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Fourberass

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Tout ce qui a été posté par Fourberass

  1. Fourberass

    Ja'rad Guard I

    Cool la suite ! Super la scène de combat, on visualise trés bien l'action, c'est vraiment prenant. Excellent ! Les choses qui fâchent comme d'hab': Omission de "coup" visiblement... "s'écrasa?, j'essaye ... Trois fois rien quoi. En touts cas ce passage est l'un de mes préféré jusqu'a présent: dynamique, fluide, rythmé, bien écrit...Du bonheur quoi ! Vite, vite! La suite!
  2. Fourberass

    Les huit pattes du Destin

    Salut ! Bon, je me devais d'aller taquiner le pressant Inxi-Huinzi et je dois avouer que je n'est pas été deçu par la lecture de son texte. C'est trés agréable à lire et surtout fort bien écrit (j'aime particulièrement le passage du festin de l'araignée au tout début. J'adore aussi la fin, avce le coup du pied qui explose, miam ...). L'intrigue est captivante, enfin tout quoi ... Quelques petites remarques en vrac: "Séjourner"? étonnant comme terme, j'aurais plutôt mit valdinguer s'écraser...Mais peut-être suis-je trop classique ... Résonnance de après, mais je chipote... Voilà, tout ça pour dire que je suis bien fan, et que j'attends la suite qui risque de tarder un peu ... Fourberass, grouille-toi feignasse!!!
  3. Cho les gens ! Merci à tous pour vos encouragements et notemment à Inxi-Huinzi, sans la motivation de qui j'écrirais mes textes à la vitesse d'un escargot asthmatique ... Le pire c'est que non ... Le passage suivant est assez court mais je tenais absolument à le rajouter avant de partir en vacances B) ! Enjoy ! « Comme je vous le dit mesdemoiselles, j’ai chanté à la cour du prince marchand Lorenzo Lupo. J’ai contemplé à Luccini des tentures fabuleuses toutes de soie diaphane et brodées d’or. J’ai parcouru d’immenses galeries bordées de miroirs d’argent et mes pieds ont foulé un sol dallé de marbre rose précieux… » Le flamboyant discours de Lars fut accueillit par un concert de soupirs d’émerveillement et de couinements d’exaltation, prouvant par là même qu’on peut être une femme instruite tout en restant futile. En effet, un groupe de jeunes étudiantes en pâmoison s’était agglutiné autours du beau Lars tel un essaim d’abeilles sur le plus doux des miels. Le barde au sourire charmant et à la verve éclatante tenait sa cour sous un grand pommier dans les vastes jardins de l’université d’Altdorf. Il ne lui avait pas fallut plus de cinq minutes pour réunir autours de lui toutes les jeunes femmes de l’établissement qui se trouvaient à présent sous le charme de son beau visage et de ses histoires à dormir debout, certes, mais tellement fascinantes. Terreur, en voyant cela, avait préféré abandonner le barde, dégoûté par son manque flagrant de succès auprès de la gent féminine… Lars, qui faisait mentalement son choix parmis la horde de jeunes donzelles hystériques, prétexta soudain une affaire urgente qui l’appelait ailleurs pour fausser compagnie aux demoiselles, non sans avoir laissé à celles qui l’intéressaient l’adresse de son auberge. Puis, ignorant les pleurs et les suppliques qui le pressait de rester, il se faufila discrètement derrière une haie d’arbustes fournie. Il se dirigea ensuite vers le fond des jardins non loin des murs d’enceinte de l’université. Une fois assuré que personne ne rôdait dans les parages, il s’installa au pied d’un vieux peuplier et sortit de son sac à dos, son petit carnet de voyage. Il jeta à nouveau un coup d’œil aux environs, puis ouvrit le calepin à l’endroit où Terreur avait interrompue sa séance d’écriture nocturne. Il relut les quelques lignes qu’il avait griffonné à la va-vite et, visiblement content de sa prose, il poussa un profond soupir de satisfaction. « Ha mes amis… », pensa-t-il avec ravissement, « Si avec ça je ne deviens pas riche et célèbre, je veux bien me faire templier de Sigmar… » Il se frotta les mains tel un malfrat se félicitant de son forfait accompli puis repensa avec anxiété à l’incident de la veille au soir : Terreur avait faillit le surprendre et ruiner par la même tous ses espoirs. Si lui ou Herbert posait leurs yeux sur ce document, Lars pouvait dire adieu à son projet grandiose. Il se promis donc d’être plus prudent à l’avenir… Il se saisit alors de sa longue plume d’oie et entreprit de continuer son texte. Pris d’une subite inspiration, il se mit à écrire à toute vitesse, sa plume voltigeant au-dessus des pages parcheminées du carnet. « Génial ! », disait-il à voix haute comme pour se congratuler lui-même, « C’est absolument génial !!!» « Qu’est ce qui est génial ? » Lars sursauta en poussant un cri de frayeur aigu. Il cru que son cœur allait transpercer son torse tant il battait fort dans sa poitrine. Il se retourna vivement et aperçu la silhouette massive de Terreur accoudé contre l’arbre derrière lui et qui reluquait sans vergogne par-dessus l’épaule de Lars. Il n’en croyait pas ses yeux : ce gros tas était-il donc toujours sur ses talons ? Et comment faisait-il pour apparaître dans son dos de façon aussi furtive ? Lars le regarda fixement et cru déceler, l’espace d’un instant, une lueur d’intelligence maligne dans les yeux du guerrier. « Est-ce qu’il fait cela volontairement pour user mes nerfs, ou est-ce juste un gros balourd qui fourre son nez dans mes affaires parce qu’il s’ennuie ? », toutes ces questions se bousculaient soudain dans l’esprit confus de Lars. Puis la voix caverneuse de Terreur l’arracha à ses pensées : « C’est quoi que tu écris ? On peut savoir ?», qu’il s’amusait ou non aux dépends de Lars, Terreur avait maintenant retrouvé son attitude rustre et simpliste. « Je…Je te demande pardon ? », répondit Lars qui ne savait plus trop où il en était. « J’te demande juste ce que tu grattes sur son calepin…J’te croyais en train de trousser la gueuse moi… » Lars déglutit péniblement, son esprit cherchant rapidement une réponse à sa question : « Oui, c’est exact !!! », s’exclama-t-il soudain, « J’avais l’intention d’en emmener une boire un coup en ville, mais comme sa copine te trouvait à son goût, je voulais t’attendre pour y aller…Et comme je ne te trouvais pas, j’étais en train de t’écrire un mot que j’aurais donné à Herbert pour te dire où nous rejoindre… » Lars reprit péniblement son souffle. Il observa avec inquiétude le guerrier qui le toisait d’un œil hagard. Lars se mit à transpirer abondamment en se demandant si Terreur allait gober une excuse pareille. Il le voyait déjà s’emparer vivement de son carnet pour en lire le contenu, et ensuite le réduire en bouillie. Mais soudain l’immense soudard se mit à exploser de son rire puissant et si caractéristique. Lars, sous le coup de la pression, partit à son tour sur un grand rire nerveux qui lui fit monter les larmes aux yeux. C’est là qu’entre deux éclats de rire, Terreur s’exclama soudain : « Tu t’es fait chier pour rien mon vieux, je sais pas lire !!! » Puis il se mit à rire de plus belle. Lars par contre, s’arrêta net, subitement frappé par l’ampleur de la révélation. Pour tout dire, un cet instant, il se sentait terriblement seul… Puis Terreur lui administra une grande claque dans le dos et reprit péniblement tant il riait : « C’est pas grave va ! Allez, on va trouver tes deux gonzesses maintenant !!! » Lars acquiesça d’un faible hochement de tête et emboîta alors le pas au guerrier. Alors qu’ils retournaient vers les bâtiments de l’université, Lars ne put retenir un profond soupir de lassitude…
  4. Merki ! Vu! C'est bon j'ai changé! Harg! Il m'achève !!! Je ne suis pas sur que c'est ce que tu voulais dire mais je tiens à préciser quelque chose: Le carnet dans lequel à écrit Lars n'est pas le livre d'Herbert... Mais je ne pense pas que ce soit ça. Je vais tacher de désépaissir un peu le mystère sur ce carnet pour que le lecteur se sente plus concerné. Néenmoins comme je pars dans le sud demain, ça risque d'être un peu long ... Harg! Je donne raison à Inxi, horreur et putréfaction ...
  5. Fourberass

    Ja'rad Guard I

    Une suite courte mais bien, le texte fourmille toujours de détails qui rende le tout trés crédible, j'adore ! Il y a néenmoins quelques petits défauts (hé, hé, je guette ...): "repondit". Une suggestion, (tu en fais ce que tu veux) j'aurais plutôt mis: "répondit d'une voix fatiguée un serf de l'Astartes..." Oulala!!! C'est lourd cette phrase ... Re proposition (tu en fais toujours ce que tu veux ): La Porte Cadienne n'était effectivement pas un lieu de sérénité... Que dirais-tu de :En orbite permanente? Voilà, c'est tout ! Je sais que je suis chiant à tout vouloir changer mais je ne fais que proposer quelques suggestions dans le but (émminement louable ) d'améliorer tes textes que je trouve excellents ! Vivement la suite !!!
  6. Argh, mais qu'est ce que je suis lent ! Je suis désolé pour cette suite tardive mais j'espère qu'elle vous plaira quand même ... Le lendemain matin , nos trois compagnons se trouvaient assis sur un banc de pierre devant l’entrée de la grande université d’Altdorf où ils avaient donnés rendez-vous la veille à Limnus. Herbert était vraisemblablement inquiet. En effet c’était la première fois qu’il devait enseigner quelque chose à quelqu’un, même si cela risquait d’être un enseignement de polichinelle…Il étreignait fermement son livre : « Faune et flore sauvage dans la région du haut Reik » dont il caressait nerveusement la couverture, comme s’il cherchait un quelconque réconfort dans le toucher doux et lisse du cuir de la couverture. La nervosité d’Herbert n’avait pas échappé à la vigilance de Lars, qui s’amusait du manque de confiance en soi du jeune étudiant. Il se dit que décidément le pauvre Herbert n’avait pas les nerfs solides. Puis le barde retourna son attention vers Terreur assis à sa droite sur le banc de pierre. A moitié réveillé et la gueule enfariné, le guerrier observait d’un œil torve les étudiants qui défilaient devant eux pour se rendre à leurs cours. Lars était soulagé de voir que le guerrier n’avait guère prêté attention à l’incident d’hier soir, et qu’il n’avait même pas daigné en reparler ce matin au petit déjeuner. Soudain, il vit Herbert se lever précipitamment du banc et se raidir en apercevant quelque chose au loin. En effet, Lars aperçut à son tour la silhouette de Limnus qui se dirigeait vers l’université d’un pas empressé. Cette fois-ci il zébrait l’air énergiquement de son index tendu, comme s’il croisait le fer avec quelque puissant adversaire invisible. Tout à son combat imaginaire il percuta un grand et athlétique étudiant au détour d’une haie taillée, et lui fourra son doigt dans l’œil par mégarde. L’étudiant, qui avait faillit se faire éborgner, était visiblement furieux et Limnus avait toutes les peines monde à le calmer malgré ses plus plates excuses et ses courbettes obséquieuses. Quelques instants plus tard, Lars et Terreur ricanèrent discrètement lorsqu’il virent Limnus arriver vers eux avec un impressionnant œil au beurre noir. Ce dernier se rependit en excuses quant à son léger retard mais s’étant cogné la figure dans le coin d’une porte, il avait du passer chez l’apothicaire, etc… Lars le coupa et lui dit joyeusement qu’il n’y avait rien de grave, et que le plus important à présent était de se mettre au travail. Ils se dirigèrent donc tous vers la grande bibliothèque de l’université, temple du savoir et de la quiétude où Herbert et Limnus seraient tranquille pour étudier les mystères de la vie. Notre petit groupe déambulait à présent dans les vastes couloirs de l’université d’Altdorf et faisait visiblement sensation auprès de la populace étudiante. Il est vrai qu’un guerrier de près de deux mètres, un barde au physique ravageur et un petit homme à l’aspect plus que singulier, le tout suivant un jeune homme les bras chargé d’un énorme volume, ne pouvait pas vraiment passer inaperçu. La plupart des élèves de l’établissement étaient des hommes mais on pouvait parfois apercevoir, au détour d’un couloir obscur, un groupe de jolies jeunes filles en robes d’érudit. Bizarrement, c’était plutôt vers ce genre d’élèves que se dirigeait l’attention de Lars et Terreur qui leur adressait des clins d’œil aguicheurs, avec plus ou moins de succès. Finalement, après quelques minutes de recherches, ils finirent par pénétrer dans l’immense bibliothèque, joyaux de l’université d’Altdorf où les ouvrages anciens s’empilaient par milliers sur les immenses étagère de ce sanctuaire de la connaissance. Les hautes fenêtres en arcades diffusaient dans la salle de larges rayons de lumière dans lesquelles voltigeaient des nuages de poussières étincelants. Des senteurs de vieux bois, de parchemins et de renfermé régnaient en ces lieux, ainsi qu’un silence presque religieux qui n’était perturbé que par quelques murmures diffus et les bruits de pas des visiteurs sur le dallage de pierre. Après une courte altercation entre Terreur et la bibliothécaire en chef à propos du silence à respecter en ces lieux, nos trois amis, accompagnés de Limnus, se dirigèrent vers une grande table libre sur laquelle reposaient encore quelques ouvrages, certainement abandonné là par un étudiant négligeant. Herbert, toujours visiblement nerveux, s’installa sur une des chaises et fit signe à Limnus de venir prendre place en face de lui. Le jeune noble empoté, vraisemblablement impressionné par l’endroit où il se trouvait, n’osait desserrer les lèvres de peur qu’une divine punition sortie d’on se sait où ne vienne s’abatte sur lui s’il venait à parler trop fort où toucher quoi que ce soit… Lars vint alors se pencher au-dessus de l’épaule d’Herbert et lui murmura à l’oreille d’une voix réjouie : « Bien, je te laisse avec ton élève et pendant ce temps moi et Terreur allons étudier un peu d’anatomie… » Herbert se mit à grommeler. Il n’était apparemment pas enchanté à l’idée de rester seul avec Limnus. « Ne t’inquiètes pas… », insista Lars, « Tout ce passera bien si tu fais comme je t’ais dit… » « J’ai peur qu’il ne découvre la supercherie… », chuchota Herbert avec appréhension. Lars ne daigna même pas répondre à cette dernière interrogation. Il se contenta de tapoter amicalement l’épaule d’Herbert, puis tourna les talons pour partir à la recherche de "sujets d’études" en compagnie de Terreur. Herbert se retrouva donc seul en compagnie de Limnus. Ce dernier était raide sur sa chaise, de peur visiblement que son dos ne viennent toucher la surface sacrée du dossier. Son regard inexpréssif fixait le vide devant lui et si Herbert ne connaissait pas mieux le personnage, il aurait pu croire que ce dernier était plongé dans une profonde réflexion. Après de longue minutes d’attente dans un silence oppressant, Herbert se décida enfin à briser la glace dans un raclement de gorge sonore. Limnus sursauta soudain, jeta un regard inquiet aux alentours pour vérifier que le bruit n’avait dérangé personne, puis reporta son attention sur Herbert qui prit alors la parole : « Bien…Et si nous nous mettions au travail ? » Limnus, visiblement effrayé par l’ampleur de la tâche, se mit à bredouiller : « Heu…D’accord…mais on commence par quoi ?…Parce que je n’y connais pas grand chose et… » « Ne vous inquiétez pas Limnus…Tout ce que vous devez savoir est consigné dans cet ouvrage ! », déclara Herbert en lui montrant son précieux volume. Limnus plissa les yeux et se mit à lire lentement et à voix basse le titre inscrit sur la couverture : « Faune et flore sauvage dans la région du haut Reik, par le Doktor Zauberlitch, édition des Presses d’Altdorf » Puis, après être resté un instant interloqué, il jeta un regard d’incompréhension vers Herbert : « Vous êtes sur que ça va m’aider à devenir un homme cultivé ça ? » De fines gouttes de sueur perlaient sur le front d’Herbert qui ne s’était jamais sentit aussi mal à l’aise. « Comment ais-je fait pour en être réduit à cela ? », pensa-t-il, « Tromper un pauvre homme en lui faisait croire à une hypothétique connaissance universelle contenu dans un livre d’histoire naturelle ? » Qui plus est c’était le livre que son cher maître, le Doktor Wolfgang Klein, lui avait offert et auquel il avait promis de faire honneur. Etais-ce comme cela qu’il le remerciait ? En reléguant le savoir contenu dans ce précieux ouvrage à du charlatanisme. Pendant un instant, Herbert du se retenir pour ne pas craquer et révéler à Limnus que tout ceci n’était qu’une vaste supercherie visant à le tromper et à lui soutirer de l’or. Mais il se refréna en se disant qu’a présent, lui et ses amis étaient allé trop loin. S’il révélait la vérité maintenant, Limnus serait en droit de porter plainte à la milice et ils finiraient tous les trois en prison. Herbert prit une profonde inspiration puis il reprit sur un ton professoral : « Voyez-vous Limnus, la vie dans la nature est un microcosme : une réplique quasi-exact de notre monde à nous mais transposée dans le règne animal et végétal. Donc si vous comprenez comment fonctionne la nature, vous pourrez en faire de même avec le monde qui nous entoure et notamment la société humaine… » Herbert, tendu comme une corde d’arc elfique, attendit avec anxiété la réaction de son élève. Si l’argument passait, le tour était joué… Limnus, qu’il ait vraiment compris ou non le sens ce cette déclaration, se mit à hocher de la tête en se grattant le menton d’un air pénétré : « Ha ! D’accord, je vois !Qu’est ce que vous êtes malin monsieur Herbert ! », déclara-t-il avec un clin d’œil de connivence. Entre érudits, on se comprends… Herbert se laissa choir sur son siège et poussa un long soupir de soulagement : « Hé ben… », pensa-t-il alors, « Je crois que je me suis vraiment fait du souci pour pas grand chose… » Puis, avec un léger sourire satisfait aux lèvres, il ouvrit son volume et commença à réciter à voix basse: « Bien, prenez une plume et notez Limnus ! Pour commencer, Chapitre premier : De l’importance de la parthénogenèse chez les fougères de la Grand Forêt… »
  7. Fourberass

    La bataille de Batite

    Salut ! Tout s'explique ! Quelle modestie ! Moi je trouve cela pas mal, même si un peu court pour pouvoir réellement juger de la continuité. En tout cas le personnage de Nahsissar m'est toujours aussi sympathique ! Continu comme ça Tano, et n'hésite pas à distiller ton propre style dans le récit tant que ça ne dénature pas le fond du texte. Mais je sais que tu ne le feras pas ...
  8. Fourberass

    Répurgateurs

    Salut ! Hum, voilà un bon texte qui m'aura permis de réviser mon anglais défficient ... Pour ce qui est de la forme, je ne permettrais pas trop de critiquer, n'étant pas encore (ca va venir ...)un expert de la langue de Moli...euh, Shakespear . Pour ce qui est du fond, l'intrigue est passionante et nous tiens en haleine, j'aime beaucoup ! Bonne chance pour la suite !!! Glory to Tzeentch, now and forever...
  9. C'était un peu fait exprès ...T'inquiètes je t'ais réservé des droits d'auteur !!! Fourberass, content de son coup B) ...
  10. Et tu n'es pas prêt de la comprendre, car cette scène s'inscrit dans une histoire sur le long terme. L'auteur se comprends et c'est déjà ça ! Sort de derrière ton écran et viens me le dire en face !!!
  11. Merci à tous pour vos encouragements, ça fait bien plaisir ! Voici donc (après une attente interminablement longue ...), la suite ... Le soir même Lars, Herbert et Terreur se trouvaient attablés tous les trois autours d’un festin de sanglier rôti, dans la salle commune de l’auberge du Cochon pendu. Ils étaient d’autant plus heureux de se rassasier que le repas était offert par l’avance que Limnus avait insisté pour leur verser en récompenses de services rendues. Après un quart d’heure de jérémiades et de remerciements, ils avaient réussit à se débarrasser de l’encombrant jeune noble, puis avait fait le tour de la ville pour trouver une auberge disposant de chambres libres. Ce n’avait pas été chose aisée à cause de la foire aux champignons qui attirait toujours énormément de gens en ville, mais après une heure de recherche ils avaient enfin pu dénicher un établissement non complet et surtout, convenable… A présent, après la journée qu’ils venaient de passer, ils n’aspiraient à rien d’autre qu’un bon repas, une chopine et un lit moelleux pour se reposer. Heureusement pour eux, l’auberge du Cochon pendue disposait de tout le confort nécessaire en plus de jolies serveuses et d’une ambiance chaleureuse. Au fond de la vaste salle trônait une énorme cheminée dans laquelle brûlait un considérable tas de bûches et qui diffusait dans toute la pièce une agréable chaleur. De nombreux clients et toute une ribambelle de gamins s’était rassemblés près de l’âtre pour écouter les histoires d’un vieux conteur à la longue barbe blanche. Dans un coin de la taverne, une demi-douzaine de nains à l’aspect bourru, grommelaient entre eux autours d’énormes pintes de bières des montagnes du bord du monde. A la table voisine, un groupe d’ouvriers passablement éméchés jouaient aux cartes leur paye de la journée, tout en reluquant les serveuses du coin de l’œil et en échangeant des commentaires graveleux. C’est au milieu de cette sympathique ambiance que notre petit groupe de joyeux drilles, festoyaient et méditaient leur plan d’action du lendemain. En effet, ils avaient donné rendez-vous à Limnus dès le lendemain à l’aube et si la journée d’aujourd’hui s’était bien déroulée, ils devaient encore s’assurer que tout irait bien lors de la prochaine étape… « Bon, Herbert, se sera à toi d’assurer la prochaine étape… », déclara Lars d’un air détaché alors qu’il sirotait sa choppe de bière. « Moi !?! Pourquoi moi ? », s’insurgea Herbert qui ne se résolvait toujours pas à tromper lui-même ce pauvre Limnus. « Parce que nous avons tiré à la courte paille avec Terreur et tu as eu la plus courte, c’est logique… », rétorqua le barde avec un petit sourire narquois. « Et j’étais où moi lorsque vous avez tiré à la courte paille ? », répliqua Herbert d’un air mécontent. « Ho c’est bon !!! Tu vas pas faire ton bébé, non !?! », rugit furieusement Terreur. Herbert, qui ne supportait pas les confrontations, finit par céder mais se mit à grommeler dans la mousse de sa bière. « Bien, je disais donc demain tu prends charge notre bon Limnus et dans le courant de la journée tu fais de lui un homme érudit… », continua Lars d’un air désinvolte. « Oui, je pense qu’une journée ne sera pas de trop pour lui inculquer la science universelle… », répondit Herbert d’un ton sardonique. « Je ne te demandes pas de faire de lui un homme de science, il faut juste qu’a la fin de la journée il se sente plus intelligent… », rétorqua Lars d’une voix agacée. « C’est sur que ça va pas être une mince affaire !!! », ajouta Terreur qui explosa d’un rire rauque résonnant dans toute la salle commune de la taverne. Une fois que tous les consommateurs eurent reportés leurs regards ailleurs, Herbert se pencha vers Lars et reprit : « Le problème c’est que mon domaine de prédilection, c’est les sciences naturelles. Alors à part la reproduction des batraciens dans les étangs de la Drakwald… » « Mon bon Herbert, tout est une question de mise en scène. Tout dépends de la façon dont tu présentes les informations. », expliqua posément Lars, « Il suffit qu’il ait l’impression que ce que tu lui enseigne est d’une importance primordiale et c’est dans la poche !!! » « Hum, c’est facile pour toi qui est un acteur et un arnaqueur de première », se renfrogna Herbert, « Mais moi je ne suis pas doué pour tromper les gens, d’autant plus que je n’en ais pas une folle envie… » « Tu préférerais retourner voir Fraü Albretch pour lui rendre ses bijoux ?… », demanda Terreur avec un grand sourire narquois. Herbert finit sa bière d’un seul trait puis se leva d’un air calme et posé : « Bon la journée risque d’être longue demain, si on allait se coucher ? » Une heure plus tard toute la petite troupe dormait d’un profond sommeil, confinée dans l’obscurité d’une petite chambre du premier étage de l’auberge du Cochon pendu. Toute ? Non, car à la faveur de l’obscurité, Lars se redressa sur son lit et jeta un regard furtif aux alentours. Herbert dormait paisiblement dans le lit d’en face. Terreur, vautré sur un matelas à même le sol, ronflait à en faire trembler les fondations tout en étreignant fermement son épée à deux mains comme l’aurait fait un enfant avec un ours en peluche. Lars, encore en chemise de nuit, quitta discrètement son lit comme il l’avait fait de nombreuses fois en abandonnant hâtivement des jeunes filles assoupies au milieu de la nuit. Avec la subtilité d’un félin, il se dirigea sans un bruit vers la petite table de bois qui occupait le nord-est coin de la chambre. Il trouva, entassé à côté du meuble, les sacs de voyages de la bande dans l’un desquels il se mit à fouiller discrètement. Quelques instants plus tard il en sortit un petit carnet de voyage, une plume et une fiole d’encre noir. Il disposa le tout sur la table et sous la pâle clarté lunaire qui se diffusait à travers la fenêtre toute proche, il se mit à griffonner rapidement quelques lignes de peur d’être surpris. La langue en coin et la sueur au front, il alignait les mots avec une satisfaction manifeste, une lueur étrange brillant au fond de ses yeux. Lorsque soudain… « Et, mais qu’est ce que tu fous là toi ?!? », demanda Terreur d’une voix gutturale. Lars sursauta soudain en poussant un cri de stupeur étouffé. Il se retourna vivement et aperçut l’énorme silhouette de Terreur qui s’était discrètement glissé dans son dos. Car en effet, si Lars possédait un indéniable talent pour se faufiler discrètement dans les ombres, des années de vie dans l’armée avaient octroyées à Terreur un sixième sens pour repérer les rôdeurs nocturnes, même en dormant profondément. Dans la lueur blafarde de la lune, le guerrier avait une apparence des plus inquiétante : Sa peau était d’une pâleur cadavérique et ses yeux bouffis laissait presque douter qu’il était vraiment éveillé. Le plus inquiétant restait l’énorme lame qu’il tenait à la main et qui brillait doucement sous la faible clarté de l’astre lunaire. Lars fut soudain prit d’une profonde angoisse et se demanda si en cet instant, Terreur n’allait tout simplement pas l’abattre d’un revers de lame pour l’avoir surpris debout en pleine nuit… « On peut savoir ce que tu fais ? », insista Terreur avec une voix d’outre-tombe. « Rien, rien je t’assure ! Va donc te rendormir… », répondit Lars en dissimulant le cahier derrière son dos. Le guerrier, qui ne bougeait pas d’un pouce, ne semblait pas convaincu par son explication. Lars réfléchit à toute vitesse, puis reprit : « En fait, je faisais les comptes pour m’assurer que le partage du butin était équitable ! Pas facile de diviser deux cents par trois…Mais tout va bien rassure-toi, le compte est bon… » Terreur acquiesça d’un signe de tête, lui qui savait à peine compter jusqu'à vingt : « Je suis pas très bon en calcul mental. Pour ce genre de choses, je te laisse faire… » Puis, sans demander son reste, il fit demi-tour et retourna vers sa couche d’un pas pesant. On aurait presque put croire qu’il était somnambule. Lars poussa un profond soupir de soulagement puis rangea discrètement le petit carnet dans le sac. Puis il retourna rapidement se glisser dans ses draps, s’abandonnant tranquillement aux doux bras de la déesse Morphée… Toute la nuit il rêva d’or et de jolies filles…
  12. Fourberass

    La bataille de Batite

    Salut ! Il est bon ce texte, trés bon même !!! J'adore, l'ambiance est bien sombre, c'est bien apocalyptique, enfin tout ce que j'aime quoi !!! Aïeuh !!! C'est quoi ce favoritisme, est-ce qu'il m'aide à finir mes textes le Tano !?! Fourberass, qui aimerais bien un coup de mains pour tout finir ...
  13. Tu me cherches toi !?! Sinon, merci beaucoup pour tes critiques et tes encouragements, ça fait chaud au coeur merci ! Cinq minutes plus tard, Herbert revenait nonchalamment dans la clairière ou l’attendait le reste du groupe. Il se dirigea alors vers Lars qui lui murmura à l’oreille : « C’est bon ? Ils sont toujours là ? » « Oui, oui c’est bon. Mais tu es sur qu’il ne se rendra compte de rien ? », demanda Herbert qui n’était vraiment pas convaincu par le déroulement des évènements. « Ne t’inquiètes pas…L’important et qu’il ait l’impression d’avoir triomphé de l’ennemi. Tout dépend de l’interprétation… », répondit Lars d’un air dégagé. Puis le barde se tourna vers Limnus et s’adressa à lui d’un ton enjoué. « Mon cher Limnus, c’est votre jour de chance ! Herbert vient de m’informer que de redoutables adversaires résidaient dans la clairière voisine ! Une chance pour vous de faire la démonstration de vos talents ! » Limnus, le front suant et les jambes tremblantes, ne semblait visiblement pas à son aise : « Pas trop redoutable j’espère ? Ce n’est que mon premier combat et… » « Mais ne vous faîtes pas de souci, tout se passera bien ! Allez en avant ! Le soleil va bientôt se coucher et nous n’avons plus de temps à perdre ! », Lars semblait, lui, plus qu’enthousiaste. La petite troupe se mit donc en route. Limnus, qui traînait légèrement à l’arrière du groupe, fut vite remit dans le droit chemin sous les instances de Terreur qui le menaçait d’un bon coup de pied aux fesses. Quelques minutes plus tard nos quatre compagnons se trouvaient donc en embuscade dans les fourrées qui bordaient une nouvelle clairière, plus sombre que la précédente. A l’entrée d’une petite grotte qui occupait le sommet d’un monticule de terre au milieu de la clairière, s’ébattait une bande de petites créatures humanoïdes verdâtres. Ces immondes petites bestioles aux yeux jaunâtres et aux grandes oreilles pointues, se battaient entre elles à grands coups de champignons vénéneux en poussant de minuscules cris d’hystérie. On entendit soudain le bruit de la main de Terreur claquant sur son front puissant. Puis le guerrier vint murmurer à l’oreille de Lars : « C’est ça les redoutables adversaires que tu veux lui faire affronter : Un troupeau de Snotlings !!! » « Et bien quoi ? », répondit malicieusement Lars, « Ce sont des adversaires à sa mesure… » Herbert se dit en son fort intérieur que même lui pourrait battre d’aussi pitoyables créatures. Puis il constata avec surprise que Limnus se rongeait les ongles avec appréhension à la vue de ces petites créatures vertes. Il n’y avait donc aucune limite à sa couardise ? « Mais…qu’est ce que c’est que... que ces horreurs ?!? », balbutia-t-il confusément. « Des Snotlings !!! », déclara Lars triomphalement, « Ne vous fiez pas à leur petite taille et à leur aspect ridicule car se sont des créatures dangereuses et retorses ! Mais quelqu’un d’aussi valeureux que vous n’en fera qu’une bouchée !!! » « Vous en êtes sur ? », demanda-t-il avec espoir. « Allez plus de questions à présent ! », s’écria Lars, « Il faut vous jeter dans le feu de l’action ! Chargez l’ennemi le cœur léger et ne revenez que lorsqu’ils seront tous mort !!! ». Puis sur ce, il poussa brusquement Limnus en dehors des buissons. Ce dernier ce retrouva seul au milieu de la clairière face aux Snotlings, l’épée à la main dans une position tout sauf martiale. Soudain, les minuscules gobelinoïdes aperçurent l’humain tremblotant et la seule pensée qui traversa leurs esprits limités fut de se ruer sur lui pour l’attaquer. En écho aux mini-hurlements hystériques des Snotlings, retentirent les cris de frayeur de Limnus qui ne s’attendait pas à une telle réaction de la part de ces petites créatures. Il prit donc ses jambes à son coup et se mit à tourner en rond dans la clairière, poursuivit par la horde verte de petites bestioles braillardes. Lars et Terreur observaient la scène avec hilarité si bien qu’Herbert, qui lui avait conservé son sérieux, fut le seul à lui crier quelques encouragements : « Ne perds pas ton sang-froid Limnus ! Tu peux les battre si tu te concentres !!! » « Mais il sont trop nombreux !!! », hurla Limnus en proie à la plus grande panique. « Mais ils sont tout petits !!! », cria Herbert avec consternation, « Sois courageux et affronte-les !!! » Limnus, qui avait prit un peu d’avance sur ses adversaires peu endurants, prit son courage et son épée à deux mains pour finalement faire volte-face. C’est les dents serrées et les genoux tremblants qu’il accueillit la horde vociférante. Limnus porta un premier coup qui manqua largement sa cible, ce qui était sûrement du au fait qu’il fermait les yeux tant il avait peur. Les Snotlings se déversèrent sur lui tel une marée verdâtre et une fois leur ennemi à terre, ils se mirent à le tabasser copieusement à grands coups de brindilles et de champignons Tue-mouche. Limnus, hurlant de terreur, se roulait sur le sol dans le vain espoir de se débarrasser de ses minuscules agresseurs qui le mordait et le griffait frénétiquement. Alors que le pauvre appelait désespérément à l’aide, nos trois compagnons visiblement médusés observaient la scène avec stupéfaction. « Mais c’est qu’il va réussir à se faire tuer cette andouille !!! », s’exclama soudain Terreur. « Vous croyez qu’on devrait allez l’aider ? », demanda Herbert avec inquiétude. « Mais non… », répondit nonchalamment Lars, « Regardez ! Il vient de se relever ! » En effet, Limnus venait subitement de se redresser d’un bond alors qu’un Snotling lui mordait la fesse droite avec insistance. Il se mit alors à courir comme un dératé, la petite créature verdâtre toujours fermement accroché à son fond de pantalon. Un autre Snotling, juché sur son épaule lui mordillait avidement l’oreille et un troisième, agrippé à ses cheveux, lui frappait le crâne avec force coups d’os de mulot. « Enlevez-moi ça !!! Enlevez-moi ça !!! », hurlait Limnus en décrivant de grands moulinets dans l’air à l’aide de son épée. Complètement affolé par les méprisables êtres qui grouillaient sur lui, Limnus n’aperçut pas la grosse pierre qui avait eu la mauvaise idée de traîner sur sa route. Il trébucha dessus et après un vol planée magistrale, vint s’écraser la tête la première sur une grosse souche d’arbre stratégiquement placée juste à la suite de la pierre dissimulée. Limnus fut assommé par la violence du choc et sombra instantanément dans un profond comas. La horde verte en profita pour se jeter sur lui et en quelques instant il fut recouvert d’avortons gobelinoïdes en train de le rouer de tout petits coups de pieds. « Bon, là il faut faire quelque chose parce que même si ça leur prendra du temps ils finiront par en venir à bout… », dit Herbert d’un ton passablement lassé. « D’accord j’ai compris, j’y vais… », maugréa Terreur tout en quittant le couvert des buissons. Il dégaina ensuite sa lame dans un sifflement métallique et se mit à vociférer en direction du troupeau de Snotlings : « Hé les morveux !!! Venez voir par ici !!! » Les petites créatures reportèrent soudain leur attention vers l’immense guerrier, et leur cerveau uni-cellulaire les poussa immédiatement à attaquer cette nouvelle cible dans un concert cacophonique de piaillements hystériques. Quelques instants plus tard, un calme profond était revenu au sein de la petite clairière… Le sol devant Terreur était recouvert de petits morceau de corps plus ou moins identifiables. L’herbe était détrempé de sang et de sanie verdâtre, tout comme les semelles de Terreur qui avait prit un malin plaisir à piétiner ses adversaires. Puis d’un seul moulinet, il avait achevé la demi-douzaine de marmaille qui restait. A présent, Lars et Herbert s’astreignaient à réveiller le pauvre Limnus qui baignait dans une mare de sang vert. En effet, dans un souci de mise en scène Lars avait insisté pour qu’on le recouvre de sang de Snotling pour lui faire croire à sa victoire une fois sortie du comas. Quelques minutes plus tard, Limnus finit par émerger de sa léthargie en se massant douloureusement le crâne : « Ho, ma tête…Mais qu’est ce qui m’est arrivé ? », demanda-t-il en grognant de douleur. « Tout va bien Limnus ! », lui répondit Lars d’une voix rassurante, « Vous avez triomphé de vos adversaire avec brio ! Malheureusement l’un d’entre eux vous a assommé et vous êtes tombé dans les pommes juste au moment ou vous alliez en finir avec ces horribles créatures !!! » « C’est vrai ?!? », demanda Limnus incrédule, « Je les ais vraiment vaincu ? » « Evidemment qui d’autre ? », s’exclama Lars, qui fit discrètement signe à Terreur de ranger son épée maculée de sang vert. « Alors c’est donc vrai ? Je suis maintenant un grand guerrier !?! », s’écria Limnus la voix agitée d’un trémolo d’émotion. « Quiconque peut s’enorgueillir d’avoir vaincu les féroces Snotling peut se considérer comme tel !!! », insista Lars avec une mauvaise foi stupéfiante. « Hourra !!! », hurla Limnus en se redressant soudain. Le cœur gonflé de joie il se mit à chanter et à danser avec Herbert, qui avait le plus grand mal à cacher son malaise. Lars, quant à lui observait son œuvre d’un air satisfait. C’est alors que Terreur vint les rappeler à l’ordre : « Ho les gars ! Désolé d’interrompre votre menuet mais la nuit va tomber et y serait temps de rentrer en ville ! » « Notre ami à raison ! Ne nous attardons pas dans les parages, Sigmar seul sait ce qui pourrait nous surprendre ! », approuva Lars en ramassant ses affaires. « Sait-on jamais…On risquerait de croiser un gobelin… », dit Terreur qui se mit à ricaner discrètement en compagnie d’Herbert. Le petit groupe se remit donc en route et quitta la clairière où l’obscurité commençait déjà à jeter son voile. Alors que nos quatre compagnons s’éloignaient à travers le sous-bois, la voix inquiète de Limnus résonna soudain dans les taillis : « Heu…dites…C’est dangereux un gobelin ? »
  14. Comment ?!? mais je m'insurge !!! Le lendemain, au lever du jour, nos trois compères faisaient le pied de grue devant les larges portes de bois du couvent des Carmélites sur la grande place Albertegen. Dans la froideur matinale de ce début d’Automne, leurs souffles chauds se matérialisaient dans l’air sous forme de fumée blanche. Lars avait tenu à arriver en avance au rendez-vous et à présent, il donnait les dernières consignes à ses compagnons avant l’arrivée de Limnus : « N’oubliez pas ! Limnus ne doit jamais douter de ses capacités ! Nous devons tout faire pour le persuader qu’il est un élève de talent ! C’est à cette seule condition que nous remporterons la mise… » « Ouais c’est bon, on a compris… », rétorqua Terreur d’un ton maussade. Il ne s’était plus levé aussi tôt depuis qu’il avait quitté les armées du Reikland. « Je persiste à émettre quelques réserves quant aux chances de succès de cette mission… », annonça Herbert d’un ton sceptique. Une soudaine bise le fit grelotter et il s’enfouit alors un peu plus dans son lourd manteau, tel un petit rongeur se réfugiant dans son terrier. « Ne vous inquiétez pas mes amis, l’énergumène est trop bête pour soupçonner quoi que se soit… », annonça Lars sur de lui-même, « Ha tiens, le voilà qui arrive ! » En effet, la silhouette déguindée de Limnus Von Tanenbaum se profilait à présent au bout de la rue. Il avançait vers nos trois amis d’un air manifestement triomphant, la poitrine gonflé d’un orgueil tout neuf. Il avait un port presque altier et levait bien haut la tête, tant et si bien qu’il n’aperçut pas la dalle mal placée devant lui et trébucha violemment dessus. Lars, Herbert et Terreur furent si consternés par cette pathétique vision qu’il ne trouvèrent pas même la force d’en rire… Limnus se releva tant bien que mal en se drapant dans ce qui lui restait vaguement de dignité, puis fit un grand signe de la main dans leur direction. Nos trois compagnons lui rendirent son salut avec un sourire crispé aux lèvres et Lars lui fit signe d’approcher. Limnus vint à leur rencontre en se massant douloureusement le coude gauche puis leur adressa un sourire contrit : « Bonjour à vous mes amis ! Comme vous pouvez le voir, je suis fin prêt à recevoir votre enseignement et à affronter toutes les épreuves ! » Terreur se racla bruyamment la gorge et Herbert se mit à fredonner doucement en regardant ailleurs. Lars, qui se retenait d’éclater de rire, le prit par le bras et l’entraîna à sa suite : « Dans ce cas commençons sans plus attendre ! Nous avons décidé de débuter votre entraînement par le maniement des armes. Notre bon ami Terreur sera bien entendu votre professeur… » Limnus se mit soudain à pâlir lorsqu’il entrevit un sourire carnassier se dessiner sur les lèvres de l’immense guerrier. Il déglutit péniblement et acquiesça avec un large sourire forcé. « Ou m’emmenez vous ? », demanda Limnus alors que le groupe se dirigeait à présent vers la sortie de la ville. « J’ai pensé qu’un entraînement au grand air serait plus propice aux belles performances, c’est pourquoi nous nous dirigeons vers le bois des soupirs. », répondit Lars avec désinvolture, « C’est à la sortie de la ville, et puis ainsi nous serons tranquilles… » « Et personne ne pourra assister cette mascarade… », pensa Herbert avec amertume. Une heure plus tard, notre joyeuse bande se trouvait au centre d’une petite clairière verdoyante du bois des soupirs où résonnait le doux chant des merles. L’endroit était charmant et surtout il y régnait le plus grand calme. Néanmoins, le pauvre Limnus paraissait en proie à la plus grande appréhension et la belle confiance qu’il arborait le matin même semblait s’être volatilisée. La perspective de croiser le fer avec Terreur n’avait pas l’air de l’enchanter plus que ça…Ce dernier était en train de se préparer : il s’était délesté du lourd sac à dos qu’il portait sur ses épaules et était à présent en train de faire bruyamment craquer ses phalanges. Ce crissement d’os fit grincer des dents à Limnus, qui espérait que les siens ne seraient pas les prochains à craquer. « Bon ! On commence ou bien !?! », gronda soudain le guerrier qui perdait facilement patience. « Déjà !?! », s’exclama Limnus avec affolement. « Hé bien oui mon cher Limnus ! Vous devez être devenu un fin bretteur d’ici à se soir…Vous n’avez donc pas de temps à perdre ! », répondit Lars qui ricanait sous cape. «Un fin bretteur ? Avec Terreur comme maître ? », songea sceptiquement Herbert en repensant au funeste destin des brigands rencontrés deux jours plus tôt. Limnus acquiesça donc d’un air résigné et se prépara au pire… Terreur sortit une épée longue de son sac à dos et la tendit à Limnus qui dut agripper la poignée à deux main pour ne pas laisser choir l’arme, que sa force ridicule ne suffisait pas à soulever. Limnus contempla la lame de son épée d’un air déconfit, comme s’il cherchait à deviner le moyen de s’en servir… Lars et Herbert s’éloignèrent de la zone de combat et vinrent s’installer sur de gros rochers mousseux pour contempler le spectacle, qui promettait d’être hilarant. Terreur, l’air déterminé, vint se placer devant son adversaire et se mit en garde. Puis il cria à l’intention de son élève qui tremblait de tous ses membres : « Bon maintenant je vais t’attaquer, alors défends toi !!! » Puis, avec un puissant cri de guerre rageur, l’immense guerrier se rua sur Limnus en brandissant bien haut son épée. Ce dernier poussa un cri de terreur suraigu, laissa choir son épée sur le sol et tourna prestement les talons pour fuir en hurlant en direction des fourrées. Terreur, stupéfait par la réaction de son adversaire, stoppa net sa charge et l’observa disparaître dans les taillis. « Voilà une méthode peu orthodoxe… », ricana Lars. « Peu orthodoxe, certes, mais plus qu’efficace pour échapper au danger… », répondit Herbert d’un air pragmatique. « Hé ben… », se lamenta Terreur, « Je sens que la journée va être longue… » Quelques minutes plus tard, lorsque Terreur eu enfin retrouvé Limnus tapis et tremblant sous un buisson de bruyère, il le ramena par le col de la chemise pour le forcer à reprendre l’entraînement. Limnus se rependit en plate excuses sur son comportement et prétexta la surprise. Terreur, qui n’y prêta pas attention, reprit d’une voix menaçante : « Bon ! Maintenant je vais t’attaquer sur la gauche et tu vas devoir parer mon attaque avec ton épée ! Compris ? » « Heu…je crois… », répondit Limnus d’une voix peu assurée. Alors sans plus attendre, Terreur se rua sur Limnus et se fendit sur la gauche. Limnus poussa alors un couinement terrifié, se recroquevilla sur lui-même et cacha son visage avec la lame de son épée, comme s’il tentait de disparaître derrière. Une fois de plus le guerrier, consterné par tant de nullité, du stopper net son attaque et se mit à maugréer quant à la couardise de son élève qui tremblait comme une feuille derrière son épée. Lars eu toute les peines du monde pour ne pas éclater de rire et même Herbert, qui n’était pourtant guère courageux, ne put retenir un soupir de lassitude. « Ca va pas être simple… », maugréa Terreur qui se retenait de coller un coup de poing dans la figure de Limnus. « Pense aux deux cents couronnes ! », murmura Lars dans son dos. « Bon ! On reprends tout depuis le début ! », s’exclama-t-il soudain ragaillardi. Vers la fin d’après-midi, Limnus avait enfin réussit à assimiler les principaux mouvements d’attaques et de défenses de base. Terreur avait faillit perdre son calme plus d’une fois mais Lars l’avait fréquemment rappelé à l’ordre dans un louable souci d’éviter le carnage, et ainsi de perdre une généreuse rétribution. Le barde ne s’était pas lassé du formidable spectacle des piètres performances de Limnus et l’avait contemplé toute l’après-midi durant. Herbert, qui trouvait tout cela affligeant et dégradant au possible, avait préféré se plonger dans l’étude de son précieux volume : Faune et flore sauvage dans la région du haut Reik. L’entraînement finit, Terreur buvait à grands goulots à sa gourde d’eau fraîche et le pauvre Limnus, épuisé, soufflait comme un boeuf assis sur l’herbe tendre de la clairière. Lars, un sourire éclatant aux lèvres, se dirigea vers lui vint lui administrer une claque amicale sur l’épaule : « Félicitation mon ami, vous vous êtes débrouillé comme un chef !!! J’ai rarement vu quelqu’un manier l’épée avec autant de talent en si peu de temps !!! » Limnus, qui semblait en douter, le regarda d’un air interloqué : « Vous êtes sûr ? Il m’avait pourtant semblé, aux dires de monsieur Terreur, que… », bredouilla-t-il d’une vois mal assuré. « Bah ! Il est un peu rude vous savez mais il admire aussi vos prouesses ! N’est-ce pas Terreur ? », Lars adressa un clin d’œil insistant à l’intention du guerrier. « Oui bien sur… », articula péniblement ce dernier. « Pourtant j’ai l’impression de ne pas être vraiment au point… », insista timidement Limnus. « Mais si mon vieux ! Et pour vous le prouver, vous allez dès à présent affronter un véritable adversaire en chair et en os », s’exclama triomphalement Lars. « Ha bon ? », une lueur inquiète venait d’apparaître dans le regard de Limnus. « Allez mes amis ! Partons en quête d’un puissant adversaire pour que notre jeune élève puisse nous faire la démonstration de tous son talent !!! », s’écria le barde aidant Limnus à se relever, « Herbert, pourquoi n’irais-tu pas en éclaireur ? », demanda-t-il d’un air entendu. « Puisqu’il le faut… », maugréa Herbert à contrecœur. Puis, une fois son précieux livre rangé dans son sac à dos, il disparut dans les taillis en quête d’un "puissant ennemi"…
  15. Fourberass

    Ja'rad Guard I

    Yo ! On est productif en ce moment dans la section Sf B) ! Bon cette suite s'annonce vraiment bien. Je dois dire que la description du monde démon est tout simplement excellente: tu as bien su rendre l'ambiance étrange et inquiètante tout en étant exhaustif. Le scénario est simple mais promet d'être palpitant, surtout s'il est parsemé d'action ... Quelques remarques en vrac: Ca fait un peu cynique comme constat, non ? Mais c'est qui blasphèmerait ce vilain inquisiteur !!! Voilà, bonne chance pour la suite qui ne se fera pas attendre j'espère ...
  16. Fourberass

    La loi du plus fort

    Merci les gens, ca fait vraiment plaisir de se sentir soutenu dans son travail ! Ca m'aide considérablement à persévérer ! Il faut bien débuter , et puis j'ai déjà deux fervents admirateurs, je suis content !!! Allez, bientôt la suite B) !!! Fourberass, qui jongle entre la section fantasy et Sf...
  17. Voici la suite, avec beaucoup de dialogues ... Quelques minutes plus tard, Lars et Herbert écoutaient le récit du pauvre Limnus avec plus ou moins d’attention tout en sirotant leurs choppes de bière d’Ambre. Terreur, affligé par tant de niaiserie et par l’aspect pitoyable de leur interlocuteur, avait plutôt concentré son attention sur la croupe généreuse de la serveuse qu’il observait d’un œil concupiscent. Pendant ce temps là donc, Limnus se lamentait auprès des oreilles attentives du barde qui daignait miraculeusement lui prêter attention : « Voyez-vous mon ami, j’aime Fraü Winter à la folie. Mon cœur et mon âme lui sont tout acquise mais malheureusement, elle me repousse sans cesse. » « Pas étonnant… », murmura malicieusement Lars. « Que dites-vous ? », demanda Limnus interloqué. « Non, je disais c’est affligeant… », rétorqua Lars d’un air détaché. « Ha bon ! Je disais donc, elle me repousse et pourtant je l’aime de tout mon être, chaque fibres de mon corps… » « Bon, fais nous la version abrégée !!! », gronda Terreur qui commençait à perdre patience. « Heu…pardon, excusez moi, je me suis emporté… », bredouilla confusément Limnus, « Donc hier au soir, ma bien-aimée m’a fixé un ultimatum. Elle m’a sommé de ne pas se représenter devant elle tant que je n’aurais pas remplis certains critères particuliers qui ferait de moi un époux idéal. Malheureusement pour moi, le défi qu’elle m’a lancé est impossible à réaliser et je suis terriblement navré… » Une grosse larme se mit à couler le long de la joue de Limnus et Herbert faillit l’imiter tant son récit était pathétique. Lars, qui était piqué au vif par cet étrange récit, relança avidement la conversation : « Mais quels sont donc ces critères qu’elle exige de vous ? » Limnus renifla bruyamment, bu une gorgée de bière pour calmer son chagrin puis reprit d’une voix chargé de tristesse : « Hé bien voilà : Pour l’amour de ma dulcinée je dois devenir dans les plus brefs délais un bretteur aguerri pour la protéger des manants, un homme cultivé pour séduire son esprit, mais aussi un fin poète qui saurait faire chavirer son âme par quelques paroles bien mises. Mais je ne pourrais jamais devenir tout cela, il faudrait un miracle…De plus, le marquis de Gariengurg revient bientôt à la capitale, et il a auprès d’elle tous les atouts dont je ne dispose pas… » Une lueur étincela soudain dans les yeux de Lars, une idée géniale venait visiblement de fleurir dans son esprit. Herbert pu presque lire dans ses pensées, et il n’aima d’ailleurs pas ce qu’il put y lire… Lars, le regard matois, saisit au vol l’occasion que Limnus venait de lui offrir : « Un miracle dites vous ? Comme vous y allez…Il vous suffirait de trouver des maîtres compétents qui pourrait vous instruire dans les domaines ou l’on vous demande soudain d’exceller… » Le pauvre Limnus poussa un profond soupir et hocha des épaules : « Malheureusement il n’est pas simple de trouver de bons maîtres, et surtout à bon prix… » Lars reprit d’un air compatissant : « Mais pourtant vous êtes noble. Vous devez bien posséder quelque fortune… » « Hé bien, c’est que ma famille n’est pas très riche. Lorsque mon père est mort, ma seconde belle-mère est partit avec le gros de sa fortune et un beau marchand de Marienburg. Actuellement je vis seul dans notre petite résidence d’Altdorf en compagnie de Gunther, mon vieux majordome… » Terreur se mit à pouffer de rire, sûrement à la pensée d’une quelconque blague de fort mauvais goût à propos de Limnus qui devait lui avoir traversé l’esprit. Lars lui donna un petit coup de coude discret dans les côtes et fit signe en souriant à son interlocuteur de reprendre son récit : « Je disais donc que je ne possède qu’un modeste pécule et je doute fort que quiconque veuille bien me prendre pour élève en échange d’une si maigre rémunération… » « Combien la rémunération ? », demanda innocemment Lars. « Ho, dans les deux cents couronnes d’or… », hésita Limnus. Lars, voyant là une nouvelle occasion de s’enrichir, n’hésita plus un instant : « Oui, mais c’était sans compter sur la générosité de gens désintéressés qui attachent plus d’importance aux bons sentiments qu’aux espèces sonnantes et trébuchantes ! » Terreur, vautré sur la table devant sa chopine vide, se mit à éructer bruyamment : « Ca existe des lascars comme ça ? » « Bien sur ! », répondit Lars. « Vous en connaissez ? », demanda Limnus le cœur plein d’espoirs. « Evidemment ! Puisque je parles de moi et de mes chers compagnons ! », s’écria Lars avec entrain. « Nous !?! », s’étonnèrent soudain les deux compagnons en question. « Bien sur ! », répondit Lars du tac au tac, « Quels genre d’êtres infâmes serions-nous si nous refusions assistance à ce pauvre Limnus ? » « C’est vrai? Vous accepteriez de m’aider ? », la voix de Limnus tremblait d’une joie inespérée. « Hors de quest… », Terreur fut à nouveau interrompue par un coup de pied de Lars dans sa rotule « Mais enfin nous n’avons… aïe !!! », les bredouillement gênés Herbert cessèrent net lorsque Lars lui écrasa durement le pied du talon de sa botte. « Mais bien sur… », reprit mielleusement le barde, « Nous ferons de vous un homme neuf en un temps record ! Néanmoins les humbles voyageurs que nous sommes doivent vivre eux aussi, c’est pourquoi quelque argent serait le bienvenu… », il se mit à toussoter, « Pourquoi pas deux cent couronnes d’or ?… » « Mais bien sur mon ami!!! », répondit Limnus avec enthousiasme, « Si vous m’aidiez à conquérir le cœur de ma dulcinée, je vous en serez éternellement reconnaissant !!! » «Parfait ! Je vous promets que dans trois jours, vous pourrez vous représentez devant votre tendre et chère la tête haute ! » « Trois jours !!! », s’écrièrent conjointement Terreur, Herbert et Limnus. « Tu te fous de not… », commença Terreur d’un ton véhément. « Très bien Limnus », l’interrompit Lars, « Je propose que nous nous retrouvions tous demain à l'aube au couvent des Carmélites. De là nous commencerons votre entraînement, et dans trois jours vous serez fin prêt à conquérir votre dame ! » Limnus semblait étonné mais réfléchissait intensément comme le dénotait ses sourcils froncés. Herbert le regarda avec consternation et se dit que si ce pauvre homme gobait tout ce que venait de dire Lars, c’est bien qu’il était le dernier des abrutis. Après une brève réflexion, un sourire confus se dessina sur le visage de Limnus qui tendit la main vers Lars et dit : « Très bien dans ce cas je vous fais confiance ! A demain donc ! Ho, si vous saviez comme je suis heureux, vous me sauvez la mise mes cher amis !!! » Herbert hocha légèrement la tête comme s’il acquiesçait et Terreur se frappa le font d’un air consterné. Lars quant à lui était tout sourire… « Je ne sais comment vous remercier mes amis… », dit Limnus qui ne pouvait contenir sa joie futile. « Tachez juste de ne pas oublier votre bourse… », dit Lars en le prenant par l’épaule, « A demain donc… » Et Limnus, qui ne se sentait plus de joie, quitta l’auberge d’un pas empressé, manquant plusieurs fois de se faire éborgner par des clients furieux qu’il venait de bousculer. Lars le regarda s’éloigner, un sourire triomphant au lèvres. Puis il se retourna Herbert et Terreur qui l’observait, qui d’un air de reproche, qui d’un air consterné. « Hé bien quoi ? Pourquoi vous me regardez ainsi ? », demanda malicieusement le barde. « Pourquoi as-tu roulé ce pauvre homme au cœur meurtri ? », demanda Herbert d’un ton indigné. « Pourquoi on perds notre temps avec ce connard ? », demanda Terreur d’un ton lassé. « Enfin les amis, deux cent couronnes c’est toujours ça de prit ! Et puis je ne sais pas, il y une sorte de force mystérieuse qui m’a poussé à lui parler. Quant à ce qui est de l’arnaquer, j’avoue que l’animal était trop tentant ! », répondit Lars d’un ton moqueur. « Quel cynisme… », grommela Herbert, « Et puis comment comptes-tu remplir ton contrat en si peu de temps ? Et pourquoi nous as-tu impliqués la-dedans ? » « Mais enfin mes amis, c’est évident ! », s’exclama Lars, « Chacun de nous aura pour mission de lui enseigner les rudiments d’une discipline, et vu l’ampleur de son ignorance, il sera aisé de lui faire croire sa formation achevé au bout de trois jours…Et ensuite on file avec son or ! » « Ca ne tiens pas debout ! », répliqua Herbert, « Il ne peut être bête au point de croire cela ! » « Tu parles, c’est une tafiolle et un abruti ce gars-là ! Il doit lui manquer quelques litres…Et puis moi je crache jamais sur de l’or ! », rétorqua Terreur dont la promesse d’espèces sonnantes et trébuchante avait ravivé l’intérêt. « Mais vous n’avez donc aucun scrupule à berner un homme meurtri par un amour impossible ? », s’étonna Herbert. « Pas vraiment… », répondirent de concerte le barde et le guerrier. Herbert poussa un profond soupir désabusé. C’est vrai que cet homme était un imbécile de première, et puis Herbert ne pouvait pas vraiment lutter face à ses deux camarades… « Très bien mes amis ! Voici mon plan… », chuchota Lars en se penchant vers ses compagnons d’un air comploteur.
  18. Moi aussi j'avoue être tombé amoureux de ce jeu ! Je débute actuellement avec une Guerrière naine du nom d'Helgar ... Je pense bientôt basculer sur la horde et tripper sur un chaman tauren qui fera équipe avec une bande de potes illuminés à la recherche de Zul'Zion ... PS: Je squatte le serveur "Les sentinelles "...
  19. Fourberass

    Recits Necro

    Salut les gens ! Les vacances sont propices à l'écriture, voici donc (toujours pour ceux que ça interesse ...) la troisième partie de La loi du plus fort Enjoy ...
  20. Fourberass

    Ja'rad Guard I

    Salut Tano ! Bon, la suite est pas mal, le style s'améliore et il y a beaucoup moins de faute d'orthographes et de structure. Mais je suis chieur dans l'âme alors j'en ai quand même trouvé queqlues unes: Hors du temps n'aurait pas été plus simple ? Qu'est ce qu'un pointage ? Ca sonne trés mal je trouve (dommage car la métaphore d'après est pas mal), essaye de le changer pat "cette révélation" ou quelque chose dans le genre...Mais bon je chipote comme d'hab' ... Voilà, sinon c'est bien. Il y a de l'action mais pas à outrance, c'est rythmé...Du tout bon, on attends la suite !
  21. Fourberass

    La loi du plus fort

    Son arme se mit alors à cliqueter sèchement… Le temps sembla se figer pendant un instant dans la pièce. Chacun s’était attendu à une violente détonation et le silence qui s’abattit alors dans la pièce paru assourdissant. Le masque impassible de Hans sembla fondre comme de la cire au soleil et une expression d’incompréhension se dessina sur son visage. Icarus projeta alors son fauteuil à roulettes en arrière et sortit un fusil à pompe de sous son bureau. Cette fois c’est Hans qui eu un mouvement de recul puis le rugissement de l’arme ouvrant le feu retentit dans la pièce. Hans fut touché à bout portant d’une balle tueuse en pleine tête et fut projetée à la renverse dans une gerbe de sang puis vint s’écrouler lourdement sur le sol. En un instant, Kurt dégaina à son tour son pistolet bolter et ajusta son tir. Dans une violente détonation le bolt explosif vint toucher Icarus à la trachée, faisant exploser sa gorge dans un jaillissement sanguinolent en manquant de lui arracher la tête. Le contrebandier et son siège tombèrent à la renverse derrière son bureau, éclaboussant les murs d’un épais flot de sang. Le silence se fit à nouveau dans la pièce, seul résonnait encore le tintement des douilles retombant sur le sol et le gargouillement du sang qui dégoulinait à grands flots de la gorge d’Icarus. Kurt se retrouva seul, debout au milieu des corps. Une forte odeur de poudre, de fumée et de sang régnait dans la pièce. Soudain il entendit une sorte de cri aigu étranglé sur sa gauche. Il tourna lentement la tête en direction du bruit et fut surpris par ce qu’il vit : Hans, étalé de tout son long sur le sol et la tête reposant dans une flaque de sang sombre, essayait désespérément de remuer les lèvres. Kurt n’en crut pas ses yeux : Il était encore vivant ! Il s’approcha de lui et remarqua que toute la partie supérieure gauche de son crâne avait été arraché par la balle tueuse, exposant ainsi une partie de son cerveau endommagé par le projectile. Kurt se mit à sourire. Pour tout dire, c’était inespéré… Il se pencha au-dessus de Hans et constata que celui-ci était visiblement paralysé. Il était raide comme la justice mais néanmoins agité de convulsions et de tressaillements. Des sons désarticulés chargés de désespoirs émergeait de la gorge de Hans, seuls ses yeux vivaient encore derrière leurs philtres optiques. Hans tourna son regard vers Kurt et constata avec inquiétude que le visage de celui-ci était fendu par un rictus mauvais. Kurt se mit à secouer la tête puis prit la parole. Sa voix était chargé d’une profonde ironie : « Alors Hans, on dirait que tout ne s’est pas passé comme prévu… » Hans sentit une angoisse monter en lui, quelque chose dans le ton de la voix de Kurt ne lui laissait rien présager de bon. Il essaya de bouger mais son corps refusait de lui obéir. Il poussa un gargouillement d’impuissance, même ses cordes vocales semblaient ne plus vouloir fonctionner. Le cœur de Hans se mit à battre la chamade : quelque chose dans le visage de Kurt le fit se sentir comme à sa merci. Ses oreilles bourdonnaient mais il l’entendit murmurer : « Halala… Quelle négligence de ta part mon cher Hans. Il semble que dans votre empressement vous ayez oublié de vérifier quelque chose… » Kurt s’empara lentement du pistolet automatique de Hans dont les doigts étaient resté crispés sur la crosse de l’arme. Kurt l’arracha de sa main presque morte et la brandit au dessus de Hans. Il appuya alors sur le petit levier qui commandait l’éjection du chargeur. Il s’empara du morceau de métal lisse et le tint en évidence au dessus de Hans qui ne put retenir un hoquet de stupéfaction : Le chargeur était vide… Hans se sentit soudain prit de vertige. Il était en proie à l’incompréhension la plus totale : « Comment était-ce possible ? » et surtout : « Comment Kurt pouvait-il le savoir ? » Ce dernier sembla deviner le désarroi de Hans et se mit à sourire de plus belle : « Tu as manqué de prudence mon vieux. Vois-tu, lorsque nous étions à l’armurerie ce matin, j’ai profité de ton entrevue avec Luther pour vider le chargeur de ton arme… » Sous le coup de la stupeur, la gorge de Hans émit un sifflement étrange. Kurt plongea la main dans le revers de son manteau noir et des cliquetis métallique retentirent alors qu’il fouillait dans sa poche intérieure. Il en sortit alors une balle Dum-Dum dont le revêtement doré se mit à briller sous la lueur des néons. « Tu vois, une occasion comme celle-là ne pouvait pas se représenter… » Hans poussa un grognement rauque qui se voulait être un cri de rage. « Sale petit fumier !!!, hurlait-il intérieurement, « Il m’a roulé, cet enfoiré m’a doublé !!! » Pendant un instant Kurt cru qu’Hans allait s’étouffer de rage, il jubila de l’instant. Puis soudain, son visage se figea et redevint terriblement sérieux. Et d’une voix grave et profonde, Kurt proféra ces paroles qui résonnèrent comme une sentence : « Pauvre idiot !!! Tu n’as même pas sentit que ton arme était plus légère !!!Tu méritais de mourir… » Hans bouillait de rage mais cette constatation provoqua un profond malaise en lui. Quelque part dans son esprit froid et calculateur une voix lui hurlait que Kurt avait raison : il avait été trop négligent, et maintenant il risquait de le payer de sa vie. Puis Kurt reprit son discours d’un air détaché : « Tu es tellement prévisible mon pauvre Hans…Je savais que tu n’avais aucune confiance en moi et que tu préférais m’envoyer première ligne dans le repère des junkies dans l’espoir que je crève. Et finalement, non seulement j’ai survécu mais c’est toi qui à faillit y passer…Mais je ne voulais pas que tu meurs tout de suite, pas comme ça… » L’ombre d’un sourire mesquin apparut aux bords des lèvres de Kurt. Hans écoutait son insupportable baratin sans même pouvoir réagir. Puis il constata avec horreur que Kurt remettait une à une toutes les balles dans son chargeur alors qu’il continuait de parler… « Le salaud ! », se dit Hans, « Il est en train d’effacer les preuves !!! » Hans poussa un faible grognement de rage mais Kurt fit mine de ne pas l’entendre : « Finalement en te sauvant la mise j’ai plus ou moins gagné ta confiance, à ma grande surprise d’ailleurs… » Kurt marqua une pause alors qu’il venait de remettre la dernière balle Dum-Dum en place dans le chargeur qu’il enfonça ensuite dans la culasse du pistolet automatique avec un claquement sec. Il regarda Hans et reprit : « La suite fut vraiment inespéré…Comme je le pensais tu as voulu descendre toi-même Icarus, mais en plus tu m’as permit d’assister à ta misérable fin… » Kurt marqua un temps d’arrêt, puis sourit narquoisement : « C’était risqué mais avoue que c’était bien tenté… » Il remit méthodiquement l’arme dans la main de Hans et resserra les doigts rigides de ce dernier autours de la crosse, comme si le revolver n’avait jamais quitté sa paume… Hans assista impuissant à la mise en scène. Il aurait voulu bouger sa main mais le moindre de ses muscles était paralysé. Une peur sans nom s’empara de lui alors qu’il commençait à entrevoir la suite des évènements. Et ce petit salopard qui continuait de le narguer : « Quant à la suite, tu l’as connais… », un sourire carnassier se dessina sur le pale visage de Kurt, « Mais je dois dire que mon plan à largement dépassé mes espérances ! » Hans le fixa d’un air désespéré. Il aurait voulu crier, se débattre mais son corps était devenu sa prison, la tombe de son esprit. « Finalement je vais pouvoir t’achever moi-même sale pourceau arrogant !!! » Hans eut soudain le souffle court, la peur lui broyait le cœur. C’était impossible, il devait bien avoir une issue, il ne pouvait pas mourir ainsi. Pas maintenant… Puis soudain, la lourde porte de plastacier s’ouvrit à la volée dans un grand bruit sourd. « Les hommes ! », se dit Hans, « Ils sont enfin arrivé ! Je suis sauvé !!! » Les Delaque étaient sensé déverser un gaz toxique à travers les conduits de ventilation du repaire, puis s’infiltrer par cette même voie. Le bureau d’Icarus était la seule pièce isolée du repaire. Une fois tous les compères d’Icarus morts, ils devaient rejoindre Hans et Kurt ici pour ensuite se replier. Une lueur d’espoir brilla dans l’esprit de Hans : il était sauvé, Kurt ne pouvait pas l’abattre devant eux. Il exulta en pensant à ce qu’il allait faire subir à Kurt une fois remit sur pied… Hans vit Kurt se relever, puis plusieurs silhouettes apparurent dans son champs de vision. Il entendit la voix rauque d’Otto s’écrier : « Par l’Empereur !!! Mais qu’est ce qui c’est passé ici ?!? » Hans, oubliant un instant son mutisme, voulu lui répondre et lui expliquer puis constata avec dépit que sa voix n’était toujours qu’un gargouillement inintelligible. A la place se fut Kurt qui prit la parole : « Hans c’est fait avoir…Icarus devait soupçonner quelque chose et a tiré le premier. J’ai réussit à l’abattre mais trop tard malheureusement : la balle l’a paralysée… » Hans aurait voulu sauter à la gorge de ce sale petit menteur ! Son ton faussement compatissant le rendait malade, mais il du reconnaître que Kurt mentait avec beaucoup d’aplombs. Hans aperçut les silhouettes noires des six autres Delaque se dessiner dans la lumière blafarde des néons au dessus de lui. Il le fixait d’un air visiblement compatissant. Otto vint s’accroupir au-dessus de lui et sortit un Médipac de son énorme sac à dos. Puis il dit de sa voix profonde : « On va voir ce qu’ont peut faire pour lui. Le Medpac va diagnostiquer la blessure. » Hans tourna son regard vers Kurt et remarqua avec plaisir son air déconfit. Il jubila intérieurement puis recentra son attention vers Otto, attendant avec impatience les résultats de l’analyse. La sonde médicale reliée à l’ordinateur du Médipac transmettait les informations sur tous les signes vitaux de Hans dans un léger bourdonnement. Puis soudain un bref signal sonore avertit la balaise que l’analyse était terminée, puis ce dernier fixa l’écran de l’ordinateur du Stim-pack d’un air sombre. Chacun attendait le diagnostic avec un silence inquiet. Le cœur de Hans se mit à battra à tout rompre. Puis il vit Otto tourner la tête vers Kurt et l’entendit prononcer le verdict à voix haute : « Le système nerveux central est touché et le cerveau et gravement endommagé. Il est paralysé pour de bon… » Le cœur de Hans cessa de battre dans sa poitrine. Il frémit et fut prit d’une soudaine nausée. « Paralysé à vie ? », se dit-il, « Mais c’est impossible !!! ». Puis une vive appréhension s’empara de lui. Etais-ce l’esquisse d’un sourire qu’Hans avait vu se dessiner aux coins de lèvres d’Otto, ou étais-ce son esprit qui lui jouait des tours ? Il tourna vivement son regard vers Kurt et devina l’expression de plaisir sadique qui se dissimulait derrière son air peiné. « Immonde petit fils de pute !», jura-t-il intérieurement. Les Delaque avaient formé un cercle autours de Hans et le contemplait d’un air grave. Puis Otto reprit la parole d’une voix profonde : « Que fais-t-on ? Les toubibs ne pourront rien faire pour lui, c’est trop tard maintenant… » Hans sentit une inquiétude dévorante grandir en lui. Il fixa Kurt avec terreur. Puis ce dernier murmura d’une voix qu’il fit chargée de peine : « Il n’y a plus qu’une chose à faire…Il n’a malheureusement plus sa place dans le sous-monde… » Puis Hans le vit sortir son pistolet bolter et en armer le chien. « Noooooon !!! », Hans voulu hurler mais seul un gargouillement étranglé émergea de sa gorge paralysée. « Ne le laissez pas faire ça !!! », pensa-t-il avec désespoir. Mais alors qu’il jetait un regard implorant sur ses compagnons, il constata avec horreur que ceux ci acquiesçaient silencieusement à la remarque de Kurt. Enfermé dans son oppressante prison de chair, Hans cru devenir fou de terreur. Il voulut se débattre et grogner de rage, il ne put qu’observer impuissant, Kurt pointer le canon de son arme dans sa direction. Un désespoir indicible s’empara de Hans : il allait mourir et il ne pouvait rein faire d’autre qu’assister à son exécution, sans le moindre espoir d’y échapper… Il sentit un abyme de ténèbres d’ouvrir sous lui D’une voix grave et monocorde Kurt s’adressa à lui, l’arme à la main : « Désolé mon vieux…J’aurais voulu ne pas avoir à faire cela…Adieu… » Les Delaque se tenaient autours de lui, les visages baissés en signe de deuil, si bien que personne d'autre que Hans ne put apercevoir un sourire narquois se dessiner sur les lèvres de Kurt alors qu’il pressait la détente. Hans poussa un ultime hurlement intérieur qui se muât en un grognement apeuré. Il aurait voulu les prévenir mais ils ne l’entendait pas. Il y eut une détonation, puis le néant… « L’opération à été succès quasi-total Baron. Les témoins ont été éliminés dans leur intégralité avec la plus grande discrétion comme vous l’aviez demandé. Quand à Icarus, je me suis personnellement assuré de son exécution… » Kurt Lupenhoff, drapé dans son grand manteau noir, se tenait droit comme un « I » les mains croisées dans le dos face à son interlocuteur et maître : le Baron Vladimir Meinkoff. « Malheureusement comme vous avez pu le constater dans le rapport médical de Otto, nous avons à déplorer la perte de l’agent Hans Gruber. Icarus a été trop rapide pour nous… » Le baron accueillit impassiblement la nouvelle, seul le bruit de son respirateur était audible dans le sombre bureau. Kurt avait du mal à soutenir le regard froid et inhumain de son maître, d’autant plus qu’il n’hésiterais pas à l’abattre sur le champs si ce dernier soupçonnait quelque chose au sujet de Hans. Soudain sa voix rauque et métallique brisa le lourd silence de la pièce : « C’est une perte regrettable en effet, mais malheureusement il n’y a pas de place pour les faibles dans le sous-monde. Il y règne la loi du plus fort et les imprudents son éliminés sans pitié… » Aucune émotion ne filtrait dans sa voix monocorde. Il respira lourdement puis reprit : « Je vous félicite pour votre esprit d’initiative Kurt. A présent, c’est vous le plus fort. A partir de maintenant, vous remplacerez Hans à ma droite… » Le cœur de Kurt se mit à palpiter et un sourire satisfait mais modeste se dessina sur son visage blême. Enfin il triomphait ! Il hocha légèrement la tête et murmura : « C’est un immense honneur Baron. Je tacherais de tout faire pour me monter digne de votre confiance ! » Le Baron répondit calmement : « Je le sais Kurt. Votre première mission sera d’assurer la sécurité lors de la réunion organisé avec tous les dirigeants de la maison Delaque de Dusts Falls et des environs. Nous allons pouvoir passer à la dernière phase du plan. Nous en reparlerons plus tard, pour l’instant vous pouvez disposer. » Kurt s’inclina humblement puis quitta rapidement le bureau du Baron. Une fois dans l’obscurité du couloir il poussa un profond soupir de soulagement et se laissa aller à sa joie. Enfin il s’était débarrassé de cette ordure prétentieuse de Hans. Enfin il prenait sa place au côté du tout puissant Baron, enfin il accédait au triomphe qui lui revenait de droit. Ce pauvre con de Hans devait le maudire en Enfer… Kurt s’éloigna en jubilant à travers les ombres du couloirs pour regagner sa cellule. Il esquissa un sourire féroce. « Tu as présumé de tes forces mon pauvre Hans… », pensa-t-il pour lui-même, « …c’était une erreur impardonnable… » Puis il disparut en ricanant dans les ténèbres du repère. A suivre...
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    Et ça continu, j'espère que ca vous plaît toujours : Quelques minutes plus tard, le repaire de drogués étaient en proie aux flammes et une foule de colons paniqués se mettaient en branle pour éteindre tant bien que mal l’incendie. Pendant ce temps là, les Delaque s’étaient évanouis dans la nuit à l’insu de tous et se dirigeaient maintenant vers leur dernière cible : Le repaire d’Icarus. Le groupes de « Revenants », enfants de l’obscurité, se faufilait sans un bruit à travers les sombres ruelles de Dusts Falls, Hans menant la troupe. Kurt, quant à lui, se tenait un peu à l’écart. Il repensait aux événements qui avaient eu lieu dans le squat de Spirits’ Junkies : Lorsqu’ils avaient quitté le repaire, tous ses camarades l’avaient modestement félicité pour sa présence d’esprit et son action d’éclat. Kurt s’était contenté de hausser les épaules et d’esquisser un léger sourire satisfait. Puis à sa grande surprise, Hans était venu discrètement lui adresser la parole. Tel un spectre noir se tenant au dessus de son épaule, il lui avait murmuré ces quelques paroles : « Félicitation encore pour ton initiative. Je vois que je t’ais bien formé. Sache que j’en toucherais un mot au Baron à notre retour… » Puis Hans avait rejoint la tête du groupe, laissant Kurt songer à ce qu’il venait de dire. « Je t’ais bien formé… », quel culot pensa Kurt avec colère. Mais à présent il pouvait se considérer comme étant dans les petits papiers du chef. Il n’aurait jamais imaginé que ce bâtard insensible de Hans puise lui être ainsi reconnaissant. « Hé bien tant mieux pour moi… », songea-t-il. Un sourire narquois apparu au bord des lèvres de Kurt. Une heure plus tard les Delaque avaient atteint l’entrée du repaire d’Icarus, l’un des plus important trafiquant d’armes et de drogues de tout Dusts Falls. L’accès à son repaire souterrain était infranchissable pour quiconque ne faisait pas partie de ses relations. De nombreuses portes en plastacier renforcé, des pièges et une véritable petite garnison le protégeait jour et nuit des éventuels intrus. Ou presque… Le petit groupe s’était rassemblé devant les quelques marches qui s’enfonçaient dans les ténèbres d’un vieux porche jusqu'à l’énorme porte d’entrée du bunker souterrain, dissimulé sous les ruines d’une usine désaffectée. Hans se tourna vers ses hommes et s’adressa à eux de sa voix caverneuse et murmurante : « Kurt, tu viens avec moi… », l’expression de ce dernier trahit sa surprise, « …les autres vous faîtes comme prévu. On se retrouve à l’intérieur dans environs vingt minutes. » Sans plus attendre, les Delaque se dispersèrent dans la ruelle et disparurent dans les ténèbres. Quant à Hans et Kurt, ils empruntèrent l’escalier et descendirent vers l’obscurité des souterrains. Arrivé devant la lourde porte d’entrée, Hans pressa un bouton qui bourdonna péniblement puis quelques secondes plus tard, une voix sèche et grésillante retentit dans le haut-parleur au-dessous : « Mot de passe ? » Hans se pencha vers le micro et murmura : « Bloodshot… » Le silence se fit au bout de l’interphone, le haut-parleur grésillant faiblement. Puis la voix aux accents métalliques reprit : « Qui demande Icarus ? » Hans chuchota à nouveau près du micro : « Hans Gruber. Je viens de la part du Baron… » Le haut-parleur cliqueta et le silence se fit. Puis le bourdonnement d’un mécanisme retentit derrière la lourde porte qui s’ouvrit en grinçant, débouchant sur une petite pièce où se trouvait un monte-charge mécanique. Les deux hommes prirent place sur la plate-forme qui s’engouffra vers les profondeurs ténébreuses dans un grincement de câbles et des couinements de poulies mécaniques. Alors qu’ils entamaient leur descente vers le repaire d’Icarus, Kurt jeta un regard en biais à Hans et se mit réfléchir : Ce bon vieux Hans avait gardé le meilleur pour la fin et s’était réservé le privilège d’abattre lui-même la cible la plus importante et ainsi toute la gloire rejaillerait sur lui lorsqu’il ferait son rapport au Baron. Kurt s’en doutait depuis le début, il aurait même parié sa part de butin. Il ricana faiblement, attirant l’attention de Hans qui se tourna vivement vers lui. Puis Hans murmura d’une voix inquiétante : « Un problème Kurt ? » Ce dernier le fixa intensément. Puis un léger sourire narquois se dessina sur son visage : « Non rien Hans…Je me demandais à quoi pouvait bien rimer toute cette histoire… » Hans leva un sourcil interrogateur puis Kurt reprit : « Je me demandais juste pour quelles raisons notre employeur tenait absolument à éliminer soudain toute sa clientèle et ses dealers ? Il me semble que ça lui à coûté pourtant assez cher de mettre ce réseau en place n’est ce pas ? » Un silence pesant se fit entre les deux hommes, seulement interrompu par le ronronnement de l’ascenseur s’enfoncant dans les entrailles de la terre. Kurt poursuivit alors son discours : « Et puis à quoi rime toute cette histoire de sujets-tests… » Hans l’interrompis brutalement : « Ca suffit ! Tu n’as pas à en savoir plus ! Tu n’est tout simplement pas accrédité. Inutile de me poser des questions… ». Le sourire se dissipa sur le visage de Kurt qui s’excusa humblement pour sa curiosité. Mais dans son esprit, il savourait avec malice la réaction de son supérieur. Le pauvre Hans n’en savait probablement pas plus que lui sur le sujet, mais il essayait de le dissimuler derrière des excuses fallacieuses, cela crevait les yeux… Soudain l’ascenseur s’ébranla et s’immobilisa dans un grand fracas juste en face d’une nouvelle porte de plastacier. Ils étaient arrivés au fond du repaire. Quelques minutes plus tard, après avoir longé un long couloirs de pierres grise, les deux Delaque pénétraient dans le bureau privé d’Icarus qui congédia ses gardes du corps pour pouvoir discuter tranquillement avec ses invités. Le trafiquant était assis derrière son bureau encombré de divers appareillages, de piles de dossier en Duroplast et de bouteilles de Whyskar vides. Icarus était un homme trapu et de taille moyenne, engoncé dans un blouson en synthé-cuir gris et en Kevlon moulant. Son visage, aux traits coupés à la hache, témoignait de longues années de combats de part ses nombreuses cicatrices et son œil bionique droit de substitution. Son front était enserré par un bandeau rouge sang surplombé d’une coupe de cheveux à la brosse à la façon des militaires impériaux. Son aspect général faisait étrangement penser aux gangers de la Maison de Fer Orlock. Icarus fixa les deux hommes face à lui et hocha la tête en guise de salut. Hans se tenait debout devant son bureau, figé dans la posture propre aux « Revenants » Delaque, les mains dans le dos. Kurt attendait un peu en retrait derrière lui à sa droite. Puis Hans s’adressa à Icarus de sa voix traînante : « Nous devons parler du sujet que vous connaissez…Sommes nous absolument seul ? » Icarus resta impassible pendant un moment, puis il appuya sur un bouton de la console de commande devant lui. Kurt remarqua alors que le voyant de la caméra de surveillance en haut à droite venait de s’éteindre… Kurt leva un sourcil d’étonnement, mais fut à peine surpris. Néanmoins, il fallait vraiment que l’enjeu de ce trafic soit énorme pour qu’Icarus prenne ainsi le risque de s’isoler pour garder le secret. « Tant pis pour lui… », se dit-il, « …il va le payer de sa vie… » Icarus s’accouda à son bureau, appuya son menton sur ses mains croisées et s’adressa à Hans : « Voilà, nous sommes seuls. Alors, de quoi vouliez-vous m’entretenir ? » Un silence pesant régna dans la pièce pendant un moment. Hans fixait profondément Icarus et Kurt le devina en proie à un certain malaise. Le visage de Hans était impassible : il avait revêtu le masque du tueur froid et insensible. La tension dans la pièce était palpable, chacun guettant les réactions des autres. Puis soudain Hans plongea la main dans le revers de son manteau et dégaina son pistolet automatique qu’il braqua vers la tête d’Icarus. Le métal froid du revolver se mit à luire sous la faible clarté des néons du plafond. Icarus, frappé de stupeur, étouffa un juron et eu un mouvement de recul sur son siège. Puis Hans, parfait dans sa silencieuse incarnation de la mort, pressa la détente de son revolver…
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    La suite (pour Tano, essence en allemand c'est Benzin ...): Puis au milieu de cet enfer, apparut une silhouette sombre qui semblait pouvoir traverser les flammes sans le moindre dommage. En fait, elle semblait même les attirer vers elle pour s’en parer comme un manteau de feu ardent. Les Delaque furent abasourdis devant cette vision hors du commun. L’homme qui s’avançait vers eux était torse-nu et ne semblait se préserver du feu que par la seule force de sa volonté. Par le biais d’un pouvoir exceptionnel il s’était entouré d’une puissante aura de flammes et fixait à présent les Delaque de son regard incandescent. Ses yeux étaient tel des charbons ardents, sa peau était comme du métal chauffé à blanc et les veines qui apparaissaient sur ses tempes semblaient charrier de la lave en fusion plutôt que du sang. Pris de panique, les Delaque ouvrirent le feu sur lui mais constatèrent avec stupéfaction que leurs balles se désintégraient au contact du corps surchauffé de leur ennemi. Le Wyrd leva alors la main vers ses adversaires décontenancés et de puissants éclairs d’énergie psychique se mirent à crépiter autours de son crâne. Instinctivement les Delaque reculèrent d’un pas et se préparèrent au pire. La fuite aurait peut-être été la meilleur solution mais il y avait quelque chose d’hypnotique dans la sarabande de flammes brûlante qui dansaient autours du Wyrd Pyro. Mais soudain, quelque chose d’inattendu se produisit : Les hommes en noir s’attendaient à être frappés par un feu vengeur alors que l’air se mettait à vibrer autour du poing serré du Wyrd, mais ils le virent brusquement s’agripper la tête à deux mains en grognant de douleur. Les veines de son front se mirent à pulser et son crâne semblait se gonfler et se déformer sous le coup d’une puissante pression interne. C’est alors que le Wyrd se raidit et renversa la tête en poussant un hurlement de douleur inhumain qui glaça le sang des Delaque dans leurs veines malgré la chaleur infernale qui régnait dans la pièce. Puis dans un éclair de lumière aveuglante qui fit pleurer les yeux photosensibles des Delaque, le Wyrd fut soudain embrasé par un feu bien plus étrange et bien plus puissant que celui qui l’entourait. Les hommes de Kurt furent envahis par une peur inexplicable, instinctive, comme si une sombre et puissante entité cachée dans l’ombre avait jetée son attention sur les lieux du carnage et prenait plaisir à torturer les Wyrd en face d’eux. L’instant d’après, le Pyromancien disparaissait dans une explosion de flammes noires, le réduisant soudain en un vulgaire tas de cendres fumantes. Un calme subit s’empara alors de la pièce. Les Delaque, éberlué et incrédules, fixaient avec stupéfaction ce qui restait de leur ennemi. On n’entendait plus dans la pièce que le léger crépitement des flammèches qui finissaient de se consumer. La plupart des flammes avait été absorbé par le corps en fusion du Wyrd Pyro qui avait ainsi étouffé l’incendie. Les Spirit’s Junkies étaient tous morts à présent… Peu après, Hans et les derniers Delaque restés au dehors pénétraient dans la vaste pièce aux murs noircies par les flammes et au sol jonché de cadavres. Hans toussota en passant le pas de la porte et dissipa la fumée âcre d’un geste négligeant de la main. Il s’immobilisa, jeta un coup d’œil circulaire à l’intérieur de la pièce puis se dirigea vers Kurt à qui il exigea un rapport détaillé de la situation. Hans écouta impassible le rapport de son lieutenant, réagissant à peine au récit des manifestations psychiques qui avaient eu lieu durant le combat. Lorsque Kurt eu terminé, Hans se dirigea sans un mot vers le centre de la pièce en examinant attentivement tous les recoins du repaire dévasté. Kurt le suivit du coin de l’œil, l’observant faire son inspection en résistant à l’envie grandissante de lui hurler son mépris. Ce couard était resté à l’abris pendant qu’ils avaient fait tous le sale boulot, et maintenant il faisait son important et prenait des airs supérieurs. Il le soupçonnait même d’avoir été au courant de l’importance du danger et de l’avoir donc envoyé en première ligne dans l’espoir que les camés lui règle son compte… Hans se tourna alors vers lui et lui dit d’une voix chargé de reproches : « Vous avez manqué de prudence Kurt. Par votre faute, Otto aurait put être tué…Cela aurait été regrettable pour vous… » Le visage de Kurt se figea soudain en une expression déterminée. Rapide comme l’éclair, il dégaina son pistolet bolter et le pointa vers la tête de Hans. Les Delaque rassemblés dans la pièce laissèrent échapper un cri de stupéfaction. Hans, pris par surprise, eu à peine le temps de plonger la main dans le revers de son manteau pour en tirer son arme. Kurt ajusta sa cible avec précision et une grande détonation retentit… La balle siffla à l’oreille de Hans puis, dans sa trajectoire mortelle, vint toucher le junkie en pleine tête qui explosa en mille morceaux et l’impact projeta violemment son corps contre le mur. Hans fit volte-face et vit que derrière lui le cadavre du junkie décérébré gisait sur le sol, les mains encore crispées sur une lourde barre de métal rouillée. Hans n’en crut pas ses yeux : le camé s’était visiblement dissimulé dans une aspérité du mur, disparaissant aux yeux de tout le monde grâce à ses pouvoirs psychique de caméléon. Il avait ensuite attendu le moment propice pour émerger de sa cachette et frapper le chef des Delaque depuis les ombres. Et Kurt était le seul à l’avoir repéré à temps… Hans se retourna vivement vers Kurt et le fixa d’un air stupéfait. Il était sidéré…Kurt venait de lui sauver la vie, lui qu’il n’aurait pas hésité à accuser si une trahison avait eu lieu dans les rangs des Delaque. Kurt venait de le protéger alors qu’il aurait été facile de le laisser mourir sous les assauts du Spirits’ Junkie embusqué. Hans, qui ne pouvait imaginer son lieutenant faire autre chose que lui nuire, en resta sans voix… Kurt pointait toujours le canon fumant de son pistolet bolter vers Hans, qui crut même pendant un instant qu’il allait finalement l’abattre… Puis Kurt abaissa lentement son arme et fixa Hans sans mot dire. Un lourd silence régnait dans la pièce alors que tous observaient la scène sans un bruit. Puis Hans finit par prendre la parole d’une voix hésitante : « Bien…Bien joué Kurt, vous m’avez sauvé la mise… ». Kurt le regardait avec intensité, il semblait perdu dans ses pensées. « Je n’ais fait que mon devoir… », sa voix n’était plus qu’un murmure.
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    Here comes the suite qui s'est fait attendre ... Vers minuit, des ombres furtives rodaient autours d’un terrier désaffecté dans les faubourgs crasseux de la colonie. Les Delaque s’étaient rassemblés autours du bâtiment , leurs longs manteaux noirs et leur teint cadavérique faisait penser aux vampires des vielles légendes de l’ancienne Terra. La banlieue de Dust Falls était un vaste bidonville de plusieurs centaines d’habitants. Un amas improbable de bâtiments aux formes torturées, amassés les uns sur les autres sans la moindre cohésion, le tout ressemblant fortement à une gigantesque décharge. La plupart des bâtiments n’étaient que des taudis construis avec des matériaux de récupération : des entrelacs de poutrelles rouillées, de bidons vides, de plaques de tôles ondulées et de morceaux de Rocbéton arrachés aux ruines de vielles usines. L’aspect particulièrement décousu de l’ensemble laissait présager que tout pouvait s’écrouler d’un moment à l’autre… Les ruelles sordides et boueuses, parsemées de monceaux d’ordures, exhalaient des remugles abominable où se mêlait vapeurs d’essence, odeur d’urine, de crasses et des relents de pourriture si puissants qu’ils se matérialisaient dans l’air sous formes de miasmes infects et noirâtres. L’endroit était habité par les classes les plus pauvres et la lie de la colonie. Les Delaque s’étaient faufilés sans encombre à travers le chaos urbain des faubourg et se tenaient maintenant devant leur objectif : un repaire de Spirit’s junkies », le dernier de la liste… Les Revenants Delaque avaient déambulés toute la nuit dans la colonie, œuvrant à leur sombre besogne dans la plus grande discrétion. Les intermédiaires, des dealers de drogues engagés par les Delaque pour le trafic de Spirit de leur employeur, avaient été éliminés les uns après les autres par les méthodes variées et peu scrupuleuses des Revenants : abattus dans le dos, poignardés au détour d’une ruelle, défenestrés du haut d’un immeuble… Certains s’étaient même vu obligé de s’injecter leur propre marchandise jusqu'à l’overdose. Tous les corps dérivaient à présent au fin fond des égouts et finiraient bientôt leur course au plus profond de l’Abysse, le tombeau des gêneurs… Une fois les listes de clients récupérées ceux qui purent être localisés furent également éradiqués, avec beaucoup moins de discrétion pour la plupart. Les règlements de comptes entre camés avaient offert aux Delaque l’opportunité d’agir en toute impunité. Maintenant, il ne restait plus au groupe dirigé par Hans que ce repaire de drogués à investir, et les derniers témoins seraient hors circuit… Les huit hommes de mains, réunis en demi-cercle devant l’entrée du terrier en ruine, recevaient les dernières consignes de Hans avant de passer à l’action : « Soyez prudents messieurs, d’après nos information ils sont une douzaine à l’intérieur. Impossible de savoir quel genre de pouvoirs psychiques ils ont pu développer grâce au Spirit, alors soyez rapides et efficaces. Schultze et Frank, vous contournerez le bâtiment et vous mettrez en position pour intercepter les éventuels fuyards. Kurt vous mènerez l’assaut, Otto et moi restons ici pour vous couvrir avec le lance-flamme. » Kurt renifla de mépris mais ne fut pas étonné par la manœuvre de Hans. Il refusait de se salir les mains sur de pauvres camés alors il l’envoyait, lui, à l’assaut du menu fretin. A moins qu’il ne fusse vraiment effrayé par les pouvoirs potentiels de ces junkies dopés au drogues psychique. Kurt se doutait que Hans en savait plus qu’il ne voulait le dire sur cette étrange affaire. Qui pouvait bien être ce mystérieux commanditaire qui les payait une fortune, les Delaque tout comme les commanditaires, pour écouler cette drogue et ensuite massacrer tous les clients? Kurt se jura de tirer cette affaire au clair un jour. En attendant, l’Empereur seul sait ce qu’ils allaient trouver là-dedans… Il se dit que c’était l’occasion de mettre son grain de sel et il s’adressa donc à Hans : « Si je puis me permettre, je suggère que pour l’assaut nous utilisions le lance-flamme d’Otto dont la puissance de feu sera optimisée en milieu confiné. » Otto, que l’on avait surnommé « le fou » à cause de ses penchants pyromanes et sadiques, se mit à sourire de toutes ses dents à l’évocation de cette idée. « De plus… », ajouta Kurt, « …la milice croira à un incendie accidentel comme il y en a tant dans le secteur et n’entamerons donc aucune enquête… » Un silence admiratif suivit la déclaration de Kurt et tous se tournèrent vers Hans, guettant sa réaction. Celui-ci esquissa un sourire puis répondit de sa voix murmurante : « J’y songeait justement, excellente initiative Kurt ! » Kurt acquiesça d’un hochement de la tête mais une colère sourde grondait en lui. « Pauvre con… », pensait-il avec rage, «…Tu essayes de sauver les apparences, mais tu es pitoyable ! » Puis Hans fit signe à ses hommes de se mettre en position. Schultze et Frank longèrent le bâtiment et vinrent se dissimuler derrière un mur à moitié effondré de l’autre côté du repère. Quant à Kurt, Otto, Gunther et Mikaël, ils se préparèrent à pénétrer à l’intérieur. Quelques instant plus tard, la porte du terrier volait en éclats et les Delaque faisaient irruption dans la pièce, fusils et lance-flamme à la main. Les junkies étaient entassés dans la vaste pièce envahie par la pénombre, la plupart d’entre eux plongés dans la torpeur de la drogue et d’autre endormis sous de vielles couvertures ou sur les restes de canapés miteux. La pièce empestait l’odeur des hommes vivant les uns sur les autres et de forts relents de drogues hallucinogènes donnaient le vertige à ceux qui les respiraient. Les camés émergèrent de leur léthargie avec force cris de panique et lorsque les Delaque ouvrirent le feu, ils furent prit d’un soudaine hystérie tel un nid de cafards effrayés par la lumière. Kurt ouvrit les hostilités en faisant exploser l’abdomen du plus proche junkie d’une balle de fusil à bout portant. Puis ce fut Otto qui se mit à enflammer tout le mur ouest avec son arme dans un crie de joie hystérique, en profitant pour transformer deux drogués en torches humaines qui se débattirent en hurlant. Immédiatement après, deux autres camés furent fauchés par les rafales de plomb qui volaient dans la pièce tels des nuées d’insectes métalliques et sifflants. En quelques instant un chaos sans nom s’était emparé des lieux. La moitié de la pièce était en proie aux flammes, les balles sifflaient en tous sens et la plus grande confusion régnait entre les combattants. L’odeur oppressante du Napalm et du souffre envahissait les lieux du combat ou régnait un vacarme infernal : le hurlement des flammes et les coups de feu couvraient les cris de panique et de rage des protagonistes. Kurt se tenait en première ligne au milieu de la pièce, le double canon de son fusil encore fumant à la main. Déjà huit adversaires venaient de rendre l’âme. Soudain Kurt aperçut l’un d’entre eux émerger de derrière un tas de gravas près du mur nord. Le drogué était barbu et dans ses yeux exorbités brillaient les lueurs de la folie. Le junkie hurla et brandie sa main grande ouverte vers Kurt. Il sentit alors l’air vibrer autours de lui et eu l’impression qu’une vague invisible le repoussait soudain. Il fut projeté plusieurs mètres en arrière et vint percuter lourdement le mur derrière lui. Tout en massant son crâne endolori, il tenta péniblement de se redresser lorsqu’il fut soudain témoin d’une scène étrange sur sa gauche :une femme appartenant au groupe de Spirit’s Junkies vint se camper devant Otto et son lance-flamme. A peine le balaise eut-il le temps de braquer son arme vers elle qu’une nuée d’éclair crépitants émergeants du front de la femme vinrent frapper le réservoir de Napalm qui explosa subitement dans le dos d’Otto. Celui-ci s’écroula à genoux en hurlant de douleur alors que les flammes dévoraient son manteau. « Alors c’était donc vrai… », se dit Kurt, « …ces camés possèdent de vrais pouvoirs psychiques ! Cette drogue fonctionne donc vraiment…» Kurt n’attendit pas que d’autres manifestations étranges se produisent. Il dégaina son pistolet bolter et logea rapidement une balle dans la tête du vieillard qui explosa en projetant des morceaux de crânes et de cervelles sur les murs alentours. Quant à Gunther et Mikaël, ils avaient braqué leurs armes sur la fille qui fut littéralement déchiquetée par la volée de plomb qui s’abattit sur elle. Puis un calme relatif revint sur les lieux du massacre. La moitié du mur nord était à présent en feu, faisant craquer les poutres du plafond et danser de grandes ombres dans toute la pièce. Le sol était couvert de cadavres de drogués en charpie ou carbonisés. Les murs de la salles crépitaient bruyamment, faisant peser la menace d’un effondrement soudain. Une chaleur atroce et une épaisse fumée âcre emplissaient l’atmosphère, réduisant la visibilité à quelques mètres et faisant tousser les combattants. Mikaël vint porter secours à Otto qui jurait en se roulant frénétiquement sur le sol pour étouffer les flammes qui lui brûlaient le dos. Pendant ce temps Kurt et Gunther pointaient leurs armes vers le fond de la pièce, guettant le moindre mouvement suspect au milieu de l’incendie. C’est alors qu’ils furent témoins d’un spectacle des plus déroutant : Les flammes qui dansaient un peu partout dans la pièce se mirent à tourbillonner et à se rassembler vers le fond de la pièce…
  25. Fourberass

    Ja'rad Guard I

    Salut Tano ! Alors, un bon début de texte. On entre progressivement mais rapidement dans le feu de l'action. C'est clair et succint (peut-être trop ...) et le texte fourmille de détails techniques qui rendent le récit trés crédible. Néenmoins, j'ai relevé plusieurs phrases mal construites qui nuisent à la clarté et à la fluidité du texte: Répétition de déchaîné... C'est mal dit. Tu aurais pu te contenter des hochements de têtes... "Il faut dire" aurait été plus judicieux Quel contenu? La raison de cette action...C'est un peu titubant comme formule, "compris leur réaction" serait peut-être mieux... Il y a aussi pas mal de fautes d'orthographes et notemment d'accords (je le sais, j'en fait plein ...) Voilà, je fais toutes ces remarques bien sur dans le (louable) but d'améliorer ton texte qui nous donne envie d'une suite !
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