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Wilheim Von Carstein

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Tout ce qui a été posté par Wilheim Von Carstein

  1. Wilheim Von Carstein

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    Salut à toi, quelques petites fautes d'inattention : of they stole. Soit She was followed...and then by... Soit The twins followed...and last of all Stephan non? Sinon, le passage est intéressant. Les personnages prennent de la profondeur et l'action débute. Un tout petit bémol cependant, les méchants prennent peut être un peu trop leur temps. Bien sûr, il y a une certaine tension mais je trouve personnellement que, avoir le temps de discuter un moment, de réveiller les jumelles, de les habiller, de récupérer quelques affaires et de prendre la tangente avant même que les méchants n'entrent réellement dans la maison... en plus, ils n'ont pas l'air de vouloir faire dans la dentelle... Ca reste du détail bien sûr, mais je pense que tu pourrais rendre la scène encore plus prenante. Pas de suite avant vendredi? dommage (d'un autre côté, je pourrai me concentrer sur le boulot sans remords ) A+
  2. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Salut à toi, niveau forme : put their cloak and we will be off read Sinon, au niveau fond, un petit moment de calme et de détente bien rendu. L'atmosphère du marché et les comportements des personnages sont très "vrais". L'intrigue commence à se mettre en place, sur un coup de bol certes, mais c'est souvent le cas. Suite! A+
  3. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Salut à toi, désolé pour le retard, les cours ayant repris, j'ai moins de temps pour suivre tes excellents écrits. Quelques remarques de forme sur la fin de Trail of Blood dying EDIT : je l'ai retrouvée : Sinon, commentaire général : c'est très bon. L'action, le sentimental et le côté intrigue policière sont bien dosés et le mélange donne de très bons résultats. Mention spéciale pour la description de l'enfant du chaos et l'expression Only fire will purify this womb of evil, particulièrement bien trouvée Pour le début de Hunted, je n'ai pas relevé de fautes mais je suis passé assez vite. Le début laisse en effet présager du pire pour le gros noble. Au niveau "réalisme" par contre, tes personnages ont des gouts de luxe, parce que que claquer 60 couronnes d'or en 4 jours à 4... ("we go to market tomorrow and play noblewomen") : on sent une certaine insouciance de leur part... je ne sais pas si c'est voulu. En tout cas, cela appelle une suite A+
  4. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    salut à toi, bon au niveau forme, une petite chose ou deux : too... je remarque que c'est une faute qui revient souvent before it ran through him, plutôt, non? hurts Sinon, un passage de suspens très bien mené, ou les persos commencent à douter sérieusement. Le combat contre le magos et ses potes est prenant et on attend de savoir ce qu'est cet enfant... La suite! A+
  5. Salut à tous, tout d'abord, merci pour vos commentaires avisés. J'aimerai d'ailleurs y revenir : Inxi-Huinzi : le passage dont tu parles, c'est celui de la fin? quand les statues commencent à se mouvoir? J'aimerai que tu me donnes un peu plus de précisions sur ce qui te gêne stp, histoire d'y apporter les corrections nécessaires. Korelion : ben... il peut y avoir contraste à partir du moment où les teintes sont différentes. Tu avoueras qu'on voit franchement la différence quand on place une bouteille de rouge à côté d'un pot de ketchup (j'essaye de trouver un exemple qui te soit le plus familier possible ). S'il est vrai que, dans une flamme, la transition se fait de façon très progressive, avec ce dégradé si difficile à obtenir pour nous, pauvres peintres, et bien... heu... voila quoi... le bâtiment à des "allures" de brasier... (bon, je sais, c'est minable comme explication) Donc, voila la suite. Bonne lecture. Luther prononça un mot de pouvoir et un feu violacé naquit dans ses yeux. Mais avant qu’il n’ait eu le temps d’achever l’incantation de son sort, la flamme se dissipa. « Hmm… ça risque de poser quelques problèmes, marmonna-t-il d’un air ennuyé. Joshua ! Ne reste pas là. On ne peut combattre ces créatures. Allons plutôt aider les autres. » Acquiesçant d’un signe de tête, Joshua se rua à l’intérieur à la suite de Luther, évitant de peu la langue de feu que la statue de magma la plus proche cracha dans leur direction. Les vampires refermèrent la porte juste à temps et celle-ci se mit à fumer et à craquer sous l’effet de la chaleur. Ils se trouvaient dans un vaste hall d’entrée au sol ornée d’arabesques de mosaïque écarlate. Deux grandes portes s’élevaient de part et d’autre d’un grand escalier de marbre et de fer forgé en face des vampires et, à leur droite comme à leur gauche, une ouverture menait dans chacune des ailes par un corridor plongé dans l’obscurité. Un fracas assourdissant provenant de l’étage supérieur renseigna les vampires sur la marche à suivre et tous deux se ruèrent vers l’escalier, tandis que des coups sourds commençaient à faire sortir la porte de ses gonds dans leur dos. Grimpant quatre à quatre la première volée de marches droite ils arrivèrent à un large palier orné d’une statue de bronze grandeur nature d’un vieil homme encapuchonné s’appuyant sur un bâton tordu. De part et d’autre de la statue, une volée de marches s’élevait vers le premier étage en une gracieuse courbe. Les vampires en empruntèrent chacun une tandis que les bruits de combat se rapprochaient. Ils arrivèrent au palier carré du premier étage. Il entourait et surplombait la massive cage d’escalier et donnait sur de nombreuses portes. Au sol, un épais tapis d’un rouge profond étouffait le bruit du pas hâtif des vampires, tandis qu’ils se ruaient vers l’escalier menant au second étage qui se trouvait dans leur dos. Au moment où ils l’atteignirent, un fracas en provenance du rez-de-chaussée indiqua que la porte d’entrée venait de céder sous les assauts des golems de magma. Le second escalier s’élevait au-dessus du vide de la cage d’escalier, sans aucun support, fine passerelle de bois reliant le premier et le second étage par une volée droite d’une dizaine de marche. Joshua se pencha par dessus la balustrade pour observer pendant un instant le rez-de-chaussée situé à quelques mètres en contrebas. Vu d’ici, les arabesques de mosaïque dessinaient très nettement une clef enflammée stylisée. Elle rougeoyait maintenant et la lumière qui émanait des sculptures de roche en fusion qui envahissaient désormais le hall ne suffisait pas à expliquer cette illumination. L’appel impatient de Luther et le regard fixe et sans âme que la première créature posa sur lui tirèrent Joshua de ses pensées et il s’empressa de rejoindre Luther en haut des marches. L’escalier donnait sur un étroit corridor, orienté vers l’Ouest et qui faisait un coude vers la gauche au bout de quelques pas. Il était dénué de tout éclairage ou ornement, à l’exception d’un tapis similaire à celui du premier étage. En temps normal, le corridor menait à une petite porte de bois qui donnait sur une vaste bibliothèque poussiéreuse occupant tout le second étage. A l’exception des quatre grandes vitres qui laissaient entrer un flot de lumière, les murs étaient tapissés d’étagères croulant sous le poids de nombreux livres, classés selon leur sujet. La salle était haute de plus de trois mètres et le plafond orné de fresques était littéralement pris d’assaut par les échelles de laiton qui permettaient l’accès aux plus hauts rayonnages. Sur le sol, recouvert d’une épaisse tenture écarlate étaient disposés quelques rares meubles : un secrétaire de très belle facture, quelques chaises, une petite commode. Mais lorsque Luther et Joshua pénétrèrent dans cette salle en franchissant la porte sortie de ses gonds, les vitres avaient volé en éclats et le faible rayonnement de la lune n’aurait pas permis une lecture agréable. Les rayonnages étaient en feu, certains avaient été jetés à bas, vomissant des dizaines d’ouvrages aux reliures de cuir. Les fresques délicates au plafond étaient dévorées par une suie noire et huileuse qui répandait à vue d’œil des tâches hideuses sur ces œuvres d’art. Quelques échelles avaient fondu ou s’étaient déformées sous l’effet de l’intense chaleur. L’épais tapis était roussi dans le meilleur des cas et des trous se formaient ici et là, laissant apparaître le plancher noirci. Les meubles avaient été projetés en tout sens ou basculés sur le côté pour servir de maigre abri. Dans le mur Ouest, à peine visible à travers un rideau de flammes presque blanches, une petite porte donnait sur un escalier en colimaçon. Devant la porte, semblant danser dans les flammes, se tenait une silhouette indistincte, haute et corpulente. Il en émanait une aura de pouvoir brûlant sous la forme de langues de feu qui jaillissaient en direction de l’autre extrémité de la pièce, accompagnées d’un mot de pouvoir prononcé d’une voix de stentor. Là, les membres de l’Ordre de la Rose d’Or tentaient de s’organiser pour vaincre le maître des lieux. Joshua vit du coin de l’œil que Hector était allongé derrière le secrétaire renversé, le corps couvert d’horribles brûlures, dans un état de catalepsie. Non loin, près d’une des fenêtres brisées, Elric et Manndred peinaient pour faire basculer une des étagères murales afin de constituer une sorte de barricade tout en évitant les flammes. Anne et Léonore s’efforçaient d’éteindre les dernières flammèches qui dévoraient les vêtements d’Hector tandis que Marcus et Helena psalmodiaient une incantation, réfugiés derrière la commode calcinée. La silhouette remarqua immédiatement l’entrée des deux vampires et Joshua sentit une volonté puissante tourner son attention dans sa direction. Un crépitement couvrit les paroles du mage avant qu’une énorme boule de feu ne fuse dans la direction des nouveaux arrivants. Arg! j'avoue! je n'ai pas pu m'empêcher de partir dans des descriptions... promis, le prochain passage sera du fight! A+
  6. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Salut à toi, au niveau forme, un petit truc qui me chifonne : Ne faudrait-il pas plutôt dire "what they did"? which nécessite un antécédant bien défini, non? sinon, une petite faute de frappe le h Pour l'instant, c'est la partie "tir au pigeon" de la contre-attaque. Melkar est vraiment un sniper de premier ordre : ça ne doit pas être super facile de recharger une arbalète quand on est coincé dans un arbre! Mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin et il va sans doute galérer un peu pour les 5 derniers (ce qui est une très bonne chose... parce que à 1 contre 14, quand même, on est en droit d'espérer qu'il aura du mal ) Donc une partie agréable à lire, pas franchement flippante dans le sens où le héros ne courre quasiment aucun risque et se contente de flinguer à tour de bras (j'adore tes descriptions très rablésiennes des blessures ), mais la suite sera sans doute beaucoup plus palpitante. A+
  7. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Salut à toi, au niveau forme, deux petites fautes d'inatention : répétition de now on the door Sinon, au niveau du fond, c'est bien écrit et très prenant. On sent le professionalisme des membres de l'Ordre (on se croirait presque dans SWAT ) Un petit bémol cependant : pour l'instant, c'est presque trop facile. Les gardes étaient vingt la veille, ils sont victimes d'un assaut lancé par feu Onima et le lendemain, il n'y a qu'une misérable sentinelle à l'extérieur du bâtiment. Soit c'est un énorme piège, soit les cultistes sont un brin trop confiants... La suite!! A+
  8. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Salut à toi, au niveau forme, deux broutilles : il manque un "he" après la fin de la pensée Comme le groupe est mixte, ce serait plutôt to their position Sinon, côté fond, les membres de l'ordre sont back in business et certains gardes risquent de le sentir passer. C'est un poil court mais très agréable à lire. Le passage de la mort de la sentinelle est particulièrement savoureux (oui oui, je vous assure, tout va bien dans ma tête...) Un tel passage exige une suite dans les plus brefs délais! A+
  9. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Salut à toi, au niveau forme : il doit manquer un she entre had et been. that they couldn't do it Au niveau fond, un très bon passage de transition et d'accalmie entre deux combats. Les sentiments des membres de l'Ordre (leur abattement surtout) sont très bien rendus. Par contre, le professionalisme de l'Ordre en prend un coup... il paraitrait plus logique (au vu des parties précédentes) qu'ils tentent de découvrir un maximum d'indices sur le corps d'Onima, tout en pleurant sa mort, bien sûr. Ils oscillent peut être trop entre deux extrêmes (le full duty et le full sentiments). Mais bon, ça reste de l'ordre du détail. En tout cas, on se demande comment ils pourront être plus impitoyables qu'avant lors du prochain combat. A+
  10. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Salut à toi, pour ce qui est de la forme : deux petites choses : il y a un verbe de trop, là. Soit Something is just wrong, soit Something just isn't right (et encore, j'ai un doute pour la deuxième...) Then Pour ce qui est du fond, c'est un peu court mais toujours aussi agréable à lire. L'accent est mis sur la solidarité à l'intérieur du groupe et sur le caractère mortel des membres de l'Ordre (dans les deux sens du terme ). Une petite chose, cependant : il parraît difficile que l'un des agresseurs parvienne à contourner le phénix pour aller planter Onima. La ruelle doit être étroite et la chaleur intense, non? A moins qu'il ne s'agisse d'une dague ou autre arme de jet. Ce que je veux dire, c'est que la mort d'Onima semble un peu trop brutale : elle incinère sans difficultés trois de ses aggresseurs pour se faire tuer "bêtement" par le dernier (qui doit être un sacré fanatique pour ne pas déjà avoir pris ses jambes à son cou!). Mais bon, c'est du pinaillage. A quand la suite? A+ EDIT : Argh! pris de vitesse par Gemini Dragon!
  11. Salut à tous, voila une suite (ça s'enchaîne assez vite, profitez-en, ça risque de ne pas durer très longtemps ) qui lance l'action. Le fight au prochain épisode! J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture. La demeure du mage était telle que les défunts éclaireurs l’avaient décrite. Entourée par un mur de pierre un peu plus haut qu’un homme, elle se composait d’un bâtiment central, haut de deux étages, flanqué de part et d’autre par deux ailes plus basses. Les murs en avaient été peints d’un rouge sombre et profond qui contrastait avec la teinte plus vive des tuiles qui couvraient les toits gondolés, donnant à l’ensemble l’allure d’un brasier figé. A la jonction entre le bâtiment principal et l’aile ouest se dressait une fine tour. Elle était aveugle hormis pour de larges carreaux noircis, juste sous les corbeaux qui soutenaient le toit. A l’exception de la pièce située en haut de la tour, la bâtisse semblait plongée dans l’obscurité, rubis sombre serti dans un écrin de verdure frémissante. Psalmodiant une incantation rauque, Manndred posa sa main décharnée sur l’imposante serrure de la grille d’entrée. Celle-ci sembla se racornir et rouiller à une vitesse sidérante en produisant un chuintement faible mais désagréable. S’assurant que personne ne les épiait, les vampires pénétrèrent dans le jardin endormi. Une allée de basalte pilé menait à la petite cour que formaient les bâtiments. Les volets fermés ne laissaient échapper aucune lueur, seules les fenêtres de la tour luisaient d’un éclat orangé. Des sculptures tourmentées ornaient la cour. Elles étaient taillées dans une pierre étrange, sombre et parsemée de petits trous. Assez informes, elles faisaient penser à des geysers pétrifiés hauts de deux mètres. Tout autour des bâtiments, le jardin tapissé d’herbe sombre et parsemé de petits arbres soigneusement entretenus était sillonné par un réseau d’allées étroites de pierre volcanique. Une sensation diffuse de magie emplissait les sens de Joshua. Il aperçut plusieurs fois du coin de l’œil de fines fumerolles rouges qui semblaient monter des allées. Il ne savait pas de quel vent de magie il s’agissait mais il lui semblait l’avoir déjà rencontré auparavant. Cependant, comme tous les souvenirs provenant de sa première vie, il ne s’agissait que d’une impression confuse, un vague pressentiment. L’impression de mal-être qui s’emparait parfois de lui commençait à se profiler dans son esprit. L’air était oppressant. Il revit brièvement le visage qui hantait sa conscience dans ces moments, toujours le même. Sa main droite le brûlait et venait ajouter à son inconfort. Les vampires atteignirent le pas de la porte après être passés entre les deux rangées de statues étranges. Elle était taillée dans un bois rouge, peut être du cèdre ou du pin, et ornée de motifs de cuivre qui rappelaient des flammes. Manndred se préparait à faire subir à la serrure le même sort que celle de la grille lorsque Marcus l’interrompit. «-Je sens que cette demeure est protégée par plus qu’une solide porte et une serrure complexe. Le magicien qui demeure ici a dû tisser des enchantements de protection. Restez sur vos gardes. Il ne sera peut être pas possible de s’emparer du codex sans combattre. Joshua et Luther, restez ici, surveillez l’entrée. » Luther parut indigné mais s’exécuta. Joshua n’en était pas sûr, mais il lui semblait que Marcus lui avait lancé un regard en coin tandis qu’il parlait. Avait-il lu le tourment dans ses pensées ? Le Patriarche s’engouffra silencieusement dans la maison, suivi des six autres vampires, tandis que Luther faisait signe à Joshua d’aller se dissimuler dans l’ombre de l’aile est, tandis qu’il faisait de même au pied de l’aile ouest. Joshua, accroupi derrière un tonneau, vit Hector entrer en dernier dans la bâtisse et refermer précautionneusement la porte derrière lui. Le jeune vampire se mit alors à scruter le jardin et la grille, de plus en plus mal à l’aise à la vue des fumerolles rougeâtres. Il lança un coup d’œil vers la silhouette presque invisible de Luther et lui demanda télépathiquement si lui aussi percevait les étranges feux follets. Mais ça n’était pas le cas. Luther suggéra qu’un petit manque de sang pouvait causer ce genre de troubles, mais ça ne ressemblait pas au voile rougeâtre de la soif que Joshua connaissait. Quelques minutes passèrent, lentes et mornes. Joshua essayait de dissiper le trouble grandissant en lui en observant les jeux d’ombre et de lumière que la lune créait sur les feuilles des arbres du jardin lorsque plusieurs évènements s’enchaînèrent rapidement. Le regard de Joshua fut tout d’abord attiré par la grande allée de pierre volcanique, qui sembla littéralement s’embraser comme les légères volutes rouges se transformaient en un violent brasier éthéré. Avant même qu’il ait eu le temps de prévenir Luther de ce fait inquiétant, les vitres et les volets du deuxième étage du corps principal du bâtiment volèrent en éclats, projetant des débris enflammés dans la cour. Une énorme langue de feu jaillit par les ouvertures, éclairant le jardin d’une lueur infernale pendant une fraction de seconde avant de se rétracter à l’intérieur du bâtiment. Pris de court par la tournure des évènements, Joshua resta hébété pendant un bref instant. Quand il reprit ses esprits, les statues en face de lui étaient prises dans un malstrom écarlate. Elles semblèrent rougir et se liquéfier sous l’action des bourrasques. La température s’élevait rapidement et Joshua dut reculer sous l’effet de l’intense chaleur, protégeant ses yeux de la vive lueur qui émanait désormais des statues. La base de la sculpture la plus proche se souleva, se détacha de son socle et dégoulina sur le sol, tel un pied de roche en fusion, en produisant un chuintement suraigu. Les vents de magie tourbillonnaient furieusement à présent. L’air était saturé de magie à l’état pur et crépitait violemment. Dans la masse écarlate de magma qui s’approchait de lui, Joshua vit deux fentes d’un blanc lumineux s’ouvrir. La demi-douzaine de statues s’avançait maintenant d’un pas mal assuré vers les deux vampires. Au-dessus de leurs têtes, des cris s’élevèrent. A+ P.S.: oui, je sais, c'est un peu court...
  12. Remarque très instructive et constructive que je te remercie beaucoup d'avoir faite. C'est vrai que pour l'instant, l'intrigue est assez simple : c'est un peu du porte-monstre-trésor. Mais rassure toi, certains éléments oubliés qui sont apparus au début du texte vont faire basculer la situation... dans peu de temps. L'histoire risque d'être passablement plus longue que ce que j'avais moi même prévu au départ (il faut se rappeler que l'hsitoire est un flash-back et qu'il y a 700 ans à raconter), à moins d'avoir recours à des ellipses assez draconiennes... mais cela risque de donner un côté bâclé à la fin de l'histoire... je verrais au fur et à mesure. En tout cas, merci encore pour vos commentaires. Et pour Inxi-Huinzi : on ne sacrifie pas la grammaire au plaisir des yeux! A+
  13. Wilheim Von Carstein

    Répurgateurs

    Je prends le train en marche. Tout d'abord, bravo pour l'intrigue. Tu maîtrise l'art de distiller l'information de façon à avancer lentement dans l'intrigue tout en conservant un côté passionnant à la chose. Passsons à quelques remarques techniques. Mon anglais est plutôt "scolaire" et il est donc possible que je tique sur des tournures plus "courantes", I beg your pardon, were it to happen. dans la dernière partie : le génitif saxon ('s) ne s'emploie-t-il pas que pour les possesseurs humains, les indications de temps ou de lieux? Il me semble qu'il n'est pas correct gramaticalement d'avoir un possesseur inanimé. sinon, en reprennant à partir de la première : partie I ne manque-t-il pas un covered ou stained après was? partie II Je suppose que tu voulais dire : "comment l'a-t-on trouvée?" How was she found? ou How did it come that she was found? (plus proche de ce que je comprend de l'idée de base) ne conviennent-ils pas mieux (gramaticallement) ne manque-t-il pas un his entre over et left? Ca se dit avec eye? eyelid ne serait-il pas plus correct? ne manque-t-il pas un in avant Order? Partie III Rien à redire ah si! que veut dire conspectus? je ne connais pas... et mon dico non plus... Partie IV figures? features ne serait-il pas plus correct dans ce cas? je suppose que tu parles des traits de son visage? il me semble que ceux-là sont en trop partie V ne doit-on pas utiliser they (plus neutre) pour reprendre someone? ou peut-on, comme tu le fais, utiliser he ou she si le someone renvoit en fait à quelqu'un dont le sexe est connu? go lightly on the fire ne serait-il pas plus correct? partie VI rien à redire partie VII on peut écrire crossbow cross bow? bon, là je pinaille, mais pour une arbalète, ne faut-il pas parler de quarrels (ou de bolts, pour éviter la répétition)? Partie VIII ne manque-t-il pas un thought avant Tar Narden? crazes? ne serait-ce pas plutôt crates? je ne vois pas ce que des manies brisées peuvent vouloir dire... le the est-il correct? et ne serait-ce pas plutôt warrior's back? creature'sbody. Ne manque-t-il pas un verbe avant Ingenham? A moins que blasting backward ait un sens? Je dirais blasting it and throwing Ingenham backwards soit blasting the Mutant and throwing Ingenham backwards. Hem... je suis pas sûr d'être très clair. S'ils sont deux, on utilise Both, non? Heu... pas sûr d'avoir compris là... ne serait-ce pas plutôt he couldn't help feeling sorry for... ou he could but feel sorry. l'utilisation des deux tournures en même temps me semble bizarre... Partie IX possesseur inanimé? the victims of men like you plutôt, non? Partie X my armor fixed, non? il faut qu'il fasse réparer son armure. je ne comprends pas l'usage du per... as ordered by their employer me semble correct... à moins que le per amène une petite nuance quelconque? est-ce que que too bad you were dumb enough to fall for it a le même sens que ce que tu as voulu dire? le so me parraît étrange ici... Partie XI the less troublesome... ne serait-il pas plus correct (grammaticalement)? Argh!! Enfin j'ai fini! Malgré toutes les choses que j'ai relevées (la plupart ayant presque pour unique but d'améliorer mon anglais, je l'avoue ), ne vas pas croire que je n'apprécie pas ton texte! C'est un petit bijou pour l'anglophile (mais pas encore anglophone ) que je suis. Désolé aussi d'avoir mis tout ça d'un bloc. je me doute bien que c'est particulièrement indigeste. Cependant, si j'avais pû être un de tes lecteurs de la première heure, j'aurais sauté sur l'occasion (dommage que j'ai découvert ce texte si tard...) J'espère que je ne me suis pas planté dans la numérotation des parties... Enfin, j'attends la suite avec impatience et te souhaite une bonne continuation. Si la suite est dans la même veine... ça va être super! A+
  14. Juste pour dire que la, je mettrai quand meme au pluriel, ca rend mieux. Et bien non, car ils n'ont qu'un seul esprit chacun. On dirait : leurs mains furent liées mais pas leurs esprits furent liés. Sinon, merci pour ton commentaire et tes encouragements A+
  15. Salut à tous, désolé pour le retard pris dans l'écriture. Voila la suite. J'espère que cela vous plaira. Bonne lecture. Le sang frais avait quelque chose de réconfortant après les épreuves des derniers jours mais les vampires ne s’en délectèrent qu’avec retenue. Abandonner des cadavres exsangues derrière eux aurait attiré l’attention sur eux et les trois brigands leur seraient de toute façon plus utiles vivants que morts. Laissés aux frontières de la mort, leur esprit fut lié à celui de Marcus par un rituel antique. Tandis que ses enfants psalmodiaient, Marcus marqua ses trois esclaves mortels, traçant de ses longs ongles acérés un sceau sanglant dans la chair de leur poitrine avant d’y déposer une goutte de son sang. Les trois brigands se tordirent de douleur, rendus muets par la mort noire qui parcourait désormais leurs veines, leur corps secoués de spasmes tandis que leur esprit était vaincu par la puissance du sang impie. Lorsqu’ils se relevèrent, haletants, leur regard avait quelque chose de terne. Leurs yeux n’étaient pas vitreux, simplement inexpressifs. « Que désirez-vous, Monseigneur ? bredouillèrent-ils à l’unisson. - Rien si ce n’est que vous preniez du repos, pour l’instant, répondit Marcus. Votre tâche ne commencera qu’à l’aube. Il vous faudra alors vous mettre en quête d’un magicien résidant dans la cité. Il devrait être assez âgé et versé dans les chroniques anciennes, elfiques aussi bien que naines. Trouvez l’endroit où il réside et étudiez la disposition des lieux aussi précisément que vous le pourrez. Soyez discrets et efficaces, je ne tolèrerai pas l’échec. Si vous étiez mis en difficulté, ne vous laissez pas prendre vivants. J’attendrai votre retour à la tombée de la nuit à l’entrée des égouts qui se trouve plus bas dans cette rue. Allez maintenant. » Les trois malandrins s’inclinèrent et quittèrent la ruelle après s’être assurés que la voie était libre. Le lien de sang qui les reliait désormais à Marcus en faisait des esclaves dociles, totalement dévoués à leur maître et qui se seraient tranchés la gorge pour peu qu’il leur en eut donné l’ordre. Mais le sceau de sang gravé dans leur chair les désignait clairement comme touchés par les seigneurs mort-vivants ce qui poserait un problème de taille s’ils venaient à être tués ou capturés. Les vampires retournèrent discrètement à l’entrée des égouts où ils se barricadèrent. Marcus avait en effet décidé de ne sortir de l’ombre qu’une fois le magicien débusqué, les vampires et leurs tenues d’une autre époque manquant de discrétion dans la ville grouillant de soldats. La nuit passa sans incidents. Les vampires se reposaient à tour de rôle, recouvrant leurs forces en vue de la journée de veille qui approchait. L’aube vint, faisant poindre ici et là un rayon de lumière dans lequel dansait la poussière. Le tour de garde se poursuivit, deux vampires surveillant les abords tandis que les autres tentaient tant bien que mal de tomber en léthargie, privés de cercueil et d’une épaisse couche de terre entre eux et la lumière brûlante. Le crépuscule vint enfin restaurer les ténèbres. Peu après le naufrage complet du soleil dans l’océan à l’Ouest, les pantins de chair vinrent annoncer le résultat de leurs recherches diurnes. La ville ne contenait que peu de magiciens, leur présence étant dans le meilleur des cas tolérée par le clergé d’Ulric. En questionnant les vieillards, les archivistes et tous ceux dont la mémoire couvrait les trente dernières années, les trois limiers avaient éliminé un à un tous les pratiquants des arcanes trop jeunes, qui n’avaient jamais quitté la cité ou qui ne s’y étaient installés que récemment. Il n’en restait qu’un seul qui aurait pu être le lecteur indélicat des archives naines dont Gromwulf avait parlé. Il s’appelait Dietrich Demlher et habitait un petit manoir dans le cercle intérieur de la cité. Les patrouilles de la garde étaient plus fréquentes dans les beaux quartiers, aussi les trois brigands ne s’étaient pas attardés, de peur que leur comportement paraisse suspect aux yeux des gardes. La propriété était entourée par un mur de pierre taillée qui renfermait un petit jardin et la bâtisse elle-même, fait assez rare dans la cité. La plupart des bâtiments donnaient en effet directement sur la rue et cet espace vert et fermé laissait présager de l’opulence du maître des lieux. Après avoir remercié leurs esclaves en les vidant de leur sang, les vampires dissimulèrent les corps dans l’entrée des égouts. Ils ingurgitèrent un peu de la potion sanguine d’Helena avant de se diriger par groupes de deux ou trois vers la poterne qui donnait accès à la ville haute. Joshua et Luther ouvrirent la marche et arrivèrent devant la porte au bout d’une petite demi-heure. Ses lourds battants étaient renforcés d’acier pâle sur lequel était frappé le loup, symbole de la ville. Elle était gardée par cinq solides soldats dont les hallebardes luisaient d’un faible éclat mordoré à la lueur des braseros de fer noirci. Ils se tenaient de part et d’autre de la poterne, dans de petites salles de garde taillées dans le rempart. Sur ce même rempart, à quelque dix mètres plus haut, une quinzaine de soldats armés de puissants arcs de chasse surveillaient la chaussée en contrebas à travers les meurtrières du chemin de ronde couvert. Deux longues oriflammes tombaient de part et d’autre du bastion, mêlant le bleu sombre, presque invisible dans la nuit, et le blanc immaculé qui étincelait de fils d’or que la douce brise nocturne révélait en faisant ondoyer le tissu à la lueur des flammes. Le sergent se leva à leur approche, quittant le confort de son tabouret près du feu et agrippant le manche de son arme de ses doigts courts et épais. Sous son chapeau bouffant fiché d’une plume rouge, ses yeux d’un gris d’acier dévisagèrent les nouveaux arrivants. Joshua réprima un sourire lorsqu’il perçut les pensées que leur tenue inspirait au garde. «-Bien le bonsoir, messeigneurs, Ulric vous ait en sa garde. Pourrais-je savoir ce qui vous amène dans la ville haute à une telle heure de la nuit ? -Nous rentrons à notre auberge après une soirée… mouvementée, dirons-nous, répondit Luther avec un sourire et un clin d’œil. -Fort bien, répondit le soldat avec un air de connivence. Passez une bonne nuit. » Le sergent à l’épaisse barbe brune fit alors un signe de tête à ses hommes qui s’arc-boutèrent contre la porte. Celle-ci s’ouvrit vers l’intérieur, sans un bruit, révélant un court tunnel dallé qui perçait le rempart. Il était éclairé par des torches qui révélaient les frises polychromatiques usées qui ornaient les pierres. Les deux vampires s’engagèrent dans le tunnel en échangeant un salut muet avec les gardes. Luther se retourna. «-Au fait, sergent, nos amis ne vont sans doute pas tarder à se présenter à vous. Vous les reconnaîtrez sans peine. Pourrez-vous leur dire que nous les attendons à l’auberge je vous prie ? Ils sauront de laquelle je parle. -Oui, monseigneur. Je n’y manquerai pas. -Merci, vous êtes un brave homme. Voilà de quoi égayer votre garde, dit-il en lui donnant une couronne d’or. » Tournant les talons, les deux fois nés remontèrent le tunnel en pente douce et émergèrent sur une petite place d’armes pavée ornée d’une statue en pierre d’Ar-Ulric. A droite et à gauche s’élevaient des bâtiments austères, à deux étages, servant sans doute de casernement à la garde au vu des blasons et des bannières qui en ornaient les porches, et ne laissant que de petites allées courant le long des remparts. En face, les façades faisaient le coin de la place et étaient séparées par une large voie flanquée de rigoles de pierre. La place était déserte et éclairée par des lanternes de bronze forgé placées en haut de mats de bois brut. Les vampires se dirigèrent vers la rue située en face d’eux, le bruit de leur pas étrangement déformé par l’écho que se renvoyaient les bâtiments. Ils allèrent se poster à l’endroit prévu et attendirent. Les autres ne furent pas longs à les rejoindre et, alors que la lune croissait dans le ciel étoilé, éclairant la cité endormie de ses pâles rayons, les vampires se rapprochaient lentement du but de leur voyage. A+
  16. Wilheim Von Carstein

    Tan Ath

    Faut revoir ses classiques, là, un petit "Il était une fois dans l'Ouest" et tout s'éclaircira... Ce sont alors des cache-poussière, le nom est composé et invariable. Sinon, c'est toujours aussi sympathique à lire, bien que le temps qui passe n'arrange pas franchement la compréhension de tes intrigues tortueuses (comme si je pouvais parler, moi!) Attention cependant aux petites erreurs de forme qui font désordre comme : Engoncée ou Engoncés (qui me semble plus correct) et dizaine d'hommes Je te laisse trouver les autres (flemme, quand tu nous tiens) A+
  17. Salut à tous, merci pour vos commentaires, toujours aussi bienvenus! Si la forme de la chose ne vous choque pas, tant mieux. Sinon, en ce qui concerne le fond, qui ne semble pas vous satisfaire, il me semblait logique de nourir un peu les vampires après le voyage et les épreuves dans les souterrains et cela donnait une occasion de décrire un peu la non-vie des vampires. Mais bon, si ça vous semble déplacé, j'le f'rai pu A+
  18. salut à tous, merci tout d'abord pour vos commentaires, les modifications idoines ont été effectuées. Ensuite, désolé pour le retard monstre, entre les oraux et le début des vacances, le récit est un peu passé au second plan. Voici une suite assez courte, dont l'intérêt principal est de présenter les méthodes de chasse des vampires. J'attends vos commentaires car quelque chose me chiffonne dans cette partie mais je manque un peu de recul pour voir quoi. J'espère que vous trouverez Merci d'avance et bonne lecture. La fin du voyage dans les catacombes et les égouts se déroula sans incident. Il leur fallut encore environ une nuit de marche avant d’atteindre la surface et plus ils montaient, plus les égouts s’animaient. De gros rongeurs faisaient résonner les tunnels de bruits de course précipitée, la fange s’écoulait paresseusement dans les canaux de pierre et gargouillait au niveau de grilles rouillées. Mais plus que ces signes de vie, ce fut le retour de cette sensation de gêne si particulière en présence du soleil qui leur indiqua qu’ils touchaient au but. Les quelques mètres d’épaisseur de rocher qui les séparaient du monde de la lumière ne suffisaient plus à la dissiper. Ici et là, la lumière haïe de l’astre perçait les ténèbres, descendant le long des puits d’aération et des grilles des caniveaux. Enfin, ils trouvèrent une courte volée de marches menant à une lourde porte verrouillée. Ils avaient achevé la première étape de leur voyage. Ils attendirent la nuit avant d’émerger silencieusement de leur cachette, telles les ombres gracieuses d’un cauchemar troublant. Ils se trouvaient au fond d’une petite ruelle en cul-de-sac déserte et sombre. Les façades des bâtiments de part et d’autres étaient si rapprochées que seule une fine ligne de ciel était visible. Le temps était couvert et une fine pluie tombait sans discontinuer, faisant chanter les toitures et les pavés. Il n’y avait pas d’autre bruit et si la ville n’avait pas été envahie par la chaleur des vivants, les vampires auraient pu penser qu’elle était déserte. La faim de sang frais les tenaillait à présent et ils quittèrent la ruelle déserte en quête de lieux plus animés où ils pourraient se repaître. La nuit était jeune et ils trouvèrent sans peine une auberge pouilleuse dont la porte entrebâillée laissait échapper un rayon de lumière orangée, des rires, des chants et des effluves de bière. La salle était masquée par la crasse des carreaux et de lourdes tentures. Seuls Joshua et Helena descendirent la courte volée de marches pour entrer dans la salle, les autres allèrent se dissimuler dans une ruelle à quelques pas de là. Après un bref éblouissement dû à la lumière, Joshua put jeter un regard circulaire dans la pièce. Elle était assez grande et bien remplie. Les murs avaient sans doute été chaulés récemment car leur blancheur contrastait fortement avec l’aspect jauni du plafond. Des taches de suie huileuse s’étalaient à la verticale des nombreux chandeliers de bois qui éclairaient la pièce. Les massives poutres de pin brut qui soutenaient l’édifice occupaient les coins de la salle dallée. La majorité de la pièce était occupée par un labyrinthe de chaises et de tables de bois rude entre lesquelles les deux serveuses se frayaient tant bien que mal un chemin. Au fond de la salle, un vieil homme mince vêtu d’un tablier usé se démenait derrière un imposant comptoir de pierre percé d’alvéoles dans lesquelles cuisaient une soupe odorante. Le mur derrière lui était percé d’une ouverture fermée par une simple tenture de drap d’un bleu délavé. La quinzaine de clients fit silence à l’entrée du couple d’aristocrates et posa sur eux un regard inquisiteur. Ils semblaient pour la plupart être des artisans locaux, des hommes trapus aux visages taillés à la serpe dévorés par d’imposantes barbes. Leurs mains calleuses empoignaient des chopes d’étain remplies de bière, sans doute leur unique réconfort après une dure journée de labeur. L’une des serveuses au visage fatigué les fit asseoir près d’un poêle de fonte noircie tandis que les conversations reprenaient petit à petit. Tout en affichant comme lui un dégoût non voilé pour l’endroit, Helena attira l’attention de Joshua sur une tablée de trois hommes à l’air patibulaire d’un imperceptible mouvement de la tête. A l’écart des autres clients, le visage sale et mal rasé, les trois malandrins les fixaient ostensiblement du regard en arborant des sourires édentés. « -Je crois que ceux-là feront l’affaire. » La voix d’Helena avait résonné dans la tête de Joshua et rien, si ce n’est une courte lueur prédatrice dans son regard n’aurait pu prévenir les trois hommes des conséquences funestes de leurs actes. « -Ainsi soit il. » Helena et Joshua feignirent de remarquer l’attention que leur portaient les trois hommes alors que la serveuse leur amenait une écuelle de soupe à chacun. Ils parurent alors devenir nerveux et Helena lançait des regards implorants à Joshua criants de vérité. Il lui prit alors galamment la main et la mena avec une certaine nervosité vers la sortie, s’assurant du coin de l’œil que les trois hommes leur emboîtaient bien le pas. La rue était déserte. Le bruit de pas cadencé d’une patrouille était audible pour les vampires mais elle était loin et leurs poursuivants ne l’entendraient sans doute pas. Ils s’éloignèrent d’un pas rapide, jetant des regards effrayés par-dessus leur épaule. La filature devint une poursuite. Après quelques instants, le couple d’aristocrates, apparemment peu familier du quartier se retrouva pris au piège dans une ruelle sans issue. Les trois brigands ricanèrent en s’approchant de leur proie acculée, tirant leur poignard de leur ceinture. Ils s’arrêtèrent cependant, stupéfaits, lorsque les deux vampires se retournèrent, révélant leur vraie nature. Leur visage avait retrouvé leur pâleur cadavérique lorsque la potion d’Helena avait cessé de faire effet quelques instants plus tôt et au lieu de la peur qu’ils s’attendaient à y lire, les trois mortels ne virent qu’une inextinguible soif dans leurs yeux morts. Des silhouettes sombres semblèrent émerger des murs dans le dos des brigands. A+
  19. Salut à toi, c'est un texte prometteur que tu nous livres là. Tout ce qui avait à être dit sur l'introduction a été dit, je n'y reviendrai donc pas. En ce qui concerne le chapitre I, la description de Neryme est très complète : aussi bien au point de vue de son physique que de sa personnalité. Tycontrel par contre m'a parru un brin faible : la facilité avec laquelle Neryme s'en débarasse est en désaccord avec la vantardise du magicien (et même si les magiciens ont tendance à la mégalomanie, il y a quand même généralement un fond de raison à cela). Le fait même que ses deux golems soient des illusions contribuent également à cette impression bien que l'histoire de la potion qu'il fabrique laisse penser que ça n'est pas un bras cassé, d'où une certaine incohérence de ce personnage, à mon avis (bon, à la limite, comme il meurt ... ) Une autre chose : le ton du récit. Je vais peut être sembler rigide mais je trouve que le côté décalé de la narration nuit un peu à la qualité du texte. Quelques exemples de ce qui me choque un peu : *L'utilisation de notre ami qui, personnellement, me choque un peu * Je ne vois pas du tout un magos parler comme ça, même si ça coïncide plutôt avec l'image que j'ai de Tyconrel (cf paragraphe ci-dessus)Mais bon, ça reste mon avis. En tout cas, j'attends la suite avec impatience (je trouve ce voleur très attachant). Autre chose : j'aime beaucoup ton titre : il est déjà sympa en lui-même et le fait que l'araignée soit la cause de tout lui donne tout son sens et tout son humour. A+
  20. Moi de même Si tu parles du passage où les vampires sont "surpris" par les gargouilles (celui qui commence lorsque Joshua réveille ses compagnons), ça n'est pas un passage d'action (du moins, je ne le conçois pas comme ça) : il clôt le suspens du passage précédent, offre une brève accalmie pendant le voyage avant de faire remonter la tension avec l'arrivée dans la chapelle. En tout cas, c'est comme ça que je le concevais à l'origine. Peut être est-il laborieux et/ou trop long... il faudrait que je le relise à tête reposée. Rien à redire, il me semble que nous sommes plus ou moins d'accords D'un autre côté, le nombre de lecteurs "fidèles" semble assez restreint et je ne peux pas leur demander de remonter le sujet à ma place en postant des commentaires sur un texte qui n'avance pas. Je conçois que ce soit désagrable pour vous de perdre du temps à lire des passages dont l'utilité est discutable, mais ça l'est tout autant pour moi de vous présenter ces mêmes passages (mais malheureusement, c'est inévitable ) Merci! A+
  21. En fait, les vampires ne souffrent généralement pas des effets secondaires de leurs blessures (hémorragies, pertes de conscience, etc.) sauf dans les cas les plus graves grâce à leurs capacités de régénération et de cicatrisation surnaturelles. Cependant, s'ils subissent une blessure mortelle (pour un vampire, s'entend), ils ne peuvent pas régénérer. Dans ce cas, le Stryge a plus ou moins broyé Léa entre ses griffes, ce qui a été fatal à la belle... (j'aurais pas aimé voir l'état de son coeur après ça...) Bon, c'est pas le pieux enfoncé dans le coeur en chantant des litannies mais c'est tout aussi efficace. En espérant t'avoir convaincu (ça n'est après tout que ma façon de voir les choses) A+ Wilheim
  22. Heu... tu parles de Joshua ou du Stryge, là? Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire car le Stryge reste debout lors de l'explosion (donc à priori ce n'est pas de lui dont tu parles vu que tu dis son corps bascule un peu partout ) mais Joshua ne connait l'identité de la victime du Stryge que lorsque Marcus chasse la pousière... ce qui ne coïncide pas avec ta deuxième phrase... Merci pour aperçut A+
  23. En ce qui concerne la mort de Léa, la description des combats et surtout la façon que Joshua a de lancer des regards circulaires dans la pièce me semble indiquer avec une clarté a peu près satisfaisante que Helena reste vers la porte alors que le combat entre les 4 vampires et le Stryge a lieu plutôt vers le milieu de la pièce Je vais essayer de faire un petit schéma et vous me direz si c'est à peu près comme ça que vous le voyiez : Voila la situation telle que j'ai voulu la rendre juste avant l'explosion. Les croix représentent les gargouilles (et celle avec un S à côté, la statue de Shallya) N'hésitez pas à y revenir
  24. Salut à toi, merci de tes commentaires, j'ai apporté les corrections qui s'imposaient. Cependant : Le ces renvoie à cicatrices blafardes. Je comprend ce que tu veux dire mais utiliser un possessif lorsque le posseseur est sa peau squameuse me semble étrange. Confidence pour confidence, je ne comprends pas celle-ci : Bon, je te taquinne, j'ai en effet oublié le en : comme en ombres chinoises... Morbide est correct ici : dans le sens "anormal", "dépravé" (bon, c'est pas le sens principal, certes, mais c'est dans le dico...) Je ne sais pas si j'ai été très clair sur ce point, mais Helena a été projetée à l'opposé du Stryge par l'explosion des fioles contenues dans le sac, tandis que Léa a plutôt été projetée vers le Stryge. Il paraît donc peu probable qu'il traverse la moitié de la pièce pour aller achever Helena qui est déjà hors de combat alors que Léa se trouve à ses pieds et est moins amochée car plus loin du sac lors de l'explosion. Ca donnerait grosso-modo : S <==L BOUM H===> S pour Stryge, L pour Léa, BOUM pour... et H pour Helena Merci et bon courage pour ton oral de français A+
  25. Salut à tous, désolé pour le retard horrible qu'a pris la rédaction de la suite, mais j'ai été pas mal pris par ces fichus concours, et ça n'est pas encore fini. Sinon, pour Jorgar Heise (et les autres aussi d'ailleurs), j'ai modifié la fin du passage précédent. Dites moi ce que vous en pensez maintenant. Pour Iliaron, le caractère des vampires, même s'il est principalement dicté par leur lignée et par leurs actes en tant que vampires, repose également sur leur vie passée, même si ce n'est qu'inconsciemment. Ainsi, je ne perçois pas vraiment l'amour de Luther pour les combats ou la passion d'Helena comme des sentiments au sens où on l'entend d'habitude. Je ne sais pas si c'est vraiment clair mais n'hésite pas à y revenir. En ce qui concerne Marcus, il me semble que montre quand même l'intérêt que ce spectacle fait naître dans son coeur froid de vampire. Mais là aussi, n'hésite pas à y revenir si cette explication ne te satisfait pas. Enfin bon, voila une suite (très courte et dont le but est, je l'avoue, principalement d'éviter que le sujet ne sombre dans le néant). Bonne lecture. Marcus se dégagea de l’étreinte morbide de son adversaire, aspergé par son sang noir qui jaillissait de la profonde blessure. Il se releva lentement et tourna son attention vers Léa tandis que les vampires en état de se déplacer se rassemblaient autour de lui. Leur sœur était toujours figée au sol, mais son visage d’ivoire prenait petit à petit une teinte grise tandis qu’il semblait lentement se faner. Ses longues tresses noires blanchissaient et ses cheveux tombaient sans un bruit dans la mare sombre et maintenant immobile de son sang répandu. Sa peau se racornissait, de profondes rides se creusaient dans sa chair délicate qui se rétractait, laissant apparaître le relief de ses os. Joshua se tourna vers ses compagnons, les implorant du regard, mais leurs visages étaient fermés et il put lire la mort de Léa dans leurs yeux. Il contemplèrent le dessèchement de leur sœur en silence tandis qu’à quelques pas à peine, le corps du Stryge commençait lui aussi à se recroqueviller. Joshua sentit à nouveau le malaise s’emparer de lui alors que le squelette de Léa, maintenant à nu, tombait en poussière dans un bruissement léger et que sa robe déchirée s’affaissait lentement sur le sol. Il regarda ses compagnons, mais leurs yeux étaient baissés. Lorsque tout fut fini, Marcus ordonna qu’on s’occupe de Luther et d’Helena tandis qu’il réunissait les cendres de sa fille et les rassemblait dans une petite boîte de bois marqueté. Alors que Manndred et Léonore s’occupaient des blessés, les autres vampires commencèrent à fouiller l'amoncellement hétéroclite d’objets poussiéreux que le Stryge avait amassé pendant des siècles. Les blessures de Marcus s’étaient refermées sans même qu’il ait besoin de faire usage des arts sombres et il se dirigea immédiatement vers l’alcôve derrière le trône de la bête. Il y disparut tandis que Luther apprenait de la bouche de Léonore la mort de Léa et que Manndred finissait de guérir la chair calcinée d’Helena. Marcus ne réapparut que longtemps après. L’alcôve était en fait assez profonde et se poursuivait en un étroit et court couloir qui menait à la crypte du Stryge. Celle-ci était vide à l’exception d’un imposant sarcophage de pierre contenant un cercueil vermoulu bordé de terre sombre et sèche. Cependant, les parois de pierre étaient couvertes de glyphes, de runes et d’écrits anarchiques. Marcus en avait recopié la totalité pour les étudier ultérieurement. Il pensait que le secret de fabrication des gargouilles était renfermé dedans. Le butin du banni ne recelait que peu d’objets de valeur. Bon nombres étaient de mauvaise facture ou très usés. Ils trouvèrent cependant quelques armes en assez bon état pour être utilisées, quelques bijoux de valeur et une ancienne chronique de Middenheim. Il apparaissait à sa lecture que des tensions religieuses au cœur de la cité avaient poussé les suivants de Shallya à se réfugier dans les catacombes pour fuir les persécutions du clergé d’Ulric. D’après ces écrits, la surface ne devait plus se trouver très loin. Joshua avait fouillé la pièce en quête d’un talisman de Shallya mais n’avait rien trouvé. Après avoir pris un peu de repos, les vampires se remirent en route vers la surface, abandonnant ce lieu maudit où la Confrérie avait subi une perte tragique. A+
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