Aller au contenu
Warhammer Forum
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt

Wilheim Von Carstein

Membres
  • Compteur de contenus

    715
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Wilheim Von Carstein

  1. Voila la suite, désolé pour le laps de temps important. Elle est un peu plus consistante que les morceaux précédents mais si vous n'aimez pas les descriptions, passez votre chemin... Joshua s’était réveillé juste à la fin du rêve. Il ne s’était pas dressé soudainement, le corps couvert de sueur, les yeux hagards, le cœur battant à tout rompre. Non, il avait simplement ouvert les yeux, et la vue qui s’offrait à lui était celle d’un plafond très bas, à quelques centimètres à peine de son visage. La pièce était sombre, aucune lumière ne brillait mais il n’avait pas de problèmes pour voir ce qui l’entourait. Il tourna précautionneusement la tête à gauche et à droite. Les murs et le plafond de l’endroit où il se trouvait étaient bosselés de façon régulière. Les bosses étaient rouges et duveteuses et dans les creux brillaient des petits disques métalliques, bombés et dorés. L’endroit était très étroit, il pouvait à peine s’y tenir allongé, tel qu’il était à présent, mais il ne se sentait pourtant pas oppressé par le confinement. Ses mains étaient croisées sur sa poitrine. Il était vêtu d’une ample toge blanche, ses pieds étaient nus et à sa main droite luisait faiblement un anneau doré, un crâne affublé d’une paire d’ailes de chauve-souris qui s’enroulaient autour de son annulaire. Même s’il se sentait bien dans cet endroit, sa curiosité le poussa à palper les murs, en quête d’une issue. Le plafond se souleva brutalement alors qu’il ne l’avait qu’à peine effleuré. Il bascula sur le coté. Il y eut un bruit, comme celui d’une pelle qui s’enfonce dans la terre. Un bruit sec et granuleux suivi d’un tintement métallique, puis plus rien. Ses yeux voyaient à présent un plafond de pierre, uni, terne et gris, si proche de lui qu’il aurait pu le toucher en tendant les bras. Ses doigts aux longs ongles prirent appui sur le haut des parois bosselées, là où s’appuyait le plafond rouge quelques instants auparavant. Il se redressa doucement, s’asseyant dans l’habitacle, le haut de son crâne effleurant le plafond de pierre. Il regarda de part et d’autre. Le plafond rouge était en fait le couvercle d’une boîte de bois poli, sombre et luisant. Des ferronneries couraient sur les côtés, représentant des roses d’argent aux pétales d’or. Elle était contenue dans une autre boîte, de pierre celle là, dont le fond était rempli de terre. Il en prit une poignée dans le creux de sa main. Elle était sombre et humide, de petites plaques de mousse blafarde et des aiguilles de pin d’un vert profond, presque noir, y étaient disséminées. Joshua la pétrit pensivement au creux de sa main, puis porta ses doigts à son nez. Ce mouvement avait semblé être un réflexe mais à présent, les doigts joints, maculés de terre sous son nez, il n’aurait pas su dire pourquoi il l’avait fait.. Il rejeta la poignée de terre et se mit en devoir de sortir de cet endroit. Alors qu’il cherchait un moyen d’ouvrir la prison de pierre, son regard tomba sur le couvercle de la boîte de bois. Il n’en avait vu que l’intérieur jusqu’à présent. Il était tombé dans la terre et avait basculé sur le côté. Il s’appuyait maintenant sur la paroi de pierre. Les doigts de Joshua se refermèrent sur le bord du couvercle. Son pouce prit appui sur une des bosses rouges de l’intérieur tandis que le bout de ses doigts, cachés par l’arête du couvercle, glissèrent sur une surface lisse et polie avant de rencontrer un petit relief. Il fit basculer le couvercle, de façon à pouvoir en voir l’extérieur. Le petit relief que ses doigts avaient rencontré était une ferronnerie dorée en demi-cylindre qui suivait les contours du couvercle à quelques centimètres du bord. Une longue rose en relief, à la tige droite et argentée et aux larges pétales d’or, occupait la presque totalité de l’enceinte délimitée par la petite butte dorée. Joshua fixa pensivement la rose, ses doigts coururent dessus un moment. Il n’avait jamais vu une telle perfection. La rose semblait tressaillir chaque fois que ses doigts se posaient dessus, imperceptiblement, comme un frisson. Il arracha finalement son regard de la fleur de métal et se remit en quête d’une issue. Il scruta le plafond de pierre, espérant pouvoir y trouver quelque chose car il était certain de ne pas pouvoir déplacer une telle masse sans aucune prise. Son regard s’arrêta sur deux fentes dans la pierre, à la verticale de l’endroit qu’occupait sa tête lorsqu’il était allongé dans la boîte de bois. Les fentes étaient de dimensions suffisantes pour qu’il puisse insérer ses quatre doigts dans chacune d’entre elles. Il se recoucha donc dans la boîte et tendit les bras, inséra ses doigts dans les fentes et tenta de faire glisser la dalle de pierre en poussant vers ses pieds. A son grand étonnement, il y parvint sans peine. La dalle glissa avec un raclement sourd, révélant un nouveau plafond de pierre, beaucoup plus haut que le précédent et orné de clefs de voûte en forme d’écus sur lesquelles étaient peintes des têtes de loup au regard flamboyant. Le rougeoiement de flammes pour l’instant invisibles dansait avec des ombres mouvantes sur ce plafond richement décoré. Lorsque la dalle eut laissé un espace suffisant pour qu’il puisse s’extraire de la boîte, il se glissa prudemment au dehors. La salle était vaste. Le plafond était soutenu par d’imposants piliers ciselés en forme de roses enlacées montant vers la voûte. Les chapiteaux des colonnes étaient ornés de visages grotesques, grimaçants, tirant la langue, une lueur de folie dans leurs froids yeux de pierre qui semblaient le suivre à la lueur des flammes. Joshua compta trois piliers de chaque côté. Les murs latéraux étaient recouverts de pâles fresques représentant des danses macabres : soldats, moines, paysans, nobles, bûcherons, pages, étudiants et tant d’autres y étaient représentés dans une parodie de danse populaire. Dans leurs orbites vides brûlait une flamme et tous souriaient, comme seul un crâne nu peut le faire. La boîte dont il venait de s’extraire trônait sur une estrade de pierre, au centre de la pièce. L’extérieur était tout aussi lisse et uniforme que l’intérieur. Cela donnait une impression de malaise dans cette pièce si richement décorée, comme si cette chose n’y avait pas eu sa place. La pièce était éclairée par quatre braseros, un dans chaque coin. Ils étaient eux aussi artistement sculptés en forme de roses à la vaste corolle emplie d’huile ardente. Sur le mur du fond étaient suspendues deux bannières, de part et d’autre d’une longue rose d’argent et d’or. Sur chaque bannière où aucun pli ne se dessinait, était représenté un homme en robe de bure, dont le capuchon ne renfermait que ténèbres. Sur celle de gauche, les mains de l’homme étaient posées sur le pommeau d’une épée dont la pointe reposait entre les deux bosses formées par ses pieds dans la robe de bure. Sur celle de droite, l’homme tenait ouvert un épais volume à la reliure de cuir épais et aux pages parcheminées. Des fils d’or et d’argent tissaient un réseau complexe de roses derrière chaque homme, strictement identique sur chaque bannière. Joshua se retourna pour faire face au dernier mur, espérant y trouver une issue. Ce dernier était nu, sans aucun ornement. Deux volées de marches se rejoignaient sur un petit palier, à mi-hauteur du mur, devant une petite porte de bois poli mais sans autre ornement qu’une poignée d’argent. Il se dirigeait lentement vers les escaliers et la porte, lorsque la poignée tourna dans un faible grincement. Joshua s’arrêta. La porte s’ouvrit doucement. Bonne lecture, a+
  2. Heu... mes cours de bio sont assez lointains mais il me semble bien que les larmes sont composées de sérum physiologique (lire d'eau salée) Pour Korelion, les "il" succesifs renvoient essentiellement à Joshua. A+
  3. Voila la suite, comme promis. C'est encore assez court, désolé, mais je n'ai pas des masses de temps et je préfère un récit fragmenté mais non pollué par une certaine lassitude à un récit écrit d'un bloc sur lequel j'aurais du mal à me concentrer. Au milieu de la pièce en feu, son corps brisé adossé à un mur éboulé, Joshua se remémora ce qu’avait été son existence pendant les sept derniers siècles, cette parodie de vie qu’il avait menée. Chapitre 1 : Renaissance Tout avait commencé par un sombre rêve dans lequel son esprit semblait s’être égaré et dont il ne pouvait s’échapper. Il vit un corps, allongé sur un froid dallage de pierre éclaboussé de sang. Ce sang qui coulait de profondes blessures que la fine toge de lin et l’épais manteau de voyage du mourant n’avaient pas pu prévenir. Son lourd bâton orné de crânes d’oiseaux et de talismans dorés était brisé entre ses doigts qui ne semblaient de toute façon plus avoir la force de le tenir. Sa joue reposait sur le froid dallage et des gouttes écarlates se détachaient une à une de son nez sur lequel serpentait un filet de sang provenant de son front. Il ne ressentait rien. Il regardait simplement cette pitoyable créature, immobile sur la pierre, la brume qui rampait sur le sol semblait lui tenir lieu de linceul, s’enroulant doucement autour de lui. Il ne voulait pas la voir, il ne la connaissait pas. Mais il ne pouvait en détacher son regard. Son cou ne lui obéissait pas, il ne le sentait même plus. Il ne ressentait rien, pas même le battement de son cœur ou la régulière pulsation de sa respiration. Quelque chose attira son attention. Sur le visage de la créature, quelque chose se mêla au sang qui coulait. Quelque chose de liquide, de transparent, quelque chose qui ne pouvait être qu’une larme. L’être sanglotait doucement. Joshua regarda le coin de la paupière qui n’était pas dissimulée par le nez du mourant. Elle tremblait imperceptiblement. Et du coin de cette paupière naquit une nouvelle larme, petite masse d’eau salée qui grossissait doucement, au rythme de l’agonie. Elle se détacha doucement, sans un bruit et commença à rouler, à escalader l’arrête du nez délicat de la créature. Elle arriva au niveau du filet de sang, ralentit, s’arrêta, frémit un peu avant de disparaître, happée par cette masse rouge et poisseuse. Son regard revint à la paupière de la créature, mais tout mouvement l’avait abandonné. Plus rien ne bougeait. L’imperceptible crispation de douleur qui déformait ses lèvres un instant plus tôt avait disparu. Elle s’en était allée en même temps que sa dernière larme, son dernier soupir, l’étincelle de sa vie. Tout était calme à présent. Joshua sentit comme un soupir dans l’air, la fin d’une intense tension, la fin d’une épreuve difficile. Il ne pouvait toujours pas bouger. Son regard était fixé sur ce corps sans vie. La périphérie de sa vision devenait indistincte, comme si une brume sombre avait commencé à emplir la pièce, se déversant des murs. Elle se répandit rapidement et la dernière chose qu’il vit de la scène fut une goutte de sang se détachant du nez de la créature. Alors que tout disparaissait, il entendit le premier et le dernier son du rêve, le son humide d’une goutte s’écrasant sur la pierre. Alors que la brume semblait gagner son esprit, que ses pensées semblaient disparaître en même temps que le corps de la créature, Joshua fut tout à coup pris d’une certitude. Il ne savait pas pourquoi mais il n’avait jamais été aussi sûr de quelque chose. Ce visage mort était le sien. J'espère que ça vous plait, la suite viendra...plus tard A+
  4. Merci à tous pour vos réponses plutôt encourageantes. J'espère avoir le temps de poster la "suite" dès ce soir. Pour Imperator, il est vrai que j'ai eu un gros doute sur le premier passage dont tu parles. La phrase est un peu tordue et il manque une fin Du style " Lui qui avait toujours cherché à savoir ce que voyaient ses victimes dans leurs derniers instants, lui qui avait plongé son regard dans celui de tant de poupées brisées, un rictus sur le visage, tentant vainement de percevoir quelque chose dans ces yeux exorbités, déjà vitreux, n'y avait jamais rien trouvé " Même si la phrase sonne faux, il me semble tout de même qu'elle est compréhensible : le personnage fait une sorte d'introspection amère (du style "moi qui ait fait ceci-cela, au final je n'ai rien", le "au final je n'ai rien" étant passé sous silence, car assez évident) Il est vrai que tout ce passage est assez flou mais il me semble aussi que les phrases, bien qu'individuellement assez vides de sens, se soutiennent mutuellement. J'essayerai cependant d'y apporter quelques corrections. Merci encore pour vos commentaires, la suite ne devrait pas tarder. A+
  5. Voila un petit récit introductif, assez court, sur lequel j'aimerais avoir vos avis, histoire de savoir si cela vaut le coup que je continue où s'il est préférable pour tout le monde que je retourne à mes chers devoirs Voila la bête : Joshua se sentit glisser vers l’oubli. Les ténèbres l’entouraient et, pour la première fois depuis longtemps, il ressentait quelque chose. Le froid... une sensation de froid qui remontait le long de son bras brisé, qui se déversait depuis la profonde blessure dans son abdomen et des multiples contusions qu’il portait à la tête. Ses lèvres éclatées dessinaient cependant un pâle sourire, ironique et triste ; un sourire de victoire amère ; le sourire d’un homme qui avait dû sacrifier tout ce qui lui était cher pour vaincre. Lui qui avait toujours cherché à savoir ce que voyaient ses victimes dans leurs derniers instants, lui qui avait plongé son regard dans celui de tant de poupées brisées, un rictus sur le visage, tentant vainement de percevoir quelque chose dans ces yeux exorbités, déjà vitreux n’y avait rien vu, rien que son propre reflet, amer et torturé. Comme si, dans leurs derniers instants, ses victimes triomphaient finalement de lui en lui renvoyant cette image, preuve de son propre échec. Comme une lame dans la nuit, quelques gouttes de poison dans un breuvage délicat, comme… A quoi bon tout cela ? Il allait bientôt savoir, ultime récompense avant la chute dans les abysses auxquelles il s’était voué lui-même, au bord desquelles il s’était tenu sans hésitation avant de sauter. Le court fil de sa vie avait été tranché il y a bien longtemps déjà et pourtant il avait continué, il s’était relevé et avait poursuivi sa route, plus fort que jamais. Pendant près de sept siècles, il avait couru le monde, seul, à la recherche de ce qui lui avait été volé, de ce dont on l’avait privé. La quête touchait à sa fin. Il avait réussi. La mort tardait à venir le prendre, à le libérer enfin de cette vie éternelle dont il n’avait jamais voulu. Son regard erra un moment dans la pièce. Le combat y avait laissé de profondes traces. Les tapisseries anciennes étaient déchirées et en feu, les chandeliers et les braseros s’étaient renversés, répandant des braises ardentes sur le plancher marqueté. Les murs noircis étaient enfoncés par endroits, la porte avait volé en éclats et des gravats jonchaient le sol. Les vitraux n’avaient pas supporté les rafales d’énergie magiques qui s’étaient déchaînées dans la pièce. Le clavecin ne ferait plus jamais entendre sa mélodie lancinante. Le miroir… seul le miroir était encore intact mais il était lisse à présent et ne reflétait plus rien, rien que le mur rougeoyant contre lequel Joshua était écroulé. Il ne l’avait pas vaincu, pourquoi donc y aurait-il vu son image ? Il fut pris d’une violente quinte de toux. Quelle étrange sensation pour sa gorge dans laquelle l’air ne circulait plus depuis longtemps. Cela lui rappela les temps anciens, cette époque à laquelle il pouvait encore sentir la caresse réconfortante du soleil sur sa peau, quand apaiser sa soif ne l’obligeait pas à tuer, quand une simple lame ou la maladie auraient pu l’emporter. Mais cette époque était révolue depuis longtemps, morte en même temps que lui. Mais à sa différence, elle avait atteint le calme et l’oubli. Enfin, il allait pouvoir la rejoindre, rejoindre tous ceux qu’il avait occis et jouir du repos auquel il n’avait pas eu droit depuis si longtemps l’esprit tranquille, l’âme en paix, s’il en avait encore eu une. Il s’était vengé, il avait vengé la mort des siens. Tout n’allait pas si mal… Voila, j'attends vos commentaires
  6. Regarde par rapport à l'échelle : 28mm valent environ 1m70 J'ai fait des tours de Siège et des remparts de 20 cm de haut grosso-modo. Si je me souviens bien, ça fait dans les 12 m de haut à l'échelle (j'ai la flemme de faire le calcul, on est en vacances quoi )
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.