irrités par le vent et le sable, les boyz aperçoivent enfin une cible. Bien qu’ils soient encore trop loin, Snass’ commence a faire chanter ses gro’flings’ jumelés, prenant un plaisir extatique au vacarme et aux vibrations. Arrivant enfin a portée, les balles de l’ork décérébré réduisent à un tas de ferraille brulant l’étrange assemblage de tiges et de câbles. Délaissant l’amas de tôles constellées de trou fumants, Pimiz, plus réfléchi que son compère, prends le temps de viser un ork ennemi qui se rue vers une tourelle d’arme lourde. La longue lance perfore sans problème la veste de cuir renforcé de métal de l’infortunée créature. Sous le choc, le combattant est propulsé en arrière, suivant la trajectoire initiale du projectile et atteint un de ses camarades. Zagor et son escouade, ramassés par les trukks à l’orée de la jungle, sautent des véhicules pas encore arrêtés et courent, sans un regard pour les deux orks embrochés contre un rocher, engager le combat contre les gardiens restants. Le corps a corps, rapide et sanglant, tourne en défaveur du jeune combattant lorsqu’un des mékaboyz s’empare d’un lance rokett’ et le pointe vers lui. Un sourire sadique sur les lèvres, le boy appuie sur la gâchette de commande de l’arme. Son système de propulsion activé, la roquette crache feu et fumée et s’échappe de son logement. Soudain, un bruit métallique se fait entendre. -« heing ?? » Le brasier et les shrapnels de la charge a fragmentation du projectile emportèrent les interrogation de l’ork en même temps que le reste de son corps. Comme quoi la survie d’un combattant peut n’être lié qu’au degré de serrage d’une vis. Zagor, hébété, remercie rapidement Gork, ou bien Mork, de sa bonne fortune et retourne au combat. ----------------------- C’en est trop pour Rogikz. Le silence continu de son « komunikateur » et les bruits de bataille de l’autre coté de la mare ne laisse pas de place au doute. La fureur gagne le cerveau minuscule du mékaboss. Comme répondant à sa colère, son matériel commence à émettre une pulsation sourde. -« Ya kelkun ki va prendr’ cher… » Marmonne-t-il. Le quelqu’un en question sont deux des boyz de Ghrimrok qui ont eu la mauvaise idée de prendre de l’avance sur leurs camarades. Rogikz attrape le premier et, aidé de son exosquelette mécanisé, lui brise la colonne vertébrale en deux avant de lancer le corps au loin. Des étincelles sortent du paquetage du boss en crépitant et, comme mues par son esprit, se jettent sur le deuxième assaillant et le traversent de toute part, encore et encore, jusqu'à ce qu’il s’effondre, vaincu par la douleur. C ’est le moment que choisit Garh’Zed pour lancer une grenade en direction du boss. L’engin explose à proximité monstre sans lui faire de dommage. En revanche une antenne de l’étrange machine sur son dos s’est brisée. Privées de guide, les étincelles se mettent a virevolter aléatoirement, certaines lentement, d’autres a une vitesse difficile a suivre a l’œil nu. Le nuage de lumières mortelles commence à se répandre dans toute l’oasis. ----------------------- C’est dans cette atmosphère électrique et mortelle que Ghrimrok se jette sur son adversaire, son gros kikoup’ levé, prêt a frapper. D’un mouvement sec il abat son bras. Dans un hurlement de métal froissé, Rogikz bloque la lame tronçonneuse avec son bras bionique, arrachant une gerbe d’étincelles à l’arme. D’un coup de bottes a semelles de fontes, il renvoie le nob en arrière, certainement avec quelques côtes cassées. Levant le bras avec une rapidité qu’on n’attends pas de la part d’un humanoïde de cette taille, le jeune chef appuie sur la gachette de son gro’fling et crible de balles les jambes du mékaboss. Un instant passe. Les deux boss s’observent. Ils savent tous les deux qu’ils sont face à un adversaire dangereux. Ghrimrok souffre de ses côtes et Rogikz ne peut plus se déplacer, ses jambes mécaniques bloquées. Malgré tout leur excitation monte. A tel point qu’ils ne sentent même pas la morsure des étincelles qui les blessent de temps a autre. Apres une seconde a se juger l’un-l’autre, le duel reprends, le métal, la chair et l’adrénaline mêlés dans un maelström de violence et de sang. S’étant débarrassés de leurs adversaires, les boys du jeune boss regardent le combat. Ils savent d’instinct qu’ils n’apporteront rien dans un combat opposant de tels monstres. Ghrimrok frappe encore et encore son adversaire. Il est plus fort et plus rapide. Mais l’armure du mékaboss semble impénétrable. Profitant de l’instant d’hésitation de son adversaire, Rogikz, d’un mouvement du tronc, le propulse contre un arbre. Ghrimrok est a terre. Sonné. Le cybork, s’aidant de deux cannes pour se déplacer, le surplombe. Soudain, un grognement aigu aux sonorités stridentes et désagréables se fait entendre, tirant l’ork groggy du brouillard où il stagnait. Il hurle : -« Kifouett !! Mor’zy l’œil ! » D’un bond, le petit amas de griffes, de dents et d’instinct de prédation de jette sur l’armure. En quelques instants il parvient à se faufiler dans une ouverture d’aération, sous la plaque pectorale, malgré toutes les tentatives de Rogikz a l'attraper. Le mékaboss hurle de douleur lorsque le squig d’attaque, frénétique, atteint ses chairs. Ghrimrok en profite pour se saisir de son couteau, un bout de tôle presque plat et aiguisé à la masse, il se jette sur son énorme ennemi et le décapite proprement (enfin, presque...). C’est un des rares moyens de s’assurer, et encore, qu’un ork est bien mort. Essoufflé, le corps douloureux, le jeune boss regarde le cadavre de son ennemi à ses pieds. C’était une bonne bataille. Et il lui presse déjà d’être à la prochaine. Son cri de guerre est repris par les gorges de ses boyz, assemblés autour de lui. -« WHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGH ! » ********************************** Au bout de quelques minutes, Ghrimrok est calmé. La bataille est gagnée et ses combattants se sont bien comportés. Il est content. Mais ça reste des orks et il faut continuellement les surveiller pour qu’ils ne se mettent pas à faire des âneries ou à se battre. Korb est de retour du rocher ou il étai perché avec ses boyz. Ces derniers s’échangent le lourd fardeau que représente le sac de rokett’ avec une solidarité purement orkoïde : ils se débarrassent de la charge en la lançant sur leur camarades, généralement a la tête. Garh’Zed farfouille dans les buissons et grimpe aux arbres pour se faire une tenue « kamo », comme il l’appelle lui-même. Quelques boyz, impressionnés par l’efficacité de la technique du vieil ork, le suivent et essaient de l’imiter. Zagor arrive avec un butin de taille : les trukks de la bande adverse. De plus ils ne sont « presk pa abimés ». Pimiz arrive quelques instants plus tard et, appuyé crânement sur son « lanss’lanss’ », raconte ses exploits a tout le monde. Snass’, fidèle a lui-même, est assis a l’arrière de l’un des véhicules, une bière de champignons a la main, explorant ses poches a la recherche d’une petite dose de squigroïne. Le boss reste fixé quelques instants sur Tark. Il fau dire qu la pauvre créature est encore une fois complètement tétanisée, une épaisse fumée verte lui sortant des oreilles. Son expression heureuse et décérébrée ainsi que ses yeux vides rappellent a Ghrimrok l’escarmouche de la maison dans le désert. Le boss ne comprend toujours pas ce qui arrive à sa nouvelle recrue, et s’en moque totalement, mais trouve cela utile. Les autres boyz se moquent grassement de leur camarade et lui jettent des pierres. Au moins ils ne se battent pas pendant ce temps la. -« Alé band’ de mioch’ ! On s’bouj ! Seu kon mal vou zalé voir Maghuz ou vou la fermé ! Rékupérez ske vou voulé et apré on dégaj’. Y doi pu être tré loin le kanyon. Un boy pousse un glapissement de douleur et le boss remarque les étincelles qui volettent encore dans toutes les directions. - Korb ! Etin moi s’truc ossi. Dit il en montrant le cadavre de son adversaire. - Dakodak chef !»Réponds le brikolo. Joignant le geste a la parole, il se saisit d’une petite masse et assène un puissant coup au niveau de ce qui ressemble au clavier de contrôle de la machine. Dans une dernière pirouette, les mortelles étincelles disparaissent, comme a regret, et laissent les orks préparer leur départ. Hope you enjoyed!! Bembp : yéti qu'a mal au clavier
  13. bembp

    histoire d'ork

    waaaaaaaa un commentationneur!!! bon juste un gros merci a acereth pour son compliment et une petite news.. étant en vacances.. je n'ai pas eu de temps pour moi d'ou le retard pris par lécriture du text... mais bonne nouvelle!! je suis de retour au boulot... donc le projet a repris!! Et ne vous inquiétez pas pour la concentration d'orkitude... elle ne baissera pas héhéhé... a bientot pour un nouveau bourr'piff bembp, yéti au neurone en surchauffe
  14. bembp

    histoire d'ork

    salut a tous bon vu le nombre de lectures je crois ( j'espere:p) que mes textes vous plaisent cela me permet de maintenir ma motivation et meme plus donc je me suis lancé dans l'écriture de la suite qui sera , normalement , pas mal plus longue , avec de l'action , du matoss, de la drogue , du sexe... heuu .. non pas de sexe.. héhéh c'est des orks.. mais j'en viens au sujet de ce post. afin de m'ameliorer dans cet art difficile qu'est l'écriture j'aimerai vos avis et conseils sur ce qui a dajé été fait... afin d'ameliorer la suite. encore merci a tous mes lecteurs et un autre merci d'avance a ceux qui auront le courage de me laisser un post Bye Bembp : Yéti en maraude
  15. bembp

    histoire d'ork

    Bon bah je pensai mettre un petit peu plus de temps ( d'ou mon post précédent) mais une lonnnnngue journée d'ennui au taff m'ont permis d'avancer donc voila, tout chaud, sortant du four, avec un coulis de squigs... la suite!! PARTIE III : On ze rod’ eugaine… La nuit commence doucement à tomber sur la bande d’orks qui se préparent à fêter leur victoire dignement. Ghrimrok passe parmi ses troupes, l’air maussade, et ses boyz, prudents, évitent a tout pris d’attirer son attention. Il s’arrête près d’un feu de camp et les combattants présents se taisent. Un instant passe. La plainte du vent du désert, presque mélancolique et a peine altérée par les insultes et les rots des autres orks, fait écho à la terreur sourde que les boys ressentent face a l’immense peau verte silencieux… En un éclair, la main du boss s’envole et va s’aplatir sur la face de Korb, lui arrachant quelques dents, que les autres orks s’empressent de ramasser. Tout en couvrant le jeunot de baffes et de coups de poings, le nob lui explique la raison de son énervement : -« Lé fling’ sa ser a abatr’ lé zennemi’, pa a fair’ dé déssin sur lé murs ! Ta kompri ? Beugle-t-il. - Aïe… oui ché... Houmpf… boss arré… Aoutch ! Arrété d’taper le fré plu jle jur’. »Geint le pauvre ork a terre. Ghrimrok, calmé, lui donne encore quelques coups de pieds, pour la forme, puis reprends : -« Et il é ou ton pot’ ? Hein ? K’jy fass’ la lesson a lui ossi… - Heuuu…. Chai’ pa tro Quelques secondes et deux ou trois claques plus tard : -« Oké … oké... je kroi ke j’lé vu a koté d’la barak. Il a pa boujé dpui l’cri d’victoir, Boss. » L’énorme ork se retourne et regarde dans la direction indiquée. Effectivement Tark est bien la, debout, immobile, les bras ballants. En regardant de plus près, il peut voir que le jeune indiscipliné a les yeux dans le vague, et le regard encore plus vide que d’ordinaire. Une fine ligne de bave s’écoule de ses lèvres entrouvertes par un large sourire niais. -« Ya kelkun ki lui a tapé d’sus ? Crie le boss - Non chef. Il é kom ça depui la whaaag. On cé pas poukroi. - Lé ptèt poizoné ou un truk du janre. » La solution s’impose aux yeux de Ghrimrok. Il faut empêcher le poison d’atteindre le cerveau. Si cela devait arriver, le jeune ne vaudrait pas mieux qu’un squig. Et le boss n’aime pas la chair d’ork. Pour empêcher la toxine de remonter les veines de son apprenti, il l’attrape par le col de sa tunique et le secoue d’avant en arrière violemment. Au bout de quelques instants, Tark ouvre les yeux et essaie de comprendre ce qui lui arrive. Profitant d’une pause dans le mouvement de son chef, il dit : -« Hooo... Salu boss ! Tiens ?... z’avé un doi. - Mouahahaha ! Ben sur k’jé un doi ! J’en é mem’ pluzieur regard’. Réponds le chef en lui administrant un direct de son colossal poing droit. - Haïgnheuu... Non j’voulé dir… Entr’ lé dan. » Ghrimrok lâche l’ork, qui s’écrase au sol, et commence à se curer les dents à l’aide de l’une de ses griffes sales et trouve effectivement un doigt. Un doigt de digga, sûrement laissé la par son propriétaire durant la bataille. -« Alé dégaj’le mioch’ ! Et si j’te rpran’ a rien fout’ pendan’ un bourr’pif, sé sur toi ke j’vé envoyé kifouett ‘. » Conclut le boss. Content d’avoir tiré les choses au clair, il jette le doigt a quelques snots qui traînent et va voir Ghar’Zed a qui il avait confié le pillage de la zone et des cadavres. Le vieil ork, assis sur le garde boue de l’un des trukks voit son chef arriver et se prépare à la question qu’il va sûrement lui poser. -« Kess’ ki fou la lui ! » Rugit le nob en montrant du doigt Korb qui manipule, sans grandes précautions, plusieurs morceaux de métal. -« Attan boss tu va tou komprand’. Répond le lieutenant. En fèt’ lé diggaz y zétai dan la bikok’. Kan té déssendu ben y son sorti pour attaker. Apré on a pa trouvé gran choz’ sur lé kadavr’ mé dans la barak yavé pluzieur’ gro’fling’. Cé trop lour pour dé diggaz, cé pour sa kil lé zon pas utilizé. - Cé koul ! Répond le boss dans un sourire. Mé kess’ ke cet’ inkaplab’ de raklur de ku de squig fai a bidouyer le trukk ? - j’alé t’eul dir’. Kan il a vu lé zarm’, Korb il a pri un gro’fling’ et il l’a amené ici. Y ma di ki voulé le monter sur le trukk pour kon peuve tirer en roulan. - Hey ! L’mioch ! Tu sai fer’ sa ? - J’kroi boss ! Répond une petite voix sortant d’un amas de tôles et d’étincelles. En tou’ ka je vé éssayer. » Revenu à sa tente, Ghrimrok est satisfait. Il a eu une bonne bataille, un de ses nouveaux boyz semble taillé pour le combat, et un autre est peut être un brikolo. Cela lui ferai faire des économies. Il ne lui reste plus qu’à trouver un rôle à cet abruti de Tark. Le boss tend le bras et attrape un squig juteux dans lequel il mord à pleines dents, puis avale une longue lampée de bière de champignons pour faire descendre le tout. Cette opération répétée en nombre suffisant, le peau verte s’allonge sur sa paillasse, tire sur lui un grand squig fourrure et pose la main sur le manche de son kikoup’. « Just’o ka ou. » Enfin, il s’endort bercé, par les coups de marteau de Korb et les hurlements d’un grot en train de se faire corriger dans le lointain. Les premiers rayons de soleils éclairent les cendres encore fumantes des feux de la veille. Les chacals emportent les restes des derniers cadavres vers leur repaire diurne tandis que les scarabées bousiers finissent d’emporter ce que les sphincters des victimes ont relâché la veille. Ghrimrok sors de sa tente et s’étire. Il laisse l’air tiède pénétrer ses poumons. Les odeurs affluent : la nourriture préparée la veille, la poussière, la poudre, l’huile de vidange et la charogne. Une belle journée s’annonce. Un peu partout dans le campement, des orks sont étalés à même le sol. Ils étaient certainement trop ivres la veille au soir pour chercher à s’allonger dans un endroit confortable. Devant l’un des trukks, le corps recroquevillé de Korb est couvert de plaies et de brûlures. Poussant le jeune ork du pied pour s’assurer de sa survie, l’énorme peau-verte admire le travail effectué par son nouveau brikolo. A la place du bac qui servait de poste de conduite se trouve maintenant une cabine de métal, entièrement fermée et équipée d’une trappe sur le toit ainsi que de grillages pour permettre au pilote de voir la ‘‘route’’. A droite du siège du pilote se trouve maintenant un tabouret qui donne accès aux crosses de commande de gro’fling’ jumelés montés sur un rail circulaire et un pivot permettant au tireur de diriger les canons dans la direction de son choix. Sortant de l’arme, une chaîne de munitions de très gros calibre plonge dans la cabine et se répand sur le sol. Les traces de brûlure du métal donnent l’impression que le brikolo a soudé les tôles au krameur’ mais, malgré tout, l’assemblage semble solide. Peut être même au point de bloquer des projectiles visant le pilote. Satisfait, Ghrimrok fais le tour du campement en distribuant insultes et coups de pieds aux orks endormis. Le lendemain de fête s’annonçait difficile … Les unités de distance étant une notion plus que vague pour un ork, cela fait un « boud’tan » que le sable défile sous leurs roues. Le départ avait été rendu un brin difficile par la gueule de bois de certains boys mais Ghrimrok avait rapidement mis de l’ordre dans tout cela. Ils étaient partis avec tout ce que leur maigre pillage leur avait rapporté. Et maintenant ils foncent vers leurs promesses de richesses et de combats. Le boss lève la tête pour profiter du vent du désert qui s’était rapidement réchauffé après la nuit. Il aperçoit, quelques mètres au dessus de sa troupe, un vol de majestueux akkaros. Ces créatures serpentiformes sont pourvues de grandes ailes couvertes de plumes de couleurs vives : du jaune éclatant, du rouge sang, du bleu profond… Un akkaro adulte pouvant faire jusqu'à quatre mètres d’envergure, les orks les ont d’abord pris pour une menace. Mais ces créatures se nourrissent essentiellement de charogne et ont donc trouvé une place naturelle dans le sillage des bandes d’orks, promesses de nourriture abondante. Le voyage dans le désert est d’une monotonie abrutissante, même pour un ork en pleine décuvée, c’est dire ! Ghrimrok commence a trouver le temps long, et l’envie de se battre, ou au moins de martyriser quelqu’un se fait sentir… Comme répondant à son envie de changement, un cri bestial d’une puissance phénoménale retentit a travers les dunes. -« Konduizé en zigzag si vou voulé pa vou fair’ bouffer ! » Hurle le nob qui, les sens en alerte redoute une autre attaque de requin des sables. Les pilotes s’en donnent a cœur joie, braquant et contrebraquant, projetant des gerbes de sable dans tous les sens. Les boyz, secoués de toutes parts, s’accrochent à ce qu’ils peuvent en se demandant pourquoi – oui, pourquoi ! – Gork et Mork ne leur ont pas accordé la miséricorde de mourir des effets de la boisson qui est en train de se venger de leurs estomacs. Ressemblant aux traces des doigts d’un géant ivre, les sillons laissés par les véhicules, courent dans l’erg sur des kilomètres, et les rugissements retentissent toujours. Quelques instants plus tard, la troupe s’arrête pour regarder ce qui les a poussés à faire ces manœuvres. Dans une cuvette de sable, un jeune squiggoth est harcelé par une meute d’arajis, des créatures insectoïdes munies de huit longues pattes dont quatre sont pourvues de griffes impressionnantes. Leur corps, bien que menu, cache une très grande force et une endurance tout aussi impressionnante. Leur tête, posée sur un cou court et agile, est petite avec de grands yeux a facettes ainsi que de trois paires de mandibules de tailles décroissante. Deux grandes plaques de chitine partent de leurs épaules et se joignent presque en haut du tronc permettant ainsi à l’animal de se protéger la tête. Vivant dans une société matriarcale, les arajis sortent en meutes de dix à quinze individus pour chasser et ramènent ainsi des proies de grande taille. En l’occurrence, la meute a jeté son dévolu sur un petit squiggoth, une variété de grand squigs, celui la faisant à peine sept ou huit mètres de long avec des défenses naissantes plus courtes qu’un bras de boy. Postés a distance respectueuse, la bande d’orks regardent le combat inégal qui s’engage. Les arajis, qui ont fait courir le monstre pour le fatiguer commencent a s’enhardir et lancent, dans un saut, de rapides attaques contre les cotés, espérant éviscérer le squiggoth. L’animal, devant tant de cibles rapides, ne sait ou attaquer et tourne en rond en essayant de se protéger des coupures brûlantes que lui infligent ses infatigables assaillants. Dans un beuglement plaintif, l’énorme squig hurle sa détresse et sa douleur. Les chasseurs sentent la curée proche… Soudain, comme sous l’effet d’un ordre, les arajis se jettent contre les flancs poisseux de sang de leur victime. C’en est trop pour la minuscule cervelle de l’animal qui laisse l’instinct prendre le dessus. Dans un mouvement d’une rapidité incroyable pour une bête de cette taille, le squiggoth balaye sur sa droite d’un mouvement de tête, empalant trois de ses bourreaux, et d’un coup de queue en écrase deux autres. Un dernier assaillant finit ses jours sous les dents de la bête. Leur assaut brisé, les arajis restant rompent le combat et s’en vont en galopant à travers les dunes. Le squiggoth, pour sa part, se dirige d’un pas nonchalant vers les montagnes proches, promesse d’une nourriture quelconque. Le premier ork à sortir de son émerveillement face a une telle débauche de puissance est Korb. Il court vers les cadavres des chasseurs afin de récupérer griffes et plaques de chitine. « Pour’ pluss tar’ ». Ghrimrok, se rappelant des légendes de sa courte jeunesse parlant de squiggoths domestiqués servant de monture au big boss se jure d’en avoir un à lui , un jour. Soudain le silence se fait. Tous les orks, les muscles tendus sentent leur instinct s’agiter et leur excitation monter. Quelque chose va bientôt se passer… Au loin un nuage de poussière… Une bande s’approche.
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    bonjour tout le monde juste une petite annonce pour dire que la suite est en cours d'écriture et devrait arriver sous peu. désolé pour l'attente j'ai été assez pris ces derniers temps. a bientot PS : heuuu j'ai apreçu kke part que le double poste était moyennement apprécié donc pardonnez moi si ce poste en est un.. /mode Grot : On "Patapé.. patapééé.. gniaaaaa...." /mode Grot : OFF
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    Surmotivé par les commentaire sympathiques qui m'ont été laissés. je me suis replongé dans l'écriture de la suite. donc tout de suite : PARTIE II : LE DEPART. Dans un vacarme assourdissant de moteurs et de déflagrations de fling’, la bande quitte la ville pour s’enfoncer dans le désert. L’excitation des combats à venir et l’euphorie de la vitesse se mêlent à l’hilarité provoquée par l’explosion des squigs ayant le malheur de croiser la route des machines lancées à un train d’enfer. Les gerbes de sang vert semblent fêter leur départ. Profitant du vent qui passe dans son squig-cheveux, les orks étant totalement imberbes, Ghrimrok repense à la raison pour laquelle lui et ses boyz filent plein nord a travers les sables et la roche. Quelques jours plus tôt, lors d’un raid, Garh’Zed était revenu avec un bien étrange butin : un ork rendu complètement fou par la solitude, le soleil et le manque de baston. Le boss avait décidé de garder le pauvre hère et de le soigner pour en faire une cible d’entrainement mobile, mais durant ses délires, l’étranger révéla son histoire. Il avait fait partie d’une bande de « kass’kou », un bande d’orks qui n’avaient pas été choisis par des chefs de bande et qui tentaient de regagner leur place dans la société. Et ils étaient prêts à toutes les folies (même pour un ork) pour cela. Lors d’un raid au fond d’un canyon réputé inaccessible, ils avaient découvert l’épave d’un vaisseau spatial en très bon état et surtout, pas encore pillé. Ce qui était la promesse de trouver de grandes richesses et de se faire bien voir des « teknorkrat’ », ces brikolos de génie qui dirigent les travaux sur le space hulk et ont donc tout pouvoir en ville. Malheureusement pour lui, l’étranger, pendant un délire particulièrement violent, avait appelé Ghrimrok « mon pti’ grot en sukr’ ». Puis il a arrêté le kikoup’ de ce dernier avec son crâne. Un accident malencontreux, mais pas si rare dans le monde des orks. Le boss voulait plus d’informations, mais malgré l’affirmation du médiko de la bande qu’il allait « rfout’ toussa en plass’ a l’agrafeuz », l’étranger était mort. -« Broaf… spa grav’. » dit le grand ork avec un sourire. C’avait été une franche partie de rigolade pour toute la bande de voir le médiko se débattre avec sa « super’klouteuz » et réussir à en perdre le contrôle jusqu'à se planter un ergot de métal au milieu du front. C’est depuis ce jour que tout le monde l’appelle Dok Maghuz Troi’zeuil. De bonne humeur, il commence à jouer avec sa hache et à la faire tournoyer au dessus de lui en beuglant. Sa moto frôle une Karpass’, sorte de tortue des sables de deux mètres de diamètre à la carapace servant parfois de combinaison pare-balles à certains grands orks, et son arme toucha la bête. Le moteur vrombissant, la chaine de la gigantesque hache tronçonneuse ripe un instant sur la chitine avant de s’enfoncer profondément, provocant surprise et bonheur chez le chef ork. -« Y c ptet’ pa foutu d’ma gueul’ en fait !! » Dans un dernier cri de joie, il pousse à fond le moteur de sa moto et, recouvrant ses boyz de poussière, fonce dans le désert en riant. Prenant cela pour un ordre les pilotes des trukks appuient sur la pédale d’accélérateur de leurs engins, manquant d’éjecter certains de leurs camarades. Quelques heures plus tard, la troupe s’arrête devant un bâtiment en ruine. Le plus étonnant est que la construction, bien que dévastée, a l’air trop fonctionnelle pour être de conception orkoïde. Ne se posant pas plus de questions que ça, Ghrimrok descends de sa monture de métal et, entendant du bruit dans les décombres, se dit qu’il y a matière à se battre. -« Lé deu preumièr’ zékip vou zinstalé le kamp, Garh’Zed é lé nouvo, vou vné avec moi en essplorassion!! Ezékussion !! Crie le nob. - Oké boss ! » Répondent quelques voix sans entrain. Certains sont déçus de ne pas aller se battre. D’autre redoutent de se retrouver sur le terrain, seuls avec leurs irritables officiers. Le bâtiment étant de taille modeste, le groupe d’orks en font vit le tour. Sans étage excepté un coin, qui servait surement de tour d’observation, la construction est entièrement close, si on exclut une petite porte fermée par un lourd battant d’acier et une ouverture, plus grande, qui descends vers des installations souterraines. Une dizaine de mètres plus loin, perdue dans le sable, se trouve un petit cabanon de béton lui aussi. Les restes d’une faible barrière ressortent ici et la du sable, laissant deviner que la bâtisse était enclose. Le terrain entre les deux constructions est jonché de débris en tous genres, de tas de poutrelles rouillées, de quelques bidons cabossés et troués, d'un muret en ruines ainsi que des restes de ce qui avait été un véhicule… mais il ya longtemps. Les orks commencent à installer les tentes à l’ombre du « bunker » pendant que Ghrimrok commence à descendre pour explorer les souterrains. Une fois leurs yeux habitués à l’obscurité, la fouille ne leur apprend rien. Deux salles successives clairement conçues pour protéger leurs occupants de la chaleur de suivent dans l’obscurité moite. Arrivés au fond, les orks entendent les bruits caractéristiques d’une fusillade. -« Zon intéré a m’en laissé dé bout’ ! Allé les mioch’ ! On va s’batt’ ! » Crie le boss en attrapant le barreau rouillé d’une échelle que son instinct et le besoin de urgent de remonter à la surface lui ont fait trouver . Les cinq orks grimpent à toute vitesse les échelons et débouchent dans la petite casemate de béton aperçue plus tôt. La bataille fait rage en surface. Les orks de Ghrimrok sont aux prises avec une bande de diggas, des créatures semblables aux orks par la silhouette, mais en plus menues et plus fines, avec une peau rose et molle. -« WHAAAAAAAG !! » hurle l’immense peau-verte en fonçant au cœur des combats, son arme crachant la mort à une cadence impressionnante. Les balles sifflent autour de lui et rebondissent sur les anneaux de fer de son long manteau, quelques unes parviennent même à pénétrer la chair de ses bras et de son torse, et il se rappelle alors que les diggas, bien plus faibles que les orks, restent tout de même dangereux en nombre. -« Korb ! Tark ! Zagor ! J’vou z’ékip pa pour rien ! Alor’ batté vou band’ de merd’ de squigz ! » Les trois orks sortent alors de leur cachette pour vider leurs chargeurs sur les positions ennemies. Korb et Tark tirent un peu partout, les vibrations de leurs flingu’ les amusant franchement. Zagor en revanche s’en sort mieux et arrive à abattre un ennemi par chargeur tiré, ce qui est plutôt bien pour un ork. -« J’vé ptet’ en fair’ kekchoz de sui la’… »Marmonne le boss dans un sourire. Enfin, Garh’Zed sort du trou et cours rejoindre son chef. -« Bin t’en a mi du tan !! Rugit le nob. Tu té fai un squig sul’chmin ?? - Désolé Boss. Gémit le second. Ya un baro kassé ki c rtouvé dan ma jamb’. Fallé k’j’l’enlèv et…Houmpf !! Une baffe appuyée de Ghrimrok met fin aux jérémiades du vieil ork. - Ta enkor té jamb’ alor vien tapé du digga sinon c moa ki t’lé koup ! » Profitant de la couverture, toute relative qu’elle est, offerte par les apprentis, les deux officiers sautent par-dessus leur abri et courent, armes levées en direction des diggas. L’explosion toute proche d’une grenade manque de les faire trébucher mais le vieil ork a le pied agile, tandis que le gros ork se rattrape en plantant son Gro’kikoup’ dans le torse du digga le plus proche. S’en suit un carnage impressionnant. Les orks, arrivés au corps a corps, s’en donnent a cœur joie. Ghrimrok tranche, écrase, et tire a bout portant sur les infortunées créatures qui le croisent, à une vitesse telle qu’on le croirait entouré d’un nuage de sang. Il est rejoint par un Zagor surexcité par la perspective du combat, pendant que les deux autres boyz continuent de s’amuser à tirer un peu partout. Le kikoup’ du jeune ork, bien que moins impressionnant que celui de son chef, remplit parfaitement son office. La lourde lame mal aiguisée se levant et retombant sans cesse pour combler le plaisir de se battre de son propriétaire. Garh’Zed est heureux. Comme a chaque fois qu’il se bat, le poids des années semble disparaitre. L’adrénaline et la dopamine inondant ses veines lui redonnent toute l’énergie de sa jeunesse. Au milieu de l’action, Ghrimrok aperçoit du coin de l’œil le canon d’un lance-grenades qui le vise. Dans un mouvement réflexe, il lance sur le servant de l’arme son nouveau squig d’attaque. L’animal, baptisé « kifouètt’ » par son maitre pour des raisons évidentes, se jette, tel une boule de poils, de griffes, de haine et de dents, sur le pauvre combattant et commence à le dévorer. Satisfait, le propriétaire de l’affreuse créature reprend son carnage. Quelques instants plus tard, son énorme hache arrachée par un tir direct d’arme lourde dans son bras, il vidange ses chargeurs sur les assaillants dans un vacarme terrible. Il finit même le combat en tuant ses ennemis à coup de griffes et de dents. La fureur passée, le cri de guerre tonitruant des orks, repris par une quinzaine de gorges, se répercute contre les parois du bâtiment. Une fois les blessures, toutes superficielles au grand dam de Dok Maghuz Troi’zeuil, soignées, les orks finissent d’installer le camp et vont chercher des restes de diggas pour le dîner. Ghrimrok, lui, essaie de mettre de l’ordre dans ses pensées. Il a quelques petites choses à mettre au point dans cette bande. Et vite !
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    merci vince et pour répondre a propos de mon style c'est certainement du au fait que j'ai lu énormément de livres d'héroic fantasy contre assez peu de SF... et ce n'est aps dit que je ne me mette pas un jour a l'HF... et quitte a faire dans les races folkloriques je porte une affection toute particuliere a ces etres sales, vicieux et laches que sont les adorateurs du rat cornu ( surtout que je n'ai presque pas vu de nouvelles portant sur les skavens en me promenant sur le net) merci pour votre soutien... la suite est en cours d'écriture
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    arf !! un com' de ser chas'o benoit ça fait plaisir. et bien ça me motive encore plus pour la suite. comme vous avez pu le voir le décor est planté, l'intrigue arrive bientot, et l'action pas tres loins derriere... mais j'avoue que la le texte est en pause.. je suis sur Toregordabis et non, non, ce n'est pas de la leche a bientot
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    PARTIE I : PREPARATIFS. Ghrimrok descends une avenue de la ville, encombrée, comme il se doit dans une ville ork, d’une quantité inimaginable d’objets tout aussi indéfinissables. Garh’Zed le suis en talochant copieusement les trois nouveaux venus dans la bande, juste pour leur montrer « Ki k’sé l’chef ». Les jeunes orks s’appellent Korb, Tark et Zagor… Le Nob ne leur avait pas demandé mais ils s’étaient fait un devoir de se présenter a lui, qui s’en moquait éperdument En effet il les avait choisis juste parce qu’ils avaient l’air moins stupides que les autres sans être pour autant assez malin pour espérer un jour lui voler sa place. Ils se dirigent vers l’extérieur de la ville, vers les « garaj’ » ou les attendent leurs buggys ainsi que la puissante moto du chef de bande, mis entre les mains du meilleur mékano qu’il connaisse. Malgré cela, il n’arrive pas a être rassuré… il vient toujours des idées «terrib’ » aux mékanos, et il s’inquiète pour son matériel. -« Broaf. Si y’m kass’ mon matoss, j’y kassrai l’sien… pi ses bra’ aussi… » Rassuré par cette pensée Ghrimrok ralentit le pas, au grand soulagement des trois apprentis, et se rappelle qu’il ne peut pas partir comme ça. Il a besoin de fournitures pour survivre au désert et aux autres bandes qui le sillonnent. Le chef ork repense à l’époque où, n’étant pas le boss, il ne s’occupait pas de ça. Mais Morkagh est mort trois mois plus tôt tué par un pork, un quadrupède gras et teigneux de près de deux mètres au garrot. L’ancien chef avait essayé, certainement a cause d’une trop forte dose de squigroïne, de prendre un steak sur l’animal en, oubliant de le tuer. Ghrimrok avait fait voler quelques têtes et était devenu logiquement le chef de la bande. Et maintenant il doit se faire un nom. Garh’Zed botte le fondement des trois apprentis en leur ordonnant de porter l’équipement que son chef est en train d’acheter : tout d’abord une grande quantité de squigs en tous genres : des squigs juteux pour nourrir la troupe, des squigs a fourrure pour les froides nuit du désert, un squig d’attaque, parce que « sa en jett’ », des squigs sacs pour transporter les autres, et enfin quelques squigcotiques, qui donnent la précieuse squigroïne qui permet de retourner au combat avec un bras en moins, de discuter avec Gork ou Mork , ou d’avoir le courage d’aller voir un mediko pour régler le problème du bras en moins.. Il achète aussi une quantité non négligeable de fûts de bière de champignons, ce qui fait gémir les pauvre orks qui voient la une charge impressionnante s’ajouter sur leurs épaules. -« Bwahahaha... lé djeunz… y zaprendron a aimer ça !! » Un peu plus bas dans la rue, Ghrimrok entre dans l’échoppe du brikolo qui fournissait son ancien chef. Il lui accorde la plus grande confiance. Enfin la plus grande confiance que l’on peut accorder à un être qui fabrique des armes a partir de sièges éjectables et des membres bioniques a base de chopines de bière percées. Il lui achète de quoi équiper convenablement des jeunes orks qui débutent dans le combat sans se ruiner pour autant, ainsi qu’une caisse de « bastoss’ » en tout genres. Enfin il se permet de s’équiper, c’est quand même lui le boss. Le flingu’ et le kikoup’ ne lui suffisent plus. Il achète donc un gro’flingu’ a double canon avec « stabilizateur et vizeur ki vize » accompagné d’une immense hache dont le tranchant est remplacé par une chaîne de tronçonneuse rouillée mais parfaitement fonctionnelle. -« Avé sa tu dékoup’ tou’ boss !! Dit le brikolo Ghrimrok y croit moyennement mais elle a l’air suffisamment efficace pour trancher quelqu’un en deux et c’est ce qu’il cherche. -Y’a intéré !! Si el’ s’kass j’revien t’refair’ le krân avec skil en restra ! » Crie-il quand même. En entendant beugler l’énorme créature, tous les grots qui servent d’assistants courent se planquer derrière les tables les outils et les corps de leurs camarades qui ont eu la malchance de participer à une mauvaise expérience du fabricant d’armes. Bien qu’il garde un visage impassible (ou alors il était paralysé a cause d’une explosion…) le brikolo s’était ramassé sur lui-même, craignant qu’une saute d’humeur du gros ork mette fin prématurément a ses « zesspérienss kil a sur l’feu ». -« t’inkiet’ pa boss, jte mentiré pa, té trop un bon clian. » Ghrimrok remue cette information derrière ses imposantes arcades sourcilières puis finit par conclure que ç’est un argument suffisant. Mais la pression était montée… et il faut la faire redescendre. Et pour un ork les solutions ne sont pas nombreuses. Logiquement, il décide de tester son nouveau matériel sur quelques uns des grots présents au grand dam du brikolo qui se demande où il va retrouver des grots qui savent manier une « klé d’troi pouss’ et dmi’ ». Apres la disparition, si on peut dire, d’une douzaine de grots, Ghrimrok ressort de l’échoppe, content de lui, et se dirige, sa troupe sur les talons, vers les portes de la ville. Ils arrivent enfin aux immenses hangars où se repose le reste de la bande ainsi que leur matériel. Les trois apprentis, toujours suivis par un Ghar’Zed intraitable et heureux de l’être, se soulagent de leur chargement dans le trukk le plus proche. Puis ils sont présentés à leurs nouveaux compagnons d’armes qui leurs collent des gifles et des coups de pied amicaux histoire de bien déterminer la hiérarchie, sous le regard inquisiteur mais bienveillant du vieil ork. Laissant ses subordonnés à ce qui ressemble fort a un début de bourre pif, le Nob ork va voir le « jéran » comme se nomme le chef des mékanos, un ork qui n’a aucun talent sinon celui de prendre énormément de dents aux autres orks pour des raisons vaseuses et de s’en tirer en vie. Il passe devant les trois trukk de sa bande ainsi que sa vieille moto de guerre, alignés aussi bien que des orks puissent le faire, et tous peints d’un rouge flamboyant. Un vieux dicton ork dit « tou’ské rouj’ va pluss vit’ ». Enfin il aperçoit un ork gras aux muscles mous, ce qui est très rare dans une société basée sur la loi du plus fort, mais surtout il ressort, propre et vert, au milieu de tous ses subordonnés qui sont noirs d’huile de vidange et de traces d’explosions. -« Nagraz !! Hurle Ghrimrok, Mé trukk y son pré’ ? - Oui mon ga, y son pré. Lui répond le gros ork. Mai’ fau kon kauz. - Heing ? Et d’koi fodré kon kauz ? - Ba sa va etr pluss’ cher ke prévu en fèt. - Koi ? Beugle le boss qui se demande si il ne va pas graisser la chaîne de sa nouvelle hache avec la panse de l’insolent qui lui fait face. Et pourkoua k’sa koutrai pluss’cher ? - T’inkiett’ pa boss. Dit le marchand sentant l’énervement de son « client ». Y fallé kon fass' kekchoz ! On a zieuté tes machines et on a vu k’yavé ke dal’ de kustomizé. Donk on a pozé dé injession en boyeau de squig. Main’nan ça klak tou’. Mais si on lavé pa fé, ba tou les aut’ boss y zoré pensé ke tu te traine en chariott’ a grot. » Imaginant une telle perspective, le boss ne peut que trouver l’amélioration indispensable et paye le prix demandé. Il a, malgré tout, une impression bizarre et Nagraz va se cacher avant qu’il ne comprenne pourquoi. De retour auprès de ses soldats en pleine bagarre de bienvenue, il allonge quelques claques bien senties avant de prendre la parole. -« Ohé les boyz !! Touté pré alor’ ramassé vot’ matoss’ et on va chercher d’la baston !! WHAAAAAAAAAAAG !! - WHAAAAAAAAAG !! Répondent en cœur les boyz » Le orks chargés de piloter les amas de ferrailles roulants motorisés que sont les trukks, enlèvent leurs manteaux et leurs protections pour être plus à l’aise. Ce n’est pas un luxe car les engins sont alimentés à l’éther et le pilotage demande une bonne dose de concentration. Mais les orks aiment l’adrénaline donc être sur un morceau de métal roulant a une vitesse folle totalement hors de contrôle, ils adorent ça. Pour ces pilotes, le premier danger du désert est le sable qui arrive à toute vitesse dans leurs yeux. Ils mettent donc des lunettes faites de fonds de bouteilles de Korka-Cola une boisson très populaire auprès des grots pendant leurs concours de rots. La panoplie du pilote se termine par une paire de mitaine en cuir de bulkar, pour avoir « la klass ‘ ». Ghrimrok lui enfourche son antique moto de guerre. Elle date de l’époque du crash du space hulk ce qui veut dire qu’aucun ork, pas même les rare survivant présents a cette époque la, ne s’en souvient. Faite d’une armature de gros tubes d’acier, la moto tiens sur des roues presque aussi larges qu’un jeune boy. Un moteur ressemblant plus a un cube d’acier avec un ventilateur qu’a autre chose propulse l’engin que n’import qui, mis a part un mékano ork, aurait dit qu’il ne bougerai pas, a cause de son poids. Mais elle bouge cette moto, et vite même, grâce a l’éther utilisé comme carburant. Et, pour ajouter encore un peu au risque que cet engin explose, se trouve, a l’arrière de la selle, une boite de munition qui alimente les deux canons automatiques situés sur les cotés du véhicule. En clair ça va vite, ça tire beaucoup, et ce n’est pas près de se casser… de la construction typiquement ork. -« Alé ! On y va ! » Hurle le boss. Les quatre véhicules démarrent dans un vacarme assourdissant et partent sur les chapeaux de roue, recouvrant les orks restés dans le hangar de sable et de gouttes d’huile brûlantes. Les rares grots et snots ayant survécu à ce traitement se retrouvent pris dans un tapis de fumée noire qui les asphyxie rapidement sous le regard impatient d’un mékano en quête d’un casse croûte.
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    Bonjour je suis tout nouveau sur le fofo masi j'ai eu l'occasion de lire un bon nombre des nouvelles présentes et qui m'ont donné envie de remanier un peu un texte que j'avais dégrossi il ya qqes temps et j'aimerais avoir les avis d'habitués du genre ce texte n'est qu'une introduction servant a deployer un peu l'environnement du personnage l'action se passe dans cas de figure proche (tres [trop?]) de gorkamorka merci pour vos critiques et vos conseils ^ EDIT : voila une compilation du texte jusqu'a l'épisode VIII. Ce lien a une durée de vie limitée donc n'hésitez pas a me MP si il ne marche plus Prologue. Le jeune ork venait de quitter la ravine étroite qu’il suivait depuis des jours pour arriver sur une plaine rocailleuse ou une végétation éparse mais résistante tentait de pousser sous les rayons écrasants des deux soleils. Apres avoir subi les assauts incessants du vent et du sable tout ce temps, sentir une brise tiède et légère en se reposant sous l’ombre des maigres arbres semblait un véritable délice… Ghrimrok était pensif. Son nom lui avait été donné par un bizzarboy, une sorte d’ork mystique qui « koz a Gork é Mork », les brutales divinités de cette race, qui lui avait dit que c’était un nom puissant et que l’attendait une grande destinée. D’où son départ dans l’espoir de se faire embaucher dans l’une des nombreuses bandes d’orks qui sillonnaient cette planète perdue a la recherche de matériel pour reconstruire leur space hulk écrasé. Il partait à la rencontre de son destin L’état du bizzarboy lors de cette rencontre, en revanche, le gênait plus… En effet il n’arrivait pas à savoir si l’étrange personnage était en transe ou tout simplement sous l’emprise des tonnelets de bière de champignons trouvés vides non loin du lieu de leur échange. Il fut tiré de sa rêverie par les pépiements de deux snotlings en pleine dispute. Les deux petites créatures, que l’on trouvait généralement à fouiller les tas d’ordures, lui rappelèrent que la ville n’était pas loin. Le futur combattant se releva et pris la direction de la cité orque et pris la peine de donner un grand coup de pied dans les deux énervantes petites choses qui allèrent s’écraser quelques mètres plus loin en poussant des petits cris aigus qui firent sourire Ghrimrok. Au bout de quelques minutes, il se retrouva enfin aux portes branlantes de ce gigantesque assemblage de bric et de broc que les orks appellent une ville. A peine entré dans la ville, son instinct, un sens très développé chez les orks, lui rappela que les orks grandissent toute leur vie jusqu'à ce qu’ils soient battus par un autre ork… En clair, tout ce qui est plus gros que lui est à éviter et tout ce qui est plus petit est à martyriser. Cette règle, on ne manqua pas de lui rappeler. Plus d’une fois dans les rues de la « ville », des orks aux statures impressionnantes le bousculèrent ou le frappèrent a grands coups de godillots cloutés en éructant un « Dégaj’ avorton » d’une voix qui ne lui permettait pas de répondre. Une fois compris le fait que sa place est dans l’ombre il put atteindre ce qu’il recherchai : la « plass’ du trok ». C’est en ce lieu que toutes les tractations commerciales, si on peu appeler ainsi des échanges de matériel artisanal et de bouts de ferraille négociés a grands « koud’bouls ». Il régnait sur cette place une ambiance typiquement ork. Une cohue hétéroclite d’orks de toutes les tailles, de frêles grots et de minuscules snots qui couraient entre les jambes des deux premiers, discutant, négociant, achetant, se bagarrant pour des sujets tous d’une importance capitale du type : « C’é ki l’calsson de snot ki a bu ma biere de champi ?? », ou encore « Rendé moi mon squig ou j’vou fou touss sur la gueul ». Tout autour de cette place se trouvaient des étalages croulants et sales ou tout se vendait. Les brikolos ventant les mérites de la moindre des armes qu’ils vendaient en disant « ke c le pluss mieu des kustom’ paskya un champ mégazzap de protession ». Les médikos qui, contre quelques dents, la monnaie des orks, vous soignaient. Ce qui revenait généralement a remplacer la partie blessée par une autre, mécanique, généralement conçue par le médikos et fabriquées par le brikolo d’à coté. Le plus étonnant chez ces « guérisseurs » était que leur réputation semblait liée à la quantité de sang maculant leur torse et leur tablier. Un peu plus loin on pouvait voir des éleveurs de squigs, des petites créatures qui selon leur morphologie, très aléatoire d’un animal a l’autre, pouvaient servir a tout : animal d’attaque, lampe de poche, chewing-gum, ou poche a carburant… En continuant, on tombait sur les étalages de nourriture et de boissons, dont la plus populaire semblait être une biere de champignons dont la couleur vert vif ne semblait rebuter personne. Au fond de la place se trouvait ce que cherchait Ghrimrok, la zone ou les chefs de bande viennent recruter le la « chair ‘frèch ». En passant parmi les étalages, le jeune ork s’acheta du matériel pour son futur métier, un « fling’ » que le brikolo lui assura être un « ezempl’ de puissanss et de présizion », un grand couteau de chasse, et une veste de cuir couverte de plaques de métal qui lui assureraient une protection sommaire, donc bien suffisante pour un ork. Il laissa l’artisan au moment ou un ork qui avait manifestement perdu son bras récemment le prenait a partie, apparemment pour une histoire de « gro’fling’pourrav ki march’ pas ». Ghrimrok continua son avancée en évitant les medikos complètement fous qui remuaient leurs « pèle-skalp’ », sorte de gros couteau rouillé qui leur servait a leurs opérations. Il arriva finalement entier devant la petite estrade ou se trouvaient les chefs de bande. Un en particulier attirai son attention. Il dépassait ses voisins d’une bonne tête ce qui en disait long sur son statut social. Sous son grand manteau de toile renforcé de gros anneaux de fer on pouvais distinguer du métal a la place de son torse... il semblait avoir eu la chance de survivre a une confrontation avec une roquette et un mediko. Ghrimrok se demanda laquelle lui faisait le plus peur… Ce Boss, ou Nob comme on les appelle, semblait être craint et respecté, concept qui vont de pair dans la société orkoïde, car en plus d’avoir un torse en métal parfaitement fonctionnel, tout son équipement, bien qu’hétéroclite et fait de tout et surtout n’importe quoi comme celui des autres, avait l’air plus solide, plus puissant,... bref « pluss mieu » que ce que les orks avaient l’habitude de porter. Cela prouvait que même son brikolo habituel ne lui vendait que son meilleur matériel. Quelques minutes passèrent, et bientôt Ghrimrok fut entouré d’autres jeunes orks bien décidés à se faire engager dans la meilleure bande possible. Tous jouaient des coudes, ou donnaient des coups avec leurs poings, leurs pieds ou ceux de leurs camarades trop faibles pour résister à la tension générale, pour se faire remarquer des Nobz. Enfin un Nob s’avança sur l’estrade et pris la parole : -« La ferm’ band’ de grots !! Vous êtes issi passkeu vou voulé devnir des boyz… » Un murmure d’approbation parcourut les jeunes orks. -« Alors z’etes mal !! Ricana le gigantesque ork. Yena ki sron choizi ajourdui… lé autr vou vaudré pu rien !! Vous sré trop minables pour être des vrais Boyz... on voudra plu vou voir ! C clair ? -WHAAAAAAAAG !!! » Crièrent tous les apprentis combattants reprenant le cri de guerre ancestral des orks. Alors commença le ballet des Nobz s’avançant pour beugler sur un jeune ork pour lui donner ses premiers ordres en tant que membre de sa bande, avant de repartir avec les élus rayonnants de fierté. Ghrimrok continuait à observer le boss qu’il avait remarqué en arrivant. Il avait appris par d’autres apprentis boyz que cet ork s’appelait Morkagh et qu’il était l’un des rares à pouvoir porter le titre de big boss tant sa bande était réputée. Le jeune ork se redressa pour se placer tant bien que mal en bonne position pour être vu du boss qui s’avança enfin. Contrairement aux autres, il ne dit pas un mot. Il se contenta de montrer du doigt un jeune ork qui fut pris en charge par celui qui semblait être son aide de camp, puis un autre, puis le doigt du Nob pointa l’ork situé juste devant Ghrimrok. Ce denier, désemparé, sentit son instinct réagir à l’explosion d’adrénaline qui arriva dans ses veines. Vif comme l’éclair, il sortit son fling’ de son holster et administra un violent coup de crosse sur le crâne de l’ork choisi, qui tomba, assommé, avant d’avancer fièrement vers l’aide de camp du big boss, qui le regardait de ses yeux rouges et perçants, mais ne dit rien. Le subordonné de Morkagh s’appelait Garh’Zed, attrapa le jeune boy nouvellement accepté dans la bande et lui dit : -« Ekout’ bien gamin !! Ta d’la chanss qu’eul boss il ème bien lé tet a klak… mé c moué ki vé te former, alor s’tu veu po te r’trouver bouffé par un squig t’a intéré a fer skeuj di !! Cé klair ?? -Oké, Boss !! » Répondit Ghrimrock. -« Ohé, Boss ??... Chef !! Cé not’tour. » Ghrimrock ouvre les yeux et regarde qui a osé l’interrompre dans sa rêverie. C’est Ghar’Zed qui, s’il est trop vieux pour espérer lui voler sa place de chef, est très utile pour son expérience et ses conseils avisés. -« Fau k’zalliez choisir boss. » Répéta le vieil ork à la peau parcheminée. Le jeune chef ork se lève et avance sur l’estrade. Sa bande avait rencontré un requin des sables une semaine plus tôt et il lui faut remplacer trois membres. Et maintenant, c’est lui qui se tient sur l’estrade à regarder les jeunes visages sur lesquels on peut lire l’excitation et l’anxiété. Oui il est content. Content de lui. Il commence son choix. ........................... Edit : Je suis plutot content du nombre de lectures.. mais pas un commentaire?? Kniiiifff.. Mais bon ça n'entame pas (encore ^^) ma motivation donc je m'attaque vaillament au premier vrai chapitre de cette histoire qui va donc etre plsu conséquent que cette introduction. encore merci a mes lecteurs et .. si vous pensez quelque chose.. n'hesitez pas a le dire
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