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Jorgar Heise

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Messages posté(e)s par Jorgar Heise

  1. Je ne conteste pas vos points de vue, que je partage d'ailleurs. Mais mettez vous à ma place: j'ecris quoi alors? Je relate les tribulations touristiques d'un groupe de SM sur une zolie planète exotique? Ou alors je percute l'ecueil que je souhaite éviter: des gros bills en armure énérgétiques qui dézinguent tout pour protéger la veuve et l'orphelin...

    Ok, c'est leur mission, mais je le répéte, leur référentiel est détruit, et ils ne savent pas trop si ils peuvent se permettre d'appliquer à cette planète les codes d'habitude en vigueur; en gros, ces especes de demi-hommes (pour eux) peuplant cette planète, sont-ce des hommes? Donc sont'ils à protéger? Rappelons que les SM ont de forts doutes sur l'Empereur que les autochtones adorent...Vont-ils prendre le risque de défendre ce qui risque de leur apapraitre comme un ramassis d'humains archaiques certes mais surtout renégats, puisqu'adorant un Empereur qui ne semble pas être celui de Terra...

    Pas facile, mais je suis bien obligé de faire quelques entorses, sinn je bascule dans la platitude ou le bourrinisme. Et ca n'est pas ce que je veux obtenir...

    Gemini Dragon, je n'aimerais pas t'avoir comme commissaire politique... :wink:

    Jorgar Heise

  2. Ah, je ne peux pas non plus tout expliquer... :wink: Je pensais que c'était assez limpide mais apparement non...

    Pourtant si tu fais attention, je n'emploie le terme "hommes" qu'aprés l'arrivée à Middenheim...Au début, dans la clairière avec la famille, je ne parle que de "formes", de "créatures", etc. Lorsque le sergent tire, il croit le faire sur n'importe quoi, mais pas sur un homme du type que ceux qu'il se doit de protéger. Les SM sont d'ailleurs conscients de ceci, cf la réplique de Frère Eron au moment ou les humains se font culbuter par les Hommes-Bêtes.

    Si il y avait plus de retours sur mon texte, on pourrait peut-être essayer de voir ce qu'en penses les autres "commentateurs". Mais bon mes écrits ne passionnent pas grand monde :P .

    Jorgar Heise, d'accord avec Shadow pour dire qu'il est difficile de rendre tout cela crédible.

  3. Entièrement d'accord, avec toi Shadow89, sauf que je me dois de remarquer que tu me sembles avoir lu un peu en diagonale mon texte (ou alors c'est moi moi qui n'ai pas réussit à bien me faire comprendre). Reprenons:

    - Les civils du début: il s'agit de bien se mettre dans la peau des Marines. Ils sont sur ce qu'il pensent encore être une planète inconnue; selon, eux il n'y a donc pas d'hommes, ou alors ce sont des renégats puisque la planète n'est pas répértoriée.

    Dans les deux cas ceci légitime leur ouverture de feu! Vu leur habitudes, les Marines ne s'attendent certainement pas à trouver des hommes vivant dans le type d'habitat qu'ils rencontrent au début. Lorsque le sergent tire, il pense de toute bonne foi le faire sur un animal, ou un truc dans le genre, son référentiel culturel ne lui laisse pas d'autre alternative: pas de signature technologique, pas d'habitation de type humaine du quarante et unième millénaire...Donc feu.

    - Ensuite, pour les Hommes-Bêtes, c'est toujours un peu la même chose; les SM sont déstabilisés, et ne savent plus trop ce qu'ils doivent penser: ces hommes sont-ils une sous espèce d'homme standard? Ou alors sont-ils réellement dans le passé?

    Dans tous les cas, les codes dictés par l'Adeptus Astartes pour un univers donné, celui de 40k, sont ils encore valables dans un autre univers? Avec d'autres races? Les SM ne tranchent d'aileurs pas: le Sergent dit clairement "je ne sais pas". Les SM hésitent, et lorsque la scène s'accélére, il est trop tard, et l'impératif de survie l'emporte, d'autant, je le répété, que les SM ne sont absolument plus convaincus d'avoir en face d'eux des hommes tels qu'il les connaisent.

    Bon, c'est ardu, mais j'espère m'être fait comprendre ??

    Jorgar Heise, vous voyez pourquoi c'est compliqué? :wink:

  4. merci jorgar, tu suis souvent mes posts, et ca fait bien plaisir...

    Arf, c'est tout simplement que faire des décors, c'est ce que je préfére dans le hobby, et je t'ai repéré comme étant plutot doué en la matière, d'où mon engouement pour tes créations...

    C'est aussi un peu grace au fait que je suis en vacances et qu'en attendant les résultats de mon concours (dans deux jours... :wink: ) je parcours pas mal le warfo...

    Quand tu dis qu'aucun de tes décors n'a vu le champ de bataille de leur existence, qu'entends tu par la? Tu ne les places pas sur ta table? Ou tes adversaires refusent de jouer avec des si belles pièces? :P

    Jorgar Heise, fan des décors, surtout quand ils sont bien faits, mais qui du coup a de plus en plus honte de sa chapelle...

  5. Voici une nouvelle suite, ou les amateurs de tripaille qui explose vont peut etre être un peu déçus, mais pas ceux qui éspérent me voir éviter tout manichéisme de bas étage...:wink:

    Bonne lecture!

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    - "Voila, nous...nous y sommes, messires."

    Le groupe venait de déboucher d'un coude fait par la route, et se retrouvait maintenant à l'orée d'une petite clairière encombrée d'arbres morts et de petits monticules terreux. Non loin des Frères se tenait un important groupe d'hommes, dont un petit nombre montait le même type d'animal que celui du guide. Le Sergent se tourna vers ce dernier:

    - "Ce sont les hommes dont vous nous avait parlé? Ou sont vos ennemis?

    - En face..."

    Le Sergent tourna la tête vers l'autre extrémité de la clairière. Ne voyant rien, il enclencha la communication avec Frère Azérus.

    - "Frère Azérus, les techno-capteurs?

    - Rien à signaler, Frère-Sergent. Pas de mouvement non plus."

    Le Sergent reporta son attention vers la troupe, qui gardait le silence depuis leur arrivée dans la clairière et affichait cette expréession de peur désormais bien connue des Frères. Le Sergent ôta son casque, ce qui sembla rassénérer quelque peu les hommes.

    - "Je crains que vos ennemis ne vous aient faussé comagnie... La clairière et la lisière de la forêt sont vides!

    - Ne...ne vous y fiez pas...les bois sont leur domaine, et ils se fondent en lui, jusqu'au moment où...

    - Les voila!"

    Le cri était monté comme une flèche de la troupe. Aussitôt le visage du guide se tendit, alors même que des ordres secs claquaient:

    - "Archers en position sur la gauche, les cavaliers à droite. On avance, ne restez pas le dos collé à la forêt, allez!!!"

    Les hommes se mirent en rangs, et avancèrent vers le centre de la clairière. Le guide des Frères se lança à leur suite, laissant ces derniers seuls sur la route.

    - "Nous les suivons, Frère-Sergent?

    - Attendons...Nous ne risquons rien tant que les techno-capteurs sont muets. je suis assez curoieux de voir quels sont ces ennemis qu'ils semblent tant redouter...

    - Combien sont ces hommes, Frère-Sergent?

    - Cent, peut-être deux cents...leur tactique me semble assez judicieuse, mais si les bois sont réellement infestés par leurs ennemis, je ne sais pas si...

    - Frère-Sergent, regardez!"

    Le Sergent tourna vivement la tête dans la direction que lui designait la main tendue de frère Eron. A l'autre extrémité de la clairière, face à la troupe d'hommes qui se tenait désormais au centre de celle-ci, la lisière de la forêt semblait animée d'une vie propre. Les arbres frémissaient les buissons tremblaient...Et soudain,ils surgirent.

    - "Par Son Nom...que sont ces créatures?"

    De la forêt émérgeaient des dizaines de monstres, sorte d'hybrides improbables entre des hommes, des ours, des taureaux et tout sortes d'autres bêtes. Meuglant à tout rompre, ils se rassemblèrent face aux hommes, le long de la lisière, occupant toute la largeur de la clairière, tandis que toujours plus d'entre elles arrivaient des profondeurs du bois.

    - "Quelle horreur...Frère-Sergent, devons-nous intervenir?

    - Je ne sais pas..."

    Les événements se précipitérent soudain. Un groupe d'hommes se mit à envoyer une pluie de long batons éffilés en direction de la horde face à eux rassemblée, dans le même temps que les cavaliers se séparaient du reste de la troupe. La volée s'abattit sur les monstres, en quelqu'uns tombèrent, ce qui eut pour effet d'augmenter le volume de leurs rugissements. Soudain les monstres s'écartèrent, leur horde se scindant en deux en son milieu, et sous une voûte de hurlements toujours plus puissants parut une sorte de véhicule, tiré par d'enormes quadrupèdes velus. La créature qui le montait était beaucoup plus grosse que ses congénéres, et portait en chacune de ses mains une énorme hace à double tranchant. Sans attendre, la bête poussa à son tour un meuglement, et à sa suite, la horde s'élance vers les hommes. La pluie de batons redoubla sans pour autant que les monstres ne ralentissent leur allure. Les cavaliers se lancérent à leur tour vers la horde mugissante; le fracas de leur rencontre avec leurs assaillants ne dura qu'un instant; ils semblèrent littéralement aspirés par la horde galopante, dont la course s' accéléra encore. Elle finit par entrer en contact avec le reste des humains, qui semblèrent aux aussi engloutis par la marée de fourrure et de crocs.

    - "Frère-Sergent...nous ne somme toujours pas sûrs que ces hommes ne sont pas sujets de l'Empereur...

    - Vous avez raison...Frères, armes parées!"

    La voix de Frère Eron se fit soudain entendre:

    - "Frère-Sergent, les munitions...Ces monstres sont nombreux, nous n'auront pas un bolt pour chacun d'entre eux, et nous ne savons pas si un bolt sera suffisant...Et une fois sans munitions je ne sais pas si nos armures nous protégerons indéfiniment. Ce n'est pas notre mission, Frère-Sergent."

    Le silence ne dura qu'un court instant.

    - "Exact. Frères, repli qur la lisière. Point topographique dans 500 mètres, Frère Azérus, il s'agit de retrouver la route en contournant cette clairière."

    Sans un mot de plus, les Frères s'enfoncérent dans les bois, s'éloignant du concert de mugissements qui ponctuait la victoires des monstres.

    -" Voila, Frère-Sergent. Nous avons vingt kilomètres à parcourir avant de pouvoir retrouver la route.

    - Bien. Frères, en avant. Frère Eron, prenez la tête. Armes parées, contact avant engagement. Distances."

    Les Frères se séparèrent prestement, et reprirent leur progression dans l'epaisse et sombre forêt. Ils avancaient assez lentement, nombre d'obstacles les ralentissant dans leur marche: arbres tombés, lacis de ronces, fondrières...Tout en marchant, le Sergent bouillonait intérieurement:

    -" Trop de contradictions...Que Sa Lumière me soit un guide, je ne sais que faire..."

    Le reste de son soliloque se perdit, seul le mouvement psalmodié de ses lèvres indiquant son profond trouble. Le crépitement de sa radio intérieure le tira de ses pensées.

    -" Frère-Sergent, du mouvement, à cent mètres en avant, une dizaine de formes, peut-être plus.

    - Reçu. Frères, à couvert. Armes parées. Feu sur mon ordre."

    Rapidement, les Frères se coulèrent derrière les arbres, et attendirent. Le bruit fait par les arrivants s'amplifia rapidement.

    -" Frére-Sergent...ils sont du même genre que ceux qui ont massacré les hommes..."

    De fait, les mugissements se faisaient touours plus proches, de même que le fracas des branches brisées par l'avancée des créature dans le bois.

    - "Frères, à mon commandement...POUR L'EMPEREUR! ENGAGEMENT!"

    Jaillissant de leurs caches, les Frères fondirent sur le groupe de monstruosités qui arrivait vers eux. Surpris, ces dernières ne mirent pas longtemps à se resaisir, et en grognant elles se lancèrent à leur tour vers les Frères. Ces derniers stoppèrent leur course, et , se campant solidement sur leurs lourdes bottes, ouvrirent le feu. Les monstres furent proprement déchiquetés par les projectiles, ne semblant pas plus résistants que les autres victimes précédentes des armes des Frères. La vague des assaillants fut ainsi en un instant anhililée; mais alors que le Sergent allait commander de cesser le feu, une énorme explosion retentit, projetant Frère Azen dans les airs.

    - "Frère Azérus, les capteurs? D'où cela venait-il?

    - RAS sur les capteurs, Frère-Sergent. Je crois...je crois que ca venait du dernier debout, la bas..."

    Tournant la tête, le Sergent vit qu'effectivement il restait un monstre encore en vie. Celui-ci se tenait assez à l'écart, entièrement recouvert d'une peau miteuse, et s'appuyait sur un bâton noueux. Interloqué, le Sergent vit soudain la créature pointer ce dernier dans sa direction, et n'eut que le temps de se projeter à terre alors que le projectile enflammé qui lui était destiné allait s'écraser sur une arbre derrière lui. Se relevant dans un éclair, le Sergent épaula son arme, et le monstre encapuchonné sembla noyé dans une bulle rouge dans le même temps que son corps était projeté au sol.

    - "Frère Eron, avec moi."

    Avec précautions, les deux Frères se rapprochèrent de la forme désormais inerte. Doucement, Frère Eron ramassa le bâton.

    - "Frère-Sergent, je...je ne comprend pas! Ce n'est réellement qu'un bâton de bois!!"

    Arrachant ce dernier des mains de son Frère, les Sergent le détailla à son tour. Puis il le laissa tomber, et écarta du bout de son arme les pans de la cape qui recouvrait les restes du monstre. Un faciès grimacant lui apparut, figé dans un rictus de mort. Mais la tête était incontestablement non humaine; des cornes défiguraient le front, et des crocs difformes sortaient de la gueule.

    -" Frère-Sergent...regardez..."

    Le Sergent suivit le doigt de Frère Eron; au niveau de la ceinture du monstre, attachée par les cheveux, trônait la tête ensanglantée de l'homme qui peu de temps auparavant leur avait servit de guide.

    Les deux Frères furent rapidement tirés de leur macabre contemplation par Frère Azeérus.

    -"Frères, venez vite! Frère Azen...il est...je crois qu'il est mort."

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    J'ai revétu mon armure et mon épée est prête, je suis prêt à entendre vos commentaires !!

    Jorgar Heise

  6. Arf, Tano et les "Norges"... :wub::wub:

    Bon, sincérement j'espérais que tu allais laisser tomber, mais tu es du genre accrocheur... :wub: en effet, "norge" ne veut strictement rien dire, du moins à ma connaissance. En fait lorsque j'ai cherché un nom de chapitre pour mes petits SM perdus, je ne sais pas pourquoi mais d'un seul coup ce mot m'est apparu. :wink: Une inspiration de l'Empereur, sans doute...

    Plus pragmatiquement, si cela te chiffone d'avoir un titre de chapitre qui ne veut rien dire, je peux aisément changer son nom, j'en ai d'ailleurs un qui à mon avis te posera au moins autant de problèmes de traduction et d'interprétation...pour un vocabulaire pourtant cette fois tout à fait réel. :P

    Jorgar Heise, qui réfléchit à la suite mais qui stresse parce que le résultat de son concours est dans deux jours...

  7. .sinon le crane va rester comme sa ? je mettrai un point noir au fond de chaque yeux pour donner un effet de profondeur .

    Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée...Les yeux de la statue n'étaient pas peints à l'origine, du moins je ne le pense pas, j'ai peur que ca ne rende pas bien. Enfin, c'est l'artiste qui décide... :wink:

    Jorgar Heise

  8. J'adore!!! La peinture est à la hauteur de la construction...Tu as magnifiquement rendu l'aspect vieilli et decrépi de la peinture du sphinx, cela fait tout à fait réaliste! Bravo et encore bravo!!!

    Comment vu tu peindre le reste?? Si mes souvenirs sont bons, le corps des statues et sphinx n'atait pas peint dans l'Egypte Antique, tu comptes le laisser en roche brute (AMHA c'est ainsi que ca rendrait le mieux)? Si tout le reste est de cet acabit, j'aimerais être parmi tes adversaires réguliers pour avoir le privilège de jouer avec un décor de cette qualité :wink: !!!

    Jorgar Heise, du coup j'ai honte moi avec ma petite chapelle CV...

  9. Bon, j'allais éditer mais Tano a reposté... :wink:

    Je viens de reprendre quelque peu le passage, dites moi si c'est mieux, notamment au niveau de la réaction du cavalier.

    Jorgar Heise

  10. Entièrement d'accord avec vous! Je ne suis pas satisfait de ce passage...Je tiens cependant à corriger quelque chose:

    Fais juste gaffe à ne pas tomber dans les clichés des héros marines annihilant les homme bêtes en venant à la rescousse des faibles humains

    a mettre en raport avec:

    "On ne risque peut-être pas grand-chose tant que les techno-capteurs sont muets, Frère-Sergent...Cet homme est terrifié, il pourrait être utile de voir ce danger qu'il semble tant redouter!"

    En fait les SM agissent plus par curiosité: l'homme semble confronté à quelquechose de vraiment paniquant, et les marines pensent qu'il serait utile de savoir quel est ce danger. Rappelons qu'ils sont complètement perdus, toute info est bonne à prendre!

    Ceci dit il est vrai que l'éceuil du manichéisme type White House est présent...Pas facile cette histoire! :wink:

  11. De retour, enfin, de mon concours (oraux) et avant un petit voyage chez nos voisin(e :wub:)s transalpin(e)s, voici une mini-suite, pour éviter que cette histoire ne sombre dans l'oubli, et pour vous remettre autant que moi dans le bain... En atendant, je l'espère, une production plus abondante dans les prochains jours.

    Bonne lecture!

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    -"Frère-Sergent, obstacle droit devant, distance 150 mètres. Je crois que c'est un tronc.

    -"Reçu. Les techno-capteurs?

    - Rien à signaler, Frère-Sergent.

    - Bien, alors on le contourne".

    Quittant la large route, les Frères s'enfoncèrent dans le sous-bois, et décrirent un vaste cercle pour contourner l'énorme tronc d'arbre qui leur barrait le passage.

    -"Retour sur la route. frère Azérus, vous prenez la tête.

    - A vos ordres."

    Le groupe reprit sa marche sur la route, silencieusement. Au bout d'un certain temps, la voix de Frère Eron grésilla dans le casque du Sergent:

    -"Frère-Sergent, je viens de penser à une chose...

    - Quoi donc?

    - Et bien...si nous sommes vraiment dans le passé, et si nous ne pouvons pas retourner sur l'Achérona...nous allons finir par tomber à cours d'énérgie pour nos armures et à court de munitions, sans moyen de nous réalimenter. Si un engagement sérieux se produit, il faudra veiller à économiser les bolts.

    - Vous avez raison...Par Son Nom, il va devenir urgent de débloquer cette situation..."

    Le silence se fit à nouveau, les Frères semblant se concentrer exclusivement sur le lancinant mouvement de leurs lourdes bottes sur la route caillouteuse.

    -"Frère-Sergent, contact! Un humain monté sur une sorte d'equidé, à 50 mètres sur le devant! RAS sur les techno-capteurs.

    - On stoppe! Bolters armés, feu sur mon ordre."

    Les Frères s'arrètèrent et levèrent leurs armes vers la forme galopante qui se rapprochait dans un nuage de poussière. Grossissant à vue d'oeil, l'humain monté fut rapidement à la hauteur du petit groupe. Il ne fit rien pour réprimer un sursaut de surprise à la vue des Frères, mais demanda néanmoins, avec une expression non dissimulée d'inquiètude:

    - "Vous...qui êtes vous? Vous êtes les renforts?"

    Le sergent enclencha d'un regard le traducteur.

    - "Renforts? De quoi parlez vous?

    - Je...qui...D'où venez vous?Vous n'êtes pas dépéchés par le baron de Mulendorf?

    - Qui est ce ...baron? Nous nous rendons à Al..Altdorf."

    A la mention de ce dernier mot, le visage de l'homme sembla se decrisper.

    -" Vous...vous servez...l'Empereur?

    - Il est notre Maître et notre Lumière", psalmodia le Sergent, qui poursuivit:

    - L'Aigle est notre blason, et nous servons l'Empereur. Qui est Mulendorf?

    - Le baron de Mulendorf est mon seigneur et maître, messire. Il aurait dû recevoir ce courrier...

    - Quel courrier?

    - Notre troupe est harcelée depuis deux jours par un fort parti d'Hommes-Bêtes, et depuis ce matin le harcélement a dégénéré en véritable bataille. Mais il sont trop nombreux...Vous...je vous ai pris pour les renforts que nous avons demandé au baron hier au soir....C'est Gunther qui portait le message, vous ne l'avez pas vu? Et... où...où sont vos chevaux?De...de quel ordre êtes vous?"

    Le Sergent resta un moment sans répondre.

    -" Nous allons à pied. Que sont ces...Hommes-Bêtes? Des primitifs?

    - A pied? Vous n'êtes pas chevaliers alors?Je...vous n'avez jamais vu d'Hommes-Bêtes?

    - Nous n'avons pas besoin d'une quelconque monture pour accomplir Son service.. Qui sont ces Hommes-Bêtes? Ils vous attaquent, c'est cela?

    - Oui, moi et ma troupe...J'ai été dépéché il y a plusieurs semaines par mon maître pour lever une armée au nord de la baronnie, et c'est sur le chemin du retour que ces... êtres nous ont attaqués...Par pitié messires, si vous Le servez, venez-nous en aide! Ils sont trop nombreux..."

    La voix de Frère-Azérus résonna aux oreilles du Sergent:

    -"On ne risque peut-être pas grand-chose tant que les techno-capteurs sont muets, Frère-Sergent...Cet homme est terrifié, il pourrait être utile de voir ce danger qu'il semble tant redouter! En outre il a invoqué l'Empereur, et tant que nous ne sommes pas certains de ne plus être dans le continuum espace-temps de l'Impérium...

    - Reçu. Frères, nous suivons ce..cet homme. Armes parées, contact visuel avant engagement. Et soyez économes! Distances!"

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    Comme d'habitude, j'attends vos (trop rares :P ) commentaires, même si il est vrai que ce passage est vraiment trés court... :wink: !

    Jorgar Heise, qui attend ses résultats définitifs

  12. Raté, c'est la pyramide de Kephren... :P

    Oula, oui, désolé de l'erreur...En fait je me suis laissé abusé par les photos: la pyramide de Khéops est la plus grande, or sur les photos que j'ai montrées, l'effet d'optique laisse penser que c'est celle de Kephren qui domine. Comme je ne suis pas expert en la matière, je m'a planté... :lol:

    @WAni: est ce que tu vas tout de même placer le tout sur un socle, pour l'integrer dans ta table, ou alors le laisser tel quel? Si tel est le cas ce serait dommage, l'effet "posé" est touours préjudiciable à la qualité d'un décor.

    Jorgar Heise, pas trés futé

  13. Ah, c'est....superbe :lol: ...

    Félicitations, tu es un véritable artiste!! Ton décor va être absolument magnifique... :P:crying: :'(

    Comment comptes tu texturer l'ensemble?? AMHA il faudrait que tu laisses assez apparente certaines des demarcations entre les blocs de poly, je m'explique: a l'origine, les monuments étaient recouverts d'un parement (c'etait comme ça dans l'Egypte des pharaons en tout cas), qui avec le temps s'est craquelé et laisse apparaitre les blocs de construction. Enfin c'est mon avis, ca serait assez réaliste je trouve. Arés il est sûr qu'il y a certains ecarts à boucher.

    tiens, ce qui reste du parement sur la pyramide de Khéops:

    Gizeh2.jpg

    A noter aussi que ta source probable d'inspiration, le sphinx de Gizeh, donne plus le sentiment d'avoir été sommairement taillé dans un bloc compact de roche (tête mise à part bien sûr):

    arch25b.jpg

    Jorgar Heise, ils ont de la gueule les décors des p'tits cousins du sud...

  14. Absolument magnifique...Et pourtant tout cela semble si simple! J'adore vraiment les poses de tes destriers, quant à l'idée du tronc d'arbre... :P:evilgrin:

    En voyant tes figs on se dit "mais c'est trop simple pourquoi j'ai pas pensé à faire la même chose??" :D

    En tout cas si la peinture suit ca va être sublissime!!!

    Jorgar Heise, qui se surprend à aimer des Elfes...

  15. Personnellement je jouais déjà depuis plusieurs années à battle lorsque Mordheim est sorti. C'est venu à une époque ou j'avais un peu laissé tomber le hobby, et m'investir dans Mordheim m'a permis de me relancer dans le hobby tout court!

    D'ailleurs c'est à la Cité des Damnés que je dois mes première réelles tentatives de création de décors. J'ai commencé avec des barricades, et depuis c'est devenu mon aspect préféré du hobby, pour moi rien de plus gratifiant que de réaliser a partir de rien un joli décor...

    Donc merci à Mordheim!

    Jorgar heise, spécialiste non, reconnaissant oui :clap: .

  16. Trés bien! Le cavalier suit le mouvement de son destrier, c'est vraiement bien fait! Par contre j'espère que tu n'as pas collé le cavalier parce que sinon tu risques d'avoir des difficultés, tant pour le green stuff que pout la peinture...

    Jorgar Heise, j'aimerais pas être l'Homme-Bête...

  17. Encore un peu?Lachez vous sur les commentaires, ce encourage à écrire! Et pour l'instant c'est un peu léger...:)

    Bonne lecture...

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------

    Têtes nues, les Frères marchaient au mileu de la rue, leurs lourdes bottes frappant en cadence la poussière du sol. Le silence qui accompagnait leur progression était impressionant; sur leur passage tous les hommes arrêtaient leur activités, toutes les têtes se tournaient vers eux; et dans tous les regards le sergent pouvait distinguer la surprise, qui bien souvent le disputait à la peur. Au bout d'un certain temps de cette progression surréaliste, le sergent s'arrêta. Avisant un groupe d'hommes vêtus de morceaux d'etoffe colorés, il se dirigea vers eux, tentant de se composer une expression aussi engageante que possible. Fixant de nouveau le fil qui sortait de son armure à ses lèvres, il débuta la conversation:

    - "Nous avons besoin de trouver une caravane pour nous rendre à Altdorf."

    La réponse mit un certaitn temps à parvenir. Le plus grand des hommes fit un effort visible pour ne pas bafouiller lorsqu'il répondit:

    - "Et bien euh...vous pouvez toujours tenter votre chance du côté de la Guilde des Marchands, c'est pas trés loin, continuez sur cette rue, c'est à droite, il y a sac comme enseigne.

    - Comme quoi?

    - Euh...Enseigne...Devant la porte quoi!"

    Le sergent fit un bref signe de tête en guise de remerciement et reprit la tête de son groupe. Aprés encore quelques instants de marche, il s'arrêta de nouveau devant une bâtisse à l'allure délabrée, d'une saleté repoussante.

    - "On dirait que c'est ici, il y a bien une sorte de sac au dessus de la porte. Frère Azérus, nous y allons. Pas de réactions brusques, n'engagez pas la conversation."

    A la suite de leur sergent les Frères passèrent la porte en se courbant. Ils débouchèrent dans une salle enfumée, pleine d'un brouhaha qui prit fin dés que le sergent se redressa. Parcourant la pièce du regard, il lanca à la cantonnade:

    - "Nous avons besoin d'une caravane pour nous rendre à Altdorf."

    Comm il était de coutume depuis le début, ce fut d'abord le silence qui acceuillit ces paroles, un silence la encore empli de peur. Puis un homme petit et bedonnant se leva.

    - "Messeigneurs...Je puis peut-être vous être utile...Mais ne discutons pas ici, suivez moi dans l'arrière boutique...Non, pas tous, seulement vous, oui, celui qui a parlé..."

    A la suite du petit homme grassouillet s'étaient levés cinq personnages de plus haute stature, qui exhibaient ostensiblent les longs morceaux de métal qui pendaient à leur ceinture. Emboîtant le pas, le sergent entra dans une seconde pièce, non sans faire signe aux Frères de rester sur place.

    L'arrière salle était encore plus crasseuse que la pièce précédente; de larges plaques verdâtres étaient le seul ornement des murs décrépis, alors que l'ensemble de la salle semblait sous la menace d'un plafond crevé en maints endroits, nombre des ses lattes pendant misérablement comme autant d'épées pointées vers les interlocuteurs. Un des sbires ferma la porte , puis vint se ranger avec les autres derrière une table. L'homme bedonnant s'assit, et désigna un siège minuscule au sergent, l'engageant à faire de même; mais celui-ci déclina l'invitation apostropha directment son vis à vis:

    - "Pouvez vous nous conduire à Altdorf?"

    - Et bien, vous semblez bien préssé...Sans doute avez vous quelque ennui? Sachez que dans un tel cas, le voyage ne serait pas gratuit...Avez vous de quoi payer?

    - Payer? Comment cela? Nous vouons juste nous joindre à une caravane pour...

    - J'entend bien. Mais voyez vous, si vous devez sortir d'ici alors que vous avez la garde aux fesses, cela ne se fera pas grâce à ma caravane. Du moins pas sans une rétribution conséquente..."

    Le silence du sergent fut interprété comme un acqiescement par l'homme, qui poursuivit.

    - "Je m'appelle Lothar Van Meide. Ma caravane part demain, sous bonne escorte. Je puis vous faire quitter la ville en toute discrétion...Allons dites moi tout, je suis ouvert d'esprit. Fuyez vous les Inquisiteurs?"

    A ce mot le sergent sursauta violemment, comme si il venait de se brûler.

    - "Les Inquisiteurs?

    - Oui...êtes vous un adorateur des Dieux Sombres? Allons ne faites pas cette tête-la...On voit tout de suite que vous êtes différents! Sachez que je me fiche de vos inclinaisons, mais si je vous aide à sortir d'ici j'exige, en plus du dédommagement, que vous ne troubliez pas l'ordre de ma caravane. La seule chose qui m'importe, voyez-vous, c'est le profit, et tant que ma sécurité est assurée...

    A ces mots les hommes situés derrière la table bombèrent le torse

    -...je me fiche de ce que représente ma cargaison. Quand bien même seriez vous des adorateurs du Chaos que..."

    Lothar n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Le geste du sergent fut si rapide que les gardes du corps furent incapables de réagir. D'un bond le sergent avait saisi le marchand par le cou, et il le tenait maintenant devant lui, à sa hauteur. Les pieds de Lothar balayaient grotesquement l'air tandis que ses mains se serraient convulsivement autour de la poigne d'acier du sergent.

    -"Comment oses tu suspecter un fils d'Inacalam d'allégeance envers le Chaos? Je ne sais pas sur quel monde nous avons atterrit, ni à quelle époque, mais saches qu'où qu'ils se trouvent les Norges of Inacalm combattrons toujours les Dieux Sombres! Toujours! Il en va de même pour leus sbires de tout bord!"

    A ces mots, le sergent serra encore sa poigne. Le bruit des vertèbres se brisant fut couvert par celui des lames tirées de leus fourreaux. Le sergent lâcha aussitôt le marchand dont le corps sans vie s'affala sur le sol crasseux, et porta la main à sa hanche, où pendait son arme. En en éclair il la porta à l'horizontale, et un ouragan sembla s'abattre dans la pièce. Désarticulés par les impacts des projectiles tirés par l'arme, les hommes furent projetés sur les murs, dans un nuage de poussière rouge. Le tir ne dura que quelques secondes; s'arrêtant de tirer, le sergent contempla avec un mépris visible les masses informes; puis il ferma les yeux, et ses lèvres s'agitèrent en silence pendant un court instant. La porte soudain s'ouvrit, laissant le passage au Frère Azérus.

    - "Frère-Sergent?

    - Tout va bien. C'était...c'était un adorateur des Dieux Sombres. Sortons."

    Vivement les deux Frères retournèrent dans la salle principale. Le silence y était encore plus lourd qu'auparavant; tous les hommes présents étaient debouts, tenus en respect par les Frères Eron et Azen qui avaient remis leurs casques.Le sergent fit de même; puis il leva à nouveau son arme, et éructa:

    - "Y at'il encore d'autre adorateurs du Chaos ici? Répondez, chiens!"

    La stupeur des hommes ne dura qu'un instant; Puis soudain un voie stridente s'éleva.

    -"L'Inquisition! C'est l'Inquisition!"

    Une rumeur apeurée parcourut la salle. Puis soudain tous se mirent à se ruer vers la porte, et en quelques instants la pièce fut vide.

    -"Frère-Sergent, je ne crois pas qu'il s'agissait d'hérétiques...Dans un tel cas ils seraient partis dés notre arrivée je pense...

    - Ceux qui sont là derrière en étaient en tout cas! Frère Azérus, le marchand avec qui j'ai discuté a évoqué devant moi les puissances chaotiques...

    - Nous...nous serions dans un passé infesté pas le Chaos?

    - Pas forcément infésté...Mais je crois que cette société primitive connait les mêmes problèmes que la nôtre, elle semble elle aussi inflitrée par les Puissances de la Ruine...

    - Sommes nous alors sur un monde hérétique?

    - Je ne le crois pas non plus, souvenez-vous du sénéchal et du" Grand Maître". Jamais un hérétique n'aurait tenu un rôle de composition aussi longtemps face à nous.Et voyez, ces chiens ont évoqué l'Inquisition...Je ne sais que penser. Pourquoi l'Inquisition si nous somme dans le passé? L'Ordo Hereticus date de l'hérésie d'Horus...Il nous faut être prudents, Frères. Le Chaos n'a pas besoin de technologie pour mettre en oeuvre ses plans...

    Le sergent tourna la tête vers la salle silencieuse.

    -...et nous allons devoir nous passer de caravane. En avant, trouvons la Route de l'Ouest."

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    IL y a une chose dont je ne suis pas sûr par contre c'est la date de création de L'Inquisition...Si un fluffiste 40k peut corriger ma probable erreur :wink:

    Jorgar Heise, des commentaires!!!

  18. Bien, malgré le peu de retours générés par mon dernier post, je tente encore de soumettre une suite à votre appréciation...Bonne lecture!

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    Le sergent resta silencieux un long moment, puis il se tourna vers les Frères.

    - "Frère Azérus, quelles sont les chances pour qu'un système se réclamant de l'Impérium n'utilise pas la datation impériale standard?

    - Aucune Frère-Sergent. La datation impériale est obligatoire dans tous les mondes colonisés par l'Impérium, et ne pas se conformer à cette règle motive en général une intervention diplomatique voire militaire."

    A nouveau l'attention du sergent se reporta sur l'homme en face de lui.

    - "Je ne vous suis pas. Comment comptez-vous les jours? Pourquoi utilisez vous un tel système?

    - Et à quelle date voudriez-vousque nous nous trouvions? Les calculs sont effectués une fois par an par le Collège du Temps d'Altdorf, sous les yeux même de l'Empereur!

    - Que...l'Empereur serait sur cette planète? Vous...vous divaguez?

    - Et où voudriez-vous qu'il soit? Karl Franz est notre Empereur, il est on ne peut plus logique qu'il siège dans les teres qu'il gouvenre! Etes-vous sûr de le servir?

    - Vous mettriez en doute notre foi envers Lui? Comment osez vous?Je...."

    Frère Azérus interompit le sergent

    - "Frère-Sergent, j'en viens...j'en viens à me demander si il parle de la même personne. Je n'ai jamais entendu parler d'une quelconque allégorie ou incarnation de l'Empereur sous le patronyme de Franz."

    Se retournant à nouveau vers l'homme, le sergent reprit:

    - "Dites moi...depuis quand l'Empereur gouverne-t'il?"

    L'homme parut ébranlé:

    - "Mais je viens de vous le dire! Cela fait maintenant vingt-huit ans que les Comtes ont élu Karl Franz à la tête de l'Empire!"

    Une nouvelle fois le sergent accusa le choc. L'homme reprit:

    - "Vous êtes décidemment fort étranges.D'ou venez vous? Quelle contrée produit d'aussi grands personnages? Quelle est cette langue que parlent vos amis?

    - Notre monde natal est la planète d'Inacalm, et nous...

    - Frère-Sergent, il ne comprend pas. Je crois qu'il n 'est pas utile de s'échiner à discuter, j'ai bien peur que...enfin il semblerait..."

    Le sergent se tourna vers le Frère. Ce dernier s'exprimait sans le dispositif que le sergent utilisait avec l'homme, de sorte que ce dernier ne pouvait comprendre ce qu'il disait.

    - "Il semblerait?

    - Et bien si l'on met en liaison tout ce que nous avons vu jusqu'ici...Les distance archaïques, l'absence de technologie, et maintenant la date...Je...Qu'Il nous protège, mais je crois bien que nous sommes dans le passé, Frère-Sergent.

    - Le...passé? Vous déraisonnez Frère Azérus, comment voudriez-vous...

    - Rappelez vous la tempête Warp...

    - Celle qui nous a obligé à nous mettre en orbite de cette planète?

    - Celle-la même. Souvenez vous, les Astropathes et les Psykers ont dit qu'ils n'en avait jamais vu de telle.

    - Et vous pensez que...

    - Je n'ai pas les qualifications requises, mais d'aprés ce que je sais les tempêtes Warp ont toutes sortes de propriétés, et plus j'y pense, plus l'éventualité d'un retour en arrière me semble expliquer ce que nous vivons...

    - Nous...Nous serions sur Terra?

    - Je n'en sais rien, sur Terra ou sur n'importe quel autre monde. Mais à un âge que je suspecte bien antérieur au Moyen-Age technologique.

    - Ce serait...ce serait une catastrophe...Il faut absolument joindre l'Achérona.

    - J'ai déja réessayé, Frère-Sergent, mais sans succés.

    - Se pourraient-ils qu'il soient....partis?

    - Il est impossible de savoir comment à évolué la tempête, Frère-Sergent."

    Le sergent se mura à nouveau dans le silence. Sa machoire se contractait convulsivement, trahissant sa perplexité et son inquiètude.Il fit à nouveau face à l'homme, et demanda:

    - "Avez vous un quelconque moyen d'observation orbitale?

    - De quoi? J'ai de plus en plus de mal à vous suivre, mon ami...

    - Pouvez vous observer l'Espace? Le...les étoiles, le soleil?

    - Ici nous n'avons rien, mais peut-être que vous pourriez trouver des choses dans ce genre au Colège d'Astronomie d'Altdorf.

    - Qui est cette Altdorf dont vous parlez sans cesse? Où est-elle?

    - Mais...il s'agit de la capitale de l'Empire! Il vous suffit de traverser la forêt de Drakwald en prenant la Route de L'Ouest, la ville est à une petite semaine à cheval.

    Il considéra un moment le sergent, le balayant du regard de la tête aux pieds.

    - C'est un trajet dangereux, mais vous semblez de taille à vous défendre..."

    Les Frères restèrent silencieux. D'un geste, l'homme fit signe au sénéchal que l'entrevue était terminée. Ce dernier fit sortir les Frères et les fit parcourir en sens inverse le dédale de salles, jusqu'au dehors. Là, le sergent reprit la parole:

    - "Nous avons besoin d'aller à Alf...Ald...

    - Altdorf?

    - C'est cela. Où est la Route de l'Ouest?

    - Vous ne comptez tout de même pas vous y rendre seuls? Le mieux c'est de vous joindre à une caravane, il y en a qui partent tous les jours. Tenez, allez vers le bas de la ville, il y a tout un tas de tavernes où il vous sera aisé de trouver des accompagnateurs..."

    Le Frère Azérus se rapprocha du sergent

    - "Frère-Sergent, il serait peut etre sage de se mêler à des personnes sûres connaissant la région...

    - Vous avez raison...Nous allons descendre vers ces...tavernes?

    - C'est cela, confirma le sénéchal. Essayez de ne pas effrayer les gens avec vos...armures. Peut-être devriez vous les enlever?"

    Le sergent acceuillit cette dernière remarque avec un tel mépris dans le regard que le sénéchal sembla se tasser un peu plus dans ses défroques métalliques. Il avait perdu l'assurance que lui avaitent donné la proximité de celui qu'il avait appelé Grand Maître, et depuis les portes du bâtiment passées il avait retouvé une attitude craintive avec les Frères.

    - "Frères, allons-y."

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    Toujours un peu court, mais je n'ai pas une grosse capacité d'écriture... :wink:

    J'espère en tout cas que l'interêt du lecteur ne s'estompe pas trop, j'ai toujours conscience qu'on avance pas trop trop mais patience ca devrait pas tarder à évoluer...

    Je me demande par ailleurs si cette histoire a au final bien sa place dans cette section...(en attente de la confirmation/dénégation d'un modo, je continue à poster ici)

    Jorgar Heise

  19. ...ce qui est une erreur. En, effet, lorsque la balle arrive elle dégage une grande énérgie cinétique, par réaction avec la surface contre laquelle elle s'ecrase; en conséquence la balle fais un bond dans le corps qu'elle traverse, c'est ce qui fait toute son "utilité". N'as tu jamais vu une blessure, même de chasse, causée par une balle? Bien souvent le trou d'entrées est réduit, par contre le point de sortie...Une balle en plein front fera ainsi sauter toute l'arrière de la boîte crânienne.

    Jorgar Heise, un petit coup de cutter et hop...

    Non en fait moi je peux pas faire le cobaye, mais je connais quelqu'un qui sera ravi, et qu'il suffira de "persuader un peu"... :wink:

  20. Avec l'impact de la balle, le casque vole en éclats, et ca gicle partout. D'ailleurs tu devrais peut-être dechiqueter le casque à l'arrière, ca serait bien trash et bien réaliste... :wink::):D

    Jorgar Heise, je suis d'accord pour le cobaye, je veux bien participer aux frais de munitions.

  21. Le sang est un peu trop rose à mon avis. De même le marine fait un peu flashy, je sais pas si c'est la schéma de couleur de ton armée, mais là c'est un peu dommage. Il se peut aussi que ce soit la photo.

  22. Ton explication sur la sensiblité des vampires me semble assez bonne, tu trouves une solution assez satisfaisante au problème je trouve...non sincérement je n'y avais pas songé de cette manière, et je dois dire que vu comme ça ça me semble même trés logique!

    On a de toute façon, en tant que lecteur, un peu trop tendance à oublier que Joshua est un vampire "jeune"...C'est pourtant l'un des interêts majeurs de ton texte: présenter l'evolution d'un vampire depuis sa transformation et les reminiscences de son passé jusqu'à l'oubli de celui ci . D'ailleurs on devrait réentendre parler du passé de Joshua dans un futur plus ou moins proche, me trompe-je?

    Il serait en tout cas domage de laisser tomber toute la problèmatique que tu avais initiée par exemple avec les rêves, le médaillon, etc. Mais je te fais confiance...

    En ce qui concerne le Stryge, à mon avis l'impression de fin bâclée que j'ai eue est due à ceci:L'explosion induit une rupture totale de la trame du combat: tout le monde est éparpillé, tout le monde récupère peu à peu, puis reprend. Aprés l'explosion c'est donc un autre genre de combat qui débute: les gargouilles sont moins nombreuses, Léa est légérement HS, etc. On aurait un plan de ce type:

    I---> Combat

    II ---> Explosion et rupture du I

    III ---> Nouvelle donne des combattants et donc nouveau combat

    Tout ceci se fait de facon plus ou moins inconsciente pour le lecteur, mais c'est ce qui donne à mon avis ce sentiment de fin précipitée qui accompagne la mort du Stryge.

    Cette impression est d'autant plus exacerbée qu'aprés l'explosion c'est le seul moment ou tu te concentre trés spécifiquement sur le Stryge. Auparavant ce dernier est noyé dans la masse des affrontements secondaires; or là encore il y a la rupture de l'explosion.

    En effet, aprés on se focalise plus sur le Stryge, et c'est à peine effectif que tu le fait mourir...D'ou une impression de rapidité, peu en accord avec le déroulement (au demeurant excellent, je me répète) précédent du combat, mais que la structure de narration de ce dernier crée néanmoins.

    Pas besoin non plus d'en écrire tout un paragraphe, franchement quelques passes supplémentaires et ce sera bon.

    Attendons également l'avis des autres, ma critique n'est en rien parole d'évangile...

    Jorgar Heise, qui se balade tard parce qu'il a lui aussi posté une suite à son histoire, mais en section fantastique (avis aux amateurs non médiéval-fantastico-maniaques :) ...).

    PS: c'est gentil de penser à moi! Le reste s'est mieux passé que la philo, mais bon ce n'était pas non plus la panacée...Merci en tout cas :wink:

  23. EXCELLENT!!

    Tu ne me croiras peut-être pas mais je me doutais aussi qu'il s'agissait d'un Stryge! :D

    Le combat est une merveille, on perd un peu le fil parfois mais cela est dû à la masse des copmbattants, et je dois dire que tu t'en sors trés bien puisque tu réussit dans l'ensemble à nous faire comprendre tout son déroulement.Tu ne sombres ni dans le bourrinisme, ni l'illogisme, ni dans la confusion et cela est vraiment trés bien!

    Vraiment là on te retrouve totalement, ton style fait merveille. La description du Stryge est à tomber par terre, et est fluffiquement trés bonne, de même que son attitude envers les Von Carstein et vice-versa.

    Vrailent félicitations! On a droit ici à une petite pause dans l'intrigue, mais ca vaut vraiment le coup! Un passage trés bon à mon avis...

    ...mais il faut essayer d'être constructif :wink: ...

    donc, pour la forme, je n'ai relevé qu'une seule chose:

    depuis leur entré dans le roc,

    entrée

    Ce qui m'a la plus dérangé, ce sont les passages ou tu exprimes la douleur des vampires, du style

    tandis qu’une douleur fulgurante accompagnait un craquement dans la clavicule droite de Joshua

    Je sais pas mais j'ai du mal à imaginer les vampires ressentant une douleur quelconque...Je conçois qu'ils puissent etre sonnés par l'explosion, mais à mon avis une épaule fracturée ne doit pas trop les déranger...

    C'est assez problèmatique en fait, parce que ne pas leur faire ressentir la douleur rend malaisé d'eviter le bourrinisme (ce que tu as trés bien réussit), mais je ne suis pas sûr que ce soit trés en accord non plus avec leur condition que de leur conférer ainsi des sensations tout à fait humaines. A mon avis leurs corps ne ressentent rien, non?

    Ceci dit attendons d'avoir l'avis des autres pour trancher, j'avoue ne pas trop savoir quelle solution serait ka mailleure...

    Et pour finir tu devrais peut-être un peu plus développer la mort du Stryge. Le combat dans son ensemble est long, mais tu "executes" un peu vite à mon avis le descendant d'Ushoran.Nul besoin d'en faire des tonnes, mais rajoute encore quelques passes d'armes, le réalisme en sera grandi, là on a un peu l'impression qu'une fois ses gargouilles mortes il ne vaut plus rien...ce qui n'est pas le cas, même si je conçois, cher collègue Von Carstein, qu'il est difficile pour nous autres vampires éduqués de l'admettre...

    Enfin l'ensemble est de trés haut niveau, bravo! Et continue...

    Jorgar Heise, triste comme tout pour Léa... :)

  24. J'en ai fini avec mon concours, et chose promise chose due, voici donc une petite suite:

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    Les yeux du sergent s'ouvrirent d'un seul coup, comme si ce dernier venait d'être piqué par une aiguille ou un quelconque insecte. Nulle trace de sommeil n'embuait son regard, et, sans effort apparent, il se leva silencieusement, son imposante armure ne laissant échapper aucune plainte. Il tourna la tête vers les Frères, qui, comme lui, se redressaient sans un mot.

    - "Frère Azérus, nous y allons. On va voir s'il est possible de raisonner ce damné gradé. Tenez vos armes prêtes.

    - A vos ordres"

    A la suite du sergent, les Frères sortirent des bois. Le soleil qui se levait découpait la cité montagneuse sur le ciel qui rosissait, leur permettant de détailler la myraide de toits qui s'étagaient le long du pic. Rapidement, le groupe arriva de nouveau sous la porte fermée. Le sergent leva la tête et cria:

    - "Le jour est déjà haut, et rien ne peut retarder le service de l'Empereur. Ouvrez nous!"

    Nulle réponse ne vint du haut de la muraille.

    - Frère-Sergent, il se peut...et bien il se peut qu'ils n'entendent pas. Peut-être dorment ils encore?

    - Si leurs sentinelles dorment, je me chargerais de rendre compte personnellement au commandant de cette cité!"

    Le sergent porta sa main au côté de son casque, et tourna une sorte de disque en relief. Puis il réitera sa demande, d'une voix beaucoup plus forte qu'auparavant:

    - "Ouvrez nous les portes! Le jour est levé!"

    Un mouvement se fit sur les remparts, et enfin une réponse parvint aux Frères.

    - "Euh...qui êtes-vous?"

    Le sergent répondit aussitôt, sur un ton agacé:

    - "Vous moquez vous de nous? Si cette porte n'est pas ouverte dans l'instant, je vous garanti que je la fais sauter!"

    Aprés une longue hésitation la voix redescendit:

    - "Bougez pas d'là, je vais chercher le sénéchal."

    De concert, le frère Azérus et le Sergent se tournèrent l'un vers l'autre.

    - "Il a dit "sénéchal"? Je ne connais aucun grade impérial qui porte cette dénomination.

    - Moi non plus. Je commence à me demander si cette cité est vraiment sous le contrôle de l'Impérium, en tout cas sous son contrôle officiel.

    - Les techno-capteurs sont touours muets Frère-Sergent, on ne risque en tout cas rien dans l'immédiat."

    Le concilabule entre les deux Frères fut interrompu par le voix déja entendue la veille:

    - "Vous êtes encore là? Je ne vous ouvrirais pas tant que je n'aurais pas vu vos têtes!"

    Le sergent mit du temps à réagir. Puis il donna un ordre, et ensemble les Frères otèrent leurs lourds casques.

    - "Par Ulric! Ce ...ce sont bien des hommes...mais comment...coment pouvez vous porter une si grosse armure?"

    La stupéfaction s'inscrivit sur le visage des Frères. Le sergent remit son casque et répondit:

    - "Vous vous moquez de moi? Vous n'avez jamais vu de Marines?

    - de...de quoi? Comment avez vous dit?

    - Quel est le nom de cette cité? Dans quel système sommes nous? Qui êtes vous? Quel est votre grade, votre unité? Vous voulez me faire avaler que les attributs du Bras de l'Empereur vous sont inconnus?

    - Je...ici c'est Middenheim, capitale du Culte d'Ulric. Je suis le sénéchal Gruber, et je suis un fidèle serviteur de l'Empereur. Mais je ne vous avait jamais vu...Je...qu'est ce qu'un système?"

    La surprise figea les traits des Frères. Le sergent ôta son casque.

    - "Frère-Sergent, ils n'ont jamais vu de Marines, ni même entendu parler...

    - Je...Mais où sommes nous? Il ne sait pas ce qu'est un système planètaire!"

    Remettant son casque, le sergent s'adressa de nouveau au sénéchal:

    - "Il faut que nous entrions. Si vous servez l'Empereur comme nous, il faut que vous ouvriez. Je ne sais pas ce que vous sembliez craindre hier soir, mais la mention de Son nom devrait suffire à vous rassurer!

    Un long silence ponctua ces paroles. Puis, hésitante; la voix du sénéchal se fit à nouveau entendre.

    - Je...je vais vous ouvrir...Oui, patientez, je vais vous ouvrir."

    Le sergent fit un signe àux Frères, qui se rapprochèrent de lui. Ils se tinrent immobiles, attendant l'ouverture. Au bout de longs instants, un cliquetis se fit entendre, et les lourds battants commencèrent à s'écarter dans un concert de grincements et de bruits de chaînes, dévoilant peu à peu une route dont la perspective se continuait sur le viaduc qui montait vers le pic. Au centre de l'ouverture qui peu à peu s'élargissait, des formes touours plus nombreuses se massaient, toutes plus ou moins semblables à celles rencontrées par les Frères précédemment. Le sergent demanda:

    - "Frère-Azérus, les techno-capteurs...?

    - Toujours rien, Frère-Sergent".

    Le sergent avanca alors vers l'ouverture, suivit de l'ensemble de son groupe. Passant la porte, ils s'arrètèrent devant le comité d'acceuil qui s'était constitué derrière les remparts.Les portes s'immoblisèrent dans un dernier grincement, et un lourd silence s'abattit. Le sergent prit les devants:

    - "Qui est le...sénéchal?"

    Il dévisagea les visages de ceux qui se tenaient en face de lui. Il y décela sans mal les stigmates de la peur, une peur panique qui marquait les faces et en faisaient même transpirer certaines à grosses gouttes. Certains hommes tenaient à la main le même genre d'arme allongée que celle déja vue dans le village, et beaucoup de vêtements renvoyaient des reflets metalliques, de même que certains couvre-chefs. Un des hommes finit cependant par se détacher de la masse, s'avancant lentement vers les Frères.

    -"Je suis le sénéchal. Je vous avertit que vous ne pourrez rien tenter ici, les hommes de la garnison sont suffisamment nombreux pour vous en remontrer!"

    Le sergent ôta son casque, et tira une sorte de fil de son armure, qu'il tînt devant ses lèvres tandis qu'il répondait:

    - "Cessez donc de trembler. Nous servons le même maître."

    Le visage du sénéchal parut se détendre. D'un signe, le sergent fit enlever leurs casques aux Frères.

    - "Mais...Qui êtes-vous? D'ou venez vous?

    - Je vous l'ai dit. Nous sommes venus en éclaireurs depuis la barge Achérona, en orbite basse depuis cinq cycles. Notre transport a eut quelques avaries en se posant, et nous aurions besoin de votre aide pour réparer...et nous dire exactement ou nous sommes. Vous-mêmes, qui êtes vous? De quel secteur relève cette planète?

    - Euh je...qu'est ce qu'une planète? De quoi parlez vous? Qui est cet Achérona? Vous entrez dans Middenheim, ville souveraine de l'Empire et l'un de ses joyaux, protégés par les enfants de l'Empereur depuis l'avénement même de Sigmar. Venez vous...venez vous du nord? Etes vous des chevaliers?"

    Le sergent mis du temps à encaisser le choc. Il se tourna vers le Frère Azérus, qui comme lui manifestait une stupeur totale.

    - "Vous...vous ne savez pas qui nous sommes? Vous ne connaissez rien de l'Adeptus Astartes?

    - Non...est ce votre ordre?"

    Sans comprendre, le sergent fixa le sénéchal, qu'il dépassait d'une bonne quarantaine de centimètres. Puis lentement il parla à nouveau

    - "Et...vous prétendez servir l'Empereur?

    - Mais bien sur que oui! Qui êtes vous donc pour en douter? Ecoutez, j'aimerais comprendre! D'ou venez vous avec de telles armures, avec ces drôles de casques? Pourquoi êtes vous si grands? Y'at'il là quelque magie?

    - Quelque quoi?

    - Magie. Vous ne savez pas ce qu'est la magie?"

    Se tournant à nouveau vers les Frères, le sergent vit dans leurs visages la même incompréhension que celle qu'il ressentait à présent. Il devenait de plus en plus nerveux, et sentait son esprit s'affoler face à une situation que rien ne lui avait apprit à appréhender.

    -"Non, je ne sais pas. Je...qui commande cette place?

    - Mais...c'est le Comte Todbringer, bien entendu! Peut-être serait-il souhaitable que vous vous entreteniez avec lui...Si vous voulez me suivre?"

    Visiblement abattus, le sergent et les Frères suivirent le sénéchal qui s'était lancé à l'assaut du viaduc. Ils n'échangèrent aucune parole tandis que lentement ils montaient vers la cité, ils ne parlèrent pas lorsqu'ils franchirent de nouvelles portes, pas plus qu'en croisant toujours plus d'hommes, tous ridiculement petite comparés à eux. Au fur et à mesure de leur ascenscion dans la cité, un cortège de gens toujous plus important se mit à les suivre, dans un silence que le sergent nota être empreint de peur. Ils finirent par arriver devant une bâtisse plus importante que les autres, plus décorée aussi. Le sénéchal les fit entrer, puis les guida dans une dédale de salles voûtées, hautes de plafond et décorées de dizaines de morceaux d'étoffes colorés. L'homme finit par s'arrêter devant une porte métallique, gardée par quatre formes qui semblaient enrobées de métal. Sans un mot le sénéchal écarta les battants, révélant une salle longue au bout de laquelle un homme, plus grand que tous les autres jusqu'ici aperçus, était penché sur une table. A l'entrée du groupe il se redressa, et sembla surpris de l'intrusion. Le sénéchal se dirigea vers lui, et s'entretint un long moment avec. Puis l'homme tourna son visage vers les Frères. Lui aussi semblait enrobé de métal, un métal qui luisait faiblement dans la pauvre lumière de la salle. Il s'approcha des Frères, et le sergent ne décela aucune peur dans les paroles qui fusèrent.

    - "Ainsi vous prétendez servir l'Empereur. Vous portez certes un Aigle sur la poitrine, mais cela ne veut rien dire pour moi. D'ou venez vous? Quels sont ces mots étranges que vous employez sans cesse?

    Le sergent prit à nouveau le fil de son armure.

    - Nous sommes de la 4éme Compagnie du chapitre des Norges of Inacalm. Notre navette s'est écrasée et nous avons un besoin urgent de matériel...et d'informations.

    - Navette? Qu'est ce donc? Et ce nom...appartenez vous à un ordre de chevaliers?

    - Chevaliers? Nous sommes les guerriers de l'Empereur, et cela vaut tous les titres! Par Son Nom, allez vous enfin me dire où nous sommes?

    - Le sénéchal vous l'a dit. Ne seraient-ce vos ...armures et votre taille, je vous croirais volontiers dérangés, mes amis."

    Le sergent eut visiblement du mal à se contenir. Il fut frappé de la sureté du ton employé pas l'homme.Il se retourna vers le Frère Azérus.

    - "La date?

    - Voila Frère-Sergent. Le dernier pointage fait sur l'Achérona donnait 6/2520 M41

    A nouveau le sergent fixa l'homme.

    - Depuis quand avez vous perdu conact avec l'Impérium?

    - Impérium? comment cela? J'ai du mal à vous suivre...vous voulez savoir la date, c'est cela?

    Le sergent soupira.

    - Si ca peut nous mettre d'accord...

    - Nous sommes au miliieu du troisième millénaire de Sigmarzeit. En 2530 exactement, vingt-huitième année du règne de Karl Franz".

    -------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Ca avance ca avance, la difficulté de l'écriture réside toujours dans ce qu'il faut expliciter sans cesse les découvertes des Marines, et parfois c'est pas évident du tout.

    L'intrigue se développe elle aussi plus lentement, mais c'est parce que je veux eviter de faire du grosbilisme et de sombrer dans le manichéise le plus total, ce qui je pense ne serait ni trés interessant (si vous voulez ce genre de trucs faites une petite partie 1500 pts de SM contre 30000 d'Empire :):D ), ni une réponse, je le crois, trés appropriée à ce que vous semblez attendre de ce texte.

    Une dernière chose aussi: dans ce passage on perd un peu le coté militaire des SM, surtout au niveau des dialogues (ordres, etc). Pas de panique, c'est lié à la situation, on le retrouvera par la suite! Ici les pauvres gars sont de plus en plus perdus, ce qui explique aussi les erreurs fluffiques SM au niveau du comportement des gars que j'ai pu commettre.

    A ce sujet d'ailleurs, si il y a une erreur flagrante merci de la signaler! C'est valable tant pour 40k que pour batttle, par exemple je suis pas un expert de l'organisation politque de Middenheim :wink:

    Que dire d'autre? A oui, à vos commentaires!!

    Jorgar Heise

  25. Trés bon! Je me doutais que ce serait des gargouilles!

    Trés bon passage, les descriptions sont de retour et c'est tant mieux. par contre le suspens est toujours entier...On se demande bien ce que les gargouilles leurs veulent...Donc la suite!!

    Juste pour la forme:

    Quelques secondes s’écoulèrent sans qu’aucune réponse ne vinsse.

    Celle-là m'a étonné de ta part! "Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'aucune réponse ne vînt". Mieux non :lol: ?

    précédent un rire profond et guttural

    "précédant", c'est un participe présent ^_^

    Trés bien en tout cas. La suiiiiiiiiiiite.....

    Jorgar Heise, qui a fini son concours.

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